Archive pour le Tag 'augmentation'

Pauvreté : en augmentation

Pauvreté : en augmentation

 

Alors que la France compte près de 10 millions de pauvres, Christian Babusiaux, Bernadette Malgorn et Emmanuel Millard, membres du think tank Le Cercle de la réforme de l’Etat font, dans une tribune au « Monde », plusieurs propositions pour améliorer l’efficacité de l’action publique.

 

Il y a plus de 9 millions de pauvres dans l’Hexagone, soit 14,4 % de la population, et près de 10 millions en comprenant les départements d’outre-mer. Et cela, malgré des dépenses dévolues à la lutte contre la pauvreté estimées à 51 milliards d’euros par an, voire 90 milliards en comptant les dépenses indirectes dans la santé, l’éducation ou la justice notamment, et malgré l’activité des associations et le dévouement de centaines de milliers de bénévoles partout sur le territoire.

 

Par Christian Babusiaux

Président du Cercle de la réforme de l’Etat

Bernadette Malgorn

Membre du conseil d’administration du Cercle de la réforme de l’Etat

Emmanuel Millard

vice-président, Sorbonne Business School 

 

Depuis vingt ans maintenant, la pauvreté a cessé de diminuer en France : une lente mais inexorable augmentation s’est amorcée à partir de 2004, que les chiffres de l’Insee pour 2022 viennent de confirmer.

Les formes de cette pauvreté sont elles-mêmes plus diverses et, pour mieux comprendre et agir, il est désormais plus pertinent d’utiliser le pluriel et de parler « des » pauvretés. Plus complexe, la réalité appelle à une politique plus volontariste et plus construite. Il faut revoir l’action publique selon une approche globale, transversale, participative, clarifiant les responsabilités, mieux pilotée.

La stratégie suivie actuellement vise à tendre vers le plein-emploi. Elle est louable en soi. Mais il faut garder à l’esprit que l’emploi n’assure pas la sortie de la pauvreté, et qu’un grand nombre de personnes sont éloignées de l’emploi non de leur fait, mais du fait de freins à l’insertion : insuffisance des modes de garde des enfants, distance géographique à l’emploi, illettrisme ou illectronisme.

La puissance publique elle-même détermine, de fait, en bonne part le niveau de la pauvreté par la réglementation (fixation du niveau du smic, des minima sociaux, de la rémunération des contrats aidés) comme par la date de revalorisation des pensions et des minima sociaux. Or, les personnes en situation de pauvreté sont, par nature, particulièrement sensibles aux fluctuations des prix.

La puissance publique produit aussi de la pauvreté parmi ses propres agents (250 000 d’entre eux sont à temps partiel subi, parfois avec des horaires atypiques). La politique de lutte contre la pauvreté manque d’une approche globale, via la mise en cohérence de l’ensemble des politiques qui y contribuent : logement social, emploi, santé…

Immobilier : une augmentation douteuse des permis de construire

Immobilier : une augmentation douteuse des permis de construire

 À défaut de relancer l’immobilier qui connaît une crise d’une ampleur presque sans précédent, le gouvernement tente de faire croire à une reprise de l’activité avec des permis de construire qui seraien t en hausse sur un mois mais en recul de plus de 10 % sur un an ! Par ailleurs le nombre de permis de construire serait en retrait de près de 30 % par rapport à la période avant Covid. 

 

En réalité, les mises en chantier sont « au plus bas » en 2024 avec 245.000 logements commencés en 2024, contre 360.000 sur la moyenne long-terme de 1986 à 2023. Aussi espère-t-on le vote dans le budget 2025 de l’amendement gouvernemental réintroduisant le prêt à taux zéro (PTZ) pour le logement individuel neuf. 

 

Etats-Unis -augmentation des droits de douane

Etats-Unis -augmentation des droits de douane 

Trump annonce la couleur en matière de droits de douane : 25 % supplémentaires pour les importations de la Chine, du Canada et du Mexique. Pour  l’union européenne l’augmentation pourrait être de 10 à 20 %.

Dans un post séparé, il annonce une augmentation des taxes douanières de 10%, qui vient s’ajouter à celles existant déjà et à celles supplémentaires qu’il pourrait décider, sur «tous les nombreux produits arrivant de Chine aux États-Unis»,  il a promis des droits de douane pouvant aller jusqu’à 60% pour certains produits, voire 200% sur les importations de véhicules assemblés au Mexique.

