Archive pour le Tag 'réduction'

Réduction de consommation de viande de bœuf

Réduction de consommation de viande de bœuf

Une personne sur deux (53%) a déclare dans un sondage avoir réduit sa consommation de viande de bœuf. D’après un sondage Opinion Way commandé par la société Charal, cette diminution est plus prononcée chez les 45-60 ans et les plus de 61 ans, et s’explique majoritairement par l’augmentation du coût de la viande.

Parmi ces sondés, 67% se déclarent omnivores traditionnels (ils mangent de tout), 24% fléxitariens (ils ont réduit leur consommation de viande et de poisson), 5% sont végétariens (ils ne mangent pas de viande ou de poisson), végétaliens (ils ne mangent aucun produit d’origine animale) ou végan (ils ne consomment aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation) et 4% ont déclaré un régime alimentaire différent.

Tous exposent comme premier motif de cette baisse de consommation le prix trop élevé de la viande bovine. Ils rapportent aussi que leurs principaux critères d’achats sont le prix de la viande (pour huit sondés sur dix) et son origine (pour 73% des sondés). La moitié des 18-25 ans et 61% des plus de 61 ans rapportent aussi moins aimer la viande qu’avant. Les jeunes s’intéressent aussi aux enjeux environnementaux et déclarent avoir réduit leur consommation à cause d’une production trop polluante (50%), des conditions d’élevage (48%) et de la maltraitance animale (44%). Enfin, plus de la moitié des 26-44 ans, des 45-60 ans et des plus de 61 ans préfèrent privilégier une viande de meilleure qualité.

Royaume-Uni : réduction des coûts de la fonction publique

Royaume-Uni : réduction des coûts de la fonction publique


La ministre des Finances du Royaume-Uni s’engage à réduire de 15 % les coûts de fonctionnement du gouvernement d’ici la fin de cette législature en 2029.

Réduire le nombre de fonctionnaires de 10.000, c’est l’objectif que s’est fixé la ministre des Finances du Royaume-Uni qui doit présenter ce mercredi sa « déclaration de printemps », une mise à jour économique et budgétaire.

« Nous nous engageons, d’ici la fin de cette législature (2029, ndlr), à réduire de 15 % les coûts de fonctionnement du gouvernement », a déclaré la ministre sur la BBC.
Selon la BBC, cette mesure permettrait d’économiser 2,2 milliards de livres sterling par an (2,6 milliards d’euros). Le Royaume-Uni compte environ 500 000 fonctionnaires. « Nous allons réduire les fonctions administratives et la bureaucratie, a ajouté Rachel Reeves. Je préfère que les gens travaillent en première ligne dans nos écoles, nos hôpitaux, notre police, plutôt que dans des emplois administratifs », a-t-elle expliqué sur Sky News.

Le gouvernement de Keir Starmer, arrivé au pouvoir en juillet, fait face à une situation économique morose. Les dernières données font état d’une croissance en recul de 0,1 % et d’une inflation à 3 % en janvier.

Aide au développement : réduction de 90 % de la part des États-Unis

Aide au développement : réduction de 90 % de la part des États-Unis

Trump a annoncé mercredi 26 février  la suppression de 92% des financements de programmes à l’étranger par l’agence américaine de développement, l’USAID, se targuant de «faire économiser près de 60 milliards de dollars aux contribuables». Le président Donald Trump a signé un décret le 20 janvier, dès son retour à la Maison-Blanche, ordonnant un gel de l’aide étrangère américaine pour 90 jours, le temps d’un réexamen complet afin d’évaluer sa conformité avec la politique qu’il entend mener, notamment contre les programmes favorisant l’avortement, le planning familial ou encore prônant la diversité et l’inclusion.

 

Taux intérêt : une réduction des taux de la Fed en septembre ?

 La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait baisser le taux des fonds fédéraux à deux reprises cette année, à compter du mois de septembre, selon une forte majorité d’économistes interrogés par Reuters, qui ont globalement relevé leurs prévisions d’inflation pour le deuxième mois consécutif.

Malgré le discours rassurant de plusieurs responsables de la Fed qui ont laissé entendre que la prochaine grande mesure de la banque centrale serait une réduction des coûts d’emprunt, certains investisseurs continuent de douter qu’une telle mesure puisse être mise en oeuvre cette année. Ce doute est alimenté par la lente décrue de l’inflation et le relèvement des anticipations sur l’évolution des prix.

Près des deux tiers des économistes interrogés du 7 au 13 mai, soit 70 sur 108, prévoient une première réduction des taux en septembre, ce qui ramènerait l’objectif des fonds fédéraux d’une fourchette de 5,25%-5,50% à une fourchette de 5,00%-5,25%.

Dans l’enquête du mois dernier, seulement un peu plus de la moitié des économistes sondés s’attendaient à une baisse du loyer de l’argent en septembre.

La nouvelle enquête montre aussi que seulement 11 personnes prévoient une baisse des taux en juillet et aucune ne parie sur une baisse en juin, contre respectivement 26 et 4 lors de l’enquête d’avril. Tout dépendra notamment de l’évolution du prix.

