Archive pour le Tag 'taux'

Taux d’intérêt-Une timide baisse en septembre aux États-Unis et en Europe

Taux d’intérêt-Une timide baisse  en septembre aux États-Unis et en Europe

La Banque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

La bBanque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Banque d’Angleterre : baisse des taux de 0.25 point

 Banque d’Angleterre : baisse des taux de 0.25

La Banque centrale britannique  suit la BCE avec une baisse de taux de 0,25 point de pourcentage. 

Il s’agit de sa première baisse depuis mars 2020. Pour juguler la hausse des prix, la BoE a relevé ses taux à 14 reprises depuis décembre 2021 jusqu’en août 2023, avant d’opter pour une pause depuis septembre, avec un taux à 5,25%, son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008.

Sa décision de ce jeudi est due à la baisse de l’inflation ces derniers mois. Depuis son pic à près de 11% fin 2022, qui avait généré une forte crise du pouvoir d’achat au Royaume-Uni, l’inflation a fondu doucement pour revenir à 2% sur un an en juin, l’objectif de la banque centrale.

L’institution monétaire britannique a rehaussé ses prévisions de croissance au Royaume-Uni pour 2024, à 1,25% contre 0,5% projetés dans son rapport de mai, mais continue de l’estimer à 1% en 2025. « Cette reprise (projetée de la croissance, ndlr) reflète en partie la diminution progressive de l’impact négatif sur la croissance des hausses de taux d’intérêt ayant eu lieu par le passé (et la) trajectoire descendante » des taux d’intérêt telle qu’envisagée par le marché, précise la BoE.

Fed : pas de baisse des taux

Fed : pas de baisse des taux.

Pas de baisse des taux aux États-Unis où l’économie demeure dynamique avec des risques toujours de maintien d’inflation. Maintien donc des taux d’intérêt dans la fourchette de 5,25 à 5,50% dans laquelle ils se trouvent depuis un an. Avec la promesse peut-être d’une baisse en septembre en fonction de la croissance et de l’emploi.

Le comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, «est attentif aux risques pesant sur les deux aspects de son mandat», à savoir des prix stables et le plein-emploi, ont souligné ses responsables dans le communiqué publié à l’issue de leur réunion. Cela marque une évolution, puisque le précédent communiqué mentionnait les risques d’inflation uniquement.

La  banque centrale américaine se préoccupe aussi des risques pesant sur l’emploi également, et non plus seulement sur l’inflation.

Le taux de chômage de juillet sera publié vendredi, et est attendu stable par rapport à juin, à 4,1%, avec des créations d’emplois moins nombreuses cependant. Si la Fed craint de commencer trop tôt à abaisser ses taux, ce qui risque de provoquer une nouvelle flambée de l’inflation, elle veille également à ne pas le faire trop tard, ce qui pourrait alors faire augmenter le chômage. e l’argent à zéro.

BCE: Une nouvelle baisse des taux éventuellement en septembre

BCE:  Une nouvelle baisse des taux éventuellement en septembre

 

Face à une croissance très modeste la BCE avait engagé une toute petite baisse des taux. il parait maintenant vraisemblable qu’une nouvelle baisse n’interviendra pas avant septembre.

En juin, la banque de la zone euro avait réduit pour la première fois depuis cinq ans son taux directeur, l’abaissant de son niveau record de 4 % à 3,75 %. Elle voulait envoyer ainsi le signal de la fin d’un cycle inédit de resserrement monétaire destiné à lutter contre une inflation culminant à 10,6 % en octobre 2022 avant de retomber à 2,5 % en juin. Mais qui reste supérieure à l’objectif de 2 % de la BCE. Christine Lagarde a d’ailleurs prévenu le mois dernier que la vitesse et la durée des futures baisses restaient « très incertaines » en raison de la volatilité de l’inflation, évoquant le chemin « cahoteux » de la courbe des prix.

