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Hausse prix du carburant : L’État responsable pour plus de 71 % de l’opinion

Hausse du carburant : L’État responsable pour plus de 71 % de l’opinion

Selon un sondage d’Elabe pour BFMTV, Ils sont 71% à le penser, devant les pétroliers comme Totalénergies à 62% (deux réponses étaient possibles). Le contexte géopolitique (à l’origine de la flambée récente des prix du pétrole) et la grande distribution arrivent loin derrière avec 48% et 9%. »La hiérarchie des responsabilités est globalement identique entre les différentes catégories socioprofessionnelles et générations » souligne Elabe.

Dans le dernier sondage* « Opinion en direct » d’Elabe pour BFMTV ils sont 76% à penser que l’Etat doit les baisser « même si cela a pour conséquence de creuser encore davantage la dette publique et que cela est contraire à la transition écologique ».

Cette mesure est « plébiscitée par toutes les catégories de la population, en particulier par les automobilistes au quotidien (81%), et majoritairement soutenue par tous les électorats y compris celui d’Emmanuel Macron (55%) » note Elabe.

Les solutions proposées par le gouvernement comme le fait de demander aux distributeurs de vendre à perte puis à prix coûtant ou encore le chèque carburant de 100 euros ne changeront quasiment rien jugent les Français.

78% des Français considèrent que la vente à perte est une mauvaise solution, « un chiffre qui peut en partie être expliqué par la crainte d’une répercussion à la hausse sur les prix de l’alimentation pour compenser cette vente à perte », selon l’institut de sondage.

Et 55% estiment que la vente à prix coûtant ne permettra pas d’améliorer significativement le prix de l’essence. A l’inverse, 45% pensent que cette mesure permettra d’améliorer la situation.és de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas. Mode de recueil et dates de terrain Interrogation par Internet du 26 au 27 septembre 2023.

Politique–Le boniment de Macron ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?

Politique–Le boniment de Macron ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?

Il se passe quelque chose de très particulier entre l’opinion et l’actuel président de la république. Certes beaucoup de présidents ont connu des baisses de popularité liées à leur inefficacité souvent et à l’usure du temps politique. Cependant Macon lui cumule à la fois une grande faiblesse de soutien des Français mais en plus un rejet net et même une haine. Exemple le sondage qui montre que 70 % des Français considèrent la dernière intervention du président comme sans intérêt

En cause sans doute les bavardages incessants de l’intéressé qu’il multiplie surtout les médias à propos de tous les thèmes. De fait, le gouvernement déjà pas franchement sexy se trouve marginalisé par les interventions incessantes de Macron qui se substitue au premier ministre, aux ministres et même aux autres institutions en créant des machins bidons type conventions ou conseils de refondation.

Il faut dire aussi qu’il paye sans doute le prix de la lassitude des Français pour tous les bonimenteurs qui sont passés à la tête du pays. À commencer sans doute par Giscard, puis Sarkozy, Hollande et bien sûr Macron. ils ont tous la particularité d’avoir été de grands bavards à la fois assez incompétents et inefficaces. Sur la plupart des sujets centraux, ils n’ont guère maîtrisé la situation qu’il s’agisse de l’industrie, de l’économie en général, et des inégalités, de la santé, de la sécurité. Sous leur présidence le pays s’est affaibli dans tous les domaines au point parfois maintenant d’occuper le bas des classements des mauvais élèves par exemple en matière de gestion financière, d’industrie ou d’école.

Pourtant ils ont parlé, beaucoup parlé, promettant aussi de changer la qualité du débat démocratique. Résultat la démocratie française est également malade, le taux d’abstention atteint des records et les élus à tous les niveaux en fête ne sont soutenus que par autour de 15 % des électeurs potentiels. Macron en a rajouté une couche en écrasant toutes les institutions intermédiaires qui permettaient encore de faire remonter les réalités socio-économiques et politiques.

Le comble c’est qu’en plus Macron se montre condescendant et même méprisant. Il adapte en permanence la posture du monarque alors qu’il n’est qu’un petit président impuissant et contradictoire. Il aura bien du mal à terminer son mandat tellement le rejet de la population est maintenant massif.

Le boniment de Marcon ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?

Le boniment de Marcon ne passe plus dans l’opinion, pourquoi ?

Il se passe quelque chose de très particulier entre l’opinion et l’actuel président de la république. Certes beaucoup de présidents ont connu des baisses de popularité liées à leur inefficacité souvent et à l’usure du temps politique. Cependant Macon lui cumule à la fois une grande faiblesse de soutien des Français mais en plus un rejet net et même une haine. Exemple le sondage qui montre que 70 % des Français considèrent la dernière intervention du président comme sans intérêt

En cause sans doute les bavardages incessants de l’intéressé qu’il multiplie surtout les médias à propos de tous les thèmes. De fait, le gouvernement déjà pas franchement sexy se trouve marginalisé par les interventions incessantes de Macron qui se substitue au premier ministre, aux ministrex et même aux autres institutions en créant des machins bidons type conventions ou conseils de rénovation.

Il faut dire aussi qu’il paye sans doute le prix de la lassitude des Français pour tous les bonimenteurs qui sont passés à la tête du pays. À commencer sans doute par Giscard, puis Sarkozy, Hollande et bien sûr Macron. ils ont tous la particularité d’avoir été de grands bavards à la fois assez incompétents et inefficaces. Sur la plupart des sujets centraux, ils n’ont guère maîtrisé la situation qu’il s’agisse de l’industrie, de l’économie en général, et des inégalités, de la santé, de la sécurité. Sous leur présidence le pays s’est affaibli dans tous les domaines au point parfois maintenant d’occuper le bas des classements des mauvais élèves par exemple en matière de gestion financière, d’industrie ou d’école.