Les chiffres de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis pour le mois d’avril seront publiés mercredi. Le consensus Reuters prévoit une augmentation de 0,4% en rythme mensuel, comme en mars. Une surprise à la hausse sur l’inflation pourrait toutefois conduire à un changement des prévisions se traduisant par moins de baisses de taux d’intérêt.

L’économie américaine, qui a progressé à un rythme annualisé plus lentement que prévu, de 1,6% au premier trimestre, devrait croître de 2,4% cette année. Ce rythme est plus élevé que le taux de croissance considéré par les responsables de la Fed comme non inflationniste, actuellement évalué à 1,8%.

 

 

Déficit public : réduction renvoyée aux calendes grecques

Déficit public : réduction renvoyée aux calendes grecques

 

 Maintes fois promise par ce gouvernement et par d’autres la perspective d’une réduction des déficits publics est renvoyée à plus tard. Pour Macon ce sera en 2027 que le déficit se limitera à 2,9 % au lieu des 3 % imposés par l’Europe. Pas sûr que ces prévisions réussissent à convaincre beaucoup de monde. Notamment à Bruxelles on demeure assez sceptique en général vis-à-vis des annonces de la France. Mais aussi dans les agences de notation qui pourrait bien cette année baisser les perspectives de la France. Bercy a indiqué mercredi anticiper désormais pour 2024 un déficit public de 5,1% du PIB, qui nécessitera de trouver encore 10 milliards d’euros supplémentaires cette année, pour un retour à 2,9% du PIB en 2027. Le chiffre élevé du déficit 2024, initialement prévu à 4,4%, est la conséquence du fort dérapage enregistré en 2023, où il a atteint 5,5% du PIB au lieu de 4,9% prévus, en raison de recettes bien plus faibles qu’espéré, a rappelé Bercy lors de la présentation de son nouveau programme de Stabilité de la France.

 

Le résultat de 2024 est déjà hypothéquer car il faudra trouver 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour atteindre la promesse de Bercy de ramener le déficit à 5,1 %.

Pour l’instant, le gouvernement se refuse toujours à augmenter les impôts, même si M. Attal a cependant lancé la semaine dernière une «task force» parlementaire chargée de faire des propositions pour taxer «les rentes», notion encore à définir. L’exécutif parie plutôt sur un retour de la croissance: Bercy estime que celle-ci devrait s’élever à 1% en 2024, 1,4% en 2025, 1,7% en 2026 et 1,8% en 2027, évoquant des «signes de reprise».

Le gouvernement devra aussi réaliser dans les prochaines années de nouvelles économies, plus drastiques. Pour 2025, il a déjà annoncé 20 milliards de coupes budgétaires sur l’ensemble des trois postes (État, Sécu, collectivités). Car rétablir les finances publiques et réduire le déficit est impératif par rapport à la charge que la dette française représentera à l’avenir, dopée par la hausse des taux d’intérêt ces deux dernières années.

 

Economie- Déficit public : Promesse de réduction aux calendes grecques

Economie- Déficit public : Promesse de réduction aux calendes grecques

 

 Maintes fois promise par ce gouvernement et par d’autres la perspective d’une réduction des déficits publics est renvoyée à plus tard. Pour Macon ce sera en 2027 que le déficit se limitera à 2,9 % au lieu des 3 % imposés par l’Europe. Pas sûr que ces prévisions réussissent à convaincre beaucoup de monde. Notamment à Bruxelles on demeure assez sceptique en général vis-à-vis des annonces de la France. Mais aussi dans les agences de notation qui pourrait bien cette année baisser les perspectives de la France. Bercy a indiqué mercredi anticiper désormais pour 2024 un déficit public de 5,1% du PIB, qui nécessitera de trouver encore 10 milliards d’euros supplémentaires cette année, pour un retour à 2,9% du PIB en 2027. Le chiffre élevé du déficit 2024, initialement prévu à 4,4%, est la conséquence du fort dérapage enregistré en 2023, où il a atteint 5,5% du PIB au lieu de 4,9% prévus, en raison de recettes bien plus faibles qu’espéré, a rappelé Bercy lors de la présentation de son nouveau programme de Stabilité de la France.

 

Le résultat de 2024 est déjà hypothéquer car il faudra trouver 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour atteindre la promesse de Bercy de ramener le déficit à 5,1 %.

Pour l’instant, le gouvernement se refuse toujours à augmenter les impôts, même si M. Attal a cependant lancé la semaine dernière une «task force» parlementaire chargée de faire des propositions pour taxer «les rentes», notion encore à définir. L’exécutif parie plutôt sur un retour de la croissance: Bercy estime que celle-ci devrait s’élever à 1% en 2024, 1,4% en 2025, 1,7% en 2026 et 1,8% en 2027, évoquant des «signes de reprise».

