Archive pour le Tag 'palmarès !'

Politique - »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Politique et justice - »Le palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Sans état d’âme juridique le conseil constitutionnel vient encore de refuser un référendum sur les retraites. Pas vraiment étonnant car curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

Rappel de faits dans Wikipédia

En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

Elle indique notamment :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

Un autre exemple, une ancienne ministre inconnue, Jacqueline Gourault

En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault au Conseil constitutionnel. Cette proposition fait polémique sur les bancs de l’opposition de droite, car , Jacqueline Gourault n’est pas juriste. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale, Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l’inverse, Philippe Bas (ancien président de la commission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française ».( son mari est éléveur de chevaux !)

Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs). Elle prête serment le 8 mars 2022.

On pourrait encore continuer avec d’autres exemples d’incompétence juridique et de partialité politique.

Retraites et Justice-Le « palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Retraites et Justice-Le « palmarès » juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

Rappel de faits dans Wikipédia

En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

Elle indique notamment :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

Un autre exemple, une ancienne ministre inconnue, Jacqueline Gourault

En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault au Conseil constitutionnel. Cette proposition fait polémique sur les bancs de l’opposition de droite, car , Jacqueline Gourault n’est pas juriste. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale, Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l’inverse, Philippe Bas (ancien président de la commission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française ».( son mari est éléveur de chevaux !)

Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs). Elle prête serment le 8 mars 2022.

On pourrait encore continuer avec d’autres exemples d’incompétence juridique et de partialité politique.

Justice-Le palmarès juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Justice-Le palmarès juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

Rappel de faits dans Wikipédia

En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

Elle indique notamment :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

Un autre exemple, une ancienne ministre inconnue, Jacqueline Gourault

En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault au Conseil constitutionnel. Cette proposition fait polémique sur les bancs de l’opposition de droite, car , Jacqueline Gourault n’est pas juriste. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale, Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l’inverse, Philippe Bas (ancien président de la commission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française ».( son mari est éléveur de chevaux !)

Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs). Elle prête serment le 8 mars 2022.

On pourrait encore continuer avec d’autres exemples d’incompétence juridique et de partialité politique.

Passé et palmarès juridique de membres importants du conseil constitutionnel

Le palmarès juridique de deux membres importants du conseil constitutionnel

Curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

Rappel de faits dans Wikipédia

En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

Elle indique notamment :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

Un autre exemple, une ancienne ministre inconnue, Jacqueline Gourault

En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault au Conseil constitutionnel. Cette proposition fait polémique sur les bancs de l’opposition de droite, car , Jacqueline Gourault n’est pas juriste. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale, Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l’inverse, Philippe Bas (ancien président de la commission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française ».( son mari est éléveur de chevaux !)

Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs). Elle prête serment le 8 mars 2022.

On pourrait encore continuer avec d’autres exemples d’incompétence juridique et de partialité politique.

Le  » palmarès » juridique très spécial de membres importants du conseil constitutionnel

Le palmarès juridique de deux membres importants du conseil constitutionnel

Curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

Rappel de faits dans Wikipédia

En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

Elle indique notamment :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

Un autre exemple, une ancienne ministre inconnue, Jacqueline Gourault

En février 2022, Emmanuel Macron propose de nommer Jacqueline Gourault au Conseil constitutionnel. Cette proposition fait polémique sur les bancs de l’opposition de droite, car , Jacqueline Gourault n’est pas juriste. Pour le souligner, lors de son audition à l’Assemblée nationale, Guillaume Larrivé présente des questions pointues. À l’inverse, Philippe Bas (ancien président de la commission des Lois du Sénat), a précisé que « le Conseil constitutionnel n’a pas seulement besoin de juristes, mais aussi des personnalités qui connaissent la société française ».( son mari est éléveur de chevaux !)

Cette nomination est validée par le Parlement le 23 février 2022 par 41 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions (29 voix pour et 15 voix contre pour les députés, 12 voix pour et 16 voix contre pour les sénateurs). Elle prête serment le 8 mars 2022.

On pourrait encore continuer avec d’autres exemples d’incompétence juridique et de partialité politique.

