Archive pour le Tag 'dans'

Le PS s ‘est tiré plusieurs balles dans le pied

Le PS  s ‘est tiré plusieurs balles dans le pied

 

Il y a quelque chose de contradictoire à dénoncer maintenant l’absence d’un premier ministre de gauche et en même temps avoir tout fait pour qu’il n’y en ait pas. Première balle dans le pied, celle qui a consisté à choisir une inconnue sans aucune expérience comme candidate pour l’ensemble du Nouveau Front populaire. Seconde balle dans le pied, celle qui a consisté à refuser de soutenir la candidature de Cazeneuve. Une candidature beaucoup plus sérieuse celle-là.

Bref la direction du parti socialiste traîne comme un boulet cette union de gauche de circonstance et finalement a rejoint la posture de Mélenchon qui lui aussi a fait semblant de vouloir un premier ministre de gauche alors qu’il ne vise que l’Élysée.

Les courants minoritaires du parti socialiste déplorent l’occasion manquée d’un gouvernement de gauche. La direction assure qu’Emmanuel Macron n’a jamais réellement envisagé de le nommer.

«Vous n’avez pas voulu Cazeneuve, vous avez eu Barnier»: c’est en substance ce qu’ont reproché les opposants au premier secrétaire du PS Olivier Faure, après qu’Emmanuel Macron a nommé l’ex-commissaire européen de droite Michel Barnier à Matignon, ont indiqué plusieurs témoins à l’AFP.

Faute de vouloir construire, le PS pourra toujours jouer son rôle de démolition avec la menace d’une censure du gouvernement Barnier

Dernière confusion concernant la manifestation du 7 septembre contre «le coup de force» de Macron, le PS reste sur sa position: pas d’appel national à manifester, contrairement aux autres partis du Nouveau Front populaire, mais chacun est libre d’y participer ! Bref du « en même temps » d’opposition.

Comme Mélenchon, Édouard Philippe fait dans la bordelisolation du pays

Comme Mélenchon, Édouard Philippe fait dans la bordelisolation du pays

 

Jusque-là ce sont surtout les insoumis évidemment en particulier Mélenchon qui s’étaient spécialisés dans la bordelisation du pays. Maintenant, c’est l’ancien premier ministre même de Macon, Édouard Philippe, qui vient avec ses gros sabots en rajouter sur la crise politique. Alors qu’on cherche désespérément un premier ministre, lui annonce sa candidature pour 2027 et même avant. En clair, il ouvre l’hypothèse d’un départ anticipé de Macron et se déclare prêt à y faire face. Bref un peu comme Mélenchon mais à sa manière sans brutalité mais sans grande élégance.

L’occasion sans doute pour lui de se rappeler à l’opinion d’autant qu’il n’avait pas laissé un souvenir impérissable comme Premier ministre notamment avec ses positions sur la réforme des retraites comme par exemple encore sur la limitation de vitesse à 80 sur certaines routes.

«Qu’est-ce qu’il fait ? C’est le pire timing !», souffle-t-on dans ses rangs, où l’on n’avait pas vu venir ce coup de poker de rentrée. «Il a fait ça dans son coin, sans que grand monde ne soit au courant. Comme ça, aucune fuite possible», raconte l’un de ses proches, lui-même surpris en découvrant cette annonce en début de soirée. Depuis des semaines, les regards sont plutôt braqués sur l’interminable feuilleton de Matignon, alors qu’Emmanuel Macron, sous pression, cherche toujours son prochain premier ministre.

 

Premier ministre : Macron complètement englué dans ses contradictions

Premier ministre : Macron complètement englué dans ses contradictions

 
Macron est évidemment victime de ses propres contradictions. D’abord il y a l’invraisemblable décision de dissoudre l’Assemblée nationale alors qu’il venait déjà de prendre une énorme claque aux européennes. Résultat encore moins de majorité que précédemment. Son deuxième entêtement et non le moindre est celui qui consiste à jouer à un président disposant toujours du pouvoir alors qu’il ne peut plus peser sur l’Assemblée nationale et demain sans doute sur le gouvernement.