Le gouvernement devra aussi réaliser dans les prochaines années de nouvelles économies, plus drastiques. Pour 2025, il a déjà annoncé 20 milliards de coupes budgétaires sur l’ensemble des trois postes (État, Sécu, collectivités). Car rétablir les finances publiques et réduire le déficit est impératif par rapport à la charge que la dette française représentera à l’avenir, dopée par la hausse des taux d’intérêt ces deux dernières années.

 

Déficit public : Promesse de réduction aux calendes grecques

Déficit public : Promesse de réduction aux calendes grecques

 Maintes fois promise par ce gouvernement et par d’autres la perspective d’une réduction des déficits publics est renvoyée à plus tard. Pour Macon ce sera en 2027 que le déficit se limitera à 2,9 % au lieu des 3 % imposés par l’Europe. Pas sûr que ces prévisions réussissent à convaincre beaucoup de monde. Notamment à Bruxelles on demeure assez sceptique en général vis-à-vis des annonces de la France. Mais aussi dans les agences de notation qui pourrait bien cette année baisser les perspectives de la France. Bercy a indiqué mercredi anticiper désormais pour 2024 un déficit public de 5,1% du PIB, qui nécessitera de trouver encore 10 milliards d’euros supplémentaires cette année, pour un retour à 2,9% du PIB en 2027. Le chiffre élevé du déficit 2024, initialement prévu à 4,4%, est la conséquence du fort dérapage enregistré en 2023, où il a atteint 5,5% du PIB au lieu de 4,9% prévus, en raison de recettes bien plus faibles qu’espéré, a rappelé Bercy lors de la présentation de son nouveau programme de Stabilité de la France.

 

Le résultat de 2024 est déjà hypothéquer car il faudra trouver 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour atteindre la promesse de Bercy de ramener le déficit à 5,1 %.

Pour l’instant, le gouvernement se refuse toujours à augmenter les impôts, même si M. Attal a cependant lancé la semaine dernière une «task force» parlementaire chargée de faire des propositions pour taxer «les rentes», notion encore à définir. L’exécutif parie plutôt sur un retour de la croissance: Bercy estime que celle-ci devrait s’élever à 1% en 2024, 1,4% en 2025, 1,7% en 2026 et 1,8% en 2027, évoquant des «signes de reprise».

Le gouvernement devra aussi réaliser dans les prochaines années de nouvelles économies, plus drastiques. Pour 2025, il a déjà annoncé 20 milliards de coupes budgétaires sur l’ensemble des trois postes (État, Sécu, collectivités). Car rétablir les finances publiques et réduire le déficit est impératif par rapport à la charge que la dette française représentera à l’avenir, dopée par la hausse des taux d’intérêt ces deux dernières années.

 

Déficit public : la réduction passe par une augmentation du taux de travail

Déficit public : la réduction passe par une augmentation du taux de travail
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé   »une réforme de l’assurance-chômage cette année ». L’opinion publique est rarement unanime sur les questions budgétaires. Mais quelle perception les travailleurs et les retraités ont de la situation des demandeurs d’emploi ? . L’opinion publique est rarement unanime sur les questions budgétaires. Mais quelle perception les travailleurs et les retraités ont de la situation des demandeurs d’emploi ? Le point de vue de Jean Viard sociologue sur France Info.
Que pensent les travailleurs et les retraités de ces annonces de réforme de l’assurance-chômage, parce que c’est là-dessus que ces débats se jouent ?

Jean Viard : Alors il faut dire une chose : on passe d’une culture du chômage qu’on a eue depuis 30 ans à une culture de l’inflation. On a pris des habitudes, des cultures, mis en place des règles qui ont effectivement défini une certaine façon de faire.

Qu’est-ce qu’une culture du chômage ?

Une culture du chômage, c’est le fait qu’on a donné des droits plus longs. On a, par exemple, dit que les travailleurs d’un certain âge pouvaient avoir une plus longue période de chômage, qui pouvait aussi servir de préretraite. En gros, on a essayé de protéger au maximum les gens quand on manquait vraiment d’emploi. Et quand on regarde autour de nous, par exemple, la durée moyenne du chômage en Europe, c’est 12 mois. Ce ne sont pas des régimes épouvantables. C’est pour dire que la question de la longueur, par exemple de l’indemnisation, elle est liée en fait à l’espérance ou pas de trouver du travail. Donc il y a tous ces éléments qui jouent.

Il faut dire aussi que dans les chômeurs, pour une bonne partie, il y a un lien entre chômage et formation. Mais il y a aussi un lien entre chômage et acceptation de changer de métier, parce que 50% des Français considèrent, et c’est plus qu’il y a quelques années, que les chômeurs, en fait, ne cherchent pas vraiment du travail. Et il y en a que 45% qui pensent que c’est la faute des entreprises, s’il y a des chômeurs.

Mais qui a raison ?

Si vous voulez, les deux, parce que la vérité, c’est que souvent, quand on est chômeur, on ne commence pas tout de suite à chercher. On se dit bon, j’ai un an, un an et demi en plus, c’est toujours un choc d’arriver au chômage. Donc vous avez tendance à ça. Je ne suis pas là pour porter le gant d’un côté ou de l’autre. Je suis là à dire : l’époque change, on manque de salariés dans plein de secteurs et il faut dire aussi que les deux tiers des salariés rêvent de changer de métier.

