Archive pour le Tag 'taux'

Le taux d’emprunt de la France au dessus de celui de la Grèce

Le taux d’emprunt de la France au dessus de celui de la Grèce

Le taux français a atteint  3,05%, marquant un écart à la faveur de la Grèce, minime, mais symbolique plus de dix ans après la crise de la zone euro. Cela signifie que les marchés considèrent que la France connaît une crise comme celle qu’a connue la Grèce.U ne crise cependant différente car la France ne connaîtra pas de risque  de défaut, en effet les emprunts français sont toujours appréciés par les investisseurs du fait des grandes capacités du pays à rembourser ses dettes. La conséquence la plus importante se traduira en termes d’inflation et d’incertitude sur l’avenir.

Mardi, l’écart entre les taux d’emprunt français et allemand avait quant à lui atteint son plus haut niveau depuis 2012. Vendredi, la France passera de nouveau sur le gril d’une agence de notation, S&P Global Ratings, après avoir déjà reçu des avertissements de Moody’s et Fitch en octobre.

Après d’autres, l’agence de notation Standard and Poor procédera à une nouvelle évaluation de la note de la France dès  vendredi.

S&P Global Ratings intervient alors que l’exécutif peine à convaincre de la pertinence de son projet de budget pour 2025, qui vise à redresser des finances publiques très dégradées. Le gouvernement envisage de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote les budgets de la Sécurité sociale et de l’État, risquant à chaque fois d’être renversé par une motion de censure de la gauche, que le RN menace de soutenir.

États-Unis : une nouvelle baisse des taux

États-Unis : une nouvelle baisse des taux

 

Une nouvelle baisse des taux de l’ordre d’un quart de point  est probable dès les jours prochains aux États-Unis. Une décision qui prend notamment en compte la maîtrise de l’inflation et la détérioration de l’emploi. L’inflation attendue aux alentours de 2,1 % en 2025, soit la cible de long-terme de la banque centrale. Une politique monétaire restrictive n’a donc plus beaucoup d’intérêt La Banque centrale américaine, la Fed, devrait donc annoncer jeudi une nouvelle baisse de ses taux, un mouvement engagé en septembre à la faveur de la baisse de l’inflation.

«Nous tablons toujours sur une baisse, au moins en novembre», a déclaré Diane Swonk, cheffe économiste pour KPMG, dans un entretien à l’AFP.

Les taux se situent actuellement dans la fourchette de 4,75 à 5,00%. Une coupe d’un quart de point de pourcentage est majoritairement anticipée par les marchés, selon l’évaluation de CME Groupe.

Livret d’épargne A : baisse du taux de rémunération à 2,5 %

Livret d’épargne A : baisse du taux de rémunération à 2,5 %

 
Le taux de rémunération du livret A est fixé à 3% depuis le 1er février 2023 devrait passer à« un taux autour de 2,5 % », a indiqué jeudi, sur Radio Classique, le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC). La formule de calcul du taux du livret A, aussi valable pour le livret de développement durable et solidaire (LDDS), est basée pour une moitié sur les taux interbancaires, et pour l’autre sur l’évolution des prix des six derniers mois.

Or l’inflation a fortement chuté depuis le printemps. En pratique, dès que les chiffres définitifs de l’inflation pour décembre seront connus, le gouverneur de la Banque de France proposera au ministre de l’Économie et des Finances, Antoine Armand, un nouveau taux, en se calant sur le résultat de la formule de calcul ou en y dérogeant. Le taux de rémunération du livret A est fixé à 3 % depuis le 1er février 2023, un pic depuis 2009.

Taux d’intérêt : une « petite » baisse de 25 points la BCE

Taux d’intérêt : une petite baisse de 25 points la BCE

Il est clair que la BCE n’a sans doute pas encore prie la mesure du tassement économique ni même de la maîtrise de l’inflation. Du coup la banque centrale a encore choisi la prudence en abaissant seulement ses taux directeurs de 25 points.  Une misère qui ne suffira pas à relancer une économie mal en point notamment par rapport à celle des États-Unis. 

Sans surprise, la Banque centrale européenne (BCE) a poursuivi sa baisse graduelle de ses taux directeurs, de 25 points de base ce jeudi, après deux baisses, également de 25 points de base, en juin et et en septembre dernier. Une décision prise à l’unanimité.

Les taux directeurs de la BCE s’échelonnent donc de 3,25% pour le taux de facilité de dépôt à 3,65% pour le taux marginal. Sans surprise donc, la BCE reste prudente et ménage toutes les options possibles d’ici la fin de l’année. Sa prochaine réunion, et dernière de l’année, est prévue en décembre. À cette date il faudra autre chose comme soutien d’une économie qui ne cesse de s’étioler et pourrait même tutoyer la stagnation en 2025

Et en plus un taux d’appauvrissement en hausse !

