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Quel avenir de l’Europe dans l’espace ?

 Quel avenir de l’Europe dans l’espace ?

La directrice générale d’Eutelsat, Eva Beneke, qui opère la constellation OneWeb (650 satellites), appelle les pays européens à un sursaut existentiel en matière de connectivité spatiale face aux géants américains que sont Starlink et Kuiper et à des projets chinois de grande ampleur. En attendant la mise en service de la constellation IRIS², elle préconise de se servir solutions déjà disponibles. Il en va de l’autonomie stratégique de l’Europe dans l’espace. Par Eva Berneke, directrice générale d’Eutelsat dans la Tribune

 

L’industrie spatiale mondiale évolue à un rythme sans précédent. Des constellations de satellites non européennes, telles que celles de Starlink, Kuiper et des initiatives chinoises, étendent rapidement leur influence, mêlant ambitions commerciales, innovations technologiques et stratégies géopolitiques. Une constellation en orbite basse européenne existe et s’impose comme la principale force de l’Europe en offrant une alternative compétitive et souveraine en matière de connectivité spatiale, capable de rivaliser avec les grands acteurs mondiaux. L’Europe se trouve néanmoins face à un tournant décisif : prendra-t-elle le leadership de l’ère du « New Space » ou se contentera-t-elle d’un rôle de spectateur ?La connectivité n’est plus un luxe, mais un pilier essentiel sur le plan stratégique pour nos démocraties. Les satellites en orbite basse (LEO) offrent une latence réduite, une couverture étendue et des capacités de résilience accrues, autant d’atouts indispensables pour les infrastructures critiques, les opérations militaires et les applications commerciales. Pourtant, l’Europe reste aujourd’hui fortement dépendante de solutions non européennes, mettant ainsi en péril sa souveraineté.

Face à cette réalité, l’Europe doit adopter une approche multi-orbites, combinant satellites géostationnaires (GEO) déjà existants et (LEO) complémentaires. Cette hybridation est essentielle pour garantir une autonomie totale, tout en préparant l’avenir avec IRIS², le projet phare de l’UE pour la connectivité spatiale.

Certains pays européens se tournent vers des fournisseurs non-européens pour accélérer le déploiement de leurs programmes, mais cet usage doit impérativement être équilibré par des alternatives européennes afin de préserver le contrôle stratégique. L’histoire nous enseigne que l’interopérabilité et la coordination des systèmes au sein des coalitions transnationales renforce les capacités communes. L’Europe doit appliquer cette leçon à l’espace.

L’attente de la mise en service complète d’IRIS² ne doit pas ralentir nos ambitions. Des solutions complémentaires, compatibles à long terme avec IRIS², sont déjà disponibles et doivent être exploitées dès maintenant pour tracer la voie et garantir un avenir autonome. Les systèmes hybrides, alliant LEO et GEO, permettent d’ores et de renforcer sans attendre les infrastructures spatiales européennes, de garantir leur résilience et leur pérennité et d’accélérer la transition vers un réseau de connectivité 100 % européen.

Le projet IRIS² incarne une vision ambitieuse de l’Europe, celle d’une industrie spatiale souveraine et compétitive. Plus qu’un simple programme d’infrastructures, IRIS² représente une affirmation politique de la volonté européenne de se positionner comme un acteur de premier plan dans les technologies stratégiques les plus critiques. Clé de voûte des capacités de l’Europe dans les domaines du numérique et de la défense, IRIS² sera le garant de la d’une innovation européenne compétitive sur la scène mondiale, tout en sauvegardant les intérêts stratégiques du continent.

En attendant le déploiement intégral de ce programme, l’Europe doit agir dès maintenant pour combler l’écart et ne pas se laisser distancer. L’intégration immédiate de solutions hybrides combinant satellites LEO et GEO offre un levier unique et pragmatique aux impératifs de résilience flexibilité permettant à l’Europe de se préparer aux défis futurs.

IRIS² doit devenir, comme une figure de proue, le socle d’une connectivité sécurisée, répondant aux besoins des citoyens, des gouvernements et des forces armées européennes. Mais pour en maximiser le potentiel dès le premier jour, nous devons anticiper dès aujourd’hui : former les utilisateurs aux constellations LEO, développer des terminaux adaptés à tous les environnements (terrestres, aériens et maritimes) et renforcer les infrastructures au sol pour assurer une continuité de service optimale.

L’Europe possède déjà les capacités technologiques et industrielles pour exceller dans l’espace. Mais être leader exige vision et investissements durables. Soutenir des acteurs européens comme Eutelsat, fondé il y a plus de 40 ans pour garantir à l’Europe un accès indépendant aux télécommunications par satellite, est un choix stratégique pour affirmer sa souveraineté dans l’espace.

En tant qu’unique opérateur européen disposant d’une constellation LEO, Eutelsat est au cœur des objectifs stratégiques de l’Union européenne, en militant pour des solutions hybrides et en favorisant la coopération industrielle européenne. Eutelsat représente le parfait exemple de la manière dont les partenariats publics-privés peuvent être moteurs de l’innovation et garants de l’autonomie stratégique européenne.