Donc il y a tous ceux qui changent – à peu près le quart – il y a tout ceux qui rêvent de le faire et ceux-là, ils ont un peu le sentiment que les chômeurs, ils n’ont qu’à aussi changer de boulot. Et ils ont un boulot qui n’existe plus, ou ils avaient un boulot bien payé, c’est malheureux, mais bon. Est-ce que l’Etat est là pour réguler, par exemple, le fait que vous passez d’un salaire de 2200 à 1800 euros. Ou que vous deviez aller travailler un peu plus loin, et même déménager. Je pense qu’il ne faut pas être trop caricatural, parce que dans les chômeurs, il y a autant d’hommes que de femmes.

Dans les femmes, il y a beaucoup de femmes seules avec enfants, elles n’ont pas du tout les mêmes capacités, ni de se former, ni d’être mobiles, d’ailleurs souvent, elles n’ont pas le permis de conduire. Donc, c’est tout un maelstrom le travail. Mais c’est vrai qu’après, il y a des malheureux qui cherchent du travail désespérément mais qui n’en trouvent pas, ou des gens qui n’ont pas de formation, qu’il faudrait remettre en formation. Il n’y a pas de moyenne quoi.

Mais ce qui est vrai, c’est que quand on est dans une crise financière, comme celle que l’on connaît, la seule façon de remplir les caisses, c’est qu’il y ait plus d’actifs, plus de cotisations à la sécu, plus de gens qui payent des pensions, qui payent des impôts, etc.

En tout cas, qu’il s’agisse de gens qui peinent à retrouver un emploi ou de gens qui prennent leur temps, le regard que ceux qui ne sont pas concernés portent sur eux change, du fait de la crise économique et de l’inflation que nous connaissons tous aujourd’hui ?

Mais bien sûr, parce qu’il y a une époque, on était tous assez d’accord pour dire que la France manquait énormément d’emplois. C’est toujours vrai, mais c’est beaucoup moins vrai. Donc ça signifie que les emplois qui ne sont pas occupés sont peut-être aussi des emplois un peu plus pénibles. Par exemple, prenez le soir dans les restaurants, vous prenez les chauffeurs de camion longue durée, vous prenez un certain nombre de métiers, où après la grande pandémie, on a moins envie de les faire, parce qu’on s’est rendu compte que ça contraignait la vie de famille, la qualité de vie, etc.

Les deux critères des gens pour changer de boulot, c’est le revenu et la qualité de vie. Et parfois, la qualité de vie passe avant le revenu, c’est-à-dire le fait d’avoir des moments avec ses enfants, le fait de ne pas travailler la nuit, etc. Il y a tous ces enjeux, donc il y a du boulot à faire pour améliorer certains emplois, c’est incontestable. Mais ne faisons pas comme si tout le monde était dans le même train.

On fait des moyennes, on a 7% de chômage. C’est vrai, mais disons qu’il ne faut pas mettre dans le même sac celui qui a du mal à trouver de l’emploi dans une zone où il n’y a pas d’emploi. Pour d’autres, prenez Cherbourg, il va y avoir 4000 emplois créés dans le nucléaire. Là, on a un autre problème, c’est qu’on n’a pas de logement. Vous voyez, le modèle n’est pas unique. Et je pense qu’on pourrait se dire une chose tous ensemble, essayons au moins d’avoir des règles uniques en Europe, puisqu’en gros, c’est quand même un marché extrêmement interconnecté.

Réduction du déficit de la France : doutes l’agence de notation Moody’s

Réduction du déficit de la France :  doutes l’agence de notation Moody’s 

Les nouvelles notations par les agences de la situation financière de la France interviendront à partir d’avril. Au gouvernement et dans les institutions on s’agite pour savoir si le pays pourra ou non conserver sa note actuelle. Cela paraît peu vraisemblable au regard des doutes déjà émis par l’agence de notation Moody’s qui considère que la réduction des déficits annoncés en France paraît assez improbable.

« Improbable ». C’est le terme employé par l’agence de notation Moody’s à propos de l’objectif de la France de réduire le déficit public à 2,7% d’ici 2027. Et ce, depuis l’annonce d’un dérapage du déficit à 5,5% du PIB (Produit intérieur brut) en 2023. Aux yeux de l’agence de notation, une telle dégradation du déficit public « rend improbable » la tenue, par le gouvernement, de son objectif de réduction du déficit, « tel qu’il le prévoit dans son plan budgétaire à moyen terme présenté en septembre », précise Moody’s dans un communiqué ce mercredi.

 

. Le déficit public de 2023 s’est ainsi établi à « 154,0 milliards d’euros, soit 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), après 4,8 % en 2022 et 6,6 % en 2021 ».  « Ce chiffre marque une dégradation de 15,8 milliards d’euros par rapport aux dernières prévisions », a indiqué sur le réseau X le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave.

