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Santé et environnement : réduire la consommation de viande bovine

Santé et environnement : réduire la consommation de viande bovine

Michel Duru
Directeur de recherche, UMR AGIR (Agroécologie, innovations et territoires), Inrae

Changer l’alimentation des vaches, privilégier certaines races plus que d’autres, revaloriser le pâturage, consommer moins de bœuf, mais manger des viandes plus diverses… Les marges de progression sont nombreuses. Depuis quelques années, les excès de consommation de viande sont montrés du doigt du fait de leurs impacts sur la santé et l’environnement. Dans une moindre mesure, c’est aussi le cas des produits laitiers comme les fromages. Pour faire face à ces enjeux environnementaux et sanitaires, mais aussi pour accroître notre souveraineté alimentaire, que nous disent les études scientifiques ? Comment peuvent-elles nous aider à réorganiser l’élevage pour le rendre plus durable, du champ jusqu’à l’assiette ? Commençons par un état des lieux, en France, notre apport en protéines provient pour deux tiers des produits animaux et pour un tiers des produits végétaux. Il est en moyenne excédentaire d’au moins 20 % par rapport aux recommandations. Les bovins fournissent enfin la moitié de notre consommation de protéines animales sous forme de viandes et de laitages, le reste provenant surtout des porcs et volailles et très secondairement des brebis et chèvres. Les recherches convergent vers une réduction nécessaire de moitié en moyenne de la consommation de viande, principalement du fait de l’augmentation de risques de cancers. Nous devrions également, d’après l’état des connaissances scientifiques, réduire notre consommation de produits laitiers mais dans une moindre mesure.

par Michel Duru
Directeur de recherche, UMR AGIR (Agroécologie, innovations et territoires), Inrae
dans The Conversation

Ces réductions sont aussi encouragées par l’actuel plan national nutrition santé. Il est maintenant montré par des études épidémiologiques et des modélisations que de tels changements dans la composition de notre assiette auraient des effets bénéfiques sur notre santé (réduction du risque de maladies chroniques). Cela permettrait aussi de réduire l’impact environnemental de notre alimentation avec moins d’émissions de gaz à effet de serre, de méthane notamment qui constitue 40 % des émissions de l’agriculture, mais aussi moins de nitrates dans l’eau et d’ammoniac dans l’air.

Remplacer une partie des protéines animales par des protéines végétales, des légumineuses (lentilles, pois chiche…), rendrait aussi notre alimentation plus riche en fibres dont nous manquons cruellement. En outre, consommer plus de légumineuses permettrait de diversifier les productions végétales, un levier clef pour l’agroécologie.

Réduire notre consommation de viande ne semble de plus pas aberrant d’un point de vue historique, car celle-ci a été multipliée par deux en un siècle (passant de 42 kg par an et par habitant en 1920 à 85 kg en 2020), et elle a augmenté de plus de 50 % depuis les années 1950.

Par ailleurs, notre façon de manger de la viande a changé : aujourd’hui, plus de la moitié de la viande de bovin consommée est sous forme de burger ou de viande hachée, souvent dans des plats préparés, qui sont considérés comme des « bas morceaux ». Or ces produits sont majoritairement issus de races de vaches laitières (Holstein) en fin de carrière dont le prix est attractif. Ce mode de consommation est donc défavorable aux filières de races de vaches à viandes (Blonde d’Aquitaine, Charolaise, Limousine).

Le succès des steaks hachés et des burgers à bas prix est même tel que l’on se retrouve à importer l’équivalent 30 % de notre consommation de viande de bovin. Il en résulte d’une part une baisse de souveraineté alimentaire et d’autre part un déclassement des pièces nobles des races à viande, fragilisant ainsi les élevages de race à viande. Pour faire face à ces dérives, il serait plus judicieux de consommer moins de viande, mais tous les types de viande à l’échelle d’une année.

Si l’on regarde maintenant du côté des protéines contenues dans la viande bovine et les produits laitiers, une autre marge de progression est aussi possible. Elle concerne l’alimentation des animaux et son impact sur la composition des produits que nous consommons.

Les produits animaux fournissent des protéines de qualité car ils sont équilibrés en acides aminés. Ils contiennent aussi des acides gras poly-insaturés, indispensables à notre santé dont notre alimentation est très déficitaire. C’est le cas des oméga-3 dont le rôle anti-inflammatoire réduit le risque des maladies chroniques : diabète, cancers, maladies cardio-vasculaires…

Cependant, la composition du lait et de la viande en oméga-3 sont très dépendantes du mode d’alimentation des animaux. Une alimentation à l’herbe (pâturage, ensilage, foin) permet d’environ doubler la teneur du lait en oméga-3, en comparaison d’une alimentation de type maïs-soja, et permet ainsi de réduire significativement notre déficit en ce nutriment.

Le lait et la viande issus d’animaux nourris à l’herbe contribuent donc à une alimentation anti-inflammatoire. Cependant en France, seulement 1/3 du lait est issu d’une alimentation à l’herbe, qu’il s’agisse de pâturage, de foin ou d’ensilage d’herbe. L’élevage bio se distingue sur ce point car l’alimentation à l’herbe est privilégiée pour des raisons économiques. Mais cette différence de composition des produits reste encore mal connue du consommateur, qui pourra également privilégier le lait le moins cher, issu d’un élevage où les vaches ne pâturent pas ou peu.

