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La TVA sur l’eau en bouteille passe de 5,5 à 20 %

La TVA sur l’eau en bouteille passe de 5,5 à 20 %

 

Conséquence inattendue des interrogations sur la qualité des eaux, le Sénat a voté une augmentation de la TVA qui passerait ainsi de 5,5 % à 20 %. L’idée est aussi de favoriser un plus grand usage de l’eau du robinet.

Des millions de bouteilles en plastique pour une eau pas toujours très «naturelle»… Le Sénat a voté dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 novembre une augmentation de la TVA sur l’eau en bouteille, une mesure censée inciter les consommateurs à privilégier l’eau du robinet sur fond de scandale sur les pratiques des industriels de l’eau minérale. La chambre haute a voté à main levée ce dispositif dans le projet de budget pour 2025, contre l’avis du gouvernement. Le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin s’y est opposé, arguant que la TVA n’était «pas un outil fiscal incitatif».

 

Israël-Hezbollah : les leçons du passé

Israël-Hezbollah : les leçons du passé 

Qualifié de groupe terroriste, de parti politique, d’« État dans l’État » libanais, le Hezbollah demeure difficile à caractériser. Ses modes d’action empruntent aussi bien aux armées conventionnelles qu’aux mouvements terroristes classiques ; et le « parti de Dieu » est aussi devenu la principale force politique du Liban et a réussi à s’implanter durablement dans une frange significative de la population libanaise, qui dépasse le cadre de la communauté chiite. Il assure de fait de nombreuses fonctions régaliennes dans le sud du pays, dont le contrôle échappe totalement à un État libanais que beaucoup qualifient d’État failli. Cette substitution du parti à l’État lui confère dès lors la mission de garantir l’intégrité du territoire libanais et d’y protéger les populations, un peu à l’image d’une force conventionnelle. Pour autant, ses attaques récurrentes menées contre Israël, la capture d’otages ou l’organisation d’attentats au Liban (notamment lors de l’occupation israélienne de 1982 à 2000) l’ont fait apparaître comme un groupe terroriste plus soucieux de déstabiliser le statu quo régional au profit de son protecteur et sponsor iranien que de gouverner le Liban.

 

par  Professeur agrégé de Géographie, membre du laboratoire Médiations, Sorbonne Université

Cette double identité stratégique du Hezbollah est apparue au grand jour lors de la guerre contre Israël à l’été 2006, quand il a montré non seulement sa capacité à repousser Tsahal de façon conventionnelle lors de certains affrontements en terrain ouvert (notamment la bataille du Wadi Saluki) mais aussi sa maîtrise de la guérilla urbaine lors des combats autour de la ville de Bint Jebel. En quoi ces deux épisodes illustrent-ils la double nature conventionnelle/non conventionnelle du Hezbollah en tant que groupe armé ? Quelles leçons peut-on en tirer aujourd’hui, et que nous apprennent-ils sur les différentes issues possibles de l’invasion actuelle du sud-Liban par Tsahal ?

L’étude de la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah s’appuie sur une source principale, We were caught unprepared, un Retex (retour d’expérience), organisé par l’armée américaine, qui s’appuie sur de nombreux témoignages de vétérans israéliens. Ce document souligne l’importance de la bataille de Bint Jebel du 24 juillet au 14 août 2006 d’une part et de la bataille de la rivière Saluki du 12 au 14 août 2006 d’autre part. Ces deux affrontements, qui ont causé près de la moitié des pertes israéliennes au cours de la guerre, soit 51 tués, ont permis aux combattants du Hezbollah de stopper l’offensive israélienne en direction du fleuve Litani et ont le plus contribué à la victoire stratégique du mouvement chiite.

À l’été 2006, l’offensive terrestre israélienne se concentre d’abord sur Bint Jebel, principal centre urbain à la frontière Israël/Liban. La ville constitue un objectif stratégique à plus d’un titre : elle est en grande majorité chiite et représente donc l’un des fiefs où le Hezbollah est le mieux implanté, et le point de départ de nombreux tirs de roquettes en direction de l’État hébreu. Le combat pour la ville revêt aussi une dimension symbolique : la ville a été le théâtre du « discours de la victoire » tenu par Nasrallah en 2000 lors du retrait des forces israéliennes du Liban.

Lorsque le 51e bataillon de la brigade d’élite Golani entre dans la ville par le nord-est dans la nuit du 25 au 26 juillet 2006, il se retrouve au cœur d’une embuscade parfaitement révélatrice des doctrines classiques de combat urbain asymétrique. Au lieu de livrer combat en périphérie de la ville, les combattants du Hezbollah laissent les Israéliens s’enfoncer dans le tissu urbain et attaquent vers 5h30 du matin les éléments de tête de la brigade qui ont pénétré dans la Casbah, la vieille ville, et ses 5 000 habitations.

Isolés du reste de la brigade, privés de soutien blindé par l’étroitesse du tissu urbain, les Golani ont dû combattre toute la matinée, en nette infériorité numérique, contre des membres du Hezbollah ultra mobiles, qui reproduisent la tactique du « combat en essaim » pour reprendre les termes utilisés par Michel Goya et Marc-Antoine Brillant dans leur ouvrage Israël contre le Hezbollah, chronique d’une défaite annoncée. Organisées en cellules de 30 combattants environ, les unités du Hezbollah, en effet, ne défendent pas la ville depuis des positions fixes afin d’éviter les frappes aériennes et tirs d’artillerie israéliens mais se déplacent de façon à converger vers les unités israéliennes les plus isolées et les plus vulnérables.

L’asymétrie entre Tsahal et le Hezbollah est alors annulée, voire inversée, et le mouvement chiite peut concentrer en un point précis une puissance de feu supérieure à celle des Israéliens :

« Tandis que les combats s’intensifiaient, les escouades du Hezbollah ont manœuvré sur les flancs et continué à infliger des tirs directs et indirects particulièrement nourris. Les compagnies A et C continuaient à résister aux attaques violentes pendant que d’autres compagnies du 51e bataillon se sont ruées en avant pour aider à l’évacuation des morts et des blessés. En tout, 9 soldats sont morts et 27 ont été blessés. »

Ce témoignage d’un vétéran israélien illustre la concentration de feu du Hezbollah et sa volonté de laisser les Israéliens pénétrer dans la ville pour mieux se projeter sur leurs arrières et réaliser de petits encerclements à l’échelle d’un pâté de maison, d’un quartier. Ces manœuvres infligent des pertes élevées à Tsahal, l’empêchent d’évacuer ses blessés et d’acheminer les munitions aux unités combattantes.

