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Sciences et société : « L’IA va tuer l’école ! »

Sciences: « L’IA va tuer l’école ! »

 Bientôt, je serai un jeune juriste prêt à entrer dans un monde du travail radicalement transformé. Alors que je termine mes études, une question m’obsède : que restera-t-il à faire dans un monde où l’IA surpassera bientôt les meilleurs experts ?
Par Alexandre Tsicopoulos, étudiant en droit dans La Tribune

Elon Musk lui-même a prédit qu’en 2028, l’IA dépassera l’intelligence cumulée des 8 milliards d’humains. Dario Amodei, le créateur d’Anthropic et principal concurrent d’OpenAI, résume cette révolution : « L’IA sera prochainement plus intelligente que les prix Nobel. Nous aurons une nation de génie concentrée dans un data center. »  Les modèles comme GPT-4 ou Claude 3.5 surpassent les étudiants dans la plupart des tests académiques. Avec un QI de 120, GPT-4 est déjà plus intelligent que 90 % des Français et cette IA gagne chaque mois 2 points de QI. Pourtant, l’école s’obstine à former aux métiers d’hier, rendant les connaissances obsolètes avant même la remise des diplômes. La supériorité de GPT-4 sur les médecins est troublante. Une étude de l’université de Stanford montre que l’IA obtient 90 % de bons diagnostics médicaux, tandis que les médecins plafonnent à 74 %. L’arrivée au pouvoir du couple Donald Trump-Elon Musk va encore accélérer cette cavalcade technologique.

Face à la certitude d’un dépassement imminent de l’intelligence humaine par l’IA, l’école telle que je l’ai connue doit se réinventer. Mes compétences, que je pensais uniques, peuvent désormais être automatisées. Institution ancestrale, l’école peine à réduire les inégalités intellectuelles et à adapter la nouvelle génération à un monde dominé par l’IA. En effet, elle n’a pas d’impact significatif sur les capacités intellectuelles des élèves, qui restent hélas majoritairement déterminées par des facteurs génétiques. Dans une économie de la connaissance, où l’intelligence est la clé de tous les pouvoirs, les différences cognitives expliquent l’essentiel des disparités de réussite entre les individus.

À l’heure des cerveaux en silicium, l’urgence est d’éviter la dystopie décrite par Yuval Harari : un monde scindé entre des dieux maîtrisant l’IA et des inutiles laissés pour compte. Les résultats de l’étude sur le revenu universel financée par Sam Altman, le patron d’OpenAI, renforcent cette inquiétude. Cette expérimentation menée dans l’espoir de trouver une solution face à l’automatisation de nombreux métiers a donné des résultats angoissants : le revenu universel augmente quatre choses : la consommation d’antidépresseurs, d’hypnotiques, d’anxiolytiques et d’alcool. Cet échec cinglant nous oblige à explorer de nouvelles pistes. La seule issue résidera dans l’augmentation des capacités cognitives humaines.

De Gaulle écrivait en 1934 : « Derrière chaque victoire d’Alexandre le Grand, il y a toujours Aristote », pour souligner l’influence majeure du philosophe grec sur son illustre élève. Demain, chaque élève sera accompagné par un « Aristote numérique » capable de personnaliser l’éducation selon ses aptitudes neurobiologiques. Mais cela ne suffira pas. L’école du futur devra augmenter les cerveaux biologiques grâce aux NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives).
La neuroaugmentation est désormais incontournable pour rester compétitif dans un monde ultra complexe façonné par l’IA. Aux États-Unis, la start-up Heliospect Genomics propose des tests génétiques permettant aux parents de sélectionner leurs embryons les plus susceptibles de développer un haut quotient intellectuel. Une majorité des Chinois et 38 % des Américains souhaitent augmenter le QI de leurs bébés grâce à ces technologies. Avec les implants intracérébraux Neuralink, Elon Musk explore une autre voie pour augmenter l’intelligence humaine. Après la sortie de GPT-4, il s’était lamenté : « Que restera-t-il à faire pour nous, les humains ? Nous ferions mieux de passer à autre chose avec Neuralink ! » Elon Musk affirme qu’il implantera Neuralink dans le cerveau de ses propres enfants puisque « la révolution de l’IA rend le cerveau humain obsolète. »
L’homme le plus riche du monde a promis que les implants Neuralink coûteront bientôt le prix d’une Apple Watch et seront implantés par ses robots neurochirurgiens en 10 minutes. En tant que futur professionnel, je fais partie de l’une des dernières générations de « bébés-loterie », où nos capacités intellectuelles dépendent du hasard génétique. Dans un monde où certains choisiront d’améliorer leur intelligence, vais-je pouvoir rester compétitif ? Que deviendra un juriste qui refuse ces technologies, alors que d’autres embrassent cette révolution ? Cependant, une question reste centrale : serons-nous prêts à accepter cette transformation sans sacrifier l’humanité qui définit notre essence ?

