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Archive mensuelle de septembre 2020

Aménagement du territoire Zones blanches: les exclus de la technologie

Aménagement du territoire Zones blanches: les exclus de la technologie

 

Pendant qu’on parle de la 5G pour la téléphonie mobile qui doit révolutionner l’économie, nombre de zones ne reçoivent  rien du tout ou bien doivent se contenter de temps en temps de la 3G. La moindre perturbation météorologique isole complètement les relations téléphoniques. Par ailleurs, les liaisons Internet par le réseau cuivre sont de plus en plus hypothétiques du fait de la détérioration lamentable des lignes qui non seulement ne sont pas entretenues mais dont  Orange envisage la destruction et la vente. Dans ces zones, on n’hypothèque guère sur la venue  du câble qui en tout état de cause ne desservira au mieux que le centre des bourgs. Bref,  dans les zones blanches, ni 5G, ni câble ni même Internet régulier. À chaque nouveau plan de développement de la téléphonie, on promet une meilleure couverture. Un plan est ainsi prévu de mieux couvrir la France d’ici 2022. Mais la 5G n’est pas sur le point d’atteindre tout le monde d’autant qu’il faudra 3 fois plus d’antennes. En réalité les investissements sont surtout concentrés sur les zones denses et la désertification du territoire dans ce domaine comme dans d’autres  ne fait que se développer.

Actu, éco, social, politique : les plus lus

Actu, éco, social, politique : les plus lus

Les limites du mouvement philanthropique

Les limites du mouvement philanthropique

 

 

 

Des responsables de la plate-forme citoyenne Make.org Foundation et de l’association EVPA exposent, dans une tribune au « Monde », les nouvelles frontières de la philanthropie européenne, à l’ère de l’épidémie de Covid-19

Tribune. En pleine crise sociale, économique et écologique, les démocraties peinent à trouver des majorités pour mettre en œuvre une action publique efficace. Nos sociétés ont ainsi plus que jamais besoin d’actions civiles pour compléter ou pallier l’action publique, et la philanthropie doit en être le moteur. Face à cette responsabilité urgente et croissante, la philanthropie doit bien sûr démultiplier les moyens mobilisés. Pourtant, les deux véritables défis qui s’imposent à elle sont d’une autre nature.

Le premier défi porte sur la légitimité, ou « syndrome du messie ». En Europe, mais également aux Etats-Unis, dans plusieurs médias, sur les réseaux sociaux et dans le débat public, la légitimité de l’action de certaines grandes fondations est remise en cause, quelle que soit l’intégrité de leur démarche. Leurs avantages fiscaux sont pointés du doigt. Le soupçon de conflits d’intérêts pèse parfois sur leurs actions. La « privatisation de l’intérêt général » est érigée en menace. Sans refonder sa légitimité dans la société, la philanthropie ambitieuse finira par se confronter à des oppositions sociales et politiques.

Le second défi est celui de l’impact, ou « syndrome de la danseuse ». Aujourd’hui, l’exigence de résultat qui s’impose à l’action philanthropique est bien supérieure à celle de l’action publique. Elle se doit non seulement de procéder de façon professionnelle dans le choix des actions mais aussi dans la mesure précise des réalisations.

Pourtant, bien au-delà, elle se doit d’être déterminante, transformative, systémique et à l’échelle des problèmes auxquels elle s’attaque. Si les philanthropes ne concentrent pas leurs efforts sur les actions qui changent effectivement la donne, ces dernières risquent d’être perçues comme superficielles, inefficaces, inutiles et, en conséquence, comme un gaspillage indirect d’argent public, ou pire, comme la conséquence d’inégalités inacceptables.

Les philanthropes américains ont bâti leur action sur une promesse d’efficacité déterminante, mais sont aujourd’hui confrontés à une remise en question de leur légitimité. Les philanthropes européens ont été culturellement plus modestes dans leur rôle, pour rester légitimes dans la société, mais sont aujourd’hui questionnés sur l’efficacité et l’utilité réelles de leurs actions.

Sans légitimité, le rôle de la philanthropie finira par être contraint par la société. Sans impact décisif, la légitimité des philanthropes et des mesures fiscales qui leur sont accordées sera remise en cause. Ce mouvement a d’ailleurs déjà commencé en France.

