Archive pour le Tag 'Censure'

Assemblée nationale : motion de censure pour rien rejetée

Assemblée nationale : motion de censure pour rien rejetée

Comme il fallait s’y attendre la motion de censure présentée par le nouveau front de gauche n’a pas fait recette et a été largement rejeté par l’assemblée. Un résultat prévu d’avance et qui n’avait d’autres objets que de s’agiter avant même que le gouvernement ait  annoncé dans le détail son programme notamment concernant le budget. Bref de -l’agit-prop typique des » insoumis » malheureusement suivis par des socialistes et des écologistes complètement inconséquents. Pire on a fait défendre la motion de par  Olivier Faure qui n’a encore guère brillé dans cet exercice autant sans doute par manque de conviction que par sa mollesse idéologique. Le premier ministre lui à profiter de l’exercice pour affirmer sa personnalité. Bref une occasion perdue encore par la gauche qui se discrédite un peu plus auprès de l’opinion.

 

Attaqué par la gauche Michel Barnier s’est défendu dans le calme et avec, comme souvent, un brin d’humour. « Je n’ai pas besoin qu’on me rappelle que le gouvernement est minoritaire, je le sais. Il n’y a de majorité absolue pour personne », introduit-il. Avant de reprendre, quelques secondes plus tard : « Il y a donc simplement des majorités relatives et parmi ces majorités relatives, ce que je constate, c’est que celle qui accompagne le gouvernement est la moins relative. Vous pouvez raconter ce que vous voulez, c’est la vérité ».

 

Finalement une motion de censure assez peu suivie, prématurée et actuellement hors du champ des préoccupations immédiates de l’opinion. La gauche se trompe aussi de calendrier car le véritable débat interviendra à l’occasion de la discussion sur le budget

Assemblée nationale et budget 2025 : 49-3 et motions de censure

Assemblée nationale et budget 2025 : 49-3 et motions de censure

Officiellement, il n’y a plus de gouvernement sauf pour la gestion des affaires courantes. Du coup, la préparation du budget 2025 se trouve perturbée;  en effet,  des arbitrages politiques devraient avoir lieu avant le 15 août. Or cette date ne sera pas respecté faute de gouvernement. En attendant, Bercy  l’administration compétente, a adressé aux ministères  ses lettres de cadrage. Reste cependant une hypothèque de taille. En effet Bercy se place dans l’hypothèse d’une réduction des déficits alors que le nouveau front de gauche prévoit l’équivalent en dépenses supplémentaires. Une différence de taille. Mais finalement après des joutes sans doute très spectaculaires  à l’Assemblée nationale,  le budget 2025 risque d’être adopté dans le cadre de l’article 49–3 donc sans vote ; La vraie question n’est pas de savoir si il  y a un risque de motion de censure mais quand elle sera déposée;  sans doute sitôt après l’adoption du budget . 

Bruno Lemaire se targue de 15 milliards d’économies très hypothétiques. Dix milliards annoncés début 2024 auraient déjà été actés dans les dépenses de l’État et la hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité doit permettre de récupérer 5 milliards d’euros. Restent encore à trouver 10 milliards d’euros d’économies hypothétiques : 5 milliards vont donc être demandés aux ministères, deux milliards aux collectivités locales et trois milliards devraient être dégagés par une taxation des rentes plus efficace sur les énergéticiens, a rappelé le ministre en juillet.

En effet, le pays a dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le déficit français a ainsi dérapé à 5,5% en 2023. Il doit aussi réduire sa dette qui s’est creusée à presque 3.160 milliards d’euros à fin mars, soit près de 111% du PIB.

 

La France, dont la dette atteint 110% du PIB, a été la plupart du temps en procédure de déficit excessif depuis la création de l’euro au tournant des années 2000. Elle en était toutefois sortie en 2017.

