Archive mensuelle de avril 2015

Actu, infos, économie: articles les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croissance- climat des affaires : toujours morose

 

 

 

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Taxis : manif lundi à Paris

Climat : un accord vraiment au minimum

UberPOP : covoiturage ou business ?

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Parti socialiste : 500.000 pour quoi faire ?

Loi Macron : « Du bruit pour pas grand-chose » (Juppé)

Rachida Dati : « Non à une campagne avec les cantines halal ou la burqa»,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croissance Allemagne : Très forte baisse des ventes au détail en mars

Croissance Allemagne : Très forte baisse des ventes au détail en mars

Les ventes au détail ont chuté de 2,3% en mars en Allemagne, subissant ainsi leur plus forte baisse depuis décembre 2013, mais les données trimestrielles en la matière laissent quand même entrevoir que la consommation des ménages reste un important moteur de la croissance de la première économie européenne. Selon des données publiées jeudi par l’Office fédéral de la statistique, ces ventes ont ainsi augmenté de 3,6% en termes réels sur la période janvier-mars, hausse la plus marquée depuis le premier trimestre 2012. Les économistes avaient anticipé pour le seul mois de mars sur une hausse de 0,4% des ventes au détail, un indicateur connu pour sa volatilité. Sur un an, les ventes au détail ont bondi de 3,5% alors que le consensus était d’une hausse de 3,2%.

France –Croissance : baisse de la consommation en biens des ménages français en mars

France –Croissance : baisse de la consommation en biens  des ménages français en mars

Pas vraiment une  bonne nouvelle pour la croissance française. La consommation des ménages français en biens a reculé de 0,6% en mars en raison du repli de la consommation d’énergie (-3,2%) et a progressé de 1,6% sur l’ensemble du premier trimestre, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Les 20 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,3 des dépenses de consommation en mars. Cette baisse fait suite à quatre mois consécutifs de hausse de la consommation. En février, elle avait progressé de 0,2%, un chiffre relevé de 0,1 point par rapport à celui publié dans un premier temps. Sur l’ensemble du premier trimestre, la consommation en biens est portée par le net rebond de la consommation en énergie et l’accélération des dépenses en biens durables. La consommation des ménages en biens représente un peu moins de 50% de leur consommation totale.

Vallourec : suppression de 900 emplois en France

Vallourec : suppression de 900 emplois en France

 

Suppression de 2000 emplois dont 900 en France. Le producteur de tubes sans soudure en acier avait déjà indiqué en février que son plan d’économies entraînerait 1.400 suppressions de postes en 2015. Il a fait savoir mercredi qu’il souhaitait réduire d’un tiers la capacité de ses tuberies européennes d’ici 2017 (par rapport à 2014), qu’il recherchait un partenaire majoritaire pour son aciérie française de Saint-Saulve (Nord) et qu’il réduirait ses coûts fixes partout dans le monde.. Le groupe français a fait état mardi d’une perte nette de 76 millions d’euros au premier trimestre, pour un chiffre d’affaires en recul de 17,2% à 1,05 milliard d’euros. Continuant de subir la dégradation des marchés pétroliers, il a par ailleurs dévoilé des mesures de réduction de coûts qui devraient le conduire à supprimer 2.000 postes supplémentaires d’ici à 2017.  Le président du directoire, Philippe Crouzet, a indiqué lors d’une conférence téléphonique que Vallourec prévoyait de réduire ses effectifs de 900 postes environ en France et que le groupe souhaitait « minimiser les départs contraints ». Vallourec a en outre indiqué que, malgré une génération de trésorerie disponible probablement négative au premier semestre, il continuait de viser un cash-flow disponible positif sur l’ensemble de 2015.  Interrogé sur les rumeurs de rachat de Vallourec ou de rapprochement avec son partenaire japonais Nippon Steel & Sumitomo Metal Corporation (NSSMC) qui ont circulé le mois dernier, Philippe Crouzet a répondu: « Pas des négociations. Des rumeurs certes mais pas de négociations (…) D’autres peuvent avoir des idées, mais en tout cas ce n’est pas sur ma table de travail. »

