Archive pour le Tag 'conseil'

McKinsey et conflits d’intérêt dans le conseil

McKinsey et  conflits d’intérêt dans le conseil

 

Dans sa dernière émission, le programme d’investigation Cash Investigation révélait certains conflits d’intérêts existant entre le gouvernement français et les cabinets de conseil, en particulier McKinsey & Co. Mais l’ampleur de ces conflits d’intérêts dépasse ce que dévoile l’émission. Les sociétés de conseil sont depuis longtemps critiquées pour leur intervention auprès des gouvernements. Des journalistes d’investigation et des universitaires ont signalé l’influence croissante de ces sociétés sur les administrations publiques, en citant des cas tels que les dépenses quotidiennes allant jusqu’à 1 million de livres pour des consultants privés dans le cadre du service britannique Covid-19 Test-and-Trace, ou les 10,7 millions d’euros de contrats payés à McKinsey & Co par le gouvernement français au cours de la même crise. Concernant McKinsey, l’enquête sur le recours excessif du gouvernement français à ce cabinet a donné lieu à un rapport du Sénat et, finalement, à un scandale baptisé le McKinsey Gate. Le 18 septembre 2024, la journaliste Élise Lucet a mis le sujet sur le devant de la scène dans son émission Cash Investigation. L’épisode a mis l’accent sur les liens entre McKinsey et la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017, ainsi que sur les allégations de fraude et d’évasion fiscale. Cash Investigation est une émission de télévision célèbre – ou tristement célèbre, si l’on est le sujet d’un épisode – pour ses plongées en profondeur dans les controverses autour d’entreprises et de personnalités politiques. Animée par la journaliste d’investigation Élise Lucet, l’émission a révélé une myriade de scandales, qu’il s’agisse de fraude environnementale ou fiscale. Dans cet épisode, Élise Lucet a entrepris de démêler le réseau d’influence que McKinsey aurait tissé pendant l’ascension d’Emmanuel Macron à la présidence.

 

par 

Professeur associé en Stratégie, EM Lyon Business School dans The Conversation 

Les consultants qui ont pris le temps de regarder l’émission n’ont pas été impressionnés. « J’ai trouvé cela nul », a par exemple exprimé un ancien consultant en stratégie sur les réseaux sociaux, résumant l’indifférence ressentie par de nombreux acteurs du secteur. Pour les consultants, les critiques entourant le financement de la campagne présidentielle de 2017 restent limitées à la relation entre le président français Emmanuel Macron et Karim Tadjeddine, l’associé de McKinsey qui gérait la relation du cabinet avec le gouvernement français. De même, les accusations de fraude et d’évasion fiscale ont été considérées comme des problèmes limités aux pratiques financières de McKinsey, plutôt que comme quelque chose qui impliquait nommément des consultants.

Comme nous l’expliquait par e-mail un senior manager qui travaille pour le secteur public, l’angle d’attaque d’Élise Lucet est « une critique plutôt éculée ». Le secteur du conseil connaissant une croissance annuelle d’au moins 10 %, les consultants affirment qu’ils ne font que répondre à la demande. Selon un initié travaillant pour l’un de ces cabinets de conseil en stratégie, Élise Lucet manque la vraie cible : critiquer les consultants alors que la faute incombe au gouvernement français, qui a mal géré le recours à leurs services.

Cependant, des critiques plus générales s’élèvent contre le fait que les sociétés de conseil auraient perdu leur éthique professionnelle. Le journaliste d’investigation Duff McDonald, dans son livre de 2014 sur McKinsey, a soutenu que le cabinet s’est éloigné des normes éthiques établies par son fondateur, Marvin Bower, dans les années 1950, qui a inventé le conseil en management en imitant la profession d’avocat. Tandis que le cabinet de conseil s’est d’abord consacré à travailler dans l’intérêt premier de ses clients, dans les années 1990, l’intérêt a glissé vers celui de la maximisation des profits des associés du cabinet.

Cette évolution a donné lieu à une longue série de scandales impliquant de la corruption, des travaux contraires à l’éthique et des conflits d’intérêts. D’autres cabinets de conseil, comme Bain & Co. ou BCG ont également connu leur lot de scandales. En 2022, Bain & Co. s’est vu interdire de répondre à des appels d’offres pour des contrats du gouvernement sud-africain en raison de son rôle dans un scandale de mainmise sur l’État, et BCG a récemment admis un scandale de corruption en Angola et a accepté de renoncer à 14 millions de dollars de bénéfices.

