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Les défaillances d’entreprises : record historique

Les défaillances d’entreprises : record historique

On se demande comment on pourraiat enregistrer uen amélioration sensible de l’emploi avec ce nouveau record historique de défaillances d’entreprises. C’est le signe que la croissance est atone et surtout que la baisse des prix exerce une  pression sur les marges qui fragile les entreprises. Le nombre de défaillances d’entreprises en France a augmenté de 7,6% sur un an au premier trimestre pour atteindre un niveau historique, selon une étude du cabinet Altares publiée ce jour.  De janvier à mars 2015, quelque 18.134 entreprises ont été placées en procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire contre 16.858 un an plus tôt.  Le nombre de défaillances d’entreprises avait  reculé de 0,8 % en 2014 par rapport à l’année précédente, selon le décompte effectué par la société Altares. Ce qui permet à l’Hexagone de passer sous la barre des 63.000 défaillances, avec 62.586 faillites, redressements et liquidations judiciaires et procédures de sauvegarde. Toutefois, ce chiffre reste supérieur à celui enregistré en 2012. Et « 2013 était une année quasi record », rappelle Thierry Millon, directeur des études chez Altares. Ces défaillances mettent en danger 244.400 emplois. Là encore, c’est un peu moins que l’année précédente.  Les défaillances en 2014 ont surtout touché de très petites entreprises. Les procédures judiciaires pour les entreprises de un ou deux salariés ont bondi de 18 % l’an passé. « La fermeture de ces entreprises de proximité, très nombreuses et présentes sur tout le territoire, a donné le sentiment que toute l’économie française était à genoux », admet le dirigeant d’Altares. Pourtant, il existe une lueur d’espoir : si en 2012 et 2013, plus de 5.000 PME de plus de 10 salariés avaient connu une défaillance, elles sont moins de 4.600 à avoir été placées en redressement ou en liquidation judiciaire l’an dernier. Ce chiffre est le plus bas enregistré depuis 2008. Parmi celles-ci, les défaillances de PME de plus de 50 salariés ont même reculé de 20 % en 2014. « Les clignotants sont passés au vert dans certaines activités », explique Thierry Millon.

 

Météo : pluie et froid jusqu’en juin

Météo : pluie et froid jusqu’en juin

« C’est tout à fait inhabituel » assure le météorologiste de RTL Louis Bodin au sujet de la météo maussade de ces derniers jours. Pour écrire son dernier livre intitulé Guide de voyage météo, il explique qu’il est « remonté jusqu’à plus d’un an en arrière pour comprendre pourquoi » la France est traversée par une vague de pluie et de froid depuis plusieurs jours, alors que le mois de juin approche. « Depuis le début de l’année, le pays n’a reçu que « 50% de son ensoleillement normal, annonce Louis Bodin , notamment dans la moitié Nord ». C’est pour cela que ce mauvais a un impact encore plus fort sur le moral des Français : ils manquent de lumière.  La neige avait fait un retour inattendu au mois de mars, provoquant une certaine pagaille dans le pays, pas préparé à un tel événement. Et comme si ce n’était pas suffisant, les précipitations sont « plutôt abondantes, de 20 à 30% supérieures aux moyennes » saisonnières.  En témoignent les récentes inondations à Dijon et à Troyes, les fortes pluies dans le Gard, placé en vigilance orange ce week-end de Pentecôte, ou bien encore les averses qui se sont invitées au Festival de Cannes.  Quant aux températures, elles sont « entre 0,5 et 1 degré en dessous de la normale », ce qui n’est pas excessif mais « ça finit par peser quand cela s’étale sur une longue période », explique Louis Bodin.  Ces dérèglements seraient dus à un « talweg », autrement dit une vallée dépressionnaire ou un creux dépressionnaire. D’ordinaire, le mauvais temps est amené par de simples dépressions. Ici, le phénomène « qui descend du pôle » explique Louis Bodin, est global et concerne l’ensemble (ou presque) du pays voir même de l’Europe de l’Ouest.  Et le talweg (que l’on trouve également orthographié thalweg, ndlr) n’est pas annonciateur de bonnes nouvelles. Ces creux dépressionnaires conservent l’alimentation en air froid.  Ainsi, tant que le phénomène restera au-dessus de nos têtes, les choses ne s’amélioreront pas. C’est pour cette raison qu’il faudra attendre le début du mois de juin pour que le soleil pointe le bout de son nez. Sauf quelques exceptions locales près, les douze prochains jours seront encore marqués par le froid et la pluie.

 




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