Archive mensuelle de avril 2023

Économie, politique, société: les plus lus (30 avril 2023 -8h28)

Économie, politique, société: les plus lus (30 avril 2023 -8h28)

Politique-Une pétition en cours pour la destitution de Macron
Société–Situation des tirailleurs sénégalais : une honte pour la république
Politique et Démocratie : les préfets deviennent fous !
Macron , président des casseroles politiques !
Le piège du Sud global (Jacques Attali)
1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?
Le désert médical progresse
L’enjeu sociétal de l’accès aux soins
Confiscation des sifflets contre Macron: à quand l’interdiction de crier ?
La révolte des Casseroles va continuer (Frédéric Souillot, FO)

Sécheresse et gestion de l’eau : le gouvernement fait l’impasse sur l’agriculture
Social-Salaires : un écart moyen de 1 à 100
Macron , président des casseroles politiques !
Situation des travailleurs sénégalais : une honte pour la république
Invitation d’Élisabeth Borne: les syndicats disent NON !
Une pétition en cours pour la destitution de Macron
L’inflation tue l’économie française
Dette : la note de la France abaissée d’un cran à «AA-»
Economie-Croissance États-Unis : très net tassement
Covid France 29 avril 2023 : 6 144 cas supplémentaires en 24 heures et 37 morts
Colère sociale:-Au-delà des retraites, une opposition aussi à l’égard des institutions et du régime
Sécheresse : comment les plantes s’adaptent au manque d’eau
Intelligence artificielle : trouver équilibre entre innovation et éthique
Stratégie Politique de Macron: la com, la com, la com !
Météo: comme en Espagne, déjà des pointes de chaleur en France
Factures Energies: records pour les ménages

Voir aussi théâtre

Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Electricité: pour un vrai service public
Politique- Macron, président des casseroles , normal il en traîne un paquet
Colère–Au-delà des retraites, une opposition aussi l’égard des institutions et du régime
Politique-Programme Borne: l’auberge espagnole
Météo: Déjà des pointes de chaleur en France
Salaires : un écart moyen de 1 à 100
Macron démago: » ah putain, les réformes vite ! »
Impôts : promesses de baisse pour les « classes moyennes »
Croissance États-Unis : très net tassement
Covid France 28 avril 2023: 6609 cas supplémentaires en 24 heures et 2 morts
Immobilier : 2023, année du grand retournement ?
Sécheresse- La situation hydrogéologique de la France
Politique: Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires
Démocratie : les préfets deviennent fous
ChatGPT : un développement Incontournable
Électricité : des tarifs très variables ?

Programme Borne: l’auberge espagnole
Projet de loi industrie : vraiment vert ?
TPE-PME : Des « hausses » de salaire de 5,49 %
Immigration et Mayotte: l’impasse totale
Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires
Fonction publique : les syndicats demandent des augmentations significatives et immédiates
Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?
Energies: Les factures records pour les ménages
Coupe de France foot : un carton rouge pour Macron !
Covid France 27 avril 2023 : 7490 cas supplémentaires en 24 heures et 3 morts
Au-delà des retraites, une opposition aussi l’égard des institutions et du régime
Intelligence artificielle : trouver l’équilibre l’équilibre entre innovation et éthique
En France, la question des déserts médicaux
Macron : un président isolé et usé jusqu’à la corde
Sécheresse et gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture
Emmanuel Macron, président des casseroles , normal il en traîne un paquet
DÉPLACEMENTS DE MACRON : les préfets deviennent fous !

Mayotte: l’impasse totale
Emmanuel Macron n’aime pas les casseroles : normal il en traîne un paquet
IA : quel équilibre entre innovation et éthique
La Politique de Macron: la com, la com, la com !
Carbone: La facture aux ménages comme régulation
Tarification Européenne carbone : La facture CO2 pour les ménages
Chimie : Nouveau recul de la production
« Ceux qui protestent, sont des feignants » !( Attal)
Maisons de santé et Macron: encore du vent!
Covid France26 avril 2023 : 8 895 cas supplémentaires en 24 heures et 40 morts.
Retraites : Une opposition aussi l’égard des institutions
Les 100 jours de Macron: complétement illusoires
Gestion de l’eau : le gouvernement évite traiter de l’agriculture
Le plan américain va plomber la production automobile hexagonale
BCE : nouvelle hausse des taux
Comment débloquer l’ascenseur social
Mayotte: l’impasse totale
Emmanuel Macron n’aime pas les casseroles : normal il en traîne un paquet
IA : quel équilibre entre innovation et éthique
La Politique de Macron: la com, la com, la com !

RÉÉLECTION de MACRON: 70 % des Français regrettent
Les honteux profits » justifiés » par l’inflation
Politique et Macron: Macron: la com, la com, la com !
Economie: l’Europe dans la paralysie
Politique: L’ambassadeur de Chine à Paris a encore sérieusement dérapé !
Energie-L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable
Loi Plein emploi : un catalogue de bonnes intentions
Macron: «l’hypocrisie totale»
Inflation : « grave, si elle s’installe » ! Monsieur de Lapalisse (Banque de France)
Covid France 25 avril 2023 :1 185 cas supplémentaires en 24 heures et zéro mort
Immobilier: l’alerte
« Pour une refonte du service public de l’emploi ! «
La question de la démission de Macron est posée
Politique et acceptation sociale: quelle compatibilité ?
Des politiques publiques sans évaluation !
Immobilier : l’éco-prêt à taux zéro, un fiasco !
Politique : Pap Ndiaye coincé dans un train par des manifestants

Macron au journal « Le Parisien »: le même bla-bla qu’à la télé
Des petits débats bien protégés de la foule par les policiers
Macron: la com, la com, la com !
Hausse alimentaire : le nouveau mensonge de Macron
Inflation alimentaire : responsables et profiteurs de la hausse des prix
Hausse des salaires des fonctionnaires …….en Allemagne
Prix- carbone: la taxation européenne pour les ménages
Nouvelles technologies-L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs ?
Logement : Alerte du Medef
Politique : Une république de « stagiaires » dans la plupart des partis
L’emploi des seniors, opportunité démographique
L ’hydrogène ,l’avenir du renouvelable
Macron: Narcissisme et incompétence (Franz-Olivier Giesbert)
Environnement- Sauver les sols
Les profits liés à l’inflation peuvent se retourner contre les bénéficiaires
Politique: L’ambassadeur de Chine à Paris déraille encore en ne reconnaissant plus les frontières

Climat-Glaciers: fonte record
Inflation alimentaire : les profiteurs de la hausse des prix
Politique- L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
Darmanin , un langage sécuritaire pour cacher l’inaction
L’ambassadeur de Chine à Paris déraille encore
Taxation européenne du carbone: : la facture pour les ménages
«Macron: une arrogance nourrie d’ignorance sociale» (L’historien Pierre Rosanvallon )
Popularité: Pour Macron, la reconquête pourrait être longue, très longue
Sondage popularité Macron : au plus bas, pourquoi ?
L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
Politique : Une république de « stagiaires » dans la plupart des partis
Prix alimentaires : l’inflation est désormais structurelle
Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé l’intervention
Finances-réduction déficits et dettes : du pipeau !
Social-Enseignants : des salaires de misère
Une augmentation de 10% des salaires nécessaires pour compenser l’inflation
Politique: Le départ de Macron se pose

Voir aussi théâtre

Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Croissance: l’activité en hausse dans les services
Epargne: Signes d’inquiétude avec le record du livret A
Climat–Record de température pour les océans
Intervention Macron à la télé : 80 % des Français ont désapprouvé
Réduction déficits et dettes : du pipeau !
Politique: La démission de Macron se pose
Rémunérations des Enseignants : des salaires de misère
Salaires: il faudrait une augmentation de 10% nécessaires pour compenser l’inflation
Conseil constitutionnel : Une institution hybride politisée
Le non-cumul des mandats a produit des députés hors sol
L’ affaire McKinsey et le financement de Macron rebondit
Glaciers: fonte record
Quelles tendances des marchés financiers ?
Intelligence artificielle : la fin du travail ?
Départ de Laurent Berger de la CFDT, devenu premier syndicat de France
Inflation-Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?
« Les échos »: un journal vraiment très réac
Crise démocratique :peu d’issue pour Macron ( (l’historien Jean Garrigues))

Consommation sur Internet : pourquoi la valse des prix ?
Réforme des retraites : la mobilisation continue pour la CFDT et la CGT
Déficits et dettes : du pipeau !
Enseignants : Macron promet 100 euros
La démission de Macron se pose
Retraites : macron doit arrêter les provocations
« Les casseroles Françaises font avancer la France » déclare le fabricant Cristel à Macron
Sondage Présidentielle 2027 : Ruffin devance Mélenchon
Macron à la télé : 80 % des Français désapprouvent l’intervention
Covid France 21 avril 2023 : 8201 cas supplémentaires et un mort en 24h
Retraites et Justice-Le « palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Le conseil constitutionnel : Un conseil hybride politisé
Politique : Macron à la télé n’a convaincu personne
Salaires: augmentation de 10% nécessaire pour compenser l’inflation
Dérèglement climatique: une question d’abord un problème politique
Enseignants : des salaires de misère

Macron à la télé : Un discours creux et confus
Laurent Berger quittera la direction de la CFDT, devenu premier syndicat de France
Démographie: L’Inde premier pays du monde
Un transport routier de marchandises plus attractif ?
Gaz: fin des tarifs réglementés pour Engie et augmentation des tarifs
Macron conspué en Alsace
Vitesse route : la fin des retraits de points pour les petits excès de vitesse en 2024
Covid France 20 avril 2023: 8807 cas supplémentaires et un mort en 24h
Pouvoir d’achat: il faut augmenter les salaires de 10%
Covid France 19 avril 2023: 10 616 cas supplémentaires et 26 morts en 24 heures
Macron à la télé n’a convaincu personne
Environnement–Record de température pour les océans
Salaires: il faut un augmentation de 10%
Intelligence artificielle : quelle conséquence sur le travail ?
Réforme des retraites : un autre rôle du Conseil constitutionnel
L’inflation qui pèse sur l’avenir des Français
La démission de Macron: Pourquoi ?
Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?