Si le documentaire Cash Investigation met en lumière les liens d’Emmanuel Macron avec McKinsey et souligne les dépenses excessives du gouvernement français, il n’accorde que peu d’attention à une distinction cruciale : contrairement aux élus, qui sont responsables devant le public, les consultants opèrent dans la sphère privée, motivés par des intérêts financiers qui ne s’alignent pas toujours sur la responsabilité du gouvernement d’assurer le bien-être social. Ce conflit d’intérêts potentiel jette des doutes sur l’objectivité et la fiabilité des consultants dans l’élaboration des politiques.

Un examen plus approfondi des scandales récents auxquels les sociétés de conseil en stratégie ont été confrontées en conseillant les gouvernements révèle quatre types de conflits d’intérêts.

  • Intérêts personnels et relations

Les intérêts financiers et non financiers des consultants peuvent souvent influencer leurs actions et leur jugement. Comme l’a révélé Cash Investigation, les liens de Karim Tadjeddine avec le parti de Macron ont permis à McKinsey de s’implanter solidement dans le processus décisionnel du gouvernement. Cela a non seulement fait progresser la carrière de Tadjeddine en tant que responsable du département secteur public de McKinsey, mais a également mis en évidence un conflit plus profond, où les consultants établissent des relations ou se rapprochent de réseaux essentiels pour s’assurer des contrats, des primes ou d’autres récompenses à l’avenir.

L’une des formes les plus courantes pour de tels conflits est le travail bénévole souvent effectué par les sociétés de conseil, dont Cash Investigation a révélé qu’il s’agissait d’un outil utilisé par Tadjeddine pour nouer des relations qui ont ensuite débouché sur des contrats rentables.

  • Travailler avec des clients et des missions contradictoires

Les cabinets de conseil se retrouvent souvent à conseiller des clients ayant des intérêts contradictoires. L’implication de McKinsey dans la crise des opioïdes est un exemple frappant de ce problème récurrent. Le cabinet a fourni des conseils stratégiques à la fois à des fabricants d’opioïdes comme Purdue Pharma et à la Food and Drug Administration (FDA), qui réglemente le marché des opioïdes aux États-Unis. Une enquête de la Chambre des représentants a révélé que McKinsey n’avait pas divulgué ces conflits d’intérêts pendant une période de dix ans, ce qui a eu un impact sur 37 contrats de la FDA pour un coût de plus de 65 millions de dollars.

Bien que Cash Investigation n’ait pas abordé la question du chevauchement des contrats, il est probable que des conflits similaires existent en France, où le travail de McKinsey avec des clients publics et privés soulève des inquiétudes. Selon le Sénat, ceux qui conseillent le gouvernement sont légalement tenus de déclarer les conflits d’intérêts potentiels, mais McKinsey n’a, dans la plupart des cas, pas soumis ces déclarations.

  • Une entreprise tournée avant tout sur les affaires

Les sociétés de conseil peuvent privilégier le profit au détriment du bien public, comme l’illustre l’interdiction faite à Bain & Co de travailler pour le gouvernement sud-africain pendant dix ans (et en réaction, pendant trois ans au Royaume-Uni). La société a été impliquée dans des allégations de mainmise sur l’État après avoir restructuré l’administration fiscale sud-africaine et centralisé les procédures de passation de marchés.

Dans une affaire très médiatisée, la South African Government Commission a estimé que Bain & Co avait agi illégalement en s’associant à des entreprises privées pour manipuler les procédures gouvernementales et façonner les politiques en leur faveur. Cette affaire met en lumière un problème crucial négligé par Cash Investigation : les consultants privés poursuivent souvent des intérêts financiers qui entrent en conflit avec la responsabilité du gouvernement de servir le bien public. Lorsque des entreprises comme Bain & Co travaillent pour des gouvernements, ces motivations axées sur le profit peuvent compromettre les objectifs de bien social.