Immobilier : toujours la baisse du neuf

Immobilier : toujours la baisse du neuf

 

Là comme ailleurs la reprise annoncée n’est pas au rendez vous. Au contraire dans le neuf on constate un nouveau recul à la fois des mises en chantier et des demandes de permis de construire. On est loin de la promesse de Hollande de construire 500 000 logements par an, on sera sans doute autour de 300 000 en 2015.  Au cours du premier trimestre, les mises en chantier ont reculé de 8,3 %, à 82.700 unités. Et la situation n’est pas près de s’améliorer si l’on en croit la chute des permis de construire, l’étape qui précède le début des chantiers. Entre janvier et mars, on n’en a délivré que 85.000, soit 12,5 % de moins qu’un an auparavant, pendant la même période. Cette glissade est préoccupante car elle se poursuit de façon continue depuis trois ans et demi. Après avoir construit 421.000 logements neufs en 2011, la France a plongé à 297.000 l’année dernière. Fort opportunément, le ministère du Logement a «retrouvé» 250 .000 logements neufs oubliés entre 2010 et 2014 dont plus de 50.000 l’année dernière. Mais ce redressement statistique ne change rien à la tendance: la construction de logements ne repart pas. Aujourd’hui, plus personne ne croit que François Hollande tiendra sa promesse: bâtir 500.000 unités.

Ghislaine Ottenheimer dénonce la monarchie républicaine dans un livre Poison présidentiel

Ghislaine Ottenheimer dénonce la monarchie républicaine  dans un livre Poison présidentiel

Ce qui la caractérise : omnipotence élyséenne, figuration gouvernementale, grogne parlementaire, rébellion des élus locaux, rejet citoyen, tentation populiste? Sans compter l’impuissance réformatrice, l’incapacité à construire du consensus et l’instabilité constitutionnelle. Dans un essai vif et documenté, Ghislaine Ottenheimer dénonce le système institutionnel, en particulier le déséquilibre produit par la réforme de 1962 et l’élection du président au suffrage universel. Paré de cette onction populaire, le président, « nombril de la République », écrase tout sur son passage. Ce système construit sur mesure pour le général de Gaulle rend l’exercice du pouvoir de plus en plus délicat, à mesure que l’omnipotence se conjugue avec l’impuissance. De la fracture sociale (Chirac) à « la finance, mon ennemie » (Hollande) en passant par « travailler plus pour gagner plus » (Sarkozy), la dichotomie s’approfondit entre « le rite chamanique » des campagnes et les désillusions postélection. Et même les promesses de simplicité (les convois officiels qui s’arrêtent aux feux rouges pour Chirac; les déplacements en train de Hollande) cèdent vite à la vie (isolée) sous les ors de la République, au défilé des courtisans (la palme revient à Lang s’adressant à Mitterrand : « Il y a Louis XI, Louis XIV, et vous! »). On rêve en pensant à Angela Merkel faisant ses courses le week-end au Lafayette Gourmet de Berlin et surtout aux processus collectifs de décision qui prévalent en Allemagne. « La seule monarchie d’Europe » (selon Jean-Pierre Dubois) est à bout de souffle. « On n’a jamais connu une aussi grande faiblesse de l’exécutif, cela rappelle la fin de la IVe République », analyse Marcel Gauchet. Ghislaine Ottenheimer examine les différentes possibilités de rééquilibrage des différents pouvoirs. Les prochains mois devraient nous valoir bien des débats (et peut-être même une réduction du nombre des parlementaires). Cela suffira-t-il à éviter un big bang comparable à celui de 1958?