Conseil constitutionnel : Quelle objectivité juridique ?
Retraites : La réforme financièrement déjà obsolète
Le Medef a Macron :P oliment , on verra plus tard
Comment les médias déforment l’information
Politique Macron à la télé: Discours confus et creux qui évite surtout la question du pouvoir d’achat
Politique-Une curieuse compétence juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Retraites-Le conseil constitutionnel s’est encore discrédité
Macron chantant dans les rues a-t-il fumé la moquette
Covid France 19 avril 2023: 10 616 cas supplémentaires et 26 morts en 24 heures
Politique-Le conseil constitutionnel définitivement discrédité
Covid France 19 avril 2023: 10 616 cas supplémentaires et 26 morts en 24 heures
Intervention à la télé : Macon n’a convaincu personne
Réforme du marché du carbone adopté par le Parlement européen
Continuer le combat de la laïcité
Macron encore attendu avec des casseroles en Alsace
Pouvoir d’achat: il faut augmenter les salaires de 10%

Budget : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette
Un « veto démocratique » pour prévenir les crises politiques ?
Retraites : on ne peut pas passer l’éponge, il faut une autre concertation ( Laurent Berger)
Alimentaire : l’inflation est désormais structurelle
Sondage: crainte de la violence chez 88% des Français
Macron à la télé: Discours creux qui évite surtout la question du pouvoir d’achat
Mobilisation Retraites: Il faut continuer pour 64 % des Français
Macron: Un discours creux et confus
Discours de Macon :toute l’opposition condamne le vide
Covid France 18 avril 2023 : 1411 cas supplémentaires en 24 heures
Politique-Le conseil constitutionnel définitivement discrédité
Justice-Le palmarès juridique de membres importants du conseil constitutionnel
Social -Pouvoir d’achat: Augmenter les salaires de 10%
Réforme des retraites : La bienveillance du Conseil constitutionnel pour le gouvernement
Réforme des retraites : Le Conseil constitutionnel n’a pas rétabli l’équilibre entre les pouvoirs
Croissance économique: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI
Politique: Le parti des « Républicains »: complice et cocu !

Le renoncement du gouvernement au dialogue social
Le parti des « Républicains: complice et cocu !
Croissance: Fort ralentissement en Europe en 2023 selon le FMI
Macron à la télé: maitre d’école curé ou président
Passé et palmarès juridique de membres importants du conseil constitutionnel
La décision du conseil constitutionnel: une honte
PROMULGATION PRECIPITEE RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON
Social-Augmenter les salaires de 10%
La constitution de la Vᵉ République, 65 ans, doit -elle partir à la retraite ?
Augmenter les salaires de 10%
La « Macronie », un parenthèse malheureuse ?
Marchés Financiers : CAC au plus haut……….. Avant la chute ?
Démocratie: Une république de « stagiaires » dans la plupart des partis
LA FRANCE : NOMBRE D’HEURES TRAVAILLÉES PAR HABITANT LE PLUS FAIBLE

France : la chienlit pendant 4 ans ?
L’ intelligence artificielle pour remplacer les créateurs ?
Macron : Le stoïcisme ou la gloriole ?
La honteuse décision du conseil constitutionnel
Inflation: A qui profite des hausses de prix en France
La gestion de la ressource eau, un enjeu majeur ?
Le » palmarès » juridique très spécial de membres importants du conseil constitutionnel
Secteur immobilier: vers une crise économique , sociale et financière ?
Finances : CAC au plus haut……….. Avant la chute ?
Inflation: toujours plus haut
Augmenter les salaires de 10%
Augmentation de la pauvreté : des Français diminuent ou suppriment des repas
Le vice-président des « Républicains » demande à Marcon un référendum sur les retraites
PROMULGATION DE NUIT DE LA RÉFORME RETRAITES: BERGER DÉNONCE « LE MÉPRIS » DE MACRON
La Vᵉ République, 65 ans, doit -elle partir à la retraite ?
Économie, politique, société: les plus lus (16 avril 2023 -7h27)
France : la chienlit pendant 4 ans ?
L’ intelligence artificielle pour remplacer les créateurs ?
Macron : Le stoïcisme ou la gloriole ?
La honteuse décision du conseil constitutionnel

RÉFORME DES RETRAITES: des manifs y compris violentes à prévoir après le conseil constitutionnel
L’ intelligence artificielle pour remplacer les auteurs
Chine : rebond temporaire des exportations ?
L’inflation à un haut niveau en France durant toute l’année 2023 selon l’OFCE
Plan « eau » : une petite politique de » petits tuyaux »
Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas
Sondage retraites : 74% des Français pour signer le référendum d’initiative partagée
Macron vendredi à Notre Dame: pour prier sur son avenir ?
Politique et Conseil constitutionnel: Le manque d’indépendance pourrait encore ouvrir une crise démocratique plus grave
La suite du conseil constitutionnel, la chienlit ?
Gestion de l’eau : enjeu majeur du développement durable
Perspectives immobilier: vers une crise économique , sociale et financière ?
Finances: Marchés : CAC au plus haut……….. Avant la chute ?
Environnement- Sécheresse : 75 % des nappes à un niveau trop bas
L’entreprenariat, la clé des conditions de travail ?
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Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

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Après le conseil constitutionnel, la chienlit ?
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Politique France: Une crise sociale et démocratique
Conseil constitutionnel: Le manque d’indépendance pourrait encore ouvrir une crise démocratique plus grave
Retraites -conseil constitutionnel: et après ?
Viande: Consommation en baisse
Pauvreté : des Français diminuent ou suppriment des repas
Secteur immobilier: vers une crise sociale et financière ?
Metavers pour bouleverser l’enseignement ?
Réforme des retraites : Macron se réveille un peu tard (CGC)
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Covid France 13 avril 2023 :14.207 cas supplémentaires en 24h et 0 mort
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MACRON Chahuté À LA HAYE
Croissance mondiale : moins bien en 2023 mais mieux en 2024 (FMI)
Covid France 12 avril 2023: 1884 cas supplémentaires en 24 heures et zéro mort
France :Une crise politique et démocratique durable
Secteur Immobilier: vers une crise financière ?
Afrique: ces écoliers qui quittent prématurément l’école
Politique: Pas de sortie de crise pour Macron
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Une crise économique systémique
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Énergie : une politique irresponsable de la France
Un nouveau contrat social pour la transition écologique
Inflation : les plus pauvres diminuent les repas
France: une crise qui va durer des mois
Politique: Pas de scénario de sortie de crise pour Macron
Taïwan : Poutine soutient Pékin
International: nouvelle bourde de Macron cette fois sur Taïwan
Covid France 11 avril 2023 : 1342 cas supplémentaires en 24 heures
Plan de sobriété de l’eau: la démagogie et la taxation de l’eau potable
Les limites du Conseil constitutionnel
Immobilier: vers une crise financière ?
Economie-Echanges commerciaux: dans le vert en Allemagne, dans le rouge en France
Réforme des retraites -conseil constitutionnel: et après ?

Réforme des retraites : le régime des sénateurs maintenu
Politique-fraude fiscale : le tabou ! (Romain Huret, président de l’EHESS)
Economie: Une agriculture sans agriculteurs ?
Politique-Olivier Véran : l’archétype du pitre politicard
Social-Pouvoir d’achat : La prochaine explosion sociale
Russie- Groupe Wagner : guerre, business et crimes
Le massacre de la politique énergétique
Economie et finances : Une crise systémique
Macron ne pourra pas finir son mandat
Politique-Visite en Chine: l’erreur politique de Macron
Echanges commerciaux dans le vert en Allemagne dans le rouge en France
Compétences économiques- Le niveau des connaissances des Français en partie responsable de la perte de compétitivité
Société-Consommation de viande: en baisse
Pas de scénario de sortie de crise pour Macron
La chienlit va s’installer durablement en France
Une nouvelle gauche ? ( Samir Lassoued et Baptiste Ménard)
Macron- Berger: duel de personnalités ou opposition entre un banquier et les Français
Intelligence artificielle: un danger ?

Politique: Un pouvoir en décomposition
Après le conseil constitutionnel, la chienlit pendant près d’un an dans le pays
Gestion de l’eau : La question de la réutilisation des eaux usées
Economie: de l’abondance à la rareté », un changement de paradigme
Gestion de l’eau: la démagogie et la taxation de l’eau potable
Réforme des Retraites et Conseil constitutionnel : quelle vraie indépendance ?
Réforme sociale : l’étatisation systématique du débat à cause de l’impuissance du Medef
Achats alimentaires: Explosion des prix <
Hausse des prix: Le scandale de la suppression du ticket de caisse papier
Politique Sondage moral des Français : 72 % pessimistes
Sondage Macron : une politique condamnée par plus des deux tiers des Français
Macron- Berger: une opposition entre un banquier et un citoyen engagé
Macron, Après l’échec de sa visite en Chine
Une nouvelle droite ou disparaître
«Pour une nouvelle gauche» – La tribune de Samir Lassoued et Baptiste Ménard

Sondage Macron : une politique ni juste ni efficace pour plus des deux tiers des Français
Le risque sanitaire et social demeure en Afrique
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Economie: Attention à la baisse de croissance internationale
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Macron ou la caricature de la noblesse d’Etat
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Pourquoi macron doit partir ?
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Macron dit Jean Edouard 1er

Macron dit Jean Edouard 1er | TAM

Colère retraites « La détermination va a grandissant »
Réforme des retraites : les citoyens victimes de leurs émotions ?
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Politique-Réforme des retraites: La constitution a été bafouée
Covid France 7 avril 2023: 9374 cas supplémentaires et 35 morts en 24h
«Ne pas freiner les IA «
IA- peut employer le concept d’intelligence ?
Croissance mondiale 2023: en dessous des moyennes habituelles
Immobilier :une crise faute de moyens des acquéreurs
Popularité: Encore une nouvelle baisse pour Macron
La crise du recrutement dans 30% des entreprises
Macron: la caricature de la noblesse d’Etat

