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Droits de douane américain : on ne va pas se laisser faire !

Droits de douane américain : on ne va pas se laisser faire !
C’est la réponse du ministre du commerce extérieur Laurent Saint-Martin face à la perspective d’une hausse significative des droits de douane qui pourrait être décidée par le président américain. Reste à savoir si l’union européenne sera également unie dans une riposte qui nécessairement devrait être à la hauteur de l’attaque américaine pour peser sur les négociations entre l’union européenne et les  États-Unis.

 

«On ne va pas se laisser faire», a lancé pour sa part le ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, interrogé dimanche sur la chaîne CNews sur les menaces commerciales du nouvel occupant de la Maison Blanche. «Si le premier visage que vous envoyez de l’Europe vis-à-vis des États-Unis, de la Chine et du monde entier, c’est “allez-y, nous ne sommes qu’un marché de consommateurs et après tout, nous ne produirons plus chez nous”, vous avez perdu la bataille», a-t-il poursuivi.

«Nous les Européens, sommes-nous capables de jouer ensemble ou jouons-nous les uns contre les autres ? Si nous jouons les uns contre les autres, nous disparaîtrons.» ajoute François Bayrou. Le chef du gouvernement est convaincu que l’Hexagone «a des atouts à faire valoir face à l’Amérique de Trump».

Politique–pour Jospin on ne censure pas pour un mot

Politique–pour Jospin on ne censure pas pour un mot

 

 

L »ancien Premier ministre Lionel Jospin appelle « les socialistes et l’ensemble des forces de gauche à ne pas voter la censure », dans l’émission C l’hebdo sur France 5. Le terme de « submersion migratoire » « ne correspond pas à la réalité », affirme le socialiste, alors que les propos de François Bayrou lundi ont vivement fait réagir sa famille politique, au point de faire à nouveau planer la menace d’une censure. Mais « on ne censure pas pour un mot ! » met en garde Lionel Jospin, qui ajoute : « Voter la censure aujourd’hui ne serait pas responsable. »

Face à la journaliste Aurélie Casse, il s’est défendu d’être un soutien du gouvernement : « Je suis un homme de gauche, je suis un membre du Parti socialiste sans y occuper aucune responsabilité. Je ne suis pas un adepte du président Macron, je ne soutiens pas le gouvernement de François Bayrou. Mais j’ai eu des responsabilités d’État, j’ai gouverné la France pendant cinq ans et je sais une chose : un pays ne peut pas ne pas avoir de gouvernement. » Or le Nouveau Front populaire n’est pas en mesure aujourd’hui de former un gouvernement, selon lui.

 

Politique-Elon Musk – Encore sous cocaïne- ne veut pas de démocratie sur Mars

Politique-Elon Musk - Encore sous cocaïne- ne veut pas de démocratie sur Mars

 

Comme si le monde ne connaissait pas suffisamment de problèmes, le milliardaire génial mais fou ne cesse d’intervenir avec des idées les plus farfelues notamment en soutenant des parties d’opposition d’extrême droite. Cette fois il affirme que dans sa vision lointaine quand la planète Mars sera colonisée, on pourra se passer de la démocratie représentative en utilisant la démocratie directe. Exactement ce que préconise et mettent  en œuvre tous les dictateurs au monde.

Compte tenu des positions de plus en plus iconoclastes de Musk- souvent sous cocaïne- , il est vraisemblable qu’il y aura un jour affrontement avec le président américain.

Elon Musk devrait pourtant se montrer prudent car officiellement le mélange politique et business est rarement compatible. Faut-il aussi rappeler que le milliardaire vit largement aux frais des subventions reçues des États-Unis et grâce à la politique protectionniste américaine.

Interrogé sur l’éventuel système de gouvernement, le fondateur de Space X affirme que les humains qui arriveront sur la planète et qui la coloniseront «choisiront eux-mêmes leur mode de fonctionnement politique». Il se permet d’émettre une «recommandation» : « Je préconise la démocratie directe plutôt que la démocratie représentative», a-t-il écrit dans son post.

Pour que des êtres humains posent pied sur la planète, Elon Musk estime le délai à environ quatre ans «pour les vaisseaux avec équipage». Une promesse sans doute faite sous influence de la cocaïne ! En fait 4ans, 40 ans ou plus vraisemblablement jamais !

Condamnation de Monsieur Bismuth Sarkozy. Qui ne grandit pas la politique et la justice

Condamnation de Monsieur Bismuth Sarkozy. Qui ne grandit pas la politique et la justice

Avec toutes les gamelles de traîner Sarkozy Il avait peu  de chance d’échapper aux mailles du filet. Trois ans de prison avec obligation de porter un bracelet électronique pendant un an. Un symbole surtout infamant pour lui et qui ne grandit pas l’image du pays. Sarkozy paye ainsi ses frasques mais aussi ses attaques régulières contre la justice. Une justice par ailleurs complètement engluée dans ses procédures puisque il aura fallu plus de 10 ans pour aboutir à cette sanction. Le pire c’est qu’elle est douteuse puisqu’on se fonde surtout sur une conversation entre un accusé et son avocat qui normalement relève du secret total. Reste cependant les coups tordus de Sarkozy qui s’en est bien sorti par exemple avec l’affaire Bettencourt mais qui pourrait bien aussi replonger avec le financement libyen.

Le problème de ce financement d’ailleurs pose la question de la responsabilité de toute la classe politique qui d’une manière ou d’une autre a toujours été souvent engagée du fait de sources douteuses comme par exemple celles qui ont concerné la campagne de Macron (affaire enterrée mais qui pourrait bien rejaillir un jour après la fin du mandat de l’intéressé).

La justice profite de la baisse de crédibilité du politique pour régler des comptes quand les responsables nationaux sont affaiblis et on assiste notamment à une judiciairisation  de la politique ( recours excessif à des instances judiciaires dans les choix politiques. Inversement le politique politise la justice en accusant d’être responsable des faiblesses de la société par exemple en matière de sécurité du trafic de drogue.

 

 

Bayrou doit changer de braquet pour ne pas être viré rapidement

Bayrou doit changer de braquet pour  ne pas être viré rapidement

A l’ Assemblée nationale de Bayrou, l’intervention ne ne laissera pas un grand souvenir ,elle a montré un premier ministre qui a du mal à se mettre au rythme des urgences du pays. Il est vrai que pour l’instant l’intéressé était dans sa zone de confort. Aujourd’hui il accède à la responsabilité suprême pour diriger le gouvernement. Il va falloir travailler sur un autre rythme. Or Bayrou n’a pas laissé une image particulière de grand travailleur lorsqu’il était ministre de l’éducation nationale sous Mitterrand et il y a longtemps. À la direction du plan, il n’a pas fait grand-chose. Même si effectivement il s’agissait d’un hochet  attribué  par Macron à celui qui lui avait permis d’être élu lors de l’élection présidentielle.

Certains ont déjà comparés Bayrou à Jo Biden. Le premier Ministre paraît en effet empâté et pas dans le rythme nécessaire des enjeux du moment. Ses réponses à l’Assemblée nationale ressemblaient  davantage à celle d’un président de conseil général qu’à celle d’un premier ministre !

Exemple encore notamment le temps fou « pour constituer un gouvernement alors qu’il prendra la quasi-totalité de ses membres dans ce qui reste du socle parlementaire. Le problème est simple il doit rapidement s’entourer de personnalités fortes pour compenser ses propres faiblesses. La propre faiblesse de Bayrou pourraient justement se situer dans son manque de réactivité et même de travail. Et même sur le plan de la rhétorique intéressée paraît un peu endormi voire faible, dommage pour un diplômé en lettres !

« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise? Tout ça ne donne vraiment pas une bonne impression. Je comprends que ça puisse heurter », reconnaît un élu Modem.

