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Gaza :Fin de la trêve et reprise des combats

Gaza :Fin de la trêve et reprise des combats

L’armée israélienne annonce avoir repris les « combats » contre le Hamas, vendredi 1er décembre, faute d’un accord sur une prolongation de la trêve.

La trêve entrée en vigueur le 24 novembre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a expiré ce vendredi 1er décembre au matin, et les combats ont repris entre les belligérants, selon des journalistes de l’AFP sur place.

La trêve a expiré à 7 heures, heure locale, soit 6 heures, heure française. L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir « repris le combat contre l’organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza », alors que les sirènes d’alerte à la roquette retentissaient dans plusieurs localités israéliennes proches de ce territoire.

À Gaza ville, un journaliste de l’AFP a fait part de dizaines de tirs d’artillerie et de frappes aériennes israéliennes.Le mouvement islamiste « a violé la pause opérationnelle en tirant des roquettes vers le territoire israélien », écrit Tsahal sur le réseau social X, en annonçant la reprise des opérations.

Le système de défense antiaérien a « intercepté avec succès un tir depuis la bande de Gaza », a annoncé dans un message à la presse l’armée israélienne, peu avant l’expiration de la trêve avec le Hamas.

Nouvelles libérations. Six otages israéliens ont été libérés dans la nuit par le Hamas, après deux autres en journée – dont la Franco-Israélienne Mia Schem –, et sont rentrés en Israël. Dans la foulée, Israël a libéré trente Palestiniens, tous des femmes et des mineurs détenus dans des prisons israéliennes, en application de l’accord.

Encore de nombreux otages. La trêve a permis jusqu’à présent la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 240 prisonniers palestiniens. Une vingtaine d’étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l’accord. L’armée israélienne a estimé qu’environ 240 personnes avaient été prises en otage.

Climat, un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Climat, un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Les événements météorologiques extrêmes illustrent la violence du dérèglement climatique déjà en cours et démontrent l’urgence d’une refonte de nos sociétés et de nos modes de vie, alertent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg, la climatologue Marie-Antoinette Mélières et l’écologiste Franck Pupunat.

Le cyclone Otis, qui a ravagé fin octobre Acapulco, est passé en vingt-quatre heures de la catégorie 3 à la catégorie 5. Début novembre, la tempête Ciaran a dévasté une part des côtes françaises et a étendu ses dégâts bien au-delà, à l’intérieur des terres. Même si les tempêtes n’augmentent pas en nombre, ces événements nous rappellent la violence du dérèglement climatique. Non seulement, absorbés que nous sommes par les conflits en cours, nous avons la tête ailleurs, mais, en outre, notre façon de communiquer sur le climat contribue à détourner notre attention.

Continuer à parler d’objectifs pour la fin du siècle, alors que nous sommes d’ores et déjà entrés dans le dur des événements extrêmes, est inadéquat. Le climat est une question immédiate, et non pour la fin du siècle ! Les signaux d’un nouveau système climatique sont manifestes. L’objectif du 1,5 °C de réchauffement n’a plus de sens. Les températures globales moyennes actuelles sur dix ans montrent que le 1,2 °C est déjà atteint.

Fin octobre, les températures moyennes de l’année en cours étaient déjà supérieures de plus de 1,34 °C à la moyenne des températures du XXe siècle, et de 1,54 °C par rapport au XIXe siècle, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration, l’agence américaine qui étudie notamment les cyclones. Les 2 °C pour le milieu du siècle sont dans les tuyaux. Et, comme nous allons le voir, les expressions du dérèglement climatique sont déjà hautement destructrices. Or, elles n’augmenteront pas de façon linéaire. Quel est leur état actuel ?

Concernant l’ensemble des océans qui s’étendent entre les latitudes de 60° sud et 60° nord, la température moyenne de surface s’est élevée de près de 0,25 °C par rapport à l’année précédente, à partir d’avril, alors que l’inertie thermique des océans est plus grande que celle des continents 

Société-Meurtre de Thomas à Crépol: Les Français critiquent gouvernements et médias

Société-Meurtre de Thomas à Crépol: Les Français critiquent gouvernements et médias

Alors que le gouvernement médias et élites ont tous adopté une attitude particulièrement hypocrite vis-à-vis du meurtre de Thomas à Crépol considérant qu’il s’agissait d’un fait divers ne pouvant justifier d’une généralisation sociétale, les Français pensent exactement le contraire.