Sondage présidentielles : Le Pen ferait 55% et Macron seulement 45%
Prix de l’alimentaire: L’explosion
Prix -les hausses vont durer
Inflation-Le scandale de la suppression du ticket de caisse papier
Les méconnaissances en économie des Français : une menace pour la démocratie ?
Consommation de viande: en baisse
Réforme des retraites: le honteux mensonge de Macron sur la CFDT
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Connaissances économiques- Le niveau des connaissances des Français qui expliquent la faiblesse du pays
Covid France 6 avril 2023 : 9 922 cas supplémentaires et 33 morts en 24 heures
Défense-réservistes de l’armée: Limite d’âge repoussée à 70 ou 72 ans
Borne et les syndicats: encore une rencontre inutile et une manipulation médiatique
Reforme des retraites: La constitution a été bafouée
Réglementation: la folie des lois en France
Retraite : peut-être pas de porte de sortie pour Macron
Commerce international: net tassement de la croissance

Rencontre de Borne avec les syndicats: une rencontre inutile
Le niveau des connaissances des Français en matière économique
Méconnaissance en économie: une menace pour la démocratie ?
Allemagne : les exportations repartent
Orthographe, le niveau baisse depuis un siècle !
Immobilier : crise et chute des prix ?
Stop à la folie des lois en France
Le Service national déjà marginal en cause
Armée: Limite d’âge des réservistes repoussée à 70 ou 72 ans
Covid France 5 avril 2023
IA- des intelligences très artificielles
ChatGPT : technologie de rupture ou d’aliénation ?
Fraudes aux dividendes :Enquête juridique dans les grandes banques françaises
Environnement- «Les idiots utiles de l’écologie radicale»–
Appel contre l’arrestation Evan Gershkovich en Russie
Dette de l’Afrique: une menace démocratique
Finlande: officiellement membre de l’OTAN

Gaz et électricité : une baisse de 13 % dans les entreprises
FOOT :Le PSG se moque du monde !( ROTHEN )
Société-Fin de vie : Prendre le temps de la réflexion
Hausse des prix-Le scandale de la suppression du ticket de caisse papier
Pétrole: après la baisse, la hausse ?
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Carburant en hause, cours du pétrole en baisse
ChatGPT : outil de rupture ou de domination ?
Marlène Schiappa dans Playboy, Macron dans PIf gadget…..pathétique
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Fraude aux dividendes :Enquête juridique dans les grandes banques françaises
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Débat social : pourquoi l’étatisation systématique

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Société-La déferlante des drogues douces et dures en Europe menace la démocratie
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Avenir de la CGT : le choix entre le déclin et l’action responsable
Poutine : un entourage de brutes incultes
Russie: Risque de conflit mondial ?

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    Macron dit Jean Edouard 1er

  • Politique-Une pétition en cours pour la destitution de Macron

    Politique-Une pétition en cours pour la destitution de Macron

    Une pétition pour la destitution de Macron a été déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale. Juridiquement, elle a assez peu de chances d’aboutir mais elle témoigne du processus engagé pour progressivement discréditer complètement le président de la république et l’acculer à la paralysie politique. Jusqu’au jour où le discrédit sera tel que Macron sera de fait politiquement sans aucun pouvoir .

    « En application de l’article 68 de la Constitution », les signataires « demandent que l’Assemblée nationale s’érige en haute cour de justice afin de pouvoir juger de la destitution de l’occupant de l’Élysée », peut-on lire sur le site du Palais-Bourbon.

    Si le texte pour destituer Emmanuel Macron dépassait les 100.000 signataires, on imaginer sans peine que la commission des lois, dirigée par Sacha Houlié (Renaissance), ne la classe à nouveau sans suite.

    « On l’étudiera en septembre prochain puisque nous nous penchons sur l’étude des pétitions tous les 6 mois », fait savoir l’entourage du président de la commission auprès de BFMTV.com.

    « Tous les députés de la commission des lois ont été consultés sur la pétition de la Brav-M et ce sera à nouveau le cas si on étudie la pétition pour la destitution d’Emmanuel Macron ».
    Une procédure de destitution déjà engagée sous François Hollande

    Si la pétition dépasse les 500.000 signatures, issues d’au moins 30 départements, la conférence des présidents peut également décider d’organiser un débat, sans vote, sans passer par la case commission des lois. Autant dire que la destitution du président semble improbable. Mais sur le papier, elle n’a cependant rien d’impossible.

    Selon l’article 68 de la Constitution, cité par la pétition en ligne pour destituer Emmanuel Macron, le chef de l’État peut être destitué en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

    Cette procédure impliquerait l’adoption par les deux assemblées d’une proposition de destitution. Elle serait ensuite prononcée par le Parlement réuni en Haute Cour.

    Mais si la commission des lois la validait, l’Assemblée doit voter pour permettre à la Haute cour de se rassembler. Dans ce cas de figure, la proposition de loi doit être transmise au Sénat dans les 15 jours. En cas de validation par les 2 chambres, la Haute cour se réunirait dans les 4 semaines pour voter à bulletin secret sur la destitution d’Emmanuel Macron. Une telle décision, hautement improbable à ce jour, serait à effet immédiat.

    Société–Situation des tirailleurs sénégalais : une honte pour la république

    Société–Situation des tirailleurs sénégalais : une honte pour la république


    Les anciens tirailleurs Sénégalais privés de leur retraite militaire constitue une véritable honte pour la république. Les tirailleurs sénégalais qui recrutaient dans toute l’Afrique ont en effet servi le plus souvent de chair à canon lors de la dernière guerre ( et encore davantage lors de la première). Souvent même ils ont été incorporés de force et pendant des dizaines et des dizaines d’années la France s’ est refusée à leur attribuer la retraite qu’ils méritaient notamment aux motifs qu’ils n’habitaient plus en France.

    Plus tard, Ces hommes ont combattu pour la France notamment en Indochine et en Algérie mais ont toujours été privés de leur retraite La France a été condamnée par les autorités européennes. Et ce n’est que maintenant alors qu’il ne reste pratiquement plus de soldats africains potentiellement bénéficiaires que l’allocation va être versée même si les intéressés retournent dans leur pays.

    Ces hommes, ayant combattu pour la France notamment en Indochine et en Algérie, ont pu retourner au Sénégal en continuant à bénéficier de leur allocation minimum vieillesse de 950 euros par mois. Le gouvernement français leur a accordé une mesure dérogatoire pour leur permettre de terminer leurs retraites dans leur pays d’origine. Une aide exceptionnelle a également financé leur déménagement, leur vol retour et leur réinstallation.

    Après un départ à l’aube, les neuf tirailleurs, portant d’élégants costumes ou des tenues traditionnelles en arborant fièrement leurs médailles militaires, ont rencontré le président sénégalais Macky Sall au palais présidentiel. Samedi, ils assisteront à une réception organisée à l’ambassade de France.

    Politique et Démocratie : les préfets deviennent fous !

    Politique et Démocratie : les préfets deviennent fous !

    On se demande si les préfets ne deviennent pas complètement fous en imposant des mesures antidémocratiques pour tenter d’annihiler l’expression du mécontentement des manifestants contre Macron. Ainsi par exemple certains s’appuient sur la législation antiterroriste pour éloigner d’1 km les manifestants d’autres veulent interdire les mégaphones, d’autres encore les casseroles ! La nouvelle Législation des préfets à l’occasion des déplacements de Macron interdit « toute manifestation de type rassemblement festif à caractère musical ».

    La phrase, volontairement large, ne mentionne pas explicitement les casseroles, devenues un symbole de l’,opposition au président et à la réforme des retraites depuis l’allocution présidentielle. Depuis, chaque déplacement d’Emmanuel Macron, comme ceux de nombreux ministres du gouvernement, est accueilli par des « concerts de casseroles ».

    La formulation présente dans l’arrêté préfectoral peut toutefois porter à confusion et être sujette à interprétations. En ce qui concerne l’interdiction des « dispositifs sonores portatifs » dans l’Hérault, le député insoumis Sébastien Rome avait dit son intention d’attaquer cet arrêté, qu’il jugeait « ridicule et illégal », en justice.

    De son côté, Emmanuel Macron a évoqué à plusieurs reprises ces concerts de casseroles. Il a notamment déclaré ce mardi ne pas y voir « un formidable signe de vie démocratique ». Et le boycott du Parlement et des syndicats ?

    Macron , président des casseroles politiques !

    Macron , président des casseroles politiques !

    « Les Échos » titrent  » Macron, » président des casseroles » et évoquent au-delà la crise de régime car la crise est bien antérieure à 2017 même si l’actuel président est responsable de son approfondissement. Macron en tout cas n’aime pas les casseroles par principe et considère que leur utilisation pour protester est une atteinte à la vie démocratique. De quoi sourire évidemment car il s’est assis souvent sur des principes de la démocratie. D’abord en s’introduisant sur recommandation des banques dans le gouvernement de François Hollande alors qu’il n’avait jamais effectué le moindre mandat local, le moindre engagement citoyen.

    Ensuite comme un coucou, il s’est installé dans le nid pour éliminer Hollande en se présentant comme de gauche. Finalement, il a mené surtout une politique favorable aux plus riches. Une belle casserole politique et une belle trahison. On pourrait ajouter les conditions de son financement par les grandes entreprises. La justice n’a jamais élucidé d’où venait exactement l’argent.

    De même dans l’affaire Alstom il a mêlé intérêt personnel et intérêt collectif en bradant l’entreprise aux Américains, ensuite en la faisant reprendre par EDF qui ne voulait pas. Le tout aux frais de la princesse. Non parlons pas des les atteintes au principe constitutionnel quand il s’affranchit des institutions intermédiaires sociales ou parlementaire imposées de force une loi mal ficelée et peu efficace on pourrait aussi parler des injures récurrentes et du mépris à l’égard de tous ceux qui peut apparaître comme une contestation au président monarque.

    La vérité sans doute c’est que Macron est un usurpateur à la solde des grands intérêts financiers qui a utilisé le parti socialiste pour accéder à la plus haute fonction sans avoir jamais connu le moindre engagement social ou sociétal et même en s’étant affranchi du service militaire pour cause d’étude.

    Comme citoyen engagé, on fait vraiment mieux. hors sol, méprisant et incompétent, Macron se prend pour un monarque et croit laisser dans l’histoire une marque significative alors que son héritage sera surtout marqué du sceau de l’échec et d’une impopularité historique. Il n’est même pas certain qu’il pourra terminer son mandat

    Le piège du Sud global (Jacques Attali)

    Le piège du Sud global (Jacques Attali)

    Dpuis quelques semaines, a commencé dans les pays du Sud, un extraordinaire ballet diplomatique, dont on entend peu parler en Occident : le ministre chinois des affaires étrangères se promène dans toute l’Afrique et les pays de l’ASEAN, tandis que son homologue indien revient du Mozambique, d’Egypte, du Kenya et du Ghana. Et cela va s’accélérer.

