Archive pour le Tag 'Europe'

Europe: Les 27 pays de l’union européenne acceptent le plan de 800 milliards de réarmement

Europe: Les 27 pays de l’union européenne acceptent le plan de 800 milliards de réarmement

 

Feu vert des Européens pour le plan « réarmer l’Europe ». Une victoire pour  la future défense de l’Europe. Un succès qui revient en partie à Macron  pour  les idées qu’il prônait de longue date même si les ambiguïtés demeurent dans le détail. Macron retrouve du crédit au plan international qui pouvait lui être aussi utile  pour redorer une image très affaiblie au plan intérieur.

Ce plan vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros, dont 150 milliards sous forme de prêts, pour renforcer les capacités de défense du continent. Ces fonds doivent servir en priorité à investir dans les domaines où les besoins sont les plus urgents comme la défense anti-aérienne, les missiles, les drones et les systèmes anti-drones ou encore les systèmes d’artillerie.

La présidente de la Commission européenne a également proposé un assouplissement des règles budgétaires pour favoriser des investissements dans la défense. Et ce, sans souci du respect de la règle qui limite leur déficit public à 3 % de leur PIB.

La Commission entend aussi utiliser des fonds d’aide aux régions les plus défavorisées de l’UE, les fonds dits de cohésion, pour financer des projets de défense. Le total de ces fonds pour la période 2021-2027 est de 392 milliards d’euros, mais Ursula von der Leyen n’a pas précisé les montants qui pourraient être disponibles pour des investissements dans la défense.

 

« L’Europe fait face à un danger clair et immédiat d’une ampleur qu’aucun d’entre nous n’a connue dans sa vie d’adulte », avait écrit Ursula von der Leyen dans une lettre adressée aux dirigeants des 27, mardi. « L’avenir d’une Ukraine libre et souveraine, d’une Europe en sécurité et prospère, est en jeu », avait-elle assuré dans cette lettre, qui présente un plan en cinq volets destiné à renforcer la défense européenne.

Avec le renforcement spectaculaire de la défense européenne, Emmanuel Macron peut par ailleurs se targuer de voir validées les idées qu’il prônait de longue date, même si les résistances, liées à la méfiance suscitée par la France et son président, sont loin d’être toutes dissipées.

A Bruxelles, de nombreux diplomates européens s’accordent à dire que « Macron avait raison », pour reprendre l’expression de l’un d’eux. « L’Histoire lui donne raison sur l’autonomie stratégique », acquiesce Sébastien Maillard, de l’Institut Jacques Delors. Selon lui, le président français, marqué par la victoire en 2016 de Donald Trump et du Brexit, « a compris tout de suite qu’il devrait faire l’Europe dans un monde de brutes ».

A Paris, on observe des revirements spectaculaires, comme celui de l’Allemagne, mais aussi du Danemark, parmi les plus attachés à l’Otan et à l’alliance avec Washington jusqu’ici, et maintenant déterminé à afficher l’autonomie de l’Europe.

(Avec AFP)

Europe face aux russes: pour une coalition des Etats volontaires

Europe face aux russes: pour une  coalition des Etats volontaires 

 

L’Allemagne, la France, la Pologne et le Royaume-Uni doivent s’unir, mais aussi tous les Etats européens prêts à s’engager, comme l’Espagne, les Etats baltes, la Finlande, l’Italie ou la Suède, estiment, dans une tribune au « Monde », huit spécialistes de géopolitique et de défense.

Le président Donald Trump a annoncé des changements radicaux de la politique américaine vis-à-vis de l’Ukraine, et, au-delà, des relations des Etats-Unis avec l’Union européenne (UE) et la Russie. Ils imposent de remettre en question la stratégie française de défense. Les Etats-Unis se replient sur leurs seuls intérêts nationaux. La tendance est ancienne, mais son accélération est brutale. Il est illusoire de considérer qu’elle disparaîtra après la fin du mandat de Donald Trump.

Du sort de l’Ukraine, et de la façon dont les Etats européens s’y impliqueront, dépend l’avenir de notre sécurité et de celle de l’Europe, ainsi que l’ordre du monde. A supposer que la guerre en Ukraine s’arrête, la Russie, confortée par sa victoire, poursuivra sa confrontation avec l’UE.

Ni l’OTAN ni l’UE ne peuvent suffire à la tâche. L’OTAN parce qu’elle sera, aussi longtemps que durera la politique annoncée par le président américain, hors d’état d’agir pour l’Ukraine. En son état actuel, il est même loin d’être acquis qu’elle puisse accomplir efficacement sa mission de protection des alliés, notamment des pays les plus exposés à la menace russe. L’UE ne peut non plus suffire, même si elle a déjà conduit des missions militaires de gestion de crise et engagé des initiatives de soutien de l’effort de défense, et de renforcement de l’industrie de défense.

