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Impôt supplémentaire pour le revenu fiscal à partir de 500 000 € par an

Impôt supplémentaire pour le revenu fiscal à partir de 500 000 € par an

Une taxe exceptionnelle sur le revenu fiscal à partir de 500 000 € qui devrait produire environ 2 milliards de recettes pour le budget. Les prévisions de recettes fiscales demeurent cependant assez théoriques dans la mesure où cet impôt supplémentaire touchera des catégories particulièrement mobiles au plan international et qui pourraient trouver des procédures d’évitement et des transferts géographiques de revenus.

 

 

Dette publique : Autour de 50 000 € par Français et 100 000 Euros par actif

Dette publique : Autour de 50 000 € par Français et 100 000 Euros par actif

 

  La dette publique française a atteint 3228,4 milliards d’euros au deuxième trimestre 2024, d’après les derniers chiffres de l’Insee parus ce vendredi. L’endettement public du pays, qui s’est massivement accru depuis la crise sanitaire, a donc augmenté de près de 69 milliards d’euros entre mars et juin pour atteindre 112% du PIB, contre 110,7% à la fin du premier trimestre. Une dette qui représente environ 50 000 € par Français ou encore environ 100 000 € par actif.

L’année dernière, les «engagements financiers de l’État» figuraient à la seconde place des dépenses derrière l’éducation (82 milliards d’euros), avec quelque 62,4 milliards d’euros dépensés en 2023, dont 53,9 milliards d’euros au titre de la «Charge de la dette et trésorerie de l’État». Loin devant la Défense, et son budget de 54,8 milliards d’euros en 2023.

Le  nouveau ministre du Budget a tiré la sonnette d’alarme ce mercredi. «La situation de nos finances publiques est grave, et je n’irai pas par quatre chemins: en 2024, le déficit public risque de dépasser les 6% du PIB» contre 5,1% initialement attendus, a-t-il annoncé devant la Commission des Finances de l’Assemblée nationale.

 

Dette publique : Autour de 50 000 € par Français

Dette publique : Autour de 50 000 € par Français

  La dette publique française a atteint 3228,4 milliards d’euros au deuxième trimestre 2024, d’après les derniers chiffres de l’Insee parus ce vendredi. L’endettement public du pays, qui s’est massivement accru depuis la crise sanitaire, a donc augmenté de près de 69 milliards d’euros entre mars et juin pour atteindre 112% du PIB, contre 110,7% à la fin du premier trimestre. Une dette qui représente environ 50 000 € par Français ou encore environ 100 000 € par actif.

L’année dernière, les «engagements financiers de l’État» figuraient à la seconde place des dépenses derrière l’éducation (82 milliards d’euros), avec quelque 62,4 milliards d’euros dépensés en 2023, dont 53,9 milliards d’euros au titre de la «Charge de la dette et trésorerie de l’État». Loin devant la Défense, et son budget de 54,8 milliards d’euros en 2023.

Le  nouveau ministre du Budget a tiré la sonnette d’alarme ce mercredi. «La situation de nos finances publiques est grave, et je n’irai pas par quatre chemins: en 2024, le déficit public risque de dépasser les 6% du PIB» contre 5,1% initialement attendus, a-t-il annoncé devant la Commission des Finances de l’Assemblée nationale.

 

Lamentable lâchage de Thierry Breton par Macron

Lamentable lâchage de Thierry Breton par Macron

Inutile de tourner autour du pot Thierry Breton a bien été contraint de démissionner de son poste de commissaire européen sur pression de la présidente Ursula von der Layen. Une présidente qui a profité de l’affaiblissement politique de la France mais aussi de l’Allemagne confrontéés à des problèmes internes. Le bon moment pour se débarrasser de Thierry Breton qui aura été de l’avis de tous les experts l’un des meilleurs commissaires européens après avoir était aussi l’un des meilleurs ministres des finances en France.