  • Le phénomène des « portes tournantes »

Un autre conflit d’intérêts courant consiste à tirer parti de relations personnelles au sein du gouvernement pour influencer les décisions. Cette question, largement négligée dans Cash Investigation, est importante : environ 1 % des employés de McKinsey en France ont précédemment occupé des postes de haut niveau au sein du gouvernement français, et plusieurs anciens consultants de McKinsey ont accédé à des fonctions gouvernementales. Dans un secteur où les réseaux créent des opportunités, ces « portes tournantes » entre les sociétés de conseil et le gouvernement soulève de sérieuses inquiétudes quant à l’impartialité des acteurs impliqués.

Un exemple notable en dehors de la France est le rôle du cabinet Deloitte dans le programme britannique Covid-19 Test and Trace, tel que détaillé dans l’ouvrage The Big Con. Les liens étroits de Deloitte avec les représentants du gouvernement, y compris la ministre Chloe Smith – qui travaillait auparavant pour Deloitte – ont probablement permis d’accélérer la signature d’un contrat de 279,5 millions de livres sterling avec l’entreprise pendant la pandémie.

Dans sa tentative de dévoiler les relations entre McKinsey et le gouvernement français, Cash Investigation ne parvient pas à aborder des questions plus profondes. L’émission n’explique pas complètement comment les consultants sont devenus des acteurs invisibles au sein des gouvernements, ce qui affaiblit la transparence nécessaire au fonctionnement démocratique. Le documentaire minimise également l’ampleur des conflits d’intérêts, qui sont bien plus répandus qu’il ne le montre. Si l’ancien ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guerini, explique dans le documentaire qu’il a évité le recours à du travail bénévole à la suite des enquêtes du Sénat, il soulève la question suivante : pourquoi se concentrer sur une seule forme de conflit d’intérêts alors qu’il y en a beaucoup d’autres en jeu ?

Liban: Après l’Égypte, la France demande une réunion du conseil de sécurité

Liban: Après l’Égypte, la France demande une réunion du conseil de sécurité

Après l’Égypte la France a demandé une réunion urgente du conseil de sécurité concernant la guerre qui se développe entre Israël et le Liban. Le risque est en effet d’étendre le champ géographique du conflit à une grande partie du Moyen-Orient.

 

«La France appelle les parties et ceux qui les soutiennent à la désescalade et à éviter un embrasement régional qui serait dévastateur pour tous, à commencer par les populations civiles. C’est pourquoi j’ai demandé que se tienne une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur le Liban cette semaine», a ajouté le nouveau chef de la diplomatie française qui a pris ses fonctions lundi. «Au Liban comme ailleurs, la France restera pleinement mobilisée pour résoudre les crises majeures qui fracturent l’ordre international. Elle prendra des initiatives», a-t-il assuré.

Le seul problème c’est que politiquement la France pèse de moins en moins non seulement en raison de ses problèmes politiques internes mais surtout en raison de l’affaiblissement général du pays sur le plan économique

 

Le conseil d’État et le conseil constitutionnel devraient rappeler qu’on ne gouverne pas un pays par décrets

Le conseil d’État et le conseil constitutionnel devraient rappeler qu’on ne gouverne pas un pays par décrets

Faute de majorité, le dernier gouvernement avait laissé entendre qu’il pourrait agir par décret notamment en suspendant les textes d’application des lois. En clair, utiliserait le décret pour supprimer la loi alors qu’évidemment la loi prime sur le décret dont l’objet est seulement de préciser les modalités de mise en oeuvre des textes votés au Parlement. Certes on objectera que certaines lois ont peu ou pas du tout été appliqués mais il s’agit là de cas marginaux. Actuellement ce qui est en cause c’est la loi sur les minima sociaux, la loi sur les retraites, la loi sur l’indemnisation du chômage.

À travers le NFP, la gauche pense avoir trouvé la martingale pour s’affranchir de l’obligation d’une majorité suffisante à l’assemblée nationale. Ainsi Mélenchon a-t-il annoncé sitôt les scores connus des législatives que le nouveau gouvernement procéderait par décrets. Autant dire qu’il s’agit d’une mise en congé du Parlement. Jusque-là le conseil d’État où le conseil constitutionnel n’ont pas réagi alors qu’il s’agit évidemment d’une sérieuse menace sur les principes démocratiques du pays. C’est  de cette manière que fonctionnent  la plupart des pays à régime autoritaire : le Parlement est une fiction et le pouvoir central décide de tout.