 

En attendant, il s’essaye au rôle de Machiavel avec des combinaisons de plus en plus tordues et vouées à l’échec de toute façon concernant la survie d’un gouvernement. L’entêtement du président conduit directement à une crise politique suivie d’une crise institutionnelle qui mettra même en cause le maintien de Macron comme président jusqu’à la fin de son mandat. Édouard Philippe ne s’est d’ailleurs pas privé d’ouvrir cette hypothèse et d’annoncer déjà qu’il est prêt.

La vérité sans doute, c’est que le président ne peut pas s’appuyer ni sur le bloc de gauche ni sur le bloc d’extrême droite et qu’il est même largement contesté maintenant au sein même de son camp.

L’intéressé donne l’impression de ne pas très bien savoir où il va et cela pourrait le conduire vers la porte plutôt qu’il n’y pense non par décision juridique mais par pression politique.

Le réseau X (ex twitter) dans la tourmente financière

Le réseau X (ex twitter) dans la tourmente financière

 

Du fait de l’attitude de son nouveau propriétaire le réseau X (ex Twitter) se révèle une véritable catastrophe financière. Le milliardaire Elon Musk est en effet en train de payer son cocktail de provocations, de fausses informations et de politiques en faveur de Trump. Or la rentabilité s’écroule complètement alors que le prix d’achat du réseau s’est effectué avec un emprunt de 44 milliards.

 

Et l’entreprise a perdu la moitié de sa valeur du fait de la défection surtout des publicitaires; exemple, celui de Jack Dorsey, le cofondateur de Twitter, qui a investi 1 milliard d’euros : la valeur de sa participation, en 2024, est estimée à 280 millions de dollars. Ce dernier avait déjà exprimé des regrets après le rachat, par le patron de Tesla, du réseau social. «Elon Musk n’aurait jamais dû acheter Twitter, tout est allé de travers depuis», avait-il déclaré en mai 2023, moins d’un an après le rachat de la plateforme.

Le prince saoudien Alwaleed bin Talal a investi, lui, 1,89 milliard de dollars. La valeur de sa participation est aujourd’hui évaluée à seulement 280 millions de dollars. Le plus gros perdant restant Elon Musk lui-même. Le magnat de la tech a investi un total de 33,5 milliards de dollars. Or, la valeur de ce qu’il détient dans sa plateforme est aujourd’hui évaluée à 9,38 milliards de dollars.

 

Allemagne: l’extrême droite en tête dans une région

Allemagne: l’extrême droite en tête dans une région 

L‘AfD, parti d’extrême droite  a recueilli près de 30 % des suffrages, arrivant pour la première fois en tête en Thuringe et  la deuxième place en Saxe derrière la CDU (32 %).

À eux trois, les partis formant la coalition au niveau fédéral, dont la politique fait l’objet d’un fort rejet en Saxe et en Thuringe, dépassent à peine les 13 %. Le SPD d’Olaf Scholz parvient tout juste à surnager (entre 7 % et 8 %) tandis que les Verts pourraient perdre leur représentation au Parlement régional de Thuringe. Pour sa part, le FDP du ministre des Finances, Christian Lindner, va carrément disparaître des deux Hémicycles. La tourmente a rapidement gagné les états-majors de la coalition. Le secrétaire général du SPD, Kevin Kühnert, a exigé d’Olaf Scholz une meilleure communication. « Nous devons faire beaucoup plus de publicité pour notre approche politique, écouter ceux qui ne suivent pas et tirer certaines leçons. Le chancelier en fait partie », a averti le numéro un parti social-démocrate.

Le nouveau pari, l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW), du nom de l’ancienne présidente du groupe Die Linke au Bundestag, qui a claqué la porte du parti de gauche en début d’année a obtenu en Thuringe et en Saxe respectivement 16 % et 12 % des voix, s’imposant comme une force politique incontournable pour construire des coalitions. En vertu de la règle du cordon sanitaire, les partis traditionnels allemands ont tous exclu de s’allier à l’AfD.