Poison présidentiel, de Ghislaine Ottenheimer, Albin Michel, 256 pages, 19 euros

Sarkozy : « une noire dans mon équipe »

Sarkozy : « une noire dans mon équipe »

 

C’est comme cela qu’on fait un casting au gouvernement, un noir, un arabe, une femme, un jeune.  Le casting, c’est à dire l’apparence d’abord, les compétences éventuellement ! On comprend mieux la composition actuelle du gouvernement de Hollande et bien sûr celle de Sarkozy ( délicat qui avait dit « elles ne sont pas belles mes femmes » en parlant de ses jeunes recrues).  « Un noir dans mon équipe » C’est une petite phrase extraite du livre publié mercredi 29 avril par Roselyne Bachelot. L’ancienne ministre de la Santé écrit ses mémoires (La petite fille de la Ve, ed. Flammarion) dans lesquelles elle revient bien sûr sur les quinquennats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Elle raconte notamment comment l’actuel président de l’UMP a mené campagne pour accéder à l’Elysée en 2007. Un épisode fait beaucoup réagir les internautes. Nous sommes en 2006 et Nicolas Sarkozy revient des Etats-Unis où il a rencontré Barack Obama qui n’est alors que sénateur de l’Illinois.   »Les amis, j’ai rencontré Barack Obama, le maire de Chicago (sic). Ce type est le prochain président des Etats-Unis. Vous n’y connaissez rien, j’ai aussi discuté avec la secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice, une femme formidable. Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire!« , écrit Roselyne Bachelot. Mais en réalité, Roselyne Bachelot a expliqué sur Europe 1 que la réflexion de son ancien patron (qu’elle ne manque pas d’égratigner par ailleurs) est beaucoup plus large et qu’il cherchait ainsi à prendre en compte toute les aspirations de la société. « Il comprend que son équipe doit apparaître comme diverse, que la société française est une société diverse; Il comprend qu’il ne faut pas une Noire sur la photo mais qu’il faut des gens qui expriment la diversité de la société française. Il va l’exprimer à travers Rachida Dati et Rama Yade. Donc ce n’est pas pour la photo », précise celle qui est désormais chroniqueuse sur D8 et iTélé. Des explications qui n’enlèvent pas le caractère maladroit de la phrase de Nicolas Sarkozy et rendent les explications de Bachelot toutes aussi ambigües.  

Les élus s’augmentent de 23% dans le Tarn et Garonne

Les élus s’augmentent de 23% dans le Tarn et Garonne

 

On avait promis la rigueur avant les élections mais après les élus du Tar et Garonne ont augmenté leur indemnité de 23%. Le président du conseil départemental verra son indemnité passer de 2500 à 5000 euros !  « On augmente les indemnités des élus parce que nous venons de passer la tranche des 250.000 habitants » dans le Tarn-et-Garonne, ce qui permet légalement aux conseillers de prétendre à une augmentation, a fait valoir le nouveau président du conseil départemental, Christian Astruc, hier soir en séance. Lors de la première session de la nouvelle assemblée, la nouvelle majorité a d’abord proposé une hausse de 33% des indemnités des élus. Mais le groupe socialiste a demandé que cette hausse soit ramenée à 23% et que trois emplois-jeunes soient embauchés. C’est cette proposition qui a finalement été votée par 23 élus, tandis que les 7 conseillers PRG votaient contre. Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet -qui a perdu en avril la présidence du département qu’il occupait depuis 29 ans- a protesté contre ces augmentations qu’il a qualifiées de « scandaleuses » et d’ »indécentes », à Montauban comme dans les colonnes de son journal, La Dépêche du Midi. « Cela fait 200.000 euros de plus par an sur le budget du département. On aurait pu utiliser autrement cet argent, surtout venant de ceux qui ont fait campagne sur le thème des économies », a lancé M. Baylet, soulignant que « les fonctionnaires territoriaux ont leur salaires bloqués depuis 2008″.