Le « palmarès » juridique de deux membres importants du conseil constitutionnel

Le palmarès juridique de deux membres importants du conseil constitutionnel

Curieusement siègent au conseil constitutionnel non pas des juristes encore moins de véritables constitutionnalistes mais surtout des politiques. Pas étonnant puisque la plupart sont désignés d’une part par le président de la république, d’autres part par le président de l’assemblée et par le président du Sénat. On trouve ainsi plusieurs anciens ministres et même des anciens premiers ministres qui par ailleurs n’ont pas spécialement brillé sur le terrain juridique ainsi Alain Juppé a été impliqué dans plusieurs affaires et Fabius a été concerné par le scandale de l’affaire du sang contaminé. Comme spécialistes du droit, en fait mieux !

Rappel de faits dans Wikipédia

En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé a signé, en janvier 1993, un document donnant l’ordre aux services du logement de la ville de Paris de diminuer de 1 000 francs le loyer de son fils Laurent, logé dans un appartement relevant des propriétés de la ville, rue Jacob. Par ailleurs, des travaux pour un montant de 381 000 francs sont réalisés dans cet appartement par la ville63. À plusieurs reprises, le ministère de la Justice tente d’empêcher le Service central de prévention de la corruption de rendre son rapport sur cette ristourne de loyer6. Le rapport conclut au fait que cette opération peut relever d’un délit d’ingérence, mais la justice décide de ne pas poursuivre le Premier ministre.

En outre, Alain Juppé signe, en septembre 1990, un bail de location avec sa propre municipalité lui permettant de devenir locataire, dans cette même rue Jacob, d’un appartement de 189 m2 à un prix défiant toute concurrence*. Là encore, des travaux sont réalisés aux frais des contribuables, pour un montant évalué à plus d’un million de francs*. Il attend deux semaines avant de se justifier et refuse de s’excuser, affirmant rester « droit dans ses bottes ». Après trois mois de polémique, il décide de quitter son logement.

Une plainte pour « prise illégale d’intérêts » est déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée ad hoc par Arnaud Montebourg, à l’époque jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République de Paris, Bruno Cotte, qui considère que le délit de prise illégale d’intérêts est établi66. Mais le procureur général près la cour d’appel de Paris, Jean-François Burgelin, controversé pour ses prises de position sur la corruption, publie un communiqué affirmant que l’infraction n’est pas constituée.
Ces affaires, qui éclatent quelques mois seulement après la campagne présidentielle de Jacques Chirac sur le thème de la « fracture sociale », ont un impact très négatif sur l’image d’Alain Juppé49.

En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que secrétaire général du Rassemblement pour la République et maire adjoint de Paris aux finances, de 1983 à 1995. Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR financés par la mairie de Paris et des entreprises désireuses de passer des contrats publics (sa secrétaire personnelle au RPR fut elle-même rémunérée par une entreprise, le groupe immobilier Ségur, puis par la ville de Paris).

Son procès pour prise illégale d’intérêts s’ouvre le 29 septembre 2003. Alain Juppé y affirme avoir pris connaissance du système d’emplois fictifs en 199368. Le 30 janvier 2004, il est condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 18 mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité69,70. Le tribunal juge notamment qu’Alain Juppé a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi » et qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain »71. La présidente du tribunal exige l’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire.

L’appel interjeté par Alain Juppé immédiatement après sa condamnation a pour effet de suspendre l’application de cette décision jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles. Le 1er décembre 2004, celle-ci réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité alors que le parquet préconisait une peine plus lourde. Pour ce faire, elle déroge à une loi votée en 1995 par la majorité RPR-UDF ayant conduit à une lourde condamnation d’Alain Juppé en première instance : de façon inédite, la cour d’appel n’applique pas cette automaticité légale et fixe elle-même la durée de l’inéligibilité en faisant usage de l’article 432-17 du code pénal relatif aux peines complémentaires.

Elle indique notamment :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés. Toutefois, M. Juppé s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, n’a tiré aucun enrichissement personnel de ces infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti, dont il ne doit pas être le bouc émissaire. »

Alors que les journalistes soulignent ses agissements en tant que secrétaire général du RPR et adjoint aux finances à la mairie de Paris, une partie d’entre eux estiment qu’Alain Juppé « paye » pour Jacques Chirac, qui sera condamné à deux ans de prison avec sursis dans cette affaire en 201175. D’autres médias soulignent l’arrogance d’Alain Juppé durant ses deux procès. Celui-ci renonce alors à se pourvoir en cassation et démissionne de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la communauté urbaine.