 

La grande consommation dans le rouge

La grande consommation dans le rouge

Signe de la détérioration du pouvoir d’achat mais aussi des inquiétudes concernant les perspectives économiques et sociales, la grande consommation enregistre un recul de 1,5 % sur un an du volume des produits vendus.

Un phénomène qui est également lié au changement de comportement après la flambée de l’inflation quand les consommateurs ont dû faire des arbitrages sur la nature et le volume des produits. D’une manière générale les consommateurs diminuent voire éliminent certains achats et ont tendance aussi à changer de gamme. Le souci étant  de trouver les prix les plus intéressants.

Accessoirement il y a une dimension vertueuse dans ce changement de comportement avec la découverte que certains produits sont inutiles ou qu’on peut en réduire la consommation. À l’inverse le fait de tirer les prix vers le bas amène aussi parfois à une baisse de qualité. Les produits bio par exemple sont des grandes victimes de cette restructuration de la consommation.

En juillet, le chiffre d’affaires des grandes surfaces a reculé de 1,5 % sur un an pour les ventes de produits de grande consommation.

« On parle souvent de rentrée sociale. Cette fois, nous avons une inquiétude sur la consommation. Les volumes de produits achetés en grande surface stagnent ou baissent », alerte le représentant d’une enseigne alimentaire. L’étau se resserre de plus en plus sur le secteur de la grande distribution qui fait face à une baisse des ventes en volume pour les produits de grande consommation (alimentation, hygiène, entretien et beauté) depuis plus de six semestres, selon l’institut Circana.

Or, parallèlement, les distributeurs ne peuvent plus compter sur l’inflation pour doper artificiellement leur chiffre d’affaires. Après une flambée de plus de 20 % entre 2021 et 2023, les prix refluent depuis plusieurs mois maintenant (-0,9 % sur un an). Résultat : au premier semestre, le chiffre d’affaires du secteur (supérettes, supermarchés, et hypers) n’a progressé que de 0,1 % sur un an, contre 10,4 % lors de la même période l’année précédente.

Croissance Allemagne : dans le rouge au deuxième trimestre

Croissance Allemagne : dans le rouge au deuxième trimestre

 

Mauvais signe pour l’économie européenne et en particulier l’économie française (l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la France). En effet l’Allemagne a connu un recul de 0,1 % de sa croissance au deuxième trimestre. En cause notamment le ralentissement économique mondial notamment de la Chine et les conséquences de la guerre en Ukraine.

 

 

Alors que le pays a vu son PIB progresser de 0,2%, après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, « l’économie allemande a de nouveau ralenti au printemps », a commenté Ruth Brand, présidente de l’institut, dans un communiqué.

L’économie allemande a bel et bien calé au deuxième trimestre. Son produit intérieur brut (PIB) s’est contracté de 0,1% au deuxième trimestre, selon l’estimation définitive publiée ce mardi par Destatis. Ces chiffres confirment une première estimation publiée fin juillet qui avait surpris négativement les prévisionnistes, y compris la Banque fédérale d’Allemagne, qui anticipaient une légère croissance entre avril et juin.

« Le modèle allemand subit les conséquences de la guerre en Ukraine et de l’augmentation des prix de l’énergie », expliquait à La Tribune Christopher Dembik, économiste chez Pictet AM, fin juillet. « Le ralentissement en Chine est aussi un gros bémol pour l’économie allemande », complète-t-il.