    Tous ces mouvements tournent autour de la maîtrise de ce qu’on nomme maintenant, de plus en plus, le « Sud Global », c’est-à-dire l’ensemble des pays émergents, soit environ 140 pays. Ce n’est pas une idée récente ; elle date au moins de la création en 1964 du Mouvement des Non-Alignés, dit groupe des 77. Ces pays, pour la plupart anciennes colonies des pays du Nord, ont évidemment toujours eu, et ont encore, beaucoup de problèmes en commun : la pauvreté, l’inflation, la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, le chômage, l’énergie, la dette. Et on comprend qu’ils craignent que ces sujets soient écartés des débats des grandes réunions internationales à venir, (en particulier du prochain G7 en mai au Japon et du prochain G20 en septembre en Inde), qui pourraient ne se concentrer que sur les enjeux qui préoccupent les pays du Nord, (comme la guerre en Ukraine) ; et que le Nord veuille faire payer au Sud les conséquences de ses propres turpitudes, en lui interdisant l’accès aux énergies fossiles dont le Nord a fait sa fortune, tout en détruisant l’avenir commun.

    Ce ne sera pas si simple : les pays du Sud ont de plus en plus les moyens de maîtriser l’ordre du jour des réunions internationales. Le G20 sera présidé cette année par l’Inde, après l’avoir été par l’Indonésie, et avant de l’être par le Brésil puis par l’Afrique du Sud. Et l’Inde a même commencé son année par réunir un sommet de 125 pays du Sud, espérant préparer ainsi un accord en septembre sur une annulation massive de la dette du Sud. Pendant que la Chine, qui ne se considère plus comme un pays du Sud, rêve de prendre la direction de ce groupe, avec l’ambition de mettre à bas la domination des démocraties sur les institutions internationales et sur le système financier mondial. Elle en a les moyens financiers.

    Les conséquences de cet affrontement ne se sont pas fait attendre : les réunions du G20 des ministres des finances et des Affaires étrangères, qui viennent de se tenir, n’ont pu parvenir à un communiqué commun, faute, en particulier, d’accord sur la guerre en Ukraine.

    Qu’il y ait des communautés d’intérêts entre pays du Sud est évident. Qu’il faille accorder une bien plus grande place à ces pays au Conseil de Sécurité des Nations Unies et au FMI tombe sous le sens. Mais rien ne serait plus dangereux que de laisser se reconstituer l’ancien bloc.

    Pour l’éviter, les pays du G7 viennent d’inventer une catégorisation bizarre, en distinguant « partenaires régionaux », « partenaires amicaux » et « partenaires consentis ». Les premiers seraient pour l’essentiel l’Inde et l’ASEAN ; les deuxièmes désigneraient l’Afrique et le Moyen Orient ; les troisièmes l’Amérique Latine.

    De telles catégorisations ne sont pas des simples jeux de mots de diplomates hors sol ; elles révèlent des conceptions très dangereuses pour tous ceux qui sont attachés aux droits de l’homme et à la démocratie, car elles disent que les intérêts des pays sont indépendants de leur régime politique, qui ne serait qu’une variable de second ordre ; et que seules compteraient les données objectives, économiques, militaires et démographiques.

    Bien des diplomates des pays du Nord, adeptes cyniques d’une realpolitik mal comprise, sont prêts à admettre une telle vision du monde. Parler de « Sud Global », c’est faire le jeu de tous les dictateurs.

    Cesser d’attacher de l’importance aux droits de l’homme chez les autres, c’est se préparer à faire de même chez nous. C’est aussi ne pas voir que les dictatures sont non seulement les pires des régimes politiques pour leurs citoyens mais aussi les moins efficaces économiquement, les plus corrompus, et les plus bellicistes. Aucun des problèmes du monde, pas même ceux du climat, ne sera réglé par des dictatures.

    Même si les démocraties indienne ou brésilienne laissent à désirer, comme tant d’autres, (y compris aux Etats-Unis et en Europe), la vraie ligne de fracture du monde est entre ceux qui attachent de l’importance aux droits de l’homme et les autres. Rien ne devrait plus nous occuper que de lutter contre tout recul de la démocratie dans les pays où elle est supposée exister. Et d’aider ceux qui luttent pour la faire surgir chez eux.

    j@attali.com

    1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?

    1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?


    Les préfets font actuellement une sorte de concours de la plus grande soumission au pouvoir. Ici ou là ,ils interdisent les manifestations en se fondant sur les lois antiterroristes. D’autres interdisent les porte-voix et même les casseroles. Au stade de France, le pouvoir a interdit sifflet et carton rouge. On envisage maintenant d’utiliser des drones pour surveiller les manifestants. À quand le recours à des rafales et à des satellites.

    « Compte-tenu des dégradations, des heurts avec les forces de sécurité intérieure et des sabotages des caméras de vidéoprotection constatés lors de certaines récentes journées nationales d’actions intersyndicales, le préfet de la Gironde a décidé de renforcer la sécurisation du parcours pour garantir le meilleur déroulement possible de cette importante manifestation », justifie la préfecture de Gironde dans un communiqué. « La captation d’images est strictement encadrée et sécurisée et ne peut pas, par exemple, viser l’intérieur des domiciles », précise-t-elle.

    Les policiers et les gendarmes sont autorisés, par la loi du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, à utiliser des drones avec caméras embarquées, notamment pour la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens et pour la sécurité des manifestations.

    Le désert médical progresse

    Le désert médical progresse

    En France, environ 20 millions de personnes, soit 30 % de la population, habitent dans une zone définie comme « désert médical ». Si cette pénurie de professionnels, dont on parle depuis 20 ans, a d’abord été cantonnée aux campagnes, voici qu’elle touche désormais les villes et notamment les localités autour de Paris. Population vieillissante exigeant plus de soins, assouplissement tardif du numerus clausus pour les étudiants en médecine, départ massif à la retraite des médecins formés à partir des années 1970… : les raisons de cette situation sont nombreuses. Et la crise actuelle ne pourra pas être résorbée avant 2030 au plus tôt. En attendant, les élus locaux, les pouvoirs publics et les organismes représentatifs cherchent des solutions pour attirer les jeunes dans ces déserts… ( Cet article est issu de Tribune La revue n°14 – Santé : un équilibre en jeu, actuellement en kiosque).

    La notion de désertification médicale, dont on parle depuis les années 2000, est circonscrite, dans le jargon de l’administration française, à quelque chose de bien spécifique, comme l’indique Guillaume Chevillard, chargé de recherche à l’Irdes (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé) : « Il s’agit avant tout de mesurer l’accès à un médecin généraliste, en fonction de la distance à parcourir, des délais pour les rendez-vous et les soins non programmés. » C’est cette définition, celle de « communes sous-denses en médecins généralistes », car affichant ainsi un indicateur d’accessibilité potentielle localisée inférieur ou égal à 2,5 consultations par an – qui permet de dire si le lieu doit être ensuite considéré comme une « zone d’intervention prioritaire », susceptible de bénéficier de mesures visant à attirer des médecins généralistes… En effet, selon les données de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), les Français iraient aujourd’hui consulter leur médecin généraliste en moyenne 3,4 fois par an. Un indicateur en baisse, d’ailleurs, puisque le chiffre était de 3,5 en 2019 et 3,7 en 2016.

    Une commune dont l’indicateur d’accessibilité potentielle localisée est inférieur ou égal à 2,5 consultations par an est donc considérée comme sous-dotée en médecins généralistes. Toujours selon la Drees, près de 26 départements ont au moins 200 communes sous-dotées en médecins généralistes, d’après l’étude qu’elle a menée entre 2019 et 2021 sur toute la France. L’Aisne, l’Eure, la Seine-et-Marne, la Saône-et-Loire, l’Oise, la Côte d’Or sont ainsi les départements les plus touchés. En revanche, sept communes seulement dans les Bouches-du-Rhône affichaient un indicateur d’accessibilité potentielle localisée inférieur à 2,5 consultations par an.

    Évidemment, si l’on ajoute l’accès à des services d’urgence, à une maternité ou à des spécialistes, comme des pédiatres ou des cardiologues, le nombre de personnes vivant dans de tels territoires « sous-dotés » ne peut que s’accroître… Reste que même avec la seule définition officielle, la plus limitée, ce sont déjà 30 % de la population, en France, qui habitent dans une zone d’intervention prioritaire. Autrement dit, quelque 20 millions de personnes sont dans une zone définie comme un désert médical, même si elles-mêmes, d’ailleurs, ont accès à un généraliste. Et cette situation ne cesse de s’aggraver, puisqu’avec cette même définition, les données ne faisaient état, il y a quelques années, que d’une proportion de 8 %, puis de 12 % de la population…

    Non seulement le désert avance, mais en plus, alors qu’il touchait certes peu ou prou tous les départements, voici maintenant qu’il prend un caractère nouveau : le phénomène affecte en effet aussi, désormais, les zones périurbaines, et en particulier celles de la région parisienne. Parmi les communes de plus de 50 000 habitants, celle d’Argenteuil (95) affiche le plus mauvais score, avec 1,74 consultation par an et par habitant, suivie par Corbeil-Essonnes (91), avec 1,93 et par Chelles (77), avec 1,91 visite. « Cette nouvelle particularité s’explique par le fait que la population augmente dans ces zones – alors qu’elle fond, d’ailleurs, en ruralité -, et que cela se conjugue avec une raréfaction des médecins », explique Guillaume Chevillard.