Donald Trump souhaite aussi réintroduire des droits de douane de 10 à 20% sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis et l’Union européenne s’est d’ores et déjà dite «prête à réagir» en cas de nouvelles tensions commerciales.

Les économistes alertent sur le potentiel inflationniste d’une telle hausse des droits de douane. Le American Action Forum estime que l’inflation s’éloignerait des 2% dans un premier temps, avant que les prix ne se stabilisent à nouveau, à un niveau plus élevé cependant. Ces mesures pourraient aussi avoir un impact négatif sur l’emploi, selon les experts.

Augmentation du délai de carence des fonctionnaires : les Français

Augmentation du délai de carence des fonctionnaires : les Français 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 61 % des Français sont favorables au passage « d’un à trois jours de carence pour les fonctionnaires » ainsi qu’à « réduire les exonérations de cotisations sur les bas salaires ».

 

SONDAGE budget . 66% Français s’attendent à une augmentation des impôts

SONDAGE budget . 66% Français s’attendent à une augmentation des impôts

Selon un sondage BFM une majorité des personnes sondées (66%) craignent une « augmentation généralisée des impôts ». À l’inverse, 33% d’entre eux pensent que « les hausses d’impôts et taxes vont impacter uniquement les ménages les plus aisés ».

Arrivé à l’Hôtel Matignon le 5 septembre dernier, Michel Barnier est loin de rassembler les Français derrière son projet. 61% des Français interrogés estiment que « les premiers pas et décisions de Michel Barnier vont dans la mauvaise direction ». Une baisse de 13% par rapport à la dernière enquête, réalisée le 1er et 2 octobre dernier.

Cette enquête « L’Opinion en direct » révèle qu’une majorité de Français (73%) s’opposent au gel des pensions pendant six mois. Dans son projet de loi, le gouvernement souhaite reporter de 6 mois l’augmentation des pensions, du 1er janvier habituellement au 1er juillet. Cette opposition est moins importante (55%) si les petites retraites sont épargnées, une hypothèse que n’exclut pas l’exécutif.

Augmentation des retraités: reportée de six mois

Augmentation des retraités: reportée de six mois

Dans le projet de budget présenté au conseil des ministres, il a bien été confirmé que la revalorisation des retraites sera reportée de six mois pour économiser 3,6 milliards d’euros. Une orientation qui risque de faire du bruit. 

Une mesure qui va évidemment susciter des débats enflammés à l’assemblée compte tenu notamment de ce que représente sociologiquement et politiquement les retraités.

Sur le fond, c’est une mesure de gribouille qui ne traite pas la vraie question de l’évolution structurelle du coût des retraites dans la richesse nationale, son mode de financement et son équilibre. Pour tout  dire c’est du bidouillage qui découle tout simplement notamment du fait que l’impôt sur les plus fortunés, lui, annoncé à grand renfort de trompettes pour faire passer la pilule ,  ne rapportera pas grand-chose.

Comme l’avait indiqué le gouvernement la semaine dernière, le projet de loi de finances (PLF) prévoit bien le report du 1er janvier au 1er juillet 2025 de l’indexation des retraites sur l’inflation. Les pensions seront donc gelées pendant six mois. Une mesure qui doit permettre, selon les projections de l’exécutif, de récupérer 3,6 milliards d’euros. Théoriquement, chaque 1er janvier, comme le Code de la Sécurité sociale le précise, les pensions de vieillesse servies par le régime général et les régimes alignés sur lui sont revalorisées «sur la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l’Insee».

De nombreux économistes recommandaient, dans le contexte budgétaire contraint, un an de gel des pensions, au motif que le niveau de vie des retraités serait aujourd’hui supérieur à celui des actifs – une thèse réfutée par les données officielles. Emmanuel Macron les avait contredits lors de sa conférence de presse de juin dernier, assurant que les retraites seraient «bien indexées sur l’inflation». Les Républicains (LR) faisaient aussi de toute minoration des pensions une ligne rouge. En optant pour un simple décalage de six mois, le gouvernement Barnier joue sur un entre-deux qui devrait, espère-t-il, éviter les blocages à l’Assemblée et les contestations trop brûlantes.

