L’accord de trêve au Liban annoncé mardi par Benyamin Netanyahou a été adopté dans la soirée par le cabinet de sécurité israélien.
Cet accord consisterait en une trêve de soixante jours incluant le retrait progressif de l’armée israélienne au sud de la frontière et du Hezbollah au nord du fleuve Litani. L’armée libanaise, avec le concours de la Finul, devrait occuper le terrain. Le point le plus délicat était la volonté d’Israël de pouvoir intervenir au Liban, ce qui semble acquis. Dans un communiqué conjoint publié mardi soir, les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ont déclaré que Washington et Paris allaient veiller à ce que l’accord de cessez-le-feu au Liban soit «mis en œuvre dans son intégralité» et s’engagent à œuvrer au renforcement des «capacités» de l’armée libanaise.
Ce projet de cessez-le-feu inclurait une période de soixante jours, durant laquelle les militaires israéliens seraient priés de quitter le sud du Liban. Parallèlement, l’armée régulière libanaise se déploierait dans les zones proches de la frontière, tandis que le Hezbollah retirerait ses armes lourdes au nord du fleuve Litani. Israël a régulièrement demandé l’application de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU, souhaitant que le mouvement chiite libanais pro-iranien se retire au nord du fleuve Litani.
L’accord comprend un comité de surveillance dirigé par les États-Unis, afin de surveiller la mise en œuvre du processus et de remédier aux éventuelles violations.
La France pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a appelé ce dimanche 24 novembre Israël et les Libanais à se saisir d’une « fenêtre d’opportunité » qui s’ouvrait afin de conclure un cessez-le feu dans le conflit qui oppose Israël au Hezbollah.
« À force de diplomatie, à force de travailler avec les parties en présence sur les paramètres qui permettent d’assurer à la fois la sécurité d’Israël, mais aussi l’intégrité territoriale du Liban, nous sommes, je crois, en train de parvenir à une solution qui peut être acceptable par toutes les parties et qu’elles doivent saisir pour que le feu cesse et que la catastrophe humanitaire cesse également », a-t-il ajouté, tout en se disant « prudent ».
Ses propos font écho à ceux de l’émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, qui a fait état de « progrès supplémentaires » en direction d’une trêve lors d’une tournée au Liban et en Israël cette semaine.
Jusque-là la France offrez sous la baguette de l’entraîneur Deschamps un spectacle le plus souvent ennuyeux mais au moins la France gagnait. Cette fois la France cumule la médiocrité du contenu et du résultat. Le match France Israël s’est terminé sur un match nul, vraiment nul avec une absence totale d’intensité, d’imagination et même d’implication. Comme si les internationaux de l’équipe pensée à autre chose.
Certes le contexte très politique de cette rencontre ne peut être ignoré mais il ne saurait être responsable de la médiocrité générale d’une équipe de France dont il faudra bien poser et le plus tôt possible la question de l’entraîneur qui lui aussi semble sans imagination est très fatigué.
Israël dit non à la proposition de Mahmoud Abbas concernant l’éventualité de la création d’un État palestinien.
Vouloir établir un État palestinien n’est pas «aujourd’hui» un projet «réaliste», a déclaré lundi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, tandis que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, rappelait son attachement à «la souveraineté» palestinienne.
Le retour de Donald Trump est également «l’occasion» pour Israël d’annexer des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée en 2025, a annoncé le même jour Bezalel Smotrich, ministre israélien d’extrême droite. Également chargé de la gestion civile en Cisjordanie, et donc des colonies, il a aussi affirmé, lors d’un discours au Parlement, que la «création d’un État palestinien (…) mettrait en danger l’existence de l’État d’Israël».