La révolution éducative ne se limitera pas à la transmission des savoirs. L’éducation deviendra une institution médico-technologique, mobilisant neurosciences et bio-ingénierie pour optimiser l’apprentissage et remodeler les capacités cognitives. L’enjeu ne sera plus seulement de rivaliser avec les machines, mais de s’unir avec elles. Dans cette symbiose Homme-IA construite par la Silicon Valley, seuls les esprits augmentés pourront véritablement prospérer et s’épanouir.

Pour moi, jeune étudiant en droit, cette transition vers un monde où la fabrication de l’intelligence sera mécanisée n’est pas seulement un défi technologique ou professionnel. C’est une remise en question existentielle. Dans un monde où l’intelligence sera produite industriellement, il faudra redéfinir ce que signifie être humain. Ce sera peut-être la principale mission de l’école du futur.

Politique- Budget: Vers la censure et un chaos durable

Politique- Budget: Vers la censure et un chaos durable

 

Si la censure des budgets apparaît désormais certaine, le pays risque de s’installer de manière durable dans une crise économique, politique mais aussi une crise de régime. Toute la difficulté tourne autour du fait qu’il est actuellement peu impossible de réunir une majorité à l’assemblée pour soutenir un gouvernement quelconque. Il faut s’en remettre à l’organisation de nouvelles élections législatives qui ne peuvent pas avoir lieu avant juin 2025.

 

Rien ne dit d’ailleurs qu’à l’issue de ces élections une majorité homogène se dégagera. La crise pourrait alors s’accélérer avec le départ de Macron. Un départ hypothétique car l’intéressé s’accrochera au pouvoir jusqu’au bout quitte à multiplier bavures et contradictions tant en politique intérieure qu’en politique internationale. La conséquence à court et moyen terme de la conjoncture politique sera un affaiblissement de la croissance déjà très faible, une augmentation du chômage, une accélération des défaillances d’entreprises, bref un appauvrissement du pays. Pour résumer, la France s’oriente vers un chaos durable avec crise politique, économique et sociale. Pour s’en sortir il conviendrait sans doute en préalable de mettre à la porte la plus grande partie de la classe politique complètement hors sol qui font du mensonge et de la démagogie le cœur de la stratégie électorale.

La censure du gouvernement de Michel Barnier apparaît inéluctable en ce début de semaine. À la veille d’un  49.3 sur le budget de la Sécu à l’Assemblée nationale, la tension entre Matignon et le Rassemblement national (RN) est encore montée d’un cran dimanche. Lundi, Michel Barnier a opposé un refus aux dernières revendications du rassemblement national et confirmé qu’il utilisera bien l’article 49–3. Conséquence directe le Front National et la gauche voteront une motion de censure qui mettra fin au gouvernement Barnier.

 

 

Election Législative partielle dans les Ardennes : LR et le NFP balayés

Election Législative partielle dans les Ardennes :  LR et le NFP balayés

Avec 30,5% de participation, le RN Jordan Duflot arrive largement en tête avec 39,12% des voix. Loin devant l’ancien député Renaissance Lionel Vuibert (25,42%), lancé dans la bataille sans affiliation partisane mais soutenu par le camp présidentiel.

Lionel Vuibert, ancien député et candidat divers droite, est arrivé en deuxième position avec 25,42 % des suffrages, suivi par Guillaume Maréchal (LR) avec 16,04 % des voix, selon les résultats communiqués par la préfecture des Ardennes à l’AFP. Le candidat du Nouveau Front populaire, Damien Lerouge, a recueilli 10,64 % des voix.

 

Budgets: Vers la censure et un chaos durable

Budget: Vers la censure et un chaos durable

 

Si la censure des budgets apparaît désormais certaine, le pays risque de s’installer de manière durable dans une crise économique, politique mais aussi une crise de régime. Toute la difficulté tourne autour du faite qu’il est actuellement peu impossible de réunir une majorité à l’assemblée pour soutenir un gouvernement quelconque. Il faut s’en remettre à l’organisation de nouvelles élections législatives qui ne peuvent pas avoir lieu avant juin 2025.

 

Rien ne dit d’ailleurs qu’à l’issue de ces élections une majorité homogène se dégagera. La crise pourrait alors s’accélérer avec le départ de macron. Un départ hypothétique car l’intéressé s’accrochera au pouvoir jusqu’au bout quitte à multiplier bavures et contradictions tant en politique intérieure qu’en politique internationale. La conséquence à court et moyen terme de la conjoncture politique sera un affaiblissement de la croissance déjà très faible, une augmentation du chômage, une accélération des défaillances d’entreprises, bref un appauvrissement du pays. Pour résumer la France s’oriente vers un chaos durable avec crise politique, économique et sociale. Pour s’en sortir il conviendrait sans doute en préalable de mettre à la porte la plus grande partie de la classe politique complètement hors sol qui font du mensonge et de la démagogie le cœur de la stratégie électorale.

