Archive pour le Tag 'taux'

Nouvel abaissement des taux d’intérêt par la BCE

Nouvel abaissement des taux d’intérêt par la BCE

Pour faire face au choc des droits douaniers imposés par les États-Unis en même temps que pour soutenir l’économie, la BCE envisage une nouvelle baisse des taux d’intérêt il faut dire que le danger de l’inflation s’éloigne de plus en plus avec par exemple pour la France une tendance de 0,8 % sur un an. Pour l’ensemble de l’Europe, l’inflation en mars sur un an et de l’ordre de 2,2 %

Ce jeudi à l’issue d’un Conseil des gouverneurs, la BCE devrait poursuivre ses baisses de taux d’intérêt.

En cette période d’instabilité inédite organisée par Washington, la monnaie unique et la Banque centrale européenne (BCE) figurent parmi les atouts du jeu européen. En cas de soubresauts dans la politique monétaire américaine ou, dans le pire des scénarios, d’une mutation de la guerre commerciale en guerre des changes, elles assureront aux économies du Vieux Continent une assise solide face à la volatilité venue de Washington. À plus court terme, la BCE s’apprête aussi à donner un peu d’air aux entreprises européennes en baissant à nouveau ses taux d’intérêt jeudi. Elle espère ainsi contrer l’effet des hausses de droit de douane sur l’économie, qui pourraient mettre à genoux des filières entières.

Face aux folies de Trump, la Fed maintient ses taux

Face aux folies de Trump, la Fed maintient ses taux

En tenant compte des graves inquiétudes de la politique économique de Trump, la Réserve fédérale (Fed) américaine a laissé ses taux inchangés mercredi.

«L’incertitude autour des perspectives économiques s’est accrue», selon le communiqué de la banque centrale, qui s’attend toujours à baisser ses taux directeurs deux fois cette année. Les marchés s’attendaient massivement à un maintien des taux à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre).

.la FED s’attend désormais à une croissance du produit intérieur brut (PIB) à 1,7% % à la fin de l’année (contre 2,1% prévus auparavant) et l’inflation en accélération à 2,7% (contre 2,5% précédemment), selon la première actualisation de leurs prévisions depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Lutter contre l’inflation
Dans ce contexte, les déclarations du président de l’institution, Jerome Powell, en conférence de presse à partir de 19h30, sont très attendues. Seul invariant dans les prévisions : les responsables s’attendent toujours globalement à ce que l’institution monétaire décide deux baisses de taux (d’un quart de point chacune) cette année. Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s’était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué. Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les États-Unis puissent sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires. Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les initiatives du président ont désorienté jusqu’à l’économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute. Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d’impôts, dérégulation, réduction du poids de l’État fédéral…), il vient de qualifier de «catastrophe» sa gestion de la politique économique. «Il était auparavant inconcevable qu’un président – y compris Trump pendant son premier mandat – fasse délibérément autant de mal à l’économie», a-t-il écrit sur son blog.

Craignant les folies de Trump, la Fed maintient ses taux

Craignant les folies de Trump, la Fed maintient ses taux

En tenant compte des graves inquiétudes de la politique économique de Trump, la Réserve fédérale (Fed) américaine a laissé ses taux inchangés mercredi.

«L’incertitude autour des perspectives économiques s’est accrue», selon le communiqué de la banque centrale, qui s’attend toujours à baisser ses taux directeurs deux fois cette année. Les marchés s’attendaient massivement à un maintien des taux à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre).

.la FED s’attend désormais à une croissance du produit intérieur brut (PIB) à 1,7% % à la fin de l’année (contre 2,1% prévus auparavant) et l’inflation en accélération à 2,7% (contre 2,5% précédemment), selon la première actualisation de leurs prévisions depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Lutter contre l’inflation
Dans ce contexte, les déclarations du président de l’institution, Jerome Powell, en conférence de presse à partir de 19h30, sont très attendues. Seul invariant dans les prévisions : les responsables s’attendent toujours globalement à ce que l’institution monétaire décide deux baisses de taux (d’un quart de point chacune) cette année. Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s’était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué. Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les États-Unis puissent sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires. Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les initiatives du président ont désorienté jusqu’à l’économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute. Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d’impôts, dérégulation, réduction du poids de l’État fédéral…), il vient de qualifier de «catastrophe» sa gestion de la politique économique. «Il était auparavant inconcevable qu’un président – y compris Trump pendant son premier mandat – fasse délibérément autant de mal à l’économie», a-t-il écrit sur son blog.