UMP : poursuivie en justice par Patrick Buisson

UMP : poursuivie en justice par Patrick Buisson

En dépit  l’affaire des sondages de l’Elysée, il veut encore des sous ( et surtout encore régler des comptes politiques). L’affaire des sondages avait  fait suite à un rapport édifiant de la Cour des comptes sur les dépenses de l’Elysée. Publié en 2010, ce rapport pointait les commandes d’études d’opinion et de prestations de conseil passées parfois sans appel d’offres par l’Elysée auprès de divers instituts et sociétés comme Publifact, la société de Patrick Buisson, ou encore le cabinet Giacometti-Péron. Buisson étant un proche de Nicolas Sarkozy, les juges s’intéressent tout particulièrement à la régularité de contrats juteux passés entre l’Elysée et Publifact. Ce qui n’empêche pas Patrick Buisson, l’« éminence noire » de Nicolas Sarkozy, d’ assigner l’UMP en justice. Selon le site d’information Mediapart, il réclame le paiement de factures datant de 2013 qu’il estime impayées. Selon Le Figaro, qui a eu confirmation de cette information de Me Philippe Blanchetier, ancien avocat de l’UMP, notamment durant la campagne présidentielle de 2012, le montant de ces factures atteindrait « plusieurs dizaines de milliers d’euros ». M. Buisson, qui a conseillé M. Sarkozy de 2006 à 2012, a été remercié « verbalement » à la fin de 2012 ou au début de 2013 par Jean-François Copé, alors président du parti de droite. Durant ces années, M. Buisson fournissait à l’Elysée des sondages et des analyses d’opinion. Un marché qui lui rapportait 31 993 euros par mois écrit Mediapart. Mais M. Buisson semble estimer que la résiliation de ce contrat par M. Copé ne s’est pas faite correctement. Face au refus de l’UMP de payer ces factures, le parti estimant que les prestations n’avaient pas été effectuées, M. Buisson a adressé, en 2014, une première mise en demeure à Jean-François Copé. Quelques mois plus tard, il a assigné le parti en justice.

Sondage Syndicats : pas très utiles pour 54%

Sondage Syndicats : pas très utiles pour 54%

Il est clair que l’image des syndicats ne cesse de se dégrader. D’abord le taux de syndicalisation est particulièrement faible pour ne pas dire anecdotique ensuite l’image des syndicats est fortement dégradée. La crise  a bien sûr accentué la tendance mais le phénomène d’obsolescence des organisations syndicales  est engagé depuis des dizaines d’années . En cause la bureaucratisation des appareils , le poids du public , la sociologie même des responsables, le vieillissement des cadres. Coté patronal ou gouvernemental, rien  non plus n’a été fait pour aider à la modernisation de la représentation syndicale, au contraire puisqu’on limite leur interventions à des champs très restreints.    La crise du syndicalisme en France ne connaît donc pas de répit. Alors que la baisse du pourcentage de salariés syndiqués continue de se poursuivre (7% de salariés syndiqués), moins d’un Français sur deux (45%) juge les syndicats utiles et moins d’un sur trois (31%) pense qu’ils sont représentatifs des salariés.  Selon ce sondage réalisé pour Axys Consultants, Le Figaro et BFM Business, 54% des personnes interrogées estiment que les syndicats ne jouent pas un « rôle utile ». Dans le détail, les salariés du public sont plus nombreux (57%) à les juger utiles que les salariés du privé (48%). La défiance augmente aussi parmi les travailleurs des catégories populaires  Les Français leur font toutefois confiance pour défendre les intérêts des salariés (56%) mais sont moins nombreux à s’y fier (44%) pour négocier des accords gagnant-gagnant avec le patronat. Plus de deux tiers des Français (67%) disent aussi ne se sentir proches d’aucun syndicat.  A la veille de la Fête du travail, le sondage ne présage pas d’importants mouvements de foule pour les manifestations traditionnelles de la journée du 1er mai.

