Archive pour le Tag 'Israël'

Covid Israël : 3e dose dès 12 ans

Covid  Israël : 3e dose dès 12 ans

L’Etat hébreu est le premier à lancer une campagne de rappel. Depuis ce dimanche, elle est ouverte à tous.

« Aujourd’hui, nous élargissons la possibilité de recevoir le booster, la 3e dose du vaccin, à toute la population, à condition que 5 mois se soient écoulés depuis l’injection de la seconde dose », a ainsi expliqué le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash. Tous dès 12 ans sont éligibles, a précisé le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, soulignant « l’efficacité du booster » selon « les dernières études ». Israël avait lancé fin juillet une campagne pour permettre aux personnes âgées de 60 ans et plus de se faire injecter une troisième dose de vaccin, principalement du géant pharmaceutique Pfizer/BioNTech. Il a depuis progressivement abaissé l’âge minimal d’accès.

Covid: une troisième dose de vaccin…. en Israël

Covid: une troisième dose de vaccin…. en Israël

 

 

La question de la troisième dose du vaccin va se poser très rapidement dès la fin de l’été dans le monde entier. En France, ce problème a été évoqué de façon allusive par le président de la république mais aucune orientation précise n’a été encore retenue. De toute manière il semble bien qu’en l’état actuel des vaccins, un rappel annuel sera nécessaire surtout avec la progression des variants. En Israël le gouvernement vient de décider le principe des maintenant d’une troisième dose de vaccin.

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Selon le géant pharmaceutique Pfizer qui produit le vaccin majoritairement utilisé en Israël, «de nouvelles études montrent qu’une troisième dose a des effets neutralisants contre le variant Delta plus de cinq fois plus élevés chez les jeunes et plus de onze fois chez les personnes plus âgées.»

L’Etat hébreu a enregistré plus de 1400 nouveaux cas de contamination ces dernières 24h contre 100 par jour mi-juin. .

Israël: Netanyahou écarté et renvoyé devant la justice

  • Israël: Netanyahou écarté et renvoyé devant la justice
  • Netanyahou et débarqué du poste de premier ministre qui lui permettait notamment d’être à l’abri des tribunaux quil accusent  de corruption. Le nouveau gouvernement a pour chef Naftali Bennett, le leader de Yamina, un petit parti de la droite ­ultra-nationaliste et religieuse. Le nouveau gouvernement comprend vingt-huit ministres dont six vice-ministres et constitue l’un des plus larges cabinets .
  • Benyamin Netanyahou est surtout victime de sa personnalité. « Netanyahou ne quitte pas le poste de premier ministre à cause de ses échecs, mais à cause de sa personnalité. Au cours des dernières années, il est devenu son propre plus grand ennemi : son égocentrisme, sa paranoïa personnelle et publique, son avarice, son incitation permanente et son orgueil démesuré ont unifié l’opposition à son égard de tout le spectre politique au point qu’ils ont uni leurs forces pour réussir à le faire tomber », mitraille Sever Plocker dans les colonnes du Yedioth Ahronoth, le quotidien israélien le plus vendu.

Israël : Netanyahou manœuvre pour éviter la prison

Israël : Netanyahou manœuvre pour éviter la prison

Cette fois encore le Premier ministre israélien est menacé par une coalition de droite. L’intéressé manœuvre encore  pour casser cette perspective et surtout éviter la prison. De ce point de vue le dernier conflit israélo-palestinien a surtout été l’occasion pour Netanyahou de tenter de faire oublier les poursuites donc il est l’objet notamment pour corruption.

Netanyahou a une nouvelle fois jouée les va-t-en-guerre pour détourner l’attention des médias sur ses frasques. En dépit de ces manœuvres, Netanyahou et nettement fragilisé par Naftali Bennett, le millionnaire à la tête du parti d’opposition de droite Yamina («à droite») qui a annoncé son ralliement au centriste Yaïr Lapid pour construire un gouvernement sans Benyamin Netanyahou.

Le ralliement de Bennett, chef de l’opposition de droite radicale, au centriste Yaïr Lapid et au projet de «gouvernement du changement», constitue un évènement qui pousse vers la sortie Benyamin Netanyahou, qui a passé 15 ans au pouvoir.

Israël – Palestine : La négociation seule solution

Israël – Palestine : La négociation seule solution

 

La dernière confrontation entre Israël et le Hamas confirme l’impossibilité de résoudre ce conflit par la voie des armes. Soit les parties en cause parviennent à une solution à deux Etats, encore possible, soit l’embrasement devient permanent, soulignent, dans une tribune au « Monde », trois représentants des mouvements juifs pour la paix, David Chemla, Alain Rozenkier et Méïr Waintrater.