Les prairies présentent en outre l’atout d’avoir des stocks de carbone importants dans les sols, si bien que les retourner pour les transformer en terres agricoles comme cela a été souvent fait correspond à une déforestation. Faire paître des vaches est donc un moyen de conserver les prairies. D’autre part, lorsqu’elles sont bien réparties dans les paysages, les prairies jouent un rôle d’infrastructure écologique permettant de réduire les pesticides. Lorsqu’elles sont en rotation avec les cultures (prairies temporaires avec légumineuses), elles permettent également de réduire le recours aux engrais azotés de synthèse.

Bien que les prairies constituent à l’origine la base de l’alimentation des vaches, en particulier pour les races à viande, leur contribution n’a cessé de baisser au cours des cinquante dernières années ; car l’apport de céréales (maïs ensilage, blé), et d’oléoprotéagineux (soja) dans leur alimentation était le moyen le plus facile d’augmenter la production par animal et par hectare. Cependant, les vaches et leurs descendances utilisent 3,7 millions d’hectares de terres arables dédiés à la production de ces céréales et de ce soja qu’il conviendrait d’utiliser à d’autres fins.

Des vaches qui pâturent plus permettraient également d’agir sur une des principales pollutions de l’élevage : les pertes importantes d’azote et de phosphore dans l’environnement du fait d’importations massives de protéines (soja) et d’une trop forte concentration géographique des élevages (par exemple en Bretagne).

Si, à l’échelle locale, on imagine que des éleveurs échangent le fumier riche en azote et en phosphore avec des agriculteurs qui pourraient eux, leur donner en retour les ratés de cultures pour nourrir les animaux, tout le monde pourrait être gagnant. Les agriculteurs auraient ainsi accès à des apports en azote et phosphore nécessaires à la croissance des cultures et pourraient ainsi réduire l’utilisation d’engrais, les agriculteurs eux, bénéficieraient d’une source d’alimentation à faible coût et locale pour leur bête.

Une autre évolution qui permettrait à l’élevage d’être plus durable concerne le changement de type de races bovines que l’on trouve en France. Il y a aujourd’hui 3,5 millions de vaches à viande contre 3,3 millions de vaches laitières. Or les recommandations pour la santé portent bien plus sur la réduction de la consommation de viande que de produits laitiers.

De même, on sait que la viande issue des troupeaux laitiers (vaches laitières de réformes) est bien moins impactante que celle issue de troupeaux à viande puisqu’à l’échelle de la carrière de la vache, les émissions de gaz à effet de serre sont réparties entre le lait et la viande.

Cela montre l’intérêt de favoriser des races mixtes produisant du lait et de la viande (comme la race normande) ou de croiser une race à viande (Angus) avec une race laitière. La viande devient alors un co-produit du lait permettant de satisfaire nos besoins.

Mais une telle orientation est bloquée par le choix fait en France où, lors de l’abandon des quotas laitiers, de nombreux troupeaux laitiers ont été convertis en troupeaux à viande (dit allaitants) avec des races spécialisées. Il en résulte un élevage spécialisé uniquement pour la viande, devenu très vulnérable : des races lourdes, coûteuses à entretenir et à nourrir et dont une partie de veaux mâles est engraissée en taurillons, une viande jeune, peu prisée par le consommateur français. La plupart de nos voisins de l’UE ont eux bien moins de vaches allaitantes et font de la viande à partir du troupeau laitier (veaux, génisses, vaches de réforme), donc à moindre coût en gaz à effet de serre et en euros.

Toutes ces données montrent la nécessité de fortes évolutions dans notre système alimentaire. En agriculture, il s’agit d’aller vers des races mixtes produisant du lait et de la viande, et de plus laisser pâturer les vaches pour valoriser les atouts des prairies qui représentent 40 % de la surface agricole. De manière concomitante, il faudrait aussi réduire significativement notre consommation de viande en privilégiant la diversité des pièces de viande, et un peu aussi celle de produits laitiers.

Ces orientations sont nécessaires pour relever trois grands défis : celui de notre santé, de notre environnement, mais aussi de notre souveraineté alimentaire. Elles permettraient en effet d’une part de réduire les importations de soja, mais aussi de viande qui résultent entre autres d’une faible baisse de consommation en comparaison d’une forte diminution de la production, et d’autre part d’allouer les terres arables libérées à des cultures stratégiques comme les légumes et légumineuses que nous ne consommons pas suffisamment et que nous importons massivement.

Pour construire ce pacte sociétal, il importe :

de sensibiliser tous les acteurs aux coûts cachés de l’alimentation : excès de la consommation de viande, présence de trop d’élevages sans lien au sol du fait d’une faible autonomie protéique.

de s’appuyer sur des évaluations multi-critères à même de prendre en compte les impacts négatifs de l’élevage tout autant que les services environnementaux fournis principalement par les prairies. Ceci nécessite aussi une meilleure rémunération des éleveurs par le citoyen et le consommateur pour la valeur santé des produits et les services environnementaux fournis. Mais pour cela, il faudrait s’assurer de la traçabilité des produits issus de ces élevages vertueux.

La guerre entre Trump et le président de la Fed

La guerre entre Trump et le président de la Fed

Dans son langage assez primaire et très imagé drame attaque à nouveau le président de la Fed. Le président conteste en effet la politique monétaire qui conduit en particulier concernant la hauteur des taux d’intérêt. Cette diatribe ajoute encore de l’incertitude à une conjoncture déjà nourrie de pessimisme et l’attentisme.

«Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l’économie à moins que “Monsieur le retardataire”, cet immense loser, ne baisse les taux d’intérêt, MAINTENANT», a ainsi écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, faisant référence au chef de la Fed.

Le président américain a par ailleurs menacé ce week-end de se débarrasser de Jerome Powell, un mouvement qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution. Donald Trump reproche au banquier central de ne pas avoir abaissé les taux d’intérêt pour soutenir la croissance. «Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi», assurait jeudi dernier le président américain dans le Bureau ovale. Une déclaration doublée d’un message clair sur son réseau Truth Social : «Il est plus que temps que le mandat de Powell se termine», alors que le second mandat de ce dernier doit s’achever en mai 2026.

Jerome Powell a par ailleurs récemment décrit l’assombrissement de la conjoncture en raison de la guerre commerciale de Donald Trump. Il reste cependant déterminé à choisir son propre rythme de baisses de taux de son institution, alors que la Maison-Blanche les réclame au plus vite.

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie

Intox et politique: la propagande en gros sabots de la Russie


La Russie a décidé depuis longtemps de faire de la France sa cible privilégiée pour développer sa propagande. Avec des mensonges éhontés, de grossières fausses nouvelles et des attaques personnelles de personnalités, la Russie espère peser ainsi sur l’opinion publique française. Le problème est que cette propagande mord très peu sur les Français. Il s’agit en effet d’une propagande type année 1950, typique du parti politique russe ou en gros on a l’habitude de dire le contraire de la vérité. En Russie ce principe marche car le pays a malheureusement toujours ignoré la démocratie et les russes sont complètement à la fois exploités économiquement et sous-informés politiquement. Sans parler évidemment de l’oppression du FSB et autre polices voire des emprisonnements et des meurtres.

Poutine est évidemment ridicule de s’attaquer à un pays aussi développé que la France en matière de démocratie. Il agit en fait comme un tsar vis à vis d’ un pays où pourtant il y a longtemps que la monarchie a disparu. La vérité, c’est que la Russie n’apprécie pas le positionnement français vis-à-vis de l’Ukraine et son influence au sein de l’union européenne. La vérité c’est que la Russie s’apprête à développer de grandes offensives en Ukraine voire ailleurs et que la France -avec ses alliés- met en place les synergies pour organiser la défense de l’Europe.

DFRLAb et CheckFirst, organisations spécialistes dans les manipulations en ligne, décrivent dans des rapports parus jeudi et vendredi comment la galaxie «Pravda» mène une campagne d’influence numérique pour déstabiliser le soutien français à l’Ukraine.

Exemple : un sondage disant que les Français préféreraient Vladimir Poutine à Emmanuel Macron, articles évoquant des «humiliations» du président français, mais aussi des centaines de contenus sur des sujets clivants (violences sexuelles, migrations…) : le réseau de sites «Pravda», identifié par les chercheurs et les autorités comme relais de propagande prorusse, inonde internet de sujets concernant la France.

Pour les chercheurs, il n’est guère étonnant que la France soit particulièrement visée, comme le soulignait récemment le premier ministre François Bayrou, selon lequel la France est, après l’Ukraine, «le pays le plus visé en Europe par les tentatives de manipulation venant de l’étranger». DFRLab et CheckFirst relèvent d’ailleurs des «pics» de publications visant la France à certains moments-clés comme les déclarations d’Emmanuel Macron évoquant des troupes au sol en Ukraine (février 2024) ou bien le discours de Volodymyr Zelensky à l’Assemblée nationale (juin 2024).

«Polariser le débat public»
Mais les sujets portés par les sites «Pravda» -qui se présentent comme des «sites d’information»- ne sont pas nécessairement liés à l’Ukraine ou à la politique. «Pour la France, on a dernièrement eu énormément d’articles publiés après le procès de Mazan», illustre Valentin Châtelet, chercheur associé au DFRLab et co-auteur de l’étude, à l’AFP. Pravda avait été identifié en 2024 par Viginum, le service officiel qui traque les ingérences numériques étrangères, indiquant que ces «narratifs manifestement inexacts ou trompeurs (…) participent directement à polariser le débat public numérique francophone».

Autre illustration, l’organisation Newsguard a relevé une amplification notable de contenus visant la France et rattachés à une campagne de désinformation attribuée à la Russie -baptisée «Storm-1516»- déjà active aux Etats-Unis. L’organisation de lutte contre la désinformation a identifié cinq infox, apparues dans 38.877 publications sur notamment X, Facebook, Instagram ou Reddit, générant 55,8 millions de vues entre décembre 2024 et mars 2025. Parmi elles, une vidéo selon laquelle une banque privée française aurait été achetée par le président ukrainien, sur laquelle le service d’investigation numérique de l’AFP a enquêté, ou encore une vidéo générée par IA accusant Brigitte Macron d’agression sexuelle.

Nucléaire : Des discussions bidons entre l’Iran et les États-Unis

Nucléaire : Des discussions bidons entre l’Iran et les États-Unis

Il existe de nombreux contentieux entre l’Iran et les États-Unis pour autant les pourparlers actuels concernent surtout le nucléaire iranien dont l’évolution peut tendre vers une utilisation militaire. Dans chaque camp on affirme constater des progrès dans les discussions. La vérité c’ est qu’on pourrait aboutir à un accord bidon qui pourrait satisfaire les deux camps en recherche de succès diplomatiques.