Et en plus un taux d’appauvrissement en hausse !

Non seulement la France enregistre les tristes records de dette, de déficit budgétaire mais aussi voit son taux de pauvreté fortement augmenter.
Pierre-André Buigues

Professeur émérite d’économie, université de Toulouse

Le pouvoir d’achat des Français a suivi celui des Allemands, mais la partie de la population la plus fragile a fortement cru, ce qui justifie une politique d’augmentation du pouvoir d’achat en faveur de cette catégorie, explique l’économiste Pierre-André Buigues, dans une tribune au « Monde ».

Comment expliquer ce débat politique passionné autour du pouvoir d’achat en France ? La France, par rapport aux autres pays de l’Union européenne et en particulier à l’Allemagne, connaît-elle vraiment une crise du pouvoir d’achat ? Quelle a été l’évolution du pouvoir d’achat des Français par rapport aux Allemands ? Peut-on expliquer cette colère autour du pouvoir d’achat en s’intéressant aux populations les plus vulnérables ?

Selon la définition de l’Insee, « le pouvoir d’achat correspond au volume de biens et services qu’un revenu permet d’acheter ». La question, si on fait des comparaisons internationales, est de savoir si les Français peuvent acheter la même quantité de biens et de services que les Allemands avec le même revenu. Les offices statistiques Eurostat ou l’Insee utilisent une unité monétaire artificielle, le standard de pouvoir d’achat (SPA), qui gomme les différences de prix entre pays. Un SPA permet de se procurer la même quantité de biens et de services dans tous les pays.

Le pouvoir d’achat des Français est moins élevé que celui des Allemands, mais supérieur à celui des Espagnols ou des Italiens. En 2022, le pouvoir d’achat moyen d’un Français était de 24 900 SPA, soit 24,5 % plus que les Espagnols et 7,8 % de plus que les Italiens, mais moins que les Allemands. Celui des Allemands se situait 10 % au-dessus des Français.

Taux de pauvreté
Mais qu’en est-il de l’évolution du pouvoir d’achat des Français par rapport aux Allemands ? Est-ce que nous avons perdu en pouvoir d’achat par rapport à nos voisins d’outre-Rhin, ce qui expliquerait la montée des colères en France ?

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La pauvreté et les inégalités se stabilisent, à leur plus haut niveau des dix dernières années

Entre 2015 et 2022, l’évolution du pouvoir d’achat dans l’Hexagone est comparable à celle des Allemands sur cette période qui couvre la crise du Covid et le premier quinquennat de Macron. L’augmentation du pouvoir d’achat est de 20 % dans les deux pays. En ce qui concerne 2023 et les années suivantes, la Banque de France précise que « le pouvoir d’achat par habitant progresserait en moyenne de 0,6 % en 2023, de 0,7 % en 2024 et de 0,5 % en 2025, grâce au rétablissement des salaires réels ».

OQTF: Un taux de retour de 6 % seulement

OQTF: Un taux de retour de 6 % seulement

Le terrible crime de Taha O., suspecté du meurtre de Philippine dans le bois de Boulogne repose évidemment la question du retour des OQTF. Et cela y compris et  quand ils sont récidivistes. Ainsi par exemple en seulement  6 % des OQTF ont fait l’objet d’un renvoi effectif dans leur pays d’origine. En cause le faite que ces pays d’origine dans beaucoup de cas n’acceptent pas de reprendre leurs nationaux sans compensation politique et financière.

 Ce taux de retour dépend des pays : certains sont coopératifs et d’autres le sont vraiment très peu, notamment au Maghreb. Selon un rapport parlementaire, ces dernières années, le Maroc et l’Algérie ont accepté la moitié seulement des demandes françaises pour un laissez-passer consulaire, et à peine un tiers de réponse favorable pour la Tunisie.

C’est d’ailleurs pour cette raison que la France avait engagé en 2021 un bras de fer avec l’Algérie et avait délivré moins de visas pour obtenir plus de laissez-passer consulaires.

 

 

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Constatant que l’inflation se dirige vers l’objectif de 2 %,la  Banque centrale américaine (Fed) a abaissé ce mercredi son principal taux directeur de 0,5 point et envisage un demi-point supplémentaire d’ici fin-2024, au cours de la dernière réunion avant l’élection américaine du 5 novembre.

 

Les taux avaient été relevés pour freiner la flambée des prix, et se trouvent depuis juillet 2023 dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en plus de 20 ans. Ils se situent désormais dans une fourchette de 4,75 à 5,00%, après avoir passé plus d’un an à leur plus haut niveau depuis le début du siècle, à 5,25-5,50%.