«Le principe de l’indexation des retraites sur l’inflation n’est pas remis en cause, mais la date de revalorisation sera simplement décalée pour tenir compte du contexte exceptionnel des finances publiques et du ralentissement de l’inflation», indique le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS). Le gouvernement défend un lissage par rapport à l’importante revalorisation des retraites de base intervenue au 1er janvier 2024. Elle avait atteint 5,3%, pour un coût global de 14 milliards d’euros pour les finances publiques. «L’augmentation de l’indexation des retraites (avait) été plus importante que l’inflation, et bien plus importante que l’augmentation moyenne des actifs», avait relevé le ministre du Budget et des Comptes publics Laurent Saint-Martin sur France 2 la semaine dernière. Le problème c’est qu’on ne sait pas si cette augmentation avait ou non pour objet de solder en partie le retard accumulé. En effet dans le même temps le montant des retraites a toujours été en retard sur l’inflation d’au moins 50 % ( selon les modalités de calcul)

 

En euros constants, l’augmentation des retraites est plus faible, de l’ordre de 12 % entre 2004 et 2020, soit une augmentation annuelle moyenne de 0,69 % (Figures 3.c et 3.d). Le montant moyen des pensions augmente davantage pour les femmes sur la période (+ 23 % entre 2004 et 2020, en euros constants) avec un rythme annuel moyen de 1,32 % contre 0,40 % pour les hommes. Si l’écart de pension des femmes par rapport aux hommes se resserre au fil des années, en lien avec l’amélioration des carrières des femmes, il reste cependant significatif, la pension des femmes représentant 63 % de la pension des hommes en 2020 contre 54 % en 2004

 

Taxe foncière : vers une nouvelle augmentation

Taxe foncière : vers une nouvelle augmentation

 

Depuis que la taxe d’habitation a été supprimée progressivement le montant de la taxe foncière s’envole. Il s’agit d’une fiscalité destinée aux collectivités locales qui justifient ces hausses par de nouvelles charges et une insuffisante compensation par l’État. En 2023, le montant de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) s’élevait à 50,8 Md€, frais de gestion et taxes annexes inclus . Hors taxes annexes et frais de gestion, la TFPB s’élève à 39,8 Md€ en 2023. Ce montant a augmenté de 9,7 % en 2023. Cette année en moyenne on pourrait aussi être proche de l’ordre de 10 % et avec encore de très gros écarts autour de cette moyenne.

Alors qu’ils reçoivent les derniers avis d’impôt sur le revenu, les contribuables également propriétaires n’en ont pas encore fini avec la rentrée fiscale. Cette année, les avis de taxes foncières seront mis en ligne à partir de ce mercredi, le 28 août, pour les contribuables non mensualisés et à partir du vendredi 20 septembre pour ceux qui ont opté pour la mensualisation. Pour les contribuables qui reçoivent encore leur avis sous format papier, les documents seront adressés par la direction générale des finances publiques (DGFiP) à partir de ce mercredi. Pour la date limite de paiement, cette année, ce sera le 20 octobre pour les contribuables qui souhaitent payer en ligne et le 15 octobre pour les autres.

 

Consigne pour le verre : Une augmentation de 20 à 0,30 centimes

 Consigne pour le verre : Une augmentation de 20 à 0,30 centimes

 20 ou 30 centimes» par bouteille ou bocal, ce qu’envisage  l’éco-organisme Citeo a précisé les modalités du retour de cette pratique qui va être expérimentée dans quatre régions à partir du printemps 2025.

 

 

L’expérimentation à grande échelle, qui concerne 16 millions de Français de quatre grandes régions du nord-ouest de la France (Pays de la Loire, Bretagne, Normandie, Hauts-de-France), avait été annoncée par Citeo début juillet. L’éco-organisme espère à terme une «généralisation» à l’échelle nationale. La mise en production de ces emballages est prévue à partir d’octobre 2024, selon Citeo, qui table sur une installation des dispositifs de collecte en magasin à compter de mars 2025, avant une commercialisation en mai.

Outre sa visée écologique, cette initiative, développée avec l’appui du syndicat Brasseurs de France, a été facilitée par l’envolée des prix du verre l’année dernière lors de la crise énergétique. Or, la consigne «fait baisser le prix de revient de la bouteille en verre puisque celle-ci est utilisée de nombreuses fois», souligne Célia Rennesson, selon qui le réemploi des bouteilles en verre permet d’économiser 75% d’énergie, 50% d’eau et 79% de CO2.