 

 

« Pourquoi limiter uniquement les salaires des footballeurs ? »

« Pourquoi limiter uniquement les salaires des footballeurs ? »

 

Regardé par des milliards de supporteurs, ce sport produit des revenus bien inférieurs à toutes les passions qu’il suscite, relèvent les économistes Luc Arrondel et Richard Duhautois dans une tribune au « Monde ».

Tribune.

 

Cette rentrée est marquée par un florilège de critiques à l’encontre du sport professionnel : le Tour de France serait « machiste et polluant », distribuant des « goodies aux chômeurs », les Jeux olympiques Paris 2024 seraient « une opération de prestige pharaonique » dilapidant l’argent public…

Politiques et intellectuels, chacun y va de son refrain, souvent sans bien maîtriser les dossiers. Dernière en date, une tribune du Monde d’Olivier Caremelleadjoint au maire de Lille, qui, lui, s’attaque au football : « Tout, aujourd’hui, dans le football moderne, transpire l’indécence ». Ces propos méritent que l’on s’y attarde (Le Monde du 20 septembre).

Sur le « poids de l’argent dans le football », précisons que malgré une forte croissance depuis les années 1990, le football reste, encore aujourd’hui, plutôt un petit business comparé aux autres secteurs d’activité : le chiffre d’affaires (CA) des cinq plus gros championnats européens est légèrement inférieur à celui de la Française des jeux ; le budget global de la Ligue 1 est inférieur au chiffre d’affaires de son sponsor officiel, Uber Eats.

Que représente le CA du football dans le produit intérieur brut (PIB), aujourd’hui en France ? En comptant large, à peine 0,2 %… Regardé par des milliards de supporteurs, le football produit finalement des revenus bien inférieurs à toutes les passions qu’il suscite.

Pour « le monde du football d’après », Olivier Caremelle propose alors deux mesures : « Interdire définitivement l’achat ou la vente de joueurs, pratique curieuse, ressemblant à la vente d’esclaves » ; et « décider d’une limitation des salaires (…). Une somme de 30 000 euros maximum représentant déjà plus de vingt fois le smic. »

Sur la première proposition, un rappel historique est nécessaire. Les transferts ne sont apparus véritablement en France qu’au début des années 1970, lorsque les contrats à « durée librement déterminée » ont remplacé les « contrats à vie » ; d’autre part, ces mutations ne sont véritablement développées qu’à partir du milieu des années 1990, avec d’un côté le célèbre « arrêt Bosman », de l’autre la forte croissance de l’économie du football.

Du début du professionnalisme en France, en 1932, jusqu’à la fin des années 1960, les joueurs professionnels étaient embauchés « à vie » par leur club. Une fois le contrat signé, ils ne pouvaient plus changer de club, sauf si celui-ci donnait son accord (Kopa a ainsi pu être transféré du Stade de Reims au Real Madrid, en 1956). En 1963, Kopa prend la tête d’une fronde contre ce contrat, déclarant : « Les joueurs sont des esclaves ». Le droit de circuler « librement » entre clubs ne leur a été formellement reconnu qu’en 1969, après les revendications de Mai 1968 : « Le football aux footballeurs ».

 

Expertise sanitaire: trop de pifométrie

Expertise sanitaire: trop de pifométrie

Martin Blachier, épidémiologiste conteste les modalités de choix des experts et leur méthodologie dans une tribune au monde

Une femme effectue un test de dépistage du coronavirus en Allemagne

 

Dans la gestion de cette crise, alors que l’Allemagne et la Suède s’appuyaient sur leurs équipes d’épidémiologistes et leurs modélisations, en France nous avons préféré nous fier aux « intuitions et expériences » d’experts infectiologues. On en connaît le résultat. Revenons sur quelques évènements marquants.

Le professeur Raoult, microbiologiste renommé, a affirmé pêle-mêle à partir de la fin avril que la « deuxième vague était de la science-fiction » ou que « l’histoire de rebond était une fantaisie… », sans étayer ses intuitions par un quelconque rationnel ou calcul scientifique. Dans le même temps, notre publication dans la revue Naturefondée sur la dernière génération de modèle épidémiologique (agent-based model), montrait qu’il existait un risque significatif d’une deuxième vague, et ce malgré la stratégie mise en place en France après le déconfinement. Cette alerte tombait dans l’indifférence.