Contrairement à certaines initiatives privées, dictées par des intérêts économiques ou étrangers, Eutelsat s’appuie sur une gouvernance régulée, soucieuse de garantir un service sécurisé et indépendant aux gouvernements et aux industries. Notre engagement dans IRIS² reflète notre foi en la capacité de l’Europe à construire son propre avenir spatial.

Si l’Europe veut conserver et renforcer son leadership mondial dans le secteur spatial, elle doit faire preuve d’ambition et continuer d’investir pour améliorer la compétitivité du secteur, notamment en réaction aux investissements considérables consentis par les concurrents américains et chinois. Pour tirer le meilleur parti du potentiel d’IRIS² dès le premier jour, nous devons prendre les devants dès aujourd’hui : en formant les équipes opérationnelles à l’utilisation des constellations LEO et en mettant au point des terminaux adaptés aux différents besoins des utilisateurs, que ce soit sur terre, dans les airs ou en mer. Il est également impératif que le segment sol soit robuste et le cadre réglementaire respecté si l’on veut fournir des services irréprochables.

À la différence des initiatives privées portées par des intérêts étrangers, économiques ou individuels, Eutelsat est solidement ancré en Europe et soumis à l’autorité d’organismes de régulation afin de proposer aux gouvernements et aux entreprises des services sécurisés et totalement indépendants. Notre attachement au programme IRIS² témoigne de notre foi en la capacité de l’Europe à forger son propre avenir dans l’espace. Le modèle européen, fondé sur la transparence, la gouvernance et les principes de développement durable, représente une alternative crédible et compétitive face aux modèles qui privilégient une expansion rapide au détriment du contrôle stratégique.

Pendant que Starlink, Kuiper et la Chine avancent au pas de charge et transforment le paysage spatial mondial à coups d’investissements massifs et des évolutions stratégiques, l’Europe se doit de réagir sans attendre. L’espace n’est pas un simple actif, c’est une ressource stratégique vitale. L’Europe ne peut pas se permettre de laisser passer sa chance. Sa souveraineté ne se résume pas à posséder ou construire des infrastructures, elle repose sur sa capacité à les exploiter en toute autonomie, à façonner son propre destin et à sceller des alliances solides au sein de l’UE et avec le reste du monde. L’heure des tergiversations est révolue.

Si l’Europe veut atteindre une véritable autonomie stratégique, elle doit agir maintenant. Cela signifie accélérer les investissements, renforcer l’interopérabilité entre États membres et favoriser une gouvernance commune, fondée sur l’intérêt collectif. Nous ne pouvons pas compter sur d’autres pour préserver nos intérêts dans l’espace. Sans une mobilisation décisive, l’Europe risque de devenir simple spectatrice dans une arène où d’autres puissances mondiales imposent leurs règles. Il est essentiel de miser sur la résilience, l’interopérabilité et la diversité des solutions pour en faire les piliers de notre indépendance future.

Les choix que nous faisons aujourd’hui détermineront si l’Europe reprend sa place de leader spatial mondial ou si elle sombre dans l’insignifiance. En misant sur la collaboration, l’innovation et l’ambition à long terme, nous pouvons assurer non seulement notre souveraineté, mais aussi un héritage durable de progrès pour les générations futures.

Le moment est venu ! L’Europe doit relever ce défi, non pas demain, ni plus tard, mais maintenant. Les décisions que nous prenons aujourd’hui façonneront notre place dans l’économie spatiale mondiale pour les décennies à venir. En faisant preuve de détermination, en osant investir massivement avec audace et en travaillant ensemble, nous pouvons garantir que l’Europe ne se contente pas d’être présente dans l’espace, mais qu’elle y joue un rôle de premier plan.

Ukraine: Poutine pour des investissements américains dans les territoires occupés

Ukraine: Poutine pour  des investissements américains dans  les territoires occupés 

 Poutine s’est dit lundi favorable à des investissements américains pour exploiter les minerais stratégiques se trouvant dans le sol des territoires d’Ukraine occupés par l’armée russe.
«Nous sommes prêts à attirer des partenaires étrangers dans nos nouveaux territoires historiques qui ont été restitués à la Russie. Il y a là certaines réserves. Nous sommes prêts à travailler avec nos partenaires, y compris Américains, dans les nouvelles régions», a déclaré Vladimir Poutine lors d’un entretien télévisé.
Ces déclarations interviennent alors que Kiev et Washington sont en négociations en vue d’un accord donnant un accès aux entreprises américaines aux minerais stratégiques ukrainiens. ersion de l’accord, clamant que «l’Ukraine n’est pas à vendre». Une deuxième mouture est toutefois actuellement en discussion, selon Kiev et Washington. Donald Trump a assuré lundi qu’un accord sur les minerais avec l’Ukraine est «très proche». Une partie des ressources minières de l’Ukraine se trouve actuellement dans des territoires contrôlés par l’armée russe et d’autres gisements sont menacés par ses avancées sur le front.

 

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Grenoble: Une grenade lancée dans un bar

Grenoble: Une grenade lancée dans un bar

Nouvelle action à mettre au compte du narcotrafic sans doute à Grenoble. La ville où précisément le maire écolo freine l’installation de caméras et propose de libéraliser le cannabis.