L’Iran n’a certainement pas le désir d’arrêter sa recherche sur le l’uranium enrichi et la possibilité de l’utiliser à des fins de guerre à la fois pour s’affirmer au plan international et pour solidifier un régime très fragilisé. Par ailleurs la situation économique iranienne est très catastrophique. L’Iran aurait besoin d’une pause pour se refaire une santé quitte à faire semblant d’adhérer à un accord de non-prolifération de l’arme nucléaire.

D’une certaine manière ce sont aussi les mêmes motifs amènent le président américain a précipité un accord qu’il pourra brandir pour montrer enfin un succès au plan diplomatique. Comme souvent pour le président américain le virtuel façon télé réalité à autant d’importance que la réalité elle-même puisqu’il s’agit surtout de s’adresser à ses propres partisans. Un accord pourrait donc être signé à usage interne réciproque.

Un haut responsable américain évoque «beaucoup de progrès» dans les discussions avec l’Iran
Les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis ont beaucoup progressé, a affirmé samedi un haut responsable américain, après une seconde série de pourparlers sous médiation omanaise à Rome.

«Nous avons réalisé beaucoup de progrès dans nos discussions directes et indirectes», a affirmé ce responsable, confirmant que les délégations américaines et iraniennes avaient convenu de «se revoir la semaine prochaine».

Les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis «avancent», a affirmé samedi le chef de la diplomatie iranienne, après une seconde série de pourparlers sous médiation omanaise à Rome. «C’était une bonne réunion et je peux dire que les négociations avancent», a indiqué Abbas Araghchi à la télévision d’État iranienne. L’Iran et les États-Unis poursuivront les discussions le 26 avril à Oman.

Iran et États-Unis, qui ont tenu samedi à Rome des pourparlers sur le nucléaire, poursuivront les discussions le 26 avril à Oman, selon le chef de la diplomatie iranienne. «Nous nous retrouverons samedi prochain à Oman», a déclaré à la télévision d’État Abbas Araghchi, précisant que «des discussions techniques au niveau des experts débuteront mercredi». Le sultanat d’Oman est médiateur de ces pourparlers.

Finances et économie : les Français ne travaillent pas assez

Finances et économie : les Français ne travaillent pas assez


Le Premier ministre tourne autour du pot en considérant que le pays ne produit pas assez. Et il impute cette insuffisance à la faiblesse du taux d’emploi ( rapport actifs sur population). Une donnée indiscutable mais qui devrait être complétée par une autre à savoir que c’est tout le pays qui ne travaille pas assez tout au long de sa vie, dès le départ professionnel ( 35 % seulement des jeunes travaillent; en France pour 50 % en Allemagne), même rapport défavorable pour la retraite et la productivité . Sans parler de la valeur travail qui s’étiole d’année en année sous la pression de l’opinion et d’organisations gauchistes comme certains syndicats trop satisfaits ainsi de fabriquer des Français mécontents et des « révolutionnaires potentiels » !

Quant au discours sur la réduction des dépenses publiques, c’est toujours le même refrain avec la promesse d’être plus rigoureux mais une incapacité totale à dégraisser le mammouth technocratique, administratif et politique. Chacun y va de sa solution réductrice pour réduire les dépenses ici ou là. La vérité c’est qu’il faut les réduire absolument partout même dans les secteurs tendus car il y a d’autres manières d’assurer les tâches régaliennes avec qualité et rigueur. La vérité encore c’est que personne ne contrôle plus les dépenses en France ce sont des superstructures qui décident des investissements et de la dérive des frais de fonctionnement. Cela vaut pour l’État jusqu’aux plus petites communes.

Endettement et économie : les Français ne travaillent pas assez

Endettement et économie : les Français ne travaillent pas assez


Le Premier ministre tourne autour du pot en considérant que le pays ne produit pas assez. Et il impute cette insuffisance à la faiblesse du taux d’emploi ( rapport actifs sur population). Une donnée indiscutable mais qui devrait être complétée par une autre à savoir que c’est tout le pays qui ne travaille pas assez tout au long de sa vie, dès le départ professionnel ( 35 % seulement des jeunes travaillent; en France pour 50 % en Allemagne), même rapport défavorable pour la retraite et la productivité . Sans parler de la valeur travail qui s’étiole d’année en année sous la pression de l’opinion et d’organisations gauchistes comme certains syndicats trop satisfaits ainsi de fabriquer des Français mécontents et des « révolutionnaires potentiels » !

Quant au discours sur la réduction des dépenses publiques, c’est toujours le même refrain avec la promesse d’être plus rigoureux mais une incapacité totale à dégraisser le mammouth technocratique, administratif et politique. Chacun y va de sa solution réductrice pour réduire les dépenses ici ou là. La vérité c’est qu’il faut les réduire absolument partout même dans les secteurs tendus car il y a d’autres manières d’assurer les tâches régaliennes avec qualité et rigueur. La vérité encore c’est que personne ne contrôle plus les dépenses en France ce sont des superstructures qui décident des investissements et de la dérive des frais de fonctionnement. Cela vaut pour l’État jusqu’aux plus petites communes.

Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Nombre de clubs pourraient bien se retrouver en faillite si aucun accord n’intervient dans le différend financier entre le diffuseur télé et la ligue de football professionnel. L’enjeu est considérable autour de 400 millions qui étaient attendus de l’accord entre DAZN et la ligue de football. Le diffuseur considère qu’il y a eu tromperie sur la marchandise ( pas assez de connexions). DAZN refuse d’honorer ses engagements. La rupture devrait intervenir avec la ligue de football à la fin de l’année. Cela d’autant plus que des DAZN propose seulement de payer 100 millions sur les 400 promis. Beaucoup de petits clubs professionnels pourraient courir le risque de disparaître faute de recettes des diffuseurs.

Si DAZN ne versait pas le montant dû, la Ligue devrait alors puiser, à nouveau, dans son fond de réserve pour assurer le versement aux clubs à très court terme. Et dans un deuxième temps, elle serait contrainte d’activer la garantie de l’actionnaire, sans aucune visibilité sur les délais de résultat d’une telle procédure. Dans ce scénario sombre, les trésoreries de beaucoup de clubs seraient alors en grand danger dans les toutes prochaines semaines.

Trump et le goupillon

Trump et le goupillon


Le 7 février dernier, Donald Trump a créé au sein de la Maison Blanche un « bureau de la foi », chargé de renforcer la place de la religion aux États-Unis. Que signifie la création de cette nouvelle instance, et que dit-elle de l’administration Trump 2 ? Depuis sa prise de fonctions, Donald Trump multiplie les annonces et signe des décrets à tour de bras. Lorsque le président des États-Unis prend des décisions, la mise en scène est toujours très soignée, comme le 20 mars dernier quand la Maison Blanche a été transformée en salle de classe pour la signature du décret visant à éliminer le ministère de l’éducation ou, début février, quand le chef de l’État s’est entouré de jeunes femmes et de fillettes au moment de promulguer le décret de « protection du sport féminin » contre les sportives transgenres. Autant de séances photos que les médias ne manquent jamais de relayer, soulignant la dimension « symbolique » des décisions du président. Toutefois, et contrairement au sens commun qui assimile souvent le symbolique à une communication dépourvue d’effets concrets, ces politiques visent à transformer en profondeur l’État et la société. C’est tout particulièrement le cas en ce qui concerne la politique religieuse de la nouvelle administration, avec la création à la Maison Blanche d’un « bureau de la foi » (White House Faith Office (WHFO)), chargé de faire des recommandations au président et de consulter sur diverses questions des leaders religieux, qui a autorité sur l’octroi de subventions publiques aux institutions religieuses développant des activités sociales d’aide aux plus démunis.

Or, ces mesures sont passées quasi inaperçues dans les grands médias. À qui cette politique religieuse s’adresse-t-elle exactement ? Et pourquoi n’en a-t-on que très peu entendu parler ?

Laurie Boussaguet
Professeure des Universités en science politique, European University Institute, chercheure associée, Sciences Po

Florence Faucher
Professeure de sciences politiques (Centre d’études européennes), Sciences Po dans The Conversation

Les 6 et 7 février 2025, deux semaines à peine après son retour à la Maison Blanche, Trump enchaîne les discours sur des thèmes religieux, accordant une grande place au christianisme conservateur, à ses chantres et à sa vision du monde. Le nouveau président mobilise à cette occasion de nombreux symboles (gestes, images, récits, citations des textes sacrés) facilement reconnaissables par une société états-unienne qui fréquente assidûment les églises.

La séquence s’ouvre, le 6 février 2025, par un premier discours de Trump lors du National Prayer Breakfast, qui se tient tous les ans au Capitole. Proclamant que « l’Amérique est et sera toujours une nation sous le regard de Dieu », il multiplie les références à des figures historiques des États-Unis n’ayant pas eu peur d’affirmer leur foi, notamment George Washington, « qui appelait souvent les Américains à se rassembler pour prier », et le « grand Roger Williams, qui a créé l’État de Rhode Island et nommé sa capitale Providence, et qui a construit la première église baptiste en Amérique ».

Répétant à plusieurs reprises la formule « Bring religion back » (« Faire revenir la religion »), Trump se présente en restaurateur de la tradition religieuse historique spécifique aux États-Unis.

Enfin, en écho à son discours d’investiture du 20 janvier 2025, quand il déclarait avoir été « sauvé par Dieu », lors de la tentative d’assassinat dont il avait été la cible le 13 juillet dernier, il annonce que cet épisode a été pour lui une épiphanie :

« Ça a changé quelque chose en moi… quelque chose s’est produit. »

Un tel récit fait écho aux récits de « renaissance », caractéristiques de l’imaginaire religieux des chrétiens évangéliques, et rapproche Trump des communautés conservatrices qui sont attentives à toute déclaration d’un renouvellement de la foi ; il se présente ainsi comme l’un d’eux, et non plus seulement comme un de leurs alliés politiques.

Le même jour, Trump prononce un second discours, lors d’un National Prayer Breakfast alternatif, organisé à l’hôtel Hilton de Washington. Il s’agit en fait du lieu originel où se tenait le NPB, mais il a été décidé en 2023 de déplacer l’événement au Capitole pour contester la trop grande emprise des chrétiens conservateurs sur la Maison Blanche et le Congrès.

L’organisation conservatrice à l’origine de cette tradition continue toutefois de maintenir l’événement au Hilton. Face à ce public très conservateur, Trump adopte un ton plus partisan : il se félicite d’avoir « éliminé le wokisme » au cours des deux semaines écoulées et annonce la prochaine création d’un « bureau de la foi » à la Maison Blanche.