La dette publique française atteint, elle, 110,6% du PIB fin 2023, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques mardi. C’est moins qu’en 2022, où elle s’affichait à 111,9%, mais presque un point de pourcentage au dessus de la prévision du gouvernement (109,7%).

L’agence de notation estime que les 10 milliards d’économies supplémentaires en 2024 sont insuffisantes pour « remettre le gouvernement sur la trajectoire » budgétaire prévue. Pire, pour parvenir à ces 3% de déficit public d’ici 2027, la Cour des comptes évoque 50 milliards d’économie d’ici la fin du quinquennat de Macron. L’OFCE évoque, de son côté, un effort de 70 à 80 milliards d’euros.

A tout le moins, il faudra donner des gages avant le couperet des agences de notation : Fitch et Moody’s le 26 avril, et surtout S&P le 31 mai. Une dégradation de la note de la France pourrait entraîner une hausse des taux d’intérêt auxquels le gouvernement se refinance sur les marchés et rendre plus difficile la gestion de la dette.

D’autant que Moody’s s’attend également à ce que le niveau de la dette publique remonte « lentement » à partir de 2024, exposant le pays à des coûts liés aux intérêts « jamais vus en plus de 20 ans ». Déjà selon le gouvernement, la France devrait dépenser plus de 74 milliards d’euros en 2027 pour rembourser les intérêts de sa dette, contre 38,6 milliards en 2023.

 

France : Réduction du déficit improbable d’après le FMI

France : Réduction du déficit improbable d’après le FMI

Alors que l’agence de notation Moody’s a confirmé la note de la France et que les autres agences doivent se prononcer, le FMI met les pieds dans le plat pour indiquer que les prévisions de réduction du déficit paraissent irréalistes. Un avis de l’organisation internationale qui ne fera sans doute pas plaisir au ministre français de l’économie et au gouvernement.

Le budget 2024, dont le premier volet a été adopté à l’Assemblée nationale sans vote grâce à l’article 49.3 de la Constitution, doit donner des gages de sérieux budgétaire. Le texte prévoit un total de dépenses de l’Etat de 491 milliards d’euros, hors charge de la dette, et un déficit public à 4,9% du PIB cette année, puis 4,4% en 2024, largement hors des clous européens.

En réalité, il y aura sans doute encore un déficit plus important que prévu en raison de la surestimation des recettes avec la croissance qui se tasse (1 % prévu) et à l’inverse la sous-estimation des dépenses. Au total, la dette dépasse maintenant les 3000 milliards soit une charge financière annuelle de plus de 50 milliards.

Pourtant le gouvernement a annoncé que l’endettement resterait stable à 109,7% du PIB en 2024, pour atteindre 108,1% en fin de quinquennat. Afin de respecter cette trajectoire, les ministres de Bercy ont promis 12 milliards d’euros d’économies en 2024.Des économies très hypothétiques.

« Sous les politiques actuelles », la prévision d’un déficit budgétaire de 2,7% à horizon 2027 « sera peut-être un petit peu difficile à atteindre » et « donc un effort supplémentaire serait nécessaire », a quant à lui estimé De façon très diplomatique Pierre-Olivier Gourinchas.

La prévision d’une croissance de 1,4% a également été jugée « élevée » par le Haut conseil des finances publiques,. Le président de l’institution, Pierre Moscovici, avait en effet taclé le manque de crédibilité de la trajectoire de redressement des comptes publics pour les prochaines années, pointant le manque d’économies « documentées » dans les documents budgétaires envoyés par l’exécutif.

Toutefois, « il ne s’agit pas vraiment de faire des grandes coupes » dans les dépenses, a expliqué samedi l’économiste du FMI, invitant à « se poser la question » des dépenses et de réformes supplémentaires.

Le FMI ménage ainsi la chèvre et le chou n’étant pas convaincu lui-même de sa propre philosophie économique.

Les réformes engagées par le gouvernement « vont porter leurs fruits », notamment en soutenant l’emploi et l’activité, mais « il faudra en faire un peu plus malheureusement », a jugé Pierre-Olivier Gourinchas.

Gaz fluorés : accord européen pour accélérer la réduction

Gaz fluorés : accord européen pour accélérer la réduction

Dans la perspective d’une suppression totale des gaz fluorés particulièrement dangereux pour l’environnement, l’UE a conclu ce jeudi 5 octobre, un accord pour accélérer leur réduction. Le texte prévoit d’élargir dès les prochaines années les interdictions d’équipements (réfrigérateurs, pompes à chaleur…) et des matériaux contenant des gaz fluorés.

Les réfrigérateurs seront ainsi visés dès 2026 et certaines pompes à chaleur et systèmes de climatisation seront interdits à partir de 2027. Aérosols techniques et mousses sont également visés à partir de respectivement 2030 et 2033. Des dérogations sont néanmoins prévues en cas d’exigences de sécurité, et un nombre limité de quotas supplémentaires pour les pompes à chaleur pourra être envisagé si cela s’avérait nécessaire pour atteindre les objectifs de transition énergétique de l’UE.