Selon la dernière enquête d’Elabe, une majorité de Français estiment que le drame survenu Crépol « n’est ni un fait divers ni une simple rixe » (78%), il représente « la faillite générale » (75%) et « l’ensauvagement » (67%) d’une société qui « risque de basculer ».

Il est clair qu’il y a un divorce actuellement entre la société française et les élites qui perpétuent le déni de réalité concernant l’insécurité en particulier lié à la délinquance de certaines catégories marginales sur fond de radicalisation et de trafic de drogue.

Il faut dire que ces élites médiatiques politiques et même scientifiques habitent rarement les mêmes zones géographiques que ceux qui subissent la délinquance. L’exemple plus significatif étant sans doute celui de Marseille ville pratiquement coupée en deux avec ses quartiers hors contrôle éloignés et des zones embourgeoisées compris dans le centre.

De ce point de vue, Marseille offre les pires contradictions. Sans doute la plus belle ville de France mais en même temps où la criminalité fait partie du quotidien.

L a sauvagerie du meurtre de Thomas à Crépol marque sans doute une pierre dans l’évolution de la société française vis-à-vis des violences en général. Il faudra que la justice en particulier mais aussi le gouvernement en tiennent compte sinon un jour les citoyens feront leur justice et leur police eux-mêmes comme aux États-Unis.

Les hypermarchés de casino repris par Intermarché et Auchan ?

Les hypermarchés de casino repris par Intermarché et Auchan ?

Intermarché et Auchan confirment leur intention de reprendre les hypermarchés de casino. Reste cependant à préciser les conditions notamment le nombre et la répartition.

«Les emplois sont gardés dans le projet» d’Auchan et d’Intermarché, a affirmé Serge Papin d’Auchan . «Il y aura peut-être quelques outils logistiques» inclus dans l’offre de reprise, «mais il s’agit surtout des magasins», a-t-il précisé.

Intermarché s’est déjà accordé avec Casino il y a quelques mois pour le rachat de 119 magasins, plus une soixantaine en option. Une soixantaine a changé d’enseigne début octobre. Mercredi matin, le média d’investigation La Lettre indiquait que deux duos d’enseignes, Système U-Lidl d’un côté, Intermarché-Auchan de l’autre, s’étaient positionnés pour reprendre tout ou partie des magasins de grands formats, super et hypermarchés de Casino.

Justice: trop politisée et trop laxiste

Justice: trop politisée et trop laxiste

Un sondage exclusif réalisé par Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro* Confirme un autre sondage Elave réalisé par BFM et souligne les très fortes critiques de l’opinion vis-à-vis du système juridique considéré comme trop laxiste et politisé. Et l’affaire Dupont Moretti devant la cour de justice de la république n’aura grandi personne. Il aura surtout démontré le corporatisme des juges et leur partialité ainsi que l’exemption de responsabilité trop chronique des politiques.

Si 55% des personnes interrogées dans cette étude sont d’avis que ce procès «est une preuve du courage des juges qui n’ont pas peur de s’attaquer à des gens puissants», l’«affaire Dupond-Moretti» illustre cependant «la politisation de certains juges» pour 59% des personnes interrogées – en particulier les sympathisants Renaissance et Les Républicains – et «ne prouve pas l’indépendance de la justice en France» pour 52%.

les Français n’ont pas une bonne image des juges. 69% les qualifient de «plutôt politisés». . 77% des sondés accusent par ailleurs les juges d’être «plutôt laxistes».

Pour Éric Dupond-Moretti , 27% de Français estiment qu’il sort «affaibli» de cette séquence, contre 21% qui jugent qu’il en sort «renforcé».

Autre enseignement du sondage Odoxa-Backbone Consulting : la popularité du garde des Sceaux, en fonction depuis juillet 2020, chute toujours. En mai 2021, 39% des Français avaient une bonne opinion de lui ; en décembre 2022, ils étaient 37% ; aujourd’hui, ils ne sont plus que 30%. Trois personnes interrogées sur quatre estiment qu’il n’est pas respecté par les magistrats. Et seuls 21% de nos compatriotes considèrent qu’il est un bon ministre de la Justice.