Foot France Israël sous protection avec Macron et Barnier
En dépit des menaces des islamistes, la France a sans doute eu raison de maintenir le match de foot contre Israël à Paris. Une manière de refuser la politisation dans les enceintes sportives et plus généralement de dénoncer l’antisémitisme. Le dispositif de sécurité sera particulièrement renforcé
Dommage seulement que Israël est conseillé à ses ressortissants de ne pas participer à l’événement comme spectateur.
À l’occasion de la rencontre la France veut aussi affirmer ses valeurs républicaines et démocratiques.
Le président et le premier ministre iront soutenir l’équipe de France jeudi face à Israël, alors que ce match de Ligue des nations s’annonce à haut risque en raison du climat sous tension après des violences survenues à Amsterdam cette semaine.
Pour l’heure, un faible nombre de billets a été vendu, «entre 15.000 et 20.000» sur les 80.000 places disponibles du Stade de France.
En réponse aux attaques Iraniennes, l’armée israélienne a mené des «frappes de précision» sur des cibles militaires en Iran.
«Le régime iranien et ses alliés dans la région n’ont eu de cesse d’attaquer Israël depuis le 7 octobre (2023) – sur sept fronts – dont des attaques depuis le sol iranien (….). L’État d’Israël a le droit et le devoir de répondre. Nos capacités défensives et offensives sont pleinement mobilisées», a affirmé l’armée.
L’Iran a lancé le 1er octobre quelque 200 missiles sur Israël, incluant pour la première fois plusieurs missiles hypersoniques. Israël avait juré de faire payer à l’Iran cette attaque. Les frappes surviennent dans un contexte de tensions régionales exacerbées depuis un an par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, et son débordement au Liban voisin, où l’armée israélienne affronte le Hezbollah. Ces deux mouvements islamistes s’opposent à Israël et sont soutenus financièrement et militairement par l’Iran, qui fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère, depuis l’instauration de la République islamique en 1979.
Qualifié de groupe terroriste, de parti politique, d’« État dans l’État » libanais, le Hezbollah demeure difficile à caractériser. Ses modes d’action empruntent aussi bien aux armées conventionnelles qu’aux mouvements terroristes classiques ; et le « parti de Dieu » est aussi devenu la principale force politique du Liban et a réussi à s’implanter durablement dans une frange significative de la population libanaise, qui dépasse le cadre de la communauté chiite. Il assure de fait de nombreuses fonctions régaliennes dans le sud du pays, dont le contrôle échappe totalement à un État libanais que beaucoup qualifient d’État failli. Cette substitution du parti à l’État lui confère dès lors la mission de garantir l’intégrité du territoire libanais et d’y protéger les populations, un peu à l’image d’une force conventionnelle. Pour autant, ses attaques récurrentes menées contre Israël, la capture d’otages ou l’organisation d’attentats au Liban (notamment lors de l’occupation israélienne de 1982 à 2000) l’ont fait apparaître comme un groupe terroriste plus soucieux de déstabiliser le statu quo régional au profit de son protecteur et sponsor iranien que de gouverner le Liban.
par Pierre Firode Professeur agrégé de Géographie, membre du laboratoire Médiations, Sorbonne Université
Cette double identité stratégique du Hezbollah est apparue au grand jour lors de la guerre contre Israël à l’été 2006, quand il a montré non seulement sa capacité à repousser Tsahal de façon conventionnelle lors de certains affrontements en terrain ouvert (notamment la bataille du Wadi Saluki) mais aussi sa maîtrise de la guérilla urbaine lors des combats autour de la ville de Bint Jebel. En quoi ces deux épisodes illustrent-ils la double nature conventionnelle/non conventionnelle du Hezbollah en tant que groupe armé ? Quelles leçons peut-on en tirer aujourd’hui, et que nous apprennent-ils sur les différentes issues possibles de l’invasion actuelle du sud-Liban par Tsahal ?