Il se pourrait bien que Macron ait  négocié avec la commission européenne un peu de bienveillance sur la catastrophe financière de la France  contre un commissaire un peu trop gênant en matière de politique industrielle et notamment vis-à-vis des grands du numérique. Un secteur que Thierry Breton voulait absolument mieux réguler.

Thierry Breton affirme malgré tout ne pas avoir été «lâché» par Paris, ni ne faire grief de cette situation à son ancienne cheffe. Il réfute par ailleurs avoir été poussé dehors par le «lobby» de la Tech. «Je n’y crois pas du tout. [...] Personne n’a eu ma peau, c’est moi qui ai démissionné», a-t-il insisté.  Un discours sans doute pour masquer la triste face de la France dans cette affaire d’autant que Thierry Breton a sans doute encore de rôle à jouer au service de son propre pays.

 

Les accusations de Thierry Breton vis-à-vis de la présidente de la commission européenne sont pourtant clairs :. «À la lumière de ces derniers développements, qui témoignent à nouveau d’une gouvernance douteuse, je dois conclure que je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège», écrivait-il. Depuis, Paris a proposé Stéphane Séjourné, au poste de vice-président exécutif pour la Prospérité et la Stratégie industrielle.

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Constatant que l’inflation se dirige vers l’objectif de 2 %,la  Banque centrale américaine (Fed) a abaissé ce mercredi son principal taux directeur de 0,5 point et envisage un demi-point supplémentaire d’ici fin-2024, au cours de la dernière réunion avant l’élection américaine du 5 novembre.

 

Les taux avaient été relevés pour freiner la flambée des prix, et se trouvent depuis juillet 2023 dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en plus de 20 ans. Ils se situent désormais dans une fourchette de 4,75 à 5,00%, après avoir passé plus d’un an à leur plus haut niveau depuis le début du siècle, à 5,25-5,50%.

Notons que d’autres banques centrales ont déjà amorcé le processus de baisse des taux d’intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) par exemple avait commencé son cycle de baisse en juin 2024. Le 12 septembre 2024, elle a annoncé une deuxième baisse : à partir du 18 septembre 2024, son principal taux directeur, la facilité de dépôt, passe de 3,75 à 3,5%. L’urgence pour l’Europe est différente du fait de l’atonie du niveau de la croissance économique.

La Fed a par ailleurs  révisé à la baisse sa prévision d’inflation, à 2,1% en 2025, contre 2,3% attendus lors des précédentes prévisions, en juin. Le chômage a lui été révisé à la hausse, à 4,4% cette année et la suivante, contre 4,0 et 4,2% auparavant.

 

Encore un policier fauché par un trafiquant de drogue

Encore un policier fauché par un trafiquant de drogue

Un policier municipal a été violemment percuté au Chesnay, dans les Yvelines, ce mercredi soir, par un automobiliste refusant d’obtempérer, a appris Le Figaro de source policière. L’agent a été transporté en urgence relative à l’hôpital, et le suspect qui transportait de la drogue a été interpellé quelques minutes plus tard.

 

Le suspect, qui a été placé en garde à vue, circulait à bord d’une voiture de location volée. Celle-ci embarquait une «grande quantité» de sacs remplis de stupéfiants, nous indique-t-on. Âgé d’une vingtaine d’années, le fuyard aurait par ailleurs manqué de renverser un cycliste dans sa fuite.

Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo du choc a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part des syndicats policiers. Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance Police, a dénoncé les refus d’obtempérer, «un fléau insupportable qui blesse et tue chaque jour». Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin a adressé son «soutien indéfectible aux forces de l’ordre».

Vallauris : l’enfant de 7 ans fauché par une moto est décédé

Vallauris : l’enfant de 7 ans fauché par une moto est décédé

La petite Kamilya, une fillette de 7 ans fauchée par une moto jeudi soir à Vallauris (Alpes-Maritimes), est décédée ce dimanche soir, a appris Le Figaro par l’avocat de la famille, Me Nabil Boudi. L’enfant était entre la vie et la mort depuis jeudi soir. 

