Archive pour le Tag 'Nissan'

Valorisation boursière : Renault passe devant Nissan

Valorisation boursière : Renault passe devant Nissan

 

Progressivement les liens économiques entre Renault et Nissan se distendent comme la coopération technique. Nissan se rapproche d’ailleurs maintenant de Toyota et Renault se débarrasse de ses participations dans Nissan. Finalement le divorce aura surtout profité à Renault qui passe enfin devant Nissan en matière de valorisation boursière. 
Le constructeur français est désormais valorisé 16 milliards de dollars en Bourse selon Bloomberg, soit 1 milliard de plus que son partenaire japonais. Une inversion des positions résultant des bons résultats enregistrés par Renault ces derniers mois.

La valorisation boursière de Renault dépasse désormais celle de Nissan, après avoir été à la traîne pendant la quasi-totalité de leur association, qui a débuté en 1999.

Un renversement symbolique. La valorisation boursière de Renault dépasse désormais celle de Nissan, après avoir été à la traîne pendant la quasi-totalité de leur association, qui a débuté en 1999.

La marque au losange vaut désormais 15 milliards d’euros (16 milliards de dollars), soit environ 1 milliard de plus que le groupe japonais, a relevé lundi l’agence Bloomberg. Un inversement des positions bâti sur les bons résultats boursiers de Renault ces derniers mois. Depuis le début de l’année, son titre s’est apprécié de 37 %. Sur les six derniers mois, la progression atteint même 42 %.

« Réglement de comptes »: Carlos Ghosn réclame un milliard de dollars à Nissan

« Réglement de comptes »: Carlos Ghosn réclame un milliard de dollars à Nissan

Une affaire assez minable que cette affaire CarlosVGhosn hier adulé en France et au plan international pour avoir redressé le groupe Renault et Nissan. Ensuite arrêté au Japon pour des motifs économiques et politiques. Puis couché à terre et vilipendé par les mêmes qui l’encensaien t hier. La conséquence surtout d’une opposition entre la France et le Japon pour la maîtrise de Nissan. L’ancien chef d’entreprise accuse Nissan, ainsi que deux autres sociétés et 12 personnes, nommées dans la plainte dont Reuters a pu consulter une copie, de diffamation, calomnie et fabrication de preuves matérielles. Nissan n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.

Evasion. Arrêté au Japon fin 2018, Carlos Ghosn a fui de Tokyo à la fin de l’année suivante, où il était assigné à résidence en attendant son procès pour malversations financières, pour rejoindre le Liban. Une évasion afin d’échapper, a-t-il dit, à un système judiciaire « partial ».

Cette annonce judiciaire intervient alors que Nissan a indiqué vendredi dernier que son directeur des opérations, Ashwani Gupta, va quitter son poste le 27 juin. Il avait rejoint la direction du constructeur japonais fin 2019, alors que le partenaire de Renault tentait de fermer le chapitre tumultueux lié à l’arrestation et au limogeage de Carlos Ghosn.

Renault brade Nissan ?

Renault brade Nissan ?

Un divorce à l’amiable qui ressemble à une sorte de fuite de Renault imposée par le gouvernement japonais. Officiellement, ce serait pour permettre indique les « Échos » de rééquilibrer les pouvoirs et de faciliter la coopération.Cette vente va rapporter du cash et bien entendu les boursiers se réjouissent comme d’habitude de cet avantage à court terme.

En réalité l’affaire Ghosn n’était que l’expression d’une volonté délibérée du pouvoir japonais de s’emparer de l’entreprise Nissan redressée par Renault.Et le gouvernement français est d’ailleurs tombé dans le panneau en enfonçant le PDG du groupe Renault.

C’est évidemment une nouvelle preuve du nationalisme exacerbé du Japon qui a surtout misé sur le succès de ses exportations mais qui tolère difficilement la présence de pouvoirs étrangers sur son territoire. Bref la mondialisation mais seulement dans un sens.

On peut penser que le gouvernement français acceptera de brader Nissan, dont il détient l’essentiel du capital à savoir 44 %.Ce serait dans la continuité du grand abandon de l’industrie française. Le projet serait de ramener cette participation à 15 %. Autant dire qu’on abandonne Nissan aux mains des japonais. Un scénario déjà vu pour une très grande partie de l’industrie française.