« C’est peut-être malhabile », lâche de son côté, du bout des lèvres, le député Richard Ramos, assurant que François Bayrou a « voulu marquer ses débuts à Matignon en parlant des territoires ».
Quant à la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, pourtant sur le papier dans le camp de François Bayrou, elle n’a pas fait semblant. « J’aurais préféré qu’il prenne l’avion pour Mayotte », a-t-elle critiqué sur France info.

 

Sondage Bayrou comme premier Ministre , 67 % ne croient pas à un retour de la stabilité politique

Sondage    Bayrou comme premier Ministre , 67 % ne croient pas à  un retour de la stabilité politique

 Un sondage L’Opinion en direct réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV révèle ce samedi 14 décembre que 67% des Français ne croient pas à un retour de la stabilité politique avec le futur gouvernement. Ce n’est sans doute pas la mièvre prestation de Bayrou qui aura changé les tendances après l’intervention à l’Assemblée nationale de mardi dernier.

Sur un échantillon de 1.009 personnes interrogées, 40% voient l’arrivée de François Bayrou comme une « mauvaise chose », alors que 31% la considèrent au contraire comme une « bonne chose » (29% se disent sans avis).

52% des Français estiment que le gouvernement Bayrou ne parviendra pas à faire consensus avec les oppositions, tandis que 47% pensent à l’inverse qu’il y parviendra. En comparaison, le pronostic d’un accord est inférieur de 5 points par rapport à la nomination de Michel Barnier.

Dans l’attente d’un nouveau cap politique, une courte majorité de Français dépeint François Bayrou comme un homme capable de faire des compromis (54%) et sympathique (52%). Une partie des Français le considère également comme étant à l’écoute (48%), compétent (47%) et courageux (47%). En revanche, seuls 33% estiment qu’il est capable de réformer le pays.

Malgré Bayrou comme premier Ministre , 67 % ne croient pas à un retour de la stabilité politique

Malgré   Bayrou comme premier Ministre , 67 % ne croient pas à  un retour de la stabilité politique

 Un sondage L’Opinion en direct réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV révèle ce samedi 14 décembre que 67% des Français ne croient pas à un retour de la stabilité politique avec le futur gouvernement.

Sur un échantillon de 1.009 personnes interrogées, 40% voient l’arrivée de François Bayrou comme une « mauvaise chose », alors que 31% la considèrent au contraire comme une « bonne chose » (29% se disent sans avis).

52% des Français estiment que le gouvernement Bayrou ne parviendra pas à faire consensus avec les oppositions, tandis que 47% pensent à l’inverse qu’il y parviendra. En comparaison, le pronostic d’un accord est inférieur de 5 points par rapport à la nomination de Michel Barnier.

Dans l’attente d’un nouveau cap politique, une courte majorité de Français dépeint François Bayrou comme un homme capable de faire des compromis (54%) et sympathique (52%). Une partie des Français le considère également comme étant à l’écoute (48%), compétent (47%) et courageux (47%). En revanche, seuls 33% estiment qu’il est capable de réformer le pays.

 

Malgré Bayrou , 67 % ne croient pas à un retour de la stabilité politique

Malgré   Bayrou , 67 % ne croient pas à  un retour de la stabilité politique

 Un sondage L’Opinion en direct réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV révèle ce samedi 14 décembre que 67% des Français ne croient pas à un retour de la stabilité politique avec le futur gouvernement.

Sur un échantillon de 1.009 personnes interrogées, 40% voient l’arrivée de François Bayrou comme une « mauvaise chose », alors que 31% la considèrent au contraire comme une « bonne chose » (29% se disent sans avis).

52% des Français estiment que le gouvernement Bayrou ne parviendra pas à faire consensus avec les oppositions, tandis que 47% pensent à l’inverse qu’il y parviendra. En comparaison, le pronostic d’un accord est inférieur de 5 points par rapport à la nomination de Michel Barnier.

Dans l’attente d’un nouveau cap politique, une courte majorité de Français dépeint François Bayrou comme un homme capable de faire des compromis (54%) et sympathique (52%). Une partie des Français le considère également comme étant à l’écoute (48%), compétent (47%) et courageux (47%). En revanche, seuls 33% estiment qu’il est capable de réformer le pays.

 

Avec Bayrou , 67 % ne croient pas à un retour de la stabilité politique

Politique -Avec   Bayrou , 67 % ne croient pas à  un retour de la stabilité politique

 Un sondage L’Opinion en direct réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV révèle ce samedi 14 décembre que 67% des Français ne croient pas à un retour de la stabilité politique avec le futur gouvernement.

Sur un échantillon de 1.009 personnes interrogées, 40% voient l’arrivée de François Bayrou comme une « mauvaise chose », alors que 31% la considèrent au contraire comme une « bonne chose » (29% se disent sans avis).

52% des Français estiment que le gouvernement Bayrou ne parviendra pas à faire consensus avec les oppositions, tandis que 47% pensent à l’inverse qu’il y parviendra. En comparaison, le pronostic d’un accord est inférieur de 5 points par rapport à la nomination de Michel Barnier.

Dans l’attente d’un nouveau cap politique, une courte majorité de Français dépeint François Bayrou comme un homme capable de faire des compromis (54%) et sympathique (52%). Une partie des Français le considère également comme étant à l’écoute (48%), compétent (47%) et courageux (47%). En revanche, seuls 33% estiment qu’il est capable de réformer le pays.

 

Enfin, parmi les priorités d’actions des Français, le pouvoir d’achat reste en tête (55%). La préoccupation pour la dette publique progresse de 7 points en trois mois et s’installe en 2ème position (34%). Elle devance la santé (30%), la sécurité (26%) et l’immigration (24%).

Budget : La loi spéciale ne doit pas être détournée pour le barème de l’impôt (Moscovici)

Budget  : La loi spéciale ne doit pas être détournée pour le barème de l’impôt (Moscovici)

Un avertissement de Pierre Moscovici, Président de la Cour des Comptes  concernant la future loi spéciale pour le budget. Il pose d’ores et déjà la question de savoir si la réindexation pourrait figurer ou non dans cette loi. Observons toutefois que sa position n’est pas très claire

 

Pierre Moscovici est par ailleurs revenu sur la polémique autour de l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu. L’absence de budget pour 2025 risque ainsi de conduire à l’augmentation des prélèvements pour «18 millions» de Français, selon l’OFCE. «D’autres en paieront pour la première fois parce qu’on n’aura pas pu inscrire dans la loi de finances la réindexation qui est prévue. C’est inéluctable», jugeait récemment Michel Barnier. A priori, «la loi spéciale [promise par Emmanuel Macron pour pallier l’absence de budget, NDLR] n’est pas faite pour modifier le barème de l’impôt», a jugé l’ancien ministre. Elle n’est «pas faite pour cela».

 

Sauf surprise, le salaire minimum ne devrait pas progresser au 1er janvier 2025.

Retraite : pas de coût : au 1er janvier ?

 

Sauf surprise, le salaire minimum ne devrait pas progresser au 1er janvier 2025.

Depuis sa création en 2008, le groupe d’experts chargé de conseiller le gouvernement sur le suivi du smic a toujours recommandé de s’abstenir de tout coup pouce en faveur du salaire minimum. Le rapport pour l’année 2024, publié ce jeudi 28 novembre, n’échappe pas à la règle. Une constance qui a le don de hérisser les syndicats. « Nous n’avons pas besoin de comité d’experts, si c’est toujours pour dire qu’il ne faut pas de coup de pouce », s’emportait déjà l’an dernier Sophie Binet, numéro un de la CGT. Son organisation allant même jusqu’à publier dans la foulée un article au nom évocateur, « Pour en finir avec les experts de la non-augmentation du smic ».

 

Poutine ne respectera jamais rien

Poutine ne respectera jamais rien
D’une certaine manière le président de l’Ukraine attire encore l’attention des occidentaux sur l’incapacité à imposer seulement par la diplomatie la paix avec la Russie. La diplomatie sera insuffisante et il faudra mettre en œuvre des moyens de contrainte dans la mesure où Poutine n’a jamais respecté sa parole et même sa signature. Il en sera de même à l’avenir. Ce qui suppose effectivement de revoir la stratégie de défense vis-à-vis de la Russie.

 » Invité à s’exprimer devant le Parlement européen ce mardi 19 novembre, au millième jour de l’invasion russe, Volodymyr Zelensky a exhorté les Européens à poursuivre leur engagement aux côtés de son pays face à un Vladimir Poutine toujours aussi déterminé.

Dans un discours d’une dizaine de minutes, le président ukrainien à « pousser la Russie vers la paix, et seulement la paix ». Selon lui, le président russe ne mettra pas fin à la guerre de lui-même.
D’où la nécessité, selon lui, d’ »engager des négociations sérieuses » avec la Russie, de sanctionner avec fermeté « chaque coup ou menace » de l’armée russe sur la population ukrainienne, ainsi que de continuer à réduire la capacité de Moscou à financer la guerre par la vente de pétrole, qui permet selon lui de maintenir le régime de Vladimir Poutine en vie.

« Poutine reste plus petit que les Etats unis d’Europe. Je vous exhorte à ne pas l’oublier et à ne pas oublier tout ce que l’Europe est capable de faire », a-t-il poursuivi.

Selon lui, la Russie n’aura pas de « réelle motivation pour engager des négociations significatives sans incendie dans ses dépôts de munitions sur le territoire russe (…), sans destruction des bases aériennes russes, sans perte de ses capacités de production de missiles et de drones et sans que ses avoirs ne soient confisqués ».

 

 

Vers l’expulsion des gendarmeries qui ne payent pas leur loyer ?

Vers l’expulsion des gendarmeries qui ne payent pas leur loyer ?

Ce pourrait être un gag mais c’est pourtant la vérité: nombre de gendarmeries n’ont pas réglé le prix de leur loyer. En cause notamment la bureaucratie et les incompétences en matière de gestion de la trésorerie de l’État

Et c’est le ministre lui-même à savoir Darmanin, fort en gueule mais faible en action ,  qui aurait demandé de surseoir au paiement des loyers.

Peut-être ces difficultés de trésorerie sont-elles aussi à l’origine de l’idée saugrenue de créer des gendarmeries « ambulantes » qui économiseraient ainsi les locaux !

Début septembre, Darmanin   a demandé à la gendarmerie de reporter le paiement des loyers de septembre, octobre et novembre en attendant les nouveaux crédits qui doivent arriver en fin d’année, a appris franceinfo auprès de l’entourage de l’actuel ministre de l’Intérieur. Une décision qui, selon cette source, a pour origine trois raisons.

En cause une mauvaise évaluation du coût des actions de la gendarmerie.

Le ministre actuel assure avoir conscience de l’image « peu avantageuse que cela donne d’un État qui n’a pas su prévoir. Tout devrait rentrer dans l’ordre au début de l’année prochaine », assure Bruno Retailleau selon son entourage.

Reste que cette situation n’est pas nouvelle, c’est même une situation structurelle pour la gendarmerie, selon les rapports de la Cour des comptes. D’après l’institution, il y a chaque année des dizaines de millions d’euros de loyers qui ne sont pas payés dans les temps par la gendarmerie. Cela représentait au niveau national 170 millions d’euros en 2023, 220 millions d’euros en 2021, et même plus d’un milliard d’euros en 2020, même si l’année était particulière à cause du Covid.

Enseignante frappée par une élève : la ministre ne l’accepte pas !

Enseignante frappée par une élève : la ministre ne l’accepte pas !

D’une certaine manière, la réponse de la ministre à l’agression d’une enseignante par une élève de Tourcoing qui refusait d’enlever son voile n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Certes il s’agit d’une atteinte au principe de laïcité mais pas seulement; c’est aussi une attaque contre le principe d’autorité morale et professionnelle. Et de ce point de vue, les consignes internes et les règlements intérieurs des établissements scolaires portent aussi une responsabilité quant à la dégradation du statut de l’enseignement. L’Etat de son côté n’a pas su encore sanctuariser cette fonction centrale dans la formation des élèves. Le même reproche peut être fait concernant les autres professions de service public.

 

«C’est inacceptable, je ne l’accepterai pas», a réagi ce mardi 8 octobre Anne Genetet, la ministre de l’Éducation nationale, après l’agression d’une enseignante à Tourcoing, la veille, par une adolescente à qui elle avait demandé de retirer son voile. «Une professeure a été agressée par une élève dans un lycée à Tourcoing alors qu’elle entendait faire respecter la loi de la République et le principe de laïcité à l’École», a détaillé la membre du gouvernement sur X.

 

 

 

Ne pas sacrifier l’industrie

Ne pas sacrifier l’industrie

Vincent Moulin Wright, directeur général de France Industrie, dans la « Tribune » évoque les inquiétudes de son secteur dans un cadre budgétaire public  davantage contraignant

Dans le cadre de la loi Industrie verte, promulguée en octobre 2023, deux décrets d’application viennent d’entrer en vigueur. Tous deux ont pour principal objectif l’accélération et la simplification des procédures d’implantations d’usines. Une étape majeure, selon France Industrie, l’organisation représentative qui rassemble plus de 80 membres dont une trentaine de fédérations sectorielles.

 En octobre 2023 a eu lieu la promulgation de la loi Industrie verte. Quel bilan faites-vous un an après ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – L’essentiel de cette loi porte sur l’accélération des délais nécessaires pour réaliser des études préalables à l’implantation d’usines. L’objectif est de les diviser par deux, de 18 mois aujourd’hui à neuf mois demain. Tous les décrets ont été pris fin juin. C’est donc encore un peu tôt pour dresser un bilan. Nous y verrons plus clair en début d’année prochaine.

Concernant le Crédit d’Impôt pour les Investissements dans l’Industrie Verte (entré en vigueur en mars 2024 avec pour objectif d’encourager les entreprises à investir dans quatre secteurs stratégiques de la transition énergétique, ndlr), les premiers chiffres vont être publiés dans les mois à venir. Mais il semblerait que cet instrument de soutien soit bien parti.

Nous pouvons aussi souligner le soutien à des filières nouvelles comme les matières premières critiques que la France ne produit pas, ou pas assez. Plusieurs projets vont s’implanter dans l’Hexagone pour la production (ouverture de mines…) et la transformation (mise en service d’usines de valorisation et de recyclage) de ces métaux. De quoi être moins tributaire des importations provenant souvent de fournisseurs situés en Chine et Afrique.

Trois décrets d’application de la loi Industrie verte en juillet dernier sont dans le viseur d’associations, notamment Notre affaire à tous et Zero Waste France qui ont déposé le 6 septembre dernier des recours gracieux demandant l’annulation de ces trois décrets qui représentent selon elles un « détricotage massif et systématique du droit de l’environnement industriel » et par conséquent une augmentation des risques de catastrophes industrielles. Une réaction ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – La loi ne prévoit aucun recul environnemental. Elle prévoit juste une optimisation des délais dans le respect des obligations environnementales qui sont bien maintenues. Au lieu de mettre en place les uns après les autres les études et concertations préalables et les dossiers d’autorisations environnementales, cette loi propose de les faire en parallèle pour gagner du temps. La loi recherche clairement la simplification.

Il faut se réjouir de l’augmentation du nombre d’industries en France, et cette loi va accélérer l’implantation de nouveaux sites. En effet, plus nous aurons d’industries de production sur le territoire, moins nous serons dépendants des importations de produits fabriqués à l’étranger, ce qui contribuera à réduire notre empreinte carbone. Il s’agit donc d’un véritable enjeu écologique.

La réindustrialisation connaît une baisse de régime au premier semestre. De janvier à juin, Trendeo a recensé 61 annonces de fermetures d’usines ou d’ateliers de plus de 10 salariés, souvent au cours de liquidations judiciaires. Peut-on craindre une accélération de cette tendance ?

VINCENT MOULIN WRIGHT -

La vitesse de réindustrialisation semble marquer un pallier avec une dynamique un peu moins soutenue depuis un an. Notons que les mesures les plus fortes ont été lancées entre 2017 et 2022. Il faudrait donc poursuivre ce soutien avec de nouvelles mesures, tout du moins pas de mesures adverses. Mais il est vrai que le contexte économique s’est retourné. S’il y a des secteurs qui se portent bien (la Défense, le luxe, l’aéronautique…), d’autres (la chimie, l’automobile, la construction) sont en revanche en difficulté.

Depuis 2017, 300 sites industriels ont été créés mais 600 avaient fermé depuis 1990. Si le solde reste encore négatif sur le stock, le progrès est important. Il ne faut pas que cette tendance se poursuive sinon cela va devenir problématique.

Vous évoquez la nécessité de nouvelles mesures. Pouvez-vous expliquer ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – Chacun doit s’accorder à ne surtout à ne surtout pas détricoter la politique de soutien à l’industrie, avec la poursuite de France 2030 et la sauvegarde du CIR (crédit impôt recherche), notamment. Des outils qui portent leurs fruits. L’industrie est devenue une grande cause nationale, elle ne mérite pas de devenir une variable d’ajustement budgétaire.

A ce propos, alors que le déficit public risque de dépasser les 6% cette année, le nouveau gouvernement cherche à faire des économies sur tous les plans. France 2030 est-il sous la menace de coupes budgétaires ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – Je ne sais pas. Il faut attendre le discours de politique générale de Michel Barnier et la publication de la première ébauche du budget 2025 (qui devrait être présenté le 10 octobre en Conseil des ministres, ndlr). Pour l’heure, le gouvernement fait des esquisses et prend des orientations.

Donc, aucune raison de s’inquiéter ?

VINCENT MOULIN WRIGHT -

Au contraire. France Industrie a clairement établi une ligne rouge concernant les dispositifs de soutien les plus cruciaux. En ce qui concerne le prix de l’électricité, il est impératif que l’État et EDF parviennent à mettre en oeuvre l’accord conclu à la fin de l’année dernière sur les contrats d’approvisionnement à long terme en électricité. Il faut donc redémarrer cette négociation, aujourd’hui au point mort. Par ailleurs, il est crucial de continuer à baisser les impôts de production pesant sur l’industrie. De même, il faut revenir sur l’écrêtement des allègements de charges sur les salaires médian car ils pénalisent l’industrie. Enfin, les dispositifs de soutien efficaces comme le crédit d’impôt recherche doivent absolument être maintenus.

Le nouveau gouvernement cherche à faire des économies sur tous les plans. Le crédit impôt recherche, qui coûte chaque année 7,7 milliards d’euros à l’État, est justement l’un des dispositifs en ligne de mire. Où faut-il réaliser des économies ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – Le gouvernement doit s’atteler à réduire les dépenses publiques, alors que les recettes de l’État n’ont cessé d’augmenter au cours des dix dernières années. La pression fiscale sur les entreprises et les ménages a déjà atteint son paroxysme. Augmenter les impôts des entreprises risque de pénaliser l’attractivité et la compétitivité. La solution est d’opérer à la fois des coupes budgétaires et de travailler sur l’efficacité des dépenses publiques, que ce soit dans la sphère sociale, ou dans les dépenses de fonctionnement de l’État.

Si l’État décide d’augmenter la fiscalité sur les entreprises, cela va-t-il freiner les ambitions d’investissements des industriels français ?

VINCENT MOULIN WRIGHT – Cela dépendra de quelle façon mais ce serait un signal négatif pour les investisseurs. Il y a deux risques majeurs : affaiblir le tissu des PME et ETI, et fragiliser l’attractivité de la France.

 

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