*Sondage réalisé par internet les 29 et 30 novembre 2023 auprès de 1005 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.

Meurtre de Thomas à Crépol: Les Français contredisent gouvernements et médias

Meurtre de Thomas à Crépol: Les Français contredisent gouvernements et médias

Alors que le gouvernement médias et élites ont tous adopté une attitude particulièrement hypocrite vis-à-vis du meurtre de Thomas à Crépol considérant qu’il s’agissait d’un fait divers ne pouvant justifier d’une généralisation sociétale, les Français pensent exactement le contraire.

Selon la dernière enquête d’Elabe, une majorité de Français estiment que le drame survenu Crépol « n’est ni un fait divers ni une simple rixe » (78%), il représente « la faillite générale » (75%) et « l’ensauvagement » (67%) d’une société qui « risque de basculer ».

Il est clair qu’il y a un divorce actuellement entre la société française et les élites qui perpétuent le déni de réalité concernant l’insécurité en particulier lié à la délinquance de certaines catégories marginales sur fond de radicalisation et de trafic de drogue.

Il faut dire que ces élites médiatiques politiques et même scientifiques habitent rarement les mêmes zones géographiques que ceux qui subissent la délinquance. L’exemple plus significatif étant sans doute celui de Marseille ville pratiquement coupée en deux avec ses quartiers hors contrôle éloignés et des zones embourgeoisées compris dans le centre.

De ce point de vue, Marseille offre les pires contradictions. Sans doute la plus belle ville de France mais en même temps où la criminalité fait partie du quotidien.

L a sauvagerie du meurtre de Thomas à Crépol marque sans doute une pierre dans l’évolution de la société française vis-à-vis des violences en général. Il faudra que la justice en particulier mais aussi le gouvernement en tiennent compte sinon un jour les citoyens feront leur justice et leur police eux-mêmes comme aux États-Unis.

Sondage violences et affrontements : 90 % des Français inquiets pour l’avenir

Sondage violences et affrontements : 90 % des Français inquiets pour l’avenir

91% des Français se disent inquiets à l’idée qu’il y ait plus de violences et d’affrontements entre groupes sociaux à l’avenir dans notre pays, selon une nouvelle enquête Elabe « L’Opinion en direct » pour BFMTV.

Toujours selon la dernière enquête d’Elabe, une majorité de Français estime que le drame survenu Crépol « n’est ni un fait divers ni une simple rixe » (78%), il représente « la faillite générale » (75%) et « l’ensauvagement » (67%) d’une société qui « risque de basculer ». Des expressions employées cette semaine par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ou le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin après la mort du jeune Thomas.

Pour 91% des Français interrogés, le recul de l’autorité est un problème majeur dans la société française. Ils sont aussi très nombreux (87%) à considérer que la justice est trop laxiste et une majorité de Français (58%) à estimer que la violence se répand dans toute la société.

3 Français sur 4 (78%) jugent même que la situation en France en matière de sécurité des personnes et des biens se dégrade depuis quelques années, une opinion en progression constante depuis août 2020.

Les agressions sur les personnes (68%) devant les trafics de drogue (53%), les agressions sexuelles (49%) et les incivilités (41%) sont les principaux sujets sur lesquels le gouvernement devrait agir en priorité. En outre, 56% des personnes interrogées demandent à ce que les personnes effectuent réellement les peines auxquelles elles ont été condamnées et 54% plaident pour un durcissement du Code pénal.

Pour 2 Français sur 3, les violences de l’ultradroite ne sont pas marginales
Après un week-end marqué par des rassemblements et des violences de l’ultradroite dans la Drôme, ils sont 2 Français sur 3 (66%) à estimer que ces actes ne sont pas marginaux mais traduisent un phénomène général de la montée de ces groupes dans notre pays.

En parallèle, 66% des personnes interrogées considèrent que ce qui divise les Français aujourd’hui est plus fort que ce qui les rassemble, contre 33% qui sont d’un avis contraire, des chiffres stables depuis octobre 2021.