Une explosion est en effet survenue dans un commerce de Grenoble ce mercredi soir 12 février, rue Claude Kogan, dans le sud de la ville, a appris Le Figaro de source policière. Une douzaine de personnes ont été blessées et ont été prises en charge par les secours, selon un bilan provisoire. Deux d’entre elles sont en urgence absolue.

L’individu était en possession d’un fusil d’assaut de type Kalachnikov dont il ne se serait pas servi. «Beaucoup de clients» étaient présents au moment de l’explosion, selon lui.

Société–L’incompétence et le cynisme au pouvoir dans la classe politique

Société–L’incompétence et le cynisme au pouvoir dans la classe politique

Les postures de la plupart des responsables témoignent du niveau d’incompétence et de cynisme de la classe politique dont les discours sont en décalage complet avec la réalité et même ce qu’il pensent…. quand il pensent !

Il est évident que se pose un véritable problème de représentativité d’une part mais tout autant de compétences d’une classe politique complètement discréditée globalement auprès de l’opinion publique. Macron illustre évidemment un discrédit qui touche la plupart des responsables. S’il en veut faire une analyse typologique assez simpliste, on pourrait d’abord considérer qu’il y a la catégorie des politiques complètement incompétents arrivés en politique par hasard, par copinage et ou au gré des mouvements politiques, ce qui peut faire élire une chèvre à un poste de député ignorant tout de la circonscription.

Dans cette catégorie on trouve souvent ceux qui veulent tout bouleverser, tout changer du jour au lendemain en promettant la lune à tout le monde. La catégorie des braillards qui gesticulent et confondent démocratie et gesticulation.

On compte une catégorie non négligeable de députés complètement incompétents sur le plan économique. Ces derniers parlent de milliards en les confondant sans doute avec les anciens francs. De ce point de vue, ils illustrent la dépréciation du niveau de formation en France. Ce n’est sans doute pas un hasard si les Français en général -et leurs élus bien sûr- figurent parmi les cancres européens en matière de connaissances économiques. Globalement le discours est celui des années 50 quand on ne connaissait pas encore à ce point la complexification et l’internationalisation de l’économie. Les slogans politiques sont aussi ceux des années 50 avec un manichéisme désolant des analyses et des propositions pour entretenir le populisme.
Dans une autre catégorie on trouvera les cyniques qui comprennent parfaitement les enjeux économiques, politiques et sociétaux mais qui refusent de les affronter et même de les aborder.

La médiocrité de ce personnel politique conduit la France dans le mur avec des propositions de budget complètement incohérentes, malhonnêtes et même suicidaires. Que penser par exemple du travail de démolition d’Élisabeth Borne en matière d’éducation où elle remet en cause les mesures les plus signifiantes d’Attal pour ne pas fâcher les syndicats corpos de l’éducation. Le niveau de formation qui pourtant constitue sans doute le principal enjeu du pays .

Claude Guéant entendu dans l’affaire Boulin

 
Affaire Robert Boulin : plus de 40 ans après la mort du ministre du Travail, un nouveau témoignage relance l’enquête
Toujours selon les informations récoltées par France Inter, les déclarations de Claude Guéant à la juge d’instruction confirment les incohérences dans la version officielle de sa mort, celle d’un suicide. Une thèse remise en cause par la famille qui affirme qu’il a été assassiné.

 

Le 30 octobre 1979, Claude Guéant, 34 ans, était conseiller technique au ministère de l’Intérieur. Devant la juge d’instruction, il s’est souvenu du moment où une réunion a été organisée d’urgence au ministère de l’Intérieur, vers 8 heures. « Dans mon souvenir, le ministre nous informait de la découverte du corps (de Robert Boulin) cette nuit-là », a déclaré Claude Guéant. Ce nouveau témoignage met, lui aussi, à mal la version officielle, constate Marie Dosé, avocate de Fabienne Boulin-Burgeat, auprès de France Inter.

« Les procès-verbaux de l’époque versés au dossier affirment que la découverte du corps de Robert Boulin est effective à 8h40 du matin et qu’à 8h35, on découvre son véhicule ; ce qui est absolument incompatible avec le fait que le ministère de l’Intérieur, lui, est informé de la découverte du cadavre de Robert Boulin dans la nuit », rappelle l’avocate, qui demandait depuis 2015, date de la réouverture du dossier, l’audition de Claude Guéant par la justice.

 

 

Démocratie -L’incompétence et le cynisme au pouvoir dans la classe politique

Démocratie -L’incompétence et le cynisme au pouvoir dans la classe politique

Les postures de la plupart des responsables témoignent du niveau d’incompétence et de cynisme de la classe politique dont  les discours sont en décalage complet avec la réalité et même avec ce qu’il pensent…. quand il pensent !

Il est évident que se pose un véritable problème de représentativité d’une part mais  tout autant de compétences d’une classe politique complètement discréditée globalement auprès de l’opinion publique. Macron illustre évidemment un discrédit qui touche la plupart des responsables. S’il en veut faire une analyse typologique assez simpliste, on pourrait  d’abord considérer qu’il y a la catégorie des politiques complètement incompétents arrivés en politique par hasard, par copinage et ou au gré des mouvements politiques, ce  qui peut faire élire une chèvre à un poste de député ignorant tout de la circonscription.