D’après Les « Echos », Renault serait prêt à réduire sa participation à 15% du capital de Nissan, ce qui constituerait une rupture historique depuis la signature de l’Alliance en 1999. Nul chez Renault ou chez son principal actionnaire, l’Etat français avec 44% du capital, n’avait jusqu’ici accepté le principe d’une baisse de cette participation de quasi-contrôle.

Divorce entre Renault et Nissan ?

Divorce entre Renault et Nissan ?

Un divorce à l’amiable qui ressemble à une sorte de fuite de Renault imposée par le gouvernement japonais. Officiellement, ce serait pour permettre indique les « Échos » de rééquilibrer les pouvoirs et de faciliter la coopération.

En réalité l’affaire Ghosn n’était que l’expression d’une volonté délibérée du pouvoir japonais de s’emparer de l’entreprise Nissan redressée par Renault.Et le gouvernement français est d’ailleurs tombé dans le panneau en enfonçant le PDG du groupe Renault.

C’est évidemment une nouvelle preuve du nationalisme exacerbé du Japon qui a surtout misé sur le succès de ses exportations mais qui tolère difficilement la présence de pouvoirs étrangers sur son territoire. Bref la mondialisation mais seulement dans un sens.

On peut penser que le gouvernement français acceptera de brader Nissan, dont il détient l’essentiel du capital à savoir 44 %.Ce serait dans la continuité du grand abandon de l’industrie française. Le projet serait de ramener cette participation à 15 %. Autant dire qu’on abandonne Nissan aux mains des japonais. Un scénario déjà vu pour une très grande partie de l’industrie française.

D’après Les « Echos », Renault serait prêt à réduire sa participation à 15% du capital de Nissan, ce qui constituerait une rupture historique depuis la signature de l’Alliance en 1999. Nul chez Renault ou chez son principal actionnaire, l’Etat français avec 44% du capital, n’avait jusqu’ici accepté le principe d’une baisse de cette participation de quasi-contrôle.

Comment Nissan a organisé la chute de Carlos Ghosn victime d’un complot au Japon

Comment Nissan a organisé la chute de Carlos Ghosn victime d’un complot au Japon

A l’occasion du procès de l’ancien cadre de Nissan, Greg Kelly il a été révélé qu’un véritable complot a été organisé contre Carlos Ghon pour le débarquer. Un complot sans doute organisé avec la complicité du Japon qui souhaitait nationaliser l’entreprise. Dans l’opération complotiste ,  il a même été envisagé une mise «mise sous tutelle pour incapacité mentale». Pas. Un processus précis avec été prévu et il a été en grande partie réalisée avec l’arrestation de Carlos Ghosn lors de son arrivée un avion au Japon.

Nissan va progressivement quitter l’Europe

Nissan  va progressivement quitter l’Europe

Le constructeur automobile japonais a prévu de délocaliser ses activités européennes et de concentrer ses efforts sur la Chine, les États-Unis et le Japon.

Dans le cadre de son plan de redressement, Nissan prévoit de réduire son réseau commercial dans 30 pays, principalement en Europe de l’Est, et de fermer son usine espagnole d’Avila, qui sera transformée en entrepôt, selon le quotidien.

Nissan: le procès japonais de Carlos Ghosn ou de la France ?

Nissan: le procès japonais de Carlos Ghosn ou de la France ?

 

 

Greg Kelly, l’ancien homme à tout faire Carlos Ghosn chez Nissan, sera donc le bouc émissaire d’un procès concernant surtout  son ancien patron, accusé de détournement de fonds. Un procès exceptionnel sur deux mois qui aura un grand retentissement au Japon et qui en toile de fond visera autant la France que les relations entre Renault et Nissan.

Sur fond de nationalisme, la crise entre Nissan et Renault à éclaté d’autant plus que les résultats de Nissan étaient catastrophiques. En réalité, le Japon a été très satisfait du redressement de Nissan par Carlos Ghosn au point d’ailleurs que l’intéressé est presque devenu un héros national. E

nsuite avec précisément cette montée du nationalisme japonais, la direction de Nissan appuyée par le gouvernement n’a cessé de torpiller l’alliance avec un objectif d’indépendance de Nissan par rapport à Renault. Bilan de toute opération, un résultat catastrophique sur le plan économique et financier.