Quelques heures plus tard, il signe un décret qui crée un groupe de travail visant à mettre fin aux mesures « antichrétiennes » de l’administration Biden, telles que les poursuites pénales par le ministère de la justice visant des personnes ayant bloqué l’accès aux cliniques pratiquant des avortements.

Ce décret, qui évoque implicitement la persécution des chrétiens sous l’Empire romain, introduit une équivalence entre leur sort et l’expérience vécue par les communautés évangéliques aux États-Unis. Ce narratif puissant construit une image déformée de la réalité, selon laquelle les chrétiens seraient une minorité opprimée, alors que près des deux tiers des habitants des États-Unis se réclament du christianisme et que des décennies de politiques publiques ont visé à limiter les discriminations à l’égard d’autres groupes sociaux.

Le lendemain, 7 février 2025, est signé le décret présidentiel qui instaure le Bureau de la foi de la Maison Blanche (acronyme en anglais, WHFO). Les gestes symboliques accompagnant cette décision sont nombreux, à commencer par le choix de la dénomination de cette nouvelle structure. Alors que ses versions précédentes s’appelaient « Bureau des initiatives confessionnelles et communautaires » (sous G. W. Bush, au moment de sa création) ou « Bureau des partenariats confessionnels et de quartier » (sous Obama), le bureau est désormais exclusivement celui de la foi. Or, la foi est caractéristique du christianisme alors que d’autres religions parlent simplement de croyances et insistent sur la pratique religieuse ou l’appartenance à une communauté.

Par ailleurs, si l’octroi de subventions publiques à des institutions privées, notamment religieuses, n’est pas nouveau, l’élimination de la référence aux communautés ou aux quartiers l’est, ce qui focalise l’attention sur la seule dimension religieuse. Ce nouveau bureau est également investi d’une mission de conseil auprès de la Maison Blanche, donnant aux chrétiens conservateurs une voie d’accès privilégiée au président et à son équipe.

La désignation des membres du nouveau WHFO est en outre significative : c’est la télévangéliste Paula White-Cain qui le dirige. Conseillère spirituelle de Trump de longue date et fervente opposante des politiques antidiscriminatoires, elle a œuvré dès son premier mandat au rapprochement de la Maison Blanche avec de nombreux groupes confessionnels évangéliques.

Enfin, la photo officielle accompagnant l’annonce de la signature de ce nouveau décret sur les réseaux sociaux de la Maison Blanche peut être lue comme une image religieuse de facture très classique.

On y voit Trump au centre, assis à son bureau et entouré de plusieurs personnes en train de prier. Les figurants sont des pasteurs et prédicateurs évangéliques, dont des conseillers de son premier mandat. Certains ont apposé leurs mains sur le président ou les étendent dans sa direction, d’autres les ouvrent vers le ciel, d’autres encore les tiennent dans un geste de recueillement, et tous ont le regard et la tête baissés. La mise en scène est efficace et le message explicite : Trump est le héros qui va permettre le retour de la foi chrétienne au cœur de l’État.

On ne peut pas douter des intentions de Trump, martelées tout au long de la campagne présidentielle. Il affirmait devoir « sauver la religion dans ce pays » et n’hésitait pas à dépeindre l’élection comme une guerre sainte opposant la figure de proue de la chrétienté (lui-même) à la supposément antichrétienne Kamala Harris, qui est pourtant baptiste.

Bien sûr, la création du WHFO, en sa qualité de décision fédérale, concerne l’ensemble du pays. Mais elle répond plus particulièrement aux attentes des communautés religieuses qui ont largement voté pour Trump – 72 % des chrétiens blancs lui ont en effet donné leur voix, et le taux s’élève à 81 % chez les électeurs évangéliques et pentecôtistes. Rien de surprenant donc à ce qu’il adopte le point de vue et le programme de ces chrétiens qui l’ont porté au pouvoir. Sa politique religieuse est une récompense à leur soutien.

Le relatif désintérêt que l’instauration du Bureau de la foi de la Maison Blanche a suscité dans le débat public est frappant. Si les médias confessionnels ont relayé l’information, peu de médias généralistes s’en sont saisis, comme si cette information, noyée dans le flot d’annonces spectaculaires de la nouvelle administration, n’était finalement qu’un signal adressé à son électorat, une mesure « symbolique » aux effets négligeables.

Or, cette politique est significative et transformatrice. Elle institutionnalise la présence des religieux conservateurs au sein du gouvernement fédéral. Elle s’appuie sur des pratiques symboliques empruntées au répertoire évangélique. Elle remet en question la séparation de l’Église et de l’État aux États-Unis. Et elle révèle que le pouvoir entend désormais tirer sa légitimité du soutien privilégié d’une communauté identifiée, plutôt que des procédures démocratiques.

En somme, elle modifie le régime politique, à commencer par la neutralité confessionnelle, et impose des représentations collectives sur les pratiques appropriées à adopter, qui ne seront pas sans impact sur la vie quotidienne des citoyens américains.

Marchés et bourses: Le yo-yo pendant des mois

Marchés et bourses: Le yo-yo pendant des mois


Pire que les droits de douane ce sont surtout les incertitudes sur les échanges internationaux qui vont surtout affecter le comportement des acteurs économiques. Avec des droits de douane qui selon les déclarations récentes du président américain pourrait aller de 10 à 145 % on voit mal comment les décideurs seraient en capacité de définir des stratégies définitives.

Les acheteurs comme les exportateurs vont diversifier leurs sources et tenter quand c’est possible d’amortir des frais de douane qui affecte leur compétitivité. La période qui vient sera sans doute marquée par un certain attentisme des acteurs économiques.