Dans cette catégorie on trouve souvent ceux qui veulent tout bouleverser, tout changer du jour au lendemain en promettant la lune à tout le monde. La catégorie des braillards qui gesticulent et confondent démocratie et gesticulation.

On compte une catégorie non négligeable de députés complètement incompétents sur le plan économique. Ces derniers parlent de milliards en les confondant sans doute avec les anciens francs. De ce point de vue, ils illustrent la dépréciation du niveau de formation en France. Ce n’est sans doute pas un hasard si les Français en général -et leurs élus bien sûr- figurent parmi les cancres européens en matière de connaissances économiques. Globalement le discours est celui des années 50 quand on ne connaissait pas encore à ce point la complexification et l’internationalisation de l’économie. Les slogans politiques sont aussi ceux des années 50 avec un manichéisme désolant des analyses et des propositions pour entretenir le populisme.
Dans une autre catégorie , on trouvera les cyniques qui comprennent parfaitement les enjeux  économiques, politiques et sociétaux mais qui refusent de les affronter et même de les aborder.

La médiocrité de ce personnel politique conduit la France dans le mur avec des propositions de budget complètement incohérentes, malhonnêtes et même suicidaires. Que penser par exemple du travail de démolition d’Élisabeth Borne en matière d’éducation où elle remet en cause les mesures les plus signifiantes d’Attal  pour ne pas fâcher les syndicats corpos de l’éducation. Le niveau de formation qui pourtant constitue sans doute ( avec la productivité)  le principal enjeu économique du pays .

Législative partielle dans l’Isère : Le candidat LFI battu

Législative partielle dans l’Isère : Le candidat LFI battu

Grosse défaite pour LFI au second tour de l’élection législative partielle dans l’Isère face à la candidate macroniste Camille Galliard-Minier.

Son candidat Lyes Louffok a obtenu 35,72% des voix et la candidate macroniste Camille Galliard-Minier 64,28%, d’après les chiffres de la préfecture.

Gabriel Attal, dirigeant du parti présidentiel Renaissance, a salué pour sa part une « victoire face aux agents du chaos ».

« Les extrêmes ont perdu deux sièges en deux élections. Nos compatriotes veulent de l’action et une France en paix. Le choix des extrêmes, c’est la voie du désordre », a-t-il ajouté, en établissant un parallèle avec la victoire surprise du macroniste Lionel Vuibert face à un candidat RN dans les Ardennes le mois dernier.  »Certaines victoires sont de grande signification, locale et nationale ! », a pour sa part salué le Premier ministre François Bayrou.

L’eurodéputé PS-Place publique Raphaël Glucksmann n’avait souhaité donner une «consigne de vote», contrairement à Olivier Faure, qui a apporté son soutien au candidat du NFP dans la dernière ligne droite.

 

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L’incompétence et le cynisme au pouvoir dans la classe politique

L’incompétence et le cynisme au pouvoir dans la classe politique

Les postures de la plupart des responsables témoignent du niveau d’incompétence et de cynisme de la classe politique dont  les discours sont en décalage complet avec la réalité et même ce qu’il pensent…. quand il pensent !

Il est évident que se pose un véritable problème de représentativité d’une part mais  tout autant de compétences d’une classe politique complètement discréditée globalement auprès de l’opinion publique. Macron illustre évidemment un discrédit qui touche la plupart des responsables. S’il en veut faire une analyse typologique assez simpliste, on pourrait  d’abord considérer qu’il y a la catégorie des politiques complètement incompétents arrivés en politique par hasard, par copinage et ou au gré des mouvements politiques, ce  qui peut faire élire une chèvre à un poste de député ignorant tout de la circonscription.

Dans cette catégorie on trouve souvent ceux qui veulent tout bouleverser, tout changer du jour au lendemain en promettant la lune à tout le monde. La catégorie des braillards qui gesticulent et confondent démocratie et gesticulation.

On compte une catégorie non négligeable de députés complètement incompétents sur le plan économique. Ces derniers parlent de milliards en les confondant sans doute avec les anciens francs. De ce point de vue, ils illustrent la dépréciation du niveau de formation en France. Ce n’est sans doute pas un hasard si les Français en général -et leurs élus bien sûr- figurent parmi les cancres européens en matière de connaissances économiques. Globalement le discours est celui des années 50 quand on ne connaissait pas encore à ce point la complexification et l’internationalisation de l’économie. Les slogans politiques sont aussi ceux des années 50 avec un manichéisme désolant des analyses et des propositions pour entretenir le populisme.
Dans une autre catégorie on trouvera les cyniques qui comprennent parfaitement les enjeux  économiques, politiques et sociétaux mais qui refusent de les affronter et même de les aborder.

La médiocrité de ce personnel politique conduit la France dans le mur avec des propositions de budget complètement incohérentes, malhonnêtes et même suicidaires. Que penser par exemple du travail de démolition d’Élisabeth Borne en matière d’éducation où elle remet en cause les mesures les plus signifiantes d’Attal  pour ne pas fâcher les syndicats corpos de l’éducation. Le niveau de formation qui pourtant constitue sans doute le principal enjeu du pays .