L’ objectif final de parvenir à réduire à zéro d’ici 2050 l’usage d’hydrofluorocarbures, dans le cadre du vaste plan climat européen.

Ces hydrofluorocarbure sont de puissants gaz à effet de serre dont le réchauffement est jusqu’à 25.000 fois supérieur à celui du CO2.

Ainsi, selon l’Agence de la Transition Écologique (ADEME), en 2011, les émissions de HFC représentaient 15,4 millions de tonnes équivalent CO2 (eq./CO2). Soit une hausse de 312% (+11,7 millions de tonnes eq./CO2) par rapport au niveau observé en 1990.

Réduction des Impôts de production : le patronat contre l’étalement

Réduction des Impôts de production : le patronat contre l’étalement

Comme c’était prévu le gouvernement est pris entre ces contradictions à savoir réduire l’énorme déficit de budgétaire et parallèlement tenir ses engagements en matière de réduction du poids fiscal. Du coup, il va inventer de nouveaux impôts sur l’alcool par exemple ou le transport aérien et décaler à plus tard les baisses d’impôts de production.

La baisse de 4 milliards d’euros des impôts de production prévue à l’origine pour 2024 pourrait être étalée sur 4 ans jusqu’en 2027. Patrick Martin, le président du Medef, en appelle « au respect de la parole de l’Etat » et espère qu’Emmanuel Macron « réaffirmera le cap de la politique de l’offre .

La baisse des impôts de production concerne principalement la CVAE. Pour rappel, la loi de finances pour 2023 a instauré une suppression sur deux ans de cet impôt. Cependant le gouvernement envisage de reporter la suppression définitive à plus tard et de la rendre plus progressive.

Réduction des émissions : Quelle tarification de la tonne de CO2 ?

Réduction des émissions : Quelle tarification de la tonne de CO2 ?

par
Directeur de recherche, économie, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

La France, comme tous les pays à revenus élevés, s’est engagée à ramener à zéro ses émissions nettes de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. Dans tous les secteurs d’activité, de multiples options permettent de réduire ces émissions, comme nous l’ont rappelé le dernier rapport du GIEC ou le groupe de travail de France Stratégie sur les coûts d’abattement présidé par Patrick Criqui. Comment choisir celles à mettre en œuvre en priorité ? Une réponse simple consiste à fixer comme critère le coût de la tonne de CO2 évitée. Cela revient à utiliser un prix du carbone implicite comme juge de paix : s’il en coûte 20 €/t de CO2 pour l’option A et 40 €/t de CO2 pour l’option B, il faut naturellement privilégier l’option A au nom de l’efficacité économique. Dans sa présentation du Conseil de planification écologique, Emmanuel Macron utilise cet argument pour justifier la priorité donnée au véhicule électrique, le moyen « le plus rentable à l’euro pour diminuer la tonne de CO2 ». De même, le remplacement des chaudières par des pompes à chaleur alimentées par l’électricité est souvent mis en avant comme la solution la moins chère pour diminuer les émissions dans ce secteur. Pourtant, si développer les voitures électriques et les pompes à chaleur est incontournable pour atteindre nos objectifs climatiques, s’en contenter au nom du coût de la tonne de CO2 évitée serait une erreur. Plus généralement, il faut se garder d’une application simpliste de ce critère.

Mesurer le coût de la tonne de CO2 évitée de manière statique est d’abord trompeur, car de nombreux secteurs émetteurs de gaz à effet de serre sont marqués par une forte inertie.

Ainsi, la plupart des bâtiments et des infrastructures de transport de 2050 existent déjà aujourd’hui. Rénover l’ensemble des bâtiments non performants prendra des décennies, le rythme des rénovations thermiques étant contraint par les capacités du secteur. De même pour l’amélioration du réseau ferroviaire.

Aussi, se contenter de mettre en place les actions qui présentent à court terme le coût le plus faible par tonne de CO2 sans mener en même temps ces investissements indispensables à long terme, c’est se condamner à échouer dans l’atteinte de nos objectifs climatiques.

Ensuite, rappelons que les secteurs de l’économie sont interdépendants : remplacer une voiture diesel par une voiture électrique réduit les émissions du secteur des transports, mais la production de l’électricité qui alimente la voiture et la fabrication de sa batterie émettent du CO2.

Le bilan reste largement positif, mais ces émissions doivent être prises en compte pour calculer correctement le coût de la tonne de CO2 évitée, ce qui n’est pas toujours fait. Lorsque ces émissions sont prises en compte, l’approche la plus courante consiste à utiliser le contenu moyen en CO2. Par exemple, les 476 TWh d’électricité consommée en France continentale en 2019 ont émis 22 Mt CO₂ (en partie en France, en partie dans les pays d’où nous avons importé de l’électricité) soit un contenu moyen de 0,046 tCO2/MWh.