Le placement sous contrôle judiciaire du suspect a suscité la colère et l’incompréhension du père de la fillette. «Merci la justice française. À partir de demain les citoyens qui n’ont pas été arrêtés en flagrant délit ils savent qu’ils peuvent rouler comme ils veulent, faire les fous sur la route. Tuer. Aucun respect pour notre fille ni pour nous-mêmes», a-t-il réagi dimanche sur Facebook.
Il est clair que cette affaire remet dans l’actualité la question de savoir si de tels accidents relèvent de simples délits ou de crimes routiers.

 

Voitures chinoises : taxe aussi de 100 % par le Canada

Voitures chinoises : taxe aussi de 100 % par le Canada

Tandis que l’union européenne ergote sur le niveau de taxation des voitures chinoises avec un taux autour de 36 %, le Canada suit l’exemple des États-Unis et décide une surtaxe de 5 %. En cause vivement le fait que l’ensemble de l’économie chinoise est subventionné par l’État. Les distorsions de concurrence dans ce domaine stratégique offrent une opportunité exceptionnelle à la Chine d’envahir le marché mondial. À noter toutefois que les acheteurs potentiels de nouveaux véhicules électriques sont beaucoup moins enthousiasme vis-à-vis de cette technique en Europe en particulier. En cause l’autonomie, parfois la fiabilité et surtout le prix.

 

Un choix motivé par le fait que « la Chine ne respecte pas les mêmes règles que les autres pays », a affirmé, lundi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d’une conférence de presse à Halifax (est). « Nous devons défendre les emplois et les intérêts canadiens », a-t-il insisté.

« La Chine exprime son vif mécontentement et son opposition résolue » à cette décision, a fustigé ce mardi dans un communiqué son ambassade au Canada, assurant que le pays « prendra toutes les mesures nécessaires » pour protéger ses entreprises.

. La semaine dernière, l’Union européenne (UE) a ainsi confirmé sa volonté de surtaxer pendant cinq ans les voitures électriques provenant de Chine. Ces surtaxes, qui peuvent atteindre jusqu’à 36%, remplaceront des taxes provisoires décidées début juillet à l’encontre des véhicules électriques importés de Chine. La majeure partie des constructeurs chinois est concernée par ces nouveaux droits de douane européens. Bruxelles les imposera notamment à BYD (à hauteur de 17%), à Geely (19,3%), et à SAIC (36,3%), parmi les constructeurs les plus importants de Chine. Tout comme Ottawa, Bruxelles estime les prix des véhicules chinois artificiellement bas du fait de subventions d’Etat qui faussent le marché et nuisent à la compétitivité des constructeurs européens.

 

 

Un gouvernement NFP enterré par Macron

Un gouvernement NFP enterré par Macron

 

Cette fois Macron a clairement enterré toute perspective de gouvernement de gauche NF P. En cause, l’instabilité politique qui se serait installée dans le pays puisque la plupart des autres forces politiques aurait rapidement dégainé une motion de censure.

Cela d’autant plus que le programme du NFP dont l’objet principal était d’empêcher le rassemblement national d’arriver pouvoir-objectif atteint- ne pouvait en aucun cas constituer une plate-forme de gouvernement. S’y ajoutaient évidemment les contradictions internes à la gauche et l’impossibilité de trouver un leader commun au point d’aller chercher une énarque inconnue dans le seul fait d’armes aura été de creuser un peu plus le déficit de la Ville de Paris.

Ceci étant, Macron se retrouve toujours pris dans les mailles du filet de la dissolution qui n’a a pu accoucher de la moindre majorité relative crédible encore moins d’une majorité absolue. Le nouveau gouvernement, sans doute du centre avec des débauchages, sera en permanence sous la menace d’une motion de censure. Bref la crise est loin d’être terminée

Déjà plus de 500 millions de dollars recueillis par kamala Harris

Déjà plus de 500 millions de dollars recueillis par kamala Harris
Pour sa campagne électorale des présidentielles américaines, Kamala Harris a déjà réuni plus d’un demi-milliard de dollars de dons en un mois. Sur la tendance on pourrait atteindre un budget de plusieurs milliards.