L’enjeu, rappelle Citeo, est colossal : atteindre 10% d’emballages réemployés d’ici à 2027, conformément à la loi Agec sur l’économie circulaire de février 2020. Globalement, le réemploi des emballages est estimé aujourd’hui à moins de 1%,, avec des disparités très fortes selon les secteurs, la consommation quotidienne étant le maillon faible.

 

Violence contre les pharmacies : augmentation de 30 %

Violence contre les pharmacies : augmentation de 30 %

 

Entre 2022 et 2023, les violences envers les pharmaciens ont bondi de 30%. C’est ce qu’explique le baromètre de la sécurité réalisé par le Conseil national de l’ordre des pharmaciens, révélé par Le Figaro ce mardi 9 avril. Avec 475 faits recensés en 2023, contre 366 en 2022, plus d’un pharmacien a été victime de violences par jour.

 

D’après ce rapport, cette explosion de violences est notamment liée aux émeutes de l’été dernier après la mort du jeune Nahel, tué par un policier après un refus d’obtempérer. Des pharmacies avaient alors été prises pour cible, et le mois de juin marque un pic dans ces faits de violences (92 faits).

Dans le détail, 85% des faits représentent des menaces et injures « pouvant se produire en direct, par téléphone, sur internet ou les réseaux sociaux », selon le rapport, surtout quand les pharmaciens refusent de délivrer les produits demandés, en cas de difficultés de prise en charge ou de pénurie.

Les agressions physiques, elles, sont liées aux refus de délivrer les produits (18 faits) ou des vols (11). Dans 14 cas, une arme à feu ou une arme blanche ont été utilisées.

Les vols sont également très prégnants: 126 vols sur 2023 (45 cas pour de l’argent, 32 pour des produits, notamment des « stupéfiants, des anxiolytiques, des antalgiques, des anti-inflammatoires, ou encore des médicaments pouvant avoir un usage détourné et des vaccins).

 

Déficit public : la réduction passe par une augmentation du taux de travail

Déficit public : la réduction passe par une augmentation du taux de travail
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé   »une réforme de l’assurance-chômage cette année ». L’opinion publique est rarement unanime sur les questions budgétaires. Mais quelle perception les travailleurs et les retraités ont de la situation des demandeurs d’emploi ? . L’opinion publique est rarement unanime sur les questions budgétaires. Mais quelle perception les travailleurs et les retraités ont de la situation des demandeurs d’emploi ? Le point de vue de Jean Viard sociologue sur France Info.
Que pensent les travailleurs et les retraités de ces annonces de réforme de l’assurance-chômage, parce que c’est là-dessus que ces débats se jouent ?

Jean Viard : Alors il faut dire une chose : on passe d’une culture du chômage qu’on a eue depuis 30 ans à une culture de l’inflation. On a pris des habitudes, des cultures, mis en place des règles qui ont effectivement défini une certaine façon de faire.

Qu’est-ce qu’une culture du chômage ?

Une culture du chômage, c’est le fait qu’on a donné des droits plus longs. On a, par exemple, dit que les travailleurs d’un certain âge pouvaient avoir une plus longue période de chômage, qui pouvait aussi servir de préretraite. En gros, on a essayé de protéger au maximum les gens quand on manquait vraiment d’emploi. Et quand on regarde autour de nous, par exemple, la durée moyenne du chômage en Europe, c’est 12 mois. Ce ne sont pas des régimes épouvantables. C’est pour dire que la question de la longueur, par exemple de l’indemnisation, elle est liée en fait à l’espérance ou pas de trouver du travail. Donc il y a tous ces éléments qui jouent.

Il faut dire aussi que dans les chômeurs, pour une bonne partie, il y a un lien entre chômage et formation. Mais il y a aussi un lien entre chômage et acceptation de changer de métier, parce que 50% des Français considèrent, et c’est plus qu’il y a quelques années, que les chômeurs, en fait, ne cherchent pas vraiment du travail. Et il y en a que 45% qui pensent que c’est la faute des entreprises, s’il y a des chômeurs.

Mais qui a raison ?

Si vous voulez, les deux, parce que la vérité, c’est que souvent, quand on est chômeur, on ne commence pas tout de suite à chercher. On se dit bon, j’ai un an, un an et demi en plus, c’est toujours un choc d’arriver au chômage. Donc vous avez tendance à ça. Je ne suis pas là pour porter le gant d’un côté ou de l’autre. Je suis là à dire : l’époque change, on manque de salariés dans plein de secteurs et il faut dire aussi que les deux tiers des salariés rêvent de changer de métier.