Cette approche est juste sur le plan comptable mais elle apporte peu d’informations concernant ce qui nous intéresse ici, à savoir l’impact de l’augmentation de la consommation d’électricité due au développement des véhicules électriques.

Dans un réseau électrique coexistent en effet des capacités de production dont les émissions de CO2 et le coût marginal (le coût de produire un kWh supplémentaire) sont faibles ou nuls (éolien, solaire, hydraulique, nucléaire) et d’autres dont les émissions et le coût sont élevés (les énergies fossiles).

Aussi, la consommation d’électricité marginale est davantage satisfaite par les énergies fossiles – quand les capacités de production sobres en carbone ne suffisent pas à satisfaire la demande d’électricité – que la consommation moyenne. Le contenu en CO2 marginal de l’électricité est donc plus élevé que son contenu moyen, et souvent beaucoup plus : en France, pour l’année 2019, RTE et la CRE estiment cette valeur à 0,59 tCO2/MWh – plus de dix fois le contenu moyen.

À long terme, cependant, cette demande supplémentaire incite à augmenter les capacités de production renouvelables ou nucléaires, limitant le recours aux énergies fossiles ; aussi, le contenu en CO₂ marginal de long terme de l’électricité est inférieur à son contenu marginal de court terme.

Au bout du compte, électrifier les véhicules réduit bien les émissions à long terme, ce qui est important ; mais à court terme, la baisse des émissions est plus faible que celle estimée, en négligeant les émissions dues à la production d’électricité nécessaire pour alimenter ces véhicules, ou en estimant ces émissions par le contenu moyen en CO2 de l’électricité. Corollaire, le coût de la tonne de CO2 évitée est plus élevé que ce qui est généralement estimé.

À l’inverse, certaines mesures favorisent une baisse immédiate des émissions, comme la baisse de la vitesse limite sur autoroute.

Dans les transports, réduire l’utilisation des voitures à essence et diesel diminue la pollution atmosphérique, d’où un impact positif sur la santé. Pour autant, toutes les options pour réduire l’usage des voitures essence et diesel ne se valent pas : si les voitures électriques évitent les polluants dus à la combustion, elles émettent tout de même des particules fines, dues à l’usure des pneus, des freins et des routes. Vélo, marche, réduction des déplacements et transports en commun électriques font mieux de ce point de vue.

Les voitures électriques ne résolvent pas non plus les problèmes de congestion et d’accidents, et d’occupation excessive de l’espace urbain par l’automobile. Surtout, elles ne règlent en rien l’un des principaux problèmes de santé publique : le manque d’activité physique régulière, qui augmente l’occurrence de nombreuses maladies.

Utiliser la marche ou le vélo dans les déplacements quotidiens constitue un moyen efficace d’atténuer ce problème. Ainsi, appliquer la trajectoire de croissance de la marche et du vélo incluse dans le scénario énergétique NégaWatt permettrait d’éviter environ 10 000 décès par an en France à l’horizon 2050.

En matière de logement, se contenter de remplacer le fioul ou le gaz par une pompe à chaleur (PAC) électrique peut sembler la solution la moins coûteuse par tonne de CO₂. C’est oublier que dans les logements très mal isolés (les « passoires thermiques »), le rendement des PAC est moins bon et que les modèles de PAC courants peuvent être insuffisants pour assurer une température confortable.

Aussi, cette substitution ne peut suffire à régler le problème de la précarité énergétique, dont les conséquences sur la santé sont pourtant très importantes. Elle accroîtrait de plus la consommation d’électricité en cas de vague de froid, renforçant ce qui constitue déjà la principale vulnérabilité du système électrique français.

Travaux d’isolation sur un bâtiment. Travaux d’isolation sur un bâtiment
Une rénovation complète et performante de ces logements peut apparaître a priori plus coûteuse par tonne de CO2, mais si l’on prend en compte les problèmes de santé générés par la précarité énergétique et le coût du système électrique, elle fait partie de la solution optimale pour atteindre les objectifs d’émission de gaz à effet de serre de la France.

Concernant l’agriculture et l’alimentation, une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre qui peut sembler peu coûteuse, car entraînant peu de changements pour le consommateur, consiste à remplacer la viande bovine et ovine des ruminants par celle des volailles ou des porcs.

Les ruminants sont en effet fortement émetteurs de méthane, puissant gaz à effet de serre, ce qui n’est pas le cas de la volaille et des porcs. Problème, volailles et porcs sont très majoritairement élevés dans des conditions déplorables en matière de bien-être animal.

La grande majorité de ces élevages polluent en outre l’eau et l’atmosphère, et contribuent à la résistance aux antibiotiques. Passer à une alimentation plus végétale permettrait au contraire de gagner simultanément sur tous ces critères en matière de santé humaine (réduction de la mortalité), de bien-être animal (moins d’animaux tués), et d’environnement (réduction de la pollution des eaux, des sols et de l’air, moins de menaces sur la biodiversité).

Pour ces raisons, cette évolution est plébiscitée par les associations.