Otages et Hamas: mise en scène cynique

Otages et Hamas: mise en scène cynique


Il faut sans doute que le Hamas ait une idée très approximative du concept d ‘humanité pour se livrer à de telles mise en scène de libération des otages. Ainsi on a vu des otages accompagnés jusqu’au véhicule de la Croix-Rouge par des terroristes très attentifs et remettant même une bouteille d’eau au dernier moment aux prisonniers libérés. Pire, on a vu les mêmes terroristes saluer leur prisonnier une fois dans la voiture de la Croix-Rouge.

Et c’est de la sorte sans doute dans la psychologie du Hamas qu’on passe du rôle de bourreau à celui de héros.

La naïveté autant que le cynisme de cette mise en scène en dit long sur l’hypocrisie des terroristes qui ont par ailleurs contraint des otages à regarder le film des erreurs de leur massacre 7 octobre.

Cette mise en scène, certes pas bien fine, vise à faire du groupe terroriste une organisation comme les autres. Celui-ci était allé plus loin encore le vendredi 24 novembre. Lors de la première vague de libération, après 49 jours de détention, Danielle Aloni et sa fille de 5 ans Emilia, enlevées au kibboutz Nir Oz, ont laissé une longue lettre en hébreu. Traduite et là encore mise en ligne sur le compte Telegram des terroristes.

Arsenal- Lens(6-0): La différence entre le foot anglais et le foot français !

Arsenal- Lens(6-0): La différence entre le foot anglais et le foot français !


Pas de miracle pour Lens battu par le club anglais d’Arsenal. Un score qui sanctionne aussi tout le football français dont le niveau est loin derrière celui de la première ligue anglaise. Régulièrement c’est aussi la douche écossaise pour les clubs français engagés dans cette compétition qui rarement dépasse le mois de décembre chaque année.

Le plus grand club français en fait l’expérience lui aussi. Chaque année aussi ce sont les mêmes espoirs mais chaque année auprès c’est aussi la même déception.
Il y aurait beaucoup d’enseignements à tirer du décalage entre le niveau du football anglais et la faiblesse voir l’indigence du football professionnel français. Certains diront moins de vedettes en France. Sans doute mais il y il y a surtout des questions de qualité d’entraîneur, de préparation physique, de rigueur et de niveau d’engagement.

À noter aussi que les joueurs connus en France retournent rarement sur le banc tandis que les plus grandes vedettes anglaises mises sur la touche sitôt qu’elle déçoive ainsi les vedettes françaises peuvent se permettre de jouer une fois sur deux et sont imités par l’ensemble de leurs équipiers.

Il y a certes le problème d’argent mêlé footballeur français sont également bien payés surtout en rapport à la prestation et de toute manière tous les professionnels de football sont surpayés mais c’est une question à la fois économique, sportive et déontologique.

Arsenal a humilié Lens mercredi soir (6-0), lors de la 5ème journée du groupe B de Ligue des Champions. Un revers qui acte l’élimination des Sang et Or.

Pour espérer rester en vie en Ligue des Champions ou en Ligue Europa, les Lensois devaient gagner ou accrocher le nul en Angleterre mais tout ne s’est passé comme prévu, c’est le moins que l’on puisse dire. Les hommes de Franck Haise ont été écrasés (6-0).

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Arsenal a privé Lens du ballon, tandis que les Sang et Or ne semblaient pas motivés à emballer la rencontre. Les blocs ont redescendu et ont joué la carte de la prudence. Pas de grande occasion sur cette seconde période Sans doute convaincu qu’ils étaient battus par avance .

Certains experts objecteront que cela n’empêche pas l’équipe de France d’obtenir de bons résultats et même de très bons. Une précision toutefois : la plupart des joueurs sélectionnés exerce leur talent dans des clubs étrangers et sont soumis à une autre rigueur que celle qui prévaut dans le championnat français.

Otages : mise en scène cynique et ridicule du Hamas

Otages : mise en scène cynique et ridicule du Hamas

Il faut sans doute que le Hamas ait une idée très approximative du concept d ‘humanité pour se livrer à de telles mise en scène de libération des otages. Ainsi on a vu des otages accompagnés jusqu’au véhicule de la Croix-Rouge par des terroristes très attentifs et remettant même une bouteille d’eau au dernier moment aux prisonniers libérés. Pire, on a vu les mêmes terroristes saluer leur prisonnier une fois dans la voiture de la Croix-Rouge.