Pour réaliser cette projection sur les arrières et les flancs des unités israéliennes isolées, le Hezbollah s’appuie sur un réseau de tunnels dont l’auteur du Retex souligne l’étendue :

« Un soldat israélien a indiqué avoir trouvé un bunker près de Maroun al-Ras (banlieue de Bint Jebel) qui descendait à plus de 25 pieds et contenait un réseau de tunnels reliant plusieurs grands entrepôts dotés d’une multitude d’entrées et de sorties. Il a dit que l’ensemble était équipé d’une caméra à l’entrée reliée à un moniteur situé en dessous pour aider les combattants du Hezbollah à tendre des embuscades aux soldats israéliens. »

Une fois les unités israéliennes isolées, encerclées par un essaim de combattants du Hezbollah, ces derniers affaiblissent leurs positions par de véritables salves de roquettes tirées par des équipes munies de RPG. Dans ce combat, le Hezbollah tire pleinement profit de la capacité égalisatrice du tissu urbain, qui limite voire inverse l’asymétrie entre le faible, le Hezbollah, et le fort, Tsahal. Cette stratégie typique de la guerre asymétrique n’est pas sans rappeler les modes d’action d’acteurs terroristes non conventionnels comme ceux employés par Al-Qaida en Irak à Falloujah en 2004 ou par Daech lors de la bataille de Mossoul en 2016-2017.

Ce qui distingue alors le Hezbollah de ces groupes du point de vue de la doctrine stratégique, c’est qu’il dispose également de la capacité à combattre Israël en terrain ouvert et à lui infliger de vrais revers d’un point de vue conventionnel.

Dans l’histoire des guerres menées par Tsahal, celle de 2006 possède une particularité : bien qu’étant asymétrique, elle a été le théâtre de véritables succès conventionnels pour le « faible », qui est parvenu à repousser l’offensive israélienne.

Michel Goya et Marc-Antoine Brillant attribuent cet échec à l’impréparation, à l’été 2006, de Tsahal qui, à force de mener des opérations en Cisjordanie, s’était spécialisée dans la guerre contre-insurrectionnelle au point d’oublier la possibilité d’un affrontement plus conventionnel de haute intensité. De même, les sources américaines tout comme le rapport de la commission Winograd, une commission israélienne chargée d’enquêter sur les causes de l’échec de Tsahal, soulignent aussi l’inefficacité opérationnelle des doctrines EBO (effects-based operations) qui prônaient, dans le sillage de la guerre du Golfe de 1991 et de celle du Kosovo en 1998-1999, la substitution des offensives massives au sol par des campagnes aériennes capables de détruire la « volonté ennemie de combattre ».

Mal coordonnée voire improvisée, sans coopération interarmes efficace et s’appuyant sur des forces trop peu nombreuses (aucune attaque n’a dépassé l’échelle de la brigade, soit environ 7 000 hommes), l’offensive au sol israélienne s’est limitée à une série de raids dans la profondeur en direction du fleuve Litani. Mais ce qui a le plus dérouté Tsahal en 2006 et conduit à l’échec de son offensive est sans doute la capacité du Hezbollah à combattre en terrain ouvert à la manière d’une armée conventionnelle. La bataille de la rivière Saluki en est l’illustration la plus parfaite.

Suite à son échec devant Bint Jebel, Tsahal décide le 11 août de lancer une offensive plus au nord depuis Mettula en direction du Wadi Saluki, un affluent du fleuve Litani. Le 12 août, alors que la 401e brigade blindée tente de franchir la rivière entre les communes de Ghandouriyeh et de Froun, elle subit un feu dévastateur depuis les collines qui surplombent la vallée :

« 24 chars de la brigade 401 ont commencé à traverser le Wadi Saluki. Juste après avoir avancé, les deux chars en tête de la colonne ont découvert la route bloquée par un bâtiment détruit. Tandis que les chars cherchaient un autre point de passage, une énorme mine a explosé derrière eux, condamnant la route. À ce moment précis, un missile anti-char du Hezbollah, guidé par laser de type Kornet, a pénétré le Merkava d’un capitaine de la compagnie, le tuant avec tout son équipage. En quelques secondes, une multitude de missiles anti-chars attaquait la colonne de chars. »

Cette attaque témoigne d’une parfaite maîtrise du terrain par le Hezbollah : profitant de l’encaissement du réseau hydrographique, les combattants chiites concentrent leur tir sur les portions les plus étroites de la vallée du Saluki, là où les versants en forme de V créent un véritable goulot d’étranglement qui immobilise les blindés israéliens. Une fois le char de tête détruit par une mine, la colonne israélienne se retrouve immobilisée et engagée par des positions de tir en altitude à 360° qui déciment les Merkava : sur les 24 chars visés, 11 sont mis hors de combat.

Contrairement à des groupes terroristes plus classiques comme Al-Qaida en Irak ou le Hamas, le Hezbollah dispose d’un arsenal anti-char lourd et notamment de lanceurs ATGM (anti-tank guided missile), des lance-missiles Kornet de fabrication russe ou des TOW (tube-launched, optically-tracked, wire-guided missile), de fabrication américaine, capables de percer le blindage d’un char à moins d’un kilomètre. Fournis par l’Iran, ces matériels lourds, contrairement aux armes plus légères comme les RPG, sont d’ordinaire l’apanage des armées conventionnelles et confèrent au parti de Dieu la capacité d’affronter les colonnes blindées israélienne en terrain ouvert.