Une forme de répartition des rôles s’esquisse : l’UE peut dégager des moyens financiers et matériels pour aider les Ukrainiens, afin qu’ils abordent en meilleur position les négociations en vue d’un cessez-le-feu accompagné de garanties de sécurité ; l’OTAN doit agir pour se mettre en état d’accomplir efficacement sa mission de protection de ses membres.

Nous devons également nous engager dans la constitution d’une coalition des Etats volontaires – « a coalition of the willing », (« une coalition des bonnes volontés »), comme l’a dit le premier ministre britannique, Keir Starmer, à laquelle nous travaillions déjà de concert avec Londres – réunissant ceux des Etats européens les plus décidés à défendre leur souveraineté face à la menace russe.

Europe- Le manque de lucidité vis-à-vis de Poutine

Europe- Le manque de lucidité vis-à-vis de Poutine

 

Face à la pression totalitaire que le président russe exerce sur l’Europe, le lauréat 2024 du prix Jacques Delors du livre européen, Karl Schlögel, rappelle, dans une tribune au « Monde », l’européanité de l’Ukraine et s’alarme d’un retour de l’« Occident kidnappé » évoqué par Milan Kundera.

Qu’attend encore l’Europe ? Il y a dix ans, lorsque les troupes russes ont occupé la Crimée et lancé une insurrection de criminels et de séparatistes dans l’est de l’Ukraine, on pouvait encore se permettre d’être « choqué » et « stupéfait ». Même à la veille du 24 février 2022, après des mois de déploiement de centaines de milliers de soldats russes, on refusait encore de croire qu’on en arriverait à un véritable conflit territorial de grande ampleur contre un pays européen.
Depuis trois ans maintenant, l’Europe voit presque quotidiennement aux informations ce qui se passe à moins de deux heures de vol d’ici : le bombardement incessant des villes, la fuite de millions de personnes hors des zones de guerre et au-delà des frontières, d’innombrables crimes perpétrés contre la population civile, des frappes de missiles à proximité d’installations nucléaires – bref, l’anéantissement des moyens de subsistance de la nation ukrainienne. Il s’agit de plonger l’Ukraine dans le froid et l’obscurité et de la contraindre à la capitulation.

Tout cela ne se passe pas quelque part on ne sait où mais en plein cœur de l’Europe. C’est Kiev, ville millénaire avec ses cathédrales et ses monastères, qui est touchée. A Kharkiv, métropole aux gratte-ciel modernistes des années 1920, des quartiers entiers sont en ruine. Même la « petite Vienne » (Lviv, l’ancienne Lemberg habsbourgeoise) n’a pas été épargnée par les missiles russes. Odessa, dont nous connaissons la promenade et l’escalier du Potemkine grâce au film de Sergueï Eisenstein (1898-1948), Le Cuirassé Potemkine (1927), est livrée aux attaques de drones iraniens. Comment réagiraient les Européens si des bombes tombaient sur Trieste, en Italie, ou sur Marseille ?

C’est une dangereuse illusion de supposer qu’il ne s’agit que d’un conflit russo-ukrainien. Depuis le début, les dirigeants russes n’ont laissé planer aucun doute, ni par leurs déclarations ni par leurs actes, sur leurs objectifs : reprendre le contrôle de l’Europe centrale et orientale et restaurer l’Europe de Yalta, que Milan Kundera (1929-2023) avait appelée un jour l’« Occident kidnappé »…

Défense: L’urgence d’une politique commune en Europe

Défense: L’urgence d’une politique commune en Europe

 

 

La plupart des experts, des spécialistes utilitaires ou encore des journalistes sont largement sidérés par les dernières positions de Trump et de son vice président Vance. Pour schématiser à outrance disons que la Maison-Blanche soutient à peu près toutes les positions de Poutine dans le conflit avec l’Ukraine.

 

D’une certaine manière, les Américains donnent raison à la politique agressive de Poutine qui petit à petit grignote L’Europe. les Américains disent alors à débrouiller-vous maintenant mais sans nous et en plus on veut être remboursé des frais engagés. Finalement la bande de cinglés de la Maison-Blanche a seulement pour guide son idéologie de gangsters illuminés comme Elon Musk ou Vance qui vont jusqu’à soutenir l’extrême droite allemande. Ces personnalités manquent totalement de compétence et de vision. En particulier ils n’ont pas compris que poutine ne cède jamais et ne tient aucune de ses promesses. Même s’il faut comme en Ukraine sacrifier la vie de 600 000 soldats. Même s’il faut maintenir la population en état de pauvreté alors que des milliards sont détournés par les oligarques mafieux qui entourent Poutine. L’Europe ne peut compter désormais que sur elle-même. Un conflit avec Poutine n’est pas certain mais il est possible surtout avec le développement de la guerre hybride qui combine agression militaire, espionnage, coups bas et intoxication. Le problème c’est que les forces européennes sont très en dessous des des enjeux surtout quantitativement. C’est tout juste si la France peut par exemple mobiliser rapidement 150 000 hommes. L’armée française est échantillonnaire avec un seul porte-avions et 10 fois moins d’effectifs qu’il faudrait. La faute notamment à la vision technocratique des militaires y compris.