 

À comparer par exemple à la limitation du montant des campagnes électorales présidentielles en France qui ne doit pas dépasser 10 millions. Certes les États-Unis comportent une population beaucoup plus grande mais surtout la campagne doit financer d’innombrables publicités notamment télévisées très coûteuses. Il n’est pas certain que la qualité des campagnes démocratiques se mesure à l’importance des moyens financiers mis en œuvre. Parfois même la qualité du mouvement démocratique et inversement proportionnel aux dépenses financières engagées.

Désormais officiellement investie candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine, Kamala Harris convainc largement les donateurs de financer sa campagne.

Kamala Harris continue d’engranger les dons à une vitesse record. A peine un mois après avoir pris le relais de Joe Biden dans la course à la Maison Blanche, et tout juste officiellement investie comme candidate lors de la convention démocrate de Chicago, la vice-présidente a vu les promesses se multiplier confirmant ainsi le changement de braquet avec l’actuel président, mais aussi avec son adversaire Donald Trump à trois mois de l’élection suprême.

 

 

Nouveau gouvernement : Macron et les partis touchés aussi par la fièvre ovine ?

Il y a quelque chose de surréaliste dans les postures depuis maintenant plusieurs semaines tout autant du président de la république que des partis. Pour résumer les uns et les autres s’agitent mais en faisant du surplace. Ainsi répètent -t-il sans arrêt qu’ils  sont prêts à élargir leur champ d’influence mais sans les autres. !

Pour la gauche,  c’est une évidence il n’y a aucune réserve de négociation avec d’autres formations politiques compte tenu du caractère ésotérique et irresponsable du programme qu’ont imposé les »Insoumis » . Les « Républicain » revendiquent leur superbe isolement et ne veulent surtout pas trop  se mouiller avec les macronistes . Des macronistes qui cherchent donc désespérément des alliés ou  à défaut des débauchages individuels. Bref au total du bricolage car chaque grand bloc politique campe sur ses positions mêmess’il affirme parfois le contraire. Et le Rassemblement national attend et observe mais se tient évidemment à l’écart aussi d’une éventuelle union nationale ou même de la recherche d’une majorité.

De son côté le président grandement coupable du chaos politique avec sa dissolution irresponsable ressemble à un canard dont on a la coupé la tête. Il s’agite toujours pour donner l’impression qu’il maîtrise une situation qui en réalité est ingérable.
La vérité c’est qu’aucun gouvernement ne pourra tenir longtemps. À chaque fois il sera balayés par une motion de censure et la France devra se satisfaire pendant de longues périodes d’un gouvernement provisoire. La fin de l’histoire se terminera avec une crise institutionnelle et la mise en cause de Macron. Lequel s’accrochera au pouvoir jusqu’au dernier moment quitte à enfoncer le pays  dans le chaos le plus total.

L’absence de gouvernement en tant que tel n’est pas pour l’instant une catastrophe mortelle. Le problème c’est qu’à terme elle va créer un peu plus d’incertitude politique bien sûr mais aussi économique et sociale. Or la France se contente aujourd’hui d’une petite croissance inférieure. à 11 %. Le tassement économique concerne le monde entier y compris et surtout la Chine. Les soubresauts politiques en France malheureusement risquent de contribuer à un plus grand affaiblissement de la croissance donc de la richesse nationale.