L’étude de la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah s’appuie sur une source principale, We were caught unprepared, un Retex (retour d’expérience), organisé par l’armée américaine, qui s’appuie sur de nombreux témoignages de vétérans israéliens. Ce document souligne l’importance de la bataille de Bint Jebel du 24 juillet au 14 août 2006 d’une part et de la bataille de la rivière Saluki du 12 au 14 août 2006 d’autre part. Ces deux affrontements, qui ont causé près de la moitié des pertes israéliennes au cours de la guerre, soit 51 tués, ont permis aux combattants du Hezbollah de stopper l’offensive israélienne en direction du fleuve Litani et ont le plus contribué à la victoire stratégique du mouvement chiite.
À l’été 2006, l’offensive terrestre israélienne se concentre d’abord sur Bint Jebel, principal centre urbain à la frontière Israël/Liban. La ville constitue un objectif stratégique à plus d’un titre : elle est en grande majorité chiite et représente donc l’un des fiefs où le Hezbollah est le mieux implanté, et le point de départ de nombreux tirs de roquettes en direction de l’État hébreu. Le combat pour la ville revêt aussi une dimension symbolique : la ville a été le théâtre du « discours de la victoire » tenu par Nasrallah en 2000 lors du retrait des forces israéliennes du Liban.
Isolés du reste de la brigade, privés de soutien blindé par l’étroitesse du tissu urbain, les Golani ont dû combattre toute la matinée, en nette infériorité numérique, contre des membres du Hezbollah ultra mobiles, qui reproduisent la tactique du « combat en essaim » pour reprendre les termes utilisés par Michel Goya et Marc-Antoine Brillant dans leur ouvrage Israël contre le Hezbollah, chronique d’une défaite annoncée. Organisées en cellules de 30 combattants environ, les unités du Hezbollah, en effet, ne défendent pas la ville depuis des positions fixes afin d’éviter les frappes aériennes et tirs d’artillerie israéliens mais se déplacent de façon à converger vers les unités israéliennes les plus isolées et les plus vulnérables.
L’asymétrie entre Tsahal et le Hezbollah est alors annulée, voire inversée, et le mouvement chiite peut concentrer en un point précis une puissance de feu supérieure à celle des Israéliens :
« Tandis que les combats s’intensifiaient, les escouades du Hezbollah ont manœuvré sur les flancs et continué à infliger des tirs directs et indirects particulièrement nourris. Les compagnies A et C continuaient à résister aux attaques violentes pendant que d’autres compagnies du 51e bataillon se sont ruées en avant pour aider à l’évacuation des morts et des blessés. En tout, 9 soldats sont morts et 27 ont été blessés. »
Ce témoignage d’un vétéran israélien illustre la concentration de feu du Hezbollah et sa volonté de laisser les Israéliens pénétrer dans la ville pour mieux se projeter sur leurs arrières et réaliser de petits encerclements à l’échelle d’un pâté de maison, d’un quartier. Ces manœuvres infligent des pertes élevées à Tsahal, l’empêchent d’évacuer ses blessés et d’acheminer les munitions aux unités combattantes.
Pour réaliser cette projection sur les arrières et les flancs des unités israéliennes isolées, le Hezbollah s’appuie sur un réseau de tunnels dont l’auteur du Retex souligne l’étendue :
« Un soldat israélien a indiqué avoir trouvé un bunker près de Maroun al-Ras (banlieue de Bint Jebel) qui descendait à plus de 25 pieds et contenait un réseau de tunnels reliant plusieurs grands entrepôts dotés d’une multitude d’entrées et de sorties. Il a dit que l’ensemble était équipé d’une caméra à l’entrée reliée à un moniteur situé en dessous pour aider les combattants du Hezbollah à tendre des embuscades aux soldats israéliens. »
Une fois les unités israéliennes isolées, encerclées par un essaim de combattants du Hezbollah, ces derniers affaiblissent leurs positions par de véritables salves de roquettes tirées par des équipes munies de RPG. Dans ce combat, le Hezbollah tire pleinement profit de la capacité égalisatrice du tissu urbain, qui limite voire inverse l’asymétrie entre le faible, le Hezbollah, et le fort, Tsahal. Cette stratégie typique de la guerre asymétrique n’est pas sans rappeler les modes d’action d’acteurs terroristes non conventionnels comme ceux employés par Al-Qaida en Irak à Falloujah en 2004 ou par Daech lors de la bataille de Mossoul en 2016-2017.