L’affaire du sang contaminé vient aussi entacher le bilan du passage de Laurent Fabius à Matignon. Des retards dans la mise en œuvre de mesures préventives auraient entraîné la contamination par le virus du sida de patients ayant subi une transfusion sanguine. À la suite de la révélation de l’affaire en 1991 et de la déclaration de François Mitterrand du 9 novembre 1992 (« les ministres doivent rendre compte de leurs actes »), il demande la levée de son immunité parlementaire pour être jugé. Il est finalement relaxé du délit d’« atteinte involontaire à la vie » le 9 mars 1999 par la Cour de justice de la République, qui affirme, dans ses attendus .

Notons que cette course très spéciale de justice de la république qui juge exclusivement les anciens ministres est particulièrement laxiste vis-à-vis des délits des politiques. Ainsi elle n’a jamais pratiquement condamné sévèrement personne. Dernier exemple, celui de l’affaire Tapie ou Christine Lagarde alors ministre des finances a été exemptée de responsabilité pour avoir attribué abusivement 400 millions à l’intéressé et a fait l’objet simplement d’un froncement de sourcils appelé  » une certaine négligence » mais sans aucune condamnation !

Conclusion un conseil constitutionnel composé de personnalités sans réelles compétences juridiques et sans passé pouvant justifier leur intégrité.

Palmarès total voitures vendues : Clio et françaises en tête

Palmarès total voitures vendues : Clio et françaises en tête

 

L’année 2017 signe une nouvelle progression du marché automobile français (+ 4,74%) avec plus de deux millions de voitures neuves écoulées. Et les constructeurs français ont dans l’ensemble plus progressé que les marques étrangères, selon les chiffres publiés lundi 1er janvier par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Assez logiquement, ce sont donc des voitures de marques françaises qui sont le plus achetées par les Français. La seule légère « ombre » au tableau est la présence de Dacia à la huitième place avec la Sandero, mais ce constructeur d’origine roumaine est une filiale de Renault depuis 1999. Les voitures Renault, Peugeot et Citroën sont de loin les préférées des Français. On y trouve la Renault Twingo III, la Renault Mégane IV, ou encore la Renault Captur, mais aussi la Citroën C3 II ainsi que les Peugeot 2008 et 308 II. Mais les Peugeot 208 et Renault Clio IV sont, de loin, les préférées des Français avec respectivement, 97 663 et 117 441 exemplaires écoulés, contre 74 297 pour la Peugeot 3008 II qui occupe la troisième place du podium.

Audiences radio : RTL, Inter, Franceinfo au palmarès, Europe 1

Audiences radio : RTL,  Inter, Franceinfo au palmarès, Europe 1

Selon Médiamétrie, RTL confirme son leadership. Avec chaque jour 6,53 millions d’auditeurs, accusant toutefois une stabilité quasi-totale sur un an (-2.000) et une très légère baisse sur une vague (-61.000). RTL reste largement leader en PDA à 12,3% (-0,3 point sur une vague, -0,6 point sur un an). Et RTL peut s’enorgueillir d’une excellente saison puisque, boostée par l’actualité principalement politique, la station de Christopher Baldelli enregistre sa meilleure saison depuis 2000-2001, avec une moyenne de 6,58 millions d’habitués ! Derrière, France Inter n’est pas en reste. La station publique continue de briller et progresse ainsi de 260.000 auditeurs sur un an. Sur une vague, la tendance est à la baisse puisqu’après son record historique de janvier-mars, Inter affiche 235.000 curieux perdus. Cela n’empêche pas France Inter d’enregistrer purement et simplement sa meilleure saison historique (6,09 millions), avec une quatrième année de hausse consécutive.  Au pied du podium, Franceinfo poursuit sur sa bonne lignée des dernières vagues et progresse encore à 4,79 millions de Français informés, soit un gain de 740.000 personnes sur un an et de 231.000 sur une vague. En avril-juin, boostée par la présidentielle, Franceinfo a ni plus ni moins enregistré sa meilleure vague depuis près de dix ans. Et, cerise sur le gâteau, la saison écoulée a permis à la station publique d’enregistrer ses meilleures audiences depuis 2011-2012. Derrière, RMC a une nouvelle fois réussi à devancer Europe 1. La station talk & sport affiche 4,15 millions de paires d’oreilles au quotidien, en hausse sur un an (+205.000) mais sa plus faible vague d’une saison record. En effet, jamais RMC n’a affiché une si bonne forme avec 4,24 millions d’auditeurs en moyenne sur la saison. De quoi lui permettre ainsi de devenir 5e station de France, devant sa rivale Europe 1. La fin d’année 2016, où les deux rivales faisaient jeu égal, semble bien loin. Désormais, l’écart s’accentue entre les deux stations puisque la généraliste du groupe Lagardère passe pour la première fois de son histoire – hors été – sous la barre symbolique des 4,00 millions d’habitués. Europe 1 signe ainsi une vague avril-juin à seulement 3,84 millions de paires d’oreilles, soit le pire niveau de son histoire (-367.000). La radio en pointe dans les années 60-70 sur les questions d’infos et de nouveautés musicales payent là la dérive de sa ligne éditoriale très « plan-plan ».