Exportations en baisse dans les grands pays

Exportations en baisse dans les grands pays

 

Du faîte notamment des mesures protectionnistes prises par de nombreux pays en particulier vis-à-vis des importations de la Chine mais pas seulement, les exportations de biens des grands pays ont enregistré une stagnation au second trimestre. De fait, le tassement économique de la Chine se fait ressentir sur l’ensemble de l’économie mondiale. Le tassement de la croissance chinoise est affecté par des questions financières récurrentes notamment dans l’immobilier, par la mollesse de sa consommation intérieure est donc aussi par le peu de dynamisme de ses exportations. Les exportations de marchandises des pays du G20 ont stagné au cours du deuxième trimestre. C’est ce que révèlent les données publiées vendredi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Au trimestre précédent, elles avaient progressé de 1,7 %.

Ce ralentissement des échanges de biens est également imputable e à une baisse des performances à l’export des pays de l’Union européenne (UE). Leurs ventes à l’étranger ont diminué de 0,9 %, principalement en raison de l’évolution en Allemagne, où les exportations de produits chimiques et d’autres biens manufacturés ont reculé. Des produits souvent destiné à la Chine.

Universités- Classement de Shanghai : universités américaines en tête, Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

Universités- Classement de Shanghai :  universités américaines en tête,  Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

A la première place pour la 22e année consécutive (!), l’université d’Harvard est suivie par deux autres universités américaines, Stanford et MIT, et Berkeley en 5è position. Les 4è et 6è places sont occupées par Cambridge et Oxford, en Grande-Bretagne. Toutes les places du Top 10 sont accaparées par des universités anglo-saxonnes, puisque quatre autres universités américaines -Princeton, Caltech, Columbia et Chicago- suivent.

Vingt-cinq établissements français figurent dans les 1.000 premières places, dont dix-huit dans le Top 500. Classé dans le Top 20 depuis 2020, l’université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position.

De fait, Paris-Saclay « atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement », se félicite dans un communiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Trois autres établissements français classés dans le Top 100 enregistrent une nette progression par rapport à 2023: l’université Paris Sciences Lettres (33e; +8 places), Sorbonne Université (41e; +5 places) et Université Paris Cité (60e; +9 places). Paris Sciences et Lettres (PSL), s’illustre particulièrement en passant de la 41e à la 33e place, grâce à la qualité de ses 11 établissements dont l’Université Dauphine, Mines Paris et l’École normale supérieure (ENS). Mais si les universités françaises présentes dans le classement progressent, la nouvelle édition représente un recul (25 établissements en 2023 contre 28 deux ans plus tôt).

Enseignement- Université Classement de Shanghai : universités américaines en tête, Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

Enseignement- Université Classement de Shanghai :  universités américaines en tête,  Paris-Saclay 12ème mais seulement 25 établissements français dans le top 1000

A la première place pour la 22e année consécutive (!), l’université d’Harvard est suivie par deux autres universités américaines, Stanford et MIT, et Berkeley en 5è position. Les 4è et 6è places sont occupées par Cambridge et Oxford, en Grande-Bretagne. Toutes les places du Top 10 sont accaparées par des universités anglo-saxonnes, puisque quatre autres universités américaines -Princeton, Caltech, Columbia et Chicago- suivent.

Vingt-cinq établissements français figurent dans les 1.000 premières places, dont dix-huit dans le Top 500. Classé dans le Top 20 depuis 2020, l’université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position.

De fait, Paris-Saclay « atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement », se félicite dans un communiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Trois autres établissements français classés dans le Top 100 enregistrent une nette progression par rapport à 2023: l’université Paris Sciences Lettres (33e; +8 places), Sorbonne Université (41e; +5 places) et Université Paris Cité (60e; +9 places). Paris Sciences et Lettres (PSL), s’illustre particulièrement en passant de la 41e à la 33e place, grâce à la qualité de ses 11 établissements dont l’Université Dauphine, Mines Paris et l’École normale supérieure (ENS). Mais si les universités françaises présentes dans le classement progressent, la nouvelle édition représente un recul (25 établissements en 2023 contre 28 deux ans plus tôt).