En outre, la défense de la vallée du Saluki témoigne d’une véritable coordination des forces à l’échelle du bataillon voire de la brigade différente de l’organisation décentralisée en cellules quasi autonomes des groupes de guérilla traditionnels. Les différentes unités du Hezbollah opèrent de façon coordonnée et synchronisée, ce qui témoigne de la verticalité du commandement : les mortiers et les tirs de sniper clouent l’infanterie israélienne en amont de la rivière, permettant aux équipes ATGM plus en aval d’attaquer les blindés israéliens sans couverture. Les forces israéliennes restantes se retirent.

La guerre de l’été 2006 est riche d’enseignements pour Tsahal. Le Hezbollah constitue une armée particulièrement souple capable d’exceller autant dans la guérilla urbaine que dans un affrontement en terrain ouvert contre les éléments les plus lourds de Tsahal. En 2024, Israël l’a bien compris et a entrepris de détruire toute sa chaîne de commandement, réduisant ainsi drastiquement sa capacité à lutter comme une armée cohérente.

L’élimination de l’état-major et des principaux cadres de l’organisation pourrait obliger le Hezbollah à privilégier une organisation décentralisée en cellules relativement autonomes, typique des groupes terroristes plus traditionnels. Les différentes cellules pourraient alors s’appuyer sur les nombreux aménagements (tunnels, bunkers souterrains, etc.) conçus pour favoriser les actions de guérilla contre une force d’occupation.

En tout cas, une chose apparaît évidente à l’heure actuelle, malgré les succès initiaux de Tsahal : même décapité, le Hezbollah demeure le groupe armé non étatique le plus performant et peut-être le plus expérimenté du Proche-Orient, et son éradication reste une entreprise périlleuse, sinon impossible pour l’État hébreu.

Foot Europe: Lille perd mais passe

Foot Europe: Lille perd mais passe

 

Lille a perdu un à deux faces au Tchèques du Slavia mais se trouve cependant qualifié compte tenu de la victoire aller. Il faudra évidemment faire mieux dans la grande coupe d’Europe C1 pour exister.

Gouverner passe par le compromis

Gouverner passe par le compromis

 

Au lendemain des élections législatives, la France connaît une situation inédite et incertaine quant à la forme que pourra prendre le prochain gouvernement et à son espérance de vie. Aucune des trois grandes coalitions préélectorales n’a obtenu de majorité absolue à l’Assemblée nationale. La première force, le Nouveau Front populaire, ne dispose que de 180 sièges sur les 289 que nécessite une majorité absolue. Dans la plupart des régimes parlementaires ou semi-présidentiels, cette situation n’aurait rien d’inhabituel et déboucherait sur une séquence démocratique classique : un représentant de la première force (en l’espèce, le NFP) serait appelé par le chef de l’État à négocier avec les autres forces sur le programme de politiques publiques à mettre en œuvre et la distribution des positions ministérielles. Si la première force s’avérait incapable de constituer un gouvernement de coalition et/ou d’obtenir le soutien d’une majorité de l’Assemblée nationale, la seconde force serait chargée de former un gouvernement, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé.

 

par  Chargée de recherches CNRS, Sciences Po

 Chercheur postdoctoral, University of Konstanz

 Professeur des Universités en science politique, Université Grenoble Alpes (UGA) dans The Conversation

 

En France, il semble qu’on ne sait pas faire. À l’exception des dirigeants du RN, qui ont visiblement acté qu’ils n’accéderont pas immédiatement au gouvernement et entretiennent le flou sur la manière dont ils comptent investir l’opposition, les responsables politiques revendiquent presque tous la légitimité de former un gouvernement assis sur leur propre socle programmatique et semblent incapables de s’extraire de la culture majoritaire qui s’est imposée sous la Ve République. Aucun des leaders ne se montre prêt à négocier un programme de coalition au-delà de son propre bloc. Parmi les dirigeants du Front populaire, rares sont celles et ceux qui, comme l’écologiste Marine Tondelier, admettent que le programme du Front populaire devra être revu pour convaincre un nombre suffisant de députés de soutenir sa mise en œuvre, ou au moins ne pas s’y opposer.

Après avoir critiqué Emmanuel Macron pour avoir gouverné sans majorité et passé au forceps ses réformes depuis deux ans, les responsables de gauche ne semblent pas envisager de mode de gouvernement alternatif maintenant qu’ils disposent eux-mêmes d’une majorité relative.

Du côté de l’ex-majorité présidentielle, plusieurs ténors ont pris position en faveur d’une coalition qui irait du MoDem aux Républicains, alors même que cette coalition sortante à peine élargie a été sanctionnée dans les urnes, et regrouperait environ 240 députés, encore plus loin de la majorité absolue que sous la précédente législature.

La « lettre aux Français » d’Emmanuel Macron n’est guère constructive non plus. Certes, il y appelle à constituer un :

« large rassemblement […] des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines, l’État de droit, le parlementarisme, une orientation européenne et la défense de l’indépendance française ».

Et envisage pour cela l’existence d’une coalition post-électorale. Mais, en déclarant que « personne n’a gagné » alors même que le paysage est extrêmement tripolarisé et que les deux gagnants de cette élection sont le Nouveau Front populaire et Rassemblement national, il ralentit l’ouverture de négociations entre les blocs.

Cette situation plonge les observateurs étrangers dans la perplexité. Un gouvernement minoritaire qui ne serait pas disposé à négocier un soutien au moins passif auprès de certaines forces d’opposition semble voué au mieux à la paralysie législative (faute de majorité), au pire à une fin prématurée par voie de motion de censure.

Pourquoi et comment les partis français ne se rendent-ils pas à l’évidence ?

L’observation du fonctionnement des coalitions en France – car les gouvernements de la Ve République ont presque toujours été composés d’au moins deux partis – est utile pour comprendre ces réactions et mettre en perspective la situation actuelle.

Si le jeu des coalitions est moins important que dans d’autres démocraties, c’est principalement parce que le système électoral à deux tours offre généralement une majorité à un seul parti.

Les responsables politiques français ayant toujours agi dans des institutions produisant des majorités absolues – qu’il s’agisse du niveau local ou national –, ils partagent une culture politique intrinsèquement majoritaire et rétive aux compromis qu’exigent les coalitions post-électorales.