Projet de budget 2025 : 49-3 et motions de censure

Projet de budget 2025 : 49-3 et motions de censure

Officiellement, il n’y a plus de gouvernement sauf pour la gestion des affaires courantes. Du coup, la préparation du budget 2025 se trouve perturbée;  en effet,  des arbitrages politiques devraient avoir lieu avant le 15 août. Or cette date ne sera pas respecté faute de gouvernement. En attendant, Bercy  l’administration compétente, a adressé aux ministères  ses lettres de cadrage. Reste cependant une hypothèque de taille. En effet Bercy se place dans l’hypothèse d’une réduction des déficits alors que le nouveau front de gauche prévoit l’équivalent en dépenses supplémentaires. Une différence de taille. Mais finalement après des joutes sans doute très spectaculaires  à l’Assemblée nationale,  le budget 2025 risque d’être adopté dans le cadre de l’article 49–3 donc sans vote ; La vraie question n’est pas de savoir si il  y a un risque de motion de censure mais quand elle sera déposée;  sans doute sitôt après l’adoption du budget . 

Bruno Lemaire se targue de 15 milliards d’économies très hypothétiques. Dix milliards annoncés début 2024 auraient déjà été actés dans les dépenses de l’État et la hausse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité doit permettre de récupérer 5 milliards d’euros. Restent encore à trouver 10 milliards d’euros d’économies hypothétiques : 5 milliards vont donc être demandés aux ministères, deux milliards aux collectivités locales et trois milliards devraient être dégagés par une taxation des rentes plus efficace sur les énergéticiens, a rappelé le ministre en juillet.

En effet, le pays a dépassé l’an dernier la limite de déficit public fixée à 3% du produit intérieur brut (PIB) par le Pacte de stabilité, qui limite aussi la dette à 60% du PIB. Le déficit français a ainsi dérapé à 5,5% en 2023. Il doit aussi réduire sa dette qui s’est creusée à presque 3.160 milliards d’euros à fin mars, soit près de 111% du PIB.

 

La France, dont la dette atteint 110% du PIB, a été la plupart du temps en procédure de déficit excessif depuis la création de l’euro au tournant des années 2000. Elle en était toutefois sortie en 2017.

Musk censure sur X un compte de soutien à Camilla Harris

 

Musk censure sur X un compte de soutien à Camilla Harris

Le milliardaire fou Musk (Qui veut implanter des puces électroniques dans le cerveau) entretient une relation particulière avec la démocratie puisqu’il vient de censurer sur X(ex Twitter) dont il est propriétaire) un compte de soutien à Kamala Harris. Ce qui ne l’empêche nullement de mettre le même réseau à disposition de Trump dont il est un fidèle partisan.

 
Mardi, le réseau social X (ex-Twitter) du milliardaire américain a suspendu un compte de soutien en faveur de la candidate démocrate Kamala Harris. Le compte en question, @dudes4harris, est rattaché à l’initiative « White Dudes for Harris », comprenez « des hommes blancs en faveur de Kamala Harris ». Ce groupe de soutien, qui n’a cependant pas d’affiliation juridique avec la campagne de Kamala Harris, a levé la somme folle de plus de 4 millions de dollars pour la vice-présidente de Joe Biden lors d’une vidéoconférence sur la plateforme Zoom lundi.

Le compte a néanmoins été réinstallé ce mardi matin. D’après une capture d’écran publié sur X par les organisateurs du mouvement, il a été suspendu pendant quelques heures en raison d’un « rapport d’utilisateur » pour avoir violé les règles de la plateforme et plus précisément les « règles relatives à l’évitement de la suspension ». Une raison peu claire.

 

Politique et Budget : une motion de censure avant les européennes ?

Politique et Budget : une motion de censure avant les européennes ?

Cette fois le danger d’une majorité pour un vote de censure du gouvernement se rapproche. Il s’agira de le fonder sur l’absence de vote rectificatif du budget qui en fait a été profondément modifié. L’initiative de ce dépôt de vote revient aux Insoumis mais qui devraient être rejoints par un autre dépôt de la part du Rassemblement national.

La question se pose surtout de l’attitude des « Républicains » un peu coincés » dans cette affaire et qui peut-être ne voudront pas faire un cadeau à la majorité à la veille des élections européennes.

Bref le gouvernement pourrait bien être en danger juste avant les sélections européennes qui s’annoncent d’ailleurs catastrophiques pour ceux qui soutiennent Macron. La débâcle électorale ajoutée à une motion de censure serait de nature à faire sauter le gouvernement voire à provoquer la dissolution de l’Assemblée nationale.

Budget : une motion de censure juste avant les européennes ?

Budget : une motion de censure juste avant les européennes ?