JO de Paris 2024 : Record d’audience dans les médias

JO de Paris 2024 : Record d’audience dans les médias

Au total, 60 millions de téléspectateurs ont regardé les Jeux olympiques de Paris 2024 sur France Télévisions, selon des chiffres de Médiamétrie publiés ce lundi. Les radios et journaux ont également enregistré une forte hausse des audiences pendant ces deux semaines.

 « Au total, 60 millions de Français (sur une population de 68 millions, Ndlr) ont assisté aux JO sur France Télévisions, ce qui est inédit, et chaque Français en a regardé 20 heures en moyenne », a déclaré ce lundi à l’AFP le numéro 2 du groupe public, Stéphane Sitbon-Gomez.

Selon France TV, qui cite Médiamétrie, les deux plus hauts pics ont été atteints par le nageur Léon Marchand : 14,5 millions de téléspectateurs pour sa quatrième médaille d’or le 2 août et 13,5 millions pour son doublé le 31 juillet. Le troisième pic est la victoire de la France au judo par équipes avec Teddy Riner le 3 août (13 millions).

Encore un score impressionnant pour le service public. Médiamétrie a comptabilisé 17,1 millions de téléspectateurs branchés sur France 2, dimanche soir, pour regarder la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024 qui se déroulait au Stade de France (Seine-Saint-Denis).

Un spectacle qui a toutefois attiré moins de téléspectateurs que la cérémonie d’ouverture sur la Seine, le 26 juillet. Celle-ci avait été suivie en direct par 23,2 millions de téléspectateurs en moyenne, puis revisionnée en replay par 1,2 million de personnes supplémentaires, pour un total historique de 24,4 millions.

 

JO basket F: Une équipe de France encore exemplaire

JO basket F: Une équipe de France encore exemplaire

 

Pour la première fois depuis longtemps l’équipe féminine de basket des États-Unis a tremblé devant l’équipe de France. Les bleues ont finalement perdu d’un seul petit point mais ont été exemplaire notamment grâce à leur défense de fer. L’équipe des États-Unis n’a évidemment pas démérité, elle a aussi offert un spectacle de bonne qualité. Finalement c’est le hasard qui a tranché avec une pointe de pieds sur la ligne des trois points ( donc 2 au lieu de troispoints au liue de 3) sur le dernier tir français.

Démocratie: On ne gouverne par décrets sauf dans les dictatures

Démocratie:   On ne gouverne  par décrets sauf dans les dictatures

Faute de majorité, le dernier gouvernement avait laissé entendre qu’il pourrait agir par décret notamment en suspendant les textes d’application des lois. En clair, utiliserait le décret pour supprimer la loi alors qu’évidemment la loi prime sur le décret dont l’objet est seulement de préciser les modalités de mise en oeuvre des textes votés au Parlement. Certes on objectera que certaines lois ont peu ou pas du tout été appliqués mais il s’agit là de cas marginaux. Actuellement ce qui est en cause c’est la loi sur les minima sociaux, la loi sur les retraites, la loi sur l’indemnisation du chômage.

À travers le NFP, la gauche pense avoir trouvé la martingale pour s’affranchir de l’obligation d’une majorité suffisante à l’assemblée nationale. Ainsi Mélenchon a-t-il annoncé sitôt les scores connus des législatives que le nouveau gouvernement procéderait par décrets. Autant dire qu’il s’agit d’une mise en congé du Parlement. Jusque-là le conseil d’État où le conseil constitutionnel n’ont pas réagi alors qu’il s’agit évidemment d’une sérieuse menace sur les principes démocratiques du pays. C’est  de cette manière que fonctionnent  la plupart des pays à régime autoritaire : le Parlement est une fiction et le pouvoir central décide de tout.

En outre sur le plan démocratique, il n’appartient pas aux seuls pouvoirs politiques de se substituer totalement et en permanence aux acteurs sociaux pour discuter des grandes orientations. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Macron s’est complètement assis sur cette nécessité d’impliquer les corps intermédiaires; Or Il est essentiel d’abord  qu’ils comprennent les enjeux ensuite pour qu’ils participent à l’élaboration des orientations y compris quand la décision finale revient éventuellement aux pouvoirs politiques.