Et c’est de la sorte sans doute dans la psychologie du Hamas qu’on passe du rôle de bourreau à celui de héros.

La naïveté autant que le cynisme de cette mise en scène en dit long sur l’hypocrisie des terroristes qui ont par ailleurs contraint des otages à regarder le film des erreurs de leur massacre 7 octobre.

Cette mise en scène, certes pas bien fine, vise à faire du groupe terroriste une organisation comme les autres. Celui-ci était allé plus loin encore le vendredi 24 novembre. Lors de la première vague de libération, après 49 jours de détention, Danielle Aloni et sa fille de 5 ans Emilia, enlevées au kibboutz Nir Oz, ont laissé une longue lettre en hébreu. Traduite et là encore mise en ligne sur le compte Telegram des terroristes.

Paix et climat sont liés

Paix et climat sont liés

L’approche de la COP28 organisée à Dubaï à la fin du mois, nous amène à faire un constat alarmant : les conflits violents relatifs à l’accès à l’eau ont décuplé depuis les années 2000. Par Inge Brees, Responsable principale du plaidoyer Search for Common Ground et Harriet Mackaill-Hill, Conseiller en plaidoyer pour le climat et la paix, International ( dans La Tribune)

À l’instar des promesses, faites lors des accords de Paris, tel que le maintien de l’augmentation de la température globale en dessous de 1,5 degré, un aspect important du combat climatique était absent des débats, la sensibilisation aux conflits et l’approche réactive à la paix.

En tant qu’organisations dédiées à la résolution des conflits et à la consolidation de la paix, nous faisons quotidiennement face aux nombreuses tensions qui découlent des conséquences du dérèglement climatique et qui se muent souvent en conflits violents : la crise de l’accès à l’eau au Yémen, aux litiges relatifs à la propriété foncière au Kirghizstan, ou encore, aux violations répétées des droits des humains durant les opérations minières en RD Congo. Au cours du siècle dernier, les défis liés à la dégradation de l’environnement et à l’épuisement des ressources naturelles sont devenus de puissants catalyseurs de l’insécurité mondiale et des conflits violents.

Le lien entre le changement climatique et les conflits n’est plus à démontrer, mais les débats politiques autour des solutions potentielles manquent d’ambitions. Cependant, pour la première fois dans l’histoire des sommets sur le climat, la paix est prise en considération avec l’organisation d’une journée dédiée, le 3 décembre 2023. Cette initiative survient à un moment critique et opportun. Au cours des prochaines décennies, des milliards de dollars vont être dépensés pour remédier aux dégâts occasionnés par les dérèglements climatiques, toutefois, avec une répartition inégale des financements, en laissant à l’abandon les communautés les plus vulnérables face à ses dégâts climatiques, en particulier celles qui résident dans les zones conflictuelles.

Ce constat aliène les perspectives innovantes d’avancements et de collaboration entre les gouvernements, les institutions et les sociétés civiles, indispensables pour alerter sur les risques analogues à la sécurité du climat. Il est indéniable que le succès des politiques climatiques a des portées non seulement sur la réduction des émissions, mais avant tout, sur l’émergence de la paix. De ce fait, les interventions menées doivent s’adapter aux contextes spécifiques et aux dynamiques des conflits pour éviter des conséquences désastreuses pour les populations.

L’exemple de la ruée vers les matières premières est pertinent
La transition indispensable vers une société faible en émissions de carbone a entraîné une demande croissante de minéraux essentiels à la production de panneaux solaires, d’énergie éolienne, de voitures électriques, etc. Malheureusement, l’exploitation minière nécessaire pour répondre à cette demande a souvent des conséquences désastreuses sur l’environnement et les populations locales : l’exploitation humaine, le défrichement des terres, les conflits entre les acteurs à grande et à petite échelle, etc. La majorité de la réserve mondiale de cette matière première est localisée dans des régions du monde à haut risque de basculer dans des conflits. Pourtant, cette réalité ne doit pas constituer un argument pour rester dans le statu quo d’un mode de fonctionnement qui accentue la pollution.