Enfin, deux politiques peuvent aboutir au même coût mesuré en euros, mais l’une peut faire peser ce coût sur des populations plus aisées que l’autre. Par exemple, un cadre effectue en moyenne cinq fois plus de déplacements en avion qu’un ouvrier.

Une taxation du transport aérien (dont la fiscalité est aujourd’hui très avantageuse) peut dès lors contribuer, davantage que d’autres politiques climatiques, à limiter les inégalités.

Plus généralement, le coût de la tonne de CO2 évité ne dit rien sur l’équité des différentes politiques, pourtant une dimension essentielle du développement soutenable. Vouloir introduire davantage de rationalité dans le choix des politiques climatiques est une bonne chose… à condition de ne pas se limiter à un calcul de court terme, et qui négligerait les co-bénéfices de l’action climatique.

D’autres chercheurs s’associent à la publication de cet article : Pierre Charbonnier, Mireille Chiroleu-Assouline, Édouard Civel, Céline Guivarch, Meriem Hamdi-Cherif, Kévin Jean, Marion Leroutier, Sandrine Mathy, Dominique Méda, Christian de Perthuis, Vincent Viguié, Lucas Vivier, Adrien Vogt-Schilb.

France : Réduction du déficit commercial

France : Réduction du déficit commercial

Une réduction du déficit commercial sur le premier semestre qui doit surtout à la baisse des importations et à des exportations se maintiennent à peu près. Aussi à la baisse de la facture énergétique mais cette dernière pourrait remonter du second semestre. Le déficit commercial français sur les biens est revenu à 54 milliards d’euros au premier semestre. C’est 45 milliards d’euros de moins qu’au semestre précédent où il atteignait 89 milliards d’euros.

Selon le ministère du Commerce extérieur, cette diminution s’explique en partie par une accalmie sur les prix de l’énergie après avoir fortement augmenté en 2022. Cette année-là, marquée par l’invasion russe en Ukraine et une crise énergétique mondiale, la France avait enregistré un déficit record de 164 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année, près du double du record historique de 2021. Hors énergie et matériel militaire, le solde commercial est déficitaire de 30 milliards d’euros.

La facture énergétique « reste quand même élevée » a toutefois souligné une source diplomatique. Elle est de 36 milliards d’euros alors qu’elle oscille en temps normal autour de 25 à 27 milliards d’euros. D’autant que les prix du pétrole évoluent actuellement près de leurs plus hauts en trois mois dans un contexte de baisse de la production en Arabie saoudite et en Russie. Le ministre se dit toutefois « vigilant » sur l’évolution des cours de cette énergie fossile.

Par ailleurs, les secteurs champions du pays ont joué leur rôle. L’aéronautique a ainsi vu ses exportations croître de 12%, et affiche un excédent de 16 milliards d’euros. Quant aux parfums et cosmétiques, ils ont augmenté de 7% pour enregistrer un excédent de 8 milliards d’euros. Les exportations du secteur automobile ont crû de 8%, portées par l’électrique, et le secteur textile a avancé de 3%.

Dans l’ensemble, la France a pu compter sur un recul marqué des importations en valeur, de 9,4% par rapport au semestre précédent, contre une très légère baisse des exportations, pour combler une partie de ses mauvaises performances de l’an dernier. Les exportations du secteur agricole et agroalimentaire ont en revanche reculé de 5% en raison d’un retour à la normale pour les prix des matières premières agricoles.

La balance des services a connu de son côté une stabilisation après avoir atteint des records l’an dernier, en raison d’une accalmie des coûts du fret : l’excédent est de 20 milliards d’euros, « largement supérieur aux niveaux d’avant-crise » s’est réjoui le ministère. C’est surtout grâce au tourisme qui a continué à porter ces chiffres avec un excédent de l’ordre de 11 milliards d’euros. La balance des revenus enfin, qui comprend les services financiers, a dégagé un excédent de 14 milliards d’euros, porté par hausse des revenus des investissements directs à l’étranger (IDE).

Le solde courant, qui agrège les balances des biens, des services et des revenus, est déficitaire de 10 milliards d’euros.

Pétrole : réduction de production prolongée par l’Arabie Saoudite

Pétrole : réduction de production prolongée par l’Arabie Saoudite

Sans doute pour influencer l’OPEP+ , l ‘Arabie saoudite a décidé unilatéralement prolonger d’un mois la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour pour maintenir les cours
Jeudi, le Brent est encore monté à 84 dollars. En un mois, il s’est apprécié de plus de 10,5%.

Cette politique de réduction continuera donc en septembre, et pourrait encore être « prolongée et renforcée » au-delà de cette période, a précisé le ministère saoudien de l’Energie. « La production du royaume pour le mois de septembre 2023 sera d’environ 9 millions de barils par jour », a-t-il ajouté, soulignant « les efforts de précaution déployés par les pays de l’Opep+ pour soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers ».

L’annonce saoudienne de ce jeudi intervient à la veille d’une réunion du comité ministériel conjoint de suivi de l’Opep+.

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