Palmarès des relations clients

Palmarès des relations clients

 

De plus en plus de robots pour répondre ou plutôt ne pas répondre aux questions des clients sans parler des plates formes situées à l’étranger. Depuis vingt-cinq ans, le cabinet The Human Consulting Group (HCG) juge, à travers un palmarès, l’accueil que réservent aux consommateurs les 200 plus importantes entreprises installées en France. La mouture 2016 place Century 21, Randstad, BMW, Rolex et Unilever dans un quinté de tête. « Mais plusieurs entreprises, en tête il y a dix ans, figurent aujourd’hui en bas du classement », alerte Fabrice Lanoë, le fondateur d’HCG, qui pointe les mesures de réduction de coûts prises dans un contexte de concurrence accrue. « Depuis la crise de 2008, la qualité des services client des entreprises ne cesse de se dégrader ». À noter en bas du classement les grandes entreprises de télécoms le plus souvent injoignable par téléphone !

Classement général de la relation client (2016)

N°1 : Century 21 (17,565 sur 20), +67 rangs par rapport à 2015
N° 2 : Randstad (17,299 sur 20) +1
N° 3 : BMW (16,030 sur 20) +1
N° 4 : Rolex (15,884 sur 20) +36
N° 5 : Unilever (15,841 sur 20) +7
N° 6 : Colgate Palmolive (15,841 sur 20) -3
N° 7 : Fauchon (15,792 sur 20) +54
N° 8 : Vente-privee.com (15,545 sur 20) +18
N° 9 : Relais et châteaux (15,372 sur 20) -1
N° 10 : Total (15,202 sur 20) +17
N° 11 : Galeries Lafayette (15,059 sur 20) +60
N° 12 : Leaseplan (15,051 sur 20) +25
N° 13 : Lactalis (14,887 sur 20) +5
N° 14 : Mercedes (14,866 sur 20) +137
N° 15 : Leroy Merlin (14,857 sur 20) +14
N° 16 : L’Oréal (14,848 sur 20) +7
N° 17 : PMU (14,726 sur 20) +131
N° 18 : Leclerc (14,722 sur 20) +63
N° 19 : Intermarché (14,621 sur 20) +58
N° 20 : Sodexo (14,565 sur 20) +39
N° 21 : Yves Rocher (14,531 sur 20) +12
N° 22 : Futuroscope (14,523 sur 20) +26
N° 23 : Bayer HEALTHCARE (14,417 sur 20) +19
N° 24 : Monoprix (14,376 sur 20) +25
N° 25 : Bouygues Immobilier (14,288 sur 20) -23
N° 26 : Pierre Fabre (14,127 sur 20) +110
N° 27 : Toyota (14,077 sur 20) -13
N° 28 : Fiat (14,047 sur 20) +70
N° 29 : Axa (14,020 sur 20) +50
N° 30 : Nestle (13,828 sur 20) +8
N° 31 : Manpower (13,800 sur 20) +151
N° 32 : Orpi (13,790 sur 20) -4
N° 33 : Beghin Say – Tereos (13,641 sur 20) +111
N° 34 : Esso (13,629 sur 20) -24
N° 35 : Montblanc (13,600 sur 20) +32
N° 36 : Mutex (13,597 sur 20) -19
N° 37 : PSA Peugeot (13,572 sur 20) -18
N° 38 : Accor (13,567 sur 20) +13
N° 39 : Bristol-Myers Squibb (13,551 sur 20) +64
N° 40 : BNP Paribas (13,346 sur 20) +52
N° 41 : Schneider Electric (13,342 sur 20) +150
N° 42 : Parc Astérix (13,304 sur 20) +57
N° 43 : Pierre & Vacances (13,299 sur 20) +42
N° 44 : Castorama (13,146 sur 20) +19
N° 45 : Yves Saint Laurent (13,054 sur 20) +48
N° 46 : Bel (13,043 sur 20) +60
N° 47 : SEB (13,010 sur 20) +15
N° 48 : Foncia (12,906 sur 20) -4
N° 49 : Danone (12,887 sur 20) -18