Taux d’intérêt : nouvelle baisse de la banque centrale européenne

Taux d’intérêt : nouvelle baisse de la banque centrale européenne

. La BCE a abaissé jeudi son principal taux d’intérêt directeur de 0,25 point de pourcentage après sa réunion de politique monétaire. Cette cinquième baisse depuis juin fait passer à 2,75% le taux de dépôt, qui sert de référence, contre 3% auparavant.

«Le communiqué et la conférence de presse qui ont suivi ont renforcé l’idée que la BCE est globalement satisfaite de l’évolution de l’inflation et des perspectives de voir l’inflation se rapprocher de son objectif de 2%», a relevé Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés chez Tikehau Capital. Pour la suite, «les marchés s’attendent à d’autres baisses de taux», a estimé Bénédicte Kukla, chargée d’investissement chez Indosuez. Il est «trop tôt» pour envisager «à quel moment nous devons arrêter» de baisser les taux, a prévenu Christine Lagarde. La croissance va toutefois «rester faible» dans la zone euro, a-t-elle ajouté, alors que le PIB a fait du surplace au quatrième trimestre, à cause de mauvaises performances en Allemagne et en France, selon des chiffres publiés jeudi.

Taux d’intérêts américains : sans changement malgré Trump

Taux d’intérêts américains : sans changement malgré Trump

 

La politique monétaire de la banque fédérale américaine pourrait pour l’instant se traduire un maintien des taux d’intérêt à leur niveau actuel, selon les prévisions des marchés. L’institution monétaire publiera sa décision mercredi 29 janvier à 14 heures locales.

La Fed a systématiquement abaissé ses taux lors de ses trois dernières réunions, pour un total d’un point de pourcentage.En cause, la nécessité de contrôler l’inflation.

Un maintien des taux à leur niveau actuel – entre 4,25 % et 4,50 % – risque de fâcher le nouveau locataire de la Maison Blanche. Donald Trump, qui a pris ses fonctions la semaine dernière, a « exigé » dans la foulée que les « taux d’intérêt baissent immédiatement »« Je les laisse faire mais si je ne suis pas d’accord, je le ferai savoir », a encore prévenu le chef de l’État.

Donald Trump ne cache pas son hostilité envers Jerome Powell, le président de la Fed, qu’il a accusé lors de la campagne pour la dernière présidentielle d’agir au bénéfice des démocrates. « Je connais bien mieux les taux d’intérêt qu’ils ne les comprennent », a-t-il encore affirmé. Et mieux que « celui qui en est le principal responsable », a-t-il appuyé.

 

Croissance Chine: un taux de 5 % qui déçoit encore

Croissance Chine: un taux de 5 % qui déçoit encore

 

La crise en Chine se traduit par la faiblesse de son taux de croissance. En cause une crise financière, un modèle politique de plus en plus centralisé -et discuté- aussi des mesures protectionnistes des pays importateurs de produits chinois ( voitures électriques par exemple). Sans parler du caractère atone de la consommation intérieure. À noter aussi que le centralisme de plus en plus lourd sur les entreprises constitue un motif de découragement voire de fuite des capitaux

 

La Chine a enregistré en 2024 une croissance économique de 5%, le rythme le plus faible depuis trois décennies hors période de Covid. Pékin s’était fixé l’objectif d’une croissance «d’environ 5%» de son Produit intérieur brut (PIB), après une progression de 5,2% en 2023, sur fond de crise persistante du secteur immobilier, de consommation intérieure toujours atone et de tensions commerciales avec les États-Unis et l’Union européenne. En 2024, le PIB chinois a atteint 134.908 milliards de yuans (17.867 milliards d’euros), selon des estimations officielles du Bureau national des statistiques (BNS) publiées vendredi.

La Chine peine à se relever d’une grave crise de l’immobilier qui pèse sur le moral des consommateurs et sur les finances des collectivités locales. Rare embellie dans ce sombre tableau, en 2024, les exportations du géant asiatique ont atteint le niveau record d’environ 3.400 milliards d’euros, en hausse de 7,1% sur un an, selon des données officielles publiées lundi. L’augmentation des importations s’est par ailleurs traduite par une accélération de la production industrielle, qui a gonflé de 5,8% l’an dernier, contre 4,6% en 2023.
À l’inverse, les ventes de détail ont enregistré un net essoufflement, progressant de 3,5% l’an dernier contre une augmentation de plus de 7% en 2023: un ralentissement drastique signalant une consommation toujours sous pression à l’heure où les ménages inquiets préfèrent reporter leurs achats.