En février, ce même professeur Raoult évoquait les résultats positifs d’une première étude chinoise sur l’hydroxychloroquine. Suivant son intuition, au lieu de mettre en place un essai clinique à l’IHU de Marseille, son équipe va publier plusieurs études non-comparatives en concluant définitivement à l’efficacité du traitement. Ainsi, le Pr Raoult emporte le monde entier dans un élan vers l’hydroxychloroquine, stoppé trois semaines plus tard par les premières études comparatives publiées. A la question « pourquoi ne pas avoir réalisé un essai clinique », le Pr Raoult répondra qu’il n’est pas utile, ni éthique, de conduire des essais cliniques pour estimer l’efficacité d’un nouveau traitement. Et qu’il ne le fera jamais…

Le professeur Delfraissy, infectiologue émérite, ancien coordinateur interministériel de la lutte contre Ebola, prend la tête d’un conseil scientifique dont il décide la composition et la méthode de travail. Chacune de ses décisions sera fondée sur ses expériences passées. Sauf que le SARS-CoV-2 est très différent d’Ebola et même du SARS-CoV-1. Malgré cela, il fonde sa stratégie sur un « Tester-Tracer-Isoler », sans avoir réalisé de calculs sur l’efficacité attendue des différents scénarios. Aucun des avis publiés par le conseil scientifique ne contient d’arguments chiffrés, ni de référence à la littérature scientifique existante.

Or, il n’y a pas besoin de modèle complexe pour mettre en doute l’efficacité de cette stratégie. En effet, dès mars, on disposait de données montrant qu’au moins 50 % des personnes infectées étaient asymptomatiques, et que les personnes étaient contagieuses avant les symptômes. Il aurait été de bon ton qu’un membre de ce conseil scientifique s’appuie sur ces données. Nous l’avons publié dans nos travaux et expliqué à maintes reprises dans les médias. Mais le Pr Delfraissy et son conseil scientifique n’en démordront pas, persuadés que cette stratégie a permis à la Corée du Sud d’être épargnée par l’épidémie. En réalité, il est probable que la Corée ait surtout bénéficié de la culture du masque, comme nous le modélisions déjà en avril, et comme le soulignait Jérôme Salomon lui-même. Par la suite, il sera mis en évidence l’importance de la voie aérosol dans la transmission du SARS-CoV-2.

. Enfin, le professeur Pitet, hygiéniste suisse et « inventeur » de la solution hydroalcoolique, à qui a été confiée l’évaluation de la gestion de la crise en France, assure comme une vérité établie que la transmission de ce virus respiratoire est en grande partie manuportée. Sauf que les dernières données semblent montrer qu’il se transmet essentiellement par l’air, d’où l’importance du port du masque. Ainsi l’effet du lavage des mains est sans doute négligeable. Globalement, les données sur l’efficacité du lavage des mains dans la prévention des infections respiratoires ont un niveau de preuve plus que faible.

Il s’avère ainsi que l’erreur française est plus celle du choix de l’expertise consultée que celle de la décision publique résultante. La prise de décisions aussi lourdes nécessiterait que l’on s’appuie sur des outils mathématiques complexes, développés par des équipes de pointe, et non sur un groupe d’experts qui se fie uniquement à son expérience passée.

Dans les leçons que nous tirerons de cette crise, il ne faudra pas éluder la question de la méthode de l’expertise consultée, ou nous continuerons de poser des questions à des interlocuteurs qui sont incapables d’y répondre.

Martin Blachier est médecin et épidémiologiste.

RACHIDA DATI CANDIDATE EN 2022″!

RACHIDA DATI CANDIDATE EN 2022″!

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que Rachida Dati ne manque pas de culot pour annoncer sa candidature aux présidentielles dans la presse britannique. Rachida Dati dans l’ascension doit beaucoup à des relations mondaines n’a pas été capable d’emporter le scrutin de la ville de Paris mais se projette comme candidate pour les présidentielles de 2022. Pourtant l’opinion n’accorde pas beaucoup de chance à Rachida Dati au profil très contesté. Rien que chez les républicains il n’y a déjà pas moins de quatre à cinq candidatures possibles. Pour l’ensemble du champ politique,  on peut compter aujourd’hui sur une vingtaine de candidats dont beaucoup sont d’ailleurs marginaux voire fantaisistes. Voir par exemple la candidature de Bigard l’humoriste de très mauvais goût qui s’est pris les pieds dans le tapis complexe de la politique et vient d’ailleurs de renoncer.