Le mode de scrutin incite à la conclusion d’accords préélectoraux dans le cadre desquels les grands partis accordent des circonscriptions/sièges à des partenaires de moindre importance. Ces accords impliquent parfois des dimensions programmatiques, mais cela reste marginal. Ainsi, dans l’accord signé entre le PS et les Verts en vue des élections de 2012, qui a mené à un gouvernement de coalition, la dimension programmatique a été reléguée au second plan dès l’annonce des 60 engagements de François Hollande.

Une fois les élections passées, les petits partis sont rarement nécessaires à la formation d’un gouvernement. Ils rejoignent la coalition mais n’ont aucun moyen de pression car la majorité subsisterait même s’ils décidaient de la quitter. C’est ainsi qu’en 2014, les Verts ont quitté le gouvernement pour s’opposer à la nomination de Manuel Valls au poste de premier ministre, sans grande conséquence. L’exécutif a continué à faire passer des lois – souvent très éloignées du programme même de François Hollande – sans le soutien des Verts.

Les maigres accords de coalition pré-électoraux ne sont ainsi accompagnés d’aucun mécanisme garantissant quoi que ce soit aux partenaires juniors. Par exemple, le gouvernement Jospin a pu se permettre de rompre sa promesse de mettre un coup d’arrêt aux privatisations malgré l’importance accordée à cet engagement par le partenaire communiste et les factions de gauche du PS. Une fois au gouvernement, les négociations sont réduites à la portion congrue – même si les choses ont commencé à changer entre 2022 et 2024, du fait d’une majorité relative.

Lors de nos entretiens avec d’anciens ministres et responsables de petits partis, ces derniers ont ironisé sur leurs marges de manœuvre infimes, limitées essentiellement à « tracer quelques lignes rouges » et à s’adresser au « chef » de la majorité lorsque ces dernières sont franchies pour menacer de quitter le gouvernement.

Les partis français ne sont donc pas habitués à négocier des coalitions et des compromis. Chaque bloc espère bénéficier des institutions majoritaires pour mettre en œuvre « tout son programme et rien que son programme », comme l’ont invoqué de nombreux leaders du NFP ces derniers jours.

Cette approche a perduré après l’explosion du système partisan français en 2017, marquée par une situation de forte tripolarisation, y compris, depuis 2022, dans l’accès aux positions parlementaires. Ainsi, alors qu’Emmanuel Macron n’a pas obtenu de majorité absolue à l’Assemblée en 2022, il s’est appuyé sur les outils de forçage du parlementarisme offerts par la Constitution (notamment le fameux article 49.3) pour faire passer réformes et budgets sans soutien d’une majorité, plutôt que de négocier un soutien en échange de concessions politiques. En l’absence d’une majorité de députés prêts à renverser le gouvernement, celui-ci continue à gouverner et les ressentiments s’accumulent.

Tout gouvernement s’appuyant sur un seul bloc sera très fragile et n’aura que peu de chances de survivre. Gouverner durablement impliquera donc de négocier au moins quelques points d’accord avec les partis qui soutiendront le gouvernement au parlement – ou a minima ne s’y opposeront pas.

L’observation des forces en présence permet de déterminer le périmètre des coalitions possibles. Nous nous sommes ici concentrés sur les coalitions que la science politique, depuis les travaux pionniers de Wiliam Riker, qualifie de gagnantes et connectées.

Gagnantes, car elles incluent une majorité absolue des sièges ; connectées, car elles incluent des partis qui sont adjacents sur la division Gauche-Droite sur laquelle nous les avons positionnés, celle qui structure la compétition politique – et plus prosaïquement le positionnement des députés dans l’hémicycle – depuis la Révolution française.

Cette présentation des coalitions possibles doit être considérée avec précaution car elle se fonde sur les appartenances partisanes déclarées des élus et non de leur groupe parlementaire – que l’on ne connaîtra avec précision que lors de la reprise de l’activité parlementaire le 18 juillet.

Par exemple, tout indique que le groupe Renaissance pourrait perdre des membres issus de son aile gauche ; de même, le groupe de la France insoumise pourrait voir des départs associés à ceux de Clémentine Autain, François Ruffin et des autres députés sanctionnés par la FI.

Quoi qu’il en soit, chacune des coalitions présentées ci-dessous peut mener soit à un gouvernement de coalition qui inclurait tous ses membres, soit – il est important de garder cette possibilité à l’esprit – à un gouvernement minoritaire qui bénéficierait du soutien sans participation d’un ou plusieurs de ses membres, comme cela a été le cas lors de la mandature précédente avec le groupe LR.

Cela étant rappelé, on s’aperçoit que le champ des possibles est limité. Trois coalitions incluent le Rassemblement national, une hypothèse qui semble écartée par les déclarations des représentants des blocs centristes et de gauche.

Trois autres coalitions impliquent une division du NFP laissant à l’écart la France insoumise, une hypothèse là aussi écartée, pour le moment, par l’ensemble des dirigeants du NFP. Une dernière coalition inclut l’ensemble du NFP, mais va jusqu’aux députés Renaissance dont plusieurs cadres, à l’instar de Yael Braun-Pivet ont déclaré qu’ils et elles refuseraient de gouverner avec LFI.

Aucune des coalitions gagnantes et connectées envisageables n’ont réellement été discutées publiquement au moment où nous avons écrit. Chacune impliquerait des renoncements. Une coalition qui irait de LFI à Renaissance impliquerait, pour Renaissance, d’accepter de rejoindre un gouvernement où le NFP est majoritaire et, pour LFI, gouverner avec le soutien de macronistes. Toutes les coalitions qui n’impliqueraient que des portions du NFP signifieraient la division de cette coalition préélectorale, alors même que c’est la stratégie d’union qui a permis d’obtenir cette (très relative) victoire électorale.

Trouver un équilibre précaire mais fonctionnel pour gouverner le pays n’est donc pas une tâche aisée. Quels peuvent être les points d’étape ?

En premier lieu, le NFP, qui peut légitimement revendiquer la tête de l’exécutif, doit mandater un formateur – c’est-à-dire une personne chargée de négocier la formation d’une majorité basée sur un compromis – qui ne peut pas être considéré comme une compromission, au vu de la situation politique du pays avec un nombre important de députés issus de la majorité sortante.