Pourtant ils ont parlé, beaucoup parlé, promettant aussi de changer la qualité du débat démocratique. Résultat la démocratie française est également malade, le taux d’abstention atteint des records et les élus à tous les niveaux en fête ne sont soutenus que par autour de 15 % des électeurs potentiels. Macron en a rajouté une couche en écrasant toutes les institutions intermédiaires qui permettaient encore de faire remonter les réalités socio-économiques et politiques.

Le comble c’est qu’en plus Macron se montre condescendant et même méprisant. Il adapte en permanence la posture du monarque alors qu’il n’est qu’un petit président impuissant et contradictoire. Il aura bien du mal à terminer son mandat tellement le rejet de la population est maintenant massif.

Le Parlement devra plier devant l’opinion (CFDT)

Le Parlement devra plier devant l’opinion (CFDT)

Le leader de la CFDT Laurent Berger n’a cessé d’attirer l’attention sur le caractère injuste et inefficace d’une réforme seulement paramétrique. Lui et son organisation étaient favorables à une véritable réforme universelle avec un régime unique plus juste et plus progressif.

Au-delà de la brutalité du gouvernement, la CFDT dénonce aussi la méthode Macron qui consiste à s’asseoir complètement sur les organisations et institutions intermédiaires pour imposer une sorte de volonté monarchique. Laurent Berger met aussi en garde le gouvernement sur les conséquences politiques de son entêtement. Le risque économique est également grand car le mouvement pourrait dévier dans des formes de révoltes corporatistes dures incluant aussi la jeunesse qui seraient alors difficilement maîtrisables.

«La population est très défavorable au projet, et cet avis tend à prendre de l’ampleur», affirme le leader du premier syndicat français, à trois jours d’une nouvelle journée de manifestations partout en France contre la réforme des retraites et le report de l’âge légal à 64 ans. Après les «mobilisations d’ampleur» du 19 janvier (1,12 million de participants selon la police, plus de 2 millions d’après les organisateurs), avec notamment «des gros cortèges dans des villes moyennes», le patron de la CFDT souligne que «l’opinion constitue un élément du rapport de force».

«Il faut que le gouvernement l’écoute, que le Parlement se préoccupe de ce qui se passe partout», ajoute-t-il, alors que le projet de loi sera examiné à l’Assemblée à partir de lundi. Ne pas tenir compte de ce contexte «serait une faute», prévient Laurent Berger, inquiet des conséquences «si le texte passait tel quel, sans aucune inflexion», au risque de générer du «ressentiment» et de favoriser l’extrême droite. «On n’a pas besoin de chaos démocratique», insiste-t-il.

Soucieux de «garder l’opinion» de son côté, il n’appuie pas la stratégie de blocage préconisée par d’autres organisations, jugeant que «le niveau d’efficacité syndicale ne se mesure pas au niveau d’emmerdements concrets pour les citoyens». Pas non plus favorable à une multiplication des journées d’action, car «de nombreux travailleurs ne peuvent pas tenir sur un rythme aussi intense», il estime qu’il «faut encore une ou deux démonstrations de force» pour que l’exécutif «prenne conscience du puissant rejet que son texte suscite».

Sondage réforme des Retraites : le Figaro minimise l’opposition de l’opinion !

Sondage réforme des Retraites : le Figaro minimise l’opposition de l’opinion !

Contrairement aux récents sondages BFM qui constatent l’opposition croissante des Français qui sont 72 % contre le projet de réforme, le sondage au Doxa du Figaro constate au contraire une baisse du soutien. Au projet de réforme
Selon le dernier sondage Odoxa Backbone consulting, 63% des Français soutiennent la mobilisation, contre 66% la semaine dernière !

Exactement le contraire de la dynamique constatée par l’institut Elabe pour BFM.
Une différence qui s’explique facilement par le soutien de la plupart des papiers du Figaro à la réforme de

D’après le Figaro, le soutien apporté à la manifestation du 31 janvier s’effrite légèrement, pour atteindre 63% des sondés. Le niveau reste toutefois majoritaire, et même «très élevé», note quand même l’institut.

On observera que la plupart des grands dirigés par les grands financiers où le gouvernement sont globalement favorables à la réforme.

Or les prises de position des pseudos élites sont évidemment très sectaires et forcément sans nuance. En effet le vrai problème n’est pas celui de la nécessité ou non d’une réforme des retraites. Une grande partie de l’opinion est bien consciente que compte tenu des évolutions démographiques de nouveaux équilibres financiers doivent être trouvées pour assurer la pérennité du système. Or Macon contrairement à ses engagements à renoncer à une réforme universelle qui remettrait tout le système à plat. La fameuse retraite. Qui devait s’appliquer de la même manière à tous les retraités.( Réforme dite systémique). Par ce qu’on reproche surtout à la réforme actuelle c’est son caractère injuste puisque notamment il permet l’application de règles différentes entre le secteur privé et le secteur public et fait surtout pesait les efforts entreprendre sur les moins favorisés et ce dans les conditions de travail ont été les plus difficiles ou les plus pénibles.