La censure du gouvernement de Michel Barnier apparaît inéluctable en ce début de semaine. À la veille d’un possible 49.3 sur le budget de la Sécu à l’Assemblée nationale, la tension entre Matignon et le Rassemblement national (RN) est encore montée d’un cran dimanche. Après l’ultimatum de Marine Le Pen à Michel Barnier, le sommant de répondre avant lundi aux «lignes rouges» fixées par le parti à la flamme sous peine d’être renversé par ses troupes, la chef des députés RN a jugé ce 1er décembre que le gouvernement a «mis fin à la discussion».

 

 

Retraites et LFI : l’arroseur arrosé

Retraites et LFI : l’arroseur arrosé

Cette fois , LFI  a été empêchée de soumettre au vote de l’Assemblée nationale la proposition d’abrogation de la réforme des retraites. En cause, plus d’un millier d’amendements qui ont bloqué le vote contraint par le temps. Il faut rappeler que de son côté , LFI avaient déposé plus de 10 000 amendements lors de l’adoption de cette réforme des retraites. Ou l’arroseur arrosé !

Par parenthèse une annulation de vote qui arrange bien aussi les socialistes qui auraient pu être contraints de voter non seulement contre la réforme de retraite d’Élisabeth Bornes mais aussi contre celle de Hollande !

Bref un véritable pataquès qui se caractérise par un climat d’école maternelle de députés complètement irresponsables et immatures indignes même pour certains de représenter leurs électeurs.

À l’occasion de la niche parlementaire de La France insoumise, macronistes et mélenchonistes ont, comme en février 2023, âprement combattu autour du contesté report de l’âge de départ à la retraite, sans pour autant que la loi n’ait pu être votée, au terme d’une journée qui s’est achevée jeudi soir à minuit, marquée par de vives tensions dans l’hémicycle.

 

Foot Ligue des champions : le Real et Mbappé dans le potage

Foot Ligue des champions : le Real et Mbappé dans le potage

Encore un match raté pour le Real qui pourtant a besoin : en ligue des champions. L’absence de Vinicius a sans doute largement pesé sur le résultat d’autant quee Mbappé s’est montré assez médiocre encore une fois ratant même un penalty. Résultat Liverpool l’emporte normalement deux euros contre le Real.

 

De son côté Lille , après ses exploits face à aux grands d’Europe (le Real, l’Atlético de Madrid et la Juventus),  a quasiment assuré sa qualification pour les barrages de la Ligue des champions (synonyme de top 24 au classement) suite à sa victoire méritée à Bologne (1-2), formation plus modeste, ce mercredi à l’occasion de la 5e journée.

Cessez-le-feu entre le Liban et Israël

Cessez-le-feu entre le Liban et Israël

 

L’accord de trêve au Liban annoncé mardi par Benyamin Netanyahou a été adopté dans la soirée par le cabinet de sécurité israélien. 

 

Cet accord consisterait en une trêve de soixante jours incluant le retrait progressif de l’armée israélienne au sud de la frontière et du Hezbollah au nord du fleuve Litani. L’armée libanaise, avec le concours de la Finul, devrait occuper le terrain. Le point le plus délicat était la volonté d’Israël de pouvoir intervenir au Liban, ce qui semble acquis. Dans un communiqué conjoint publié mardi soir, les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ont déclaré que Washington et Paris allaient veiller à ce que l’accord de cessez-le-feu au Liban soit «mis en œuvre dans son intégralité» et s’engagent à œuvrer au renforcement des «capacités» de l’armée libanaise.

 

 

 

Voiture électrique : opposition entre la Chine et l’union européenne

Voiture électrique : opposition entre la Chine et l’union européenne

Des prix minimums pour les voitures électriques exigés par l’union européenne mais la Chine refuse.
L’Union européenne et la Chine n’ont donc pas encore trouvé d’alternatives aux droits de douane imposés sur les véhicules électriques chinois. 

Le problème c’est que la Chine est très en avance sur le plan des capacités de production et sur le plan technologique. L’union européenne risque d’être envahie par des importations d’automobiles en provenance de la Chine.

L’une des options envisagées consiste à fixer un prix minimum pour les voitures électriques importées de Chine afin d’augmenter leur prix, dont l’UE a conclu, après une longue enquête, qu’il était artificiellement bas en raison des subventions accordées par l’État chinois.