Donc il y a tous ceux qui changent – à peu près le quart – il y a tout ceux qui rêvent de le faire et ceux-là, ils ont un peu le sentiment que les chômeurs, ils n’ont qu’à aussi changer de boulot. Et ils ont un boulot qui n’existe plus, ou ils avaient un boulot bien payé, c’est malheureux, mais bon. Est-ce que l’Etat est là pour réguler, par exemple, le fait que vous passez d’un salaire de 2200 à 1800 euros. Ou que vous deviez aller travailler un peu plus loin, et même déménager. Je pense qu’il ne faut pas être trop caricatural, parce que dans les chômeurs, il y a autant d’hommes que de femmes.

Dans les femmes, il y a beaucoup de femmes seules avec enfants, elles n’ont pas du tout les mêmes capacités, ni de se former, ni d’être mobiles, d’ailleurs souvent, elles n’ont pas le permis de conduire. Donc, c’est tout un maelstrom le travail. Mais c’est vrai qu’après, il y a des malheureux qui cherchent du travail désespérément mais qui n’en trouvent pas, ou des gens qui n’ont pas de formation, qu’il faudrait remettre en formation. Il n’y a pas de moyenne quoi.

Mais ce qui est vrai, c’est que quand on est dans une crise financière, comme celle que l’on connaît, la seule façon de remplir les caisses, c’est qu’il y ait plus d’actifs, plus de cotisations à la sécu, plus de gens qui payent des pensions, qui payent des impôts, etc.

En tout cas, qu’il s’agisse de gens qui peinent à retrouver un emploi ou de gens qui prennent leur temps, le regard que ceux qui ne sont pas concernés portent sur eux change, du fait de la crise économique et de l’inflation que nous connaissons tous aujourd’hui ?

Mais bien sûr, parce qu’il y a une époque, on était tous assez d’accord pour dire que la France manquait énormément d’emplois. C’est toujours vrai, mais c’est beaucoup moins vrai. Donc ça signifie que les emplois qui ne sont pas occupés sont peut-être aussi des emplois un peu plus pénibles. Par exemple, prenez le soir dans les restaurants, vous prenez les chauffeurs de camion longue durée, vous prenez un certain nombre de métiers, où après la grande pandémie, on a moins envie de les faire, parce qu’on s’est rendu compte que ça contraignait la vie de famille, la qualité de vie, etc.

Les deux critères des gens pour changer de boulot, c’est le revenu et la qualité de vie. Et parfois, la qualité de vie passe avant le revenu, c’est-à-dire le fait d’avoir des moments avec ses enfants, le fait de ne pas travailler la nuit, etc. Il y a tous ces enjeux, donc il y a du boulot à faire pour améliorer certains emplois, c’est incontestable. Mais ne faisons pas comme si tout le monde était dans le même train.

On fait des moyennes, on a 7% de chômage. C’est vrai, mais disons qu’il ne faut pas mettre dans le même sac celui qui a du mal à trouver de l’emploi dans une zone où il n’y a pas d’emploi. Pour d’autres, prenez Cherbourg, il va y avoir 4000 emplois créés dans le nucléaire. Là, on a un autre problème, c’est qu’on n’a pas de logement. Vous voyez, le modèle n’est pas unique. Et je pense qu’on pourrait se dire une chose tous ensemble, essayons au moins d’avoir des règles uniques en Europe, puisqu’en gros, c’est quand même un marché extrêmement interconnecté.

Rémunération du patron de Stellantis : 36,5 millions d’euros avec une augmentation de 56% sur un an

Rémunération du patron de Stellantis : 36,5 millions d’euros avec une augmentation de 56% sur un an  

Il n’est pas anormal que les grands patrons très compétents puissent toucher de fortes rémunérations qui récompensent leur travail. Mais lorsque ces rémunérations atteignent et même dépassent les 36 millions comme celle du patron de Stellentis ( ancien groupe Peugeot plus  Fiat) il y a évidemment quelque chose de choquant et même de scandaleux. Certes ce grand patron fait preuve de grande qualité de gestion mais il y a des centaines et des centaines d’autres dirigeants de même valeur qui se contentent de beaucoup moins car surtout préoccupé de l’intérêt général de l’entreprise. Accepter de tels niveaux de rémunération dans une période inflationniste très difficile pour tout le monde relève de l’irresponsabilité tout autant que de la cupidité pathologique . Le groupe a en effet annoncé, ce vendredi, que la rémunération globale de son dirigeant pourrait atteindre, à terme, 36,5 millions d’euros pour l’année 2023, soit une augmentation de 56% sur un an.

La  rémunération globale de son dirigeant pourrait atteindre, à terme, 36,5 millions d’euros pour l’année 2023. Soit une augmentation de 56% sur un an. Cette hausse est notamment liée au versement d’une prime de 10 millions d’euros, liée à la « transformation » du groupe créé en 2021, selon le rapport financier de Stellantis. La rémunération intègre des bonus et des pensions de retraite qui seront versés sur le long terme.

En excluant ces éléments de long terme, le salaire de Carlos Tavares est ressorti à près de 23,5 millions d’euros en 2023, contre 14,9 millions d’euros en 2022. Pour rappel, cette rémunération sera soumise au vote des actionnaires du groupe lors de leur assemblée générale, le 16 avril prochain.

 

Pour rappel, en avril 2022, plus de la moitié des actionnaires du groupe avaient voté contre la rémunération 2021 de Carlos Tavares, compte tenu d’un manque de transparence sur le calcul des primes. Le vote était purement consultatif, mais il avait relancé le débat en France sur la rémunération des dirigeants et surtout terni l’image du groupe, tout juste constitué par la fusion en 2021 de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler. D’autant que la rémunération des dirigeants de Stellantis, et ses modalités, fait désormais clairement partie des référentiels pris en compte dans la notation extra-financière ESG.

 

 

En 2023, l’état-major du groupe a donc mis les bouchées doubles pour convaincre les actionnaires de la justesse de la rémunération des dirigeants et rendre plus claires les nouvelles conditions de rémunération des dirigeants. Les cadres de Stellantis ont également profité d’un contexte favorable, lié à la publication de résultats records en 2022, avec une marge d’exploitation inégalée jusqu’alors.

Enfin, le groupe a su faire participer ses salariés à la croissance des résultats avec une augmentation générale des salaires et une prime exceptionnelle. Au total, selon le groupe, près deux milliards d’euros avaient été ainsi redistribués aux salariés.

Bonnes performances

Tout comme lors du précédent exercice, le géant automobile Stellantis pourra donc compter sur ses bonnes performances de l’année 2023 pour justifier le niveau de rémunération de son dirigeant. Le constructeur a, en effet, enregistré un nouveau bénéfice record.

Les bonnes ventes en Europe à des prix rehaussés, notamment, lui ont permis de réaliser un bénéfice net de 18,6 milliards d’euros, en hausse de 11% sur un an, pour un chiffre d’affaires de 189,5 milliards d’euros, record lui aussi, avec une hausse de 6% sur un an.

Lire aussiStellantis : Carlos Tavares appelle à « sortir du dogme » de l’électrique

 

Ces bons résultats permettent au groupe de prévoir un programme de rachat d’actions de trois milliards d’euros cette année, et de redistribuer 1,9 milliard d’euros à ses 242.000 salariés à travers le monde. La direction du groupe a proposé en outre un dividende de 1,55 euro par action (+16% sur un an).

Les analystes du cabinet Oddo, interrogés par l’AFP, ont salué des résultats 2023 « légèrement meilleurs qu’annoncés », synonymes d’une « gestion très rigoureuse » dans un environnement moins favorable qu’avant. L’année 2024 devrait représenter une « bonne opportunité » pour le groupe de « démontrer encore sa résilience », selon Oddo.

 

(Avec AFP)

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB


Finalement les États-Unis s’en sortent mieux qu’attendu et que beaucoup de pays du monde avec notamment une croissance relativement forte de 2,5 % alors par exemple que l’union européenne affiche seulement 0,6 % pour 2023. Par ailleurs l’inflation semble mieux maîtrisée aux États-Unis avec une augmentation de l’ordre de 3 % sur un an tandis que celle de l’union européenne est d’environ 3,4 %.