Retraites : l’opinion et la rue contre le Pouvoir

Retraites : l’opinion et la rue contre le Pouvoir

 

 

Par Mathias Bernard,Historien, Université Clermont Auvergne (UCA) dans the conversation

La réforme des retraites est l’un des enjeux majeurs du second quinquennat d’Emmanuel Macron, qui aspire à être le président qui réglera un dossier ouvert dès le début des années 1990. Lors de la campagne présidentielle de 2022, il s’était d’ailleurs engagé à faire aboutir une réforme dont il avait dû reporter l’adoption début 2020, sous la double pression de la rue et de la crise Covid. Il s’engage ainsi dans un bras de fer avec les organisations syndicales, dont la mobilisation commence le jeudi 19 janvier 2023 par un appel intersyndical à la manifestation et à la grève.

Si le souvenir du mouvement de novembre-décembre 1995 contre le « plan Juppé » est dans tous les esprits, le contexte politique et social a radicalement changé et contribue à modifier le rapport de forces entre le pouvoir et la rue.

Les grandes manifestations de 1995 constituent un tournant dans l’histoire des mobilisations sociales en France. Jusqu’alors, les grands mouvements sociaux visaient à obtenir des acquis sociaux, comme en mai-juin 1936, voire à défendre l’utopie d’une nouvelle société, comme en mai 1968.

À partir des années 1970, la crise économique, l’attention portée par les gouvernements successifs à la question sociale, la montée de l’individualisme, le déclin du communiste et la dilution de l’identité ouvrière affaiblissent les mouvements revendicatifs.

Les organisations syndicales adoptent alors une position plus défensive. De fait, c’est plutôt la jeunesse lycéenne et étudiante qui est promue aux avant-poste de la contestation, en 1973 contre la loi Debré), en 1986 contre la loi Devaquet réformant l’Université ou encore en 1994 contre le Contrat d’insertion professionnelle proposé par le gouvernement d’Edouard Balladur et présenté comme un « smic jeunes ». À chaque fois, le pouvoir est contraint d’abandonner son projet de réforme.

Le même Edouard Balladur avait fait adopter une première réforme des retraites, en juillet 1993, sans susciter de contestation frontale. Il avait, il est vrai, pris de multiples précautions : la réforme a été présentée dans la foulée de la très large victoire de la droite aux législatives de 1993, en plein milieu de l’été ; elle s’appuyait sur les recommandations du Livre blanc sur les retraites qui, publié deux ans plus tôt, a suscité une première prise de conscience collective de la nécessité d’une réforme) ; elle concernait les seuls salariés du secteur privé.

Deux ans plus tard, le Premier ministre Alain Juppé adopte une tout autre méthode pour présenter sa réforme, qui étend aux salariés du secteur public les dispositions de la loi de 1993. Comme son prédécesseur, il pensait sans doute profiter de l’état de grâce dont bénéficie traditionnellement un gouvernement en début de mandat, après l’élection présidentielle gagnée en mai 1995 par Jacques Chirac.

Mais cette réforme semble en décalage par rapport à la campagne du candidat Chirac, centrée sur la « fracture sociale ». L’annonce du plan Juppé confirme ainsi, aux yeux de l’opinion, un changement de discours opéré dès la fin de l’été 1995 : la priorité est désormais à la réduction des déficits publics.

À la réforme des retraites s’ajoutent à l’époque une réforme de l’assurance maladie, le blocage du montant de certaines prestations sociales et l’annonce d’un plan de rigueur à la SNCF. Cette accumulation sonne comme une provocation pour les organisations syndicales, mais aussi pour une majorité de l’opinion publique qui soutient la contestation. Un mouvement de grève touche l’ensemble du secteur public – notamment le transport –, scandé par six grandes journées nationales de mobilisation dont la dernière, le 12 décembre, regroupe près de 2 millions de personnes selon les syndicats.

Jamais, depuis mai 68, un mouvement social n’avait mobilisé autant de salariés sur une durée aussi longue : un mois.

L’opposition de gauche, jusqu’alors désarçonnée par la fin du mitterrandisme, voit là une occasion inespérée de reprendre l’offensive. Les intellectuels se déchirent entre ceux qui, derrière Pierre Bourdieu, dénoncent l’avènement d’un néo-libéralisme défendu par la noblesse d’État et ceux qui, derrière l’historien et syndicaliste Jacques Julliard, voient dans ces manifestations le symptôme d’une stérile « mélancolie sociale ».

Cette épreuve de force tourne à l’avantage de la rue, qui bénéficie du soutien de l’opinion – à tel point que les médias ont pu parler de « grève par procuration ». Le 15 décembre 1995, Alain Juppé en prend acte et retire le projet de réforme des retraites. Cet échec affaiblit l’exécutif dès le début du septennat. Il peut d’ailleurs être considéré comme l’un des facteurs de la défaite électorale de la droite aux législatives provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale de 1997.

Comme le souvenir de Mai 68 a alimenté, au sein de la classe politique, une véritable phobie des mouvements étudiants, la grève de 1995 et l’échec du plan Juppé ont accrédité l’idée que la réforme des retraites présentait de hauts risques politiques. C’est sans doute ce qui explique l’extrême prudence avec laquelle les gouvernements successifs abordent désormais le sujet.

En 2003, toujours sous la présidence Chirac, c’est significativement le ministre des Affaires sociales, François Fillon, et non le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui porte une réforme des retraites tout en se gardant bien de toucher aux régimes spéciaux. Il fait alors face à un important mouvement de grève, qui parvient à mobiliser près d’1 million de personnes. Mais les organisations syndicales ne sont pas soutenues, comme en 1995, par l’opinion publique – et Fillon peut donc faire voter sa réforme.