Certains investisseurs parient sur une nouvelle réduction en septembre, s’appuyant notamment sur le commentaire de Christine Lagarde, selon lequel les risques pour la croissance sont « orientés à la baisse ».

Fed :Une baisse des taux en septembre ?

Fed :Une baisse des taux en septembre ?

Compte tenu de l’évolution de l’inflation aux États-Unis, la FED pourrait bien procéder à une baisse des taux des septembre. Il semble en effet possible désormais d’atteindre un objectif de 2 % pour l’inflation.

Les taux de la Fed, qui guident les taux des crédits accordés par les banques, sont depuis près d’un an à leur plus haut niveau en plus de 20 ans, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, dans l’objectif de ralentir l’investissement et la consommation et, in fine, l’inflation. L’institution a, plusieurs fois, affirmé vouloir être certaine que la hausse des prix atteigne son objectif de 2% par an avant de détendre sa politique monétaire. Or, la dynamique des prix avait repris de plus belle en début d’année.

« J’ai toujours pensé qu’il existait un moyen de ramener l’inflation à notre objectif de 2% de manière durable sans que le marché du travail ne souffre, sans que le taux de chômage ne soit élevé », a souligné le président de la Fed. . « Nous assistons à la poursuite du rééquilibrage du marché du travail. Mais nous anticipons que la croissance se poursuive et que le taux de chômage reste faible, ce qui devrait soutenir l’activité économique cette année », a de son côté commenté dans une note la cheffe économiste de HFE, Rubeela Farooqi.« Si nous devions constater un affaiblissement inattendu du marché du travail, nous pourrions également réagir en conséquence », a donc assuré Jerome Powell, laissant entendre que les taux pourraient alors être abaissés rapidement.

De son coté, la Banque centrale européenne (BCE) a effectué une première baisse de son taux directeur de 0,25 point de pourcentage. Ainsi, le taux de dépôt passe à 3,75%, tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal s’établissent respectivement à 4,25% et 4,5%.Notons que la croissance aux États-Unis est trois fois plus élevée en 2024  que dans la zone euro.

Bac : sur la tendance actuelle, le taux de réussite atteindra bientôt 110 %

Bac : sur  la tendance actuelle, le taux de réussite atteindra bientôt 110 %

 

Les différents gouvernements et le ministère de l’éducation nationale pour montrer leur efficacité ont régulièrement gonflé les chiffres de réussite aux différents examens dont le bac, surtout en période électorale. Et sur la tendance actuelle on pourrait bien atteindre 110 % d’ici quelques années et même davantage en intégrant ceux qui ne se sont pas présentés. Parallèlement, la France se situe dans les derniers des classements scolaires internationaux. Avec une faiblesse particulière en français et en mathématiques. D’où peut-être ce lien à faire avec la capacité des Français à évaluer des promesses électorales illusoires et non chiffrées ! Le taux de réussite du bac 2024 s’établit à 91,4%, en hausse de 0,4 point par rapport à 2023, a annoncé le ministère de l’Éducation nationale ce vendredi 12 juillet.

Cette session du baccalauréat, marquée par le renvoi des épreuves de spécialités en juin, se solde par un taux de réussite au baccalauréat général de 96,1% (+0,4 point par rapport à 2023), un taux de réussite au baccalauréat technologique de 90,3% (+0,5 point) et un taux de réussite au baccalauréat professionnel de 83,4% (+0,7 point), a détaillé le ministère dans un communiqué. Le pourcentage de bacheliers dans une génération s’élève à 79,1%.Dans les années 50 le taux était inférieur à 5 % !

Zone euro, le taux de chômage toujours bas

Zone euro, le taux de chômage toujours bas

 
 Selon des données publiées ce mardi par Eurostat, le taux de chômage y est resté stable, par rapport à avril, à 6,4% de la population active. Sur un an, l’indicateur s’inscrit en diminution de 0,1 point.