Sortir progressivement des combustibles fossiles est la seule voie acceptable, mais pas à n’importe quel prix. Il est impératif de trouver des alternatives aux processus d’extractions actuels, et d’y prioriser le respect des personnes et de la planète. La transition verte doit inclure la sensibilisation aux conflits, et ainsi prévenir l’ avènement d’ autres conflits.

L’annonce du Fonds pour les Pertes et Dommages lors de la COP27 à Sharm El-Sheikh a été saluée comme une victoire dans la lutte pour la justice climatique. Ce fonds vise à indemniser les populations gravement touchées par la crise climatique et à mettre les grands pollueurs face à leurs responsabilités. Cependant, des compromis sur des aspects cruciaux du fonds doivent encore être trouvés, tels que la localisation, la structure, les sources de financement, et les bénéficiaires. De plus, ces mécanismes de financement devraient prioritairement profiter aux populations les plus affectées par le changement climatique, en se concentrant sur les zones vulnérables et sujettes aux conflits.

Inclure une journée thématique consacrée à la paix lors de la COP28 préfigure d’une dynamique indispensable. Néanmoins, ce geste doit représenter l’amorce d’ un dialogue, et non pas une fin en soi. L’importance de la sensibilisation aux conflits dans le renforcement de l’action climatique, dans les zones conflictuelles, doit faire partie des discussions, et intégrée dans les accords et programmes promulgués. Les gouvernements, les ONG, les bailleurs doivent collectivement procurer un support financier aux luttes climatiques qui intègrent la sensibilisation aux conflits. Il est important que ces efforts soient menés en étroite collaboration avec les communautés locales qui ont une connaissance approfondie du contexte et des solutions adaptées. En effet, si le changement climatique peut être un facteur de conflit, il représente également une opportunité de rassembler les populations au-delà des clivages en relevant ce défi existentiel commun. Ce faisant, il favorise la consolidation de la paix. En fin de compte, c’est une situation gagnant-gagnant, n’est-ce pas ?

Otage Gaza : supplice chinois et cynisme du Hamas

Otages Gaza : le supplice chinois va durer des semaines

Une série d’échange d’otages a été réalisé et la trêve continue. Tant mieux mais c’est un véritable marchandage humain en forme de télé réalité pour alimenter la guerre d’information. Aussi pour permettre au Hamas de reconstituer pour partie ses forces. Le pire c’est que Hamas ,le bourreau tente maintenant d’apparaître comme le héros. Certes en matière de massacre Israël n’est pas innocent mais le Hamas cultive le cynisme à un point jamais atteint. On le félicite en effet pour maintenant restituer des zones otages enfants en bas âge, malades et vieillards. Ce supplice chinois va évidemment durer des semaines. Le Hamas veut en effet stopper les combats qu’il a perdus sur le terrain militaire pour le gagner sur le plan politique. C’est l’occasion pour le Hamas d’apparaître comme la seule force alternative des palestiniens.

Cette prolongation a dans la foulée été confirmée par le Hamas. Israël avait proposé ce lundi au mouvement islamiste palestinien une « option » pour prolonger la trêve et « recevoir 50 otages supplémentaires », selon un porte-parole du gouvernement.

Le Hamas et le Qatar ont annoncé ce lundi 27 novembre la prolongation de 48 heures de la trêve à Gaza, moyennant de nouvelles libérations d’otages aux mains du mouvement islamiste palestinien et de prisonniers détenus dans des prisons israéliennes.

Cette trêve, qui devait s’achever initialement mardi à 7 heures (5 heures GMT), a aussi permis l’entrée de centaines de camions chargés d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre. Après le président américain Joe Biden, l’Union européenne et l’Otan avaient appelé à son extension.

Un répit supplémentaire permettrait « de fournir davantage d’aide aux populations qui en ont grand besoin et d’obtenir la libération d’autres otages » en échange de la libération de prisonniers palestiniens, a souligné le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.