Le rétablissement du service militaire en France et ailleurs devient urgent. La France doit être en capacité de mobiliser en permanence 1 million de personnes formées évidemment; ce qui par parenthèse permettra de rétablir une plus grande cohésion nationale sur les valeurs et les devoirs vis-à-vis du pays. Par lâcheté et incompétence le budget de la défense est devenu insignifiant à peine 2 % du PIB quand il en faudrait sept ou 8 % comme lorsque le général De Gaulle a construit la défense nucléaire. L’économie de guerre proclamée par Macron est une fumisterie tandis que que l’économie russe repose essentiellement sur l’industrie militaire. L’armée échantillonnaire du pays est à pleurer. Nous n’avons même pas été capables de tenir nos positions au Sahel face à des rebelles qui se déplacent en mobylette ou en camionnette. La France est lâchée partout tandis que Poutine avance en Afrique comme d’ailleurs avec beaucoup plus de discrétion mais imperturbablement les Chinois.

La conception de l’armée française sa nature, ses objectifs, son ampleur sont complètement à revoir sinon le pays risque un jour soit de devenir une colonie américaine soit un territoire russe voire chinois. Au-delà des aspects stratégiques, des équipements il conviendrait aussi de réveiller le sentiment national. Faute de force matérielle et morale, le pays sera condamné à l’inévitable déclin voir pire à l’extinction à terme. Avec l’Europe le redressement est possible à condition de faire preuve de discernement et de courage. Une problématique qui nous éloigne des clowneries actuelles de l’Assemblée nationale et des postures politiques démagogiques.

Défense: L’urgence d’une politique commune en Europe

Défense: L’urgence d’une politique commune en Europe

 

 

La plupart des experts, des spécialistes utilitaires ou encore des journalistes sont largement sidérés par les dernières positions de Trump et de son vice président Vance. Pour schématiser à outrance disons que la Maison-Blanche soutient à peu près toutes les positions de Poutine dans le conflit avec l’Ukraine.

 

D’une certaine manière, les Américains donnent raison à la politique agressive de Poutine qui petit à petit grignote L’Europe. les Américains disent alors à débrouiller-vous maintenant mais sans nous et en plus on veut être remboursé des frais engagés. Finalement la bande de cinglés de la Maison-Blanche a seulement pour guide son idéologie de gangsters illuminés comme Elon Musk ou Vance qui vont jusqu’à soutenir l’extrême droite allemande. Ces personnalités manquent totalement de compétence et de vision. En particulier ils n’ont pas compris que poutine ne cède jamais et ne tient aucune de ses promesses. Même s’il faut comme en Ukraine sacrifier la vie de 600 000 soldats. Même s’il faut maintenir la population en état de pauvreté alors que des milliards sont détournés par les oligarques mafieux qui entourent Poutine. L’Europe ne peut compter désormais que sur elle-même. Un conflit avec Poutine n’est pas certain mais il est possible surtout avec le développement de la guerre hybride qui combine agression militaire, espionnage, coups bas et intoxication. Le problème c’est que les forces européennes sont très en dessous des des enjeux surtout quantitativement. C’est tout juste si la France peut par exemple mobiliser rapidement 150 000 hommes. L’armée française est échantillonnaire avec un seul porte-avions et 10 fois moins d’effectifs qu’il faudrait. La faute notamment à la vision technocratique des militaires y compris.

Le rétablissement du service militaire en France et ailleurs devient urgent. La France doit être en capacité de mobiliser en permanence 1 million de personnes formées évidemment; ce qui par parenthèse permettra de rétablir une plus grande cohésion nationale sur les valeurs et les devoirs vis-à-vis du pays. Par lâcheté et incompétence le budget de la défense est devenu insignifiant à peine 2 % du PIB quand il en faudrait sept ou 8 % comme lorsque le général De Gaulle a construit la défense nucléaire. L’économie de guerre proclamée par Macron est une fumisterie tandis que que l’économie russe repose essentiellement sur l’industrie militaire. L’armée échantillonnaire du pays est à pleurer. Nous n’avons même pas été capables de tenir nos positions au Sahel face à des rebelles qui se déplacent en mobylette ou en camionnette. La France est lâchée partout tandis que Poutine avance en Afrique comme d’ailleurs avec beaucoup plus de discrétion mais imperturbablement les Chinois.