Pendant plusieurs semaines et plusieurs mois ils vont attendre que se stabilise la conjoncture relative au commerce international. Les investissements qui engagent forcément les entreprises pour le long terme risquent d’être en partie gelés. En outre la hausse des tarifs douaniers va générer une hausse de l’inflation qui risque de modifier durablement le comportement des consommateurs. Les stratégies marketing devront s’y adapter. En attendant de voir plus clair, les acteurs économiques vont choisir la prudence et l’attentisme surtout pour les investisseurs.

Les conséquences de cette situation se traduiront en termes d’une inflation qui va peser sur la demande et conduire l’économie mondiale vers une certaine stagnation voire une récession. Mesures et contre-mesures vont caractériser l’environnement des échanges internationaux entraînant aussi les bourses dans une forme de yo-yo tendanciellement à la baisse. Il faudra sans doute attendre début 2026 pour voir un peu clair dans la nouvelle donne de la régulation mondiale des échanges. En outre, à l’instabilité économique pourrait succéder une instabilité monétaire notamment des taux de change, des marchés obligataires et des taux d’intérêt.

Bouleversement climatique en 2024 et manque de soleil en France

Bouleversement climatique en 2024 et manque de soleil en France

2024, première année à dépasser le seuil d’1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle au niveau mondial, fut aussi la plus chaude en Europe où la hausse des températures est estimée à 2,4°C par rapport à la période 1850-1990. Parallèlement on a constatée un manque d’ensoleillement en France.

Même constat sur terre qu’en mer: sur l’ensemble de l’année, la température de surface des océans a été la plus élevée jamais enregistrée dans la région européenne (0,7 °C au-dessus de la moyenne)..

Tempête, inondations… Le bilan humain est lourd: au moins 335 victimes et environ 413 000 personnes directement affectées. Le nombre de décès liés à la chaleur n’est pas encore connu, mais les auteurs du rapport rappellent qu’il était estimé à « environ 47 700 en Europe en 2023 ». Pour l’an dernier, les dégâts liés aux catastrophes climatiques sont estimés à 18,2 milliards d’euros, dont 85 % attribués aux inondations. Dans une section consacrée à la résilience, les auteurs notent un fait « encourageant » : 51 % des villes européennes disposent désormais de plans d’adaptation dédiés contre 26 % en 2018.

En Europe occidentale, «des anomalies négatives généralisées de la durée d’ensoleillement et du rayonnement solaire de surface ont été observées», souligne enfin le rapport. Et c’est en France que ce phénomène a été le plus marqué avec 350 heures d’ensoleillement en moins par rapport à la moyenne. Un constat partagé par Météo France, qui confirmait il y a quelques semaines que la France a connu en 2024 le plus grand déficit d’ensoleillement depuis 30 ans, et une couverture nuageuse logiquement plus importante que la moyenne.

Finances et bourses: Le yo-yo pendant des mois

Finances et bourses: Le yo-yo pendant des mois


Pire que les droits de douane ce sont surtout les incertitudes sur les échanges internationaux qui vont surtout affecter le comportement des acteurs économiques. Avec des droits de douane qui selon les déclarations récentes du président américain pourrait aller de 10 à 145 % on voit mal comment les décideurs seraient en capacité de définir des stratégies définitives.

Les acheteurs comme les exportateurs vont diversifier leurs sources et tenter quand c’est possible d’amortir des frais de douane qui affecte leur compétitivité. La période qui vient sera sans doute marquée par un certain attentisme des acteurs économiques.

Pendant plusieurs semaines et plusieurs mois ils vont attendre que se stabilise la conjoncture relative au commerce international. Les investissements qui engagent forcément les entreprises pour le long terme risquent d’être en partie gelés. En outre la hausse des tarifs douaniers va générer une hausse de l’inflation qui risque de modifier durablement le comportement des consommateurs. Les stratégies marketing devront s’y adapter. En attendant de voir plus clair, les acteurs économiques vont choisir la prudence et l’attentisme surtout pour les investisseurs.

Les conséquences de cette situation se traduiront en termes d’une inflation qui va peser sur la demande et conduire l’économie mondiale vers une certaine stagnation voire une récession. Mesures et contre-mesures vont caractériser l’environnement des échanges internationaux entraînant aussi les bourses dans une forme de yo-yo tendanciellement à la baisse. Il faudra sans doute attendre début 2026 pour voir un peu clair dans la nouvelle donne de la régulation mondiale des échanges. En outre, à l’instabilité économique pourrait succéder une instabilité monétaire notamment des taux de change, des marchés obligataires et des taux d’intérêt.

Droits de douane et Bourses : Trump accusé de manipulation

Droits de douane et Bourses : Trump accusé de manipulation

En raison du changement brutal de stratégie du président américain, la bourse a subi des mouvements dont certains pensent qu’ils résultent d’une manipulation de Trump. Ainsi la décision de suspendre pendant trois mois la hausse des droits de douane a permis un bond de 10 % en une seule séance à la bourse de New York.

«Tout va bien se passer, C’est le moment d’acheter avait tweeté le président américain afin d’annoncer la suspension des droits de douane pour la Chine.

La question est de savoir si dans son entourage prévenu de ce revirement on a ou non bénéficier du redressement des cours de la bourse. Peut-être même si le président lui-même a profité de sa propre annonce pour encaisser des bénéfices boursiers.