Bayrou: large exposé dans une ambiance de maternelle

Bayrou:  large  exposé dans une ambiance de maternelle

Dans un hémicycle bordélisé par les Insoumis, le Premier ministre très largement exposé ses projets soulignant notamment le grave problème de la dette et en permettant la remise en chantier des retraites. Une très longue intervention pour un premier ministre qui veut durer en dépit de l’ambiance de chaos et des attaques personnelles indignes de la part des oppositions nombreuses. Pas vraiment une image renforcée de la démocratie qui pourrait finir par lasser une opinion résignée qui porte déjà une critique sévère des partis politiques. 

Dette

Le Premier ministre a entamé son discours par la situation de la dette, qui atteint aujourd’hui 3 228 milliards d’euros, « une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social »

François Bayrou a souligné l’urgence de faire adopter un budget. « Est-il nécessaire que plus de 1 000 agences, organes ou opérateurs exercent l’action publique ? », s’est-il également interrogé. . Il a maintenu « l’objectif de 3% de déficit public en 2029″, avec un objectif de « déficit public pour 2025 à 5,4% du PIB [produit intérieur brut]« .

Le Premier ministre a annoncé la « création d’un fonds spécial entièrement dédié à la réforme de l’Etat, financé en réalisant une partie des actifs en particulier immobiliers qui appartiennent à la puissance publique ». Celui-ci devra permettre « des investissements, par exemple, dans le déploiement de l’intelligence artificielle dans nos services publics ».

Dans sa réponse aux groupes politiques, François Bayrou a fait d’autres annonces en matière budgétaire. Il entend ainsi travailler sur « une taxe anti-optimisation pour les hauts patrimoines », qui pourrait figurer dans le budget 2025, comme le demande le Parti socialiste. Il a également affirmé que les dépenses de santé augmenteront de 3,3% en 2025, dans la reprise du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), au lieu des 2,8% prévus par Michel Barnier.

« Notre bureaucratie est trop lourde », a dénoncé François Bayrou, affirmant que le poids des normes coûtait en moyenne 4% de PIB chaque année à la France. Il souhaite un  »puissant mouvement de débureaucratisation » , réclamant  »l’adoption rapide du projet de loi de simplification de la vie économique ».

Retraites

 Le  Premier ministre a annoncé « remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref, et dans des conditions transparentes », en se basant sur des chiffres fournis prochainement par la Cour des comptes. 

Concrètement, afin de trouver « des voies de progrès » pour une « réforme plus juste »« une délégation permanente sera donc créée » dès vendredi, avec les représentants des partenaires sociaux.

Mode de scrutin

Sur le plan des institutions, François Bayrou a remis sur la table la question de la réforme du mode de scrutin aux législatives, avec « l’adoption du principe proportionnel pour la représentation du peuple », une de ses demandes de très longue date.

François Bayrou a aussi abordé la question de « la démocratie » durant son discours, avec pour objectif « la reconnaissance du pluralisme »« Je souhaite proposer que les partis politiques, comme les syndicats, puissent être reconnus comme des mouvements d’utilité publique. Je souhaite aussi la création de la banque de la démocratie », a-t-il lancé, « pour que le financement des partis politiques et des campagnes ne dépende plus de choix de banque privées ».

Immigration

« J’ai la conviction profonde que l’immigration est une question de proportions », a déclaré François Bayrou, en prenant l’exemple de Mayotte. « Il est donc de notre devoir de conduire une politique de contrôle, de régulation et de renvoi dans leur pays de ceux dont la présence met en péril, par leur nombre, la cohésion de la nation. » 

Écologie

« L’écologie, au contraire de ce que certains pensent, ce n’est pas le problème, c’est la solution », a défendu François Bayrou après une heure de discours. Le Premier ministre n’a pas manqué de mettre en avant l’énergie nucléaire, « essentielle », pour produire « de façon décarbonée »« accessible à tous »« La question de l’eau, nous devons la saisir à bras-le-corps à travers une grande conférence nationale déclinée dans les régions », a-t-il ajouté, tout en déclarant vouloir poursuivre le plan vélo lancé par Elisabeth Borne « avec les moyens qui lui sont nécessaires ».

Enseignement

« Comment accepter que l’école française, qui était la première du monde, se voit classée au rang qui est le sien aujourd’hui, en mathématiques comme en lecture ? », s’est interrogé François Bayrou. 

En début de soirée, après les prises de parole des groupes parlementaires, le Premier ministre a assuré aux députés socialistes qu’il n’y aurait pas 4 000 suppressions de postes d’enseignants, comme il était prévu dans le projet de budget pour 2025. Il a néanmoins évoqué des difficultés pour recruter de nouveaux professeurs.

 Nouvelle-Calédonie

François Bayrou et son gouvernement reprennent en main le dossier néo-calédonien, après des mois de tergiversations en raison d’une situation politique chamboulée. « Je souhaite que le processus politique reprenne avec des négociations qui devront aboutir à la fin du trimestre. J’inviterai fin janvier les forces politiques à venir à Paris pour ouvrir ces négociations », a avancé le Premier ministre. C’était le souhait de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, en visite dans ce territoire en novembre(Nouvelle fenêtre). Manuel Valls, ministre des Outre-mer, sera « particulièrement » chargé de cette question institutionnelle.