 

Tribune.

Après la signature des « accords d’Abraham » [traités de paix signés en 2020 entre Israël d’une part, les Emirats arabes unis et Bahreïn d’autre part], le gouvernement Netanyahou avait affirmé que la région était entrée dans une nouvelle dynamique de paix. Une telle approche reléguait le conflit avec les Palestiniens à une place secondaire où il ne mettrait pas en péril les nouveaux équilibres régionaux.

Cependant, l’actualité s’est imposée à tous ; la démonstration a été faite que le conflit israélo-palestinien demeure le nœud du problème, et qu’en l’absence d’une solution politique, ce conflit continuera de se manifester toutes les quelques années par une nouvelle éruption de violences. Après une dizaine de jours, on peut tirer un premier bilan de ce nouveau round de violences – alors que les pressions internationales, et américaines en premier lieu, viennent de pousser à l’instauration d’un fragile cessez-le-feu.


Sur le plan du bilan humain, après l’envoi de plus de 3 000 roquettes sur les villes israéliennes du Nord comme du Sud, on dénombre à la date du 21 mai, 12 morts civils en Israël, dont deux enfants, et des centaines de blessés. A Gaza, les bombardements israéliens auraient entraîné, selon le ministère palestinien de la santé, la mort de 230 Palestiniens, dont au moins [décompte au 19 mai] 61 enfants, et 1 442 blessés (les Israéliens affirment que 150 militants du Hamas et du Djihad islamique font partie des victimes palestiniennes).

Au-delà des décomptes macabres qui reflètent l’asymétrie des forces en présence – poussant certains à conclure que la responsabilité de ce nouveau conflit incombe toujours au plus fort –, il importe de bien comprendre les raisons de ce nouvel embrasement, afin de dégager une perspective de sortie de crise. Pourquoi un tel embrasement en ce moment ? Il y a, comme toujours au Moyen-Orient, plusieurs grilles de lecture des événements. Elles sont probablement toutes justes, mais certaines sont plus déterminantes que d’autres.

Premier niveau : il s’agit d’une réaction à des semaines de provocations effectuées par des groupes d’extrémistes juifs qui, sous la conduite du député kahaniste nouvellement élu à la Knesset, Itamar Ben Gvir, étaient venus soutenir le projet d’expulsion du quartier Cheikh Jarrah (situé à Jérusalem-Est) de treize familles palestiniennes, soit plus de 300 personnes.


Ces Palestiniens sont des descendants de réfugiés qui, ayant abandonné leurs biens situés à Jérusalem-Ouest (devenue israélienne lors de la guerre de 1948), furent en 1952 relogés par la Jordanie dans des maisons dont les propriétaires juifs avaient été expulsés en 1948 par les forces jordaniennes.

Biden impose un cessez-le-feu à Israël

Biden impose un cessez-le-feu à Israël

 

La résolution que prévoyait la France à l’ONU sur le conflit entre Israël et les palestiniens a sans doute réveillé Biden. En effet ce dernier s’est opposé à ce que d’autres pays que les États-Unis tentent de gérer la situation particulièrement dangereuse. En clair Biden a imposé un cessez-le-feu à Israël. Un cessez-le-feu ensuite accepté par les belligérants.

Vaccination Covid-19: Israël un exemple ?

Vaccination Covid-19: Israël un exemple ?

 

Un article du Wall Street Journal  revient sur le caractère exemplaire de la vaccination en Israël.

 

Un mardi récent, en face d’une rue pleine d’Israéliens nouvellement vaccinés, une foule s’est formée pour protester contre la pression à se faire vacciner exercée par le gouvernement et les avantages accordés à ceux qui l’ont été.

Sous le beuglement de la techno, de nombreux manifestants anti-vaccins portaient des autocollants indiquant « pas de vaccination forcée » et affirmaient qu’ils étaient les seuls à pouvoir décider comment disposer de leur propre corps. Leur principale doléance : le passeport vert émis par le gouvernement qui permet aux personnes ayant reçu leurs deux injections d’accéder aux bars, salles de sport et restaurants.

« Je suis en bonne santé ; mon corps sait comment dépasser ça, estime Tamir Hefetz, âgé de 46 ans, l’un des organisateurs de la manifestation anti-vaccin. Le passeport vert est une chose terrible. »

Dans les dernières étapes de sa campagne de vaccination, Israël tente de convaincre les personnes récalcitrantes de se faire vacciner avant que de nouveaux variants de coronavirus ne fassent grimper, une fois de plus, les niveaux d’infection et ne causent davantage de dégâts pour l’économie du pays.

A présent que plus de 55 % de la population israélienne a reçu au moins une injection et plus de 46 % deux injections, la campagne de vaccination du pays atteint un stade critique. Après un pic à plus de 230 000 injections par jour mi-janvier, le déploiement du vaccin a ralenti à 100 000 injections par jour au cours des dernières semaines

Mais les poches de résistance auxquelles le gouvernement israélien fait face reflètent les difficultés qui attendent de nombreux pays occidentaux, y compris les Etats-Unis, une fois la majorité de la population vaccinée.

« Plus on avance, plus c’est difficile », a expliqué Yuli Edelstein, le ministre israélien de la Santé, dans un entretien. « C’est exactement comme un marathon. »

A présent que plus de 55 % de la population israélienne a reçu au moins une injection et plus de 46 % deux injections, la campagne de vaccination du pays atteint un stade critique. Après un pic à plus de 230 000 injections par jour mi-janvier, le déploiement du vaccin a ralenti à 100 000 injections par jour au cours des dernières semaines.

Les experts avertissent que pour qu’Israël parvienne à un niveau d’immunité et de détection permettant de quitter les cycles répétés d’ouverture de l’économie et de confinements, ce rythme doit accélérer.

Gili Regev, directrice de la division d’épidémiologie du Centre médical Chaim Sheba, a indiqué qu’Israël ne parviendrait pas à l’immunité de groupe avec le variant anglais avant que 80 % de la population ne soit vaccinée, un niveau actuellement impossible tant que les enfants de moins de seize ans ne peuvent pas être injectés. Avant cela, seule la vaccination d’un aussi grand nombre que possible de personnes âgées de plus de seize ans améliorera les perspectives.

« Plus il y a de gens vaccinés, plus l’ensemble de la population est en sécurité », a-t-elle résumé.

Le docteure Regev estime que seuls 4 % des Israéliens qui se voient offrir un vaccin le refusent, mais de nombreux autres n’ont pas pris la peine d’aller se faire vacciner, bien que plusieurs villes aient mis en place des sites de vaccination mobiles et lancé des campagnes de sensibilisation. Le gouvernement israélien a également développé un système d’incitation élaboré, basé sur les passeports verts qui permettent aux personnes vaccinées d’accéder aux possibilités de divertissement, de restauration et d’entraînement sportif qui restent globalement fermées aux personnes non vaccinées.

Depuis le début de la campagne de vaccination, les organisations israéliennes de prestations de soins de santé ont ciblé toutes les personnes concernées à l’aide de textos, d’appels téléphoniques et d’e-mails pour les faire venir sur les sites de vaccination.

Ces appels restent lettre morte auprès de personnes telles que Katy Drabkin de Holon, une ville au sud de Tel Aviv. Elle est récemment passée à vélo près d’un centre de vaccination de la ville pour tenter de convaincre les personnes faisant la queue de ne pas se faire injecter. Elle ne fait pas confiance aux informations des médias classiques sur les vaccins et s’indigne de subir des discriminations pour avoir refusé le vaccin.

« Ce qui se passe actuellement, c’est que nos médias appartiennent à l’establishment, qui appartient lui-même à des personnes avec un intérêt personnel », juge-t-elle. « Maintenant, ils convainquent tout le monde qu’on fait face à une pandémie dangereuse. »

Shiri, âgée de 45 ans, qui a assisté à la manifestation anti-vaccins à Tel Aviv mais n’a pas souhaité donner son nom de famille par peur de représailles sur son entreprise, doute également de l’utilité d’une injection. Elle a invité son mari et ses trois enfants à distribuer les autocollants anti-vaccin aux passants.

« Je ne suis pas certaine de la sécurité ni de l’efficacité », a-t-elle déclaré au sujet du vaccin.

Israël s’en est initialement bien sorti pendant la première vague de pandémie, mais a subi une deuxième vague devastatrice après une réouverture trop précoce à l’été, ce qui a contraint le pays à un deuxième confinement. Le pays s’est de nouveau confiné en décembre après la propagation du variant britannique, plus contagieux, à l’origine d’une troisième vague, la plus meurtrière jusqu’ici. A ce jour, plus de 6 000 personnes sont mortes de la Covid-19 et les confinements ont coûté des milliards de dollars à l’économie locale.

La campagne pro-vaccins réussit à convaincre certaines personnes. Amos Yekutiel, de Jérusalem, ne prévoyait pas de se faire vacciner, mais l’a fait après être passé à côté d’un site de vaccination établi dans un bar du voisinage. Ses amis l’ont averti qu’il ne pourrait pas le fréquenter avant de se faire vacciner, ce qui a poussé l’homme de 36 ans à sauter le pas.

« Je ne suis pas complotiste. J’estimais simplement ne pas en avoir besoin », a-t-il expliqué. Maintenant qu’il a changé d’avis, il est impatient de sortir au restaurant et de dîner en groupe. « Cela donne davantage de liberté. »

Pour finir de persuader les sceptiques, le ministère israélien de la Santé s’attaque également aux fausses informations sur les vaccins, répandus principalement sur les réseaux sociaux. Des responsables de la santé travaillent avec le ministre de la Justice pour retirer les fausses informations sur les vaccins et publier des informations pour réfuter les mythes autour d’eux.

A Jérusalem, deux étudiants religieux ont déclaré que malgré les mises en garde de beaucoup de leurs amis les décourageant de se faire vacciner, ils ont finalement sauté le pas après avoir posé des questions au personnel soignant bénévole sur le fonctionnement du vaccin et en avoir discuté avec leurs parents.

« [Au début], on s’est regardés et on s’est dit ‘‘bien sûr que non’’ », a déclaré Yaakov Silverman, âgé de 21 ans, qui mangeait une glace lorsqu’un bénévole l’a trouvé avec son ami et leur a proposé de se faire vacciner dans un bar avoisinant. « Mais nous avons posé quelques questions… et nous en avons discuté et on s’est dit ‘‘Pourquoi ne pas le faire ?” » ​

Dov Lieber, à Tel Aviv, a contribué à cet article

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Astrid Mélite)

Israël : la moitié de la population vaccinée

Israël : la moitié de la population vaccinée

en Israël, 46% de la population a été vaccinée contre le coronavirus. En conséquence, le pays, qui compte 9 millions d’habitants, rouvre son économie après plusieurs mois de fermeture générale.
Ce dimanche 21 février, les centres commerciaux, les marchés, les musées et les bibliothèques ont rouvert leurs portes. Les salles des cafés et des restaurants resteront eux fermés au moins jusqu’en mars, détaille France inter.

« Nous sommes le premier pays au monde à se remettre sur pied grâce aux millions de vaccins que nous avons commandés », s’est réjoui sur Twitter le Premier ministre Benyamin Netanyahou. « Vacciné ? Obtenez le laissez-passer vert et reprenez votre vie », a-t-il lancé.

De fait, le gouvernement a mis en place « un passeport vert » qui permet à chacun de se rendre dans les salles de sport, les piscines, les parcs d’attractions, les hôtels et assister à des événements sportifs ou culturels.

ISRAËL : déjà 30 % des plus de 60 ans vaccinés

ISRAËL : déjà 30 % des plus de 60 ans vaccinés

Un million de personnes vaccinées depuis le 19 décembre;  Israël se présente comme le premier pays du monde, non pas en nombre de doses distribuées, mais en proportion de la population ayant reçu une injection. Les autorités se félicitent que 30% des plus de 60 ans – le public prioritaire, soit 11,55% de la population – aient déjà été vaccinés et espèrent atteindre l’immunité collective d’ici le printemps.

 

Évoquant une campagne « sans précédent dans le mo

nde », le Premier ministre israélien a estimé samedi 26 décembre qu’un quart des neuf millions d’habitants du pays pourraient être vaccinés en un mois, avec un rythme de 150.000 personnes par jour.

 

« Dès que ce sera réalisé, nous pourrons, en trente jours sortir du coronavirus et rouvrir l’économie », a affirmé Benjamin Netanyahu qui s’est fait vacciner dès le premier jour, afin de « donner l’exemple » et d’ »encourager » la population à faire de même.

Accord Soudan et Israël

Accord Soudan et Israël

Après les Emirats arabes unis et Bahreïn, le Soudan et Israël ont décidé vendredi 23 octobre de normaliser leurs relations diplomatiques au terme d’une médiation américaine.

« Les dirigeants ont convenu de normaliser les relations entre le Soudan et Israël et de mettre fin à l’état de belligérance », ont écrit les deux parties et les Etats-Unis dans un communiqué commun. Le processus débutera par des échanges économiques et commerciaux, en particulier dans le domaine agricole, précisent-ils

Mais Wassel Abou Youssef, membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a dénoncé un « nouveau coup de couteau dans le dos ». A Gaza, Faouzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a quant à lui parlé d’un pas dans la « mauvaise direction ».

 

Les Palestiniens ont critiqué cette négociation et, l’Iran a dénoncé sur Twitter l’accord conclu par le Soudan et Israël.

Coronavirus : confinement en Israël et en Australie

Coronavirus : confinement en Israël et en Australie

Israël proportionnellement à sa population est l’un des pays les plus touchés au monde par le virus. De ce fait, Israël a décidé d’imposer un confinement généralisé de trois semaines à compter de vendredi, pour endiguer la marée montante du Covid-19 après un été meurtrier.. Le nombre de nouveaux cas de personnes contaminées ne cesse d’augmenter: il est passé de 400 à la fin juin à 4000 par jour en septembre

Le taux d’infection dans les communautés ultra-orthodoxes est parmi les plus élevés du pays. Le phénomène s’explique notamment par la promiscuité. Des familles d’en moyenne huit enfants partagent des logements exigus dans des quartiers pauvres, et surpeuplés. La contestation est religieuse mais aussi de nature économique car on craint un écroulement de l’activité.

En Australie, c’est une politique très contraignante qui a été mise en place et qui réduit la mobilité avec notamment la fermeture des frontières. En outre, ceux qui veulent retourner en Australie ont l’obligation de se soumettre à une quarantaine.

 

Accord Israël-Emirats: un enjeu géopolitique majeur

Accord Israël-Emirats: un enjeu géopolitique majeur

 

Spécialiste du Moyen-Orient, David Khalfa ,chercheur au Center for peace communications, à New York explique dans l’Opinion pourquoi l’accord entre Israël et les émirats un enjeu géopolitique nouveau.

Quelle est la portée de l’accord de paix signé entre Israël et les Emirats arabes unis (EAU) ?

Israël est né dans le fracas de la guerre. C’était l’ennemi historique, dans la vision panarabe classique qui déniait à ce pays le droit à l’existence. Les Etats arabes avaient formulé, au sortir de la guerre de 1967, les fameux trois non de la « résolution de Khartoum » : non à la paix avec Israël, à la reconnaissance d’Israël et à toute négociation avec Israël. De ce point de vue, l’accord annoncé jeudi marque un changement d’ère et le recul du front du refus.

Ce front avait déjà été fissuré…

Oui, par l’accord de paix de 1979 entre l’Egypte et Israël puis par le traité de paix israélo-jordanien de 1994. Les pays arabes conditionnaient désormais la normalisation de leurs relations avec Israël à la résolution du conflit israélo-palestinien selon la formule de la « terre contre la paix ». Cette position impliquait pour les Arabes un retrait israélien sur les lignes d’armistices de 1949. La signature des accords d’Oslo a accéléré ce processus de normalisation. La décision du Conseil de coopération du Golfe regroupant six monarchies (Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Oman, Bahreïn, EAU) d’annuler le boycott des entreprises ayant des relations commerciales avec Israël et l’ouverture de missions diplomatiques israéliennes au Qatar ou à Oman traduisaient cet élan. L’adoption de l’« initiative arabe de paix » du roi Abdallah d’Arabie saoudite, en 2002, constituait une nouvelle étape mais le principe « terre contre la paix » était maintenu tout comme la position traditionnelle sur les réfugiés. Les sceptiques doutaient qu’une authentique normalisation puisse voir le jour en l’absence de concessions significatives d’Israël sur le dossier palestinien. Les pays arabes préféreraient s’en tenir à des relations discrètes au nom d’intérêts stratégiques communs, particulièrement dans la lutte contre les ambitions régionales iraniennes. On se bornait à l’adage : « L’ennemi de mon ennemi est mon ami ». Cet accord est donc le prélude à une profonde évolution du jeu géopolitique régionale.

Comment a-t-il été formalisé ?

Dans le plus grand secret entre Donald Trump, Mohammed ben Zayed et Benjamin Netanyahu, via le leurs conseillers respectifs depuis environ un an et demi. Ni Benny Gantz, vice-premier ministre et ministre de la Défense d’Israël, ni son collègue des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, ne semblent avoir été associés. Jared Kushner, conseiller de Donald Trump, a joué un rôle très important. Il a empêché le Premier ministre israélien de poursuivre son projet d’annexion d’une partie de la Cisjordanie. Les autres grand artisans sont l’ambassadeur émirati à Washington, Yousef al-Otaiba, proche du gendre du président américain, qui a poussé son avantage en obtenant le retrait de facto du projet d’annexion en échange de l’établissement de relations diplomatiques officielles avec Israël, et Yossi Cohen, le chef du Mossad. Kushner et al-Otaiba ont convaincu le président américain de ne pas écouter l’ambassadeur américain en Israël, David Friedman, favorable à l’annexion.

 

Cet accord ouvre-t-il la voie à la normalisation des relations israéliennes avec d’autres pays ?

Les Etats arabes ont jusqu’ici joué un double jeu. Ils maintenaient la fiction du refus de la normalisation avec Israël tout en encourageant discrètement le dialogue et la coopération. Des rencontres d’experts israéliens et des pays du Golfe se sont multipliées ces dernières années lors de colloques internationaux à Londres et à Washington. Les visites réciproques de représentants ou ex-responsables du renseignement se sont accélérées. On sentait cet accord venir à l’aune de certaines déclarations des dirigeants des monarchies du Golfe, notamment celles de Mohamed Ben Salmane et de Mohammed ben Zayed. Ces déclarations rompaient avec les positions anti-israéliennes traditionnelles des dirigeants nationalistes arabes. Le voyage surprise de Benjamin Netanyahu à Oman en octobre 2018 confirmait ce rapprochement de manière spectaculaire. Israël devrait normaliser, à court ou moyen terme, ses relations avec Bahreïn, Oman, le Soudan et certains pays musulmans d’Afrique.

Comment cela est-il devenu possible ?

L’accord entre les Emirats et Israël marque un changement de perception de l’Etat juif dans le monde arabe. Israël n’est plus considéré par ces pays comme une menace mais comme une force stabilisatrice dans une région volatile et chaotique. Par ailleurs, Israël est une puissance militaire, technologique et économique avec laquelle il faut compter et donc coopérer, en particulier dans le contexte des redéploiements américains au Moyen-Orient. Les monarchies pétrolières et gazières ont compris que le cours des hydrocarbures resterait durablement bas et qu’elles devaient moderniser leurs économies en diversifiant leurs exportations. Israël peut les y aider. L’accord entre Jérusalem et Abu Dhabi évoque d’ailleurs un volet technologique et économique.

Israël se trouve-t-elle dans une nouvelle alliance géopolitique ?

Les rapports de force sont en train d’évoluer. Plusieurs pays arabes sunnites veulent formaliser une alliance de revers avec Israël afin de contrer les ambitions régionales de l’alliance qataro-turque et de l’Iran. Ce dernier est considéré comme le problème de sécurité nationale numéro 1 par les principales puissances sunnites de la région. La Turquie n’a pas tardé à réagir dénonçant le « comportement hypocrite » et la trahison à la cause palestinienne des Emirats arabes unis. Et Téhéran qualifie cet accord de «dangereux » et «illégitime ».

Le timing de cet accord est parfait pour Trump et Nethanyahu…

Il arrive au meilleur moment pour le président américain, en quête d’une réélection mais en perte de vitesse dans les sondages. Tous deux sont par ailleurs accusés d’avoir mal géré la pandémie de Covid-19. Donald Trump, qui a pour l’heure échoué à arracher un accord en Corée du Nord et n’est pas parvenu à faire revenir les Iraniens à la table des négociations, tient son premier succès de politique étrangère. Son rival démocrate, Joe Biden, n’a pu que saluer cet accord. C’est aussi une victoire diplomatique pour Benjamin Netanyahu. Ce dernier était également dans une mauvaise passe, sa coalition bat de l’aile faute d’arriver à établir un budget pluriannuel. Mais il doit maintenant faire face à la grogne du mouvement des colons et à l’opposition de la droite dure qui dénonce une trahison de ses promesses électorales. Le Premier ministre israélien tente de limiter la casse en évoquant une simple « suspension » du projet d’annexion quand Trump parle, lui, d’abandon.

Cet accord aura-t-il un impact sur la politique étrangère de la France ?

La France maintient la fiction diplomatique d’une solution à deux Etats pour résoudre le conflit israélo-palestinien, selon des paramètres qui ne correspondent plus à la réalité du terrain. Elle souhaite la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens alors qu’une majorité de la population, de part et d’autre, n’y croit plus. Sa position médiane de soutien à la sécurité d’Israël tout en promouvant la cause palestinienne sera plus difficile à tenir, d’autant que son allié émirati a choisi son camp. Toute relance des négociations bute d’ailleurs sur l’incapacité du Fatah et du Hamas à se mettre d’accord pour de nouvelles élections. Le Mouvement national palestinien est en perte de vitesse dans le monde arabe. Son leadership est divisé, corrompu et impopulaire. Seul un renouvellement générationnel permettrait de sortir de l’impasse. Mahmoud Abbas, le patron de l’Autorité palestinienne, a choisi une stratégie visant à internationaliser le conflit et isoler Israël, qui se retourne aujourd’hui contre lui. Il est plus isolé que jamais.

 

Israël et les Emirats arabes : accord de paix et fin des annexions

Israël et les Emirats arabes : accord de paix et fin des annexions

 

Un accord de paix devrait normaliser les relations diplomatiques entre les deux pays du Moyen-Orient.

Cette percée diplomatique, qui était en négociation depuis un an et demi, est de nature à remodeler le contexte politique au Moyen-Orient. A Ramallah, la direction palestinienne l’a dénoncé, y voyant une trahison de la cause palestinienne.

L’accord prévoit qu’Israël suspende l’application de sa souveraineté sur plusieurs zones de Cisjordanie dont il évoquait l’annexion.

Après de longues discussions tripartites, qui se sont accélérées récemment, l’accord a été conclu jeudi par téléphone entre Donald Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le cheik Mohammed ben Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi, précise la présidence américaine.

La Maison blanche présente ces “accords d’Abraham” comme les premiers du genre conclus depuis celui scellé il y a vingt-six ans entre Israël et la Jordanie.

Israël a signé la paix avec l’Egypte en 1979 et avec Amman en 1994. Les Emirats deviennent le premier Etat du Golfe à nouer un accord de ce type avec l’Etat hébreu.

Un communiqué commun des trois pays précise que Donald Trump, Benjamin Netanyahu et Cheikh Mohammed ben Zayed ont “convenu de la normalisation complète des relations entre Israël et les Emirats arabes unis”.

“Cette avancée diplomatique historique va faire progresser la paix dans la région du Moyen-Orient et témoigne de la diplomatie audacieuse et de la vision des trois dirigeants ainsi que du courage des Emirats arabes unis et d’Israël pour tracer un nouveau chemin qui permettra de révéler l’énorme potentiel de la région”, ajoute-t-il.

Le communiqué précise aussi que “du fait de cette percée diplomatique et sur la requête du président Trump avec le soutien des Emirats arabes unis, Israël suspendra la déclaration de sa souveraineté” sur des secteurs de Cisjordanie envisagée par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.

. C’est une “trahison de Jérusalem, d’Al Aqsa et de la cause palestinienne”, a dit Nabil Abou Roudeineh, proche conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas, tandis qu’Hanane Achraoui, membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), prévenait que les Emirats ne pourront pas se cacher derrière un soutien à la cause palestinienne. “Nous ne sommes pas une feuille de vigne”, a-t-elle dit.

Elle a précisé que la direction palestinienne avait été laissée totalement à l’écart des négociations qui, selon Jared Kushner, gendre et conseiller spécial de Trump, ont duré dix-huit mois, avec une accélération depuis début juillet et une finalisation mercredi.

La Jordanie a indiqué de son côté que cet accord pourrait favoriser une reprise des négociations de paix s’il réussit à conduire Israël à accepter la création d’un Etat palestinien sur les territoires occupés depuis la guerre des Six Jours, en 1967.

Avec moins de 10 millions d’habitants, mais la deuxième économie du monde arabe grâce à leurs hydrocarbures, les Emirats exercent une influence croissante, tant commerciale que militaire, dans le Golfe et au-delà, avec un accent mis sur la lutte contre l’influence de l’Iran et contre des groupes islamistes armés.

Cet accord est un “cauchemar” pour l’Iran, a du reste commenté le diplomate américain Brian Hook, émissaire de Donald Trump au Moyen-Orient.

A Téhéran, Hossein Amir-Abdollahian, conseiller spécial du président du parlement, a fustigé l’absence de toute justification au comportement d’Abou Dhabi, qu’il accuse de “tourner le dos à la cause palestinienne”.

“Avec cette erreur stratégique, ajoute-t-il, les Emirats arabes unis vont être engloutis dans l’incendie du sionisme.”

Coronavirus : rebond en Iran, et Arabie Saoudite, Israël

Coronavirus : rebond en Iran, et Arabie Saoudite, Israël

L’organisation mondiale de la santé s’inquiète du développement de nouvelles contaminations dans certains pays de sorte que globalement la situation mondiale ne s’améliore pas même si elle est mieux maîtrisée dans certains pays comme en Europe. La situation est particulièrement préoccupante en Amérique du Sud et dans certains pays d’Asie, où le nombre de nouvelles contaminations augmente très vite. Dans d’autres pays, qui pensaient avoir fait le plus dur contre l’épidémie, on assiste également à un rebond inquiétant. C’est notamment le cas en Iran, un pays qui a été très durement touché dès le mois de février et comptabilise déjà plus de 8.000 décès.

 

l’Iran fait face à un rebond du nombre de nouveaux cas depuis début mai, avec même une accélération fin mai, suivie d’une légère diminution des nouvelles contaminations. Jeudi, le pays a annoncé plus de 2.200 nouvelles contaminations, franchissant la barre des 180.000 cas. Avant l’annonce du nouveau bilan quotidien, le président Hassan Rohani a appelé la nation à suivre les consignes sanitaires visant à freiner la propagation du virus.

Depuis avril, les autorités ont levé progressivement les restrictions qui avaient été imposées pour lutter contre la propagation de l’épidémie. Pourtant, le gouvernement a nié l’apparition d’une deuxième vague, affirmant que la tendance de hausse des cas confirmés était le résultat d’une intensification du dépistage.

 

Pays arabe le plus touché du Golfe, l’Arabie Saoudite, qui pensait avoir atteint le pic épidémique mi-mai, voit elle aussi les nouveaux cas se multiplier depuis début juin, dans des proportions encore plus importantes. Dimanche, le pays a officiellement dépassé les 100.000 cas, selon le ministère de la Santé. Plus grave, il dépasse les 3.000 nouvelles contaminations quotidiennes depuis plusieurs jours.

Moins préoccupante, la situation est aussi suivie de près en Israël. Alors que le pays avait franchi la première vague épidémique avec succès (moins de 300 morts à ce jour) et comptait presque les nouveaux cas sur les doigts de la main mi-mai, il en recense 150 par jour en moyenne depuis une semaine, largement au dessus du seuil d’alerte de 100 cas fixé par certaines projections des autorités.

Une centaine d’écoles ont fermé leurs portes après que des élèves et enseignants ont été testés positifs. Et dimanche, plus de 17.000 personnes avaient été placées à l’isolement après avoir été en contact avec des personnes contaminées. Benyamin Netanyahou a déploré un « sérieux relâchement dans le respect des règles » et son ministre de la Santé mis en garde contre un « événement dramatique ».

Dans de nombreux pays enfin, le déconfinement décidé tôt a permis d’éviter un cataclysme, mais la première vague se dessine à mesure que les commerces, les écoles et les transports rouvrent. C’est par exemple le cas en Inde. Le pays a commencé son déconfinement mais 10.000 nouveaux cas sont encore confirmés chaque jour, avec au total jusqu’ici plus de 275.0000 infections.

En Indonésie, le déconfinement arrive au moment où le pays enregistre un bond des nouveaux cas de Covid-19 avec un nouveau record de 1.241 cas mercredi.

 

Depuis dimanche dernier, l’Afrique du Sud enregistre plus de 2.000 cas quotidiens pour un total de 55.000 cas, soit un quart du nombre total des cas africains.

Le continent, plutôt épargné jusqu’à présent, fait face à une accélération soudaine.  »Il a fallu 98 jours pour atteindre la barre des 100.000 cas et 18 seulement pour franchir celle des 200.000″, a souligné le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Les experts craignent un pic en juillet.

Coopération militaire : l’Allemagne choisit Israël contre la France

Coopération militaire : l’Allemagne choisit Israël contre la France

Pour l’équipement de l l’hélicoptère de combat Tigre l’Allemagne va sans doute choisir le  missile israélien Spike, qui n’équipe même pas les hélicoptères de Tsahal, qui lui préfère le missile américain Hellfire pour ses AH-64 Apache. C’est évidemment un camouflet pour la France et une sérieuse menace sur la coopération militaire franco allemande. La feuille de route franco-allemande arrêtée le 13 juillet 2017 prévoyait l’étude du missile franco-allemand, l’Espagne pouvant ultérieurement se joindre à ce programme. Berlin s’était engagé après avoir pourtant déjà longuement hésité. Ce conseil, qui avait notamment validé le principe de lancer le programme de système de combat aérien du futur (SCAF), avait été qualifié d’historique dans le domaine de la coopération franco-allemande en matière d’armement. La France et l’Allemagne avaient convenu en juillet 2017 « de mettre en place un cadre de coopération pour le prochain standard de l’hélicoptère Tigre, ainsi que pour un programme commun de missiles tactiques air-sol », avait expliqué l’Elysée à l’issue du Conseil franco-allemand. Si Berlin actait le 19 juin son refus de participer à ce programme, ce serait un véritable camouflet pour la France. Si cette décision était confirmée, cette défection mettrait en péril le programme lui-même en réduisant mécaniquement la cible de missiles.

 




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