Pour répondre à ces subventions, l’Union européenne a augmenté le mois dernier les droits de douane sur les véhicules électriques construits en Chine jusqu’à 45,3% dans le cadre de sa plus importante enquête commerciale, une décision qui a divisé l’Europe et suscité des représailles de la part de Pékin. La Chambre de commerce de Chine auprès de l’UE avait exprimé sa profonde déception face à cette mesure, la qualifiant de « protectionniste » et « arbitraire ».

 

La France pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah

La France pour  un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a appelé ce dimanche 24 novembre Israël et les Libanais à se saisir d’une « fenêtre d’opportunité » qui s’ouvrait afin de conclure un cessez-le feu dans le conflit qui oppose Israël au Hezbollah.

« À force de diplomatie, à force de travailler avec les parties en présence sur les paramètres qui permettent d’assurer à la fois la sécurité d’Israël, mais aussi l’intégrité territoriale du Liban, nous sommes, je crois, en train de parvenir à une solution qui peut être acceptable par toutes les parties et qu’elles doivent saisir pour que le feu cesse et que la catastrophe humanitaire cesse également », a-t-il ajouté, tout en se disant « prudent ».

Ses propos font écho à ceux de l’émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, qui a fait état de « progrès supplémentaires » en direction d’une trêve lors d’une tournée au Liban et en Israël cette semaine.

Déficits publics et dettes: « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Déficits publics et dettes: « c’est pas moi », (Le Maire, Borne, Attal , élus locaux etc)

Élisabeth Borne ancienne première ministre, a été particulièrement secouée lors de son audition au Sénat sur la responsabilité relative à la dérive du déficit du budget. Comme Bruno Le Maire, Attal et d’autres, elle a affirmé qu’elle n’était pas responsable et que la question des recettes ne relevait pas de la responsabilité du gouvernement ! Le même raisonnement que Bruno Le Maire ou une drôle de conception de la gestion ! Un peu comme si dans une entreprise ou un ménage on décidait d’ignorer les ressources pour décider des dépenses. La vérité sans doute c’est que plus personne ne contrôle vraiment la dérive suicidaire des déficits et de la dette. En cause un nombre incalculable de superstructures qui s’auto-développent d’autant plus facilement que les élus n’y comprennent pas grand-chose. Et le plus souvent, c’est la technostructure- (et les cabinets de conseil) qui décide de tout aussi bien au plan national qu’ au plan local. Résultat alors qu’on affirme partout être à l’euro près ( dixit Bruno Le Maire et autres élus y compris locaux), on a perdu de l’ordre de 50 milliards de recettes fiscales ! En clair on a dépensé 50 milliards supplémentaires sans les ressources correspondantes.

« Je n’ai pas eu d’alerte avant décembre 2023. Il est inhabituel de piloter des incertitudes sur les recettes. Cela ne relève pas de la responsabilité du gouvernement d’anticiper d’hypothétiques risques sur les recettes calculées par les services », a-t-elle déclaré devant les sénateurs.

Interrogée sur les notes d’alerte envoyées par Bercy, la désormais députée à l’Assemblée nationale a balayé d’un revers de main les arguments du duo de choc du palais du Luxembourg. « Les alertes de la mi-décembre ont porté sur les objectifs de recettes. Ce n’est pas habituel d’avoir des écarts de cet ordre là. Jusqu’à mi-décembre, je n’ai pas eu d’alerte pour mesurer l’ampleur du montant », a déclaré Elisabeth Borne.

S’agissant des prévisions de croissance du projet de loi de finances 2024 (1,4%) jugées optimistes par beaucoup d’économistes à l’époque, elle a estimé que « ce n’est pas le rôle du Premier ministre de challenger les hypothèses de croissance de son ministre de l’Economie. Il n’y a pas de services auprès du Premier ministre en mesure de challenger le ministre de l’Economie. Si le budget avait été construit sur des hypothèses erronées, le Haut conseil des finances publiques (HCFP) l’aurait signalé ».

Là encore, la défense de l’élue semble bien fragile. Le HCFP présidé par Pierre Moscovici, dans son avis remis au moment de la présentation du budget 2024 montre que, « les recettes semblent un peu surestimées. Elles sont tirées vers le haut par la prévision de croissance élevée de l’activité et, au-delà, par des hypothèses favorables sur le rendement de certains impôt».

Boycotter X et Tesla ?

Boycotter X et Tesla ?
Le boycott du réseau X (ex Twitter) et des automobiles Tesla du milliardaire Elon Musk pourrait bien se développer compte tenu de l’extrême proximité et de la complicité entre Trump et Musk. Cela d’autant plus qu’il y a une très grande contradiction entre les convictions libertariennes de Musk et les soutiens y compris financiers qu’il reçoit de l’État fédéral notamment. En outremusk a largement contribué financièrement au succès de Trump. Or il n’est jamais bon de mélanger politique et business surtout quand ce mélange se révèle et se révélera de plus en plus sulfureux. Il est clair que le réseau X devient de plus en plus une poubelle à intox.