Etats-Unis : pas de relèvement des taux avant septembre

Etats-Unis : pas de relèvement des taux avant septembre

Du fait d’une part du ralentissement de la croissance et du moindre rythme de création d’emploi, il est probable que le FED ne relèvera pas ses taux d’ici septembre voire au-delà. Ce qui constitue une bonne nouvelle pour l’Europe qui n’aura pas pendant ce temps là à subir la contagion des taux. La Réserve fédérale a souligné mercredi la faiblesse de l’économie américaine et du marché du travail aux Etats-Unis, qui contrecarre son projet de relèvement des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année. Dans le communiqué publié à l’issue d’une réunion de deux jours de son comité de politique monétaire, la Fed semble indiquer qu’elle adopte désormais une approche au cas par cas l’amenant à décider à chacune de ses réunions s’il est opportun ou non de relever les taux pour la première fois depuis juin 2006. Par son jugement sur l’état de l’économie américaine, la banque centrale laisse toutefois entendre qu’elle ne lancera pas son tour de vis monétaire avant au moins septembre. « Le comité anticipe qu’il sera opportun de relever l’objectif de taux fédéraux lorsqu’il aura constaté une amélioration supplémentaire du marché du travail et qu’il sera raisonnablement confiant dans le fait que l’inflation reviendra vers son objectif de 2% sur le moyen terme », écrit le comité de politique monétaire de la Fed, qui a été unanime. Contrairement au communiqué consécutif à sa réunion du mois de mars, il n’exclut pas formellement une hausse des taux lors de sa prochaine réunion. Même si cela rend théoriquement possible une telle initiative en juin, les récentes statistiques sur l’économie américaine ne plaident pas pour ce scénario. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a augmenté de 0,2% seulement en rythme annualisé selon la première estimation publiée mercredi par le département du Commerce, après une hausse de 2,2% sur les trois derniers mois de l’an dernier. Il s’agit du chiffre le plus faible enregistré depuis un an.

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La croissance est repartie ! où ?

La croissance est repartie ! où ?

 

Il y a eu le french bashing  et maintenant c’est presque l’euphorie ;  tous les indicateurs sont au vert titrent de nombreux grands médias. Pourquoi ? Non pas parce que les résultats sont au rendez-vous ( exemple le chômage) mais parce que l’environnement n’aurait jamais été aussi favorable. Il y a la baisse de l’Euro, la maîtriser de l’ inflation les liquidités répandue par la BCE, le prix bas du pétrole et des taux d’intérêt historiques. Un contexte donc a priori qui devrait titre fortement la croissance. Problème toutefois pour tirer la croissance il faut des carnets de commandes et donc des acheteurs français ou étrangers ? Or partout à l’extérieur la croissance se tasse au Japon, en Chine, aux Etats Unis, en Royaume Uni, dans les pays  en voie de développement. En Europe c’est toujours la croissance molle ( autour de1.5% mais moins pour la France). Plus inquiétant partout t les investissements sont en berne. Dès lors, on ne peut compter que sur la consommation interne pour dynamiser uen peu l’activité. Certes le moral des manges s’ améliore mais c’est seulement un point en avril ( bien loin  de la moyenne de longue durée à 100). Contrairement à ce qu’on affirme ici ou là- pour bousculer sans doute  la tendance à l’attentisme- nous ne sommes pas encore sortis de la crise, ni en Europe bien sûr, ni ailleurs. Témoins ces mouvements de yo-yo des indicateurs qui signifient  que les incertitudes sosnt encore sérieuses concernant l’ avenir. La vérité c’est que globalement l’activité mondiale est encalminée dans la croissance molle et quelle ne peut donc tire de manière significatrice l’activité en France. Par ailleurs, comme salaires et pensions sont pratiquement bloqués, la consommation n’est pas assez forte pour une reprise significative de l’activité et encore moins du chômage.

