Archive pour le Tag 'dans'

Société-Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde

Société-Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde

La guerre en Ukraine a mis fin aux dernières illusions des Européens, qui s’appuyaient sur le primat du droit et les vertus du multilatéralisme pour garantir la sécurité et la paix, estime, dans une tribune au « Monde », l’ancien ambassadeur Pierre Buhler.

Le déferlement des chars russes en Ukraine, le 24 février 2022, a sonné le glas non seulement d’une ère, mais aussi d’une idée : celle de la paix par le droit, qui, malgré les mécomptes, a prévalu pendant plus d’un siècle.

Certes, le projet de Woodrow Wilson [président des Etats-Unis de 1913 à 1921] de rendre le « monde sûr pour la démocratie », avec la Société des nations, a connu le sort que l’on sait. Mais Franklin D. Roosevelt [1933-1945] en avait tiré les leçons avec la Charte des Nations unies, un traité prohibant le recours à la force en dehors des cas de légitime défense, et doté d’un Conseil de sécurité chargé d’en assurer le respect. Le fait que les cinq puissances victorieuses de la seconde guerre mondiale y siègent comme membres permanents, avec droit de veto, devait être le gage de son efficacité.

Ce système, paralysé pendant la guerre froide, avait, dès la fin de celle-ci, laissé espérer l’avènement d’un monde réglé par le droit, qu’avait illustré, en 1990, le rétablissement dans sa souveraineté du Koweït, envahi par l’Irak. Mais cet espoir s’est évanoui au fur et à mesure que des interventions militaires enfreignant le droit international – en Géorgie, en Serbie, en Irak, en Ukraine… – se sont succédé.

L’implosion de l’Union soviétique avait donné le coup de grâce à une autre idée : celle de la paix dans le monde grâce à l’abolition du capitalisme et de son « stade suprême, l’impérialisme ». Mais elle avait surtout donné corps à la thèse de la « fin de l’histoire » et du triomphe de la démocratie libérale, une illusion entretenue par un mouvement ample de ralliement à ce modèle dans le monde. Elle laissait entrevoir la perspective que le respect de la règle de droit – un attribut des démocraties – finirait par déteindre sur les conduites des Etats en dehors de leurs frontières.

La courbe s’est inversée au bout d’une quinzaine d’années. Il ne reste aujourd’hui qu’une trentaine de démocraties authentiques, après deux décennies fastes pour les dictateurs, autocrates et juntes qui ont fait main basse sur le pouvoir dans leurs pays. Pour autant, l’aspiration aux libertés, aux droits et à la dignité ne s’est pas éteinte, comme le rappellent des soulèvements réguliers en Birmanie, à Hongkong ou en Iran.

Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde

Le nombre de pays démocratiques en déclin dans le monde

La guerre en Ukraine a mis fin aux dernières illusions des Européens, qui s’appuyaient sur le primat du droit et les vertus du multilatéralisme pour garantir la sécurité et la paix, estime, dans une tribune au « Monde », l’ancien ambassadeur Pierre Buhler.

Le déferlement des chars russes en Ukraine, le 24 février 2022, a sonné le glas non seulement d’une ère, mais aussi d’une idée : celle de la paix par le droit, qui, malgré les mécomptes, a prévalu pendant plus d’un siècle.

Certes, le projet de Woodrow Wilson [président des Etats-Unis de 1913 à 1921] de rendre le « monde sûr pour la démocratie », avec la Société des nations, a connu le sort que l’on sait. Mais Franklin D. Roosevelt [1933-1945] en avait tiré les leçons avec la Charte des Nations unies, un traité prohibant le recours à la force en dehors des cas de légitime défense, et doté d’un Conseil de sécurité chargé d’en assurer le respect. Le fait que les cinq puissances victorieuses de la seconde guerre mondiale y siègent comme membres permanents, avec droit de veto, devait être le gage de son efficacité.

Ce système, paralysé pendant la guerre froide, avait, dès la fin de celle-ci, laissé espérer l’avènement d’un monde réglé par le droit, qu’avait illustré, en 1990, le rétablissement dans sa souveraineté du Koweït, envahi par l’Irak. Mais cet espoir s’est évanoui au fur et à mesure que des interventions militaires enfreignant le droit international – en Géorgie, en Serbie, en Irak, en Ukraine… – se sont succédé.