N° 50 : Carrefour (12,865 sur 20) -39
N° 51 : Crédit Agricole (12,864 sur 20) +67
N° 52 : Clarins (12,832 sur 20) -31
N° 53 : Philips (12,790 sur 20) +85
N° 54 : Ferrero (12,748 sur 20) -19
N° 55 : Lancôme (12,675 sur 20) +69
N° 56 : Coca Cola (12,629 sur 20) +10
N° 57 : Henkel (12,601 sur 20) -25
N° 58 : McDonald’s (12,543 sur 20) -45
N° 59 : UPS (12,470 sur 20) +5
N° 60 : BUT (12,442 sur 20) -17
N° 61 : Société Générale (12,363 sur 20) -14
N° 62 : Michelin (12,356 sur 20) +18
N° 63 : Kaufman & Broad (12,350 sur 20) -10
N° 64 : Maaf Assurances (12,235 sur 20) +67
N° 65 : Pepsico (12,214 sur 20) +110
N° 66 : Louis Vuitton (12,164 sur 20) -32
N° 67 : Fortuneo (12,157 sur 20) +37
N° 68 : Bongrain/ Savencia (12,152 sur 20) +16
N° 69 : Allianz (12,149 sur 20) +32
N° 70 : Booking.com (12,147 sur 20) +3
N° 71 : Eugène Perma (12,128 sur 20) +37
N° 72 : Shell (12,081 sur 20) +47
N° 73 : KFC (12,060 sur 20) +49
N° 74 : Speedy (12,016 sur 20) -68
N° 75 : BHV (12,010 sur 20) -60
N° 76 : Legrand (12,006 sur 20) +39
N° 77 : Boulanger (11,952 sur 20) +37
N° 78 : April (11,895 sur 20) +52
N° 79 : La Poste Mobile (11,875 sur 20) +73
N° 80 : Crédit Mutuel (11,827 sur 20) +8
N° 81 : MMA (11,761 sur 20) -59
N° 82 : LCL (11,704 sur 20) -27
N° 83 : Casino (11,658 sur 20) +13
N° 84 : Printemps (11,650 sur 20) -45
N° 85 : Baccarat (11,610 sur 20) +36
N° 86 : JPG Staples Direct (11,575 sur 20) +82
N° 87 : Auchan (11,568 sur 20) +30
N° 88 : Adecco (11,551 sur 20) +44
N° 89 : Promovacances (11,548 sur 20) +74
N° 90 : Becton Dickinson (11,536 sur 20) -66
N° 91 : JM Bruneau (11,523 sur 20) -37
N° 92 : Bourjois (11,430 sur 20) -85
N° 93 : Louvre Hotels (11,424 sur 20) +12
N° 94 : Go Sport (11,368 sur 20) +85
N° 95 : Johnson & Johnson (11,368 sur 20) -90
N° 96 : Best Western (11,356 sur 20) -27
N° 97 : Renault (11,339 sur 20) +12
N° 98 : GlaxoSmithKline (11,335 sur 20) +71
N° 99 : Bosch France (11,322 sur 20) -23
N° 100 : GDF Suez (11,316 sur 20) -48
N° 101 : Beiersdorf (11,262 sur 20) -23
N° 102 : American Express (11,202 sur 20) -30
N° 103 : Christian Dior SA (11,193 sur 20) -58
N° 104 : Pernod Ricard (11,124 sur 20) -88
N° 105 : Lastminute.com (11,112 sur 20) -35
N° 106 : Corsair (11,003 sur 20) +1
N° 107 : BNP Paribas Cardif (10,975 sur 20) +26
N° 108 : Norauto (10,963 sur 20) -67
N° 109 : CNP Assurances (10,963 sur 20) +7
N° 110 : Harmonie Mutuelle (10,932 sur 20) Pas d’évolution par rapport à 2016
N° 111 : Hennessy (10,894 sur 20) -20
N° 112 : Cartier (10,882 sur 20) -62
N°113 : Conforama (10,825 sur 20) +45
N°114 : Natixis (10,810 sur 20) -31
N°115 : Truffaut (10,724 sur 20) -95
N°116 : Arval (10,66 sur 20) +37
N°117 : Air France (10,658 sur 20) +76
N°118 : Fly (10,645 sur 20) +22
N°119 : Transavia (10,584 sur 20) -8
N°120 : Kellogg’s (10,565 sur 20) +21
N°121 : Eaton (10,480 sur 20) +5
N°122 : FedEx (10,474 sur 20) -10