Notons que d’autres banques centrales ont déjà amorcé le processus de baisse des taux d’intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) par exemple avait commencé son cycle de baisse en juin 2024. Le 12 septembre 2024, elle a annoncé une deuxième baisse : à partir du 18 septembre 2024, son principal taux directeur, la facilité de dépôt, passe de 3,75 à 3,5%. L’urgence pour l’Europe est différente du fait de l’atonie du niveau de la croissance économique.

La Fed a par ailleurs  révisé à la baisse sa prévision d’inflation, à 2,1% en 2025, contre 2,3% attendus lors des précédentes prévisions, en juin. Le chômage a lui été révisé à la hausse, à 4,4% cette année et la suivante, contre 4,0 et 4,2% auparavant.

 

Taux d’intérêt-Une timide baisse en septembre aux États-Unis et en Europe

Taux d’intérêt-Une timide baisse  en septembre aux États-Unis et en Europe

La Banque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

La bBanque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Banque d’Angleterre : baisse des taux de 0.25 point

 Banque d’Angleterre : baisse des taux de 0.25

La Banque centrale britannique  suit la BCE avec une baisse de taux de 0,25 point de pourcentage. 

Il s’agit de sa première baisse depuis mars 2020. Pour juguler la hausse des prix, la BoE a relevé ses taux à 14 reprises depuis décembre 2021 jusqu’en août 2023, avant d’opter pour une pause depuis septembre, avec un taux à 5,25%, son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008.

Sa décision de ce jeudi est due à la baisse de l’inflation ces derniers mois. Depuis son pic à près de 11% fin 2022, qui avait généré une forte crise du pouvoir d’achat au Royaume-Uni, l’inflation a fondu doucement pour revenir à 2% sur un an en juin, l’objectif de la banque centrale.

L’institution monétaire britannique a rehaussé ses prévisions de croissance au Royaume-Uni pour 2024, à 1,25% contre 0,5% projetés dans son rapport de mai, mais continue de l’estimer à 1% en 2025. « Cette reprise (projetée de la croissance, ndlr) reflète en partie la diminution progressive de l’impact négatif sur la croissance des hausses de taux d’intérêt ayant eu lieu par le passé (et la) trajectoire descendante » des taux d’intérêt telle qu’envisagée par le marché, précise la BoE.

Fed : pas de baisse des taux

Fed : pas de baisse des taux.

Pas de baisse des taux aux États-Unis où l’économie demeure dynamique avec des risques toujours de maintien d’inflation. Maintien donc des taux d’intérêt dans la fourchette de 5,25 à 5,50% dans laquelle ils se trouvent depuis un an. Avec la promesse peut-être d’une baisse en septembre en fonction de la croissance et de l’emploi.

Le comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, «est attentif aux risques pesant sur les deux aspects de son mandat», à savoir des prix stables et le plein-emploi, ont souligné ses responsables dans le communiqué publié à l’issue de leur réunion. Cela marque une évolution, puisque le précédent communiqué mentionnait les risques d’inflation uniquement.

La  banque centrale américaine se préoccupe aussi des risques pesant sur l’emploi également, et non plus seulement sur l’inflation.

Le taux de chômage de juillet sera publié vendredi, et est attendu stable par rapport à juin, à 4,1%, avec des créations d’emplois moins nombreuses cependant. Si la Fed craint de commencer trop tôt à abaisser ses taux, ce qui risque de provoquer une nouvelle flambée de l’inflation, elle veille également à ne pas le faire trop tard, ce qui pourrait alors faire augmenter le chômage. e l’argent à zéro.

BCE: Une nouvelle baisse des taux éventuellement en septembre

BCE:  Une nouvelle baisse des taux éventuellement en septembre

 

Face à une croissance très modeste la BCE avait engagé une toute petite baisse des taux. il parait maintenant vraisemblable qu’une nouvelle baisse n’interviendra pas avant septembre.

En juin, la banque de la zone euro avait réduit pour la première fois depuis cinq ans son taux directeur, l’abaissant de son niveau record de 4 % à 3,75 %. Elle voulait envoyer ainsi le signal de la fin d’un cycle inédit de resserrement monétaire destiné à lutter contre une inflation culminant à 10,6 % en octobre 2022 avant de retomber à 2,5 % en juin. Mais qui reste supérieure à l’objectif de 2 % de la BCE. Christine Lagarde a d’ailleurs prévenu le mois dernier que la vitesse et la durée des futures baisses restaient « très incertaines » en raison de la volatilité de l’inflation, évoquant le chemin « cahoteux » de la courbe des prix.

Certains investisseurs parient sur une nouvelle réduction en septembre, s’appuyant notamment sur le commentaire de Christine Lagarde, selon lequel les risques pour la croissance sont « orientés à la baisse ».

Fed :Une baisse des taux en septembre ?

Fed :Une baisse des taux en septembre ?