La conception de l’armée française sa nature, ses objectifs, son ampleur sont complètement à revoir sinon le pays risque un jour soit de devenir une colonie américaine soit un territoire russe voire chinois. Au-delà des aspects stratégiques, des équipements il conviendrait aussi de réveiller le sentiment national. Faute de force matérielle et morale, le pays sera condamné à l’inévitable déclin voir pire à l’extinction à terme. Avec l’Europe le redressement est possible à condition de faire preuve de discernement et de courage. Une problématique qui nous éloigne des clowneries actuelles de l’Assemblée nationale et des postures politiques démagogiques.

Economie-Croissance Europe : risque de récession

Economie-Croissance Europe : risque de récession

La tendance pourrait bien être à la récession de 2025 en Europe. « Les risques pesant sur la croissance sont clairement orientés » vers un ralentissement de l’activité, selon François Villeroy de Galhau.

Les  risques pesant sur la croissance sont clairement orientés » vers un ralentissement de l’activité. Voilà la conclusion que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a donné à un groupe de réflexion londonien OMFIF (Forum officiel des institutions monétaires et financières), vendredi. Il a mis en avant « la stagnation quelque peu décevante » du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au quatrième trimestre, pour une croissance annuelle de 0,7 % en 2024.

« Nous sommes sur la bonne voie dans notre lutte victorieuse contre l’inflation », s’est-il par ailleurs félicité. Il a en particulier qualifié de « bonne nouvelle » la stabilité de la hausse de l’indice harmonisé (IPCH) d’inflation en France en janvier, ressorti à 1,8 % sur un an, comme en décembre (en données nationales, il s’est établi à 1,4 % sur un an, après 1,3 %). François Villeroy de Galhau a avancé que l’inflation en zone euro « se situerait durablement autour de la cible de 2 % d’ici l’été ».

Le net fléchissement de l’inflation pourrait ouvrir vers de nouvelles baisses des taux d’intérêt de la banque centrale européenne et mieux soutenir  la croissance.

Croissance Europe : risque de récession

Croissance Europe : risque de récession

La tendance pourrait bien être à la récession de 2025 en Europe. « Les risques pesant sur la croissance sont clairement orientés » vers un ralentissement de l’activité, selon François Villeroy de Galhau.

Les  risques pesant sur la croissance sont clairement orientés » vers un ralentissement de l’activité. Voilà la conclusion que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a donné à un groupe de réflexion londonien OMFIF (Forum officiel des institutions monétaires et financières), vendredi. Il a mis en avant « la stagnation quelque peu décevante » du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au quatrième trimestre, pour une croissance annuelle de 0,7 % en 2024.

« Nous sommes sur la bonne voie dans notre lutte victorieuse contre l’inflation », s’est-il par ailleurs félicité. Il a en particulier qualifié de « bonne nouvelle » la stabilité de la hausse de l’indice harmonisé (IPCH) d’inflation en France en janvier, ressorti à 1,8 % sur un an, comme en décembre (en données nationales, il s’est établi à 1,4 % sur un an, après 1,3 %). François Villeroy de Galhau a avancé que l’inflation en zone euro « se situerait durablement autour de la cible de 2 % d’ici l’été ».

Le net fléchissement de l’inflation pourrait ouvrir vers de nouvelles baisses des taux d’intérêt de la banque centrale européenne et mieux soutenir  la croissance.

 

Intox : Interdire le réseau X en Europe ?

Intox : Interdire le réseau X en Europe ?

 

Il est clair que le réseau X (ex Twitter) est globalement devenu une véritable poubelle dont le contenu invraisemblable et ordurier est destiné à inciter les connexions….. et les profits. En outre son propriétaire Elon Musk maintenant en fait un outil d’influence politique en intervenant un peu partout par exemple dans la vie politique britannique en soutenant l’extrême droite ; même chose en Argentine. À l’inverse le milliardaire génial mais fou a fortement critiqué le pouvoir actuel en Grande-Bretagne. De la même manière, il milite pour que l’extrême droite triomphe en Allemagne. Et désormais il soutient évidemment Trump dans ses velléités néo colonialistes pour reprendre possession du Canada, du Groenland ou encore du canal de Panama.

Au-delà de ces objectifs politiques Musk se veut un leader politique qui veut s’attaquer à la démocratie libérale pour y substituer des régimes réactionnaires et illibéraux . Ces prises de position en outre valident d’une certaine manière les velléités de Poutine d’imposer aussi son régime politique et ses prétentions de conquête territoriale. De quoi faire réagir le monde libre qui tarde à s’unir pour élaborer une réplique à la hauteur de l’enjeu. Surtout en Europe particulièrement visée par Elon Musk.

C’est pourquoi, mercredi matin, l’ancien ministre de l’Économie et ancien commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a affirmé sur LCI qu’il était «possible» d’interdire le réseau social dans l’Union européenne. A Tout le moins il faudrait cesser d’alimenter en information cette poubelle qui est devenue le réseau X.

Désinformation :Interdire le réseau X en Europe ?

Désinformation :Interdire le réseau X en Europe ?