En outre sur le plan démocratique, il n’appartient pas aux seuls pouvoirs politiques de se substituer totalement et en permanence aux acteurs sociaux pour discuter des grandes orientations. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Macron s’est complètement assis sur cette nécessité d’impliquer les corps intermédiaires; Or Il est essentiel d’abord  qu’ils comprennent les enjeux ensuite pour qu’ils participent à l’élaboration des orientations y compris quand la décision finale revient éventuellement aux pouvoirs politiques.

On ne gouverne pas un pays en promettant un décret qui va augmenter les salaires de 100 €. C’est évidemment irresponsable autant qu’anti démocratique. Il y a un vrai problème de rémunération du travail dans le pays mais qui ne peut être examiné que de manière très fine par les acteurs sociaux et par filière sinon par exemple on risque encore d’écraser les grilles salariales des couches moyennes qualifiées.

On ne gouverne pas un pays en se substituant aux corps intermédiaires. La France n’est pas Cuba, ni la Russie, ni le Venezuela, encore moins la Chine. Accessoirement avant de décider de la gestion du pays par décret, il serait utile de revoir la problématique économique et financière du pays car le chiffrage par le nouveau Front populaire de ces propositions relève de la pure fantaisie.

Conseil de l’UE : Viktor Orban président

Conseil de l’UE :  Viktor Orban président

 

 

 Ce proche de Donald Trump,  devient donc ce lundi 1er juillet, et pour six mois, le président du Conseil de l’Union européenne. Parmi les trois principales institutions de l’UE, le Conseil de l’UE partage avec le Parlement européen le pouvoir législatif et budgétaire. L’instance réunit les ministres nationaux des 27 Etats membres, et ce, en fonction des sujets (affaires économiques et financières, justice, affaires intérieures, agriculture, pêche, etc). Les chefs d’Etat y participent en fonction des sujets à l’ordre du jour.

Cette présidence suscite des interrogations mais on se rassure  toutefois en indiquant que les grands dossiers structurels s’inscrivent toujours dans une certaine continuité compte tenu des délais nécessaires à leur gestion. L’intérêt, c’est aussi de confronter Orban  à la problématique européenne alors qu’il a toujours tendance à se mettre en marge voire contre la majorité.

Gaza: Conseil de sécurité de l’ONU pour le plan de trêve proposé par les Etats-Unis

Gaza:  Conseil de sécurité de l’ONU pour le plan de trêve proposé par les Etats-Unis

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi 10 juin un projet de résolution américaine soutenant le plan de cessez-le-feu à Gaza. Le texte, qui « salue » la proposition de trêve annoncée le 31 mai par le président américain Joe Biden, a recueilli 14 voix en sa faveur. La Russie s’est quant à elle abstenue.

Affirmant qu’Israël a  »accepté » ce plan, le texte de ce projet de résolution presse le Hamas « à également l’accepter et appelle les deux parties à appliquer pleinement ses termes sans délai et sans conditions ». Dans un communiqué, le groupe islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza a  »salué » le vote du Conseil de sécurité, tout en réaffirmant  »sa volonté de coopérer avec les frères médiateurs pour entamer des négociations indirectes concernant la mise en oeuvre de ces principes. »

Le Hamas exige en effet pour sa part un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza et un retrait complet des forces israéliennes du territoire. Ainsi, Washington mène une intense campagne diplomatique pour pousser le Hamas à accepter cette proposition en trois phases.

 

GAZA: Un soutien du conseil de sécurité de l’ONU ?

GAZA: Un soutien du conseil de sécurité de l’ONU ?

Cette fois le conseil de sécurité de l’ONU pourrait bien soutenir la proposition de cessez-le-feu faite par le président Biden. Les États-Unis ont en effet annoncé ce lundi 3 juin un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour soutenir l’accord de cessez-le-feu à Gaza présenté par le président Joe Biden et appeler le Hamas à l’accepter. Cependant le plus dur sera sans doute le faire acceptait par Israël. 

« Aujourd’hui, les États-Unis ont fait circuler un nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité soutenant la proposition sur la table pour arrêter les combats à Gaza par l’intermédiaire d’un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages », a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, dans un communiqué.