Prêt à taux zéro pour le logement ?

Prêt à taux zéro pour le logement ?

 

Le prêt à taux zéro pour la maison individuelle, une proposition de la ministre du logement. De quoi peut-être relancer un secteur en pleine crise. Reste à savoir comment financer la différence avec l’argent au taux réel alors que la France va déjà emprunter  globalement autour de 300 milliards cette année. Face à l’ampleur de la crise du logement, la ministre du logement plaide pour des mesures en faveur de la maison individuelle. Elle défend par ailleurs les obligations pesant sur les passoires énergétiques.

Certes les taux d’intérêt pour les crédits immobiliers ont diminué mais on est évidemment loin des taux zéro. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a annoncé mercredi 8 janvier que le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers s’est établi « en dessous de 3,4 % en novembre, contre 4 % en janvier » 2024. Invité du « 20 heures » de France 2, il a expliqué que cette « baisse forte » découle de la diminution de l’inflation. « L’inflation, qui était la maladie aiguë de l’économie française, est en voie de guérison », a-t-il estimé, prévoyant qu’elle s’établira  »autour de 1,5 % » en 2025.

« Cela entraîne deux conséquences positives, la première, c’est du pouvoir d’achat et la seconde, c’est la baisse des taux d’intérêts », a poursuivi François Villeroy de Galhau. « D’ailleurs les Français recommencent à emprunter. C’est une bonne nouvelle pour un redémarrage progressif de l’immobilier », a ajouté le gouverneur.

 

 

Taux Crédit immobilier : moins de 3,4%

Taux Crédit immobilier : moins de 3,4%

 

 

 Le gouverneur de la Banque de France a déclaré que le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers s’est établi « en dessous de 3,4 % en novembre, contre 4 % en janvier » 2024. Cette « baisse forte » découle de la diminution de l’inflation. « L’inflation, qui était la maladie aiguë de l’économie française, est en voie de guérison », a-t-il estimé, prévoyant qu’elle s’établira « autour de 1,5 % » en 2025. Le taux du crédit immobilier restera donc sans doute encore près du double de celui de l’inflation en 2025.

« Cela entraîne deux conséquences positives, la première, c’est du pouvoir d’achat et la seconde, c’est la baisse des taux d’intérêts », a poursuivi François Villeroy de Galhau. « D’ailleurs les Français recommencent à emprunter. C’est une bonne nouvelle pour un redémarrage progressif de l’immobilier », a ajouté le gouverneur.

En présentant ses voeux mercredi, le gouverneur de la Banque de France a aussi pronostiqué que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait abaisser ses taux jusqu’à un niveau proche de 2% « d’ici l’été prochain » grâce au recul de l’inflation. Un élément clé pour que les banques françaises réduisent encore davantage leurs taux.

Baisse des taux d’intérêt : Nouveau pas des États-Unis

Baisse des taux d’intérêt : Nouveau  pas des États-Unis

 La Réserve fédérale américaine (Fed) a abaissé mercredi ses taux directeurs pour la troisième fois en autant de réunions mais a laissé entendre que le rythme de son assouplissement monétaire allait désormais ralentir en raison d’un taux de chômage relativement stable et d’un recul moins important de l’inflation.

« L’activité économique a continué de se développer à un rythme soutenu, avec un taux de chômage qui reste faible et une inflation qui reste élevée », a écrit le FOMC, le comité de politique monétaire de la banque centrale, dans son communiqué publié à l’issue d’une réunion de deux jours.

Les responsables de la banque centrale américaine, dans leurs nouvelles projections, ne prévoient désormais plus que deux réductions supplémentaires de taux d’un quart de point de pourcentage d’ici fin 2025.

 

 

Etats-Unis-FED : probable baisse des taux en vue

Etats-Unis-FED : probable  baisse des taux en vue 

Une nouvelle baisse des taux en vue par la banque fédérale américaine (BCE) mais une baisse contenue eu égard au retour de l’inflation. L’inflation est  repartie à la hausse ces deux derniers mois, après avoir suivi une trajectoire encourageante vers l’objectif de 2% fixé par la Fed.