Ce qui distingue alors le Hezbollah de ces groupes du point de vue de la doctrine stratégique, c’est qu’il dispose également de la capacité à combattre Israël en terrain ouvert et à lui infliger de vrais revers d’un point de vue conventionnel.
Dans l’histoire des guerres menées par Tsahal, celle de 2006 possède une particularité : bien qu’étant asymétrique, elle a été le théâtre de véritables succès conventionnels pour le « faible », qui est parvenu à repousser l’offensive israélienne.
Michel Goya et Marc-Antoine Brillant attribuent cet échec à l’impréparation, à l’été 2006, de Tsahal qui, à force de mener des opérations en Cisjordanie, s’était spécialisée dans la guerre contre-insurrectionnelle au point d’oublier la possibilité d’un affrontement plus conventionnel de haute intensité. De même, les sources américaines tout comme le rapport de la commission Winograd, une commission israélienne chargée d’enquêter sur les causes de l’échec de Tsahal, soulignent aussi l’inefficacité opérationnelle des doctrines EBO (effects-based operations) qui prônaient, dans le sillage de la guerre du Golfe de 1991 et de celle du Kosovo en 1998-1999, la substitution des offensives massives au sol par des campagnes aériennes capables de détruire la « volonté ennemie de combattre ».
Suite à son échec devant Bint Jebel, Tsahal décide le 11 août de lancer une offensive plus au nord depuis Mettula en direction du Wadi Saluki, un affluent du fleuve Litani. Le 12 août, alors que la 401e brigade blindée tente de franchir la rivière entre les communes de Ghandouriyeh et de Froun, elle subit un feu dévastateur depuis les collines qui surplombent la vallée :
« 24 chars de la brigade 401 ont commencé à traverser le Wadi Saluki. Juste après avoir avancé, les deux chars en tête de la colonne ont découvert la route bloquée par un bâtiment détruit. Tandis que les chars cherchaient un autre point de passage, une énorme mine a explosé derrière eux, condamnant la route. À ce moment précis, un missile anti-char du Hezbollah, guidé par laser de type Kornet, a pénétré le Merkava d’un capitaine de la compagnie, le tuant avec tout son équipage. En quelques secondes, une multitude de missiles anti-chars attaquait la colonne de chars. »
Cette attaque témoigne d’une parfaite maîtrise du terrain par le Hezbollah : profitant de l’encaissement du réseau hydrographique, les combattants chiites concentrent leur tir sur les portions les plus étroites de la vallée du Saluki, là où les versants en forme de V créent un véritable goulot d’étranglement qui immobilise les blindés israéliens. Une fois le char de tête détruit par une mine, la colonne israélienne se retrouve immobilisée et engagée par des positions de tir en altitude à 360° qui déciment les Merkava : sur les 24 chars visés, 11 sont mis hors de combat.
Contrairement à des groupes terroristes plus classiques comme Al-Qaida en Irak ou le Hamas, le Hezbollah dispose d’un arsenal anti-char lourd et notamment de lanceurs ATGM (anti-tank guided missile), des lance-missiles Kornet de fabrication russe ou des TOW (tube-launched, optically-tracked, wire-guided missile), de fabrication américaine, capables de percer le blindage d’un char à moins d’un kilomètre. Fournis par l’Iran, ces matériels lourds, contrairement aux armes plus légères comme les RPG, sont d’ordinaire l’apanage des armées conventionnelles et confèrent au parti de Dieu la capacité d’affronter les colonnes blindées israélienne en terrain ouvert.