Le logement 

« Nous avons besoin d’une politique de logement repensée et de grande ampleur », a insisté François Bayrou, alors qu’une crise du logement et de l’immobilier est régulièrement évoquée. « Nous pouvons aller plus loin en réduisant encore les délais, alléger les demandes d’autorisation, favoriser la densification, faciliter les changements d’usage… Cela suppose aussi de relancer l’investissement locatif et l’accession à la propriété, et de soutenir les maires bâtisseurs par un système d’encouragement à l’investissement, y compris à l’investissement privé », a-t-il précisé, sans détailler les mesures particulières qui seraient mises en œuvre par la ministre du Logement, Valérie Létard.

Santé

François Bayrou a réclamé que les hôpitaux passent d’une  »logique budgétaire annuelle à une logique de financement pluriannuel ». Il a confirmé que la santé mentale sera la « grande cause nationale » cette année, comme l’avait décidé son prédécesseur Michel Barnier.

Le Premier ministre a également promis que « la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise » et réitéré l’engagement de remboursement intégral des fauteuils roulants en 2025. Enfin, François Bayrou a confirmé la création du haut-commissariat à l’Enfance, annoncé par Emmanuel Macron fin décembre.

Terrorisme : des influenceurs algériens dans le viseur de la justice

Terrorisme : des influenceurs algériens dans le viseur

Trois influenceurs franco-algériens de la région lyonnaise ont été signalés pour des vidéos haineuses, a annoncé lundi 6 janvier Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ces signalements interviennent dans un contexte de vigilance accrue des autorités, alors que trois influenceurs algériens ont déjà été interpellés à Brest (Finistère), Echirolles (Isère) et Montpellier (Hérault) ces derniers jours pour provocation directe à un acte de terrorisme, apologie du terrorisme, ou encore provocation publique à commettre un crime. Franceinfo revient sur leurs profils.

Les trois influenceurs franco-algériens de la région lyonnaise sont dans le viseur des autorités pour des vidéos haineuses, a annoncé lundi la préfecture, confirmant une information d’Actu Lyon(Nouvelle fenêtre)« Plusieurs influenceurs appelant à la haine ou à la violence dans des vidéos publiées sur TikTok ont été signalés aux autorités compétentes par la préfecture du Rhône à Lyon », a écrit sur X Fabienne Buccio.

Des influenceurs  qui se trompent évidemment d’époque, de démocratie et de société. Bref sur le même discours violent, infantile et irresponsable qui malheureusement peut pénétrer certains esprits fragiles et manipulables.

 

Afghanistan : interdiction des femmes dans les O.N.G. !

Afghanistan : interdiction des femmes dans les O.N.G. !

 

De plus en plus tordus et sectaires les talibans ont décidé d’interdire aux femmes afghanes de travailler pour des O.N.G.. «Je suis profondément alarmé par l’annonce récente faite par les autorités de facto en Afghanistan selon laquelle les licences des ONG seront révoquées si elles continuent à employer des femmes afghanes.

C’est absolument la mauvaise direction qui est prise», a déclaré Volker Turk de l’ONU dans un communiqué. «Aucun pays ne peut progresser – politiquement, économiquement ou socialement – en excluant la moitié de sa population de la vie publique», a-t-il dit. «Pour l’avenir de l’Afghanistan, les autorités de facto doivent changer de cap.»

Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier au-delà du primaire, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.

Syrie : des élections peut-être dans quatre ans

Syrie : des élections peut-être dans quatre ans

 

Après la chute du régime de Bachar al-Assad le 8 décembre, le nouveau dirigeant de la Syrie Ahmad al-Chareh estime désormais que l’organisation de nouvelles élections dans le pays pourrait prendre quatre ans. Il a ajouté qu’il serait nécessaire de « réécrire la Constitution », une tâche qui pourrait prendre « deux ou trois ans », dans cet entretien avec une chaîne saoudienne.
« Les sanctions ont été imposées à la Syrie en raison des crimes commis par le régime » de Bachar al-Assad, a-t-il indiqué, ajoutant que vu que les auteurs des exactions ne sont plus au pouvoir, « les sanctions doivent donc être levées automatiquement ».

Le conflit a été marqué par l’implication de plusieurs puissances internationales occidentales comme les Etats-Unis ou la France, mais aussi la Russie et l’Iran ou encore de groupes armés comme le Hezbollah libanais.

Dans son interview, Ahmad al-Chareh s’est notamment adressé aux deux alliés de Bachar al-Assad, l’Iran voisin et la Russie.De son coté,Assaad Hassan al-Chibani, Chef de la diplomatie, a affirmé sur X que les autorités soutenaient « pleinement » les droits des femmes. « Nous croyons au rôle actif de la femme au sein de la société, et nous avons confiance en ses capacités et ses compétences », a-t-il précisé.