Après réflexion, le Japon a compris récemment que l’alliance Nissan Renault était sans doute le meilleur compromis dans un secteur automobile très concurrentiel par ailleurs affronté à une crise sans précédent non seulement dû à la crise sanitaire mais aussi aux nouvelles exigences environnementales. Un procès donc aussi à vocation interne pour nourrir et entretenir le sentiment nationaliste toujours très fort au Japon. Un procès aussi qui va occuper l’actualité pendant des mois également de mettre un voile pudique sur une économie qui comme dans la plupart des pays est dans une est dans une situation particulièrement délicate.

Greg Kelly est accusé, ainsi que son ancien employeur Nissan, d’avoir conspiré pour dissimuler pendant près d’une décennie 9 milliards de yens (71,6 millions d’euros) de rémunération à verser à Carlos Ghosn. Dans ce procès on oubliera sans doute que l’ancien directeur principal procureur de Ghosn aujourd’hui mis à l’écart à lui aussi été coupable de malversations et de manœuvres délictuelles.

De toute manière ce procès se fera sans Carlos gone puisque l’extradition n’est pas possible entre le Liban et le Japon. Il y a fort à parier qu’on jugera aussi la France derrière Ghosn et Renault. Un procès assez lamentable qui vise  surtout à renforcer encore le nationalisme japonais pour masquer les erreurs de la direction japonaise de Nissan et la dégradation socio-économique du pays.

Nissan : fermeture à Barcelone

Nissan : fermeture à Barcelone

 

 

L’usine principale de Nissan à Barcelone et les installations voisines emploient 3.000 personnes et leur fermeture pourrait affecter jusqu’à 25.000 emplois indirects, selon les syndicats.

Cette décision porte un coup à une économie espagnole déjà mal en point et confrontée à une explosion du chômage dans un des pays européens les plus sévèrement touchés par la pandémie liée au coronavirus.

Madrid avait appelé le constructeur japonais à étudier d’autres options mais “il n’y avait aucune solution viable pour l’avenir de l’usine de Barcelone” a déclaré à la presse le président de Nissan Europe, Gianluca De Ficchy.

Départ de Nissan du Royaume-Uni ?

Il ne s’agit pas d’une menace mais plutôt d’une hypothèse vraisemblable. Nissan considère  en effet que sans accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, ses unités de production du Royaume-Uni pourraient être menacées de disparition. Notons cependant qu’à terme un projet de restructuration du processus de production de Nissan pourrait ne pas concerner seulement le Royaume-Uni en Europe mais aussi l’Espagne par exemple. “Nous partons du principe qu’ils vont trouver un accord qui puisse satisfaire les besoins de l’usine (de Sunderland)”, a déclaré Gianluca de Ficchy, président de Nissan Europe, à des journalistes au siège européen du groupe à Montigny-Le-Bretonneux (Yvelines).

“Mais on a toujours dit que sans accord, (…) avec des tarifs à 10%, le ‘business model’ de Nissan Europe dans son ensemble ne sera plus viable”, a-t-il ajouté.

Le Royaume-Uni, qui a quitté officiellement l’UE le 31 janvier dernier, doit entamer des négociations avec Bruxelles pour parvenir à un accord commercial avant la date butoir du 31 décembre 2020.

L’usine de Sunderland, qui produit le tout nouveau Juke et doit assembler la future génération de Qashqai, exporte 75% de sa production, essentiellement vers l’Europe.

Quant à la possibilité d’utiliser à la place d’autres usines européennes de Nissan ou du partenaire Renault, Gianluca de Ficchy a jugé cette solution très complexe et très coûteuse à mettre en place.

“Une transition d’un véhicule produit d’une région à l’autre, en terme de délai, en terme de coût, serait absolument difficile à gérer sur une certaine période”, a-t-il dit.

Nissan prévoit un rebond de ses immatriculations en France cette année, où le marché est attendu en légère baisse, mais un nouveau recul de ses ventes en Europe car 2020 est considérée par le groupe comme une année de transition pour ses produits et de recentrage

“Il faut qu’on revoie la stratégie industrielle en Europe dont (l’usine de) Barcelone fait partie, mais on ne va pas rentrer dans l’immédiat dans une opération de restructuration”, a ajouté Gianluca de Ficchy. Il se donne quelques mois pour élaborer cette nouvelle stratégie.

Dans le contexte actuel, le président de Nissan Europe a jugé la coopération avec Renault encore plus vitale aujourd’hui pour faire face aux lourds investissements sur l’électrification que doivent consentir tous les constructeurs.