N°123 : Icade Immobilier (10,429 sur 20) +14
N°124 : Nexity (10,428 sur 20) -66
N°125 : Showroom privé.com (10,426 sur 20) +18
N°126 : Décathlon (10,377 sur 20) -26
N°127 : Novartis (10,274 sur 20) +1
N°128 : HSBC (10,248 sur 20) +37
N°129 : DHL Express (10,212 sur 20) +16
N°130 : Lucien Barrière (10,141 sur 20) -36
N°131 : EDF (10,083 sur 20) +3
N°132 : ING Direct (10,079 sur 20) +14
N°133 : Bricorama (10,033 sur 20) -10
N°134 : Française des Jeux (10,018 sur 20) -59
N°135 : France Quick (10,005 sur 20) -89
N°136 : IBM (10,000 sur 20) -11
N°137 : Hewlett Packard (9,995 sur 20) +27
N°138 : TNT (9,968 sur 20) +19
N°139 : TMC (9,835 sur 20) -65
N°140 : Nouvelles Frontières (9,813 sur 20) -51
N°141 : Bridgestone (9,800 sur 20) -55
N°142 : Groupama (9,789 sur 20) -82
N°143 : Midas (9,767 sur 20) -134
N°144 : Sony (9,764 sur 20) -79
N°145 : Aviva (9,741 sur 20) +4
N°146 : Darty (9,720 sur 20) -56
N°147 : La Poste (9,696 sur 20) +7
N°148 : Procter & Gamble (9,617 sur 20) +38
N°149 : Europ Assistance (9,466 sur 20) -119
N°150 : Kronenbourg (9,465 sur 20) -114
N°151 : Sanofi Aventis (9,403 sur 20) -126
N°152 : Hermès (9,322 sur 20) +9
N°153 : Volkswagen France (9,170 sur 20) +6
N°154 : Heineken (9,140 sur 20) -98
N°155 : Club Méditerranée (9,090 sur 20) -28
N°156 : Dalkia (9,037 sur 20) -1
N°157 : Dell (8,985 sur 20) +39
N°158 : France Télévisions (8,976 sur 20) -71
N°159 : Sofinco (8,955 sur 20) +25
N°160 : Cetelem (8,951 sur 20) +21
N°161 : Disney (8,847 sur 20) -66
N°162 : Voyage-privé.com (8,830 sur 20) +14
N°163 : Haribo (8,827 sur 20) -20
N°164 : Banque Postale (8,779 sur 20) +9
N°165 : TF1 (8,744 sur 20) +33
N°166 : Plastic Omnium (8,720 sur 20) -69
N°167 : Hertz (8,683 sur 20) -32
N°168 : Generali Vie (8,625 sur 20) +6
N°169 : Complétude (8,601 sur 20) -67
N°170 : Canal+ (8,597 sur 20) -4
N°171 : Pfizer (8,563 sur 20) -21
N°172 : SFR (8,548 sur 20) +13
N°173 : Audi (8,197 sur 20)
N°174 : Chronopost (8,126 sur 20) -45
N°175 : Caisse d’Epargne (8,108 sur 20) -118
N°176 : M6 (8,094 sur 20) -63
N°177 : Free (7,861 sur 20) +13
N°178 : SNCF (7,790 sur 20) -18
N°179 : Orange (7,746 sur 20) -97
N°180 : Boursorama Banque (7,456 sur 20) -13
N°181 : Fnac (7,452 sur 20) +8
N°182 : La Lyonnaise des Eaux (7,392 sur 20) +5
N°183 : Heinz (7,236 sur 20) -10
N°184 : Groupon (7,179 sur 20) -1
N°185 : Bouygues Telecom (7,118 sur 20) -23
N°186 : Acadomia (7,113 sur 20) -15
N°187 : W9 (7,073 sur 20) -48
N°188 : Whirlpool (6,669 sur 20) -10
N°189 : GMF Assurances (6,661 sur 20) -69
N°190 : Cours Legendre (6,580 sur 20) +9
N°191 : BASF (6,519 sur 20) -44
N°192 : D8 (6,242 sur 20) -4
N°193 : Goodyear (5,989 sur 20) -51
N°194 : Veolia (5,979 sur 20) -24
N°195 : Vinci Park (5,592 sur 20) -18
N°196 : Apple (5,417 sur 20) -16
N°197 : NC Numéricable (5,342 sur 20) -2
N°198 : Altarea Cogedim (4,883 sur 20)
N°199 : Barclays (4,424 sur 20) -5
N°200 : Microsoft (4,365 sur 20) -8