Santé- Microplastiques et nanoplastiques dans les aliments

santé- Microplastiques et nanoplastiques dans les aliments 

On note actuellement un intérêt mondial pour la question de l’impact des déchets plastiques dans les mers et les cours d’eau sur les habitats naturels et la faune. L’EFSA ( Autorité européenne de sécurité dans les aliments) a mis en place une première initiative en vue de réaliser l’évaluation des risques potentiels pour les consommateurs associés aux microplastiques et aux nanoplastiques trouvés dans les aliments, en particulier dans les fruits de mer.

interview du Dr Peter Hollman dans EFSA

Le Dr Peter Hollman est l’un des membres du groupe de travail qui a aidé le groupe scientifique de l’EFSA sur les contaminants de la chaîne alimentaire (groupe CONTAM) à rédiger cette Déclaration sur les particules microplastiques et nanoplastiques dans les aliments (anglais uniquement). Le Dr Hollman est chercheur à l’Institut de recherche de RIKILT et professeur associé pour la nutrition et la santé, à l’Université de Wageningen aux Pays-Bas. Au cours de ses recherches, il a travaillé sur la présence, l’analyse et la toxicité des microplastiques et des nanoplastiques.

Que dit l’EFSA dans sa déclaration ?

Peter Hollman : L’EFSA a réalisé un bilan approfondi de la littérature existante à ce sujet et elle a constaté qu’il n’existe pas suffisamment de données portant sur l’apparition, la toxicité et le devenir dans l’organisme – ce qui se passe après la digestion – de ces matériaux pour qu’elle puisse mener à bien une évaluation complète des risques. Elle a également signalé que les nanoplastiques devraient faire l’objet d’une attention toute particulière. Ce bilan a donc permis à l’EFSA de faire le point sur les développements scientifiques dans ce domaine, d’identifier les données disponibles mais aussi les lacunes dans les connaissances, et de recommander les domaines prioritaires de recherche qui permettraient d’apporter une réponse à ces différentes questions.

Quelle est leur taille ?
L’EFSA définit les microplastiques comme des particules ayant une taille allant de 0,1 à 5000 micromètres (µm), ou 5 millimètres pour donner une idée. Les nanoplastiques mesurent quant à eux de 0,001 à 0,1 µm (càd de 1 à 100 nanomètres).

Les microplastiques et les nanoplastiques, c’est quoi exactement ?

PH : L’utilisation de plus en plus répandue de plastique dans le monde a créé de vastes zones de déchets plastiques flottants dans les océans qu’on appelle la « soupe plastique ». Des zones aussi grandes que la France ont pu être observées. Ces débris plastiques flottants se fragmentent progressivement en particules plus petites qui finissent par devenir des éléments microplastiques ou même nanoplastiques. Il existe aussi des pastilles, des paillettes, des sphères ou des perles qui sont manufacturées à dessein dans ces tailles.

Dans quels aliments ces matériaux sont-ils présents ?

PH : Pour l’instant, on ne dispose d’absolument aucune donnée sur les nanoplastiques dans les aliments mais, en revanche on a un peu plus d’informations sur les microplastiques, en particulier en ce qui concerne le milieu marin. L’observation révèle des concentrations élevées chez les poissons, mais vu que les microplastiques sont surtout présents dans l’estomac et les intestins, ils sont généralement extraits et les consommateurs n’y sont donc pas exposés. Par contre, dans les crustacés et les mollusques bivalves, comme les huîtres ou les moules, on mange le tube digestif ; dans ce cas-là, les consommateurs sont donc exposés dans une certaine mesure. On en a également signalés dans le miel, la bière et le sel de table.

Sont-ils nocifs pour les consommateurs ?

PH : Il est trop tôt pour le dire, mais cela semble peu probable, du moins en ce qui concerne les microplastiques.

Un problème potentiel plus préoccupant par contre réside dans les fortes concentrations de polluants tels que les biphényles polychlorés (BPC) ou les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui peuvent quant à eux s’accumuler dans les microplastiques. On peut également observer des résidus de composés utilisés dans certains emballages, par exemple le bisphénol A (BPA). Certaines études suggèrent que si on consomme des microplastiques dans des aliments, ces substances pourraient migrer dans les tissus. Il est donc important de pouvoir en estimer la consommation moyenne.

Nous savons que des nanoparticules manufacturées (à partir de différents types de nanomatériaux) peuvent pénétrer dans les cellules humaines ; cela pourrait donc avoir des conséquences pour la santé humaine. Mais on a besoin de mener plus de recherches et de disposer de davantage de données pour pouvoir évaluer ces conséquences.

Est-ce que l’EFSA a estimé notre consommation moyenne ?

PH : Pas pour les nanoplastiques. Mais, en ce qui concerne les microplastiques, en se basant sur les données limitées disponibles, l’EFSA a estimé qu’une portion de moules (225g) pourrait contenir 7 microgrammes de microplastiques. Même en supposant que cette quantité de matière contienne les concentrations les plus élevées jamais mesurées de BPC ou de BPA, par exemple, cela constituerait néanmoins une faible contribution à l’exposition globale à ces substances : l’exposition aux PCB augmenterait de moins de 0,01 % et l’exposition au BPA de moins de 2 %. Mais rappelons que ceci constitue le scénario le plus défavorable.

Quels sont les travaux scientifiques qu’il serait nécessaire de mener dans le futur ?

PH : Les recommandations formulées par le groupe scientifique peuvent aider la communauté scientifique à se faire une image plus claire du travail nécessaire. La recherche devrait générer des données sur la présence de microplastiques et surtout de nanoplastiques dans les aliments, leur devenir dans le tractus gastro-intestinal et, enfin, leur toxicité. Des connaissances sur la toxicité des nanoplastiques sont particulièrement nécessaires parce que ces particules peuvent pénétrer dans tous les types de tissus et se retrouver au final dans nos cellules. La déclaration scientifique propose également des méthodes analytiques normalisées pour contribuer aux activités de surveillance.