À l’automne 2007, quelques mois seulement après son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy présente un projet portant à 40 annuités également la durée de cotisation pour les bénéficiaires des régimes spéciaux. C’était d’ailleurs l’une de ses promesses de campagne. Mais, face à un mouvement social particulièrement suivi dans les transports et à EDF, il laisse à son ministre du Travail, Xavier Bertrand, une grande latitude pour négocier des compensations qui font dire à certains économistes que cette réforme est l’une des « réformes ratées du président Sarkozy ».

L’impact réel de la réforme importe peu, il s’agit avant tout de donner l’impression du changement et d’affirmer symboliquement la prépondérance du pouvoir du politique sur celui de la rue. Il s’agissait là, pour le nouveau président, d’un enjeu important : dix-huit mois auparavant, en avril 2006, le gouvernement Villepin n’avait-il pas été contraint de retirer son projet de « Contrat première embauche », suite à un mouvement étudiant de grande ampleur, soutenu par une partie des organisations de salariés qui y voyaient une attaque contre le droit du travail ?

Même symbolique, cette victoire du politique permet aux gouvernements successifs d’imposer leurs projets de réforme, face à des mobilisations sociales qui tendent à se multiplier, à se radicaliser et à échapper parfois au contrôle des organisations syndicales – comme l’a montré le mouvement « Nuit debout », en marge de la mobilisation contre la « loi Travail » de 2016 ou encore la contestation des « gilets jaunes », à l’automne 2018.

En 2010, la réforme portée par Eric Woerth est adoptée, en dépit d’une mobilisation qui fait descendre plus d’un million de personnes dans la rue. En 2016 puis 2017, les présidents Hollande puis Macron passent outre la contestation sociale et n’hésitent pas à recourir à l’article 49.3 comme aux ordonnances pour assouplir la réglementation du travail.

Et c’est avant tout la crise Covid, bien plus que la mobilisation de la rue, qui interrompt l’élaboration de la réforme des retraites, engagée à la fin de l’année 2020 par le gouvernement d’Edouard Philippe. Or, le bras de fer entre le pouvoir et la rue qui démarre le 19 janvier pourrait confirmer cette prépondérance du pouvoir sur la rue, d’autant que le gouvernement a pris soin, au préalable, de disposer d’une majorité parlementaire pour faire adopter cette nouvelle réforme, en négociant avec Les Républicains.

Au-delà de la question des retraites, Emmanuel Macron met en jeu sa capacité à affirmer sa légitimité face à des oppositions aux formes multiples. Il s’agit là d’un test majeur, dont l’issue influera forcément sur l’ensemble de son second mandat.

Politique-Retraites : l’opinion contre la réforme ou contre Macron ?

Politique-Retraites : l’opinion contre la réforme ou contre Macron ?

A juste titre sans doute, une  forte majorité de Français manifestent leur désaccord entre la réforme des retraites qu’ils jugent à la fois injuste et inefficace. Ils sont aussi une majorité a approuvé la mobilisation y compris s’il le faut le blocage du pays pour faire céder le gouvernement. On peut toutefois se poser la question si cette opposition ne se nourrit pas aussi du rejet de plus en plus fort dans le pays vis-à-vis de Macron lui-même.

En effet,  le président de la république est de plus en plus rendu responsable des nombreuses crises qui affectent le pays. Il y a d’abord et surtout la crise énergétique donc il est largement responsable avec Hollande quand il a décidé de brader le secteur nucléaire ; tout cela pour récupérer quelque voix écolos. Précédemment , la France était largement autonome en matière énergétique concernant l’électricité. Elle était même exportatrice. Du coup en bradant le secteur nucléaire et en plus en jetant électricité dans le douteux marché spéculatif, Macron a pris un risque considérable qui va affaiblir durablement l’économie.

Mais d’autres problèmes nourrissent aussi le mécontentement. Il y a l’insécurité croissante souvent alimentée par la question récurrente du développement de la drogue dans le pays. Notre système de santé par ailleurs techniquement en avance souffre cependant d’une inadaptation des moyens quantitatifs. La situation des urgences en particulier et de la raréfaction des médecins généralistes pose une question redoutable pour l’avenir de la santé.

L’école est également un souci de préoccupation dans la mesure où le niveau scolaire français ne cesse de dégringoler dans les sondages internationaux et cela a peu près à tous les niveaux : primaire, secondaire et supérieur. La France ait  produire des masses de bac plus trois ou cinq dans des disciplines aux débouchés douteux mais elle ne sait plus former des techniciens et des  ouvriers dont l’industrie et l’artisanat ont pourtant grandement besoin.

Le rejet de Macron provient aussi de la terrible méprise électorale car  une grande partie des Français ont davantage voté contre Marine Le Pen que pour le programme de l’actuel président de la république. Ce dernier se croit investi pour appliquer ses orientations– au demeurant très contradictoire et sans réelle vision pour l’avenir-alors qu’il n’a été élu que par rejet de son opposante.

L’addition de ces différents facteurs explicatifs devrait encore faire plonger Macron dans l’opinion au point qu’il pourrait être paralysé  pour la suite de son mandat.