NFP: « Toutes nos dépenses seront financées » … par l’impôt nouveau et l’endettement

NFP: « Toutes nos dépenses seront financées » ( Castets )… par l’impôt nouveau et l’endettement

 

 

Sur BFM, la candidate du nouveau Front populaire de gauche au poste de premier ministre a affirmé que toutes les dépenses prévues par son programme seront financées mais en oubliant de préciser que pour l’essentiel il s’agit d’augmenter encore la fiscalité et de peser sur la compétitivité et le pouvoir d’achat. L’intéressée n’a guère été convaincante à propos de sa responsabilité dans le déficit abyssal de la Ville de Paris dont elle était en charge. « Il s’agit d’investissements » a -telle déclaré et « non de fonctionnement  » oubliant sans doute que la plupart des investissements génèrent  à leur tour souvent des coûts de fonctionnement sans parler évidemment des emprunts qu’il faut rembourser. Bref une vision très technocratique de gauche de l’économie.

Sur la question du financement des dépenses prévues par le programme du Nouveau Front populaire, la candidate au poste affirme de manière très évasive : « Toutes nos dépenses à l’inverse du gouvernement sortant seront financées, on va aller chercher des recettes. »

Questionnée sur sa capacité à tenir ce cap d’équilibre budgétaire, au vu de son poste actuel de directrice des finances et des achats de la Ville de Paris, Lucie Castets a défendu le bilan de la collectivité. Elle a rappelé que les collectivités ne peuvent recourir à la dette pour financer leur fonctionnement. Elles empruntent pour financer de l’investissement « productif », notamment en faveur de la transition écologique. Une curieuse extension du concept d’investissement productif car si des financements pour la transition écologique sont nécessaires on ne peut cependant prétendre qu’ils correspondent à des investissements productifs en termes économiques.

« Toutes nos dépenses seront financées » ( Castets )… par l’impôt

« Toutes nos dépenses seront financées » ( Castets )… par l’impôt nouveau

 

 

Sur BFM, la candidate du nouveau Front populaire de gauche au poste de premier ministre a affirmé que toutes les dépenses prévues par son programme seront financées mais en oubliant de préciser que pour l’essentiel il s’agit d’augmenter encore la fiscalité et de peser sur la compétitivité et le pouvoir d’achat. L’intéressée n’a guère été convaincante à propos de sa responsabilité dans le déficit abyssal de la Ville de Paris dont elle était en charge. « Il s’agit d’investissements » a -telle déclaré et « non de fonctionnement  » oubliant sans doute que la plupart des investissements génèrent  à leur tour souvent des coûts de fonctionnement sans parler évidemment des emprunts qu’il faut rembourser. Bref une vision très technocratique de gauche de l’économie.

Sur la question du financement des dépenses prévues par le programme du Nouveau Front populaire, la candidate au poste affirme de manière très évasive : « Toutes nos dépenses à l’inverse du gouvernement sortant seront financées, on va aller chercher des recettes. »

Questionnée sur sa capacité à tenir ce cap d’équilibre budgétaire, au vu de son poste actuel de directrice des finances et des achats de la Ville de Paris, Lucie Castets a défendu le bilan de la collectivité. Elle a rappelé que les collectivités ne peuvent recourir à la dette pour financer leur fonctionnement. Elles empruntent pour financer de l’investissement « productif », notamment en faveur de la transition écologique. Une curieuse extension du concept d’investissement productif car si des financements pour la transition écologique sont nécessaires on ne peut cependant prétendre qu’ils correspondent à des investissements productifs en termes économiques.

La Chine veut relancer la croissance par la demande intérieure

La Chine veut relancer la croissance par la demande intérieure
La Chine constate que sa croissance est désormais largement opérée par une conjoncture économique mondiale assez maussade. En août nombre de zones économiques ont engagé des processus de hausse de fiscalité sur les importations chinoises. Du la Chine est contrainte d’agir sur le levier de la consommation interne pour tenter de redynamiser l’activité. Rien n’est sûr dans ce domaine compte tenu de la situation d’endettement du pays et les ménages.

 

Pékin peine à atteindre son objectif de croissance annuelle de 5% pour 2024, jugé ambitieux par de nombreux économistes. Au deuxième trimestre, la croissance s’est fortement tassée sur un an (+4,7%), selon des chiffres officiels publiés mi-juillet. Ce rythme était en deçà des attentes d’analystes et de celui du premier trimestre (+5,3%). Il est aussi le plus faible depuis début 2023. Par ailleurs, les ventes au détail n’ont progressé en juin que de 2% sur un an. L’essoufflement de cet indicateur clé traduit une consommation toujours morose.