    Le mot est lancé. Les médecins, en particulier généralistes, se font rares… Et cela risque de se poursuivre. Pour plusieurs raisons. D’une part, le départ à la retraite prochain et massif des médecins de la génération des baby-boomers, et de l’autre, pour les remplacer, le nombre encore trop faible de jeunes médecins formés – malgré l’assouplissement progressif du numerus clausus, un quota imposé depuis 1971 pour limiter le nombre d’étudiants admis (du fait d’abord des capacités du système éducatif à les accueillir, puis, en théorie, des besoins en soins identifiés), transformé en numerus apertus depuis 2021. Pour l’heure, selon les chiffres de la Sécurité sociale, 46 % des médecins généralistes sont âgés de 55 ans ou plus et 42 % des spécialistes sont dans le même cas. Ce qui laisse penser que près de la moitié des 229 000 médecins (généralistes et spécialistes) que comptait la France au début 2022 pourraient devoir être remplacés dans les dix ans à venir. Or, c’est à peu près le laps de temps nécessaire pour former un jeune médecin… Déjà, plus de 10 000 étudiants ont été admis en deuxième année en 2021 (contre moins de 7 500 en 2010). L’espoir d’une « normalisation » de la situation est donc permis – à l’horizon de 2030 ou 2035 seulement, cela dit.

    Entre-temps, il faudra donc gérer la pénurie. Notamment en encourageant de jeunes médecins à aller s’installer dans les déserts médicaux, afin de ne pas accroître les disparités qui existent déjà en matière de densité de médecins (laquelle s’élève en moyenne à 340 médecins pour 100 000 habitants actuellement, selon la Sécurité sociale), et qui fragilisent un peu plus la cohésion sociale et territoriale du pays. Mais comment ? Les incitations actuelles sont, de l’avis d’Élise Fraih, présidente de ReAGJIR (le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants), rares et surtout, peu connues. C’est notamment le cas du contrat d’engagement de service public, créé en 2009 et réformé en 2019, qui permet aux étudiants des 2e et 3e cycles de percevoir une allocation mensuelle de 1 200 euros.
    En contrepartie, ils s’engagent pendant un nombre d’années égal à celui durant lequel ils auront perçu l’allocation (et pour deux ans minimum) à exercer, une fois leur formation terminée, dans des zones où l’offre de soins est insuffisante ou difficile d’accès. Peu promue, cette bourse est peu utilisée – et donc peu efficace… « Alors que les étudiants en médecine viennent en majeure partie des catégories socioprofessionnelles les plus favorisées, nous pensons qu’il faut accroître la diversité des milieux sociaux et inciter les jeunes issus des territoires sous-dotés – urbains ou ruraux – à faire des études de médecine. Il y a aura ainsi plus de chances pour qu’une fois formés, ils s’installent dans leurs lieux d’origine. Tout cela prendra du temps, bien sûr, et il faudra financer ces initiatives, mais la coercition que veulent mettre en place certains députés est illusoire et montre qu’ils ne comprennent pas ce que nous faisons. Et parachuter seul un jeune médecin dans un territoire sous-doté ne sert pas à grand-chose… », poursuit Élise Fraih, qui s’est installée il y a quelques années à Dachstein, un petit village à 30 minutes de Strasbourg.

    D’ailleurs, les autres incitations, comme le contrat d’aide à l’installation des médecins (toujours dans des zones sous-dotées), proposant un coup de pouce financier, accordé une seule fois et versé aux médecins en deux fois : 50 % dès l’installation et 50 % après un an, sont, elles aussi, peu prisées. « Un médecin qui s’installe a besoin d’un environnement adéquat, explique Emmanuel Touzé, professeur de neurologie et doyen de l’unité de formation et de recherche santé à l’université de Caen Normandie. Il doit pouvoir avoir accès à des spécialistes pour des avis de premier recours et à un plateau technique pour des examens complémentaires. C’est donc une nouvelle organisation du territoire qui doit se mettre en place. » Et c’est d’ailleurs le cas dans de plus en plus de lieux. Sous forme, notamment, de maisons de santé ou de centres pluri-professionnels, qui font que le jeune médecin n’est pas isolé et qu’éventuellement, il peut avoir recours à d’autres experts. « Les acteurs : collectivités, agences régionales de santé, centres hospitaliers régionaux et universitaires… dialoguent de plus en plus dans les territoires pour trouver des solutions innovantes, se félicite-t-il. Et les jeunes, aujourd’hui, veulent de toute façon travailler en réseaux. »

    Ce sont donc plusieurs pièces d’un même puzzle – y compris, comme le rappelle Élise Fraih, « un emploi pour le conjoint du médecin et des perspectives de vie dans le lieu d’accueil », qu’il faut réunir pour venir à bout des déserts médicaux. Le maire d’Autun, Vincent Chauvet, ne dit pas autre chose lorsqu’il estime que « toutes les subventions, tous les investissements du type « Action Cœur de ville » et autres ne serviront à rien si, autour, on ferme des hôpitaux et que les médecins ne peuvent faire appel à des confrères. D’autant que ce qui freine l’arrivée de nouveaux habitants dans les villes moyennes, c’est avant tout l’accès aux soins. »

    *

    L’enjeu sociétal de l’accès aux soins

    L’enjeu sociétal de l’accès aux soins (Cynthia Fleury)

    Cynthia Fleury, la philosophe pour La Tribune, l revient dans un long entretien sur ce qui pourrait être une réconciliation entre la santé et le soin.

    Cynthia Fleury, professeur titulaire de la Chaire Humanités et Santé du Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la Chaire de Philosophie du GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences


    En quoi le soin – l’accès, la qualité – est-il un marqueur singulier des inégalités au sein de la population française ?

    CYNTHIA FLEURY- Le soin est un marqueur des inégalités d’abord dans le phénomène de conscientisation et d’autorisation d’accès aux soins. Les êtres humains n’appréhendent pas le soin de la même façon. Cette approche peut avoir différentes influences : a-t-on fait l’objet de soins (ou pas) ? se considère-t-on (ou pas) soi-même comme l’objet ou le sujet d’un soin ? la généalogie et la culture auxquelles on est lié encouragent-elles (ou pas) au droit de prendre soin de son corps ? les histoires personnelles dont on est l’enfant, conditionnent-elles (ou pas) à accéder au soin ? etc. Les niveaux de conscientisation composent une grande variété de configurations.

    D’autre part, la réalité très « basique » des territoires exerce un impact sur ces inégalités. Le soin n’est pas qu’une affaire individuelle, il est aussi une affaire collective, insérée dans des politiques publiques locales ou nationales. Les études sociologiques, démographiques le démontrent, et la traduction politique et électorale de ce biais incontestable en est une illustration supplémentaire : que l’on vive au cœur d’une grande métropole ou dans un hameau du centre de la France ne donne pas le même accès aux soins. Or, rien n’est plus structurel que le soin, puisque du soin dépend notre existence même. Il est un besoin vital, et donc les inégalités qui lui sont corrélées sont particulièrement aiguës.

    Alors justement, de tous les domaines dans lesquels s’expriment les inégalités, peut-on, d’un point de vue philosophique, considérer celui du soin comme le plus insupportable – si l’on s’accorde sur le fait que notre exposition à la santé est à la fois la plus essentielle et la plus aléatoire ?

    Question délicate. Il est difficile de hiérarchiser les besoins fondamentaux. Il y a bien sûr des truismes ; sans accès à l’eau ou à la nourriture, point de vie. Personne ne peut mettre en doute que le soin est un besoin vital, non négociable, personne ne peut contester que l’inégalité d’accès aux soins provoque une situation de stigmatisation et de discrimination inadmissible, personne ne doit ignorer que cette inégalité non seulement met en danger le sujet mais, en plus, irradie son environnement familial. Pour autant, faut-il considérer cet accès aux soins comme une essentialité supérieure à l’accès à l’éducation ? Cela peut sembler évident, mais cela ne l’est pas. Car finalement, que l’on parle d’accès inégal aux soins ou à la connaissance, à la culture, à l’éveil, tout cela fait partie d’une même matrice d’injustice, et dans les mêmes proportions l’onde de choc dépasse le sujet pour affecter le collectif auquel il est lié. Fondamentalement, l’éducation et le soin sont des items très connexes. Dans la définition très politisée que j’en fais, le soin signifie « rendre capacitaire un corps » ; or rendre capacitaire un corps, c’est le rendre accessible à tous les régimes d’attention, qu’il s’agisse de soins, d’idées, de savoirs, de créativité.

    D’un point de vue politique, le soin n’est donc pas plus cardinal que d’autres domaines régaliens (éducation, justice, travail) pour mieux faire société ensemble…

    Exactement. Reste toutefois une singularité : il est plus matriciel que tous les autres, car d’un point de vue généalogique il se situe en amont. Sans accès aux savoirs ou à la culture on est très peu ; mais si en amont on est sans accès aux soins, on n’est rien. Et entre les deux, il y a un accès charnière : celui aux soins des toutes premières années. Il est charnière car de sa qualité dépend la disposition aux autres fondamentaux (précités) que, graduellement dans le temps, l’être humain va rencontrer.

    Chaque pilier de la société est en permanence questionné sur son rapport à l’économie marchande. Le néolibéralisme hégémonique depuis trois décennies a entraîné un tsunami de privatisations qui n’épargne pas le monde du soin. Pour du bon et surtout pour le pire ? S’il est établi qu’elle est un bien commun, comment la santé peut-elle s’accommoder d’un modèle de plus en plus privé – le scandale Orpea, coté en Bourse, a mis cruellement en lumière cette dérive ?

    Pour un peu de bon et en effet, surtout pour le pire – à ce titre aussi, le parallèle avec l’éducation est criant. Depuis une trentaine d’années, le mécanisme de marchandisation et de privatisation des biens communs fondamentaux fait son œuvre. Et c’est invariable : à un moment s’impose une bascule dans quelque chose de nature entropique, par la faute de laquelle le désordre prend des proportions délétères. Une privatisation partielle, contrôlée, régulée du soin est possible, elle peut même être souhaitable dans certaines circonstances ; mais lorsqu’elle devient dominante, lorsqu’elle devient la règle, c’est l’entièreté du système de soins qu’elle met en péril.


    Le système de soins et, au-delà, la civilisation elle-même ? Les pays anglo-saxons ont fait le choix d’un modèle ultralibéral et délibérément inégalitaire, un modèle parfaitement assumé dans sa philosophie politique. « Ce » que ces nations ont fait de leur système de soins, et en filigrane « ce » que ces sociétés humaines sont devenues aujourd’hui – avec une « traduction politique » dont l’avènement de Donald Trump et le Brexit sont les symptômes paroxystiques -, prophétise-t-il des nations et des sociétés en déclin d’un point de vue civilisationnel ?