“Nissan en Europe n’aurait pas existé sans la présence de Renault”, a dit Gianluca de Ficchy, faisant référence aux moteurs et boîtes de vitesse développées en commun, ainsi qu’à l’assemblage de fourgons Nissan dans les usines Renault.

“Je pense qu’il y a énormément d’opportunités pour trouver de plus en plus de synergies dans l’avenir et encore pas mal de choses à faire en terme de produits”, a-t-il ajouté.

Carlos Ghosn: « un complot pour empêcher la fusion Renault Nissan »

Carlos  Ghosn: « un complot pour empêcher la fusion Renault Nissan »

 

Même si Carlos Ghosn  a pioché dans la caisse de Renault de manière excessive , reste qu’il demeure un patron assez exceptionnel et que le vrai motif de son arrestation au Japon était une plus grande  fusion entre Renault et Nissan. L’argumentation de Carlos Ghosn es totalement fondée. Le pouvoir politique japonais bien content que Carlos Ghosn  ait redressé Nissan en situation de quasi faillite avait pour ambition de rejaponiser  l’entreprise pour éviter à tout prix sa dilution dans un super groupe Renault. Le pire c’est que la France est également complice dans cette affaire qu’elle aussi -notamment Macron o lorsqu’il était ministre de François Hollande’ s ‘est  s’opposée aussi à la recomposition capitalistique de Renault. Notons d’ailleurs l’indécente timidité de la France à défendre Carlos Ghosn. Ce qui est reproché à Carlos Ghosn est sans doute condamnable mais il a fait ce que font la plupart des grands patrons à savoir s’attribuer des rémunérations excessives y compris contre l’avis des jeux assemblés générales de leur entreprise, des paquets de stock-options et des retraites chapeaux. Carlos Ghosn a poussé le bouchon  un peu loin mais l’enjeu n’est pas la. Le véritable enjeu c’est l’avenir du groupe Renault dont à juste titre Carlos Ghosn  pense désormais qu’il est menacé. Carlos Ghosn s’est donc livré mercredi à un réquisitoire contre la justice japonaise, affirmant que les accusations portées contre lui étaient fausses et que les conditions dans lesquelles il avait été détenu puis assigné à résidence au Japon visaient à le “briser”.

L’ancien patron de Renault et de Nissan, qui s’est spectaculairement soustrait à son assignation à résidence au Japon pour se réfugier au Liban dans les tout derniers jours de l’année dernière, a ajouté avoir été victime d’un complot associant des cadres dirigeants de Nissan et les procureurs de Tokyo pour se débarrasser de lui. Une erreur stratégique fondamentale pour l’ancien président Renault

La valorisation de Nissan depuis mon arrestation a baissé de plus de 10 milliards de dollars. Ils ont perdu plus de 40 millions de dollars par jour pendant cette période », a-t-il dit aux journalistes.

« C’est pas mieux pour Renault, parce que la valorisation de Renault a baissé, depuis mon arrestation, de plus de 5 milliards d’euros, ce qui signifie 20 millions d’euros par jour », a-t-il ajouté.

Au sujet de l’alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn a affirmé qu’elle n’existait plus.

« Il n’y a plus d’alliance. L’alliance a raté l’immanquable avec Fiat Chrysler. C’est incroyable, ils se sont alliés à PSA. Comment peut-on rater une occasion énorme de devenir un acteur dominant de son secteur ? »

 

Nissan: Saikawa, l’arroseur arrosé !

Nissan: Saikawa, l’arroseur arrosé !

Hiroto Saikawa, directeur général de Nissan a tout fait pour avoir la peau de Carlos Ghosn au motif que ce dernier  avait confondu la caisse de l’entreprise avec son portefeuille. Or c’est aussi ce qu’a fait  le directeur général de Nissan qui a mis aussi les mains dans le pot de confiture à hauteur de près d’un million d’euros. Des sommes moins importantes que celles concernant Carlos Ghosn mais qui montrent en tout cas le caractère délétère de toute la direction de Nissan. Le directeur général de Nissan est en quelque sorte l’arroseur arrosé, il est aussi largement responsable de la détérioration des relations entre le Japon et la France concernant les rapports entre Renault et Nissan. Le directeur général de Nissan d’une certaine manière a instrumentalisé  le nationalisme japonais ambiant pour obtenir l’indépendance de Nissan vis-à-vis de Renault. Or Nissan qui n’a pas investi suffisamment dans les technologies du futur a besoin de Renault et Renault a besoin de Nissan pour assurer une présence dans certains pays notamment aux États-Unis.