Cette fois le danger d’une majorité pour un vote de censure du gouvernement se rapproche. Il s’agira de le fonder sur l’absence de vote rectificatif du budget qui en fait a été profondément modifié. L’initiative de ce dépôt de vote revient aux Insoumis mais qui devraient être rejoints par un autre dépôt de la part du Rassemblement national.

La question se pose surtout de l’attitude des « Républicains » un peu coincés » dans cette affaire et qui peut-être ne voudront pas faire un cadeau à la majorité à la veille des élections européennes.

Bref le gouvernement pourrait bien être en danger juste avant les sélections européennes qui s’annoncent d’ailleurs catastrophiques pour ceux qui soutiennent Macron. La débâcle électorale ajoutée à une motion de censure serait de nature à faire sauter le gouvernement voire à provoquer la dissolution de l’Assemblée nationale.

Une éventuelle motion de censure LR sera votée par le FN

 Une  éventuelle motion de censure LR sera votée par le FN

 En cas de hausses d’impôts, sur fond de mauvais résultats économiques, les bancs de la droite «n’hésiter(ont) pas» à déposer une motion de censure, a fait savoir le patron de LR, Éric Ciotti, dans les colonnes du Parisien. Et  l’initiative  de députés LR pourrait en tout cas être soutenue par les troupes du Rassemblement national (RN), a confirmé ce dimanche le député RN Jean-Philippe Tanguy .Il n’est pas certain que LR concrétise sa menace car il pourrait aussi être victime d’une éventuelle élection législative ( les sondages ne lui donnent actuellement que 7 à 8 % dans la perspective des européennes). Cependant ce chantage auprès du gouvernement pourrait lui donner les moyens de bloquer une partie des moyens du redressement financier et en rendre ensuite responsable le gouvernement.

La menace de renverser le gouvernement est souvent agitée par l’état-major de LR, mais le groupe s’était jusque-là très majoritairement retenu de s’associer au vote des motions de censure déposées par l’opposition lors de l’examen des derniers projets de loi de finances.

Pour espérer censurer l’exécutif, l’initiative doit recueillir la majorité absolue, soit 289 voix. Seule celle, transpartisane, déposée par le groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) pendant la réforme des retraites, en mars 2023, était passé à neuf de petites voix de renverser le gouvernement d’Élisabeth Borne.

Cette fois une majorité pourrait être obtenue avec le soutien de l’opposition notamment du rassemblement national. Le seul problème c’est que cela pourrait entraîner la dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections pas nécessairement favorable à LR.

 

 

Budget : Menace d’une motion de censure

Budget : Menace d’une motion de censure 

 

 

L’idée d’une motion de censure progresse dans l’opposition et en particulier chez les républicains. Cette menace pourrait se réaliser s’il se confirme que le pouvoir enregistre une véritable débâcle aux élections européennes à savoir autour de 18 % des voix. La preuve supplémentaire qu’il serait totalement minoritaire à l’Assemblée nationale, au Sénat mais aussi dans l’opinion. Une motion de censure pourrait être déposée après les européennes et à la veille d’un plan de rigueur pour tenter de rectifier les déséquilibres du budget.

En cas de projet de loi de finances rectificative (PLFR) déposé ce printemps, le président de LR a également estimé «possible» le vote d’un texte de rejet. Un acte d’autant plus imposant que la soixantaine de voix dont est composé le groupe LR au Palais Bourbon, et qui viendrait s’ajouter à celles de toutes les oppositions, pourrait mécaniquement faire tomber le gouvernement. Qui n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée nationale. «Je crois qu’aujourd’hui on ne peut pas continuer dans cette situation, dans cette dérive qui met en péril l’avenir de notre nation», a également déploré le parlementaire. Le tout, en ne balayant pas le scénario d‘une censure avant les Jeux Olympiques. «Les JO, ce n’est pas une échéance législative, pas une échéance politique, ça l’est pour Monsieur Macron, pas pour nous», a-t-il insisté.