Quelque 13,2 millions de personnes étaient donc sans emploi, en mai au sein des 27 Etats membres de l’UE, dont 11,08 millions parmi les 20 pays partageant la monnaie unique. Lorsqu’on élargit à l’ensemble de l’Union européenne, le taux de personnes sans emploi s’est maintenu à 6% en avril, stable sur un mois, comme sur un an.

A la lecture des données harmonisées d’Eurostat, le taux de chômage s’établit à 7,4% en France, contre 3,3% en Allemagne. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%) et en Pologne (3%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%) et en Grèce (10,6%).

Le marché de l’emploi en zone euro a globalement bien résisté à la conjoncture morose qui sévit en Europe, depuis fin 2022. La croissance souffre en effet de la hausse des taux d’intérêt décidée par la Banque centrale européenne (BCE), pour calmer l’inflation qui s’est envolée dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Pour mémoire, le taux de chômage avait nettement baissé en Europe après la mi-2021, grâce à la très forte reprise économique qui a succédé à la récession historique provoquée par l’épidémie de Covid, en 2020. L’indicateur s’est stabilisé depuis le printemps 2023 à un niveau inédit, en un quart de siècle.

Législatives : Les procurations suggèrent un bon taux de participation

Législatives : Les procurations suggèrent un bon taux de participation

Les  procurations en très forte hausse suggèrent une assez forte augmentation du taux de participation aux prochaines législatives. D’un certain point de vue, c’est évidemment rassurant pour la démocratie même si cette dernière ne saurait se réduire à l’acte de vote. Les européennes avaient déjà enregistré un réveil de la participation. Dans les élections précédentes dans certaines consultations, beaucoup d’élus avaient été choisis avec seulement autour de 10 % des électeurs potentiels. La conséquence du système majoritaire en France

 

Selon les données du ministère de l’Intérieur communiquées ce mercredi 19 juin au Figaro, 717.000 procurations ont été établies depuis le 10 juin, lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. C’est six fois plus qu’en 2022, lors des dernières législatives, sur la même période. Cette année-là, un total de 1.020.000 d’électeurs avait fait une procuration de vote pour le premier tour. La démarche avait concerné 1.175.000 citoyens pour le second. Pas moins de 49,3 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales sont attendus aux urnes pour le premier tour de l’élection à venir, qui a lieu le dimanche 30 juin. Cette échéance sera suivie d’un second tour, prévu le dimanche 7 juillet.

Taux d’intérêt aux États-Unis : une seule baisse en 2024 et plus tard

Taux d’intérêt aux États-Unis : une seule baisse en 2024 et plus tard 

Contrairement à la BCE qui a diminué ses taux de 25 points, la Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu ses taux inchangés, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, mercredi à l’issue de sa réunion, et indiqué que ses responsables pensent en moyenne les abaisser à une seule reprise cette année;  Ce qui sera sans doute aussi maintenant le cas pour la BCE qui ne voudra pas trop affaiblir l’euro

 

Le comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale a révisé à la hausse sa prévision d’inflation pour 2024 et 2025, à 2,6% et 2,3% et fait état de «modestes progrès supplémentaires» vers l’objectif de 2% d’inflation. Les prévisions de croissance du Produit intérieur brut (PIB) restent en revanche identiques à celles publiées en mars: 2,1% en 2024 et 2,0% en 2025.

Mi-mars, lors de la dernière actualisation, les responsables de la Fed anticipaient trois baisses. Mais depuis, un rebond de l’inflation les a incités à la prudence, pour éviter une nouvelle flambée des prix. Le mois d’avril avait toutefois connu une timide amélioration. Et en mai, l’inflation a ralenti à 3,3% sur un an contre 3,4% en avril, et même une absence de hausse des prix sur un mois, selon l’indice CPI de l’inflation, sur lequel sont indexées les retraites, et qui a été publié mercredi matin, juste avant que la reprise des débats à la Fed.