 

Il est clair que le réseau X (ex Twitter) est globalement devenu une véritable poubelle dont le contenu invraisemblable et ordurier est destiné à inciter les connexions et les profits. En outre son propriétaire Elon Musk maintenant en fait un outil d’influence politique en intervenant un peu partout par exemple dans la vie politique britannique en soutenant l’extrême droite ; même chose en Argentine. À l’inverse le milliardaire génial mais fou a fortement critiqué le pouvoir actuel en Grande-Bretagne. De la même manière il milite pour que l’extrême droite triomphe en Allemagne. Et désormais il soutient évidemment Trump dans ses velléités néo colonialistes pour reprendre possession du Canada, du Groenland ou encore du canal de Panama.

Au-delà de ces objectifs politiques Musk se veut un leader politique qui veut s’attaquer à la démocratie libérale pour y substituer des régimes réactionnaires et lillibéraux . Ces prises de position en outre valident d’une certaine manière les velléités de Poutine d’imposer aussi son régime politique et ses prétentions de conquête territoriale. De quoi faire réagir le monde libre qui tarde à s’unir pour élaborer une réplique à la hauteur de l’enjeu. Surtout en Europe particulièrement visée par Elon Musk.

C’est pourquoi, mercredi matin, l’ancien ministre de l’Économie et ancien commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a affirmé sur LCI qu’il était «possible» d’interdire le réseau social dans l’Union européenne. A Tout le moins il faudrait cesser d’alimenter en information cette poubelle qui est devenue le réseau X.

Interdire le réseau X en Europe ?

Interdire le réseau X en Europe ?

 

Il est clair que le réseau X (ex Twitter) est globalement devenu une véritable poubelle dont le contenu invraisemblable et ordurier est destiné à inciter les connexions et les profits. En outre son propriétaire Elon Musk  maintenant en fait un outil d’influence politique en intervenant un peu partout par exemple dans la vie politique britannique en soutenant l’extrême droite ; même chose en Argentine. À l’inverse le milliardaire génial mais fou a fortement critiqué le pouvoir actuel en Grande-Bretagne. De la même manière il milite pour que l’extrême droite triomphe en Allemagne. Et désormais il se tient évidemment dans ses velléités néo colonialistes pour reprendre possession du Canada, du Groenland ou encore du canal de Panama.

.Au-delà de ces objectifs politiques Hélène masquent se veut un leader politique qui veut s’attaquer à la démocratie libérale pour y substituer des régimes réactionnaires et lillibéraux . Ces prises de position en outre valident  d’une certaine manière les velléités de Poutine d’imposer aussi son régime politique et ses prétentions de conquête territoriale. De quoi faire réagir le monde libre qui tarde à s’unir pour élaborer une réplique à la hauteur de l’enjeu. Surtout en Europe particulièrement visée par Elon Musk.

C’est pourquoi, mercredi matin, l’ancien ministre de l’Économie et ancien commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a affirmé sur LCI qu’il était «possible» d’interdire le réseau social dans l’Union européenne. A Tout le moins il faudrait cesser d’alimenter en information cette poubelle qui est devenue le réseau X.

Economie- Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Economie- Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

« “Europe first” réponse à “America first” »

 

« “Europe first” réponse à “America first” »  

L’Union européenne doit bâtir une stratégie pour sortir de sa dépendance, plaide, dans une tribune au « Monde », l’essayiste économiste  belge Koen De Leus : construire un complexe militaro-industriel, stimuler sa demande intérieure, unir le marché des financements

« L’Allemagne a sous-traité sa sécurité aux Etats-Unis, ses besoins énergétiques à la Russie et ses besoins en matière d’export à la Chine. » Cette déclaration de Constanze Stelzenmüller, de la Brookings Institution, en 2022, doit être actualisée. Entre-temps, l’Allemagne a échangé ses importations de gaz russe contre du gaz naturel liquéfié (GNL) américain. Le ralentissement de ses exportations vers la Chine a été compensé par une augmentation de l’export en direction… des Etats-Unis.

Remplacez l’Allemagne par l’Union européenne (UE), ajoutez l’élection d’un président américain isolationniste à la mixture, et l’UE se retrouve avec un problème colossal sur les bras. Comment s’extraire de cet étau ? Par le passé, l’UE a toujours fait preuve de détermination face aux chocs. Et il y en aura quelques-uns dans les prochaines années. Que « Europe first » devienne donc la réponse à « America first ».
S’il est un choc auquel nous n’échapperons pas, c’est la paix imposée en Ukraine. Le président Donald Trump part du principe que l’Europe est une région riche et prospère et doit donc faire face seule à la menace perçue dans le chef de la Russie. Les Etats-Unis ont ainsi les mains libres pour concentrer leurs dépenses militaires sur la menace chinoise.
La perception selon laquelle la Russie a gagné un deal et envisage par conséquent d’attaquer un pays limitrophe (Etats baltes, Moldavie) incite l’UE à agir. Peu importe que cette « théorie des dominos » soit justifiée ou non. L’important est que la plupart des pays européens y croient.