Pollution en Europe : un coût de 1600 milliards

Pollution  en Europe : un coût de 1600 milliards

 

Une étude de l’OMS et de l’OCDE met en avant le coffre effarant de 1600 milliards pour le coût de la pollution. Un chiffre qui peut sans doute être contesté sur le plan méthodologqiue mais qui donne quand même uen indication sur les conséquences économiques de la pollution. « Le coût économique de l’impact sanitaire de la pollution de l’air en Europe », avance un chiffre monumental de 1 600 milliards de dollars pour le coût de la pollution dans 53 pays européens en 2010. Il s’agit de l’estimation du coût économique des quelques 600 000 décès prématurés et maladies engendrées par la pollution. Un coût qui atteint même 20% du PIB au sein de dix pays de la zone Europe.  482 000 décès ont été provoqués par des maladies cardiaques et respiratoires, des accidents vasculaires cérébraux ou encore des cancers du poumon en 2012. La pollution intérieure y ajoute 117 200 décès supplémentaires (et c’est cinq fois pire dans les pays les moins riches). 90% de la population en Europe ont été exposés à des niveaux de particules fines supérieures à la normale, note l’OMS.  . Une pollution pourtant qui risque  cependant d’être mal prise en charge lors de ma conférence infranationale sur le climat à Paris en fin d’année. Hoolnde lui même indiquant qu’i ne fallait pas s’attendre à de grandes décisions. François Hollande a en effet  déclaré au début du mois  qu’un accord mondial à la conférence sur le climat organisée fin 2015 à Paris n’était pas garanti, notamment en raison des obstacles financiers.  »Chacun pense que ce sera une réunion où nous trouverons facilement un accord. Je ne le pense pas », a déclaré le président dans un discours en clôture d’une conférence sur la « croissance verte » réunie à l’Elysée. « Plus j’avance dans la préparation de cette conférence, plus je regarde les obstacles », a ajouté le chef de l’Etat, qui a fait de la lutte contre les gaz à effet de serre une priorité. La France accueillera du 30 novembre au 11 décembre la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 21), qu’elle espère voir déboucher sur un accord universel et contraignant visant à maintenir le réchauffement en deçà de 2°C.

Royaume–Uni : net tassement de la croissance

Royaume–Uni : net tassement de la croissance

 

Un tassement surprise de la croissance au Royaume Uni, seulement 0.3% au premier trimestre ( 0.4% pour la France). Le PIB britannique a progressé sur les trois premiers mois de 2015 de 0,3 % seulement, contre 0,9 % au trimestre précédent. . C’est la plus faible croissance enregistrée par le pays depuis le dernier trimestre 2012. Le ralentissement est général dans tous les secteurs de l’économie, avec un recul de l’industrie manufacturière (- 0,1 % sur un trimestre) et dans la construction (-1,6 %). Quant au secteur des services, fer de lance de l’économie britannique, sa croissance passe de 0,9 % à 0,5 %, principalement, selon l’ONS, l’Insee britannique, en raison de la stagnation de l’industrie financière sur le trimestre (+0,1 % contre +1,3 % au dernier trimestre de 2013). Le bilan de l’économie britannique sur un an reste cependant très bon. Le PIB demeure en effet 2,4 % plus élevé qu’au premier trimestre 2014. Au dernier trimestre 2014, l’évolution annuelle du PIB était de 3 %. Le ralentissement est donc évident. Il est sans doute trop tôt pour déduire de ce coup d’arrêt de ce premier trimestre que la tendance expansionniste de la croissance britannique va s’inverser. Les indicateurs avancés, comme l’indice PMI, restent très bien orientés, et certains économistes, comme ceux de BNP Paribas, s’attendent à une nette accélération au deuxième trimestre. Reste que ce coup d’arrêt traduit un certain nombre de fragilité de l’économie britannique. La « politique de l’offre » menée par la coalition dirigée par David Cameron n’a pas permis de réindustrialiser le pays, bien au contraire. La production industrielle demeure inférieure de 10 %. La productivité a stagné depuis 2010. L’économie britannique n’a guère augmenté sa compétitivité, et la hausse de la livre face à l’euro au premier trimestre 2015 a détruit le peu de croissance industrielle que le pays connaissait. Plus que jamais, donc, le Royaume-Uni dépend du secteur des services, donc de la finance et de la consommation des ménages. Si un de ces deux piliers ne tient pas, la croissance s’affaisse. En cela, la croissance britannique ne diffère pas réellement d’autres modèles de croissance européens de l’après-crise.

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