Parmi la vingtaine de candidats en 2022, on retrouve une bonne dizaine qui se sont déjà présentés en 2017. Preuve que la sociologie politique a du mal à se renouveler. On parle par exemple de Macron bien sûr et de Le Pen mais aussi de Ségolène, de François Hollande, de Dupont Aignan et de l’inoxydable Mélenchon sans parler de Sarkozy le plus populaire et de loin chez les républicains. Ce qui est particulièrement surprenant chez  Rachida Dati d’abord c’est qu’on ne connaît rien du tout de ses intentions, de sa vision et de son  programme et qu’elle transforme sa défaite aux municipales de Paris en victoire.

« Quand vous faites de la politique et que vous gagnez des batailles électorales qui vous montrent que vos idées progressent, que vous défendez vos valeurs ainsi qu’une cohésion et une communauté de destins, fatalement vient le moment où vous vous dites, particulièrement en voyant l’état du pays, que peut-être je pourrais me lancer dans ce combat « , a poursuivi Rachida Dati au sujet de la prochaine présidentielle.

« J’ai une envie, j’ai une vision », avait-elle déjà déclaré au Parisien en juillet, s’en remettant alors au choix de sa famille politique. Famille politique au sein de laquelle elle pourrait avoir de la concurrence. Le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand ne se cache pas de nourrir des ambitions présidentielles, et le maire de Troyes François Baroin doit clarifier ses intentions « à l’automne ».

SALAIRES : pas de gel

SALAIRES : pas de gel

D’après une étude du cabinet Mercer les hausses de salaires en 2021 devraient être proches de celles de 2020 : en moyenne plus de pour cent en 2021 par rapport à 2,2 % en 2020. Si l’on tient compte de l’inflation il y aura même une légère augmentation encore qu’il faille se montrer prudent en matière d’évolution des prix avec une certaine reprise en 2021. Une reprise en France de l’ordre de 8 % certes qui ne ramènent pas encore au niveau de fin 2019 mais qui constitue quand même un rattrapage pouvant un peu alimenter l’inflation.

projets.

« Un taux finalement assez élevé au regard de la crise qui se situe certes en-dessous de celui de 2019 (2,3%) mais au-dessus de celui de 2018 (2,1%) », analyse les experts du cabinet Mercer. À noter que les entreprises ne vont pas nécessairement procéder à des augmentations générales mais poursuivent une politique de personnalisation pour une partie de la croissance du pouvoir d’achat des salariés

Les salariés ont également pu bénéficier d’une augmentation ou d’un maintien de leur pouvoir d’achat grâce à la prime Macron. 54% des entreprises interrogées ont décidé d’utiliser encore ce dispositif de gratification en 2020. Parmi elles, 71% avouent qu’elles l’ont versé en réponse à la crise sanitaire, notamment pour remercier les salariés qui ont vu leur condition de travail affectées par l’épidémie. Le montant moyen est de 590 euros.

Pour l’année prochaine, c’est l’incertitude qui règne encore. L’activité risque d’être plus sérieusement affectée par la crise en 2021, mais les entreprises ne sont pas encore toute décidées à couper les vannes des augmentations. Les budgets vont continuer d’augmenter de 2% selon leurs prévisions. Les décideurs ont conscience de la nécessité de retenir ou d’attirer les meilleurs éléments et de conserver les compétences essentielles à la reprise d’activité.

MACRON DEMANDE LE DÉPART de LOUKACHENKO

MACRON DEMANDE LE DÉPART de LOUKACHENKO

Dans la perspective de rencontrer la principale opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa , Macron demande le départ de Loukachenko qui a truqué le résultat des élections afin d’obtenir une prolongation de son mandat. Dans le pays, les manifestations succèdent aux manifestations populaires en même temps que des répressions qui se traduisent par l’arrestation à chaque fois de centaines d’opposants.