En outre, la défense de la vallée du Saluki témoigne d’une véritable coordination des forces à l’échelle du bataillon voire de la brigade différente de l’organisation décentralisée en cellules quasi autonomes des groupes de guérilla traditionnels. Les différentes unités du Hezbollah opèrent de façon coordonnée et synchronisée, ce qui témoigne de la verticalité du commandement : les mortiers et les tirs de sniper clouent l’infanterie israélienne en amont de la rivière, permettant aux équipes ATGM plus en aval d’attaquer les blindés israéliens sans couverture. Les forces israéliennes restantes se retirent.
La guerre de l’été 2006 est riche d’enseignements pour Tsahal. Le Hezbollah constitue une armée particulièrement souple capable d’exceller autant dans la guérilla urbaine que dans un affrontement en terrain ouvert contre les éléments les plus lourds de Tsahal. En 2024, Israël l’a bien compris et a entrepris de détruire toute sa chaîne de commandement, réduisant ainsi drastiquement sa capacité à lutter comme une armée cohérente.
L’élimination de l’état-major et des principaux cadres de l’organisation pourrait obliger le Hezbollah à privilégier une organisation décentralisée en cellules relativement autonomes, typique des groupes terroristes plus traditionnels. Les différentes cellules pourraient alors s’appuyer sur les nombreux aménagements (tunnels, bunkers souterrains, etc.) conçus pour favoriser les actions de guérilla contre une force d’occupation.
En tout cas, une chose apparaît évidente à l’heure actuelle, malgré les succès initiaux de Tsahal : même décapité, le Hezbollah demeure le groupe armé non étatique le plus performant et peut-être le plus expérimenté du Proche-Orient, et son éradication reste une entreprise périlleuse, sinon impossible pour l’État hébreu.
Conflits Israël-Moyen-Orient–Macron, ce président dément !
On peut légitimement s’interroger pour savoir si Macron complètement discrédité en France pour avoir mené les politiques les plus contradictoires avec notamment pour conséquence l’une des plus grandes crises financières que le pays ait connu ne va pas continuer de manière aussi négative au plan international. Sa dernière déclaration concernant l’arrêt de fourniture d’armes à Israël pour se défendre relève en effet de l’irresponsabilité totale.
Première observation pourquoi avoir choisi précisément la veille du 7 octobre jour mondial de commémoration du massacre des juifs par le Hamas pour faire une telle proposition ? à moins D’être complètement hors sol vis à vis des sensibilités de l’opinion.
Deuxièmement sur le fond, cette proposition est inique d’abord parce que les circonstances actuelles ne conduisent pas c’est le moins seul moins qu’on puisse dire à un apaisement des affrontements guerriers mais plutôt à leur extension, deuxièmement parce que cette posture ne s’appuie pas non plus sur un débouché crédible et durable permettant de conduire et surtout de maintenir la paix. Bref Macron ont fait du Macron comme il en a fait avec Poutine, comme il en a fait en Afrique et même dans les territoires d’outre-mer comme en Nouvelle-Calédonie. Avec des zigzags invraisemblables qui ont contribué à discréditer la France en plus de son affaiblissement économique et financier.
Sondage Conflit Israël Palestine les Français perplexes et inquiets
Selon un nouveau sondage réalisé par le think tank Destin commun, que « La Tribune Dimanche » publie en exclusivité, 7 Français sur 10 refusent de départager les camps israéliens et palestiniens depuis les récents éléments du conflit.
Ils préfèrent demeurer en lisière du conflit. En grande majorité (7 sur 10), les Français refusent de départager les camps israéliens et palestiniens. Soit ils les considèrent de manière égale (27 %), soit ils ne ressentent d’empathie pour aucun des deux (19 %), soit ils n’ont pas d’opinion (24 %). C’est l’une des conclusions de l’étude, réalisée par le think tank Destin commun dans le but de prendre le pouls de la société française, un an après le 7-Octobre. « Il n’y a pas de distance ni d’indifférence, plutôt une grande perplexité et une anxiété », analyse Laurence de Nervaux, sa directrice générale.