En cause, une crise inédite de son vaste secteur immobilier, une consommation toujours faible et un taux de chômage élevé chez les jeunes, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l’Union européenne menacent son commerce extérieur.

 

Influence de la France–le pays affaibli par sa situation financière

Influence de la France en Europe –le pays affaibli par sa situation financière
par Maxime Lefebvre
Permanent Affiliate Professor, ESCP Business School dans The Conversation 

 

Les élections européennes n’ont pas été marquées, en France, par des enjeux véritablement européens. Emmanuel Macron a certes essayé, avec son deuxième discours de la Sorbonne, en avril, de focaliser le débat sur de nouvelles propositions de nature à relancer la construction européenne, mais celles-ci n’ont pas intéressé l’opinion. Cela n’est pas sans lien avec le fait que les Français sont, avec quelques autres nationalités (Chypriotes, Slovènes, Tchèques, Grecs), les plus défiants vis-à-vis de l’Union européenne, seulement 34 % d’entre eux ayant confiance dans l’UE, 54 % n’ayant pas confiance.

Les débats entre les têtes de liste des partis européens n’ont pas eu de prise en France, contrairement aux débats télévisés entre les têtes de liste françaises. Les candidats se sont affrontés sur des sujets (l’immigration, le pouvoir d’achat, l’écologie, le nucléaire, l’Ukraine, la Palestine) qui avaient une dimension européenne, mais ils se sont placés d’abord dans une perspective nationale, évoquant souvent l’Europe sur le mode du refus (en critiquant par exemple certaines mesures du « pacte vert », ou encore le marché européen de l’électricité, les accords de libre-échange et le pacte migratoire). Ces débats ont servi de prélude à la campagne, inattendue, des législatives.

Pendant ce temps, au niveau européen, l’élection a débouché sur une poussée contenue des forces nationalistes qui n’a pas empêché la relative stabilité de la coalition pro-européenne (malgré le recul des Verts et des centristes libéraux de « Renaissance »). Ursula von der Leyen a été reconduite à la tête de la Commission européenne, à une majorité plus large qu’en 2019, dans un casting qui fait davantage de place aux petits pays qu’aux grands (le Portugais Antonio Costa à la tête du Conseil européen et l’Estonienne Kaja Kallas comme Haute Représentante), ce qui pose la question du poids de la France dans le système européen.

Une marginalisation institutionnelle ?
La France, qui avait obtenu dans le paquet des nominations de 2019 la présidence de la Banque centrale européenne pour Christine Lagarde, la perdra en 2027 à l’issue de son mandat. La voix forte incarnée par Emmanuel Macron sur la scène européenne depuis 2017 se trouve affaiblie par ses déconvenues politiques internes et la perte de sa majorité relative à l’Assemblée nationale. Des ministres qui ont une expérience éprouvée à Bruxelles, comme Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, pourraient quitter la scène. Le commissaire français au Marché intérieur Thierry Breton a été renouvelé par le président français sans attendre l’avis du nouveau gouvernement, mais le processus de nomination de la nouvelle Commission n’est pas terminé.

Il est symbolique aussi que la France et l’Allemagne n’aient pas réussi, à l’occasion du Conseil européen tenu fin juin, à rouvrir la négociation de l’agenda stratégique européen, déjà approuvé au niveau technique, avant son adoption par les chefs d’État et de gouvernement. Ces demandes de renégociation à la dernière minute sont toujours malvenues et hasardeuses, mais cela montre que Paris et Berlin (qui représentent ensemble le tiers de la population de l’Union et près de la moitié du PIB de la zone euro) ont perdu une certaine capacité de leadership au sein d’une Union pilotée par son système institutionnel dans un cadre atlantique ressoudé par la guerre en Ukraine.