Hausse de la taxe foncière : le palmarès des villes

Hausse de la taxe foncière : le palmarès des villes

  • Alors que l’inflation a été pratiquement nulle en moyenne en 2015, les villes ne se sont pas gênées pour augmenter de manière substantielle la taxe foncière. Certes les villes ont vu  globalement les dotations financières de l’État se réduire alors que les dépenses notamment sociales sont en augmentation, mais la gestion municipale est encore beaucoup trop laxiste notamment concernant les dépenses de personnel. Du coup avec la taxe foncière et la taxe d’habitation qui représente plus de 2000 € en moyenne, le principal impôt pour les moins fortunés, les habitants progressivement son chassé de la ville pour la périphérie. Nombre de centres-villes sont vidés de leurs habitants au profit des bureaux et des magasins.
  • Ville Montant de la taxe d’habitation en 2015 Évolution par rapport à 2014
  •  Argenteuil 1 406 € +1.5 % Marseille 1 323 € +4.0 % Nîmes 1 288 € +0.7 % Montpellier 1 265 € +0.9 % Rennes 1 263 € +2.7 % Montreuil 1 248 € +0.7 % Nancy 1 241 € +0.9 % Besançon 1 232 € +1.0 % Bordeaux 1 227 € +4.2 % Amiens 1 190 € +0.9 % Perpignan 1 182 € +0.9 % Saint-Denis-de-la-Réunion 1 159 € +3.2 % Limoges 1 156 € +0.8 % Brest 1 143 € +0.7 % Saint-Étienne 1 139 € +0.8 % Saint-Paul-de-la-Réunion 1 098 € +0.9 % Nice 1 095 € +6.1 % Aix-en-Provence 1 095 € +0.9 % Le Mans 1 090 € +1.8 % Nantes 1 066 € +0.7 % Strasbourg 1057 € +6.9 % Caen 1 048 € +0.3 % Orléans 1 039 € +0.8 % Toulouse 1 031 € +12.3 % Metz 1009 € +1.3 % Toulon 1008 € +0.8 % Lille 996 € +0.9 % Tours 973 € +3.3 % Clermont-Ferrand 970 € +1.6 % Reims 965 € +0.9 % Lyon 957 € +5.1 % Rouen 908 € +0.8 % Boulogne-Billancourt 907 € +0.9 % Angers 899 € +0.9 % Mulhouse 868 € +4.0 % Dijon 845 € +1.3 % Le Havre 830 € +0.5 % Saint-Denis 819 € +0.8 % Grenoble 805 € +0.6 % Villeurbanne 704 € +1.9 % Paris 473 € +0.9 % Source www.immobilier

Automobiles neuves : la Corse en tête du palmarès !