    Selon moi, une société, une culture qui fait le choix de marchandiser à outrance le soin et l’éducation – je ne dissocie pas les deux sujets – se prépare à des lendemains de guerre, à des fractures frontales délirantes, à des zones de non-État de droit, puisque l’incurie ne peut que surgir d’une telle configuration. Une situation donc propice à un recul civilisationnel. L’incurie mêlée à l’inculture – au sens de la « non-éducation » -, que provoque-t-elle en effet ? Misère, ségrégation, violence, barbarie. Et au final, le fracas. À quelle situation cette conception binaire, manichéenne de la société ainsi cultivée par les États-Unis expose-t-elle ? À une confrontation, séparée par une longue mais fragile frontière, opposant d’un côté des populations extrêmement aisées, protégées, dans un rapport fructueux au corps et à l’éducation, de l’autre des populations de plus en plus démunies, précaires, abandonnées, et donc prêtes, très logiquement, à en découdre.

    L’économie de la santé et la philosophie du soin ne font pas spontanément « bon ménage ». Ne font plus, est-on tenté de préciser. Du vaste éventail des secteurs d’activité, la santé est-il le plus sensible à dégager une ligne de crête éthique vers laquelle convergent les deux approches ?

    Cette ligne de crête, on peut la définir par les « humanités médicales ». Que désigne-t-on par ce terme ? Une éthique appliquée, qui s’emploie à maintenir l’approche centrée sur la personne malade et pas seulement sur la maladie. Or que constate-t-on ? L’insuffisance de ces humanités médicales dans les parcours de soins s’accompagne d’un enchérissement considérable du coût économique. Les négliger, c’est prendre l’initiative que le coût de la prévention, celui de la rééducation, celui des maladies chroniques, celui du burn out des personnels soignants, celui des risques psychosociaux, vont grever substantiellement l’économie du secteur. Faire l’économie d’une stratégie en faveur des humanités médicales se solde par une aggravation considérable du coût économique de la filière. Ce que l’on pense gagner d’un côté, on le fait payer plus lourdement à toute la société…

    … preuve que la santé est un enjeu de démocratie. Mais a-t-on oublié que le soin lui-même l’est ?

    Autrefois, santé et soin partageaient un même sens. Ils se sont dissociés au fur et à mesure que le syndrome scientiste a pris le pouvoir : une approche hypertechniciste, centrée sur le fameux cure (guérir) et l’objectivation de la maladie, s’est imposée. Elle est utile, mais elle ne suffit pas. Prenons l’exemple d’une femme atteinte d’un cancer du sein. L’objectivation du diagnostic l’oriente vers un protocole précis (chimiothérapie, chirurgie, etc.) à l’issue duquel elle guérit. Mais qui se préoccupe des dégâts physiques, psychiques, émotionnels qui, eux, vont perdurer ? Qui prend en considération, dans la durée et au-delà de la guérison, des stigmates collatéraux : épuisement du traitement, usure du combat, séquelles irréversibles, possiblement dépression, voire divorce ou perte d’emploi ? En France, l’enjeu du recovery (rétablissement) est très faiblement investi. La santé n’est pas circonscrite aux seuls buts médicaux, elle réclame une approche extensive (avant et après autant que pendant) qui, alors, devient soin. Cessons d’opposer des moments en réalité indissociables les uns des autres, et travaillons à les complémentariser. Ne peut-on pas croire qu’être attentif à l’après est déterminant pour appréhender du mieux possible l’épreuve du traitement ? Le rétablissement démarre le jour J. Dans la spécialité de l’oncologie, cette évidence s’impose de mieux en mieux, les parcours de soins sont réinventés, et ce progrès doit beaucoup aux remontées des « expertises patients ».


    Les médecins généralistes réclament le doublement de leurs honoraires – figés à 25 €. Ce débat est le symbole d’un questionnement central : la société en général et les pouvoirs publics en particulier ne reconnaissent pas le soin à sa « juste valeur » et donc les soignants à leur juste valeur. Quelle interprétation philosophique et politique peut-on en faire ? Comment déterminer la « juste valeur » d’un soin ?

    Sujet récurrent, toujours éminemment sensible. Et que l’on peut d’ailleurs appliquer à d’autres domaines ; lorsque j’étais chercheuse au laboratoire Conservation des espèces, restauration et suivi des populations (au muséum national d’Histoire naturelle), combien de fois s’était-on interrogé sur ce qui distingue les valeurs intrinsèque et instrumentale de la nature, sur l’opportunité de lui affecter (ou non) une valeur économique, sur les conditions de sa possible monétarisation ! Le soin questionne des ressorts similaires. A priori, il est un sujet indivisible, qui n’a pas de prix – tout comme l’éducation, la culture, etc. Mais « en même temps » nous évoluons dans des régimes de contrainte, de rareté de la ressource, dans une économie de marché qui, de fait, établit une valeur et donc un prix. L’enjeu est que la traduction pécuniaire de cette obligation s’effectue de la manière la plus démocratique, la plus raisonnable, la plus collégiale qui soit, en d’autres termes, la plus respectueuse de la valeur, inquantifiable, du soin que l’on apporte à un être humain. Et ce prix est nécessairement variable.

    Je suis favorable à ce que les participants des humanités médicales abordent la dimension économique – et ses déclinaisons écosystémiques : le modèle du temps, la formation, etc. Ce n’est pas dans leur culture, mais éluder le sujet revient à mal le traiter, et à laisser les arbitrages à des mains qui ne sont pas les plus bienveillantes. Par exemple, la tarification à l’acte a délibérément démonétarisé la question, centrale, du temps qui est dévolu à l’accueil, à l’écoute, au diagnostic, au partage collégial. Or, ces temps sont absolument indispensables. Ne faut-il pas mettre en débat la nécessité de monétariser le temps institutionnel auquel sont liés les soignants ? le temps des explications que le médecin doit au patient ? Cela peut sembler très indélicat ; mais indexer une valeur économique à ces temps si essentiels et si malmenés, est peut-être le seul moyen de reconnaître et, dans nombre de circonstances, de ressusciter le temps du soin, sans lequel il n’y a pas de santé de qualité.

    Vous avez été commissaire en 2022 d’une grande exposition, Ville, architecture et soin – présentée au Pavillon de l’Arsenal. Dans l’histoire des villes et des sociétés urbaines, le soin a toujours exercé un rôle cardinal. Est-ce encore le cas ?

    Ce rôle demeure très prégnant. Les sociétés occidentales ne sont pas seulement des États de droit, elles sont des États sociaux de droit. Or tout État social de droit sollicite la matérialisation d’un droit, laquelle prend souvent la forme du soin. En effet, les disciplines du soin – tout comme l’école – participent à la sectorisation d’une ville. Exemples ? La psychiatrie de secteur, au nom de laquelle chaque quartier dispose d’un accès à un CMP (centre médico-psychologique). Mais aussi le grand âge – l’allongement de l’espérance de vie et la dépendance convoquent la transformation des habitats – et le développement des soins à domicile. L’enjeu, nouveau, de la déstigmatisation entraîne la création de care commons, des communs du soin. Ces tiers lieux se multiplient, en particulier en psychiatrie adolescente car il est moins stigmatisant de s’y rendre que dans un établissement traditionnel. Voilà quelques leviers de réorganisation de la ville à partir du soin ; elle se manifeste en son cœur comme en périphérie, au profit de tous les âges et de toutes sortes de pathologies – or la transformation de nos conditions d’existence provoque une augmentation des troubles comportementaux qui nécessite de telles structures. Enfin, n’oublions pas que le soin constitue la « première porte d’entrée » de la politique d’accueil des villes en faveur des personnes immigrées ou déplacées.

    Un bémol, toutefois. L’histoire met en exergue l’ambivalence, la face cachée du soin : il signifie aussi la surveillance. Ce que je dénomme la « biensurveillance » est à opposer à la tentation d’organiser le soin au profit d’un contrôle de l’ordre. Preuve que la tension du biopouvoir est omniprésente dans le domaine de la santé publique.

    Les dysfonctionnements de l’organisation de la santé et les inégalités d’accès aux soins mettent en lumière les immenses disparités géographiques, les déficits accumulés en matière d’aménagement et d’équilibre des territoires, mais aussi les écarts selon les habitats. Habite-t-on son corps, et habite-t-on son corps malade selon les conditions dans lesquelles on habite son lieu de vie ? De vivre dans le silence ou dans le bruit, dans un quartier résidentiel ou dans une cité, près ou loin de son travail, au cœur d’une métropole ou dans un village, y a-t-il un impact mesurable sur la manière dont nous habitons notre corps ?

    Voilà des situations d’inégalité déterminantes. La manière dont nous habitons notre corps est d’ordre culturel. Or, le constat est que nous habitons encore assez peu notre corps, plus exactement nous l’habitons selon le silence ou le réveil des organes. Nous peinons à habiter notre corps en dehors de l’expérience de la maladie. Notre rapport au corps s’améliore, mais il reste encore assez abstrait, et la marge de progrès est importante.

    C’est une réalité : l’individu habite son corps malade d’autant plus difficilement que le milieu auquel il est lié n’est pas soutenant – d’un point de vue économique, social, culturel. Un corps malade est d’autant plus vulnérable qu’il est totalement poreux à son environnement. Voilà pourquoi aujourd’hui les humanités médicales travaillent sur l’ensemble des « enveloppes » de l’individu : l’enveloppe corporelle bien sûr, mais aussi les autres déterminants (milieu architectural, design, mobilité, paysage, accès aux éveils, etc.), car c’est de ce continuum de « tous les habitats » que dépendent les leviers d’aide et donc la capacité d’un corps de se rétablir.

    Comment exercer le soin – et non pas la « simple » santé – lorsque les conditions de travail (rémunération, organisation du travail, reconnaissance) sont à ce point difficiles ? Comment pratiquer un soin humain lorsque ces conditions sont jugées par beaucoup déshumanisées ?