L’ensemble des médias européens qui quittent X précisent qu’ils continueront à utiliser le réseau comme outil de veille, voire à insérer des tweets dans leurs articles.
Le Guardian au Royaume-Uni. La Vanguardia en Espagne. Le Dagens Nyheter en Suède. Ouest-France et Sud-Ouest en France. En l’espace d’une semaine, ces cinq quotidiens européens ont pris la décision de cesser d’utiliser le réseau social X. « Plateforme toxique », « climat dur et extrême », prolifération de « violence, fake news , manipulations politiques, théories complotistes qui prennent le pas sur le contenu classique » ou « empoisonnement du débat public » sont les éléments mis en avant par ces médias pour expliquer leur décision.

 

« Cet outil (X) qui aurait pu être fabuleux pour la démocratie est devenu une zone où le droit n’est pas appliqué », avait argué auprès du Figaro François-Xavier Lefranc, président du directoire de Ouest-France. Dagens Nyheter et La Vanguardia y ajoutent la proximité entre le président élu Donald Trump et le propriétaire de X, Elon Musk. Ce dernier s’est engagé comme rarement dans la campagne…

Quant aux voitures Tesla, leur développement n’est pas assuré compte tenu du prix prohibitif qui tourne entre 70 000 et 100 000 €.

Politique : un manque général de vision et d’évaluation

Politique : un manque général de vision et d’évaluation

 Le premier ministre a réaffirmé, dans son discours de politique générale, la nécessité d’une culture de l’évaluation. La conduite des actions publiques réclame une connaissance fine des effets de celle-ci. Il faut donc évaluer, avec le plus de rigueur possible, les effets réels de chaque décision, et de chaque action concrètement menée. Cependant, s’il y a lieu de réaffirmer cette exigence, c’est que les choses sont loin d’aller de soi. Qu’est-ce donc, alors, qui fait problème ? Et comment donner à l’évaluation ce qui serait sa juste place dans l’action publique ? Par Charles Hadji, enseignant-chercheur (*)- »dans la Tribune »

Il faut tout d’abord reconnaître la dimension paradoxale de l’appel au développement d’une culture de l’évaluation. Car, dans notre société, l’évaluation est déjà omniprésente. Et l’on pourrait davantage se plaindre du trop, que déplorer le trop peu ! Notre époque est marquée par une expansion et une extension impressionnantes de la pratique évaluative (Hadji, 2012). L’évaluation est devenue proprement obsessionnelle, chacun étant tour à tour évalué, par ses maitres, ses employeurs, ses clients, et même ses proches ; et évaluateur, pour les produits qu’il achète, les biens culturels qu’il consomme, les situations qu’il vit.

Mais cette expansion est, à bien des égards, calamiteuse. Les effets d’un tel  déferlement sont trop souvent désastreux. Aussi bien pour les personnes évaluées, prises dans le filet de jugements lapidaires et sans appel. Que pour les évaluateurs, qui se laissent griser par la folie évaluative, et acceptent d’entrer dans des rapports de manipulation, et de domination. L’urgence est donc d’appeler au développement d’une pratique qui ne soit pas toxique.

On peut observer, à cet égard,  que les obstacles à une saine pratique se situent essentiellement, aujourd’hui, à deux niveaux : celui des usages sociaux : au service de quoi, et de qui,  met-on la pratique d’évaluation ? Et celui des fins par rapport auxquelles on formule ses jugements évaluatifs : qu’était-on légitimement en droit d’attendre des actions évaluées? Et, de proche en proche : où est-il souhaitable de vouloir aller?

S’agissant de son usage social, on peut déplorer que  l’évaluation, dans un contexte d’« ubérisation » de l’économie, tende à devenir l’outil d’une « nouvelle fabrique de la servitude » (Abelhauser, 2011). En effet, le développement d’une économie de services fragilise les emplois et les situations, et précarise un nombre grandissant d’individus. Inutile alors de perdre son temps en procédures rigoureuses d’appréciation de la qualité. L’évaluation va servir prioritairement à nourrir la frénésie de consommation,   et à l’orienter vers les services et les produits les plus rentables dans le cadre de l’économie marchande.

Dans ce contexte, l’être humain lui-même tend à devenir une marchandise, que l’on note comme on pèse des fruits ou des légumes. Une culture de l’évaluation n’aura donc d’intérêt et de valeur que si elle contribue à préserver l’être humain de ce « devenir marchandise », en plaçant  au cœur du débat la question de ce qui mérite vraiment d’être attendu. C’est-à-dire la question de la Valeur. Pour éviter la réduction de la valeur à la valeur économique, et de la personne humaine à un objet de consommation. C’est pourquoi la réflexion sur les fins des actions politiques et sociales est essentielle.