Le président autoproclamé de Biélorussie joue sur l’attentisme aussi bien de la Russie que de l’Europe. La Russie évidemment n’apprécie pas particulièrement que l’union économique européenne intervienne sur la situation d’un pays si proche de la Russie. Ceci étant, les relations entre Poutine et Loukachenko sont particulièrement détestables. Poutine est très partagé sur le dossier. Il évoque l’éventuelle intervention de la Russie mais ne veut pas non plus que son régime soit assimilé à celui d’une dictature comme celle de Loukachenko dans la prévision de la révision constitutionnelle devant permettre de prolonger son mandat d’une vingtaine d’années. L’Europe de son côté menace de sanctions économiques qu’elle n’a pas encore prises.

L’Union européenne comme les pays baltes n’ont pas reconnu son élection et la Lituanie a donné refuge à la cheffe de file de l’opposition bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa.

Le président français devrait rencontrer à Vilnius l’opposante bélarusse. Svetlana Tikhanovskaïa a déclaré jeudi au journal Le Figaro qu’elle « attend(ait) beaucoup » de Emmanuel Macron et espère qu’il « s’engage pour nous aider à sortir de l’impasse ».

La France réclame pour le Bélarus une transition pacifique, avec la fin de la répression puis par l’engagement d’un dialogue prenant en compte la volonté de la population, « en évitant le risque d’une plus grande répression, voire une intervention de la Russie », a rappelé la présidence française.

 

SALAIRES : pas de gel

SALAIRES : pas de gel

D’après une étude du cabinet Mercer les hausses de salaires en 2021 devraient être proches de celles de 2020 : en moyenne plus de pour cent en 2021 par rapport à 2,2 % en 2020. Si l’on tient compte de l’inflation il y aura même une légère augmentation encore qu’il faille se montrer prudent en matière d’évolution des prix avec une certaine reprise en 2021. Une reprise en France de l’ordre de 8 % certes qui ne ramènent pas encore au niveau de fin 2019 mais qui constitue quand même un rattrapage pouvant un peu alimenter l’inflation.

projets.

« Un taux finalement assez élevé au regard de la crise qui se situe certes en-dessous de celui de 2019 (2,3%) mais au-dessus de celui de 2018 (2,1%) », analyse les experts du cabinet Mercer. À noter que les entreprises ne vont pas nécessairement procéder à des augmentations générales mais poursuivent une politique de personnalisation pour une partie de la croissance du pouvoir d’achat des salariés

Les salariés ont également pu bénéficier d’une augmentation ou d’un maintien de leur pouvoir d’achat grâce à la prime Macron. 54% des entreprises interrogées ont décidé d’utiliser encore ce dispositif de gratification en 2020. Parmi elles, 71% avouent qu’elles l’ont versé en réponse à la crise sanitaire, notamment pour remercier les salariés qui ont vu leur condition de travail affectées par l’épidémie. Le montant moyen est de 590 euros.

Pour l’année prochaine, c’est l’incertitude qui règne encore. L’activité risque d’être plus sérieusement affectée par la crise en 2021, mais les entreprises ne sont pas encore toute décidées à couper les vannes des augmentations. Les budgets vont continuer d’augmenter de 2% selon leurs prévisions. Les décideurs ont conscience de la nécessité de retenir ou d’attirer les meilleurs éléments et de conserver les compétences essentielles à la reprise d’activité.

Croissance Chine : révision nettement en baisse Chine envisage un objectif de croissance moins élevé pour 2021-2025

Croissance Chine : révision nettement en baisse Chine envisage un objectif de croissance moins élevé pour 2021-2025

En apparence la baisse de prévisions de la croissance paraît faible entre la période 2016–2020 st la période qui couvre  2021 2025. Pour la période en cours,  l’objectif d’ailleurs pratiquement atteint sans l’incident de 2020 ( pour 2020 on atteindra péniblement 2 %) était un taux de croissance de 6,5 %. Pour l’avenir c’est-à-dire sur la période 2021 2025, La Chine retient une croissance moyenne de 5 %.