L’EFSA a-t-elle étudié les risques de ces particules pour la faune/l’environnement ?

PH : L’EFSA les a étudiées du point de vue de la sécurité des aliments uniquement. De leur côté, d’autres organisations étudient leur impact sur les habitats naturels et la faune. Nous avons passé en revue les rapports clés préparés par le Groupe mixte d’experts chargé d’étudier les aspects scientifiques de la protection de l’environnement marin des Nations-Unies et nous avons également inclus dans notre examen une nouvelle étude sur les mesures destinées à lutter contre les déchets en mer, commanditée par la DG Environnement de la Commission européenne. Ces documents constituaient des sources essentielles pour établir un cadre de travail pour aborder cette question sous l’angle de la sécurité des aliments. L’Agence européenne pour l’environnement a adopté une vision plus large dans son rapport intitulé « ​​L’état des mers en Europe » (anglais uniquement). La déclaration scientifique et les futurs travaux de l’EFSA dans ce domaine pourront compléter ces efforts.

Votre participation a-t-elle bénéficié à vos propre travaux scientifiques ?

PH : En ce qui me concerne, le fait de discuter de ces questions avec des experts issus d’autres disciplines scientifiques a été une expérience enrichissante. Le fait d’avoir autour de la table des compétences diversifiées nous a permis d’aborder la question sous différents angles. Cette approche nous a donné une vision plus équilibrée du problème et nous a vraiment aidés à trouver l’axe juste à adopter dans la déclaration du groupe scientifique.

La question des particules microplastiques et nanoplastiques dans les aliments a d’abord été signalée comme un problème potentiel de sécurité des aliments par le réseau d’échange de l’EFSA sur les risques émergents, composé d’experts nationaux en sécurité des aliments. Sur la base de ces travaux, l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR) a sollicité l’EFSA pour qu’elle réalise l’examen actuel.

En 2011, le comité scientifique de l’EFSA a publié un document d’orientation sur les nanosciences et les nanotechnologies dans le domaine alimentaire, qui s’applique à l’ensemble des domaines scientifiques couverts par l’EFSA. Une mise à jour du document d’orientation est prévue en 2018.

Retraites: la réforme rediscutée dans un délai de six mois mais sans suspension

Retraites: la réforme rediscutée dans un délai de six mois mais sans suspension

La discussion sur les retraites sera bien reprise et elle sera cadrée dans un délai de six mois. Par contre elle ne sera pas suspendue ne pas donner des éléments d’incertitude supplémentaire aux institutions financières susceptibles de punir encore davantage la France à travers les taux d’intérêt par exemple.

François Bayrou a dit lundi refuser de suspendre ou de geler la réforme des retraites de 2023, comme le demande la gauche, après avoir proposé jeudi aux forces politiques de rouvrir une discussion sur cette réforme pendant neuf mois.

«Non, je ne ferai pas ça. Dans quel monde vivent-ils ? Est-ce qu’ils savent que la France est observée, scrutée parce qu’on appelle les agences» de notation, «et si (leurs) notes ne sont pas bonnes, alors les taux d’intérêts explosent ?», a justifié le Premier ministre sur BFMTV. «Il y a tous les compromis possibles. S’il existe, je suis prêt», a ajouté M. Bayrou, qui s’est aussi dit «prêt» à ramener le délai de discussion de neuf «à six mois».

Interdiction des portables dans les écoles…. au Brésil

Interdiction des portables dans les écoles…. au Brésil

 

 

Les élèves brésiliens n’auront bientôt plus le droit d’utiliser leur téléphone portable à l’école, après l’adoption mercredi 18 décembre d’une loi par le Congrès qui entend sensibiliser les jeunes aux effets néfastes des écrans. Des députés, des parents d’élèves et le gouvernement de gauche de Luiz Inácio Lula da Silva militent pour des restrictions sur l’utilisation des téléphones portables dans les établissements du primaire et du secondaire. Plus de la moitié des enfants brésiliens âgés de 10 à 13 ans possèdent un téléphone portable. Cette proportion atteint 87,6% chez les adolescents âgés de 14 à 17 ans.

Selon les données du Comité directeur sur l’Internet brésilien, près des deux tiers des écoles du pays restreignent l’utilisation des appareils mobiles de leur propre chef, mais 28% seulement interdisent totalement leur utilisation. La loi, qui concerne les élèves de 4 à 17 ans, a été approuvée par le Sénat et doit désormais passer par le président Lula pour être promulguée. Afin de «préserver la santé mentale, physique et psychologique des enfants et des adolescents», les téléphones portables seront interdits dans les écoles, à la fois dans les salles de classe et pendant les pauses, selon le texte. La loi autorise exceptionnellement l’utilisation de dispositifs électroniques à des fins pédagogiques ou pour des raisons d’accessibilité.

L’interdiction des téléphones portables dans les écoles est soutenue par 82% des parents brésiliens, selon un sondage réalisé en octobre par l’Institut Locomotiva y QuestionPro. t de lois ou de politiques interdisant les téléphones portables à l’école.

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