« De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à la mise en oeuvre de ce plan sans délai et sans nouvelles conditions », a-t-elle ajouté.

 

Justice: Le Conseil constitutionnel contre le délit d’ »outrage en ligne » !

Justice: Le Conseil constitutionnel contre  le délit d’ »outrage en ligne » !

Le Conseil constitutionnel a censuré sur le fond, vendredi 17 mai, une des mesures les plus controversées du projet de loi pour sécuriser internet (SREN), celle créant un délit d’outrage en ligne pouvant être sanctionné d’une amende forfaitaire. Notons par ailleurs que le même délit par écrit est, lui, susceptible d’être sanctionné !

Le texte adopté définitivement le 10 avril prévoyait la création d’un délit d’outrage en ligne, afin de sanctionner tout contenu qui « porte atteinte à la dignité d’une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant » ou « crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » dans l’espace numérique. Mais le Conseil constitutionnel a considéré que ce délit portait une « atteinte à l’exercice de la liberté d’expression et de communication qui n’est pas nécessaire, adaptée et proportionnée ».!!!

Le délire sur les réseaux sociaux va donc pouvoir continuer !

Société: Le Conseil constitutionnel contre le délit d’ « outrage en ligne » !

Société: Le Conseil constitutionnel contre  le délit d’ »outrage en ligne » !

Le Conseil constitutionnel a censuré sur le fond, vendredi 17 mai, une des mesures les plus controversées du projet de loi pour sécuriser internet (SREN), celle créant un délit d’outrage en ligne pouvant être sanctionné d’une amende forfaitaire. Notons par ailleurs que le même délit par écrit est, lui, susceptible d’être sanctionné !

Le texte adopté définitivement le 10 avril prévoyait la création d’un délit d’outrage en ligne, afin de sanctionner tout contenu qui « porte atteinte à la dignité d’une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant » ou « crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » dans l’espace numérique. Mais le Conseil constitutionnel a considéré que ce délit portait une « atteinte à l’exercice de la liberté d’expression et de communication qui n’est pas nécessaire, adaptée et proportionnée ».!!!

Le délire sur les réseaux sociaux va donc pouvoir continuer !

Le Conseil constitutionnel contre le délit d’ « outrage en ligne » !

Le Conseil constitutionnel contre  le délit d’ »outrage en ligne » !

Le Conseil constitutionnel a censuré sur le fond, vendredi 17 mai, une des mesures les plus controversées du projet de loi pour sécuriser internet (SREN), celle créant un délit d’outrage en ligne pouvant être sanctionné d’une amende forfaitaire. Notons par ailleurs que le même délit par écrit est, lui, susceptible d’être sanctionné !

Le texte adopté définitivement le 10 avril prévoyait la création d’un délit d’outrage en ligne, afin de sanctionner tout contenu qui « porte atteinte à la dignité d’une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant » ou « crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » dans l’espace numérique. Mais le Conseil constitutionnel a considéré que ce délit portait une « atteinte à l’exercice de la liberté d’expression et de communication qui n’est pas nécessaire, adaptée et proportionnée ».!!!

Le délire sur les réseaux sociaux va donc pouvoir continuer !

Le Conseil constitutionnel contre le délit d’ »outrage en ligne » !

Le Conseil constitutionnel contre  le délit d’ »outrage en ligne » !

Le Conseil constitutionnel a censuré sur le fond, vendredi 17 mai, une des mesures les plus controversées du projet de loi pour sécuriser internet (SREN), celle créant un délit d’outrage en ligne pouvant être sanctionné d’une amende forfaitaire. Notons par ailleurs que le même délit par écrit est, lui, susceptible d’être sanctionné !

Le texte adopté définitivement le 10 avril prévoyait la création d’un délit d’outrage en ligne, afin de sanctionner tout contenu qui « porte atteinte à la dignité d’une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant » ou « crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » dans l’espace numérique. Mais le Conseil constitutionnel a considéré que ce délit portait une « atteinte à l’exercice de la liberté d’expression et de communication qui n’est pas nécessaire, adaptée et proportionnée ».!!!

Le délire sur les réseaux sociaux va donc pouvoir continuer !