La première étape doit consister à bâtir un complexe militaro-industriel équivalent à celui de la Russie. La Russie consacre près de 9 % de son produit intérieur brut à la défense et l’Europe un peu moins de 2 %. Nous devons étendre notre capacité budgétaire centrale. Ce qui était impossible jusqu’à présent…

Chômage : stabilité en Europe

Chômage : stabilité en Europe
Le chômage demeure  stable en octobre dans la zone euro, à 6,3% de la population active, selon Eurostat. Un taux inchangé depuis août et à son plus bas niveau.

L’emploi se maintient toujours en zone euro. Le taux de chômage est en effet resté stable en octobre, à 6,3% de la population active, selon les chiffres publiés ce lundi par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Un niveau même inchangé depuis le mois d’août. Et comparé à un an en arrière, le taux de personnes sans emploi s’inscrit en baisse de 0,3 point.

Malgré une faible croissance économique pour les 20 pays partageant la monnaie unique – +0,4% au troisième trimestre -, l’indicateur se maintient ainsi à son plus bas niveau depuis que l’organisme a commencé à compiler cette série, en avril 1998.

 

Dans le détail, le taux de chômage s’établit bien au-dessus de la moyenne pour la France. À 7,6% en octobre, il est même en légère hausse de 0,1 point par rapport à septembre. L’Hexagone s’affiche ainsi à la sixième place des pays présentant le taux de chômage le plus élevé.

La première place revient à l’Espagne, avec un niveau particulièrement haut (11,2%, stable par rapport à septembre mais en baisse de 0,7 point sur un an). Le pays ibérique est suivi par la Grèce (9,8%), la Finlande et la Suède (8,5% chacun) et l’Estonie (8,1%). A contrario, les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,6%), à Malte (3%) et en Pologne (3,1%).

De son côté, l’Allemagne, première puissance européenne, affiche un taux de chômage à 3,4% en octobre. C’est moins bien pour l’Italie (5,8%) mais quand même en dessous de la moyenne.

 

Europe: ou comment financer 800 milliards d’investissement

Europe: ou comment financer 800 milliards d’investissement

Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, propose un remède qui reste dans la théorie de l’économie orthodoxe. Il préconise des investissements à hauteur de 800 milliards d’euros par an, dont une large partie serait de l’argent public. Dans un contexte d’insuffisance budgétaire, n’y a-t-il pas d’autres solutions exemptent d’endettements excessifs ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans la Tribune)

Dans un rapport publié le 09 septembre 2024, l’ancien président de la Banque centrale européenne préconise un plan d’investissement massif de 800 milliards d’euros par an dans les secteurs des nouvelles technologies, de la transition environnementale et de la défense. Ce plan devrait relancer massivement la croissance. Mais l’Europe a besoin de beaucoup d’argent pour reprendre sa place dans le monde face aux États-Unis et à la Chine. À la réunion de la Communauté politique européenne, du 7 novembre 2024 à Budapest, les vingt-sept membres ont validé le diagnostic de M. Draghi sur la perte de compétitivité… La question du financement reste entière…

Dans la vie politique occidentale, l’économie occupe une place centrale. Les dernières élections aux États-Unis, en Europe et en France ont montré que les défaites des partis en place est due principalement à l’économie du quotidien : coût de la vie et la gestion de l’inflation par les Banques centrales ; les réformes structurelles improductives et qui freinent la croissance.

Depuis le traité de Maastricht et le Traité de Lisbonne modifiant le traité sur l’Union européenne et le traité instituant la Communauté européenne, c’est la théorie orthodoxe (libérale) qui exerce le plus d’influence sur les décisions des membres de l’Union européenne. Le traité établissant la Communauté européenne, qui a été rebaptisé TFUE réaffirme deux objectifs importants pour la compréhension de la solution proposée par M. Draghi et celle décrite dans cette tribune : le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) et l’indépendance de la Banque centrale européenne BCE.

Nous pouvons lire à l’article 126 de ce traité :

« les États membres évitent les déficits publics excessifs … la Commission surveille l’évolution de la situation budgétaire et du montant de la dette publique… le Pacte de stabilité et de croissance est un instrument important pour la réalisation de ces objectifs ».

 Le PSC impose aux États de la zone euro d’avoir à terme des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires. Le rétablissement des comptes publics passe par la maîtrise de la dépense publique qui repose principalement sur des réformes structurelles. Le TFUE entend par réformes structurelles ou réformes néolibérales :

« la libéralisation du marché des biens et services (ce qui implique notamment ouverture à la concurrence et privatisations totales ou partielles), flexibilisation du marché du travail (visant à renforcer les incitations au travail par des changements de législation, sur le salaire minimum, le temps de travail, etc.) et, enfin, réduction globale du poids des dépenses publiques, en particulier sociales (réduction de la supposée « générosité » des systèmes publics de retraite, de santé, etc.) et de la « pression fiscale » sur les entreprises et les « créateurs de richesse ».