SONDAGE réforme des retraites : de plus en plus rejetée par l’Opinion

SONDAGE réforme des retraites : de plus en plus rejetée par  l’Opinion

 

Il semble bien que le gouvernement ait perdu la bataille de l’opinion car  la réforme est de plus en plus rejetée par les Français . 66% des Français  dans un sondage Elabe pour BFM déclarent ainsi leur opposition au projet de réforme des retraites. Les opposants  sont en nette hausse en une semaine: avec un bond de sept points. 37% se présentent même comme « très opposés » à cet ensemble de mesures. Cette tendance est majoritaire dans la plupart des segments de la population.

Bien entendu, si on compte tout de même 34% de partisans de la réforme (après un glissando de sept points par conséquent), c’est que celle-ci doit tout de même trouver son public.

Les plus grands opposants au projet sont les professions intermédiaires (82% de détracteurs après une hausse dRetraitese 14 points) et les ouvriers (avec 79% de critiques, en augmentation de huit points). 75% des 35-64 ans rejettent également la perspective proposée par le gouvernement.

En dépit des explications du gouvernement, par ailleurs assez confuse sur certains points, 64 % des Français trouvent la réforme de plus en plus injuste Parmi les raisons les plus fréquemment citées pour justifier leur aversion pour le projet, 45% des opposants maintiennent qu’ »il ne faut pas repousser l’âge de départ à la retraite » et ils sont encore 44% à souligner son caractère « injuste ». Au-delà des seuls opposants revendiqués à la politique de l’exécutif, 64% des Français (en progression de six points) regrettent d’ailleurs « l’injustice » des mesures soumises.

Au coeur de cette analyse: l’idée que ce sont surtout aux actifs les plus modestes que l’on demande de fournir des efforts supplémentaires, partagée par 55% de nos compatriotes.

Dans leur ensemble, les Français décrivent sans ménagement les orientations du gouvernement en la matière. 57% d’entre eux brocardent un projet « inefficace pour assurer la pérennité du système des retraites » – soit là encore une hausse de six points – et 53% ne l’estiment « pas nécessaire ». Et ils sont huit points de plus à penser les choses ainsi en une semaine.

Retraites : l’opinion contre la réforme ou contre Macron

Retraites : l’opinion contre la réforme ou contre Macron

A juste titre sans doute, une  forte majorité de Français manifestent leur désaccord entre la réforme des retraites qu’ils jugent à la fois injuste et inefficace. Ils sont aussi une majorité a approuvé la mobilisation y compris s’il le faut le blocage du pays pour faire céder le gouvernement. On peut toutefois se poser la question si cette opposition ne se nourrit pas aussi du rejet de plus en plus fort dans le pays vis-à-vis de Macron lui-même.

En effet,  le président de la république est de plus en plus rendu responsable des nombreuses crises qui affectent le pays. Il y a d’abord et surtout la crise énergétique donc il est largement responsable avec Hollande quand il a décidé de brader le secteur nucléaire ; tout cela pour récupérer quelque voix écolos. Précédemment , la France était largement autonome en matière énergétique concernant l’électricité. Elle était même exportatrice. Du coup en bradant le secteur nucléaire et en plus en jetant électricité dans le douteux marché spéculatif, Macron a pris un risque considérable qui va affaiblir durablement l’économie.

Mais d’autres problèmes nourrissent aussi le mécontentement. Il y a l’insécurité croissante souvent alimentée par la question récurrente du développement de la drogue dans le pays. Notre système de santé par ailleurs techniquement en avance souffre cependant d’une inadaptation des moyens quantitatifs. La situation des urgences en particulier et de la raréfaction des médecins généralistes pose une question redoutable pour l’avenir de la santé.

L’école est également un souci de préoccupation dans la mesure où le niveau scolaire français ne cesse de dégringoler dans les sondages internationaux et cela a peu près à tous les niveaux : primaire, secondaire et supérieur. La France ait  produire des masses de bac plus trois ou cinq dans des disciplines aux débouchés douteux mais elle ne sait plus former des techniciens et des  ouvriers dont l’industrie et l’artisanat ont pourtant grandement besoin.

Le rejet de Macron provient aussi de la terrible méprise électorale car  une grande partie des Français ont davantage voté contre Marine Le Pen que pour le programme de l’actuel président de la république. Ce dernier se croit investi pour appliquer ses orientations– au demeurant très contradictoire et sans réelle vision pour l’avenir-alors qu’il n’a été élu que par rejet de son opposante.

L’addition de ces différents facteurs explicatifs devrait encore faire plonger Macron dans l’opinion au point qu’il pourrait être paralysé  pour la suite de son mandat.

Réforme des retraites :l’opinion condamne largement le projet

Réforme des retraites :l’opinion condamne largement le projet

Le pouvoir légitime la réforme des retraites  par le fait que Macron a été élu. Une superbe tartufferie. D’abord macron a été élu par défaut et par une minorité de Français. Et sûrement pas sur une perspective de réforme des retraites . Pour Preuve, 75% des français sont contre.Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

Échantillon de 1005 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 3 au 4 janvier 2023.

SONDAGE Ukraine : l’opinion partagée

SONDAGE Ukraine : l’opinion partagée

Un sondage de l’Ifop pour le JDD montre une certaine division de l’opinion à l’égard du conflit en Ukraine. Les électeurs écologistes se déclarent inquiets à 96 %, soit plus que la moyenne des Français .

Un sondage toutefois ambigu dans la mesure où il tente de mesurer l’opinion par rapport à une hypothétique victoire totale de l’Ukraine qui ne veut pas dire grand-chose dans la mesure où Poutine n’acceptera jamais la défaite et que de toute manière il ne respectera pas davantage un éventuel et très improbable accord de paix réelle.