L’indice CPI des prix à la consommation – sur lequel sont indexés les retraites – a en effet rebondi en novembre à 2,7%. L’indice PCE, que la Fed veut ramener à 2%, sera publié le 20 décembre. Côté producteurs, les prix ont même grimpé en novembre au plus haut depuis près de deux ans, à cause notamment des conséquences de la grippe aviaire, selon l’indice PPI.

Jerome Powell a récemment estimé que la Fed « pouvait se permettre d’être un peu plus prudente » du fait de la vigueur de l’économie ( Sans doute supérieur à 2,5 % sur un an, à comparer à moins de 1 % pour  l’union économique européenne). En effet  les droits de douane annoncée par Trump pourraient venir nourrir l’inflation et  la Fed devrait prévoir des baisses de taux moins nombreuses pour 2025. Elle actualisera également mercredi ses prévisions pour l’économie américaine, et devrait être plus pessimiste qu’en septembre pour l’inflation, mais plus optimiste pour la croissance du PIB.

 

Le taux d’emprunt de la France au dessus de celui de la Grèce

Le taux d’emprunt de la France au dessus de celui de la Grèce

Le taux français a atteint  3,05%, marquant un écart à la faveur de la Grèce, minime, mais symbolique plus de dix ans après la crise de la zone euro. Cela signifie que les marchés considèrent que la France connaît une crise comme celle qu’a connue la Grèce.U ne crise cependant différente car la France ne connaîtra pas de risque  de défaut, en effet les emprunts français sont toujours appréciés par les investisseurs du fait des grandes capacités du pays à rembourser ses dettes. La conséquence la plus importante se traduira en termes d’inflation et d’incertitude sur l’avenir.

Mardi, l’écart entre les taux d’emprunt français et allemand avait quant à lui atteint son plus haut niveau depuis 2012. Vendredi, la France passera de nouveau sur le gril d’une agence de notation, S&P Global Ratings, après avoir déjà reçu des avertissements de Moody’s et Fitch en octobre.

Après d’autres, l’agence de notation Standard and Poor procédera à une nouvelle évaluation de la note de la France dès  vendredi.

S&P Global Ratings intervient alors que l’exécutif peine à convaincre de la pertinence de son projet de budget pour 2025, qui vise à redresser des finances publiques très dégradées. Le gouvernement envisage de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote les budgets de la Sécurité sociale et de l’État, risquant à chaque fois d’être renversé par une motion de censure de la gauche, que le RN menace de soutenir.

États-Unis : une nouvelle baisse des taux

États-Unis : une nouvelle baisse des taux

 

Une nouvelle baisse des taux de l’ordre d’un quart de point  est probable dès les jours prochains aux États-Unis. Une décision qui prend notamment en compte la maîtrise de l’inflation et la détérioration de l’emploi. L’inflation attendue aux alentours de 2,1 % en 2025, soit la cible de long-terme de la banque centrale. Une politique monétaire restrictive n’a donc plus beaucoup d’intérêt La Banque centrale américaine, la Fed, devrait donc annoncer jeudi une nouvelle baisse de ses taux, un mouvement engagé en septembre à la faveur de la baisse de l’inflation.

«Nous tablons toujours sur une baisse, au moins en novembre», a déclaré Diane Swonk, cheffe économiste pour KPMG, dans un entretien à l’AFP.

Les taux se situent actuellement dans la fourchette de 4,75 à 5,00%. Une coupe d’un quart de point de pourcentage est majoritairement anticipée par les marchés, selon l’évaluation de CME Groupe.

Livret d’épargne A : baisse du taux de rémunération à 2,5 %

Livret d’épargne A : baisse du taux de rémunération à 2,5 %

 
Le taux de rémunération du livret A est fixé à 3% depuis le 1er février 2023 devrait passer à« un taux autour de 2,5 % », a indiqué jeudi, sur Radio Classique, le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC). La formule de calcul du taux du livret A, aussi valable pour le livret de développement durable et solidaire (LDDS), est basée pour une moitié sur les taux interbancaires, et pour l’autre sur l’évolution des prix des six derniers mois.