Fusion des organismes de contrôle du nucléaire : le conseil constitutionnel favorable

Fusion des organismes de contrôle du nucléaire : le conseil constitutionnel favorable

Un projet de loi du gouvernement adopté au Parlement début avril prévoit la création en 2025 d’une Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), issue du rapprochement de l’ASN et l’IRSN. Objectif : en finir avec la superposition des contrôles qui freinent le développement de la filière nucléaire. D’autant que la France est sans doute la plus rigoureuse dans ce domaine . Des organismes utiles mais superfétatoires d’autant que parfois composés d’anciens agents de l’EDF qui règlent  leurs comptes avec l’entreprise.

Le Conseil constitutionnel a rejeté vendredi le recours de parlementaires de gauche et des indépendants de Liot contre la fusion du gendarme du nucléaire, l’ASN, avec l’expert technique du secteur, l’IRSN, estimant qu’elle ne contrevenait pas en soi à la charte de l’Environnement. Un projet de loi du gouvernement adopté au Parlement début avril prévoit la création en 2025 d’une Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), issue du rapprochement de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui emploient respectivement environ 530 et 1740 agents.

 

Un argument qui n’a pas convaincu le Conseil. Dans une décision rendue vendredi, il estime que les dispositions de la loi «n’ont ni pour objet ni pour effet de modifier les obligations auxquelles sont soumises les activités nucléaires civiles dont cette autorité (la future ASNR) est chargée de contrôler le respect». Le Conseil souligne également dans son argumentaire que la loi prévoit qu’«une distinction doit être opérée» entre le personnel chargé de l’expertise et celui chargé d’une décision, lorsque cette nouvelle autorité sollicitera une expertise pour une décision concernant une installation nucléaire. L’intersyndicale de l’IRSN a demandé fin avril au gouvernement la nomination en «urgence» d’une personnalité «neutre» pour piloter la fusion avec l’autorité de sûreté nucléaire.

Appellation « steak végétal » autorisé par le conseil d’État

 

Appellation « steak végétal » autorisé par le Conseil d’État

 

Bataille sémantique entre les autorités juridiques et le gouvernement à propos de l’appellation d’aliments uniquement végétaux. Ainsi l’emploi du terme « steak végétal » a été interdit par le gouvernement mais le gouvernement a été désavoué par le conseil d’État. Juridiquement les interdictions du gouvernement souffraient de faiblesse juridique car les appellations interdites ne bénéficient d’aucune protection juridique. La bataille n’est pas terminée elle va continuer devant la cour de justice de l’union européenne

Ce mercredi, le juge des référés du conseil d’État a rendu sa décision quant à la légalité de l’interdiction imposée aux entreprises de l’agroalimentaire d’utiliser des termes comme «steak végétal» ou «escalope végétale». Une décision qui intervient quelques semaines avant la mise en œuvre de cette mesure.

En février dernier, l’exécutif avait publié un décret interdisant l’usage de certains termes «désignant traditionnellement des denrées alimentaires d’origine animale pour la description, la commercialisation ou la promotion des denrées à base de protéines végétales». Parmi les dénominations concernées figuraient «bavette d’aloyau», «onglet», «jambon» ou encore «steak» et «bifteck».

 

École : un conseil de discipline dès la primaire

École : un  conseil de discipline dès  la primaire
 

Lors d’un entretien accordé à la presse quotidienne régionale ce samedi 6 avril, Gabriel Attal a annoncé vouloir s’interroger sur la question de l’instauration de conseils de discipline dès la primaire. . Il a aussi annoncé un durcissement des sanctions 
« Il n’y a pas de conseil de discipline en tant que tel à l’école primaire et je pense que c’est une question qui se pose », a-t-il affirmé.

« On a à faire à une délinquance plus forte et plus jeune », a soutenu Gabriel Attal, qui note une augmentation de la violence et de l’agressivité dans les classes de CM1 et de CM2, rapporte le Dauphiné Libéré.  »Il faut tout de suite être plus ferme », martèle-t-il.

Le Premier ministre indique ainsi qu’un plan interministériel sera présenté « dans les prochaines semaines », notamment pour une révision de l’échelle des sanctions. Il faut qu’elles soient « plus fortes à l’école quand on ne respecte pas les règles », affirme-t-il.

Pour Gabriel Attal, « se traduisent à l’école des maux que l’on retrouve dans le reste de société » comme « la perte du civisme et la conflictualisation des rapports ». Par conséquent, « l’école a évidemment un rôle dans la réponse à ces phénomènes (…) puisque c’est là qu’on construit les citoyens ».

Il s’est notamment exprimé sur les sanctions au collège. « On doit pouvoir prononcer des sanctions plus tôt, dès les premiers faits. Le système est ainsi fait qu’on attend que la situation s’aggrave pour convoquer un conseil de discipline », a-t-il affirmé.

Le locataire de Matignon est ainsi revenu sur son idée d’une prise en charge à l’internat dès 11 ou 12 ans. « Il faudrait être en capacité de le proposer pour des gamins qui partent à la dérive », a-t-il affirmé, rapporte Le Dauphiné Libéré, ajoutant vouloir « engager la responsabilité des parents » si nécessaire.

L’information de CNews mises en cause par le Conseil d’État

Linformation de CNews mises en cause par le Conseil d’État

La chaîne contrôlée par Bolloré se comporte le plus souvent comme une chaîne politique d’extrême droite. La plupart des intervenants réguliers sont d’ailleurs très marqués politiquement. On objectera peut-être que France Télévisions au contraire penche à gauche mais plus discrètement. C’est surtout l’excès qui est reproché à la chaîne Cnews mais aussi la médiocrité avec assez souvent des propos proches de télé bistrot après trois ou quatre tournées d’apéritif. Surtout des intervenants qui ne sont pas à la hauteur et qui déraillent par incompétence autant que par conviction partisane. L’exemple de Pascal Praud, étant sans doute le plus caricatural. En permanence il invective, interrompt, prend parti et ridiculise ceux qui le contestent. Il gère l’information politique et sociétale comme on commente un match de football, la mauvaise foi en plus et avec un manque évident de culture générale et de déontologie journalistique.

Un ordre du Conseil d’État. L’Arcom a été sommée, mardi, de renforcer son contrôle de CNews, rapporte franceinfo. Après avoir reçu un recours de l’ONG Reporters sans frontières, qui juge que la chaîne d’information « est devenue un média d’opinion », la plus haute juridiction administrative en France demande au régulateur, dans un communiqué, de s’assurer « dans un délai de six mois », que CNews respecte bien ses obligations « en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information ».

Dans sa décision, le Conseil d’État explique que le régulateur ne devra plus seulement décompter le temps de parole des personnalités politiques invitées sur la chaîne. Désormais, l’Arcom devra faire preuve de vigilance et opérer un contrôle « à l’échelle de l’ensemble des conditions de fonctionnement » de CNews, et « des caractéristiques de sa programmation ».

Les dérives de CNews mises en cause par le Conseil d’État

Les dérives de CNews mises en cause par le Conseil d’État

La chaîne contrôlée par Bolloré se comporte le plus souvent comme une chaîne politique d’extrême droite. La plupart des intervenants réguliers sont d’ailleurs très marqués politiquement. On objectera peut-être que France Télévisions au contraire penche à gauche mais plus discrètement. C’est surtout l’excès qui est reproché à la chaîne Cnews mais aussi la médiocrité avec assez souvent des propos proches de télé bistrot après trois ou quatre tournées d’apéritif. Surtout des intervenants qui ne sont pas à la hauteur et qui déraillent par incompétence autant que par conviction partisane.

Un ordre du Conseil d’État. L’Arcom a été sommée, mardi, de renforcer son contrôle de CNews, rapporte franceinfo. Après avoir reçu un recours de l’ONG Reporters sans frontières, qui juge que la chaîne d’information « est devenue un média d’opinion », la plus haute juridiction administrative en France demande au régulateur, dans un communiqué, de s’assurer « dans un délai de six mois », que CNews respecte bien ses obligations « en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information ».

Dans sa décision, le Conseil d’État explique que le régulateur ne devra plus seulement décompter le temps de parole des personnalités politiques invitées sur la chaîne. Désormais, l’Arcom devra faire preuve de vigilance et opérer un contrôle « à l’échelle de l’ensemble des conditions de fonctionnement » de CNews, et « des caractéristiques de sa programmation ».

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