Même différence quand il s’agit de savoir s’il faut d’abord parvenir à une solution négociée entre la Russie et l’Ukraine tout en continuant à fournir à l’armée ukrainienne une aide militaire considérable. 69 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon , 77 % de ceux de Marine Le Pen et 88 % de ceux d’Éric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2017, se déclarent en faveur de cette option de la négociation plutôt que de soutenir l’Ukraine jusqu’à ce qu’elle l’emporte militairement face à la Russie.

Ceux qui sont le moins enclins à privilégier la priorité de négocier se retrouvent chez les socialistes (57 %) et chez Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron (60 %). « Cette idée que le pays agressé devrait finir à tout prix par battre le pays agresseur n’est visiblement pas majoritaire », commente Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop.
Sur le plan social, il est notable que cette guerre en Ukraine continue d’inquiéter au plus haut point les retraités (92 %), les Français qui n’ont pas fait d’études supérieures (87 %) et les habitants des communes rurales (86 %). Parmi les catégories de la population française qui sont, plus que la moyenne, attachées à prioriser une solution diplomatique plutôt que d’aider l’Ukraine à battre la Russie par les armes, on retrouve les femmes (73 %), les jeunes de 25 à 34 ans (75 %), les salariés du secteur public (73 %) et les résidents en zone rurale (72 %). « L’opinion a largement intériorisé l’idée que cette guerre allait durer et que 2023 serait une année encore tendue sur tous les plans », estime Frédéric Dabi.
Sondage Ifop pour JDD, effectué les 20 et 21 décembre 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 1016 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont eu lieu en ligne par questionnaire autoadministré. La marge d’erreur est située entre 1,4 et 3,1 points.

Il faut traiter avec le diable Poutine ! ( L’Opinion)

Il faut traiter avec le diable Poutine ! ( L’Opinion) 

 

Dans un édito, » l’Opinion »  milite pour un respect du chef de l’État russe et considère qu’il faut savoir traiter avec le diable Poutine.

« Peut-on discuter avec un « boucher » ? Négocier avec un « criminel de guerre » ? La réponse est oui. Malheureusement. Si l’on veut éviter que l’Ukraine ne soit complètement ravagée, comme la Syrie l’a été, il faudra se résoudre à se mettre autour d’une table avec Vladimir Poutine et tenter de trouver, avec lui,un compromis acceptable pour toutes les parties » . Le papier de l’opinion considère que « les déclarations de Joe Biden en Pologne ne sont pas un signal positif. Affirmer que le président russe « ne peut pas rester au pouvoir » et l’insulter est contre-productif. A raison, la diplomatie française, comme d’autres, a pris ses distances : l’Elysée cherche à maintenir le contact avec le Kremlin en vue d’un cessez-le-feu.  Imaginer aujourd’hui que la paix ne sera pas possible sans un changement de régime à Moscou, c’est se condamner à la poursuite de la guerre – sans, d’ailleurs, vouloir y engager ses propres soldats… A l’éthique de conviction des moralistes et des militants,les dirigeants politiques se doivent de préférer l’éthique de responsabilité ».

En fait,  ce qui est défendu c’est surtout le concept de responsabilité du business. Le même discours entendu de la part du patronat lors de la dernière guerre mondiale..

Ce n’est pas la paix sans doute qu’on défend mais surtout l’activité économique y compris sur le dos de la paix et de la liberté. Le papier de « l’Opinion » oublie une seule chose, c’est que Poutine depuis 20 ans n’a jamais négocié avec qui que ce soit. Pas de discussion interne encore moins de démocratie où le choix local est la prison ou le cercueil. Pas de négociation au Moyen-Orient. En Syrie notamment Poutine a écrasé vie les populations. Pas de négociation en Afrique vous Poutine sème le désordre partout et soutient aussi les dictatures. Poutine ne négociera pas en Ukraine. Il ira sans doute une trêve provisoire mais tant que Poutine sera la c’est uniquement la force aveugle qui prévaudra concept de négociation.

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Politique : Manipulation de l’opinion et instituts de sondage

Politique : Manipulation de l’opinion et instituts de sondage 

Dans une tribune au « Monde », les responsables des principaux instituts d’études s’inscrivent en faux contre les critiques qui leur sont faites, notamment sur la représentativité des enquêtes d’opinion. Ils rappellent qu’elles sont « un élèment essentiel du débat démocratique ».

Ils oublient cependant d’indiquer qui les financent et pour quels intérêts .

La plupart des médias qui commandent ces sondages appartiennent en effet à des financiers qui ont à peu près tous en commun de soutenir Macron ( sauf Bolloré qui soutient Zemmour).

On pourrait par ailleurs largement mettre en cause la méthodologie de ces sondages qui reposent désormais sur des enquêtes assez aléatoires sur Internet. Surtout , les sondeurs n’indiquent n’a pas qu’ils ne peuvent pas prendre en compte le fait qu’un Français sur deux n’ira pas voter. La question étant de savoir lesquels.  Or ce qui caractérise le corps électoral, c’est à la fois sa déception des politiques et son indécision.

Il est clair que le matraquage chaque jour de sondages qui affirment que Macron a déjà gagné dans toutes les hypothèses constitue un instrument de propagande pour influencer l’opinion.

NDLR

 

Tribune.

 

Chaque grande échéance électorale provoque deux phénomènes paradoxalement indissociables : d’un côté, une présence importante des sondages dans la campagne, avec une focalisation sur les intentions de vote ; de l’autre, une avalanche de critiques des sondages et de leur utilisation… parfois de la part des mêmes, mais c’est le charme des périodes électorales !