L’implosion de l’Union soviétique avait donné le coup de grâce à une autre idée : celle de la paix dans le monde grâce à l’abolition du capitalisme et de son « stade suprême, l’impérialisme ». Mais elle avait surtout donné corps à la thèse de la « fin de l’histoire » et du triomphe de la démocratie libérale, une illusion entretenue par un mouvement ample de ralliement à ce modèle dans le monde. Elle laissait entrevoir la perspective que le respect de la règle de droit – un attribut des démocraties – finirait par déteindre sur les conduites des Etats en dehors de leurs frontières.

La courbe s’est inversée au bout d’une quinzaine d’années. Il ne reste aujourd’hui qu’une trentaine de démocraties authentiques, après deux décennies fastes pour les dictateurs, autocrates et juntes qui ont fait main basse sur le pouvoir dans leurs pays. Pour autant, l’aspiration aux libertés, aux droits et à la dignité ne s’est pas éteinte, comme le rappellent des soulèvements réguliers en Birmanie, à Hongkong ou en Iran.

Médicaments : vente à l’unité ou l’art d’organiser la pagaille dans les pharmacies

Médicaments : vente à l’unité ou l’art d’organiser la pagaille dans les pharmacies

L’exécutif va rendre obligatoire la vente à l’unité de certains antibiotiques. Le seul problème c’est que le conditionnement actuel des médicaments n’est guère prévu pour cette vente à l’unité. Il faudrait revoir pour cela la politique industrielle, les modes de conditionnement et la politique logistique voire d’organisation interne des pharmacies et autres distributeurs. Sans parler des questions de sécurité sanitaire. En vérité, ce qui est en cause c’est l’abandon de l’industrie pharmaceutique par les autorités politiques, aussi la très mauvaise gestions de la Sécurité sociale et notre dépendance vis-à-vis de l’étranger ( la Chine en particulier).

««Découper les blisters (coques d’emballage, NDLR), ce n’est pas la bonne réponse. En termes de traçabilité en numéro de lot, c’est une vraie galère», estimait récemment le président de l’union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo). «Il n’y a pas de consensus sur la délivrance à l’unité d’un point de vue industriel», souligne le lobby des laboratoires pharmaceutiques (Leem).

Contacté, le ministère de la Santé n’a pas fourni plus de détails sur cette annonce. Mais celle-ci permet notamment à Emmanuel Macron de respecter une promesse de campagne, évoquée en janvier 2017. «Je m’engage à la généralisation de la vente à l’unité du médicament», avait-il alors annoncé, sans se douter que les pénuries de médicaments se multiplieraient au fil des ans.

Édouard Philippe, le clone de Juppé également impliqué dans un conflit d’intérêt

Édouard Philippe, le clone de Juppé également impliqué dans un conflit d’intérêt

Édouard Philippe , véritable clone de Juppé, porteur de la même vision bureaucratique et de la même raideur ressemble à son modèle. D’abord Édouard Philippe comme Juppé viennent de sortir des livre qui se ressemblent beaucoup. Ensuite Édouard Philippe vient d’être concerné par une plainte pour prise illégale d’intérêts. Comme Juppé impliqué dans plusieurs affaires qui lui avaient notamment interdit de se présenter aux élections.

L’ancien premier ministre et maire (Horizons) du Havre Édouard Philippe est visé par une plainte notamment pour favoritisme et prise illégale d’intérêts en lien avec une association chargée de l’animation de la Cité numérique de la ville, a appris l’AFP vendredi 15 septembre de sources concordantes, confirmant une information du Monde. La plainte visant le possible candidat à la présidentielle 2027 a été déposée jeudi pour favoritisme, prise illégale d’intérêts, concussion et détournement de biens et harcèlement moral, a indiqué à l’AFP Me Christelle Mazza, avocate de l’ancienne directrice générale adjointe de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole.

En juillet 2020, Édouard Philippe, président de la communauté urbaine, a signé avec Stéphanie de Bazelaire,( adjointe au maire) mais en tant cette fois que présidente bénévole de l’association LH French Tech, une convention d’objectifs pluriannuelle pour l’exploitation et l’animation de la Cité numérique du Havre. Des juristes de la communauté urbaine ont émis des recommandations et alertes sur la situation de conflit d’intérêts dans laquelle se trouvait Mme de Bazelaire, selon le quotidien.