Comme d’habitude, cette prévision aura besoin de la bénédiction du parti communiste qui en dernier ressort définit l’objectif de l’économie. Même en Chine des interrogations naissent sur la pertinence de ses prévisions économiques pour de nombreuses raisons. La Chine sera en effet affecté par la guerre économique déclenchée par les États-Unis mais aussi par les réactions d’autres pays face au développement un peu incontrôlé des exportations chinoises. Pour la période à venir,  les pays destinataires de ces exportations auront tendance à davantage se protéger.

Pour l’instant on ne constate pas encore d’effet  négatif hormis l’impact de la crise sanitaire. Mais pour l’avenir nombre de pays seront sans doute conduit à diversifier voire partiellement à relocaliser leurs sources d’approvisionnement. La Chine a déjà commencé son recentrage de la croissance sur le marché intérieur mais elle va souffrir d’une démographie relativement vieillissante. Son taux de croissance pourrait avoir atteint son maximum avec six 6.5%. Même la perspective de 5 % paraît un peu excessive.

Certains conseillers du gouvernement estiment que la Chine devrait mettre fin aux objectifs officiels de croissance afin d’encourager des investissements davantage productifs et ne plus dépendre des mesures de relance alimentées par la dette.

En mai, la Chine s’est abstenue pour la première fois en 18 ans de fixer un objectif de croissance annuelle en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus. Certains économistes suspectent cependant le gouvernement d’avoir maintenu un objectif implicite d’environ 3%.

“Nous nous attendons à ce que le gouvernement ne fixe pas d’objectif de croissance explicite ou fixe un objectif de croissance plus bas et plus souple (par exemple autour de 5%)” pour 2021-2025, écrivent dans une note les analystes d’UBS.

Emprunt France : 250 milliards en 2021 comme en 2020

Emprunt France : 250 milliards en 2021 comme en 2020

En gros la France empruntera à nouveau environ 300 milliards en 2021. Une somme qui correspond à peu près au 10 % de déficit du budget par rapport aux PIB.

Grâce à l’action de la banque centrale européenne, les taux sont à peu près nuls. La France emprunte donc sans frais supplémentaires. Reste qu’elle ne rembourse avec les nouveaux emprunts que les intérêts des dettes précédentes. L’Agence France Trésor envisage d’émettre 260 milliards d’euros d’obligations à moyen et long terme, un montant net des rachats et inchangé par rapport à 2020; il faudra cependant y ajouter des emprunts de court terme d’au moins une vingtaine de milliards.

La charge financière de la dette est prévue à 37,1 milliards d’euros l’an prochain, contre 36,2 milliards pour 2020. Une somme assez comparable mais qui évidemment est inquiétante puisqu’elle est en passe de devenir bientôt le premier budget de l’État alors qu’on ne rembourse que les intérêts financiers et que le capital n’est remboursé qu’avec d’autres emprunts.

Veolia Suez : non au diktat de Veolia (ministre de l’économie)

Veolia Suez : non au diktat de Veolia (ministre de l’économie)

 

Il semble bien que le président de Veolia se soit engagé dans une voie dangereuse d’une part en fixant un ultimatum à Engie  pour racheter ses parts dans Suez, d’autre part en refusant la concertation organisée par le gouvernement. Un gouvernement un peu pris au piège dans cette affaire dont il n’a pas tout de suite saisi la problématique. Pour preuve le premier ministre au départ a déclaré que la fusion Veolia Suez « faisait sens « . Une appréciation un peu précipitée et pas forcément très fondée car de toute évidence cette fusion renforcerait la position hégémonique du groupe face à des collectivités locales bien armées  pour négocier avec ces mastodontes.

 

Bilan à terme une nouvelle hausse des prix comme cela a été le cas quand on est passé à la privatisation des réseaux d’eau. En outre et surtout l’existence d’un groupe quasi hégémonique découlant de la fusion Veolia Suez contraindrait les collectivités locales à ouvrir les appels d’offres à des opérateurs étrangers et à retenir en retenir. Le même phénomène pourrait se passer à l’international alors que Veolia et Suez sont actuellement bien placés. Un regroupement fragiliserait leur position.

 

Du coup le gouvernement a pris du champ avec cette question objet de beaucoup de polémiques quant à son intérêt économique. À cette fin,  le gouvernement avait prévu une réunion avec les deux entreprises intéressées mais Veolia a refusé d’y participer. Pire, Veolia a lancé une sorte d’ultimatum au gouvernement en indiquant qu’il exigeait une réponse sa proposition d’achat des actions d’Engie dans Suez . Engie dans l’actionnaire principal est l’Etat. Un ultimatum mal apprécié par le gouvernement .