    Les soignants trouvent les ressorts, parfois héroïques, dans l’ethos de leur métier, c’est-à-dire dans le sens, le fait d’être utile. Or justement, c’est ce vocationnel et l’exercice éthique du métier que les défaillances du système frappent en premier lieu, et elles provoquent une immense souffrance. Dans les ateliers dédiés au burn out, le nombre de soignants venus consulter pour se soigner et retrouver les forces pour « repartir au combat » ne cesse de progresser. Comment s’étonner alors du nombre de démissions et de la grande complexité des recrutements ? Les institutions ont commencé à se saisir du problème, elles admettent que l’attractivité de ces métiers passe par une requalification à la fois salariale et symbolique – par exemple, cesser de considérer les soignants comme des pions remplaçables. C’est un enjeu – et un choix – de politique publique. Mais ce problème n’est pas propre au soin ; regardez l’état social de l’université…

    Le système de soins souffre de l’emprise très excessive du pouvoir administratif. La montée en puissance de cette expertise fut une nécessité de gestion – d’autant plus cruciale que l’administration d’un établissement de soins est devenue extraordinairement complexe -, mais elle s’est faite au détriment de l’expertise des soignants, aujourd’hui reléguée. Et cela participe au chaos humain qu’éprouve le système hospitalier. La santé est-elle la démonstration paroxystique de la technocratie qui enkyste la France ?

    On dispose désormais d’enquêtes fouillées sur ce que l’on nomme le malaise institutionnel, voire la maltraitance institutionnelle. Et parmi les critères figurent en effet la bureaucratie, la technocratie, le rationalisme gestionnaire, le « temps volé » – lire Excel m’a tuer, l’hôpital fracassé, de Bernard Granger (Odile Jacob, 2022). Le mal est là, et il faut absolument l’arrêter. Il ne s’agit pas de dénoncer la possibilité d’évaluation ou l’utilité des gestionnaires ; simplement il faut cesser de prendre les soignants pour des abrutis et les enfermer dans un carcan technocratique absolument délétère, qui nuit à l’exercice de leur expertise et au final pénalise le soin, et donc les patients. Des expériences de binômes médecins-administratifs se développent, les premiers pesant très fortement sur la gouvernance des fonds. Les premiers retours sont intéressants.

    Comptabiliser, quantifier, normer, noter, comparer, évaluer quadrillent notre quotidien, et donc celui des professionnels de la santé. La dictature du chiffre est un facteur clé de déshumanisation. La pratique du soin peut-elle encore s’en émanciper ?

    Rien de sain ne peut s’accommoder d’une dictature, quelle qu’elle soit ; le principe même d’un système est de défendre l’indivisibilité des objectifs et non pas l’hyperdivisibilité, voire l’exclusivité d’un seul objectif. Dès lors qu’un unique objectif est fixé, par exemple le profit, la gestion de la rareté, que sais-je, le système s’expose à une tyrannie dudit objectif. C’est valable dans tout domaine, pas seulement celui du soin. Et je constate que sous la pression climato-environnementale, de la raison d’être, des objectifs de RSE, et pour être en phase avec l’obligation de transition (écologique, énergétique), les entreprises révisent leurs normes comptables, et donc réévaluent leur rapport au contrat social. Voilà pourquoi il faut trouver un terrain d’entente, et ce terrain d’entente doit replacer les humanités médicales au cœur et non plus en périphérie des enjeux.

    Autre sujet riche d’espérance et d’inquiétudes : la technologisation exponentielle du soin. Espérance parce qu’elle laisse entrevoir d’immenses progrès techniques, inquiétudes que la machine relègue l’intervention humaine et, là encore, déshumanise le soin. À quelles conditions le progrès de l’un peut-il ne pas provoquer le déclin de l’autre ?

    La règle est que l’outil doit avoir pour objectif de toujours renforcer les capacités des humains, patients, aidants et soignants. Pour les premiers, cela signifie qu’il ne doit pas générer de fractures, de sentiment d’exclusion ; de manière plus générale, l’outil numérique ne doit pas renforcer le liberticide ou l’hyper-normatif ; il doit s’accommoder à la singularité de l’humain et ce dernier ne doit pas se sentir « machinisé ». En d’autres termes, l’outil doit être configuré pour être human friendly. Le monitoring de la santé, connecté à la data, est un excellent exemple de cette ambivalence : il permet d’avoir des approches personnalisées, il peut aussi motiver des approches profondément normalisantes, voire qui sanctionnent si la surveillance des observances le « justifie ». L’hypersurveillance et l’hypernormalisation de l’individu constituent un vrai danger.

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    Confiscation des sifflets contre Macron: à quand l’interdiction de crier ?

    Confiscation des sifflets contre Macron: à quand l’interdiction de crier ?


    De peur d’avoir à affronter le mécontentement de la foule, Macron s’est réfugié dans les couloirs du stade de France pour saluer les joueurs lors de la coupe de France de football.

    De toute manière, il ne craignait pas grand chose puisque le pouvoir avait décidé d’interdire les sifflets et les cartons rouges qui devaient être utilisés à la 49e minute référence 49-trois) pour protester contre la réforme des retraites. À quand le zèle d’un autre préfet pour interdire aux manifestants de crier ou de parler ?

    Présent au Stade de France, ce samedi pour la finale de Coupe de France entre le FC Nantes et Toulouse, Emmanuel Macron a salué les joueurs et les entraîneurs des deux équipes dans les couloirs de l’enceinte, à l’abri des regards.

    Si les syndicats ont distribué des cartons rouges avec la mention « non à la retraite à 64 ans » aux abords du Stade de France, ceux-ci ont été confisqués à l’entrée de l’enceinte. Le règlement interne du Stade de France stipule que les « emblèmes et/ou banderoles à caractères politique » sont interdits à l’intérieur !

    La révolte des Casseroles va continuer (Frédéric Souillot, FO)

    La révolte des Casserole va continuer (Frédéric Souillot, FO)


    Pour le leader de Force ouvrière, la révolte des casseroles va continuer après la grande manifestation du 1er mai. Interview dans le JDD.

    Ce 1er-Mai pourrait rassembler près de 600 000 personnes. Pourquoi une tel niveau de participation ?
    Cette fête des travailleurs se déroule dans l’unité syndicale et rien que ça, c’est historique. La réforme des retraites et le recul des droits décidé par l’exécutif ne passent toujours pas : 70 % des Français disent qu’il faut continuer à manifester et 94 % sont opposés aux 65 ans. En expliquant encore que travailler plus longtemps est nécessaire, Emmanuel Macron balaie d’un revers de la main les millions de personnes qui n’y croient pas. Tout comme il a balayé les valeurs de la République en recourant au 49-3, au vote bloqué etc. Plus que l’incompréhension vis-à-vis de la réforme, c’est le mépris du Président qui mobilise. Ce 1er-Mai ne sonne pas la fin du mouvement.

    Le texte a été adopté, puis validé par le Conseil constitutionnel. N’est-ce pas un coup pour rien ?
    Manifester lors de la Journée internationale des travailleurs, ça n’est jamais un coup pour rien ! Réécoutez les déclarations de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin avant le 1er mai 2006, en plein conflit sur le contrat première embauche, ou celles d’Emmanuel Macron en juin 2020 sur la création d’un système universel de retraite : vous verrez bien que des lois ont beau avoir été votées, elles n’ont jamais été appliquées. C’est quand les musiciens rangent leurs instruments que le bal est vraiment terminé. Nous continuerons à nous mobiliser pour faire reculer le gouvernement. Ça n’est pas un coup d’épée dans l’eau.

    Redoutez-vous des débordements ?
    La colère est légitime, la violence non. Depuis le 19 janvier, elle n’est pas venue des cortèges syndicaux. Les militants sont en colère. Pas violents. Regardez les casserolades ! Ça s’appelle de la contestation. Pas autrement.

    L’unité syndicale est-elle terminée ?

    Elle n’est pas fragilisée, il n’y a pas un gravier entre nous. Nos communiqués mentionnent nos logos, pas nos photos. Même si la direction de certaines organisations change, la ligne contre la réforme des retraites reste identique.

    Le Conseil constitutionnel se prononce le 3 mai sur le référendum d’initiative partagée. Y êtes-vous favorable ?
    Il avait été mis en place sous Nicolas Sarkozy et n’a jamais été utilisé. Il ne suspend pas l’application de la réforme. Si le RIP est validé par le Conseil constitutionnel, on donnera un coup de main pour constituer le corps électoral, mais les mobilisations se poursuivront. Pour tous ceux qui seront partis plus tard, que fera-t-on puisqu’une loi n’est jamais rétroactive ? Le RIP n’est pas l’alpha et l’oméga de la bataille : c’est la non-application de la loi sur les retraites.

    L’unité syndicale n’est pas fragilisée, il n’y a pas un gravier entre nous

    Participerez-vous aux concertations sur le pacte de la vie au travail ?
    Je ne sais pas de quoi vous ­parlez. Je n’ai reçu ni convocation ni information au-delà de ce que j’ai vu dans les médias. Mardi matin, nous en discuterons dans le cadre de l’intersyndicale, tant sur notre participation que sur les sujets à porter ensemble : pouvoir d’achat, hausse des salaires, dégel du point d’indice…

    Croyez-vous à la volonté d’écoute du gouvernement ?
    Si elle existait, il nous aurait ­entendus en juillet, puis en octobre et en janvier dernier. Après les élections législatives, Emmanuel Macron nous a fait le coup du « je vous ai compris » du général de Gaulle. Pourquoi, un an plus tard, nous écouterait-il alors qu’il reste sourd aux revendications des millions de Français dans la rue depuis quatre mois ?

    Sécheresse : comment les plantes s’adaptent au manque d’eau

    Sécheresse : comment les plantes s’adaptent au manque d’eau

    Des sols craquelés, des barques condamnées à l’immobilité, des cultures carbonisées sur pieds et, parfois, plus une goutte au robinet… Les effets des épisodes de sécheresse sévères se font sentir chaque été de plus en plus nettement sous nos latitudes. Une situation que les scientifiques ont clairement identifiée comme l’une des conséquences du réchauffement climatique global.

    par Delphine Luquet
    Écophysiologiste, Cirad

    Benoît Tonson
    Chef de rubrique Science + Technologie, The Conversation France

    Jennifer Gallé
    Cheffe de rubrique Environnement + Énergie, The Conversation France

    Dans les années à venir, nos températures vont augmenter en moyenne de 1,5 °C au moins, avec évidemment des variations régionales très marquées. À la fois « victime » et « coupable », le secteur agricole, qui contribue pour une part significative aux émissions de gaz à effet de serre, va devoir s’adapter à cette situation, nouvelle pour certaines parties du globe, déjà bien connue pour d’autres.