Marseille Chicago : une fusillade extérieure qui touche les habitants dans leur appartement

Marseille Chicago : une fusillade extérieure qui touche les habitants dans leur appartement

Encore des règlements de comptes mortels et qui touchent des habitants chez eux; En effet, une nouvelle fusillade s’est produit ce dimanche soir à Marseille dans la cité Saint-Thys dans le 10e arrondissement de Marseille. Une jeune femme a été très gravement blessée à la tête par un tir de kalachnikov. Au moment des faits, la jeune femme se trouvait au 3e étage d’un immeuble de la cité. Elle était dans sa chambre au sein de son appartement qu’elle occupe avec sa mère. La jeune femme a été touchée à la tête par la balle qui a traversé un mur.

Âgée de 24 ans, elle a été prise en charge par les marins-pompiers puis transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé.

En plus de l’appartement de la jeune femme de 24 ans, deux autres logements ont été touchés par les tirs de kalachnikov sans faire davantage de blessés. Il s’agit des appartements d’une femme de 79 ans qui habite juste au-dessus, au 4e étage de l’immeuble.

Le logement d’une autre femme, âgée elle de 86 ans, a également été « impacté » par les tirs.

Tremblement de terre Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Tremblement de terre Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Le bilan du séisme qui a frappé le Maroc ne cesse de s’alourdir. Le tremblement de terre le plus meurtrier dans le royaume depuis plus de 60 ans, a détruit vendredi soir des villages entiers dans une région située au sud-ouest de Marrakech (centre), et 2.862 vies ainsi que 2.562 blessés, d’après les derniers chiffres publiés lundi. «Dans la région de l’Atlas, il y a beaucoup d’auto-constructions échappant aux normes parasismiques». Frédéric Léone, géographe spécialiste des risques naturels et fin connaisseur du Maroc, pointe dans « Libé » des différences avec le séisme en Turquie.

Un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi 9 septembre, dans la région d’Al-Haouz, dans le centre du pays et au sud-ouest de la très touristique ville de Marrakech. Le bilan, provisoire, s’élève déjà à plus de mille morts. Une catastrophe qui réveille le douloureux souvenir de 1960, lorsque le Royaume fut touché par un séisme de 5,7 sur l’échelle de Richter, à Agadir, qui a tué plus de 12 000 personnes et détruit presque entièrement la cité.

Selon Frédéric Léone, géographe spécialisé en gestion et cartographie des risques naturels à l’université Montpellier-III et fin connaisseur du Maroc, les normes parasismiques sont très peu appliquées dans la zone où la terre a tremblé. Il se dit inquiet pour les villages de montagne du coin, difficilement accessibles pour les secours et où les habitats traditionnels ne sont pas conçus pour résister à de telles secousses.

Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

«Dans la région de l’Atlas, il y a beaucoup d’auto-constructions échappant aux normes parasismiques». Frédéric Léone, géographe spécialiste des risques naturels et fin connaisseur du Maroc, pointe dans « Libé » des différences avec le séisme en Turquie.

Un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi 9 septembre, dans la région d’Al-Haouz, dans le centre du pays et au sud-ouest de la très touristique ville de Marrakech. Le bilan, provisoire, s’élève déjà à plus de mille morts. Une catastrophe qui réveille le douloureux souvenir de 1960, lorsque le Royaume fut touché par un séisme de 5,7 sur l’échelle de Richter, à Agadir, qui a tué plus de 12 000 personnes et détruit presque entièrement la cité.

Selon Frédéric Léone, géographe spécialisé en gestion et cartographie des risques naturels à l’université Montpellier-III et fin connaisseur du Maroc, les normes parasismiques sont très peu appliquées dans la zone où la terre a tremblé. Il se dit inquiet pour les villages de montagne du coin, difficilement accessibles pour les secours et où les habitats traditionnels ne sont pas conçus pour résister à de telles secousses.

« Victoire électorale » de Poutine dans les territoires envahis !

« Victoire électorale » de Poutine dans les territoires envahis !

Comme en Russie, le résultat de la consultation électorale dans les territoires occupés était bien sûr connu d’avance. Poutine obtiendrait 70 % des suffrages dans ces régions en guerre.

Un scrutin qui évidemment n’a aucun sens aussi bien dans les territoires dupés qu’à l’intérieur de la Russie puisque l’opposition est complètement muselée, interdite voire mise en prison. Sans parler des ukrainiens qui ont fui les territoires occupés du fait de la guerre et qui évidemment n’ont pas pu voter. Bref, une sorte d’inversion du processus démocratique : on fixe d’abord les résultats et le vote intervient ensuite !