En second lieu, il faut indiquer quels sont les éléments programmatiques sur lesquels il ne pourra y avoir de transaction. Ce ne peut être tout le programme et rien que le programme du NFP.

Pour ne prendre qu’un exemple, il est peu probable que le NFP réussisse à obtenir la suppression conjointe de la réforme des Retraites et de la loi Immigration, le rétablissement de l’ISF, l’augmentation des salaires, le moratoire sur les méga-bassines, le plan climat et l’abolition de Parcoursup. Il faudra établir des priorités.

Parmi ces priorités devraient se trouver les règles et les principes qui fondent et structurent l’exercice de la démocratie en France. L’adoption d’un mode de scrutin proportionnel, par exemple, bénéficie désormais d’un consensus assez large dans le système politique – seuls les gaullistes semblent irrémédiablement attachés au scrutin majoritaire à deux tours. Un tel objectif de réforme pourrait former le socle d’une nouvelle majorité.

Cette réforme nous paraîtrait même la principale voie possible pour un pays aussi clivé que l’est la France, divisé en trois pôles de taille à peu près équivalente, même si l’ordre d’arrivée fluctue selon les élections. Dans ce contexte, seule la proportionnelle permet d’écarter définitivement l’hypothèse d’une majorité absolue du RN à l’Assemblée nationale, hypothèse qui transformerait durablement le visage des institutions françaises.

La Ve République confère au chef de l’exécutif un pouvoir démesuré. Aux mains de responsables politiques qui remettent en cause certains fondamentaux de la République et de l’État de droit, elle donnerait une latitude autrement plus importante qu’en Italie, aux États-Unis ou au Brésil, pour glisser vers un régime autoritaire. La seule manière de s’en prémunir et d’obliger toute force politique, quelle qu’elle soit, au compromis et au respect du pluralisme.

Valorisation boursière : Renault passe devant Nissan

Valorisation boursière : Renault passe devant Nissan

 

Progressivement les liens économiques entre Renault et Nissan se distendent comme la coopération technique. Nissan se rapproche d’ailleurs maintenant de Toyota et Renault se débarrasse de ses participations dans Nissan. Finalement le divorce aura surtout profité à Renault qui passe enfin devant Nissan en matière de valorisation boursière. 
Le constructeur français est désormais valorisé 16 milliards de dollars en Bourse selon Bloomberg, soit 1 milliard de plus que son partenaire japonais. Une inversion des positions résultant des bons résultats enregistrés par Renault ces derniers mois.

La valorisation boursière de Renault dépasse désormais celle de Nissan, après avoir été à la traîne pendant la quasi-totalité de leur association, qui a débuté en 1999.

Un renversement symbolique. La valorisation boursière de Renault dépasse désormais celle de Nissan, après avoir été à la traîne pendant la quasi-totalité de leur association, qui a débuté en 1999.

La marque au losange vaut désormais 15 milliards d’euros (16 milliards de dollars), soit environ 1 milliard de plus que le groupe japonais, a relevé lundi l’agence Bloomberg. Un inversement des positions bâti sur les bons résultats boursiers de Renault ces derniers mois. Depuis le début de l’année, son titre s’est apprécié de 37 %. Sur les six derniers mois, la progression atteint même 42 %.

Déficit public : la réduction passe par une augmentation du taux de travail

Déficit public : la réduction passe par une augmentation du taux de travail
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé   »une réforme de l’assurance-chômage cette année ». L’opinion publique est rarement unanime sur les questions budgétaires. Mais quelle perception les travailleurs et les retraités ont de la situation des demandeurs d’emploi ? . L’opinion publique est rarement unanime sur les questions budgétaires. Mais quelle perception les travailleurs et les retraités ont de la situation des demandeurs d’emploi ? Le point de vue de Jean Viard sociologue sur France Info.
Que pensent les travailleurs et les retraités de ces annonces de réforme de l’assurance-chômage, parce que c’est là-dessus que ces débats se jouent ?

Jean Viard : Alors il faut dire une chose : on passe d’une culture du chômage qu’on a eue depuis 30 ans à une culture de l’inflation. On a pris des habitudes, des cultures, mis en place des règles qui ont effectivement défini une certaine façon de faire.

Qu’est-ce qu’une culture du chômage ?

Une culture du chômage, c’est le fait qu’on a donné des droits plus longs. On a, par exemple, dit que les travailleurs d’un certain âge pouvaient avoir une plus longue période de chômage, qui pouvait aussi servir de préretraite. En gros, on a essayé de protéger au maximum les gens quand on manquait vraiment d’emploi. Et quand on regarde autour de nous, par exemple, la durée moyenne du chômage en Europe, c’est 12 mois. Ce ne sont pas des régimes épouvantables. C’est pour dire que la question de la longueur, par exemple de l’indemnisation, elle est liée en fait à l’espérance ou pas de trouver du travail. Donc il y a tous ces éléments qui jouent.

Il faut dire aussi que dans les chômeurs, pour une bonne partie, il y a un lien entre chômage et formation. Mais il y a aussi un lien entre chômage et acceptation de changer de métier, parce que 50% des Français considèrent, et c’est plus qu’il y a quelques années, que les chômeurs, en fait, ne cherchent pas vraiment du travail. Et il y en a que 45% qui pensent que c’est la faute des entreprises, s’il y a des chômeurs.

Mais qui a raison ?

Si vous voulez, les deux, parce que la vérité, c’est que souvent, quand on est chômeur, on ne commence pas tout de suite à chercher. On se dit bon, j’ai un an, un an et demi en plus, c’est toujours un choc d’arriver au chômage. Donc vous avez tendance à ça. Je ne suis pas là pour porter le gant d’un côté ou de l’autre. Je suis là à dire : l’époque change, on manque de salariés dans plein de secteurs et il faut dire aussi que les deux tiers des salariés rêvent de changer de métier.