    Pour continuer à pouvoir cultiver et assurer la sécurité alimentaire des populations, comprendre comment les végétaux peuvent s’adapter au manque d’eau devient une priorité. « Faire pousser des végétaux sans eau, c’est de la science-fiction ! », nous rappelle Delphine Luquet, écophysiologiste au Cirad. Cette scientifique, qui a travaillé sur le sorgho et le riz, est l’invitée de ce nouvel épisode de « L’échappée Sciences ».

    Avec Delphine Luquet, on va donc découvrir ce que l’eau fait aux plantes et ce que les plantes font avec l’eau. Comment certaines espèces végétales supportent mieux le stress hydrique que d’autres, à l’image de la famille des mils, céréales présentes au Sahel depuis des siècles. Et comment les scientifiques, les agriculteurs et agricultrices peuvent rendre les végétaux moins vulnérables à la sécheresse, en travaillant notamment à la sélection variétale et au changement des pratiques dans une démarche agroécologique.

    Au menu de la chronique de ce nouvel épisode de « L’échappée Sciences », on s’intéresse à une technique prometteuse permettant de mieux comprendre la génétique des plantes : CRISPR-Cas9. Ces « ciseaux moléculaires » rendent possible une édition très fine du génome. Si cette technique n’est pas autorisée dans les champs en Europe, où les plantes éditées sont classées comme OGM, elle existe déjà au Japon où des tomates modifiées ont été récemment commercialisées comme « alicaments »…

    Intelligence artificielle : trouver équilibre entre innovation et éthique

    Intelligence artificielle : trouver équilibre entre innovation et éthique

    Selon un rapport de Statista, les investissements mondiaux dans l’IA ont atteint environ 40 milliards de dollars en 2020 et devraient atteindre 110 milliards de dollars d’ici 2024. Mais alors que certaines personnalités publiques comme Elon Musk et Steve Wozniak, ainsi que des experts dépassés par les capacités de l’IA générative, ont appelé en mars dernier à une pause de six mois dans la recherche dans ce domaine, les investisseurs dans la technologie de l’IA sont confrontés à un dilemme. Par Maxim Manturov, responsable de la recherche en investissements chez Freedom Finance Europe

    L’IA est un marché à croissance rapide avec un énorme potentiel de rentabilité et d’impact, attirant des milliards de dollars en capital-risque, en actions privées et en investissements d’entreprise. Les investissements des géants technologiques dans la recherche et le développement des technologies d’IA contribuent à la croissance du marché. Ces entreprises ne cessent d’innover et de développer de nouvelles applications d’IA, ce qui stimule la demande de ces technologies dans divers secteurs. Les efforts visant à améliorer son accès devraient encore stimuler la croissance du marché dans les années à venir. Le segment des logiciels représente la plus grande part du marché de l’IA en raison des améliorations apportées au stockage, au traitement parallèle et à la puissance de calcul. La demande de technologies logicielles pour le déploiement et le développement d’applications d’IA telles que l’algèbre linéaire, l’analyse vidéo, les capacités de communication matérielle, l’inférence et les matrices éparses alimente la croissance de ce segment. En outre, la nécessité pour les entreprises d’obtenir des données et des informations significatives grâce à l’analyse du contenu visuel devrait accroître la demande de solutions logicielles sur le marché mondial de l’IA.

    La taille du marché mondial de l’intelligence artificielle (IA) a été estimée à 119,78 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 1.591,03 milliards de dollars d’ici 2030 à un taux de croissance annuel composé de 38,1 % entre 2022 et 2030.

    Mais les technologies de l’IA sont encore loin d’être parfaites et leurs limites, telles que la partialité des données, le manque de transparence et la nécessité d’un contrôle humain, peuvent constituer des risques pour l’adoption et la valeur.

    Bien que les avantages potentiels de l’IA soient considérables, des inquiétudes ont été exprimées quant à ses implications éthiques, notamment en ce qui concerne les préjugés, la protection de la vie privée et les suppressions d’emplois. Des appels ont donc été lancés en faveur d’une réglementation et d’une surveillance plus stricte du développement et du déploiement des technologies d’IA. Certains experts ont appelé à une pause dans la recherche et le développement de l’IA afin de laisser le temps d’aborder ces questions et d’élaborer des réglementations appropriées. Mais d’autres estiment qu’une telle pause pourrait étouffer l’innovation et empêcher les avantages potentiels de l’IA de se concrétiser.

    Il est important de noter que les appels à la suspension de la recherche sur l’IA générative se concentrent sur un sous-ensemble particulier de technologies d’IA et ne s’appliquent pas nécessairement à toutes les formes d’IA. Si l’IA générative a démontré des capacités impressionnantes dans certains domaines, elle présente également des risques potentiels en termes d’utilisation abusive ou de conséquences involontaires.

    La décision de continuer à investir dans les technologies de l’IA doit donc reposer sur un examen minutieux des avantages et des risques potentiels associés à ces technologies. Il est important que les chercheurs, les entreprises et les gouvernements travaillent ensemble pour s’assurer que le développement et l’application de l’IA sont guidés par des principes éthiques et que des mesures de sécurité appropriées sont en place pour prévenir les conséquences involontaires ou l’utilisation abusive.

    En conclusion, les technologies de l’IA offrent un monde d’opportunités, mais elles posent également des défis complexes qui nécessitent des solutions réfléchies et complètes. Ainsi, les investisseurs en IA doivent trouver un équilibre entre leur désir d’innover et de faire des bénéfices et leur responsabilité d’évaluer les implications éthiques, sociales et juridiques des technologies qu’ils soutiennent. Il peut s’agir de s’associer à des experts dans le domaine, de dialoguer avec les parties prenantes et d’accorder la priorité à la transparence, à la responsabilité et à la protection de la vie privée.
    Maxim Manturov

    Stratégie Politique de Macron: la com, la com, la com !

    Stratégie Politique de Macron: la com, la com, la com !

    Il est de plus en plus clair que la politique de Macron se résume à la communication. Ainsi lundi dernier il s’est livré à une intervention télévisée relativement floue et mal appréciée par 80 % des Français. Ensuite, il s’est rendu en Alsace et il a également été conspué. Il y a eu la visite à Vendôme où il a mieux mobilisé des centaines de policiers pour éviter la confrontation avec les manifestants repoussés au loin. Il a fait d’autres visites avec les mêmes conséquences et une grande interview dans le Parisien pour annoncer qu’il sera davantage présent dans le débat public. Cet activisme désordonné démontre à l’évidence la nervosité du pouvoir et l’illusoire programme des 100 jours. Comment en effet Macon pourrait-il résoudre des problèmes en si peu de temps alors qu’ils existent depuis presque une cinquantaine d’années ? Peu importe car pour lui il s’agit de la com.

    Évidemment l’intéressé n’a pas compris que plus il intervenait et plus l’opposition à sa politique montait dans le pays. En cause évidemment le contenu, la hiérarchie des priorités et surtout peut-être les modalités. De ce point de vue la retraite a été un exemple d’échec sur tous les plans. En outre Macron a le culot d’imputer la responsabilité de cet échec au gouvernement considérant que les choses se seraient mieux passées s’il s’était engagé davantage. Exactement le contraire si l’on s’en tient à la chute de popularité à chacune de ses interventions.

    « Il y a trop de bavardage dans le système… Et, peut-être que j’aurais dû plus me mouiller, mais ce sont les institutions », détaille-t-il.
    « Je pense surtout que je dois me réengager dans le débat public parce qu’il y a des choses qui ne sont pas claires », explique-t-il, affirmant toutefois qu’il ne souhaitait pas « intervenir tout le temps » durant les débats sur la réformes des retraites.

    Le chef de l’État concède des erreurs… mais les reportent sur les autres !. « Est-ce qu’on aurait pu mieux faire? Oui », déclare-t-il dans les colonnes du Parisien, « .

    « Peut-être que l’erreur a été de ne pas être assez présent pour donner une constance et porter cette réforme moi-même », complète-t-il.
    Comme durant son interview à TF1 et France 2, Emmanuel Macron pointe également des « erreurs de communication » et « des choses qui n’étaient pas claires ». Il déplore le fait de ne pas avoir réussi à faire adhérer les Français à la réforme. « Le premier élément qui n’a pas fonctionné est qu’on n’ait pas installé l’idée qu’il y avait besoin de faire cette réforme », explique-t-il.

    Météo: comme en Espagne, déjà des pointes de chaleur en France

    Météo: comme en Espagne, déjà des pointes de chaleur en France


    En France, on pourra dans un premier temps parler de douceur avec des pointes à 25 ou 26°C jeudi, soit huit degrés au-dessus des normales de saison. Le mercure grimpera encore vendredi Et pourrait atteindre presque 30°

    Le mercure devrait encore augmenter vendredi sous l’effet de la chaleur espagnole, au point que les températures dans le Sud-Ouest pourraient cette fois être supérieures de 10 à 12°C aux moyennes habituellement enregistrées fin avril. On pourrait s’approcher des 30°C aux pieds des Pyrénées dans l’après-midi.

    Les températures que la France connaîtra à partir de ce jeudi sont liées à un épisode météorologique extrême qui touche actuellement la péninsule ibérique. Le mercure a déjà largement dépassé les 30°C mercredi dans le sud de l’Espagne, notamment dans la capitale andalouse, Séville, où un record mensuel à 36,9°C a été enregistré. Les 36,5°C ont été atteints à Cordoue et 35,5°C à Huelva. Ces records de chaleur pour une fin avril pourraient être battus dès ce jeudi.

    « Si les prévisions se confirment, ce serait la canicule la plus intense de celles enregistrées en avril depuis qu’il existe des données », c’est-à-dire depuis 1961, prévenait il y a quelques jours le porte-parole de l’AEMET Rubén del Campo dans un article du quotidien El País.

    Le record de chaleur européen pour un mois d’avril, déjà détenu par l’Espagne, pourrait lui aussi être battu. Le 9 avril 2011, la commune d’Orihuela, dans la région d’Alicante, au sud-est de l’Espagne, avait enregistré 39°C, mais selon les météorologues espagnols, la barre des 40°C apparaît atteignable cette semaine au vu de l’intensité de l’épisode de chaleur actuel.

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