Immobilier : tendance à la baisse dans l’ancien

Immobilier : tendance à la baisse dans l’ancien

La tendance à la baisse des prix dans l’immobilier s’installe sans doute durablement en raison globalement du manque de solvabilité des candidats à l’accession à la propriété. En cause, la folle envolée des prix de l’immobilier au cours de ces 10 à 20 dernières années, la hausse des taux et la baisse des capacités à emprunter.

Les prix de l’immobilier ancien ont donc reculé de 0,8% au deuxième trimestre par rapport au précédent, selon l’indice Notaires-Insee, dévoilé ce jeudi. Ce chiffre marque la deuxième baisse d’affilée d’un trimestre à l’autre. Sur un an, la hausse des prix décélère

« Les années folles sont terminées. On va passer à un autre paradigme de l’immobilier », a prévenu d’emblée Elodie Frémont, présidente de la commission statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris.

En Ile-de-France, région la plus tendue, les prix baissent désormais rapidement, avec un recul de 3,1% sur un an. Cette baisse est portée par l’accentuation du recul des prix des appartements (‑3,7% sur un an au deuxième trimestre 2023, après -1,3% lors du précédent). Elle est davantage marquée pour Paris (-4,4%) que pour la Petite Couronne (-3,8%) et la Grande Couronne (-1,7%). La baisse s’explique également par le repli inédit des prix des maisons (‑1,9 %), qui diminuent sur un an pour la première fois depuis le premier trimestre 2016.

Le nombre de transactions, indicateur de l’activité du marché et qui avait atteint un record absolu en 2021, continue de refluer rapidement.

Les causes sont multiples, mais la principale est la flambée des taux d’intérêt, qui ont renchéri le coût des crédits, selon Élodie Frémont. Ces derniers augmentent sous l’effet de taux d’intérêt en forte remontée, résultat direct de la politique de resserrement monétaire mis en place par la Banque centrale européenne pour freiner l’inflation.

Une baisse générale des prix, déjà observée par les réseaux d’agences, ne devrait pas tarder à arriver. « Sans aucun doute, la baisse va s’accélérer », juge ainsi Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. « L’achat devient de moins en moins intéressant financièrement, parce que pour rentabiliser son achat, il faut attendre de plus en plus longtemps », remarque-t-il.

Taxe foncière : Flambée de hausses dans les grandes villes

Taxe foncière : Flambée de hausses dans les grandes villes

La taxe foncière augmente dans toutes les villes de plus de 40 000 habitants. Chaque année, une partie de la hausse de cet impôt est déterminée en fonction de l’inflation. En 2023, cette revalorisation des valeurs locatives cadastrales atteint 7,1% : sa plus forte hausse depuis 1986, selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), comme l’a rapporté Le Figaro.

Mais cet élément n’est pas le seul à faire varier la taxe foncière. Les municipalités peuvent également modifier le taux d’imposition de leurs administrés. Dans 80% des grandes villes, il n’a pas augmenté. Dans ces collectivités, seule la hausse de 7,1% sera donc appliquée. Une petite minorité (3%) a même décidé de baisser son taux d’imposition. C’est le cas de Compiègne (Oise), où la hausse de la taxe foncière devrait être contenue autour de 6%.

Les grandes villes restantes (17%) ont, au contraire, choisi de l’augmenter, avec des hausses parfois très significatives. Le résultat donne une taxe foncière qui explose à Grenoble (+31,5%), à Meudon (+42,2%) et surtout à Paris (+59%).

Drogue à Nimes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements


Suite aux fusillades mortel à Nîmes, Darmanin a décidé de mesures radicales avec la présence d’une unité de CRS environ 60 personnes pour lutter contre le trafic de drogue. Des mesures qui pourraient cependant être provisoires et lever vers la fin de l’année. Le problème évidemment, c’est la modestie de cette lutte contre les stupéfiants qui affectent l’ensemble du territoire.

Aucun département, aucune ville n’échappe désormais à la mainmise des trafiquants. Même les petites villes sont concernées et officiellement, on reconnaît environ l’existence de 4000 points de deal dans le pays.

Évidemment certains experts bienveillants voire complices vont condamner cette action contre la drogue considérant que la solution réside dans la libéralisation de la vente du cannabis. Le problème c’est que aujourd’hui les drogues sont substituables et il existe des centaines de stupéfiants. Notamment des drogues de plus en plus dures qui viennent remplacer le cannabis.

La drogue est par ailleurs largement responsable du climat d’insécurité et de violence dans beaucoup de quartiers . Au-delà de la banalisation des drogues, c’est aussi malheureusement la banalisation de la violence et du crime. Certes la problématique du trafic de drogue prend en compte d’autres aspects que la répression notamment des dimensions socio-économiques voire sociétales. Bref une politique de prévention globale mais qui ne peut justifier l’insuffisance de la politique de répression.