 

Le  directeur général de Nissan avait publiquement annoncé l’arrestation de son mentor Carlos Ghosn et sa destitution de l’entreprise. Dix mois plus tard, il a à son tour été acculé à la démission, lors d’une très longue réunion du conseil d’administration de Nissan lundi. Hiroto Saikawa n’avait plus le choix.

Le rapport d’audit examiné lundi par le conseil d’administration détaille certes essentiellement les faits reprochés à Carlos Ghosn et à Greg Kelly. Mais il pointe aussi la façon dont Hiroto Saikawa a lui-même bénéficié de pratiques douteuses en 2013. Pour schématiser, le constructeur japonais a joué sur les dates d’exercice des stock-options attribuées à certains cadres dirigeants pour maximiser leurs gains. Saikawa a profité de cette manipulation à hauteur de plus de 800.000 euros brut, qu’il s’est engagé à rembourser.

 

Rapprochement Renault Fiat : le chantage de Nissan

Rapprochement Renault Fiat : le chantage de Nissan

On aurait pu croire qu’un éventuel rapprochement entre le groupe Renault et Fiat aurait pu être encouragé par Nissan. Mais Nissan continue dans sa reconquête nationaliste. En clair, le gouvernement japonais veulent marginaliser la présence de Renault chez Nissan. Le Japon pratique actuellement une politique nationaliste inquiétante qui certes s’appuie sur une stratégie capitaliste internationale mais applique quand bon lui semble les règles qui régulent le monde économique mondial. En réalité Nissan est peu intéressé par le rapprochement avec Fiat qui le marginalise rait  un peu plus dans le groupe Renault. Du coup, il propose une sorte de chantage : le Japon accepterait le rapprochement Renault Fiat à condition que Renault se désengage capitalistiquement de Nissan. Finalement une opération de regroupement qui perdrait alors beaucoup de sens d’autant que stratégiquement ce rapprochement entre Renault et Fiat peut-être discuté.

Des dirigeants de Nissan et Renault tentent donc de parvenir à un accord pour revoir leur alliance, dans l’espoir pour le constructeur français de relancer les négociations de rapprochement avec Fiat Chrysler, rapporte vendredi le Wall Street Journal, citant des emails et des sources informées. D’après le journal, citant des correspondances qu’il a pu consulter, Nissan souhaite une réduction de la participation de Renault, qui détient 43,4% du capital du constructeur japonais – Nissan détient lui 15% du groupe Renault sans aucun droit de vote.

Nissan : 10.000 emplois supprimés dans le monde

Nissan : 10.000 emplois supprimés  dans le monde

 

 

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Avec Nissan,  la crise automobile se confirme même s’il y a des facteurs explicatifs spécifiques au constructeur japonais. On sait notamment qu’il existe une grave crise de management chez Nissan. Un élément qui a été aussi à l’origine de l’éviction de Carlos Ghosn. Certes Carlos Ghosn n’était pas complètement blanc mais la direction japonaise de Nissan a tenté de masquer des résultats financiers catastrophiques avec cette affaire. Le constructeur japonais, détenu à 43,4% par Renault, s’attend à réaliser sur l’exercice en cours sa plus mauvaise performance financière en 11 ans, avec une chute de son bénéfice d’exploitation de 28%. De très mauvais résultats qui découlent aussi d’une crise plus globale concernant l’ensemble du marché automobile.