Plus que d’une culture de l’évaluation, nous avons besoin d’un culte de la Valeur. Autrement dit, d’un effort de réflexion collectif, soutenu, et transparent (pourquoi pas à l’occasion de « journées de consultation citoyenne » ?), pour spécifier les « valeurs communes » dignes de donner du sens à notre vie collective, au sein d’un Etat. Valeurs communes qui rendront signifiant le « projet de société » servant de référentiel pour évaluer les actions qui viseront à sauvegarder et à développer le « bien commun ». C’est-à-dire toutes les actions politiques au sens large.

Il est impératif de  savoir ce qui, in fine, « vaut » absolument, et fonde la valeur de ce que l’on tient pour digne d’être valorisé. S’engager dans un travail évaluatif conduit ainsi, qu’on le veuille ou non, à affronter la question de la transcendance, i.e. de ce qui mérite absolument d’être désiré. Notre hymne national ne qualifie-t-il pas de « sacré » l’amour de la patrie ?

Une conception idéale de la société, comme une conception idéale de l’homme, sont en jeu à l’horizon de tout acte d’évaluation. Ce qui mine le plus l’évaluation des politiques publiques, et la rend contestable, est l’absence d’un système réfléchi de valeurs clairement affirmées, remplacées alors par des « philosophies implicites », ou des « idéologies clandestines », qui en tiennent lieu, et nous font agir, et juger, dans le brouillard… L’action politique (publique), comme son évaluation, doivent pouvoir s’inscrire dans ce que Jacques Ardoino (2000) appelait un « projet-visée ».

Toute action publique implique en ce sens un « horizon culturel », fait de valeurs communes et acceptées, sinon par tous, du-moins par une majorité de citoyens. Ce socle de valeurs définit un imaginaire commun, dynamisant une société où il sera possible de vivre ensemble d’une façon apaisée, voire heureuse. Dans le respect, certes, des différences ; mais aussi des valeurs fondatrices de la société, celles qui en marquent l’identité.

Or, on peut se demander si nous disposons aujourd’hui, dans notre société divisée et fragmentée,  du minimum d’horizon culturel commun fondant la possibilité d’un « vivre ensemble » apaisé. Existe-t-il encore un socle de valeurs fondatrices, dans lesquelles pourront se reconnaître tous les français? Certes, il y a sans doute toujours eu une pluralité d’horizons culturels, selon les appartenances économiques, idéologiques, ou religieuses. Mais le vivre ensemble n’est guère possible sans un socle de valeurs partagées, qui rend possible la vie en commun,  par-delà toutes les particularités, et la diversité des opinions, des religions, et des comportements.

C’est dans la construction d’un tel horizon culturel commun que peut, et que doit, se concrétiser ce que nous appelons le culte de la Valeur, pour échapper au risque majeur d’un conflit entre des imaginaires concurrents (par exemple, laïc/républicain vs religieux/post colonial). Un déficit d’horizon culturel commun sera la source de fractures sans cesse renouvelées, et de séparatismes ravageurs. Il rendra le pays ingouvernable. Pour agir et évaluer dans la clarté, au sein de ce que Spinoza appelait une Cité, il faudrait continûment, et avec une énergie désespérée, se poser la question : « mais où cela vaut-il vraiment la peine d’aller, et d’aller ensemble ? »

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(*) Agrégé de philosophie, Docteur d’État ès Lettres et Sciences Humaines, Professeur honoraire (Sciences de l’éducation) de l’Université Grenoble Alpes (UGA), Charles Hadji s’est consacré pendant vingt ans à la formation des enseignants des premier et second degrés, avant d’être enseignant-chercheur à l’Université de Lyon, puis à celle de Grenoble. Ses travaux ont porté principalement sur les apprentissages, et sur l’évaluation. Il est l’auteur, entreautres, de « Faut-il avoir peur de l’évaluation ? » (Bruxelles, De Boeck, 2012) ; et de « Le défi d’une évaluation à visage humain » (Paris, ESF Sciences Humaines, 2021).

Références bibliographiques :

  • Abelhauser, A., Gori, R., et Sauret, M. J. (2011). La folie évaluation. Les nouvelles fabriques de la servitude. Paris : Editions Mille et une nuits (Fayard).
  • Ardoino, J. (2000). Les avatars de l’éducation. Paris : PUF.
  • Hadji, C. (2012). Faut-il avoir peur de l’évaluation ? Bruxelles : De Boeck.

IA et intox

IA et intox

 

À l’heure où l’intelligence artificielle accélère la propagation de fausses images et de photos sorties de leur contexte, apprendre aux élèves à sourcer leurs informations est plus important que jamais. Et les cours d’histoire se doivent d’intégrer aujourd’hui une formation à l’histoire numérique que peuvent faciliter des outils comme le projet VIRAPIC qui aide à repérer des photos virales.

( On pourrait appliquer la même analyse au citations virales également extraites de leur contexte NDLR)

 

par  ,Responsable éditorial de l’Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe (Sorbonne Université – Éducation nationale), agrégé, docteur en histoire contemporaine et chercheur associé au laboratoire SIRICE, Sorbonne Université et ,Enseignant-chercheur, Sorbonne Université dans The Conversation

 

Chaque jour, des images en lien avec des évènements historiques sont mises en ligne sans être référencées – avec leur auteur, leur date, leur localisation, leur lieu de conservation – et encore moins contextualisées par un commentaire historique.

Des exemples comme celui-ci, il en existe des milliers sur le web, les publications et partages d’images générant un brouillard de photographies décontextualisées, rendues virales par les algorithmes des moteurs de recherche et des réseaux sociaux numériques.

Ces quelques exemples doivent nous alerter sur l’usage illustratif de la photographie encore trop présent dans l’édition scolaire. Faute de place, les manuels se contentent, le plus souvent, d’une simple légende sans commentaire pour éclairer ou confirmer le cours de l’enseignant.

L’usage des photographies par les historiens a pourtant évolué ces dernières années, considérant désormais celle-ci comme de véritables archives auxquelles doivent s’appliquer les règles élémentaires de la critique des sources. Un tel usage gagnerait certainement à être généralisé dans l’enseignement de l’histoire pour sensibiliser les élèves à la critique documentaire – le plus souvent résumée par la méthode SANDI (Source, Auteur, Nature, Date, Intention). Car, si cette méthode est parfois jugée artificielle par les élèves, elle trouve une justification, pour ainsi dire immédiate, dans la critique de l’archive photographique.

En effet, le regard porté par les élèves sur l’image photographique change radicalement une fois connue son histoire.

Cette approche documentaire est d’autant plus nécessaire que les élèves et les étudiants s’informent aujourd’hui de plus en plus sur les réseaux sociaux, des réseaux où les photographies sont relayées par des armées de comptes sans scrupules méthodologiques et parfois orientées par des lectures complotistes du passé.

Il faut encore ajouter une autre donnée pour comprendre l’enjeu pédagogique qui attend les enseignants d’histoire dans les années à venir : d’ici 2026, selon un rapport d’Europol, la majorité du contenu disponible sur le web sera généré par l’IA. Cela impliquera probablement la publication de fausses photographies de plus en plus crédibles et sophistiquées, lesquelles tiendront lieu de preuve à des fictions déguisées en histoire.

La prolifération des IA génératives, l’accélération des échanges de photographies inventées, détournées ou décontextualisées constituent un véritable défi pédagogique. Comment enseigner l’histoire aux élèves sans leur transmettre les outils pour affronter la désinformation historique en ligne ? Comment expliquer aux élèves l’environnement numérique dans lequel ils sont immergés (IA, algorithmes, vitalités des images) sans proposer un cours d’histoire qui soit aussi un cours d’histoire numérique ?

Pour répondre à ces défis, l’Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe (EHNE-Sorbonne Université) et les équipes d’informaticiens du CERES-Sorbonne Université élaborent un nouvel outil qui vise autant un public d’enseignants que d’éditeurs et les journalistes : le projet VIRAPIC, une plate-forme numérique dont l’objectif est de repérer les photographies virales (reproduites en ligne à une très grande échelle et/ou sur un laps de temps réduit) lorsque celles-ci sont inventées, détournées ou décontextualisées des évènements historiques qu’elles prétendent illustrer.

L’objectif est double. Il s’agit d’injecter du contenu historique autour des photographies virales (source, légende, commentaire historiques) et d’analyser les viralités numériques des photographiques (Qui les publie ? Sur quels supports ? Avec quelle temporalité ?). Le projet VIRAPIC aborde surtout le problème de la désinformation historique par une approche pragmatique : lutter contre la viralité de la désinformation par le référencement du travail historien sur les moteurs de recherche.

L’originalité de cet outil tient en effet à la possibilité d’agir directement sur les pratiques des internautes grâce au référencement de l’Encyclopédie EHNE dont les pages web apparaissent dans les premiers résultats des moteurs de recherche. Ainsi, les internautes recherchant des photographies pour illustrer les évènements historiques verront apparaître les pages web EHNE/VIRAPIC dans les premiers résultats de recherche comme Google Images.

En constituant une base de référencement des photographies virales, détournées, décontextualisées ou inventées autour d’évènement historiques, le projet VIRAPIC permettra d’accéder rapidement à un contenu historique solide et critique sur les images que les élèves, enseignants ou éditeurs souhaitent publier en ligne ou utiliser en cours.

Ukraine : une aide insuffisante et trop tardive des États-Unis

Ukraine : une aide insuffisante et trop tardive des États-Unis

 

 

Les alliés occidentaux de Kiev ont perdu un temps précieux à peser le pour et le contre avant de lever l’interdit concernant les missiles à longue portée. Il faut espérer que l’autorisation donnée par les Etats-Unis à l’Ukraine de frapper en profondeur le territoire russe à l’aide des ATACMS soit suivie rapidement de décisions similaires d’autres pays alliés. ( papier du Monde)

 

Mille jours après le début d’une guerre dont la Russie est la seule responsable, la pression des événements a été une nouvelle fois nécessaire pour tirer les Etats-Unis de leur indécision. Comme par le passé, l’autorisation finalement accordée par Washington à Kiev, le 17 novembre, pour frapper en profondeur le territoire russe à l’aide des missiles américains ATACMS, d’une portée de 300 kilomètres, a été le produit d’un constat alarmant. Il s’agit de la perspective d’une contre-attaque russe visant à repousser les forces ukrainiennes qui ont pris pied dans la région russe de Koursk au cours de l’été, pour en faire une monnaie d’échange en cas d’éventuelles négociations.

Le Kremlin a réagi en accusant Washington de « jeter de l’huile sur le feu ». L’escalade est pourtant de sa seule responsabilité, notamment sa décision d’appeler à la rescousse un pays tiers, la Corée du Nord. Cette cobelligérance réelle s’est traduite par le déploiement de soldats de Pyongyang. L’incertitude que provoque le retour programmé de Donald Trump à la Maison Blanche joue aussi certainement dans la décision de Joe Biden. En promettant imprudemment de mettre un terme en un temps record au conflit provoqué par Moscou, le président élu pousse paradoxalement les deux camps à jeter le maximum de forces dans la bataille d’ici à sa prestation de serment.

Comme lors des précédents débats concernant la fourniture d’armements tels que les canons, les chars légers puis lourds et les avions de chasse, les alliés occidentaux de Kiev ont perdu un temps précieux à peser le pour et le contre avant de lever l’interdit concernant les missiles à longue portée. Ils ont été de nouveau tiraillés entre la prise de conscience de la nécessité de rompre avec l’asymétrie, en hommes et en matériels, qui fragilise Kiev face à Moscou, et la crainte des conséquences d’un engagement accru aux côtés de l’Ukraine.

On ne peut donc que regretter, comme la vice-première ministre ukrainienne, Olga Stefanishyna, que cette annonce intervienne bien tard. « Si cette décision avait été prise plus tôt, elle aurait permis de sauver de nombreuses vies », a-t-elle regretté le 18 novembre. L’armée russe l’a par ailleurs anticipée en repositionnant notamment une majorité de ses bombardiers sur des aérodromes situés hors de portée des ATACMS. Cette autorisation américaine reste en outre assortie de conditions. Elle ne sera levée qu’au cas par cas, en fonction des objectifs ukrainiens, dans une logique qui n’est pas vraiment celle d’une guerre de haute intensité.

Il faut espérer désormais que cette annonce américaine soit suivie rapidement de décisions similaires des pays fournissant des missiles à longue portée à Kiev. Il s’agit de la France et du Royaume-Uni. Il faut également souhaiter qu’elle contribue à lever les réticences allemandes à propos de leurs missiles Taurus, dont le rayon d’action est de 500 kilomètres.

Le chancelier Olaf Scholz ne peut inviter la Russie à se tenir « prête à des négociations sérieuses avec l’Ukraine dans le but de parvenir à une paix juste et durable », comme il l’a fait au cours d’un appel téléphonique malencontreux avec le maître du Kremlin, Vladimir Poutine, le 15 novembre, sans renforcer au préalable la main de Kiev. Au lendemain de cet échange, la Russie lançait de nouveaux bombardements destructeurs contre les infrastructures énergétiques civiles ukrainiennes. Un cruel rappel à la réalité.

ArcelorMittal: Menace de suppressions d’emplois à Reims et Denain

ArcelorMittal: Menace de suppressions d’emplois  à Reims et Denain

 

Une nouvelle vague de suppressions d’emplois cette fois dans la sidérurgie. En cause le très net tassement de la demande mondiale et la concurrence chinoise.

 

ArcelorMittal qui emploie 15.000 salariés en France (dont 800 chercheurs en Lorraine) dans une quarantaine de sites, fait face à une situation difficile en Europe actuellement. L’un de ses principaux marchés, l’automobile, subit depuis la pandémie du Covid, une crise de grande ampleur qui a conduit à une baisse significative de ses volumes. De plus, l’acier européen est fortement concurrencé par des produits chinois à bas coûts. La Chine fait face à une surproduction dans son marché local, et elle écoule son acier en Europe en cassant les prix. Aujourd’hui, près de 30 % du marché européen est pris par des produits chinois, malgré les mesures de protection mises en place par la Commission européenne. Mais elles sont notablement insuffisantes.

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