D’après le ministre de l’intérieur , une unité de CRS d’une soixantaine de fonctionnaires sera déployée « à demeure dans le département du Gard pour pilonner les points de deal », et ce « jusqu’au moins la fin de l’année ».

Croissance France: dans le rouge en juillet et août

Croissance France: dans le rouge en juillet et août

Contrairement aux prévisions de la banque de France et de l’INSEE, la France est touchée par une dépression économique au cours de l’été. L’indice Flash composite, qui mesure l’activité du secteur privé, s’est établi à 46,6 en août, au même niveau qu’en juillet. Il marque ainsi une nouvelle contraction de l’activité économique en France, tant dans les services que dans le secteur manufacturier.

L’activité dans le secteur des services, secteur dominant de l’économie française, a diminué pour le troisième mois consécutif. Elle atteint même un plus bas depuis trente mois à 46,7 (contre 47,1 en juillet). La baisse de la production manufacturière, qui avait commencé l’été dernier, s’est poursuivie, avec un indice PMI provisoire à 45,8. Dans ce secteur cependant, la contraction est moindre qu’en juillet (44, révisé en légère hausse), et il s’agit d’un plus haut depuis cinq mois.

Contre toute attente, et malgré les espoirs d’amélioration de la conjoncture, les derniers résultats de l’enquête suggèrent ainsi une possible contraction du PIB au troisième trimestre », selon lui. La confiance des entreprises quant à une progression de leur activité au cours des douze prochains mois a également faibli en août, tout en se maintenant au-dessus du plus bas de 32 mois enregistré en juin.

Cette publication intervient alors que, le 9 août dernier, la Banque de France, elle, avait relevé une progression de l’activité économique française au mois de juillet, projetant une croissance « légèrement positive » au troisième trimestre. Après un deuxième trimestre marqué par une forte hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,5% par rapport au premier trimestre, la banque centrale, elle, estime que le PIB a progressé de 0,1% sur un mois en juillet.

Toujours dans l’attente du plan grand âge

Toujours dans l’attente du plan grand âge

Le gouvernement ne semble pas avoir pris la mesure du défi que représente l’explosion à venir du nombre de personnes âgées de plus de 75 ans, estime Luc Broussy, responsable du cercle de réflexion Matières grises, dans une tribune au « Monde ». Il prône des investissements massifs.

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », s’exclamait Jacques Chirac au Sommet de la Terre à Johannesburg, en 2002. Vingt ans plus tard, il serait tout aussi légitime d’ajouter : « Notre maison vieillit et nous regardons ailleurs », tant la certitude du réchauffement climatique n’a d’égale que l’inéluctabilité du vieillissement de la population.

S’il est impossible de prévoir le niveau des taux d’intérêt à six mois ou la météo à huit jours, on connaît en revanche à la virgule près le nombre de personnes qui seront âgées de 85 ans et plus en 2050. Et pour cause : les baby-boomeurs nés entre 1945 et 1965 sont potentiellement les nonagénaires des années 2035-2055.

Mais tous les « vieux » ne le seront pas au même moment et dans les mêmes conditions. Alors que le nombre de « 85 ans et plus » stagne peu ou prou entre 2020 et 2030, il succédera à cette étape de plaine une véritable « Alpe-d’Huez » démographique, puisque les « 85 ans et plus » passeront brutalement entre 2030 et 2050 de 2,5 millions à 4,8 millions – soit une hausse de + 85 % en vingt ans. Du jamais-vu dans l’histoire humaine !

D’autant que durant l’actuelle décennie 2020-2030, un autre défi se joue : celui de l’explosion des « 75-84 ans », dont le nombre va croître de 4 millions à 6 millions d’ici à 2030 (+ 50 %). Là encore, un phénomène tout à fait inédit dans son ampleur.

A ces deux périodes – avant et après 2030 – et à ces deux phénomènes démographiques – explosion du nombre des « 75-84 ans », puis des « 85 ans et plus » – correspondent deux types de politiques publiques.

Horizon 2030

La première consiste à permettre aux « 75-84 ans » de conserver le plus longtemps possible leur autonomie en bénéficiant d’un logement adapté (10 000 seniors meurent chaque année de chutes domestiques, d’où la bonne nouvelle du lancement en janvier 2024 de MaPrimeAdapt’), en sauvegardant des liens sociaux (500 000 personnes âgées vivent dans une situation d’isolement et de « mort sociale »), en évoluant dans un environnement urbain bienveillant (transports et mobilier urbain adaptés, voirie sécurisée, accès aux commerces, aux résidences seniors ou à un habitat inclusif…).