. Le secteur pourrait bien connaître une crise assez grave pendant plusieurs années. Il y a d’abord une crise de surcapacités depuis que les ventes baissent par rapport à 2017. D’une manière générale,  nombre de candidats à l’achat s’interrogent sur le profil technique des prochains véhicules et ont eu tendance à prolonger la vie de leur automobile.  Le consultant AlixPartners estime que le secteur va souffrir du tassement des ventes non seulement en Chine mais aussi aux États-Unis et en Europe. On s’interroge aussi sur l’effet de normes de plus en plus contraignantes notamment de la part l’Europe  vis-à-vis des émissions polluantes. Or en Europe  curieusement, on vend davantage de gros véhicules que de petits de sorte que le bilan écologique global ne s’améliore pas bien au contraire. Par contre les ventes de diesel ont tendance, elles, à s’écrouler. Les restructurations du secteur seront justifiées par les évolutions technologiques (véhiculent unitairement plus économes en carburant, véhicules hybrides et véhicules électriques notamment). En attendant, on essaye de vendre à coups de rabais les surplus de production, ce qui ne favorise pas la profitabilité de l’activité à un moment où les investissements doivent être particulièrement importants pour les raisons évoquées précédemment. La profitabilité sera aussi beaucoup affectée par les énormes amendes dont vont  écoper à peu près tous les constructeurs de diesel qui ont mis en place des systèmes sophistiqués de tricherie pour limiter la mesure réelle des émissions polluantes. Le secteur est confronté actuellement à une baisse conjoncturelle de la demande (qui correspond au tassement, et général des PIB) qui génère des surcapacités mais la principale difficulté est structurelle  dans la mesure où rien n’indique encore qu’elle sera le véhicule d’avenir de masse. Tout cela pourrait bien se traduire par une certaine prudence des acheteurs  qui pourraient prolonger la vie de leur véhicule en attendant qu’une tendance plus nette se dégage.

 

Affaire Ghosn : amende pour Nissan

Affaire Ghosn : amende pour Nissan

L’autorité japonaise des marchés boursiers (SESC) recommanderait une amende au motif que la rémunération apparemment sous-estimée de Carlos Ghosn a eu un impact “significatif” sur les décisions des investisseurs concernant le groupe automobile japonais. Peut-être aussi une recommandation pour rééquilibrer les responsabilités vis-à-vis des fautes jusque là reprochées au seul Carlos Ghosn. En clair Carlos Ghosn n’a pas décidé seul de se rémunérations et l’ancienne direction est également mouillée ; L’amende, dont les médias japonais avaient fait état précédemment, porterait sur une période de quatre ans jusqu’en mars 2018, toujours selon la source, les années précédentes étant couvertes par la prescription. Carlos Ghosn, architecte de l’alliance automobile entre Nissan et Renault, a passé plus de 100 jours en détention à Tokyo et, libéré sous caution, doit être jugé au Japon pour plusieurs accusations de malversations financières. Il clame son innocence.

 

Nouveau compromis bidon de Nissan à Renault

Nouveau  compromis bidon de  Nissan à Renault

 

Un comité bidon et nouveau est proposé à Renault pour lui faire avaler la réforme du mangement qui précisément écarte Renault de la direction de Nissan. Pas sûr que cette proposition surprise parvienne à convaincre Renault de la bonne volonté de Nissan dont la direction (avec le soutien du gouvernement nationaliste japonais) se considère come propriétaire. Un jour ou l’autre la crise éclatera car il n’est pas concevable que l’actionnaire de référence qu’est Renault soit tenu éloigné de la gestion dune société qu’elle contrôle capilistiquement. Nissan a donc proposé Renault la création d’un nouveau comité au sein duquel siégeraient le président et le directeur général du groupe français, rapporte mercredi Nikkei en citant des sources proches du dossier. La semaine dernière, Reuters avait rapporté que Nissan envisageait d’attribuer à Renault plusieurs sièges au sein des comités prévus dans le cadre de la restructuration de sa gouvernance pour répondre au mécontentement exprimé par son partenaire français. Les relations entre les deux constructeurs automobiles sont tendues entre autres en raison de leurs divergences sur la réorganisation de la gouvernance de leur alliance. Renault a laissé entendre il y a quelques jours qu’il bloquerait l’adoption des réformes de gouvernance de son partenaire, secoué par le scandale Carlos Ghosn, s’il n’était pas mieux représenté dans la nouvelle organisation.

Selon Nikkei, le nouveau comité dont Nissan a proposé la création s’ajouterait aux comités chargés respectivement des nominations, des rémunérations et de l’audit. Il pourrait être dénommé «comité stratégique». Jean-Dominique Senard, le président de Renault, et Thierry Bolloré, son directeur général, siégeraient à plusieurs des quatre comités, ont précisé les sources du quotidien économique japonais.

Nikkei ajoute que la proposition de compromis de Nissan vise à éviter un désaccord au grand jour lors de l’assemblée générale du groupe japonais le 25 juin et à assurer le soutien de Renault à la réforme de la gouvernance.

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