“L’Etat ne cédera à aucune pression. Et l’Etat ne se fera pas dicter son calendrier”, a dit le ministre de l’Economie à des journalistes, en rappelant que le gouvernement avait des conditions en termes d’emplois, d’empreinte industrielle et de capital majoritairement français avant d’accepter tout rapprochement entre Veolia et Suez.

“Nous prendrons tout le temps nécessaire pour que cette opération se déroule dans les meilleures conditions, se fasse sans brutalité et dans l’intérêt des deux parties prenantes”, a-t-il ajouté.

Plan de relance : seulement 42 milliards d’ici fin 2021

Plan de relance : seulement 42 milliards d’ici fin 2021

 

 

Pour justifier sa politique économique et les moyens qui l’accompagnent, le gouvernement argue engager de environ  500 milliards notamment avec le dispositif de chômage partiel, les prêts garantis par l’État et les mesures de défiscalisation. Un chiffre qui paraît tout à fait excessif et d’ailleurs qui ne coïncide pas avec la loi rectificative du budget 2020 ni avec le projet de budget pour 2021. La crise du COVID-19 a provoqué un trou de plus de 100 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat, faisant grimper le déficit à 195 milliards cette année. On est loin des 500 milliards qui agglomèrent des choses très différentes.

Il est vrai que si on additionne les centaines de milliards affectés à tel ou tel secteur est promis pour les prochaines années on aboutit à des sommes considérables. Le problème c’est que les engagements ne seront pas réalisés en 2020 ni même en 2021 pour certains. Ainsi par exemple concernant le plan de relance de 100 milliards,10 % seulement seront engagés d’ici 2021.

Le ministre de l’économie indique que sur ce plan 42 milliards seront engagés d’ici 2021. Reste donc la plus grosse partie qui peut être d’ailleurs ne sera que partiellement utilisée. En effet il y a notamment des limites aux prêts consentis aux entreprises. Les premiers constituaient  un ballon d’oxygène sans doute indispensable mais renouveler ces  prêts constituent un danger car les entreprises ne peuvent se comporter comme l’État en remboursant des prêts avec d’autres prêts, bref en ne  remboursant pas le capital.

Le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) a jugé “prudente” la prévision d’activité pour 2020 et de “volontariste” l’ampleur du rebond anticipé pour l’année prochaine, en soulignant les incertitudes “exceptionnellement élevées” liées à la crise sanitaire. Il considère aussi que l’objectif de déficit public (6,7% du PIB l’an prochain après 10,2% cette année) est “atteignable”.

Le ministre de l’Economie a souligné l’importance du soutien apporté par la Banque centrale européenne (BCE) via sa politique monétaire de taux ultra-bas et d’achats de titres massifs sur les marchés, qui permettent de maintenir le coût de l’emprunt à un niveau très faible. Le problème c’est que cette politique monétaire commence à être très critiquée par les orthodoxes qui considèrent l’orientation de la banque centrale européenne trop accommodante. Notons que la banque centrale américaine n’a pas ses états d’âme et qu’elle soutiendra autant il sera nécessaire l’économie.

“Si nous pouvons engager ce plan de relance et si nous pouvons considérer la dette comme un investissement, c’est aussi parce que nous avons une politique monétaire de la BCE qui le permet et qui nous protège”, a dit le ministre de l’économie qui mélange un peu le fonctionnement et les investissements.

Crise : divergence à la BCE

Crise : divergence à la BCE

Alors que la banque fédérale américaine s’apprête à déverser toutes les liquidités qu’il faudra pour soutenir l’économie et l’emploi, les états d’âme au sein de la banque centrale européenne menacent la politique monétaire. Face aux résultats relativement décevants de la reprise économique en septembre la BCE s’apprêtait en effet à engager des mesures supplémentaires de soutien à la croissance.