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Le Conseil constitutionnel censure les avantages fiscaux pour les fédérations sportives internationales

Le Conseil constitutionnel censure les avantages fiscaux pour les fédérations sportives internationales

À juste titre sans doute le conseil constitutionnel supprime les avantages fiscaux pour les fédérations sportives internationales. Une décision toutefois de faible portée puisque la quasi-totalité des fédérations nationales ont leur siège social à l’étranger le plus souvent à Genève voire à Monaco. Et ce ne sont pas les avantages éventuels qu’elles pourraient trouver en France qui leur fera changer de domiciliation

Le Conseil constitutionnel a censuré, jeudi 28 décembre, les dispositions du budget 2024 destinées à attirer en France des fédérations sportives internationales comme la Fifa, jugeant qu’elles méconnaissaient « le principe d’égalité » devant l’impôt. Porté par le député Renaissance Mathieu Lefèvre, l’amendement prévoyait initialement d’exonérer les fédérations sportives internationales de l’impôt sur les sociétés et de plusieurs cotisations (CFE, CVAE) pour « leurs missions de gouvernance du sport ou de promotion de la pratique du sport », rappellent les Sages sur le site de l’institution.

Dans un tout autre domaine les sages aussi estimé que l’affectation de l’épargne réglementée (Livret A, LDDS…) au financement de l’industrie de défense n’avait pas sa place dans une loi de finances, sans exclure pour autant l’adoption d’une telle mesure dans un autre texte.

UNE MOTION DE CENSURE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES

UNE MOTION DE CENSURE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES

« Il faudrait 1150 heures de débats. Or, il nous reste 28 heures », a justifié Marine Le Pen après avoir annoncé déposer une motion de censure contre la réforme des retraites portée par le gouvernement d’Élisabeth Borne.
Ainsi, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée veut « faire un référendum parlementaire pour ou contre la réforme des retraites ».
Cette motion de censure, qui met en cause la responsabilité du gouvernement, devrait être débattue vendredi soir, jour de la fin des débats autour de la réforme à l’Assemblée.
Le vote de l’article 7 impossible dans les délais

« Alors que le délai constitutionnel va toucher à sa fin, il apparaît clairement qu’aucun vote ne sera possible sur l’article 7, pivot du texte, et encore moins sur l’ensemble du projet de loi », ont déclaré Marine Le Pen et 87 de ses collègues dans un communiqué.

À l’occasion du budget, une motion de censure pour rien

À l’occasion du budget, une motion de censure pour rien !

Comme les discussions sur le budget s’éternisent et que nombre d’amendements ne peuvent être liés. Le gouvernement a décidé de mettre fin à la récréation et a sifflé la fin du débat. Le gouvernement utilisera donc l’article 49–3 pour passer en force. De son côté l’opposition ( sauf les « Républicains ») réagit de façon traditionnelle en déposant une motion de censure qui a peu de chances d’être votée.

Les « républicains » ne voteront pas cette censure en dépit de leur opposition sur de nombreux points. De son côté, la gauche de Mélenchon ne votera pas la motion de censure déposée par le rassemblement national. Lequel rassemblement national pourrait peut-être soutenir la motion de la gauche, Ce qui ne changera pas grand-chose résultat final. Bref le cirque habituel à l’assemblée avec des résultats connus d’avance qui sont davantage des postures que des attitudes politiques claires

Interrogé sur la position des députés RN par rapport à la motion de la Nupes, M. Tanguy Chef de file du RN sur ce texte a répondu: « On vote selon l’intérêt de la France ».
« Il n’y a pas encore de consignes qui ont été données. Ce qu’a dit Marine Le Pen, compte tenu des positions de la Nupes encore ces derniers jours, notamment sur le financement de la politique migratoire, le mépris pour le soutien à nos forces de l’ordre, ça nous paraît compliqué de voter une motion de la Nupes », a-t-il précisé.

La patronne du groupe d’extrême droite a exclu « a priori » dès dimanche de voter cette motion de la gauche. Aucune des deux motions n’a de chance d’être adoptée.
Ne disposant que d’une majorité relative au Palais Bourbon, le gouvernement avait permis l’utilisation de cet outil lors du Conseil des ministres mercredi dernier. Mais la Première ministre Élisabeth Borne avait annoncé dimanche qu’il ne serait pas actionné avant mardi ou mercredi, pour que « le débat ait lieu ». Le déclenchement du 49.3 est synonyme d’échec sur ces débats pour le gouvernement.

Mémoire de la guerre d’Algérie : soutiens à l’article censuré par le « Monde »

Mémoire de la guerre d’Algérie : soutiens à l’article censuré par le « Monde »

 

Un collectif d’universitaires réagit, dans une tribune au « Monde », à la dépublication par le quotidien de son texte qui analysait l’évolution du discours d’Emmanuel Macron sur les mémoires de la guerre d’Algérie.