En représailles à la mort du chef du Hezbollah notamment, l’Iran attirait environ 200 missiles sur Israël en menaçant toujours de détruire ce pays.
La plupart de ces missiles ont été interceptés finalement on a constaté peu de dégâts. La riposte se voulait sans doute surtout spectaculaire pour montrer la solidarité de l’Iran avec le Hezbollah.
Comme d’habitude en Iran le ton monte d’autant plus que les répliques militaires sont dosées pour éviter d’avoir à s’engager dans une guerre que les mollahs perdraient. Sans parler de la déstabilisation possible à l’intérieur même du pays
Le 13 avril, en riposte à une frappe meurtrière imputée à Israël sur le consulat iranien à Damas, l’Iran a tiré vers Israël quelque 350 drones explosifs et missiles, la première attaque directe du genre.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a affirmé que la mort de Hassan Nasrallah « ne sera pas vaine » et le premier vice-président iranien Mohammad Reza Aref a averti qu’elle entraînerait la « destruction » d’Israël.
Israël : L’Iran se félicite de l’opération du Hezbollah qu’elle a inspirée
Faute sans doute d’avoir les moyens de répliquer directement à Israël après la mort sur son sol du responsable du Hamas, une nouvelle fois l’Iran a instrumentalisé Hezbollah pour lancer des centaines d’engins explosifs vers Israël.
Du coup, l’Iran se félicite de cette opération qui en réalité est la sienne et qui vise surtout à montrer à l’opinion publique au Moyen-Orient la puissance théorique de Téhéran.
En réalité d’Iran n’est pas en capacité de mener une guerre contre Israël compte tenu de la faiblesse de son armée mais aussi d’un climat interne délétère caractérisé par un affaiblissement économique et par un discrédit auprès de la population. Sans parler des divisions internes chez les religieux qui dirigent le pays.
À la place l’ Iran a donc sollicité le Hezbollah qui a expédié une salve de drones et de rockets sur Israël précisant toutefois dimanche avec prudence que la réplique était terminée. Le Hezbollah n’est pas non plus en situation de gagner une guerre contre Israël et sa position interne est fragilisée par l’écroulement du pays
L’Iran a salué ce lundi 26 août l’attaque menée la veille par le Hezbollah libanais, son allié, contre des positions israéliennes, affirmant qu’Israël avait perdu son «pouvoir offensif et dissuasif» !
Israël : réponse » mesurée » du Hezbollah et de l’Iran
À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.
L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique , la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposée à la dictature chiite.
Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.
Dernier élément dont il faut tenir compte la fragilité du Premier ministre israélien qui ne se maintient au pouvoir que grâce à l’intensité et au développement de la guerre. Ce dernier ne serait pas opposé à une guerre totale qui menacerait l’existence du Liban et même le régime religieux de Téhéran. En effet en l’état du rapport de force, Israël a sans doute les moyens de détruire ses ennemis même si évidemment il faudra consentir de nombreux sacrifices notamment en termes de victimes.
Israël : réponse mesurée du Hezbollah et de l’Iran
À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.
L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique , la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposée à la dictature chiite.
Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.
Dernier élément dont il faut tenir compte la fragilité du Premier ministre israélien qui ne se maintient au pouvoir que grâce à l’intensité et au développement de la guerre. Ce dernier ne serait pas opposé à une guerre totale qui menacerait l’existence du Liban et même le régime religieux de Téhéran. En effet en l’état du rapport de force, Israël a sans doute les moyens de détruire ses ennemis mêmes si évidemment il faudra consentir de nombreux sacrifices.
Conflits et Israël : réponse mesurée du Hezbollah et de l’Iran
À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.
L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique , la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposés à la dictature chiite.
Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.