La profession, rassemblée au sein de Syntec Conseil, s’était déjà exprimée dans Le Monde en 2016 pour la campagne de 2017. Ces lignes gardent leur actualité. Aujourd’hui pourtant, la place donnée à une critique radicale, parfois au nom de la science, de la plupart des sondages mérite qu’on s’y arrête. Rappelons que nous travaillons avec des universités, des centres de recherche, des instituts d’études politiques, et mobilisons des méthodologies issues des sciences humaines, et de décennies d’expérience.

Faut-il jeter à la poubelle les sondages et les méthodes qui les fondent, les quotas, la représentativité, les panels en ligne ? A l’évidence, non. La notion d’échantillon représentatif définit les sondages depuis une loi de 2016 et, contrairement à ce qu’on lit ici ou là, la représentativité est bien définie, notamment par la norme ISO 20252:2019.

La méthode des quotas, validée depuis longtemps par des études scientifiques, correctement utilisée, fiabilise la représentativité de l’échantillon. Enfin, les recherches universitaires n’ont montré aucune détérioration de la précision des sondages à travers le temps, au contraire.

 

Non, les sondages ne racontent pas n’importe quoi : pour de nombreuses élections, ils ont permis de détecter des dynamiques conduisant au résultat final. S’il y a eu des échecs historiques, et c’est le cas, chacun a été et doit être l’occasion de nous remettre en question, d’adapter nos méthodes aux nouveaux comportements. Nous nous y sommes efforcés, ces dernières années, avec le développement des panels en ligne.

S’ils comportent des risques de biais, comme les interviews en face-à-face ou par téléphone, ceux-ci sont traités en combinant plusieurs sources de recrutement et, comme y invite notamment le référentiel de l’organisation internationale des études Esomar (European Society for Opinion and Market Research), par la vérification des profils et des comportements, la fréquence de mobilisation des profils… Internet n’est certes pas parfait mais il est, aujourd’hui, le mode de recueil qui permet d’assurer la meilleure représentativité.

 

Surtout, ne nous trompons pas sur le sens des sondages d’intention de vote. Leur vocation est d’abord de comprendre l’opinion des Français à un moment donné, de suivre leurs fluctuations dans le temps, les porosités entre les électorats, le moment où les intentions se cristallisent en fonction de l’évolution de la campagne. Ils sont à lire comme un film et non comme une photo fixe et définitive, et l’influence d’éléments exogènes sur le vote des citoyens comme leur mobilité accrue rendent le résultat incertain jusqu’au jour du scrutin.

Manipulation de l’opinion et instituts de sondage

Manipulation de l’opinion et instituts de sondage 

Dans une tribune au « Monde », les responsables des principaux instituts d’études s’inscrivent en faux contre les critiques qui leur sont faites, notamment sur la représentativité des enquêtes d’opinion. Ils rappellent qu’elles sont « un élèment essentiel du débat démocratique ».

Ils oublient cependant d’indiquer qui les financent et pour quels intérêts .

La plupart des médias qui commandent ces sondages appartiennent en effet à des financiers qui ont à peu près tous en commun de soutenir Macron ( sauf Bolloré qui soutient Zemmour).

On pourrait par ailleurs largement mettre en cause la méthodologie de ces sondages qui reposent désormais sur des enquêtes assez aléatoires sur Internet. Surtout , les sondeurs n’indiquent n’a pas qu’ils ne peuvent pas prendre en compte le fait qu’un Français sur deux n’ira pas voter. La question étant de savoir lesquels.  Or ce qui caractérise le corps électoral, c’est à la fois sa déception des politiques et son indécision.

Il est clair que le matraquage chaque jour de sondages qui affirment que Macron a déjà gagné dans toutes les hypothèses constitue un instrument de propagande pour influencer l’opinion.

NDLR

 

Tribune.

 

Chaque grande échéance électorale provoque deux phénomènes paradoxalement indissociables : d’un côté, une présence importante des sondages dans la campagne, avec une focalisation sur les intentions de vote ; de l’autre, une avalanche de critiques des sondages et de leur utilisation… parfois de la part des mêmes, mais c’est le charme des périodes électorales !

La profession, rassemblée au sein de Syntec Conseil, s’était déjà exprimée dans Le Monde en 2016 pour la campagne de 2017. Ces lignes gardent leur actualité. Aujourd’hui pourtant, la place donnée à une critique radicale, parfois au nom de la science, de la plupart des sondages mérite qu’on s’y arrête. Rappelons que nous travaillons avec des universités, des centres de recherche, des instituts d’études politiques, et mobilisons des méthodologies issues des sciences humaines, et de décennies d’expérience.

Faut-il jeter à la poubelle les sondages et les méthodes qui les fondent, les quotas, la représentativité, les panels en ligne ? A l’évidence, non. La notion d’échantillon représentatif définit les sondages depuis une loi de 2016 et, contrairement à ce qu’on lit ici ou là, la représentativité est bien définie, notamment par la norme ISO 20252:2019.

La méthode des quotas, validée depuis longtemps par des études scientifiques, correctement utilisée, fiabilise la représentativité de l’échantillon. Enfin, les recherches universitaires n’ont montré aucune détérioration de la précision des sondages à travers le temps, au contraire.