Marchés financiers et bourses: Le yo-yo pendant des mois

Marchés financiers et bourses: Le yo-yo pendant des mois


Pire que les droits de douane ce sont surtout les incertitudes sur les échanges internationaux qui vont surtout affecter le comportement des acteurs économiques. Avec des droits de douane qui selon les déclarations récentes du président américain pourrait aller de 10 à 145 % on voit mal comment les décideurs seraient en capacité de définir des stratégies définitives.

Les acheteurs comme les exportateurs vont diversifier leurs sources et tenter quand c’est possible d’amortir des frais de douane qui affecte leur compétitivité. La période qui vient sera sans doute marquée par un certain attentisme des acteurs économiques.

Pendant plusieurs semaines et plusieurs mois ils vont attendre que se stabilise la conjoncture relative au commerce international. Les investissements qui engagent forcément les entreprises pour le long terme risquent d’être en partie gelés. En outre la hausse des tarifs douaniers va générer une hausse de l’inflation qui risque de modifier durablement le comportement des consommateurs. Les stratégies marketing devront s’y adapter. En attendant de voir plus clair, les acteurs économiques vont choisir la prudence et l’attentisme surtout pour les investisseurs.

Les conséquences de cette situation se traduiront en termes d’une inflation qui va peser sur la demande et conduire l’économie mondiale vers une certaine stagnation voire une récession. Mesures et contre-mesures vont caractériser l’environnement des échanges internationaux entraînant aussi les bourses dans une forme de yo-yo tendanciellement à la baisse. Il faudra sans doute attendre début 2026 pour voir un peu clair dans la nouvelle donne de la régulation mondiale des échanges. En outre, à l’instabilité économique pourrait succéder une instabilité monétaire notamment des taux de change.

Instabilités douanières: les smartphones et les ordinateurs exemptés par Trump

Instabilités douanières: les smartphones et les ordinateurs exemptés par Trump

Encore un changement brutal du président américain qui d’un coup décide de remettre en cause les droits de douane à 145 % pour des produits de la tech comme les ordinateurs, les smartphones et autres produits électroniques. Il faut dire que cette taxe invraisemblable aurait considérablement porté préjudice surtout aux consommateurs américains. Reste que ces changements quotidiens créent un climat d’instabilité qui devient le danger le plus important pour l’avenir économique des États-Unis et au-delà pour les échanges mondiaux et la croissance.

Ces exemptions s’appliquent notamment à des produits électroniques importés aux États-Unis depuis la Chine, à laquelle Donald Trump a infligé des droits de douane de 145%. Les semi-conducteurs sont eux concernés par une exemption de la surtaxe de 10% appliquée à la plupart des partenaires commerciaux des États-Unis.

Plusieurs composants essentiels à l’assemblage de produits électroniques se retrouvent ainsi exemptés de surtaxes douanières. Le CBP américain (U.S. Customs and Border Protection) a listé une vingtaine de produits, dont des transducteurs à base de semi-conducteurs (par exemple les microphones MEMS utilisés dans les casques ou les téléphones), ou encore des dispositifs de stockage utilisant des semi-conducteurs (clés USB, disque SSD, carte SD, etc.) et les écrans plats.

Les consommateurs soulagés
Ces décisions offrent un bol d’air aux consommateurs américains, qui risquaient de voir le prix de ces produits populaires s’envoler. La guerre commerciale tous azimuts entreprise par Donald Trump s’est transformée en duel quand, mercredi, le président américain a annoncé 125% de droits de douane additionnels pour la Chine, au moment même où il accordait du répit à une soixantaine d’autres partenaires commerciaux, eux, délestés de ses surtaxes punitives pour 90 jours.

Marchés financiers et bourses: Le yo-yo pendant des mois

Marchés financiers et bourses: Le yo-yo pendant des mois


Pire que les droits de douane ce sont surtout les incertitudes sur les échanges internationaux qui vont surtout affecter le comportement des acteurs économiques. Avec des droits de douane qui selon les déclarations récentes du président américain pourrait aller de 10 à 145 % on voit mal comment les décideurs seraient en capacité de définir des stratégies définitives.

Les acheteurs comme les exportateurs vont diversifier leurs sources et tenter quand c’est possible d’amortir des frais de douane qui affecte leur compétitivité. La période qui vient sera sans doute marquée par un certain attentisme des acteurs économiques.

Pendant plusieurs semaines et plusieurs mois ils vont attendre que se stabilise la conjoncture relative au commerce international. Les investissements qui engagent forcément les entreprises pour le long terme risquent d’être en partie gelés. En outre la hausse des tarifs douaniers va générer une hausse de l’inflation qui risque de modifier durablement le comportement des consommateurs. Les stratégies marketing devront s’y adapter. En attendant de voir plus clair, les acteurs économiques vont choisir la prudence et l’attentisme surtout pour les investisseurs.

Les conséquences de cette situation se traduiront en termes d’une inflation qui va peser sur la demande et conduire l’économie mondiale vers une certaine stagnation voire une récession. Mesures et contre-mesures vont caractériser l’environnement des échanges internationaux entraînant aussi les bourses dans une forme de yo-yo tendanciellement à la baisse. Il faudra sans doute attendre début 2026 pour voir un peu clair dans la nouvelle donne de la régulation mondiale des échanges. En outre, à l’instabilité économique pourrait succéder une instabilité monétaire notamment des taux de change.

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