Donc il y a tous ceux qui changent – à peu près le quart – il y a tout ceux qui rêvent de le faire et ceux-là, ils ont un peu le sentiment que les chômeurs, ils n’ont qu’à aussi changer de boulot. Et ils ont un boulot qui n’existe plus, ou ils avaient un boulot bien payé, c’est malheureux, mais bon. Est-ce que l’Etat est là pour réguler, par exemple, le fait que vous passez d’un salaire de 2200 à 1800 euros. Ou que vous deviez aller travailler un peu plus loin, et même déménager. Je pense qu’il ne faut pas être trop caricatural, parce que dans les chômeurs, il y a autant d’hommes que de femmes.

Dans les femmes, il y a beaucoup de femmes seules avec enfants, elles n’ont pas du tout les mêmes capacités, ni de se former, ni d’être mobiles, d’ailleurs souvent, elles n’ont pas le permis de conduire. Donc, c’est tout un maelstrom le travail. Mais c’est vrai qu’après, il y a des malheureux qui cherchent du travail désespérément mais qui n’en trouvent pas, ou des gens qui n’ont pas de formation, qu’il faudrait remettre en formation. Il n’y a pas de moyenne quoi.

Mais ce qui est vrai, c’est que quand on est dans une crise financière, comme celle que l’on connaît, la seule façon de remplir les caisses, c’est qu’il y ait plus d’actifs, plus de cotisations à la sécu, plus de gens qui payent des pensions, qui payent des impôts, etc.

En tout cas, qu’il s’agisse de gens qui peinent à retrouver un emploi ou de gens qui prennent leur temps, le regard que ceux qui ne sont pas concernés portent sur eux change, du fait de la crise économique et de l’inflation que nous connaissons tous aujourd’hui ?

Mais bien sûr, parce qu’il y a une époque, on était tous assez d’accord pour dire que la France manquait énormément d’emplois. C’est toujours vrai, mais c’est beaucoup moins vrai. Donc ça signifie que les emplois qui ne sont pas occupés sont peut-être aussi des emplois un peu plus pénibles. Par exemple, prenez le soir dans les restaurants, vous prenez les chauffeurs de camion longue durée, vous prenez un certain nombre de métiers, où après la grande pandémie, on a moins envie de les faire, parce qu’on s’est rendu compte que ça contraignait la vie de famille, la qualité de vie, etc.

Les deux critères des gens pour changer de boulot, c’est le revenu et la qualité de vie. Et parfois, la qualité de vie passe avant le revenu, c’est-à-dire le fait d’avoir des moments avec ses enfants, le fait de ne pas travailler la nuit, etc. Il y a tous ces enjeux, donc il y a du boulot à faire pour améliorer certains emplois, c’est incontestable. Mais ne faisons pas comme si tout le monde était dans le même train.

On fait des moyennes, on a 7% de chômage. C’est vrai, mais disons qu’il ne faut pas mettre dans le même sac celui qui a du mal à trouver de l’emploi dans une zone où il n’y a pas d’emploi. Pour d’autres, prenez Cherbourg, il va y avoir 4000 emplois créés dans le nucléaire. Là, on a un autre problème, c’est qu’on n’a pas de logement. Vous voyez, le modèle n’est pas unique. Et je pense qu’on pourrait se dire une chose tous ensemble, essayons au moins d’avoir des règles uniques en Europe, puisqu’en gros, c’est quand même un marché extrêmement interconnecté.

FOOT PSG Europe…ça passe de justesse…. sauf devant le but

FOOT PSG Europe…ça passe de justesse…. sauf devant le but

Pour un peu , on crierait victoire alors qu’il ne s’agit que d’une qualification pour les huitièmes de finale pour l’équipe de football de Paris-Saint-Germain en ligue des champions. Cela révèle à l’évidence que le niveau français à une ambition en nette baisse.

En vérité, c’est chaque année presque le même scénario ou presque. Au départ, c’est le titre de champion qui est visé est progressivement après prise de conscience du rapport des forces on se contente de figurer dans les 8 ou 16 équipes européennes.

Paris parvient donc à se qualifier pour les quarts mais de justesse. Une justesse qui lui a manqué devant le but comme d’habitude. Depuis un certain temps le Paris-Saint-Germain s’est fait une spécialité d’atteindre des records en matière de tirs normalement destinés au but mais qui finissent dans les mains du gardien qui arrosent tout autour.

Combiné à la victoire de Milan à Newcastle (1-2), ce résultat suffit aux Parisiens pour terminer deuxièmes du groupe F, derrière le BVB, et donc rallier les 8es de finale de C1 pour la 12e fois de suite. Il faudra néanmoins affronter un premier de groupe…

Ce sont les Italiens qui prennent la troisième place synonyme de barrages en Ligue Europa, tandis que le Borussia et le PSG filent en 8es de finale de C1. Finalement, tout le monde était content à Dortmund. Sauf les supporters objectifs. Conclusion, il faudra que le Paris-Saint-Germain se montre autrement efficace et à un autre niveau en championnat de France afin d’être prêt de se confronter à de véritables équipes européennes.

Bourses: Paris passe devant Londres

Bourses: Paris passe devant Londres

Une première qui témoigne de la dynamique de la bourse de Paris, l’indice boursier phare de la Bourse de Paris, le CAC 40, a atteint lundi un nombre de points supérieur à celui de son homologue de Londres.

mais plus important encore, le rééquilibrage entre Londres et Paris dans la finance se matérialise sur le volume de capitalisation. E novembre 2022, la place de Paris dans son ensemble était passée pour la première fois devant la City de Londres en termes de capitalisation boursière des entreprises qui y sont cotées. Paris est aussi parvenue à profiter du Brexit pour attirer 5.500 emplois dans le secteur financier, selon Choose Paris Region, qui est notamment en charge de la promotion de l’Île-de-France

Avec un pic à 7.340,55 points à 15H47, le CAC 40 a dépassé le niveau de vendredi en clôture du FTSE 100 (7.338,58 points) de la Bourse de Londres, fermée lundi en raison d’un jour férié. Pour retrouver une telle situation, il faut remonter à novembre 2000, aux prémisses de l’explosion de la bulle internet. La période de la bulle internet est d’ailleurs la seule pendant laquelle le CAC 40 a dépassé durablement l’indice principal de la Bourse de Londres.

Emeutes: Macon passe de la pommades aux maires

Emeutes: Macon passe de la pommades aux maires


Rien de significatif n’a été annoncé par le président qui a réuni 220 maires concernées par les émeutes. Le président s’est contenté d’écouter alors que la problématique est bien connue autant par les maires que par les experts. En fait, on va sans doute se limiter à la création d’un fonds pour aider à la reconstruction des équipements publics vandalisés. Pour le reste on verra peut-être plus tard.

Réaction. « Le chef de l’Etat, qui veut « qualifier les faits », nous a refait le coup du grand débat, sauf que les maires n’ont pas besoin de catharsis ou de soutien psychologique mais d’actions concrètes », tance David Lisnard, président (LR) de l’Association des maires de France, contacté par La Tribune. Aussi face à « l’écroulement de l’autorité », le maire de Cannes défend-t-il « une concentration de l’Etat sur ses missions régaliennes, une révision de la politique migratoire et une refonte de la justice pénale des mineurs ».

Le président de la République comme son gouvernement feront un point d’étape « à la fin de l’été ».« Il faut prendre le temps de l’écoute et de l’analyse. Le Conseil des ministres du 5 juillet permettra d’étudier tout cela », justifie un député Renaissance proche d’Emmanuel Macron. « Il est évident qu’il y a des choses qui ont éloigné Paris de la province, comme le non-cumul des mandats. On devrait avoir à l’Assemblée des élus des territoires, et pas uniquement des militants ou des membres de cabinets ministériels », pointe un autre, élu Horizons.

Politique–le « bla-bla » de Macon ne passe plus

Politique–le « bla-bla » de Macon ne passe plus

Il se passe quelque chose de très particulier entre l’opinion et l’actuel président de la république. Certes beaucoup de présidents ont connu des baisses de popularité liées à leur inefficacité souvent et à l’usure du temps politique. Cependant Macron, lui ,cumule à la fois une grande faiblesse de soutien des Français mais en plus un rejet net et même une haine. Exemple le sondage qui montre que 70 % des Français considèrent la dernière intervention du président comme sans intérêt

En cause sans doute les bavardages incessants de l’intéressé qu’il multiplie surtout les médias à propos de tous les thèmes. De fait, le gouvernement déjà pas franchement sexy se trouve marginalisé par les interventions incessantes de Macron qui se substitue au premier ministre, aux ministres et même aux autres institutions en créant des machins bidons type conventions ou conseils de refondation.

Il faut dire aussi qu’il paye sans doute le prix de la lassitude des Français pour tous les bonimenteurs qui sont passés à la tête du pays. À commencer sans doute par Giscard, puis Sarkozy, Hollande et bien sûr Macron. ils ont tous la particularité d’avoir été de grands bavards à la fois assez incompétents et inefficaces. Sur la plupart des sujets centraux, ils n’ont guère maîtrisé la situation qu’il s’agisse de l’industrie, de l’économie en général, et des inégalités, de la santé, de la sécurité. Sous leur présidence le pays s’est affaibli dans tous les domaines au point parfois maintenant d’occuper le bas des classements des mauvais élèves par exemple en matière de gestion financière, d’industrie ou d’école.

Pourtant ils ont parlé, beaucoup parlé, promettant aussi de changer la qualité du débat démocratique. Résultat la démocratie française est également malade, le taux d’abstention atteint des records et les élus à tous les niveaux en fête ne sont soutenus que par autour de 15 % des électeurs potentiels. Macron en a rajouté une couche en écrasant toutes les institutions intermédiaires qui permettaient encore de faire remonter les réalités socio-économiques et politiques.

Le comble c’est qu’en plus Macron se montre condescendant et même méprisant. Il adapte en permanence la posture du monarque alors qu’il n’est qu’un petit président impuissant et contradictoire. Il aura bien du mal à terminer son mandat tellement le rejet de la population est maintenant massif.

Politique–Le boniment de Macron ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?

Politique–Le boniment de Macron ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?

Il se passe quelque chose de très particulier entre l’opinion et l’actuel président de la république. Certes beaucoup de présidents ont connu des baisses de popularité liées à leur inefficacité souvent et à l’usure du temps politique. Cependant Macon lui cumule à la fois une grande faiblesse de soutien des Français mais en plus un rejet net et même une haine. Exemple le sondage qui montre que 70 % des Français considèrent la dernière intervention du président comme sans intérêt

En cause sans doute les bavardages incessants de l’intéressé qu’il multiplie surtout les médias à propos de tous les thèmes. De fait, le gouvernement déjà pas franchement sexy se trouve marginalisé par les interventions incessantes de Macron qui se substitue au premier ministre, aux ministres et même aux autres institutions en créant des machins bidons type conventions ou conseils de refondation.

Il faut dire aussi qu’il paye sans doute le prix de la lassitude des Français pour tous les bonimenteurs qui sont passés à la tête du pays. À commencer sans doute par Giscard, puis Sarkozy, Hollande et bien sûr Macron. ils ont tous la particularité d’avoir été de grands bavards à la fois assez incompétents et inefficaces. Sur la plupart des sujets centraux, ils n’ont guère maîtrisé la situation qu’il s’agisse de l’industrie, de l’économie en général, et des inégalités, de la santé, de la sécurité. Sous leur présidence le pays s’est affaibli dans tous les domaines au point parfois maintenant d’occuper le bas des classements des mauvais élèves par exemple en matière de gestion financière, d’industrie ou d’école.

Pourtant ils ont parlé, beaucoup parlé, promettant aussi de changer la qualité du débat démocratique. Résultat la démocratie française est également malade, le taux d’abstention atteint des records et les élus à tous les niveaux en fête ne sont soutenus que par autour de 15 % des électeurs potentiels. Macron en a rajouté une couche en écrasant toutes les institutions intermédiaires qui permettaient encore de faire remonter les réalités socio-économiques et politiques.

Le comble c’est qu’en plus Macron se montre condescendant et même méprisant. Il adapte en permanence la posture du monarque alors qu’il n’est qu’un petit président impuissant et contradictoire. Il aura bien du mal à terminer son mandat tellement le rejet de la population est maintenant massif.

Le boniment de Marcon ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?

Le boniment de Marcon ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?