Au total, le sentiment se dégage qu’avec cette séquence électorale le lien s’est davantage défait entre la France et l’UE. Certes, l’influence d’un pays ne se mesure pas uniquement aux plus hauts postes occupés, mais la France, pays dominé par la culture de l’État souverain et centralisateur, a justement toujours un peu négligé l’influence dans les postes moins visibles, dans les cabinets des commissaires, dans l’administration européenne, ou au Parlement européen.
Au Parlement, plus de la moitié des sièges français sont occupés par des partis, à l’extrême gauche mais surtout à l’extrême droite, qui n’appartiennent pas à la coalition pro-européenne (conservateurs, libéraux, sociaux-démocrates, verts) et dont la capacité d’influence sur la négociation des textes et des législations sera limitée. Les deux plus importantes délégations nationales, pesant chacune une trentaine de députés (presque 5 % des sièges), sont la CDU/CSU allemande (un sixième des sièges du Parti populaire européen) et le Rassemblement national (40 % des effectifs du groupe des Patriotes pour l’Europe). Les Républicains (au PPE) et les Verts français, en plus des députés LFI et RN, n’ont pas voulu voter pour Mme von der Leyen, qui n’a été soutenue que par un tiers des députés français (centristes et socialistes).
Les partis conservateurs (PPE) sont déjà au pouvoir dans 11 États membres sur 27 et représentent donc ces pays au Conseil. Si la CDU/CSU, parti dont vient Mme von der Leyen, revenait au pouvoir en Allemagne lors des élections législatives de 2025, comme cela est prévisible, la France pourrait se retrouver dans un système largement influencé par les conservateurs allemands (à la Commission, au Conseil, comme au Parlement européen). Et il lui serait alors d’autant plus difficile de défendre des positions contraires à la politique européenne arrêtée à Bruxelles.

Or, et c’est un autre élément de préoccupation, les positions françaises apparaissent de plus en plus décalées par rapport au barycentre des positions européennes. Ce n’est pas complètement nouveau. La France s’est toujours caractérisée par des positions moins libérales, plus soucieuses de solidarité, porteuses d’une « Europe puissance » sur le plan de la politique étrangère et de la défense.

Jusqu’à un certain point, Emmanuel Macron a réussi à porter ces positions au niveau européen depuis 2017. Ses propositions sur la souveraineté européenne et l’autonomie stratégique se sont traduites par la montée en puissance d’une politique industrielle européenne et par l’adoption d’un plan de relance post-Covid ambitieux, proposé avec l’Allemagne, en 2020.

Le principal point d’achoppement est clairement aujourd’hui celui des finances publiques. Le taux d’endettement public de la France est passé de 60 à 110 % du PIB depuis l’avènement de la monnaie unique, alors que d’autres pays ont réussi à le stabiliser ou à le réduire. La France fait pire que l’Espagne et le Portugal et n’est plus devancée que par la Grèce et l’Italie.

Même si la révision du pacte de stabilité en 2024 (négociée sous influence française) donne une certaine latitude dans les trajectoires de retour à l’équilibre budgétaire, il est inévitable que des mesures rigoureuses soient prises, alors que la France détient déjà le record des prélèvements obligatoires. Paris n’est pas non plus dans une situation où il pourrait monnayer sa ratification d’un accord européen en obtenant, en contrepartie, des mesures ou des plans en faveur de la croissance, comme ce fut le cas en 1997 avec le gouvernement Jospin (pacte de stabilité et de croissance accompagnant le traité d’Amsterdam) et en 2012 avec l’équipe Hollande/Ayrault (pacte pour la croissance accompagnant le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance signé par Sarkozy).

Cette mauvaise posture budgétaire affaiblit nécessairement la crédibilité du discours européen de la France, notamment lorsqu’elle réclame de nouveaux emprunts européens pour des dépenses accrues en faveur de la défense ou des investissements publics, ou lorsqu’elle plaide pour une modification du mandat de la BCE en faveur de la croissance et de la transition écologique.

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