On ne gouverne pas un pays en promettant un décret qui va augmenter les salaires de 100 €. C’est évidemment irresponsable autant qu’anti démocratique. Il y a un vrai problème de rémunération du travail dans le pays mais qui ne peut être examiné que de manière très fine par les acteurs sociaux et par filière sinon par exemple on risque encore d’écraser les grilles salariales des couches moyennes qualifiées.

On ne gouverne pas un pays en se substituant aux corps intermédiaires. La France n’est pas Cuba, ni la Russie, ni le Venezuela, encore moins la Chine. Accessoirement avant de décider de la gestion du pays par décret, il serait utile de revoir la problématique économique et financière du pays car le chiffrage par le nouveau Front populaire de ces propositions relève de la pure fantaisie.

Après le retrait de Toubiana, la gauche tire une nouvelle balle dans le pied

Après le retrait de Toubiana, la gauche tire une nouvelle balle dans le pied

Après le retrait de Laurence Toubiana, la perspective d’un gouvernement issu du nouveau Front populaire pourrait bien disparaître. En effet l’intéressée présentait des qualités de technicienne et de politique bien supérieures aux différents noms avancés notamment par les « insoumis ». Ce retrait sonne peut-être la mort de l’espérance d’un éventuel gouvernement de gauche et peut-être même la mort du nouveau front populaire. La divergence de fond ne porte pas en effet uniquement sur le nom d’un futur premier ministre mais bien entendu sur le contenu de la politique et même sans doute encore davantage sur l’opportunité ou non de participer actuellement un gouvernement. Chacun fait semblant de revendiquer le leadership pour la constitution du gouvernement éventuel de gauche mais on est de plus en plus persuadé que Mélenchon souhaite surtout le chaos et la possibilité pour le NFP de gouverner

Depuis plus de deux semaines, l’équation Matignon vire sérieusement au casse-tête à gauche. Il y a quelques heures encore, une dernière carte semblait toujours sur la table : Laurence Tubiana, 73 ans, négociatrice des accords de Paris (2015) et économiste engagée. Proposée par le Parti socialiste, l’intéressée s’est finalement retirée de la course, faute d’accord entre les quatre forces du Nouveau Front populaire (NFP). Dans un communiqué publié ce lundi sur son compte X, la diplomate de l’environnement a glissé un dernier conseil à ses camarades : « C’est de là, de l’engagement citoyen, que naissent les solutions. Il est possible et nécessaire de faire de la politique autrement. »

 

Bruno Le Maire aussi dans le camp des ni-ni

Bruno Le Maire   aussi dans le camp des ni-ni

 
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, une nouvelle fois démontre davantage ses compétences dans l’observation que dans l’action politique. Certes il faut reconnaître qu’il a souvent alerté sur la situation financière dramatique du pays. Par contre son action a été relativement inefficace puisque par exemple l’endettement n’a cessé de progresser pour atteindre désormais un record à 110 % du PIB. En matière politique, le ministre de l’économie fait preuve du même flou affirmant certes qu’il faut s’opposer au rassemblement national mais refusant de choisir clairement. En tout cas refusant le front républicain.

Finalement le ministre de l’économie sur ce point rejoint ce qui restedes républicains ou Édouard Philippe. Un positionnement centre-droit qui pourrait bien conduire à la disparition de ce courant .

Ce qui manque à Bruno Lemaire comme à l’ancien camp  des  républicains c’est le courage qui faisait précédemment la spécificité des héritiers du gaullisme.

Après la « défaite » des macronistes au premier tour des élections législatives anticipées, le ministre de l’Économie et des Finances appelle certes  au second tour à la mobilisation contre le RN, « un danger pour la République » Mais en réalité se prolonge pour le ni-ni vis-à-vis tant du RN que de la gauche.

 

12345...95



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol