Archive pour le Tag 'Conflit'

Conflit Ukraine : trêve en mer Noire

Conflit Ukraine : trêve en mer Noire ?

Faute de cessez-le-feu général, Ukraine et Russie acceptent une trêve en mer. Un accord à l’arraché imposées par les États-Unis pour masquer le vide des négociations et surtout l’échec pour l’instant du cessez-le-feu général. Noire

Kiev et Moscou ont convenu selon deux communiqués distincts publiés par la Maison-Blanche « d’assurer la sécurité de la navigation, de supprimer l’usage de la force et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux pour des objectifs militaires en mer Noire ».

Conflit Ukraine : des discussions qui n’avancent pas

Conflit Ukraine : des discussions qui n’avancent pas

Inutile de tourner autour du pot les discussions entre les américains et russes qui se sont tenus hier n’ont pratiquement débouché sur rien. Pour preuve, il n’a même pas été possible de sortir un communiqué commun. Pour masquer le vide les négociateurs ont cependant promis de sortir un texte aujourd’hui. La vérité sans doute c’est que Poutine a bien l’intention de faire durer le plus possible la guerre sur laquelle d’ailleurs il s’appuie en permanence pour donner une légitimité à son régime de dictature.

Côté américain il n’est pas très certain que le président ait vraiment l’intention d’imposer la paix voire même une trêve. On voit bien que pour les américains l’Europe est un enjeu très secondaire voir même un obstacle .

La diffusion de documents secrets montre quel est l’état d’esprit de l’entourage de Trump vis-à-vis de l’Europe : même pas un allié, un parasite.

Au-delà des interrogations qui pèsent sur les intentions réelles des Américains se posent aussi la nature des liens très particuliers qui pourraient bien unir le président américain et la Russie.

Faut-il rappeler que Trump a déjà fait cinq ou six fois faillite et que son empire a été sauvé par les mafieux russes et le KGB. Trump a une dette vis à vis des oligarques russes et peut-être même vis-à-vis de Poutine.

Conflit Ukraine : la Russie se fait représenter par des seconds couteaux !

Conflit Ukraine : la Russie se fait représenter par des seconds couteaux !

Ce sont des seconds couteaux que Poutine a choisis représenter la Russie dans le cadre des rencontres avec les experts des États-Unis. Le signe sans que la Russie n’est pas pressée de voir aboutir une réelle négociation de paix. Bref, on est encore bien loin d’une perspective de paix et même de cessez-le-feu.

un côté, Grigori Karassine, un sénateur et ancien vice-ministre des Affaires étrangères de 75 ans (il fut aussi ambassadeur à Londres). De l’autre, Sergueï Besseda, 70 ans, ex du Service de sécurité fédéral (FSB).

Aucun des deux n’a réellement un pouvoir de négociation et ne peut donc engager la Russie qui fait traîner les discussions sur des aspects techniques voire complètement étrangers à la question de l’Ukraine.

Conflit France Algérie : pédale douce de Retailleau

Conflit France Algérie : pédale douce de Retailleau

En dépit du refus des autorités algériennes de prendre en compte la liste des individus algériens considérés comme dangereux et donc d’autoriser leur retour, le ministre de l’intérieur semble mettre la pédale douce. En effet il ne parle plus de démissionner ou de mettre fin à l’accord spécifique de 1994 qui règle les migrations entre la France et l’Algérie.

De toute évidence sur ce terrain il y a des divergences entre le ministre de l’intérieur, l’Élysée et même le premier ministre. Certains reprochent de l’intérieur de trop instrumentaliser cette affaire à des fins politiques. D’autres plus simplement préfèrent la voie diplomatique à l’affrontement public.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a seulement promis ce lundi soir une «réponse graduée» après le rejet par Alger de la liste des individus algérien «dangereux» que la France veut expulser.

«À quoi s’attendait Retailleau ? Les Algériens ont très bien compris sa petite stratégie – se faire élire président des LR sur leur dos –, et elle ne cédera pas !»

En attendant de l’intérieur a annoncé à France Inter la «suspension des accords de 2007 pour l’exemption de visa aux détenteurs de passeports diplomatiques».

Conflit république démocratique du Congo : rupture entre le Rwanda et la Belgique

Conflit république démocratique du Congo : rupture entre le Rwanda et la Belgique

Encore un conflit un Afrique qui risque de s’éterniser entre d’une part la république démocratique du Congo, d’autre part le Rwanda. Le Rwanda qui s’était nettement redressé après le terrible génocide et qui porte un sérieux coup à son slogan « visit Rwanda » affiché en Europe notamment dans nombre de terrains de football. Un conflit moins médiatisé que celui de l’Ukraine mais pourtant dramatique.

Le Rwanda a annoncé ce lundi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Belgique, accusant l’ex-puissance coloniale d’avoir «pris parti» pour Kinshasa «bien avant et pendant le conflit en cours en République démocratique du Congo (RDC). «Le gouvernement du Rwanda a notifié aujourd’hui le gouvernement de Belgique de sa décision de rompre les relations diplomatiques, avec effet immédiat», a déclaré le ministère des Affaires étrangères rwandais dans un communiqué.

L’UE a adopté lundi des sanctions contre des personnalités rwandaises en raison du soutien de Kigali à l’offensive du groupe rebelle M23 en République démocratique du Congo (RDC). Kigali accuse la Belgique d’avoir «pris partie» pour Kinshasa. La Belgique, ancienne puissance coloniale à la fois de la RDC (ex-Zaïre) et du Rwanda, a été l’un des pays les plus critiques de Kigali depuis que la rébellion du M23, soutenue par Kigali, a lancé en décembre une offensive dans l’est de la RDC, qui l’a vu notamment s’emparer de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et de Bukavu, capitale du Sud-Kivu.

Conflit avec la Russie- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Conflit avec la Russie- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs
Inutile de tourner autour du pot la situation en Ukraine révèle les pires ambiguïtés des extrêmes tant à gauche qu’à droite; les deux d’ailleurs se montrant plus proche de Poutine que de l’Ukraine. Les deux qui  s’opposent à des interventions militaires européennes. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 39 45 quand l’extrême-gauche alors représenté par les communistes se sont alignés sur les soviétiques à travers le pacte germano soviétique.Et que l’extrême droit a pactisé avec les nazis. 

 

C’est extrême-gauche de l’époque est aujourd’hui représenté par les » insoumis ». À l’extrême droite le compromis avec les envahisseurs se reproduit également. Notons aussi la mollesse des positions de la presse de droite et surtout l’ambiguïté. Pour l’extrême droite c’est clair aucun soutien militaire dans le court terme, aucun concept de défense européenne y compris à moyen long terme. La position stratégique de Marine Le Pen, candidate actuellement nettement en tête pour les élections de 2027 pose un sérieux problème de crédibilité politique pour l’avenir du pays. Quant à la position de ceux qui à l’extrême droite ou aux franges minimisent, soit ridiculisent le risque d’une guerre avec la Russie, c’est une manière de dissimuler leur alliance objective avec Poutine.

Les mêmes qui considéraient  comme ridicule une possible invasion de la France quand Allemagne a envahi la Pologne: les mêmes « pacifistes »,  les mêmes défaitistes. Et la même indécence de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité de l’envahisseur russe et les victimes de l’Ukraine. Ou quand l’histoire recommence plus de 80 ans après  avec les mêmes lâchetés, les mêmes trahisons

Conflit avec la Russie- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Conflit avec la Russie- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs
Inutile de tourner autour du pot la situation en Ukraine révèle les pires ambiguïtés des extrêmes tant à gauche qu’à droite; les deux d’ailleurs se montrant plus proche de Poutine que de l’Ukraine. Les deux qui  s’opposent à des interventions militaires européennes. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 39 45 quand l’extrême-gauche alors représenté par les communistes se sont alignés sur les soviétiques à travers le pacte germano soviétique.Et que l’extrême droit a pactisé avec les nazis. 

 

C’est extrême-gauche de l’époque est aujourd’hui représenté par les » insoumis ». À l’extrême droite le compromis avec les envahisseurs se reproduit également. Notons aussi la mollesse des positions de la presse de droite et surtout l’ambiguïté. Pour l’extrême droite c’est clair aucun soutien militaire dans le court terme, aucun concept de défense européenne y compris à moyen long terme. La position stratégique de Marine Le Pen, candidate actuellement nettement en tête pour les élections de 2027 pose un sérieux problème de crédibilité politique pour l’avenir du pays. Quant à la position de ceux qui à l’extrême droite ou aux franges minimisent, soit ridiculisent le risque d’une guerre avec la Russie, c’est une manière de dissimuler leur alliance objective avec Poutine.

Les mêmes qui considéraient  comme ridicule une possible invasion de la France quand Allemagne a envahi la Pologne: les mêmes « pacifistes »,  les mêmes défaitistes. Et la même indécence de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité de l’envahisseur russe et les victimes de l’Ukraine. Ou quand l’histoire recommence plus de 80 ans après  avec les mêmes lâchetés, les mêmes trahisons

 

Ukraine : Trump passe de 24 heures à 100 jours pour régler le conflit

Ukraine : Trump passe de 24 heures à 100 jours pour régler le conflit

Comme sur d’autres terrains d’action, Trump revient sur ses promesses illusoires. Ainsi pour le conflit ukrainien il avait déclaré qu’il pourrait régler l’affaire en 24 heures. En réalité il se donne désormais 100 jours après avoir désigné un chargé de mission.

Trump une fois élu montre les limites de son action et se contente de paroles:

«Zelensky veut passer un accord. Je ne sais pas si Poutine le souhaite, peut-être pas. Il devrait le faire. Je crois qu’il est en train de détruire la Russie en ne trouvant pas un règlement», a-t-il lancé dans le Bureau Ovale quelques heures après son entrée en fonction. «La Russie court au-devant de gros problèmes. Regardez l’économie, l’inflation», a-t-il ajouté. Elle dépasse, en effet, près de 9,5%, le troisième taux le plus élevé parmi les cinquante plus grandes économies du monde. La banque centrale russe a dû augmenter ses taux d’intérêt à 21%, et le rouble, la monnaie russe, a perdu 8% face au dollar en novembre.

En matière d’actions,, Donald Trump a seulement déclaré que de nouvelles sanctions contre l’économie russe sont «probables».

Donald Trump a nommé un émissaire spécial à qui il a donné cent jours, révèle ce mercredi le Wall Street Journal , pour résoudre le conflit : le général Keith Kellogg. «Presque personne pense qu’il puisse y parvenir, surtout les Russes», commente, sceptique, le quotidien américain.

Sondage Conflit Israël Palestine les Français perplexes et inquiets

Sondage Conflit Israël Palestine les Français perplexes et inquiets

 Selon un nouveau sondage réalisé par le think tank Destin commun, que « La Tribune Dimanche » publie en exclusivité, 7 Français sur 10 refusent de départager les camps israéliens et palestiniens depuis les récents éléments du conflit.

Ils préfèrent demeurer en lisière du conflit. En grande majorité (7 sur 10), les Français refusent de départager les camps israéliens et palestiniens. Soit ils les considèrent de manière égale (27 %), soit ils ne ressentent d’empathie pour aucun des deux (19 %), soit ils n’ont pas d’opinion (24 %). C’est l’une des conclusions de l’étude, réalisée par le think tank Destin commun dans le but de prendre le pouls de la société française, un an après le 7-Octobre. « Il n’y a pas de distance ni d’indifférence, plutôt une grande perplexité et une anxiété », analyse Laurence de Nervaux, sa directrice générale.

Israël : réponse « mesurée » du Hezbollah et de l’Iran

 Israël : réponse  » mesurée »  du Hezbollah et de l’Iran 

 

 

À juste titre , on craint un embrasement au Moyen-Orient. En effet d’une certaine manière d’Iran a été humiliée après l’assassinat sur son sol du leader du Hamas. En outre la mort du chef militaire du Hezbollah constitue une humiliation supplémentaire qui discrédite le régime iranien et ses alliés.

L’Iran est donc contrainte de répliquer à Israël mais il n’est pas certain que la réponse soit à la hauteur de la radicalité des propos. En effet l’Iran est très affaiblie. D’abord au plan interne la situation économique est très mauvaise car les ressources sont gaspillées inutilement et appropriées par le clan religieux. Au plan politique ,  la situation est détestable avec une opinion publique de plus en plus opposée à la dictature chiite.

Concernant la dimension internationale, l’Iran ne peut plus dire compter sur le Hamas qui a été en grande partie détruit en Palestine. Reste essentiellement le Hezbollah qui dispose d’une armée assez solide au sol  mais une guerre avec Israël serait susceptible non seulement de détruire le Hezbollah mais peut-être même aussi le Liban.

Dernier élément dont il faut tenir compte la fragilité du Premier ministre israélien qui ne se maintient au pouvoir que grâce à l’intensité et au développement de la guerre. Ce dernier ne serait pas opposé à une guerre totale qui menacerait l’existence du Liban et même le régime religieux de Téhéran. En effet en l’état du rapport de force, Israël a sans doute les moyens de détruire ses ennemis même si évidemment il faudra consentir de nombreux sacrifices notamment en termes de victimes.

La désinformation dans le conflit Israël-Hamas

La  désinformation dans le  conflit Israël-Hamas

Comment, dans nos sociétés de consommation hyperconnectées, manifester pacifiquement son désaccord, voire son opposition à la politique de tel ou tel Etat ou telle ou telle entreprise multinationale ? Pour certains, c’est le choix du boycott qui s’impose. Le consommateur devient ainsi un « consomm’acteur », dont les actes d’achats reflètent les opinions personnelles. Voici donc que ressurgissent, à l’ère des réseaux sociaux et des opinions clivées qui font leur succès, et alors que s’aggrave, au Moyen-Orient, le conflit le plus globalisant qui soit, les appels à boycotter Israël et ses soutiens, réels ou supposés.

Par Jean Lévy, ancien élève de l’ENA, diplomate, ancien ambassadeur de France dans La Tribune

  Ses défenseurs le savent : pour être pacifique, le boycott n’en demeure pas moins une « arme » efficace – et qui ne date pas d’hier. En 1933, les Juifs du monde entier sont ainsi appelés à boycotter les produits de l’Allemagne nazie. Dans les années 1960 et au-delà se répand un appel à boycotter les produits venus d’Afrique du Sud alors sous le régime de l’apartheid. Enfin, depuis 2005 sévit le mouvement dit « boycott désinvestissement sanctions » (BDS), qui s’oppose à la politique de l’État d’Israël vis-à-vis du peuple palestinien et à la colonisation des territoires palestiniens occupés depuis 1967.

Rien de nouveau sous le soleil. Le boycott a été utilisé par les pays arabes bien avant la création, en 1948, de l’État d’Israël, quand dans les années 1920 puis à l’aube de la Seconde Guerre mondiale le leadership arabe de la Palestine mandataire a appelé au boycott des Juifs de Palestine. Depuis longtemps, dans les pays arabes, le rejet de certains produits étrangers, ou de certaines marques « mondiales », procède d’une forme d’ethnocentrisme ou de préférence religieuse : on boycotte tel soda pour lui préférer sa déclinaison « nationale », ou telle origine parce que celle-ci est associée, comme dans le cas des produits danois en 2005, à une polémique liée aux caricatures de Mahomet.

Les attaques terroristes du 7 octobre, et la sanglante réponse militaire d’Israël, ont donné une tout autre dimension à ce mouvement de boycott d’Israël dans le monde arabe. Chauffés à blanc par le déluge d’images insoutenables qui, sur les réseaux sociaux, leur parviennent de l’enfer qu’est devenue la bande de Gaza, les populations arabes et les internautes soutiens de la Palestine relaient, depuis quelques semaines, des appels à boycotter certains produits, ou encore certaines grandes enseignes internationales présentées, à tort ou à raison, comme pro-israéliennes.

Le mouvement est porté par une jeunesse informée et façonnée par les nouvelles technologies – on se souvient que les « printemps arabes » étaient, déjà, intensifiés par les réseaux sociaux encore balbutiants. Des sites, extensions ou applications mobiles ont été conçus pour aider les consommateurs à reconnaître, pour mieux les boycotter, les produits supposément pro-israéliens – une classification que l’on devine pour le moins hasardeuse, car englobant souvent, par exemple, l’ensemble des marques occidentales originaires de pays supportant plus ou moins officiellement la politique de l’État d’Israël. Du Maroc au Koweït, en passant par la Jordanie ou l’Egypte, le slogan « Avez-vous tué un Palestinien aujourd’hui ? » (en consommant des marques soutenant supposément la politique d’Israël) résonne dans la conscience de bien des consommateurs.

Il ne nous appartient pas de juger ici du bien-fondé de la décision personnelle de boycotter. A condition que ce choix repose sur des informations fiables et vérifiées. Ce qui est loin d’être systématiquement le cas, comme en témoigne l’explosion, depuis le 7 octobre, d’informations fallacieuses visant, sur les réseaux sociaux, à mettre à l’index telle ou telle entreprise accusée de soutenir la politique d’Israël.

Les exemples sont légion : Zara, sous le feu des critiques après une campagne de publicité soupçonnée – à tort, puisqu’antérieure au 7 octobre – d’ironiser sur le sort des Palestiniens de Gaza ; Puma, dont la décision de ne plus sponsoriser l’équipe israélienne de football a, sortie de son contexte, été instrumentalisée par la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) qui l’a indument présentée comme une « victoire » ; Starbucks, dont le dévissage du cours en Bourse a, ici aussi à tort, été attribué au soutien – fictif – de la multinationale du café à Israël. Mais l’exemple le plus édifiant est sans doute celui de Carrefour, victime d’une campagne de dénigrement après la diffusion, sur Instagram, d’une photo d’un employé offrant des denrées alimentaires aux soldats de Tsahal.

Cette campagne mérite qu’on s’y arrête, non seulement parce qu’elle concerne un groupe français, mais aussi parce qu’elle est emblématique de la manière dont une image (non truquée) peut mener à une interprétation erronée. Il s’agissait, en réalité, de l’acte isolé d’un salarié d’un franchisé de Carrefour en Israël. Un acte qui n’a pas été autorisé par le groupe français, et qui ne représente pas sa politique – d’autant que Carrefour est présent dans de nombreux pays arabes. Contrairement à ce qu’affirme la campagne BDS, Carrefour n’a aucun magasin en Cisjordanie (comme en atteste la liste dressée par les Nations Unies). C’est son prestataire, Electra Ltd /Yenot Bitan, qui opère dans les colonies, sous les marques Mega et Mehadrin (aucun lien avec Carrefour). Une absence de Carrefour en Cisjordanie par ailleurs reconnue par le camp pro-palestinien lui-même, et critiquée comme telle par la presse… israélienne.

Bien malgré lui, le groupe français se retrouve donc mis à l’index tant par les défenseurs d’Israël que par ses adversaires. Absurde et antinomique, cette situation doit inciter les consommateurs responsables que nous sommes à un devoir de prudence vis-à-vis des « story telling » des réseaux sociaux, et singulièrement lorsque le contexte est celui d’un conflit aussi violent et globalisant que celui de la guerre entre Israël et le Hamas. Libre à chacun de boycotter, mais à la condition d’avoir pris le temps de vérifier les informations sur lesquelles un tel acte se fonde.

 

Conflit Contrôleurs SNCF: une  grève illégale

Conflit Contrôleurs SNCF: une  grève illégale

Une fois de plus la SNCF en grève ; cette fois une action des seuls contrôleurs qui ont ainsi provoqué de graves perturbations à l’occasion du week-end des flux de vacances scolaires. Une immense pagaille, une immense déception chez beaucoup de voyageurs et plus généralement un jugement très défavorable de l’opinion publique. En cause , la course au radicalisme engagée déjà depuis longtemps entre les gauchistes de la CGT et ceux du syndicat Sud rail. Évidemment une grève totalement irresponsable qui porte encore un coup à une entreprise rongée de l’intérieur par ses conflits à répétition. Cette stratégie syndicale radicale est largement responsable du déclin du fer pour les marchandises comme pour le transport de personnes sur les lignes secondaires progressivement supprimées. Le pire, c’est que cette stratégie syndicale a aussi provoqué la suppression du statut du cheminot. Un bilan syndical à la fois pathétique et désastreux. L’amorce malheureusement de la substitution d’entreprises et de salariés à statut privé . En plus, une grève illégale car décidée et dirigée par un « collectif Facebook » qui n’a aucune légitimité syndicale. Une sorte de collectif poujadiste dans l’exploit aboutira à la restriction du droit de grève sans parler de la lente agonie de la SNCF. Et tout cela avec le soutien des syndicats gauchistes dont la responsabilité doit être aussi questionnée.

On peut comprendre évidemment que les cheminots expriment légitimement des revendications, encore faudrait-il qu’ils ne se considèrent pas comme des fonctionnaires et qu’ils prennent en compte la problématique économique du transport. Parler de » résultats financiers de dingue » concernant la SNCF de la part de Sud rail relève de l’irresponsabilité totale quand on connaît l’ampleur des déficits passés et encore davantage l’ampleur des besoins d’investissement concernant tout aussi bien l’infrastructure que le matériel. Sans parler de la contribution financière de 20 milliards de la part de l’État. Pour les investissements, il faudra comme un centaine de milliards mais dont a on pas le premier centime compte tenu de l’état de l’endettement catastrophique du pays ( 3100 milliards). Bien sûr Il faut discuter de la répartition du bénéfice d’une année, mais il faut le faire entre les investissements, les salariés mais aussi les clients. Les clients car le train est trop cher, beaucoup trop cher. Et de qualité médiocre concernant la régularité.

Une organisation syndicale responsable ne peut pas soutenir une grève de quelques milliers de personnes à moins de souhaiter à terme la disparition de son entreprise et le moment venu de sa propre organisation.( Voir le déclin de la CGT depuis des dizaines d’années). Dernière observation les contrôleurs ne sont sans doute pas ceux qui sont les plus maltraités, et dont on exige la plus grande technicité et la plus grande responsabilité, sans parler de la rémunération. ( une étude comparative indépendante mériterait d’être entreprise sur ce point).

Les contrôleurs ne sont pas plus maltraités que les autres cheminots sur le plan salarial*

*D’après des données publiées sur le site de la SNCF, un contrôleur gagne 22 192 euros brut par an en début de carrière (soit 1 849 euros brut par mois), 28 816 euros brut en milieu de carrière (soit 2 401 euros brut par mois) et 35 816 euros brut en fin de carrière (soit 2 984 euros brut par mois).

Compte tenu des autres éléments salariaux, en moyenne la rémunération nette tourne autour de 3000 €.

De quoi sérieusement s’interroger sur la légitimité de la grève des contrôleurs. Comment en effet admettre que ce mouvement soit impulsé et conduit par une « coordination Facebook des contrôleurs » . Les syndicats gauchistes se contentant de relayer avec des préavis de grève. Pour preuve plusieurs responsables syndicaux à la télé ont déclaré que la suite du mouvement dépendrait de ce que souhaite cette coordination. C’est la négation même de syndicalisme qui doit intégrer l’intérêt des salariés mais aussi de la société. De ce point de vue, cette grève est à la fois illégitime socialement et illégale. Elle doit interroger le pouvoir et les politiques en général sur le concept de syndicat, son champ d’action, ses responsabilités et ses moyens. Mais par ailleurs on doit prendre en compte aussi le contenu des relations sociales souvent d’un niveau lamentable en France et qui ne peut faire émerger que des responsables syndicaux eux-mêmes très médiocres. Les récentes prestations des responsables syndicaux qui soutiennent la grève des contrôleurs témoignent de cette médiocrité.

Heureusement les syndicats réformistes progressent en France et sont même majoritaires mais ce sont toujours les syndicats  » les plus gueulards « qui tiennent le pavé médiatiquement.

À quand une vraie réflexion sur le syndicalisme et la société en France ?

Conflit SNCF: la grève de trop ?

Conflit SNCF: la grève de trop ?

Une fois de plus la SNCF sera en grève ; cette fois une action des seuls contrôleurs qui vont ainsi provoquer de graves perturbations à l’occasion du week-end des flux de vacances scolaires. Une immense pagaille, une immense déception chez beaucoup de voyageurs et plus généralement un jugementtrès défavorable de l’opinion publique. En cause la course au radicalisme engagé déjà depuis longtemps entre les gauchistes de la CGT et ceux du syndicat Sud rail. Évidemment une grève totalement irresponsable qui porte encore un coup à une entreprise rongée de l’intérieur par ses conflits à répétition. Cette stratégie syndicale radicale et largement responsable du déclin du fer pour les marchandises comme pour le transport de personnes sur les lignes secondaires progressivement supprimées. Le pire, c’est que cette stratégie syndicale a aussi provoqué la suppression du statut du cheminot. Un bilan syndical à la fois pathétique et désastreux. L’amorce malheureusement de la substitution d’entreprises et de salariés à statut privé .

On peut comprendre évidemment que les cheminots expriment légitimement des revendications, encore faudrait-il qu’ils ne se considèrent pas comme des fonctionnaires et qu’ils prennent en compte la problématique économique du transport. Parler de » résultats financiers de dingue » concernant la SNCF de la part de Sud rail relève de l’irresponsabilité totale quand on connaît l’ampleur des déficits passés et encore davantage l’ampleur des besoins d’investissement concernant tout aussi bien l’infrastructure que le matériel. Quelque chose comme un centaine de milliards annoncés par la gouvernement mais dont a on pas le premier centime compte tenu de l’état de l’endettement catastrophique du pays ( 3100 milliards). Bien sûr Il faut discuter de la répartition du bénéfice d’une année, mais il faut le faire entre les investissements, les salariés mais aussi les clients. Les clients car le train est trop cher, beaucoup trop cher. Et de qualité médiocre concernant la régularité.

Une organisation syndicale responsable ne peut pas soutenir une grève de quelques milliers de personnes à moins de souhaiter à terme la disparition de son entreprise et le moment venu de sa propre organisation.( Voir le déclin de la CGT depuis des dizaines d’années). Dernière observation les contrôleurs ne sont sans doute pas ceux qui sont les plus maltraités, et dont on exige la plus grande technicité et la plus grande responsabilité, sans parler de la rémunération. ( une étude comparative indépendante mériterait d’être entreprise sur ce point).

Les contrôleurs ne sont pas plus maltraités que les autres cheminots sur le plan salarial*

*D’après des données publiées sur le site de la SNCF, un contrôleur gagne 22 192 euros brut par an en début de carrière (soit 1 849 euros brut par mois), 28 816 euros brut en milieu de carrière (soit 2 401 euros brut par mois) et 35 816 euros brut en fin de carrière (soit 2 984 euros brut par mois).

Compte tenu des autres éléments salariaux, en moyenne la rémunération nette tourne autour de 3000 €. De quoi sérieusement s’interroger sur la légitimité de la grève des contrôleurs.

Conflit Ukraine : aide très mesurée de la France

Conflit Ukraine : aide très mesurée de la France

Le principe du « en même temps » semble valoir aussi pour les relations entre la France et l’Ukraine. En effet la position de Macron a beaucoup évolué passant du bavardage inutile avec Poutine au soutien mesuré de l’Ukraine. Force est de constater que les fournitures de matériel sont assurées au compte-gouttes par la France en comparaison de l’aide américaine et de la Grande-Bretagne. À grand renfort de communication de gouvernement français tente de rééquilibrer la balance en annonçant la fourniture de 12 nouveaux canons Caesar. Une aide utile bien sûr mais bien loin des besoins et de la demande ukrainienne. En cause aussi sans doute l’insuffisance structurelle des moyens dont dispose l’armée française pour elle-même. Une armée complète mais une miniature d’armée

Douze canons Caesar supplémentaires. C’est ce que la France est disposée à financer pour l’Ukraine, a annoncé ce jeudi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Ces douze Caesar représentent un investissement de 50 millions d’euros.

« J’ai décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros » – sur le fond de soutien français à l’Ukraine – « ce qui va permettre d’acheter douze canons Caesar » a déclaré le ministre français des Armées.

La France a la capacité d’en produire 60 autres, selon le ministre, soit quelque 250 millions d’euros, « une somme qui me semble-t-il est accessible pour les différents budgets des alliés » a-t-il poursuivi.

Au total, la France a déjà cédé ou vendu à l’Ukraine 30 Caesar depuis le début de la guerre en février 2022. Le Danemark a également fourni à l’Ukraine 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues. Monté sur camion, le Caesar peut tirer des obus de 155 mm à 40 kilomètres de distance. Pour faire face à la demande, Nexter, branche française du groupe franco-allemand KNDS, a accéléré la production du Caesar, passant de trois ans à 18 mois pour sa fabrication et de deux exemplaires produits chaque mois à six mensuels.

Crise agricole: La crainte d’une extension du conflit

Crise agricole: La crainte d’une extension du conflit


En France mais aussi en Europe se multiplient les manifestations des agriculteurs qui protestent contre la trop faible rémunération de la. En France, on craint l’extension non seulement au monde agricole mais aussi plus largement aux populations rurales. Le gouvernement a mobilisé plusieurs ministres sur le terrain et promet des contrôles pour empêcher les ventes à perte ( des contrôles forcément très partiels t qui de toute façon ne répondent pas à la problématique générale).

Hausse des charges, retards de paiements des subventions agricoles, sentiment d’être écrasés par des normes nationales ou européennes, au nom de la transition écologique, les motifs de colère sont multiples. Ils s’ajoutent à celui des revenus comme l’ont montré jeudi les manifestations pour obtenir des meilleurs prix de Lactalis.

« Il faut que vous puissiez vivre de votre travail », a déclaré Gabriel Attal lors d’un déplacement à Saint-Laurent-d’Agny (Rhône) où il a été interpelé par des agriculteurs, en ajoutant qu’il y aura « davantage de contrôles » pour s’assurer que les négociations commerciales annuelles entre les enseignes de supermarchés et leurs fournisseurs de l’agro-industrie ne se fassent pas au détriment du prix payé aux agriculteurs qui produisent la matière première des aliments.

« Dès la semaine prochaine, la direction générale de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) multipliera les contrôles sur les négociations commerciales en cours pour s’assurer de la préservation du revenu des producteurs agricoles. Nous serons intraitables avec les distributeurs qui ne respecteront pas les dispositions de la loi Egalim », a déclaré de son côté le ministre de l’économie ajoutant qu’il ne voulait pas que ces négociations « se traduisent par un affaiblissement du revenu des producteurs ».

« Les mots ne suffisent plus. (…) Agir, vite, à Bruxelles et Paris pour redonner dignité, revenu et avenir à ceux qui nourrissent », a pressé de son côté le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, lequel avait partagé sur X vendredi que « le ras-le-bol des agriculteurs exprimé depuis des mois se transforme en colère partout en France ». Ce dernier doit rencontrer Gabriel Attal lundi soir. Son gouvernement doit porter prochainement un projet de loi pour favoriser la relève en agriculture. Le texte, au menu du Conseil des ministres du 24 janvier, prévoit de créer un nouveau diplôme de niveau bac+3 et un guichet unique pour accueillir les candidats à l’installation. La profession, elle, attendait une loi d’orientation plus ambitieuse.

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