La Fed a en revanche confirmé ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB): 2,1% en 2024 et 2,0% en 2025. Quand au taux de chômage, la prévision reste identique pour cette année, à 4,0%, mais est un peu révisée pour 2025, à 4,2% contre 4,1%.

 

BCE: Comme prévu, baisse des taux de 4 % à 3,75%

BCE: Comme prévu, baisse des taux de 4 % à 3,75%

 

Une baisse des taux comme prévu mais sans aucune assurance concernant de nouvelles étapes en 2024. Le taux de dépôt est ramené à 3,75 %. Mais pour Christine Lagarde, le combat pour maîtriser l’inflation, sur la bonne voie, n’est pas terminé. En clair de nouvelles étapes demeurent hypothétique pour l’année en cours ( comme pour la banque centrale américaine qui pourrait ne retenir qu’une seule baisse de taux en 2024). 

 

La Banque centrale européenne (BCE) a diminué ses taux directeurs d’un quart de point, comme attendu depuis des semaines. La décision du Conseil des gouverneurs, réuni jeudi à Francfort, prise à la quasi-unanimité de ses vingt-six membres, à une voix près, apporte un peu d’oxygène à l’économie européenne étranglée par des taux élevés depuis des mois. La baisse de 4 % à 3,75 % du taux de dépôt n’est pourtant pas le coup d’envoi d’un desserrement régulier de l’étau espéré par les acteurs de l’économie : ménages emprunteurs, entreprises qui investissent ou États endettés.

« Nous ne nous engageons pas à l’avance sur une trajectoire de taux particulière », Un avertissement pour tous ceux qui pensaient à des nouvelles phases de baisse pour l’année en cours

 

Banque centrale européenne: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ?

Banque centrale européenne: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ?

La Banque centrale européenne (BCE) doit annoncer ce jeudi la baisse de ses taux d’intérêt. L’ampleur de cette première baisse des taux après le cycle de relèvement devrait être de 25 points de base, selon les experts. Une baisse équivalente devrait être décidée par la banque fédérale américaine. La question qui se pose maintenant pour les deux zones géographiques, c’est de savoir s’il s’agit de la seule baisse pour l’année en cours.

L’inflation est repartie à la hausse en mai dans la zone euro, à 2,6% sur un an après 2,4% en mars et avril, selon des chiffres publiés vendredi. Mais, cette remontée « est liée à des facteurs temporaires », a commenté Riccardo Marcelli Fabiani, analyste d’Oxford Economics.

Cette baisse des taux pourrait aussi coïncider avec celle qu’envisage la banque fédérale américaine. Une différence toutefois la croissance américaine se porte nettement mieux que celle de l’union européenne. En effet les États-Unis attendent une croissance de 2,1 % en 2024 d’après le fonds monétaire international. L’Union européenne devant se contenter de l’ordre de 0,9%. À noter que les taux d’inflation se rapprochent : 2,6 %  pour la zone euro et 2,7% pour les États-Unis

BCE: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ?

BCE: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ?

La Banque centrale européenne (BCE) doit annoncer ce jeudi la baisse de ses taux d’intérêt. L’ampleur de cette première baisse des taux après le cycle de relèvement devrait être de 25 points de base, selon les experts. Une baisse équivalente devrait être décidée par la banque fédérale américaine. La question qui se pose maintenant pour les deux zones géographiques, c’est de savoir s’il s’agit de la seule baisse pour l’année en cours.

L’inflation est repartie à la hausse en mai dans la zone euro, à 2,6% sur un an après 2,4% en mars et avril, selon des chiffres publiés vendredi. Mais, cette remontée « est liée à des facteurs temporaires », a commenté Riccardo Marcelli Fabiani, analyste d’Oxford Economics.

Cette baisse des taux pourrait aussi coïncider avec celle qu’envisage la banque fédérale américaine. Une différence toutefois la croissance américaine se porte nettement mieux que celle de l’union européenne. En effet les États-Unis attendent une croissance de 2,1 % en 2024 d’après le fonds monétaire international. L’Union européenne devant se contenter de l’ordre de 0,9%. À noter que les taux d’inflation se rapprochent : 2,6 %  pour la zone euro et 2,7% pour les États-Unis
BCE: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ? dans actu-économie politique

BCE : pédale douce sur les baisses de taux d’intérêt ?

BCE : pédale douce sur les baisses de taux d’intérêt ?
Au début de l’année nombre d’opérateurs financiers s’attendaient à une série de baisses de taux d’intérêt en raison notamment de la baisse de l’inflation. Dans les faits, la BCE n’envisage pas une première baisse avant juin. Et il est même pas certain qu’on s’engage dans un processus de baisse après d’après le président de la Bundesbank évidemment attentif aussi à la dérive des déficits budgétaires dans certains pays dont la France ou le quoi qu’il en coûte est loin d’être terminé. Sans parler des risques de l’euro vis-à-vis du dollar. En outre si l’inflation pourrait tourner autour de 2,5 % c’est encore très supérieur  à la croissance.

 

- Une baisse des taux de la Banque centrale européenne en juin ne sera pas nécessairement suivie d’une baisse la réunion suivante, même si l’inflation recule vers sa cible, a déclaré mardi le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, à l’occasion d’un entretien accordés à plusieurs médias.

« Si les taux sont abaissés pour la première fois en juin, cela ne signifie pas que nous baisserons les taux au cours des prochaines réunions du Conseil des gouverneurs. Nous ne sommes pas sur pilote automatique », a déclaré Joachim Nagel dans une interview accordée conjointement aux Echos, au Handelsblatt, au Corriere della Sera et à El Mundo.

Joachim Nagel estime que l’inflation fluctuerait autour de ses niveaux actuels, soit 2,4% en avril, pour quelques mois avant de reprendre sa baisse vers son objectif de 2%.

 

Taux intérêt : une réduction des taux de la Fed en septembre ?

 La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait baisser le taux des fonds fédéraux à deux reprises cette année, à compter du mois de septembre, selon une forte majorité d’économistes interrogés par Reuters, qui ont globalement relevé leurs prévisions d’inflation pour le deuxième mois consécutif.

Malgré le discours rassurant de plusieurs responsables de la Fed qui ont laissé entendre que la prochaine grande mesure de la banque centrale serait une réduction des coûts d’emprunt, certains investisseurs continuent de douter qu’une telle mesure puisse être mise en oeuvre cette année. Ce doute est alimenté par la lente décrue de l’inflation et le relèvement des anticipations sur l’évolution des prix.

Près des deux tiers des économistes interrogés du 7 au 13 mai, soit 70 sur 108, prévoient une première réduction des taux en septembre, ce qui ramènerait l’objectif des fonds fédéraux d’une fourchette de 5,25%-5,50% à une fourchette de 5,00%-5,25%.

Dans l’enquête du mois dernier, seulement un peu plus de la moitié des économistes sondés s’attendaient à une baisse du loyer de l’argent en septembre.

La nouvelle enquête montre aussi que seulement 11 personnes prévoient une baisse des taux en juillet et aucune ne parie sur une baisse en juin, contre respectivement 26 et 4 lors de l’enquête d’avril. Tout dépendra notamment de l’évolution du prix.

Les chiffres de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis pour le mois d’avril seront publiés mercredi. Le consensus Reuters prévoit une augmentation de 0,4% en rythme mensuel, comme en mars. Une surprise à la hausse sur l’inflation pourrait toutefois conduire à un changement des prévisions se traduisant par moins de baisses de taux d’intérêt.

L’économie américaine, qui a progressé à un rythme annualisé plus lentement que prévu, de 1,6% au premier trimestre, devrait croître de 2,4% cette année. Ce rythme est plus élevé que le taux de croissance considéré par les responsables de la Fed comme non inflationniste, actuellement évalué à 1,8%.

 

 

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