 

Le 1er septembre, Paul Max Morin, docteur en science politique et auteur du livre Les Jeunes et la guerre d’Algérie. Une nouvelle génération face à son histoire (PUF, 430 pages, 22 euros), publiait une tribune dans le journal Le Monde, offrant une analyse critique de l’évolution du discours d’Emmanuel Macron sur les mémoires de la guerre d’Algérie. Quelques heures plus tard, la version en ligne de ce texte était retirée par le quotidien. Cette dépublication, qui nous semble inédite dans la vie du journal, était accompagnée d’un court texte présentant les « excuses » du journal à ses lecteurs et lectrices et… au président de la République !

Le motif de la dépublication était, selon cette première explication et des déclarations suivantes, la conséquence d’une « erreur » commise par Paul Max Morin, qui aurait affirmé à tort que la phrase du chef de l’Etat récemment prononcée en Algérie (« Une histoire d’amour qui a sa part de tragique ») qualifiait la colonisation alors qu’il fallait l’entendre comme renvoyant aux « relations franco-algériennes ».

Face à cette situation, nous tenons à affirmer plusieurs points.

Tout d’abord, Paul Max Morin n’a commis aucune « erreur » dans la tribune qu’il propose aux lecteurs du journal Le Monde. Lorsque Emmanuel Macron, qui faisait mine il y a peu de s’interroger sur l’existence d’une nation algérienne avant sa colonisation par la France, parle d’une « histoire d’amour qui a sa part de tragique », il tient des propos qu’il est loisible à un chercheur (et à tout autre citoyen) d’analyser pour peu qu’il présente des arguments à l’appui de sa démonstration.

Or, dans un tchat ouvert mardi 13 septembre pour s’expliquer devant ses lecteurs et lectrices, le quotidien écrit ceci : « Si vous reprenez les propos d’Emmanuel Macron, il est très clair que l’expression “histoire d’amour” évoque les relations franco-algériennes dans leur ensemble, la “part (…) tragique” de cette histoire désignant plus spécialement la part coloniale. La tribune de Paul Max Morin nous semble tordre ces déclarations dans un sens qui ne correspond pas à ces propos. »

Cette réponse mérite que l’on s’y attarde.

A rebours de l’affirmation du quotidien, rien n’indique de façon définitive qu’« il est très clair que l’expression “histoire d’amour” évoque les relations franco-algériennes ». En effet, l’expression « relations franco-algériennes » n’est prononcée ni par le journaliste qui pose la question, ni par le président de la République qui y répond. Au-delà, les propos prononcés par des chefs d’Etat sont fréquemment décortiqués, analysés, soupesés, commentés. La tribune de Paul Max Morin ne déroge à cet égard à aucune règle habituelle de l’exercice de la tribune.

Censure et répression en Russie : 15 ans de prison pour l’évocation de la guerre

Censure et répression en Russie : 15 ans de prison pour l’évocation de la guerre

 

 

Le Parlement russe a entériné une décision de Poutine de punir de 15 ans de prison ceux  qui évoquerait la guerre avec l’Ukraine. L’utilisation du mot guerre est elle-même prohibée. Selon le journal libéral Novaïa Gazeta, «toute déclaration en faveur de la fin de “l’opération spéciale” – cessez-le-feu, arrêt de l’offensive, retrait des troupes, etc. -, peut désormais aisément être considérée comme un “appel à empêcher l’utilisation de l’armée”».

L’objectif est de rétablir un climat de terreur à fin de faire taire les interrogations évidemment les oppositions relatives à cette invasion dramatique de la Russie en Ukraine. Cela pourrait aussi démontrer que Poutine n’est pas autant soutenu qu’il espérait la terreur fera office d’unité nationale.

Une émission de Public Sénat victime de censure ?

Une émission de Public Sénat victime de censure ?

 

Un collectif d’intellectuels et de spécialistes de la communication demande dans une tribune au « Monde »  à la chaîne Public Sénat de revenir sur sa décision de licencier la journaliste Hélène Risser, créatrice de l’émission #Hastag, sur l’usage des mots et du discours en politique.

 

Tribune. 