Or l’inflation a fortement chuté depuis le printemps. En pratique, dès que les chiffres définitifs de l’inflation pour décembre seront connus, le gouverneur de la Banque de France proposera au ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand, un nouveau taux, en se calant sur le résultat de la formule de calcul ou en y dérogeant. Le taux de rémunération du livret A est fixé à 3 % depuis le 1er février 2023, un pic depuis 2009.

Taux d’intérêt : une « petite » baisse de 25 points la BCE

Taux d’intérêt : une petite baisse de 25 points la BCE

Il est clair que la BCE n’a sans doute pas encore prie la mesure du tassement économique ni même de la maîtrise de l’inflation. Du coup la banque centrale a encore choisi la prudence en abaissant seulement ses taux directeurs de 25 points.  Une misère qui ne suffira pas à relancer une économie mal en point notamment par rapport à celle des États-Unis. 

Sans surprise, la Banque centrale européenne (BCE) a poursuivi sa baisse graduelle de ses taux directeurs, de 25 points de base ce jeudi, après deux baisses, également de 25 points de base, en juin et et en septembre dernier. Une décision prise à l’unanimité.

Les taux directeurs de la BCE s’échelonnent donc de 3,25% pour le taux de facilité de dépôt à 3,65% pour le taux marginal. Sans surprise donc, la BCE reste prudente et ménage toutes les options possibles d’ici la fin de l’année. Sa prochaine réunion, et dernière de l’année, est prévue en décembre. À cette date il faudra autre chose comme soutien d’une économie qui ne cesse de s’étioler et pourrait même tutoyer la stagnation en 2025

Et en plus un taux d’appauvrissement en hausse !

Et en plus un taux d’appauvrissement en hausse !

Non seulement la France enregistre les tristes records de dette, de déficit budgétaire mais aussi voit son taux de pauvreté fortement augmenter.
Pierre-André Buigues

Professeur émérite d’économie, université de Toulouse

Le pouvoir d’achat des Français a suivi celui des Allemands, mais la partie de la population la plus fragile a fortement cru, ce qui justifie une politique d’augmentation du pouvoir d’achat en faveur de cette catégorie, explique l’économiste Pierre-André Buigues, dans une tribune au « Monde ».

Comment expliquer ce débat politique passionné autour du pouvoir d’achat en France ? La France, par rapport aux autres pays de l’Union européenne et en particulier à l’Allemagne, connaît-elle vraiment une crise du pouvoir d’achat ? Quelle a été l’évolution du pouvoir d’achat des Français par rapport aux Allemands ? Peut-on expliquer cette colère autour du pouvoir d’achat en s’intéressant aux populations les plus vulnérables ?

Selon la définition de l’Insee, « le pouvoir d’achat correspond au volume de biens et services qu’un revenu permet d’acheter ». La question, si on fait des comparaisons internationales, est de savoir si les Français peuvent acheter la même quantité de biens et de services que les Allemands avec le même revenu. Les offices statistiques Eurostat ou l’Insee utilisent une unité monétaire artificielle, le standard de pouvoir d’achat (SPA), qui gomme les différences de prix entre pays. Un SPA permet de se procurer la même quantité de biens et de services dans tous les pays.

Le pouvoir d’achat des Français est moins élevé que celui des Allemands, mais supérieur à celui des Espagnols ou des Italiens. En 2022, le pouvoir d’achat moyen d’un Français était de 24 900 SPA, soit 24,5 % plus que les Espagnols et 7,8 % de plus que les Italiens, mais moins que les Allemands. Celui des Allemands se situait 10 % au-dessus des Français.

Taux de pauvreté
Mais qu’en est-il de l’évolution du pouvoir d’achat des Français par rapport aux Allemands ? Est-ce que nous avons perdu en pouvoir d’achat par rapport à nos voisins d’outre-Rhin, ce qui expliquerait la montée des colères en France ?

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La pauvreté et les inégalités se stabilisent, à leur plus haut niveau des dix dernières années

Entre 2015 et 2022, l’évolution du pouvoir d’achat dans l’Hexagone est comparable à celle des Allemands sur cette période qui couvre la crise du Covid et le premier quinquennat de Macron. L’augmentation du pouvoir d’achat est de 20 % dans les deux pays. En ce qui concerne 2023 et les années suivantes, la Banque de France précise que « le pouvoir d’achat par habitant progresserait en moyenne de 0,6 % en 2023, de 0,7 % en 2024 et de 0,5 % en 2025, grâce au rétablissement des salaires réels ».

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