Compte tenu de l’évolution de l’inflation aux États-Unis, la FED pourrait bien procéder à une baisse des taux des septembre. Il semble en effet possible désormais d’atteindre un objectif de 2 % pour l’inflation.

Les taux de la Fed, qui guident les taux des crédits accordés par les banques, sont depuis près d’un an à leur plus haut niveau en plus de 20 ans, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, dans l’objectif de ralentir l’investissement et la consommation et, in fine, l’inflation. L’institution a, plusieurs fois, affirmé vouloir être certaine que la hausse des prix atteigne son objectif de 2% par an avant de détendre sa politique monétaire. Or, la dynamique des prix avait repris de plus belle en début d’année.

« J’ai toujours pensé qu’il existait un moyen de ramener l’inflation à notre objectif de 2% de manière durable sans que le marché du travail ne souffre, sans que le taux de chômage ne soit élevé », a souligné le président de la Fed. . « Nous assistons à la poursuite du rééquilibrage du marché du travail. Mais nous anticipons que la croissance se poursuive et que le taux de chômage reste faible, ce qui devrait soutenir l’activité économique cette année », a de son côté commenté dans une note la cheffe économiste de HFE, Rubeela Farooqi.« Si nous devions constater un affaiblissement inattendu du marché du travail, nous pourrions également réagir en conséquence », a donc assuré Jerome Powell, laissant entendre que les taux pourraient alors être abaissés rapidement.

De son coté, la Banque centrale européenne (BCE) a effectué une première baisse de son taux directeur de 0,25 point de pourcentage. Ainsi, le taux de dépôt passe à 3,75%, tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal s’établissent respectivement à 4,25% et 4,5%.Notons que la croissance aux États-Unis est trois fois plus élevée en 2024  que dans la zone euro.

Bac : sur la tendance actuelle, le taux de réussite atteindra bientôt 110 %

Bac : sur  la tendance actuelle, le taux de réussite atteindra bientôt 110 %

 

Les différents gouvernements et le ministère de l’éducation nationale pour montrer leur efficacité ont régulièrement gonflé les chiffres de réussite aux différents examens dont le bac, surtout en période électorale. Et sur la tendance actuelle on pourrait bien atteindre 110 % d’ici quelques années et même davantage en intégrant ceux qui ne se sont pas présentés. Parallèlement, la France se situe dans les derniers des classements scolaires internationaux. Avec une faiblesse particulière en français et en mathématiques. D’où peut-être ce lien à faire avec la capacité des Français à évaluer des promesses électorales illusoires et non chiffrées ! Le taux de réussite du bac 2024 s’établit à 91,4%, en hausse de 0,4 point par rapport à 2023, a annoncé le ministère de l’Éducation nationale ce vendredi 12 juillet.

Cette session du baccalauréat, marquée par le renvoi des épreuves de spécialités en juin, se solde par un taux de réussite au baccalauréat général de 96,1% (+0,4 point par rapport à 2023), un taux de réussite au baccalauréat technologique de 90,3% (+0,5 point) et un taux de réussite au baccalauréat professionnel de 83,4% (+0,7 point), a détaillé le ministère dans un communiqué. Le pourcentage de bacheliers dans une génération s’élève à 79,1%.Dans les années 50 le taux était inférieur à 5 % !

Zone euro, le taux de chômage toujours bas

Zone euro, le taux de chômage toujours bas

 
 Selon des données publiées ce mardi par Eurostat, le taux de chômage y est resté stable, par rapport à avril, à 6,4% de la population active. Sur un an, l’indicateur s’inscrit en diminution de 0,1 point.

Quelque 13,2 millions de personnes étaient donc sans emploi, en mai au sein des 27 Etats membres de l’UE, dont 11,08 millions parmi les 20 pays partageant la monnaie unique. Lorsqu’on élargit à l’ensemble de l’Union européenne, le taux de personnes sans emploi s’est maintenu à 6% en avril, stable sur un mois, comme sur un an.

A la lecture des données harmonisées d’Eurostat, le taux de chômage s’établit à 7,4% en France, contre 3,3% en Allemagne. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%) et en Pologne (3%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%) et en Grèce (10,6%).

Le marché de l’emploi en zone euro a globalement bien résisté à la conjoncture morose qui sévit en Europe, depuis fin 2022. La croissance souffre en effet de la hausse des taux d’intérêt décidée par la Banque centrale européenne (BCE), pour calmer l’inflation qui s’est envolée dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Pour mémoire, le taux de chômage avait nettement baissé en Europe après la mi-2021, grâce à la très forte reprise économique qui a succédé à la récession historique provoquée par l’épidémie de Covid, en 2020. L’indicateur s’est stabilisé depuis le printemps 2023 à un niveau inédit, en un quart de siècle.

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