En tant qu’intervenants-invités, réguliers ou ponctuels, de l’émission #Hashtag de Public Sénat – et antérieurement, de Déshabillons-les –, nous regrettons la disparition de cette émission. Disparition de facto, impliquée par le licenciement en janvier 2022 de d’Hélène Risser, créatrice de son concept,rédactrice en chef et présentatrice. [Un différend oppose le président de la chaîne, Christophe Baldelli, à la journaliste. Un documentaire est à l’origine de ce litige.]

Conçue en 2007 par Hélène Risser dans la foulée de la présidentielle qui a vu l’accession de Nicolas Sarkozy au pouvoir, l’émission reposait sur un principe absolument inédit : croiser les regards de spécialistes des sciences humaines et sociales – sémiologues, psychanalystes, linguistes, historiens, politistes, philosophes – avec ceux des communicants observateurs de la vie politique ou engagés dans son combat en tant que conseillers en communication, pour mieux comprendre la manière dont le personnel politique au sens large use des mots, des situations et des symboles pour assurer l’efficacité persuasive de son activité dans la cité.

Cette émission, passée hebdomadaire en 2009, est rapidement devenue un rendez-vous phare de la chaîne : vous connaissez mieux que nous le succès, plus qu’honorable, d’une émission qui ne se soucie aucunement de complaisance. La diversité des points de vue appelant la diversité des sujets, #Hashtag, comme Déshabillons-les, a assumé le mot fameux de Roland Barthes : « Tout a un sens ou rien n’en a ». Qu’il s’agisse de « l’étonnante défense du nucléaire », des « mots de la droite… isation » ou de « la face cachée des émoji », chaque semaine, on entre dans l’inattendu parce qu’on se trouve dans la quotidienneté effective du politique.

De plus, la mise en abyme qui a consisté à mettre en image la réaction des personnalités politiques à leur image et au commentaire de leur image a été un prolongement brillant de l’idée initiale, auxquels les téléspectateurs ne se sont pas trompés : plus d’un million parfois de vues, ce qui est considérable pour ce type de programme ; et ce qui est surtout un bon signe sur l’état d’esprit, ou plutôt l’attente d’esprit, de nos concitoyens.

Le choix de la polyphonie analytique est donc la signature de cette émission unique. Elle garantit la bonne distance, bien le plus précieux aujourd’hui dans un paysage médiatique tourmenté par la rage de l’immersion dans un point de vue exclusif. Le talent d’Hélène Risser est est de savoir reconnaître et de gérer, dans le temps contraint d’une émission, ces perspectives diversifiées.

 

Hongrie: le poison de la censure avec le limogeage d’un rédacteur en chef

Hongrie: le poison de la censure avec le limogeage d’un rédacteur en chef

 

Sur incitation du gouvernement, le rédacteur en chef du principal site indépendant « index.hu » d’information en Hongrie a été licencié. Une confirmation supplémentaire des atteintes aux libertés par le gouvernement nationaliste du Premier ministre Viktor Orban .

Les employés d’index.hu ont qualifié ce licenciement d’”inacceptable” et de tentative manifeste de pression pour nuire à l’indépendance de leur production éditoriale.

Si le gouvernement, qui ne s’est pas exprimé sur ce cas particulier, dément toute ingérence dans les médias, ce limogeage pourrait tout de même tendre encore plus les relations entre la Hongrie et la Commission européenne.

L’exécutif de l’UE, qui accuse Budapest de fragiliser l’Etat de droit, a engagé une procédure judiciaire qui pourrait aboutir à des sanctions financières contre la Hongrie.

Dans le cadre du plan de relance de l’UE adopté mardi, les dirigeants des Vingt-Sept ont toutefois finalement renoncé à conditionner le versement d’aides financières au respect de l’Etat de droit. Ce compromis pourrait, selon des analystes politiques, enhardir Viktor Orban.

Les craintes pour l’indépendance d’Index se sont renforcées depuis que l’homme d’affaires Miklos Vaszily, jugé proche du gouvernement, a acquis cette année un contrôle important sur le financement du site internet.

Agnes Urban, directrice de l’institut de surveillance des médias Mertek, a déclaré à Reuters que le licenciement de Szabolcs Dull était un “signal inquiétant” qui renforce les craintes pour la liberté des médias en Hongrie.

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