Mais les forces terroristes à Gaza vont sans doute créer le maximum d’incidents pour retarder encore la libération de la totalité des Otages. Ainsi la trêve humanitaire pourrait de fait se transformer en sorte de cessez-le-feu. Bref une issue qui fait revenir à la case départ concernant la guerre permanente entre Israël et les palestiniens. Le seul moyen pour empêcher ce statu quo serait immédiatement de créer des conditions fiables pour de vrais pays indépendants et cela durablement avec tutelle coercitive d’une force internationale pour assurer la paix et l’application de l’accord. Sinon la guerre va reprendre.

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Accord de libre-échange en vue entre l’Europe et les pays du Mercosur

Accord de libre-échange en vue entre l’Europe et les pays du Mercosur

Alors que l’actualité est largement occupée depuis des semaines et des mois par des grandes questions géopolitiques portant par exemple sur la guerre en Ukraine ou la situation en Palestine, discrètement la commission européenne avance concernant les relations avec les pays du Mercosur. En fait, on est tout près d’un accord de libre-échange entre l’Europe et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay). Des pays dont les productions vont sans doute perturber gravement l’agriculture européenne content tenu notamment de sa productivité mais aussi de normes environnementales et de santé très différentes.

La présidence espagnole de l’UE espère conclure «dans les deux semaines», mais la France estime qu’on est «encore loin» d’avoir obtenu les garanties nécessaires.

Le sujet controversé a fait l’objet de discussions entre les Vingt-Sept, lundi, à Bruxelles. «Les discussions techniques sont mûres pour un soutien politique», a estimé Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission, en charge du commerce. Pourtant, un consensus semble encore très incertain à ce stade.

Dans le camp des réfractaires, la France traîne toujours les pieds et cherche à gagner du temps en réclamant des garanties sur les mesures accompagnant la mise en œuvre d’un tel accord, en particulier sur le respect de l’environnement.

Partis politiques : la fin de la NUPES, des Insoumis et de Mélenchon ?

Partis politiques : la fin de la NUPES, des Insoumis et de Mélenchon

Le gauchisme effréné du parti de Mélenchon aura entraîné non seulement l’affaiblissement considérable de son image mais aussi celle de son parti, les « Insoumis » et aura aussi favorisé la fin de l’alliance de la NUPES. Aujourd’hui à gauche, tout le monde reprend son autonomie. Les écologistes, le parti socialiste, le parti radical socialiste, le parti communiste et de fait aussi les « Insoumis » bientôt réduits à une petite organisation d’extrême gauche marginale.

La chute est terrible pour le parti de Mélenchon. Ce dernier avait failli se qualifier pour les élections présidentielles. Il a obtenu près de 22 % des suffrages des électeurs, ce qui n’est pas rien. Aujourd’hui les meilleurs sondages lui attribuent pour les élections européennes un maximum de 6 % des voix. Derrière même le parti socialiste, à 9 %. Pourtant un parti qui ne brille pas non plus pour sa clairvoyance et son dynamisme ; qui est aussi très divisé.

Comment en deux ans peut-on passer d’un soutien de 22 % des Français à 6 % ? Tout simplement en s’éloignant progressivement de tous les principes républicains traditionnels de la gauche. En soutenant comme les gauchistes tout ce qui bouge : la révolte les quartiers, le racisme et maintenant le Hamas. Certes le discours est un peu policé- pas toujours d’ailleurs chez certains excités des Insoumis qui de toute évidence non pas leur place au Parlement–mais en arriver à soutenir les violences des terroristes palestinien ou encore objectivement Poutine discrédite le parti des Insoumis quant à son appartenance à une organisation républicaine.

La subtilité sémantique qui consiste pour les Insoumis à considérer les atrocités du Hamas comme des crimes de guerre et non des crimes contre l’humanité dissimule en plus une certaine lâcheté politique.

Il y aura peut-être une autre alliance de gauche mais certainement pas celle fondée en faità partir d’une idéologie clairement gauchiste et communiste. Une idéologie qui mène tout droit vers la dictature. L’idéologie communiste teintée de gauchisme est en effet consubstantielle à la privation des libertés individuelles et collectives. À la privation tout simplement de la démocratie.

D’une certaine manière, par contrecoup les Insoumis et tous les extrémistes y compris chez les écolos auront largement servi les intérêts de l’extrême droite. Par leur positionnement irréaliste, irresponsable et choquant, il donne du crédit à l’autre extrême.