Nous pouvons lire à l’article 123 de ce traité :

« Il est interdit à la Banque centrale européenne… d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres… le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit… ».

Pour faire face aux difficultés financières, les pays de l’UE pourront s’endetter uniquement auprès des banques commerciales.

Les résultats de cette politique économique ne sont pas réellement un succès : il y a 16 ans, la production de richesse européenne était de 10,36% supérieure à celle des États-Unis alors qu’en 2023 elle était de 48,77% inférieure. Le PIB de l’Union européenne a augmenté de 2008 à 2023 de 12,58% (mesuré en dollar courant) soit en moyenne 0,79% par an, contre 84,83 % pour les États-Unis et 287,58% pour la Chine (source Banque mondiale).

Quant au poids de la dette publique, la moyenne de la zone euro en 2023 était de 88,6% du PIB et la moyenne de l’UE 81,7% du PIB. L’Europe n’a pas d’argent, les caisses sont vides et les pays membres sont fortement endettés : la dette publique de la France au sens du traité de Maastricht représentait 110,6 % du PIB et se situait à la troisième place de la zone euro, derrière celles de la Grèce (161,9 % du PIB) et de l’Italie (137,3 % du PIB), etc.

M. Draghi propose d’unifier les marchés des capitaux, d’harmoniser la réglementation bancaire, de réviser la taxonomie de l’UE pour les activités durables (qui sert à guider et mobiliser les investissements privés) et de faciliter les instruments de dette en communs. En réalité il y a sept travaux interminables qui compromettent le développement européen :

 

Quant aux instruments de dette en commun, elle divise plusieurs pays européens. L’Allemagne n’est plus très favorable à une nouvelle expérience. Afin de faire face aux conséquences économiques de l’épidémie de la COVID-19, en juillet 2020, l’Union européenne a mis sur pied un plan de relance de 806,9 milliards d’euros, 750 milliards d’euros au prix de 2018 (NextGenerationEU). Ce plan octroie des subventions (338 milliards d’euros) et des prêts pour soutenir les réformes et les investissements (385 milliards d’euros) dans les États membres de l’UE. Ils ont décidé de s’endetter en commun et de rembourser cet emprunt de 2028 à 2058 (30 ans).

Pour aider l’Ukraine, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont approuvé à l’unanimité une aide de 50 milliards d’euros. Cette aide passera dans le budget pluriannuel européen 2021-2027. La seule réponse du commissaire européen au Marché intérieur pour stimuler la production de l’industrie de la défense de l’UE est la collaboration entre les États membres. M. Draghi propose-t-il de nouveaux emprunts à rembourser peut-être à partir de 2058 ?

Le rapport de M. Draghi se repose en grande partie sur les marchés financiers

Aux côtés de la Banque européenne d’investissement BEI, ce rapport souhaite renforcer le rôle des Banques publiques et nationales de développement … Les actionnaires de la BEI sont les 27 États membres de l’Union européenne, elle a pour mission de favoriser la réalisation des objectifs économiques de l’Union européenne en accordant des prêts à long terme pour financer des investissements viables.

Pour les Banques publiques de développement BPD qui sont autonomes dans leur gestion, elles assurent la déclinaison financière du mandat public qui leur est confié. Elles doivent déployer des instruments financiers générateurs de revenus avec un mandat adossé sur des politiques publiques des États qui possèdent tout ou partie de leur capital. Dans un contexte de déficits budgétaires, les États actionnaires ne peuvent plus augmenter les capitaux de ces institutions. Ces Banques peuvent seulement emprunter sur les marchés financiers pour l’investir dans les entreprises des secteurs stratégiques. En 2023, la BEI a signé uniquement de nouveaux financements pour 87,85 milliards d’euros, soit 10% de la somme énoncée pour le plan Draghi.

Mais comment financer la croissance sans recourir aux banques privées et à l’endettement ?

  • Harmoniser la fiscalité des entreprises

À chaque fois qu’il y a une dérive des comptes publics, plusieurs économistes proposent de taxer les superprofits ou les superdividendes. Pour Thomas Piketty, il suffirait de forcer les plus riches à céder 10% de leurs patrimoines d’une manière exceptionnelle. Cette somme servirait à rembourser la dette publique. À titre d’exemple, à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne a mis en place un prélèvement sur les fortunes immobilières pour apurer son endettement … Dans un monde de fuite des capitaux et de subventions telles que la loi sur la réduction de l’inflation IRA (États-Unis) et la stratégie « Made in China 2025« , mieux vaut revoir le code du capital et remplacer les aides par un renforcement des quasi-fonds propres.

Dans son livre Le Code du capital - Comment la loi crée la richesse capitaliste et les inégalités Katharina Pistor soutient que le :

« droit conçu par et dans l’intérêt de riches acteurs privés induit à la fois l’accumulation de richesse, l’envol des inégalités et les crises à répétition« .

Mais si la loi qui donne le pouvoir au capital a été réformée dans l’intérêt des milliardaires depuis plusieurs années, « il suffit » de rechanger cette loi pour répartir la richesse dans l’intérêt commun et permettre à l’État de disposer de plus de recettes.

Seuls les pays les moins endettés peuvent se permettre de financer leurs entreprises ce qui pose un problème de concurrence. En Allemagne le financement des entreprises prend la forme de subventions non remboursables, de prêts à faible taux d’intérêt, de garanties, d’investissements ou d’incitations fiscales. En France, aides à l’embauche, aides à la création d’entreprise, prêts garantis… près de 2 000 dispositifs publics bénéficient aux entreprises. L’article 107 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) interdit en principe les aides publiques aux entreprises (appelées « aides d’État »), au motif qu’elles sont susceptibles de fausser la libre concurrence et donc le bon fonctionnement du marché intérieur…

La BEI devrait généraliser les financements directs sous forme de quasi-fonds propres pour financer la croissance des entreprises innovantes. La BCE devrait remettre en place un nouveau TLTRO (opérations ciblées de refinancement à long terme à des taux favorables) spécialement pour la BEI, les Banques publiques d’investissements ou de développement et les Caisses de crédit public.

  • Créer des produits d’épargne européens

En 2023, le PIB par habitant en dollar courant est de 81 695,2 pour les États-Unis (334,91 millions d’habitants) à comparer à celui de l’Europe de 40 823,9 (448,76 millions d’habitants). Les économies des ménages aux États-Unis ont atteint une valeur de 911 milliards de dollars en 2023 soit environ 825 milliards d’euros et environ 2 500 euros par Américain. Une nouvelle enquête de la National True Cost of Living Coalition montre que 65% des Américains de la classe moyenne ont des difficultés financières et 46% des Américains n’ont pas 500 dollars d’épargne d’urgence, et 28% n’ont pas d’épargne du tout.

Pour les Européens, les ménages détenaient environ 35 500 milliards d’euros au 31 décembre 2023, soit en moyenne 79 107 euros par Européen. Une grande partie de cette épargne est « exportée » en dehors de la zone euro tandis que les entreprises européennes se procurent une fraction de leurs besoins en fonds propres auprès d’investisseurs non-résidents. Il faut donc repenser totalement la manière de relier en Europe l’épargne et l’investissement.

Ce n’est pas la première fois que la Commission européenne crée un produit d’épargne européen. En 2019, la Commission a introduit le plan d’épargne retraite individuel européen (Pan-European Personal Pension Product, PEPP), qui offre aux citoyens de l’UE la possibilité d’épargner pour la retraite. Ce fut un succès très limité, car chaque pays a ses propres règles internes et chaque banque commerciale a des frais d’entrée ou d’adhésion différents, les versements sont bloqués jusqu’à la retraite…

La manière la plus simple est de créer plusieurs livrets d’épargne européens (nouvelles technologies, transition climatique, défense, etc.) gérés par des établissements de crédit public spécialisés. Chaque citoyen pourra choisir librement où placer ses économies. La structure des livrets doit être exactement la même dans l’ensemble de l’UE : même taux de rémunération, mêmes limites de cotisation, mêmes limites de plafond, mêmes options de retrait, mêmes avantages fiscaux, etc. Les nouveaux Livrets seraient garantis. Ils devraient présenter plusieurs atouts pour les consommateurs : flexibilité, frais de gestion nuls, pas de frais de transfert entre pays européens, etc.

  • Réindustrialisation et création de 15 millions de nouvelles petites entreprises locales financées par les Caisses de crédit public

Ces caisses emprunteraient directement à la BCE. Tous les pays européens doivent avoir, comme l’Allemagne, des Caisses de crédit public en plus des Banques commerciales privées et des Banques coopératives. En Allemagne les banques de droit public regroupent les quelque 500 caisses d’épargne (Sparkasse) et les banques centrales des États (Landesbanken). En France une grande institution financière publique, la Caisse des Dépôts et Consignation CDC gère 48 caisses de retraite, reçoit les dépôts légaux des notaires, etc. Elle est une partenaire de long terme des collectivités locales, en d’autres termes un grand investisseur institutionnel. C’est la BPI Banque publique d’investissement (uniquement 44 milliards d’euros d’actifs) qui accompagne « les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, du crédit aux fonds propres ».

L’Allemagne a adopté le «Mittelstand» qui est la principale force de l’économie allemande avec 3,5 millions d’entreprises familiales innovantes, tandis que la France a choisi de développer des champions nationaux cotés en Bourse. Les PME du Mittelstand, se financent en majorité via les 500 caisses d’épargne publiques (2 492,8 milliards d’euros).

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