Sur l’ensemble de l’année 2023, l’économie américaine aura progressé de 2,5 %, selon les chiffres du Département du commerce publiés jeudi. Soit une croissance du PIB pratiquement deux fois plus élevée que les pronostics d’il y a un an. L’inflation, dont la flambée avait justifié le resserrement monétaire de la Fed qui risquait d’étouffer l’activité, est retombée autour de 2 à 3%.

Sur la fin de l’année, au quatrième trimestre, la croissance aux États-Unis dépasse aussi largement les prévisions qui tournaient autour de 2 %. Elle s’établit, selon la première estimation, à 3,3 % en rythme annuel.

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB


Finalement les États-Unis s’en sortent mieux qu’attendu et que beaucoup de pays du monde avec notamment une croissance relativement forte de 2,5 % alors par exemple que l’union européenne affiche seulement 0,6 % pour 2023. Par ailleurs l’inflation semble mieux maîtrisée aux États-Unis avec une augmentation de l’ordre de 3 % sur un an tandis que celle de l’union européenne est d’environ 3,4 %.

Sur l’ensemble de l’année 2023, l’économie américaine aura progressé de 2,5 %, selon les chiffres du Département du commerce publiés jeudi. Soit une croissance du PIB pratiquement deux fois plus élevée que les pronostics d’il y a un an. L’inflation, dont la flambée avait justifié le resserrement monétaire de la Fed qui risquait d’étouffer l’activité, est retombée autour de 2 à 3%.

Sur la fin de l’année, au quatrième trimestre, la croissance aux États-Unis dépasse aussi largement les prévisions qui tournaient autour de 2 %. Elle s’établit, selon la première estimation, à 3,3 % en rythme annuel.

Prix -Électricité : augmentation de plus de 40 % en deux ans

Prix -Électricité : augmentation de plus de  40 % en deux ans

À partir du 1er février l’électricité enregistrera une nouvelle augmentation de l’ordre de 10 %. ( 8,6% à 9,8%, selon les contrats ). «97% des ménages français» connaîtront une augmentation sous les 10%, comme l’a rappelé le patron de Bercy. En fonction du niveau de vie, L’augmentation représentera de 74 euros, pour les Français les plus modestes, à 120 euros, pour les plus aisés, Soit 100 € en moyenne par an. 

 

La perte de pouvoir d’achat atteindra à 0,2% en moyenne mais  les 10 % des ménages les plus modestes connaîtront une perte de pouvoir d’achat de 0,6 %, contre une perte limitée à 0,1 % pour les 10 % les plus aisés», pointe alors l’étude.
Au total l’électricité reconnue une augmentation de plus de 40 % en deux ans. De quoi plomber le budget des ménages et de certaines activités économiques comme celle des boulangers par exemple. Avant l’augmentation de 10 % en février 2024 on enregistrait les augmentations suivantes : 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023. La flambée totale sur deux ans est donc de l’ordre de 43 à 44%.  Et il faut s’attendre à des augmentations annuelles proches de 10 % pendant encore longtemps afin de financer la modernisation du parc nucléaire et la construction de nouvelles centrales.

Électricité : augmentation de plus de 40 % en deux ans

Électricité : augmentation de plus de  40 % en deux ans

À partir du 1er février l’électricité enregistrera une nouvelle augmentation de l’ordre de 10 %. ( 8,6% à 9,8%, selon les contrats ). «97% des ménages français» connaîtront une augmentation sous les 10%, comme l’a rappelé le patron de Bercy. En fonction du niveau de vie, L’augmentation représentera de 74 euros, pour les Français les plus modestes, à 120 euros, pour les plus aisés, Soit 100 € en moyenne par an. 

 

La perte de pouvoir d’achat atteindra à 0,2% en moyenne mais  les 10 % des ménages les plus modestes connaîtront une perte de pouvoir d’achat de 0,6 %, contre une perte limitée à 0,1 % pour les 10 % les plus aisés», pointe alors l’étude.
Au total l’électricité reconnue une augmentation de plus de 40 % en deux ans. De quoi plomber le budget des ménages et de certaines activités économiques comme celle des boulangers par exemple. Avant l’augmentation de 10 % en février 2024 on enregistrait les augmentations suivantes : 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023. La flambée totale sur deux ans est donc de l’ordre de 43 à 44%.  Et il faut s’attendre à des augmentations annuelles proches de 10 % pendant encore longtemps afin de financer la modernisation du parc nucléaire et la construction de nouvelles centrales.

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