Rien n’est irréversible en politique mais si la gauche a un avenir en 2027 ou plus tard elle devra procéder à son aggiornamento, à sa révolution culturelle et à ses fondements idéologiques pour reconquérir adhérents et électeurs.

Banques centrales: Des marges de manœuvre étroites et inquiétantes

Banques centrales: Des marges de manœuvre étroites et inquiétantes


Après plus d’un an de hausses, le relèvement des taux directeurs des banques centrales marque une pause. Fin octobre, la Réserve fédérale américaine (Fed) ainsi que la Banque centrale européenne (BCE) ont ainsi décidé de laisser leurs principaux taux à leur niveau de juillet, à savoir respectivement 5,5 % et 4,5 %. Le relèvement des taux entamé mi-2022 était motivé par la nécessité de contenir l’inflation qui a fait son grand retour après l’épidémie de Covid-19. En prêtant plus cher aux banques commerciales qui se financent auprès des banques centrales, le crédit devient plus cher pour les entreprises et les ménages, ce qui ralentit l’investissement et la consommation et rééquilibre l’offre et la demande pour peser sur le niveau des prix. Or, sur le front de l’inflation, on a constaté un ralentissement ces dernières semaines. Au mois d’octobre, les prix n’ont augmenté que de 2,9 % sur un an dans la zone euro contre 4,3 % en septembre. Aux États-Unis, l’inflation est restée stable à 3,7 % sur un an en septembre mais montre des signes de ralentissement.

par
Irina Zviadadze
Associate Professor of Finance, HEC Paris Business School dans The Conversation

Est-ce que cela signifie que les politiques monétaires sont en bonne voie pour atteindre leurs objectifs, à savoir un taux de 2 % des côtés de l’Atlantique ? La réponse est plus nuancée. En effet, les banques centrales ne considèrent pas encore que l’épisode de forte inflation est terminé. Le 1er novembre, le président de la Fed, Jerome Powell, a par exemple averti qu’une baisse durable « prendra du temps ». Depuis juillet dernier, la croissance américaine a ainsi accéléré tandis que l’inflation refluait, deux tendances que les grands argentiers ne pensaient pas observer simultanément.

Cette prudence peut notamment s’expliquer par la manière dont les banques centrales prennent leurs décisions. Les politiques monétaires se fondent sur des règles et des écarts par rapport à ces règles. La règle de Taylor, par exemple, suggère que le taux d’intérêt d’équilibre se situe 2 % au-dessus du taux annuel d’inflation, et que la banque centrale doit baisser ou relever ses taux d’intérêt en fonction de l’écart du taux d’inflation et du taux de croissance réel du PIB par rapport à leurs cibles.

Cependant, toutes les décisions des banques centrales ne sont pas guidées par des règles ; elles reposent également sur leur pouvoir discrétionnaire. Ces décisions hors règles peuvent refléter un conflit entre des pressions politiques à court terme et les objectifs économiques à long terme ou encore constituer une réponse exceptionnelle à une crise.

Naturellement, ce pouvoir discrétionnaire implique une nouvelle source d’incertitude et de risque pour l’économie, comme nous avons pu le constater dans nos récentes recherches. Par exemple, en ce qui concerne une obligation d’État à 10 ans, 20 % du montant de la prime de risque peut être attribué à la politique discrétionnaire. Or, plus les primes de risque sont élevées, plus le coût des emprunts l’est, avec un risque accru que les particuliers et les entreprises se soustraient au remboursement de leurs prêts.

Cette incertitude affecte donc les dépenses et les emprunts. Surtout que, comme le montrent nos travaux, les décisions qui s’appuient davantage sur le volet discrétionnaire que sur les règles présentent des effets plus favorables en termes de croissance.

Autrement dit, si la pause dans la hausse des taux observée ces dernières semaines est d’abord motivée par des éléments discrétionnaires, le rythme de croissance pourrait rester soutenu aux États-Unis dans les prochains mois – avec des conséquences encore incertaines sur le niveau de l’inflation. On comprend mieux dans ce contexte la prudence de la Fed.

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