La seconde nécessite d’anticiper à l’horizon 2030 les solutions permettant de faire face aux défis de la dépendance : création d’établissements et de services, embauche de personnels supplémentaires, meilleure solvabilisation des bénéficiaires et des aidants… Dans ce domaine, une loi de programmation – que le député (Parti socialiste) Jérôme Guedj a proposée récemment à.

Croissance Allemagne : encore dans le rouge

Croissance Allemagne : encore dans le rouge

La banque centrale d’Allemagne estime que la croissance du PIB « sera encore dans le rouge de juillet à septembre, par rapport au trimestre précédent. Si cette prédiction se confirme, elle prolongerait ainsi le marasme qui frappe l’économie outre-Rhin depuis un an. Sur l’année 2023, les principaux instituts économiques allemands s’attendent à un recul estimé entre 0,2 et 0,4% du PIB en Allemagne, le FMI tablant de son côté sur -0,3%. Le gouvernement d’Olaf Scholz, lui, voit encore la croissance du PIB afficher 0,4%, mais cette prévision d’avril a de bonnes chances d’être abaissée à l’automne. L’Allemagne ferait ainsi moins bien que ses voisins européens, dont la France.

Comme lors des trimestres précédents, la production industrielle en Allemagne devrait rester « probablement faible » lors des mois d’été, explique l’institution. Pour rappel, elle a plongé en juin, pour le deuxième mois consécutif. Outre une faible demande intérieure, les prix de l’énergie restent relativement élevés, et certaines activités les plus énergivores, comme la chimie, peinent à retrouver leur niveau de production d’avant la guerre en Ukraine.

La Bundesbank, elle, attribue l’apathie de l’industrie à la faiblesse de la demande étrangère, « orientée à la baisse », notamment en Chine et aux États-Unis, deux marchés cruciaux pour le secteur. Résultat, les exportations, jadis fer de lance de la croissance, sont pénalisées.

Pour la banque centrale, cette tendance va perdurer, et ce, malgré la diminution continue des goulots d’étranglement dans les approvisionnements, qui permet d’honorer plus vite les carnets de commandes. En cause, les coûts de financement élevés, du fait de la remontée agressive des taux par la Banque centrale européenne pour juguler l’inflation. Ceux-ci vont continuer à peser sur les investissements et la construction (BTP), ajoute l’institution.

L’Allemagne, « boulet » de la zone euro ?
Les dépenses de consommation des ménages vont, de leur côté, continuer à soutenir l’économie, sur fond de « marché de l’emploi stable » et de « forte augmentation des salaires » pendant que l’inflation reflue. En raison de la hausse des salaires, l’inflation en Allemagne, redescendue à 6,2% en juillet, est « susceptible de rester au-dessus de 2% » encore « un certain temps », et ce, malgré le recul concomitant des prix d’énergie, selon la Bundesbank.

(Avec AFP)

Chaleurs extrêmes encore attendues dans le midi

Climat- Chaleurs extrêmes encore attendues dans le midi

Le climat en France se caractérise par des températures particulièrement élevées dans le sud et plus modérées dans la partie nord. Des tendances qui si elle devaient s’installer durablement pourraient un jour provoquer des mouvements démographiques et pas seulement durant les vacances. Les températures ont déjà dépassé les 30°C ce mercredi dans plusieurs villes, alors que cinq départements sont placés en vigilance orange canicule. Celle-ci s’étend à deux nouveaux départements jeudi: la Loire et la Haute-Loire.

Et pourrait potentiellement gagner d’autres territoires. « Dès jeudi, les 35°C seront régulièrement dépassés de l’Occitanie à la Provence en passant par la vallée du Rhône », annonce Météo-France.

Des pointes à 38°C sont même attendues localement dans le sud-est et dans le sud-ouest, selon les cartes publiées par l’agence. Au-dessus de la Loire, les températures ne devraient en revanche pas dépasser les 30°C sur une bonne partie du territoire.

Dans l’ouest et le nord-ouest, les températures devraient flirter avec les 30°C. Du côté de la Bretagne en revanche, comme jeudi et vendredi, le littoral devrait être épargné par les fortes chaleurs: le thermomètre ne devrait pas dépasser 25°C.

12345...82