 

Or les orthodoxes font à nouveau parler d’eux et d’une certaine manière risque de paralyser Christine Lagarde dont l’action est surtout régulée par le consensus. Hors ce consensus est menacé. On retrouve la le vieux clivage connu pendant le mandat de Mario Draghi entre les partisans de la rigueur et ceux  considérés comme plus laxistes.  Les orthodoxes reprochent en particulier à la banque centrale européenne l’ampleur des rachats d’actifs qui finalement permettent aux Etats d’emprunter indirectement à la BCE. Pour justifier la position des un et des autres, on  utilise selon les cas l’excès d’optimisme au contraire l’excès de pessimisme concernant la croissance de la BCE. Le pessimisme permet en effet de justifier une politique plus accommodante.

Ces arguments ont été rejetés par le chef économiste de la banque centrale, Philip Lane, sur lequel se concentrent de nombreuses critiques, toujours selon les sources approchées par Reuters.

La BCE n’a pas modifié sa politique au terme de cette réunion, Christine Lagarde se contentant de dire que l’institution surveillait de près l’évolution de l’euro et restait prête à prendre de nouvelles mesures pour sortir la zone euro de la récession.

Fabio Panetta, qui siège au directoire de l’institution, est également contesté par les “faucons” pour avoir dit que la BCE risquait moins à en faire trop que pas assez, selon les sources.

Terrorisme islamique : le silence complice des intellectuels ?

Terrorisme islamique : le silence complice des intellectuels ?

 

Il est évident que le combat contre l’islamisme radical manque curieusement de grandes voix d’intellectuels. Certes dans une période aussi complexe il est parfois difficile de faire émerger des personnalités capables d’appréhender des problématiques intégrant des dimensions sociétales, mais aussi social et économique. L’intellectuel généraliste se fait de plus en plus rare et la pensée est atomisée dans les différents champs spécialisés.

 

Mais la principale raison de ce silence prend le prétexte de l’islamophobie  pour  refuser l’engagement contre l’idéologie islamique. C’est le cas de la plupart des personnalités de sensibilités de gauche mais pas seulement. Même dans l’espace politique, le sujet n’est traité qu’avec des pincettes. Certains implicitement servent même la cause du communautarisme. Voir à cet égard le choix de la très gauchiste UNEF de se faire représenter à l’Assemblée nationale par une femme voilée.

 

 On objectera qu’il ne s’agit pas du même objet, dans un cas il s’agit d’islamisme violent et dans l’autre d’islamisme remettant en cause la laïcité. Reste que le second aspect nourrit le premier. La classe politique est pour le moins peu à l’aise ou pire parfois complice. Pour preuve , ce discours tellement attendu de Macron depuis deux ans sur la question. Le sujet sera d’ailleurs victime d’un traitement biaisé puisqu’on passe du sujet de l’islamisme à celui du séparatisme. Un concept complètement incompréhensible pour éviter les dimensions qui heurtent les principes républicains.

 

L’avocat de Charlie hebdo, lundi 28 septembre au micro de franceinfo, trois jours après une attaque au hachoir devant les anciens locaux de l’hebdomadaire, lance un double appel aux intellectuels et aux politiques pour sortir du silence et obtenir une réaction des politiques. « Il est temps de réagir, il faut que les intellectuels se réarment et il faut que les politiques passent du discours aux actes », a réclamé l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka lundi 28 septembre au micro de franceinfo, trois jours après une attaque au hachoir devant les anciens locaux de l’hebdomadaire satirique à Paris. « Face à cette sauvagerie, soit on réaffirme notre détermination et c’est la seule chose qui nous protègera et qui les dissuadera, soit l’autre choix, c’est l’obscurantisme », a-t-il clamé.

« ‘Charlie Hebdo’ on se retrouve manifestement encore une fois en première ligne parce que ce terroriste cherchait ‘Charlie Hebdo’, mais on est complètement dépassés par ces enjeux-là, c’est bien plus grand que nous. C’est notre mode de vie qui est en jeu », a défendu l’avocat, depuis le tribunal de Paris où se tient le procès des attentats de janvier 2015 qui visaient déjà, notamment, l’hebdomadaire.

Ce terrorisme islamiste « tue des noirs, il tue des blancs, il tue des femmes, il tue des hommes, il tue tout le monde. Qui caricature la religion ? Nous, ou eux ? Qui blasphème contre la vie elle-même en ôtant celle des innocents. insiste  Richard Malka.

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