 

Non, les sondages ne racontent pas n’importe quoi : pour de nombreuses élections, ils ont permis de détecter des dynamiques conduisant au résultat final. S’il y a eu des échecs historiques, et c’est le cas, chacun a été et doit être l’occasion de nous remettre en question, d’adapter nos méthodes aux nouveaux comportements. Nous nous y sommes efforcés, ces dernières années, avec le développement des panels en ligne.

S’ils comportent des risques de biais, comme les interviews en face-à-face ou par téléphone, ceux-ci sont traités en combinant plusieurs sources de recrutement et, comme y invite notamment le référentiel de l’organisation internationale des études Esomar (European Society for Opinion and Market Research), par la vérification des profils et des comportements, la fréquence de mobilisation des profils… Internet n’est certes pas parfait mais il est, aujourd’hui, le mode de recueil qui permet d’assurer la meilleure représentativité.

 

Surtout, ne nous trompons pas sur le sens des sondages d’intention de vote. Leur vocation est d’abord de comprendre l’opinion des Français à un moment donné, de suivre leurs fluctuations dans le temps, les porosités entre les électorats, le moment où les intentions se cristallisent en fonction de l’évolution de la campagne. Ils sont à lire comme un film et non comme une photo fixe et définitive, et l’influence d’éléments exogènes sur le vote des citoyens comme leur mobilité accrue rendent le résultat incertain jusqu’au jour du scrutin.

Politique-Manipulation de l’opinion : les instituts de sondage se défendent….mal !

 

 Politique-Manipulation de l’opinion : les instituts de sondage se défendent….mal !

Dans une tribune au « Monde », les responsables des principaux instituts d’études s’inscrivent en faux contre les critiques qui leur sont faites, notamment sur la représentativité des enquêtes d’opinion. Ils rappellent qu’elles sont « un élèment essentiel du débat démocratique ».

Ils oublient cependant d’indiquer qui les financent et pour quels intérêts .

La plupart des médias qui commandent ces sondages appartiennent en effet à des financiers qui ont à peu près tous en commun de soutenir Macron ( sauf Bolloré qui soutient Zemmour).

On pourrait par ailleurs largement mettre en cause la méthodologie de ces sondages qui reposent désormais sur des enquêtes assez aléatoires sur Internet. Surtout les sondeurs n’indiquent n’a pas qu’ils ne peuvent pas prendre en compte qu’un Français sur deux n’ira pas voter. La question étant de savoir lesquels.  Or ce qui caractérise le corps électoral,c’est à la fois sa déception des politiques et son indécision.

Il est clair que le matraquage chaque jour de sondages qui affirment que Macron a déjà gagné dans toutes les hypothèses constitue un instrument de propagande pour influencer l’opinion.

NDLR

 

Tribune.

 

Chaque grande échéance électorale provoque deux phénomènes paradoxalement indissociables : d’un côté, une présence importante des sondages dans la campagne, avec une focalisation sur les intentions de vote ; de l’autre, une avalanche de critiques des sondages et de leur utilisation… parfois de la part des mêmes, mais c’est le charme des périodes électorales !

La profession, rassemblée au sein de Syntec Conseil, s’était déjà exprimée dans Le Monde en 2016 pour la campagne de 2017. Ces lignes gardent leur actualité. Aujourd’hui pourtant, la place donnée à une critique radicale, parfois au nom de la science, de la plupart des sondages mérite qu’on s’y arrête. Rappelons que nous travaillons avec des universités, des centres de recherche, des instituts d’études politiques, et mobilisons des méthodologies issues des sciences humaines, et de décennies d’expérience.

Faut-il jeter à la poubelle les sondages et les méthodes qui les fondent, les quotas, la représentativité, les panels en ligne ? A l’évidence, non. La notion d’échantillon représentatif définit les sondages depuis une loi de 2016 et, contrairement à ce qu’on lit ici ou là, la représentativité est bien définie, notamment par la norme ISO 20252:2019.

La méthode des quotas, validée depuis longtemps par des études scientifiques, correctement utilisée, fiabilise la représentativité de l’échantillon. Enfin, les recherches universitaires n’ont montré aucune détérioration de la précision des sondages à travers le temps, au contraire.

 

Non, les sondages ne racontent pas n’importe quoi : pour de nombreuses élections, ils ont permis de détecter des dynamiques conduisant au résultat final. S’il y a eu des échecs historiques, et c’est le cas, chacun a été et doit être l’occasion de nous remettre en question, d’adapter nos méthodes aux nouveaux comportements. Nous nous y sommes efforcés, ces dernières années, avec le développement des panels en ligne.

S’ils comportent des risques de biais, comme les interviews en face-à-face ou par téléphone, ceux-ci sont traités en combinant plusieurs sources de recrutement et, comme y invite notamment le référentiel de l’organisation internationale des études Esomar (European Society for Opinion and Market Research), par la vérification des profils et des comportements, la fréquence de mobilisation des profils… Internet n’est certes pas parfait mais il est, aujourd’hui, le mode de recueil qui permet d’assurer la meilleure représentativité.

 

Surtout, ne nous trompons pas sur le sens des sondages d’intention de vote. Leur vocation est d’abord de comprendre l’opinion des Français à un moment donné, de suivre leurs fluctuations dans le temps, les porosités entre les électorats, le moment où les intentions se cristallisent en fonction de l’évolution de la campagne. Ils sont à lire comme un film et non comme une photo fixe et définitive, et l’influence d’éléments exogènes sur le vote des citoyens comme leur mobilité accrue rendent le résultat incertain jusqu’au jour du scrutin.

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