Il se passe quelque chose de très particulier entre l’opinion et l’actuel président de la république. Certes beaucoup de présidents ont connu des baisses de popularité liées à leur inefficacité souvent et à l’usure du temps politique. Cependant Macon lui cumule à la fois une grande faiblesse de soutien des Français mais en plus un rejet net et même une haine. Exemple le sondage qui montre que 70 % des Français considèrent la dernière intervention du président comme sans intérêt

En cause sans doute les bavardages incessants de l’intéressé qu’il multiplie surtout les médias à propos de tous les thèmes. De fait, le gouvernement déjà pas franchement sexy se trouve marginalisé par les interventions incessantes de Macron qui se substitue au premier ministre, aux ministrex et même aux autres institutions en créant des machins bidons type conventions ou conseils de rénovation.

Il faut dire aussi qu’il paye sans doute le prix de la lassitude des Français pour tous les bonimenteurs qui sont passés à la tête du pays. À commencer sans doute par Giscard, puis Sarkozy, Hollande et bien sûr Macron. ils ont tous la particularité d’avoir été de grands bavards à la fois assez incompétents et inefficaces. Sur la plupart des sujets centraux, ils n’ont guère maîtrisé la situation qu’il s’agisse de l’industrie, de l’économie en général, et des inégalités, de la santé, de la sécurité. Sous leur présidence le pays s’est affaibli dans tous les domaines au point parfois maintenant d’occuper le bas des classements des mauvais élèves par exemple en matière de gestion financière, d’industrie ou d’école.

Pourtant ils ont parlé, beaucoup parlé, promettant aussi de changer la qualité du débat démocratique. Résultat la démocratie française est également malade, le taux d’abstention atteint des records et les élus à tous les niveaux en fête ne sont soutenus que par autour de 15 % des électeurs potentiels. Macron en a rajouté une couche en écrasant toutes les institutions intermédiaires qui permettaient encore de faire remonter les réalités socio-économiques et politiques.

Le comble c’est qu’en plus Macron se montre condescendant et même méprisant. Il adapte en permanence la posture du monarque alors qu’il n’est qu’un petit président impuissant et contradictoire. Il aura bien du mal à terminer son mandat tellement le rejet de la population est maintenant massif.

Passé et palmarès juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Le palmarès juridique de deux membres importants du conseil constitutionnel

Curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

Rappel de faits dans Wikipédia

En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

Elle indique notamment :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

Un autre exemple, une ancienne ministre inconnue, Jacqueline Gourault

En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault au Conseil constitutionnel. Cette proposition fait polémique sur les bancs de l’opposition de droite, car , Jacqueline Gourault n’est pas juriste. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale, Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l’inverse, Philippe Bas (ancien président de la commission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française ».( son mari est éléveur de chevaux !)

Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs). Elle prête serment le 8 mars 2022.

On pourrait encore continuer avec d’autres exemples d’incompétence juridique et de partialité politique.

NANTERRE: Un immeuble passe sous réglementation des dealers

NANTERRE: Un immeuble passe sous réglementation des dealers

Incroyable mais vrai des dealers affichent la réglementation qui s’impose désormais aux habitants d’un immeuble à Nanterre. En réalité, la transposition par écrit de ce qui s’imposait par voie orale et pas simplement à Nanterre mais dans nombre de villes.

Le message est simple et tient en deux écriteaux. Les dealers veulent négocier avec les locataires: ils souhaitent pouvoir travailler en paix, et en contre-partie ils assurent qu’ils se comporteront bien, assurant la tranquillité dans le bâtiment.

Au début, une introduction aimable: « Chers voisins, chères voisines ! Comme vous avez pu le constater, nous sommes de retour dans la tour ». Et puis rapidement, les trafiquants font leurs demandes.

« On s’engage à ne pas laisser de déchets, pas de tapage et personne ne va fumer dans la tour. Aucun manque de respect de notre part envers les habitants. En revanche, pour le bien-être de tous, merci de bien vouloir respecter les consignes et les employés, rien ne sert de leur hurler dessus. »

Les dealers précisent ne pas vouloir « perturber le quotidien » des habitants, mais « uniquement pouvoir travailler ». « Nous tenons à ce que tout se passe bien, pour vous et pour nous. » Un message signé sobrement « la direction ».

Paris passe devant Londres comme première Bourse européenne

Paris passe devant Londres comme première Bourse européenne

Une réalité financière mais surtout aussi un symbole politique le fait que la Bourse de Paris soit passée devant la Bourse de Londres.

Les partisans du Brexit avaient pourtant entretenu l’illusion qu’au contraire Londres pourrait devenir encore davantage la bourse de référence de l’Europe en se séparant des contraintes de l’Union européenne. Le problème heureusement, c’est que tout n’est pas que spéculation et qu’il y a des réalités économiques qu’il faut prendre aussi en compte. Or dans la crise actuelle l’Europe parvient à s’en sortir nettement mieux que la Grande-Bretagne qui se retrouve isolée et dont les fondamentaux sont plus mauvais que ceux de l’Europe continentale aussi bien en termes d’inflation, de croissance ou de progression des inégalités.

La Bourse de Paris affiche très précisément une capitalisation de 2.823 milliards de dollars, contre 2.821 milliards pour celle de Londres.

Certaines entreprises ont tout simplement fait leurs adieux à la Bourse de Londres ces dernières années, à l’instar de Ryanair . La compagnie aérienne a préféré protéger sa licence européenne plutôt que ses actionnaires britanniques. Elle a renoncé à sa cotation londonienne au profit de Dublin, toujours dans l’Union européenne. Le groupe minier BHP, l’un des géants du secteur, a, de son côté, mis fin à sa cotation à Londres pour aller se coter en Australie.

La morosité économique du Royaume-Uni a également pesé sur sa devise, un facteur essentiel lorsqu’il s’agit de comparer la Bourse de Londres, où les sociétés sont cotées en livres sterling, et celle de Paris, où règne l’euro. Là aussi, le match est sans appel : la valeur de la devise britannique a plongé de 16 % face à l’euro depuis début 2016, l’année du vote du Brexit, dont une baisse de 4,6 % cette année.

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