Automobiles neuves : la Corse en tête du palmarès !

 

 

 

Vraiment curieux mais c’est la Corse qui est en tête du palmarès pour la vente de voitures neuves d’après Auto-plus (idem pour la réussite au contrôle technique, ce qui là est cohérent avec le renouvellement rapide du parc). En général les achats d’équipements d’une certaine valeur sont en effet assez bien corrélés avec le niveau de revenus des ménages. Ce qui n’est pas le cas en Corse où huit habitants sur 10 ont acheté une voiture neuve l’an passé. Dans le classement concernant la richesse des départements la Corse-du-Sud vient en 50e position et la Haute-Corse en 89e. On pourrait objecter que la Corse n’est pas forcément très bien desservie par les transports collectifs intérieurs pour autant il y a la une situation qui mérite pour le moins interrogation.

Les départements les plus riches de France en 2012

Montant moyen (en euros) des revenus déclarés par foyer à l’administration fiscale en 2012.

Rang

Département

Montant moyen (en euros)

1 Paris (75) 40 752 €
2 Hauts-de-Seine (92) 39 448 €
3 Yvelines (78) 37 427 €
4 Haute-Savoie (74) 32 107 €
5 Essonne (91) 29 765 €
6 Val-de-Marne (94) 28 654 €
7 Ain (01) 28 090 €
8 Rhône (69) 27 763 €
9 Seine-et-Marne (77) 27 723 €
10 Haut-Rhin (68) 27 397 €
11 Val-d’Oise (95) 26 874 €
12 Haute-Garonne (31) 26 417 €
13 Alpes-Maritimes (06) 26 236 €
14 Bas-Rhin (67) 26 205 €
15 Isère (38) 25 882 €
16 Loire-Atlantique (44) 25 699 €
17 Savoie (73) 25 641 €
18 Marne (51) 25 588 €
19 Côte-d’Or (21) 25 201 €
20 Loiret (45) 25 169 €
21 Oise (60) 25 146 €
22 Doubs (25) 25 112 €
23 Ille-et-Vilaine (35) 25 082 €
24 Eure-et-Loir (28) 25 021 €
25 Gironde (33) 24 934 €
26 Var (83) 24 558 €
27 Territoire de Belfort (90) 24 491 €
28 Indre-et-Loire (37) 24 480 €
29 Bouches-du-Rhône (13) 24 399 €
30 Pyrénées-Atlantiques (64) 24 355 €
31 Eure (27) 24 127 €
32 Calvados (14) 23 793 €
33 Meurthe-et-Moselle (54) 23 784 €
34 Moselle (57) 23 784 €
35 Loir-et-Cher (41) 23 705 €
36 Puy-de-Dôme (63) 23 515 €
37 Finistère (29) 23 472 €
38 Morbihan (56) 23 427 €
39 Seine-Maritime (76) 23 405 €
40 Vendée (85) 23 314 €
41 Jura (39) 23 258 €
42 Maine-et-Loire (49) 23 253 €
43 Aube (10) 23 057 €
44 Drôme 22 946 €
45 Landes (40) 22 854 €
46 Côtes-d’Armor (22) 22 833 €
47 Charente-Maritime (17) 22 805 €
48 Sarthe (72) 22 803 €
49 Vienne (86) 22 753 €
50 Corse-du-Sud (2A) 22 711 €

Et la Haute Corse en  89 ème position.

La Corse se distingue donc  pour le contrôle technique. C’est dans l’Île de Beauté que cela se passe le mieux. Pas moins de 88% des autos sont reçues au premier coup et n’ont pas besoin de contre-visite. Ce qui est loin d’être le cas dans le Doubs, lanterne rouge, où seulement 76% des véhicules ne sont pas recalés. Enfin, on apprend que c’est le paradis des concessionnaires. En effet, huit habitants sur dix ont acquis une voiture neuve l’an dernier. Autrement dit, si tous les Français achetaient autant d’autos neuves que les Corses, le marché global serait d’environ 5 millions, contre environ 2 actuellement.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol