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Entreprises : ouvrir le capital aux salariés

Entreprises : ouvrir le capital aux salariés

L’actionnariat salarié, levier essentiel de performance et d’engagement, fait encore face en France à un certain nombre d’obstacles qui freinent son développement. Attribuer des actions aux salariés permet pourtant de réaliser leur véritable association – au capital, aux résultats et à la gouvernance – au devenir de leur entreprise. Par Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC Orange (*)
dans la Tribune

Sur la pelouse de Bagatelle, le 1er mai 1950, le général de Gaulle appelait à bâtir « l’association des hommes, de leurs intérêts, de leurs capacités ». C’est ainsi qu’il a été à l’initiative du partage de la valeur au travers de la participation et de l’intéressement.

Soixante-quinze ans plus tard, compte tenu de l’évolution des entreprises, cette association apparait incomplète. En dépit des bonnes intentions affichés par nos gouvernants pour démocratiser l’actionnariat salarié (Ordonnance de 1986, Loi TEPA (2007), Loi Florange (2014), Loi PACTE (2019)), la pleine participation des salariés aux droits auxquels ils peuvent prétendre en tant détenteurs d’actions, reste toujours entravée par des règles qui limitent la portée des initiatives du législateur.

L’actionnariat salarié dispose d’un atout majeur par rapport aux autres modalités du partage de la valeur : là où la participation et l’intéressement récompensent la réalité d’aujourd’hui et sont ainsi adaptés à une société « constante » du travail accompli, l’actionnariat salarié récompense une espérance de gains, la dynamique et l’avenir. Il est donc en phase avec notre époque où les enjeux opérationnels ne cessent de de se modifier. La qualité d’actionnaire génère pour le salarié un engagement supplémentaire dans la compréhension des enjeux stratégiques (la constante augmentation de la participation aux élections liées à l’actionnariat salarié en est l’illustration) et l’acquisition d’une culture financière (pour appréhender les enjeux de la bonne marche de l’entreprise). Reste encore un effort à fournir pour obtenir le bénéfice d’un actionnariat salarié.

Lever les blocages qui nuisent aux droits des salariés actionnaires
Une grande Loi sur l’actionnariat salarié permettrait à celui-ci de jouer pleinement complètement son rôle dans l’entreprise. Quelques mesures simples à mettre en place pourraient y figurer :

Garantir la présence d’un nombre de représentants des personnels actionnaires au Conseil d’administration de l’entreprise à proportion du capital détenu (au lieu d’un seul au-dessus de 3%)

Donner la personnalité morale aux FCPE (comme pour les SICAVS) qui gèrent l’épargne salariale pour qu’ils puissent être représentés en tant que tel dans les conseils d’administration sans forcément avoir à passer par la nomination d’une personne physique et qu’ils puissent ester en justice pour faire valoir les droits des porteurs de parts qu’ils représentent sans passer par le gestionnaire du fonds.
Assurer l’autonomie des représentants du personnel actionnaire dans le choix du gestionnaire des actions détenues, et interdire la transmission du nombre d’actions détenu par chaque salarié à la Direction de l’entreprise, dans le FCPE. Ce qui éviterait l’ingérence trop fréquente des Directions.

L’actionnariat salarié peut être un puissant outil de démocratie et de gouvernance dans l’entreprise mais il doit aussi s’envisager comme outil de justice : en obligeant par exemple les entreprises à distribuer des actions gratuites aux salariés si elles en distribuent aux dirigeants ou en imposant que l’abondement doit être versé sans contribution des salariés. Les plus fragiles seraient ainsi automatiquement associés.

Alors que le travail ne paie plus assez, que le sens du travail se trouble, que le sentiment d’appartenance des salariés à leur entreprise se réduit, le développement et surtout l’amélioration de l’actionnariat salarié est une voie qui mérite d’être étudiée pour que chacun trouve dans son travail « sa place, sa part et sa dignité » (Charles de Gaulle).

_____

(*) Sébastien Crozier est administrateur d’Orange représentant les membres du personnel. Il est par ailleurs président de la CFE-CGC Orange. Au sein du groupe Orange, il est Senior vice-président en tant que Directeur du Mécénat Public. Il rejoint France Télécom Multimédia en 1994 afin de préparer le lancement des services en ligne et à ce titre il participe au lancement de Wanadoo.À partir de 1998, il fonde plusieurs start-ups dans le domaine de la publicité on-line et de la fourniture d’accès à Internet en tant qu’opérateur télécom avec plus de 1,3 million de clients sous les marques Fnac, M6 et Société Générale. À la suite de leur acquisition en 2001 par France Télécom (devenue Orange), il réintègre le Groupe et se voit confier la responsabilité de la direction de la stratégie et de l’innovation d’une partie de la branche entreprises en 2003. Il a dirigé pour le compte du groupe Orange, plusieurs filiales en France et à l’étranger, en Afrique et Amérique latine, en tant que Directeur du développement international.Il est également président d’honneur de l’ADEAS (Association pour la Défense de l’Épargne et de l’Actionnariat Salariés).Lors de la campagne présidentielle de 2001-2002, il est conseiller permanent logistique et nouvelles technologies de Jean-Pierre Chevènement. Il est vice-président de la Fondation Reconnue d’Utilité Publique Le Refuge.Sébastien Crozier a fait ses études d’ingénieur à l’École Supérieure d’Ingénieurs en Électrotechnique et Électronique (ESIEE) et au Karlsruher Institut für Technologie (KIT) dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Défense « La France : colosse aux pieds d’argile ? »

Défense « La France : colosse aux pieds d’argile ? »

« La France : un colosse militaire aux pieds d’argile ? », par Driss Aït Youssef, docteur en droit public
Face à la menace russe au désalignement de la politique de Donald Trump, Driss Aït Youssef, docteur en droit public, spécialiste en sécurité globale, appelle à dépasser les clivages pour renforcer notre défense et sauver notre démocratie des ingérences extérieures.
Par Driss Aït Youssef

par Driss Aït Youssef, docteur en droit public, spécialiste en sécurité globale, appelle les politiques à dépasser leurs clivages pour renforcer notre défense. dans la Tribune

Le contexte international impose au gouvernement de dégager des moyens financiers supplémentaires et inédits pour préparer nos armées à un potentiel conflit militaire de haute intensité. Cette perspective, si elle est qualifiée de très sérieuse par les autorités militaires et politiques, se heurtera à une opposition du fait des tensions politiques et communautaires que traverse la France.

La revue nationale stratégique 2025 parue, le 14 juillet dernier aborde sans détour et de façon inquiétante, les menaces auxquelles notre monde est, désormais, confronté. Elle aborde également l’incertitude grandissante s’agissant de nos rapports avec notre allié historique, les États-Unis d’Amérique.

Driss Aït Youssef : docteur en droit public, spécialiste en sécurité globale : « Je suis très inquiet de l’état du renseignement en France »

Cette situation place la France – et c’est un doux euphémisme – entre le marteau américain convaincu d’être volé par des européens incapables d’assurer leur propre sécurité et la faucille russe déterminée à sabrer durablement la première puissance militaire européenne et soutien inconditionnel de l’Ukraine.

Si les deux nations n’ont pas les mêmes objectifs, elles nourrissent un but commun, celui d’influencer l’opinion publique dans un sens qui affaiblirait notre démocratie en mettant à rude épreuve notre résilience.

D’abord à commencer par notre allié historique, les USA. L’interventionnisme direct de responsables politiques américains sur la politique intérieure vise à valoriser un projet de société qui dresse les communautés les unes contre les autres. Il suffit pour s’en convaincre d’analyser les attaques récentes du président Trump sur les commémorations du 8 mai et de son vice-président Vance sur les armées françaises et britanniques pour mesurer leur détestation du modèle français avec une préférence pour l’immigration incontrôlée coupable, selon eux, de mettre en péril la civilisation occidentale.

L’interventionnisme direct de responsables politiques américains sur la politique intérieure vise à valoriser un projet de société qui dresse les communautés les unes contre les autres
Ensuite la Russie – qui de façon plus ou moins assumée – via des groupes non étatiques cristallise et instrumentalise les tensions politiques et communautaires. Les exemples les plus frappants sont les 5 cercueils déposés en 2024 au pied de la tour Eiffel ou encore les étoiles de David déposées au pochoir sur de nombreux murs de Paris et sa banlieue.

C’est encore plus manifeste lorsque des fermes de trolls instrumentalisent des tensions politiques afin d’encourager le séparatisme et les velléités insurrectionnelles notamment dans les territoires d’Outre-Mer.

Ces ingérences prennent des formes différentes, mais produisent les mêmes effets, c’est-à-dire un délitement de la cohésion nationale au profit du chacun chez soi et chacun pour soi.

Le président de la République, Emmanuel Macron, dans les vœux aux armées, le 13 juillet indiquait que « Pour être libres dans ce monde, il faut être craints, pour être craints, il faut être puissants ». Il insistait, dans le même temps, sur la nécessité d’un effort collectif de toute la nation pour notre défense, outil indispensable à la conservation de notre souveraineté.

Nos concitoyens pour adhérer à cette cause ont besoin de croire à la réalité de cette menace et au caractère précaire de notre modèle de société.

Or c’est bien la difficulté que nous observons depuis des années avec une société qui peine à s’unir devant de grands enjeux. En effet, l’union nationale lors des attentats de 2015 a laissé place à une République très abîmée au plus grand bonheur de nos compétiteurs étatiques. Ce constat est d’autant plus navrant que la situation est potentiellement plus dangereuse qu’en 2015.

Nos concitoyens pour adhérer à cette cause ont besoin de croire à la réalité de cette menace et au caractère précaire de notre modèle de société.

C’est précisément ce que cherchent ces États afin d’éviter le rassemblement d’un peuple déterminé à défendre ses valeurs, essentielles à l’édification d’une France et d’une Europe puissantes.

De ce point de vue, la situation actuelle et à venir mettra à rude épreuve notre démocratie. C’est d’ailleurs dans cette veine que le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, appelait, il y a quelques jours, à un compromis politique et à la responsabilité.

Pour conclure, la confiance dans la croyance d’un destin commun doit suivre la courbe budgétaire de nos armées. Il faudra pour cela convoquer le courage des organisations politiques pour dépasser les clivages autrement elles seront renversées par une base incontrôlable.

Politique-12 pays interdits d’entrer aux États-Unis !

Politique-12 pays interdits d’entrer aux États-Unis !

Donald Trump a annoncé mercredi 4 juin qu’il interdisait aux ressortissants de 12 pays d’entrer aux États-Unis afin de «protéger» le pays de «terroristes étrangers». Cette interdiction, qui sera effective le 9 juin, s’applique à l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Sept autres pays sont par ailleurs visés par des restrictions: le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.

Des exceptions sont toutefois prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis «sert l’intérêt national». Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.

«Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable. C’est pourquoi je signe aujourd’hui (mercredi, NDLR) un nouveau décret imposant des restrictions d’entrée à des pays tels que le Yémen, la Somalie, Haïti, la Libye et de nombreux autres», a déclaré le président américain.

12 pays interdits d’entrer aux États-Unis !

12 pays interdits d’entrer aux États-Unis !

Donald Trump a annoncé mercredi 4 juin qu’il interdisait aux ressortissants de 12 pays d’entrer aux États-Unis afin de «protéger» le pays de «terroristes étrangers». Cette interdiction, qui sera effective le 9 juin, s’applique à l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Sept autres pays sont par ailleurs visés par des restrictions: le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.

Des exceptions sont toutefois prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis «sert l’intérêt national». Les footballeurs participant à la Coupe du monde de 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, ainsi que les athlètes des Jeux olympiques de Los Angeles (2028) ne seront pas concernés par les restrictions.

«Nous ne pouvons pas avoir une immigration ouverte en provenance de pays que nous ne pouvons pas contrôler et filtrer de manière sûre et fiable. C’est pourquoi je signe aujourd’hui (mercredi, NDLR) un nouveau décret imposant des restrictions d’entrée à des pays tels que le Yémen, la Somalie, Haïti, la Libye et de nombreux autres», a déclaré le président américain.

Elon Musk : la descente aux enfers ?

Elon Musk : la descente aux enfers ?

C’est une descente aux enfers que vit actuellement le très médiatique milliardaire Elon Musk proche du président américain. D’abord au plan gouvernemental les actions de Musk pour réorganiser l’administration sont très confuses et souvent contestées par la justice. Au plan économique, c’est la catastrophe avec plusieurs entreprises notamment avec l’écroulement des ventes de Tesla et maintenant le nouvel échec de la fusée space X. Non seulement la personnalité de l’intéressé toujours très fantasque est contestée mais désormais aussi sa capacité de gestion y compris concernant le retard de son groupe en matière d’intelligence artificielle.

Après avoir conseillé Donald Trump, Elon Musk (ici dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche) l’assure, il va se consacrer «7 jours sur 7, 24 heures sur 24» à ses entreprises. Il était temps car il a perdu des centaines de milliards à mélanger de façon provocatrice et très malheureuse politique et gestion de ses entreprises. Une maladie qui pourrait bien aussi rattraper Trump.

Musk : la descente aux enfers ?

Musk : la descente aux enfers ?

C’est une descente aux enfers que vit actuellement le très médiatique milliardaire Elon Musk proche du président américain. D’abord au plan gouvernemental les actions de Musk pour réorganiser l’administration sont très confuses et souvent contestées par la justice. Au plan économique, c’est la catastrophe avec plusieurs entreprises notamment avec l’écroulement des ventes de Tesla et maintenant le nouvel échec de la fusée space X. Non seulement la personnalité de l’intéressé toujours très fantasque est contestée mais désormais aussi sa capacité de gestion y compris concernant le retard de son groupe en matière d’intelligence artificielle.

Après avoir conseillé Donald Trump, Elon Musk (ici dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche) l’assure, il va se consacrer «7 jours sur 7, 24 heures sur 24» à ses entreprises. Il était temps car il a perdu des centaines de milliards à mélanger de façon provocatrice et très malheureuse politique et gestion de ses entreprises. Une maladie qui pourrait bien aussi rattraper Trump.

Santé et alimentation : la malbouffe surtout responsable aux États-Unis

Santé et alimentation : la malbouffe surtout responsable aux États-Unis

Aux États-Unis presque la moitié des adultes sont obèses en raison en particulier de la malbouffe mais aussi d’autres facteurs explicatifs. Un phénomène évidemment inquiétant pour l’avenir sanitaire du pays mais qui pourrait aussi concerner d’autres zones géographiques qui commencent à imiter ce qui caractérise la nourriture américaine.

Dans un rapport l’administration Trump désigne la «surmédicalisation» et la mauvaise alimentation comme des «facteurs potentiels» de risque.

Les conclusions de ce document de 68 pages mettent en avant «quatre facteurs potentiels» de risque pour des maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète ou encore les troubles de la santé mentale : la «mauvaise alimentation», «l’accumulation de produits chimiques dans l’environnement», «le manque d’activité physique et le stress chronique» et la «surmédicalisation».

Santé : la malbouffe surtout responsable aux États-Unis

Santé : la malbouffe surtout responsable aux États-Unis

Aux États-Unis presque la moitié des adultes sont obèses en raison en particulier de la malbouffe mais aussi d’autres facteurs explicatifs. Un phénomène évidemment inquiétant pour l’avenir sanitaire du pays mais qui pourrait aussi concerner d’autres zones géographiques qui commencent à imiter ce qui caractérise la nourriture américaine.

Dans un rapport l’administration Trump désigne la «surmédicalisation» et la mauvaise alimentation comme des «facteurs potentiels» de risque.

Les conclusions de ce document de 68 pages mettent en avant «quatre facteurs potentiels» de risque pour des maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète ou encore les troubles de la santé mentale : la «mauvaise alimentation», «l’accumulation de produits chimiques dans l’environnement», «le manque d’activité physique et le stress chronique» et la «surmédicalisation».

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

En Europe, le nombre d’investissements étrangers y a reculé l’an dernier de 5 %, selon le baromètre EY publié jeudi 15 mai. La chute est particulièrement marquée dans les secteurs de la chimie et de l’automobile, deux piliers historiques de l’industrie européenne.

Surtout, l’Europe ne parvient plus à séduire les investisseurs américains. En 2024, seulement 942 entreprises américaines ont choisi d’investir en Europe, soit « le niveau le plus bas observé depuis dix ans » par le cabinet EY. Ce désengagement des entreprises américaines d’Europe se traduit invariablement sur l’emploi. Alors que les entreprises américaines avaient généré 113 000 emplois en 2021 en Europe, elles en ont créé seulement 58 000 l’an dernier.

Cette régression s’inscrit dans le temps. Les investissements étrangers en Europe diminuent chaque année, avec une baisse de 11 % en 2023 et de 24 % en 2022. Ce recul reflète à la fois la méfiance croissante des entreprises américaines à l’égard du « Vieux Continent » et l’attrait renforcé pour leur propre économie.

Face à l’affaiblissement de l’Europe, les États-Unis s’imposent comme les grands gagnants de l’attractivité. En 2024, les investissements étrangers y ont bondi de 20 %, signe évident d’un regain d’attractivité du pays auprès des entreprises étrangères.

Cet élan de reconquête industrielle revient surtout à Joe Biden, l’ancien président démocrate. Le grand plan de soutien industriel qu’il a instauré en 2022, l’Inflation Reduction Act, qui offre des réductions fiscales très avantageuses aux entreprises et a contribué à réduire le coût de l’énergie aux États-Unis. Ces deux atouts expliquent en grande partie le regain des investissements étrangers en faveur du pays.

Economie-Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

Economie-Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

En Europe, le nombre d’investissements étrangers y a reculé l’an dernier de 5 %, selon le baromètre EY publié jeudi 15 mai. La chute est particulièrement marquée dans les secteurs de la chimie et de l’automobile, deux piliers historiques de l’industrie européenne.

Surtout, l’Europe ne parvient plus à séduire les investisseurs américains. En 2024, seulement 942 entreprises américaines ont choisi d’investir en Europe, soit « le niveau le plus bas observé depuis dix ans » par le cabinet EY. Ce désengagement des entreprises américaines d’Europe se traduit invariablement sur l’emploi. Alors que les entreprises américaines avaient généré 113 000 emplois en 2021 en Europe, elles en ont créé seulement 58 000 l’an dernier.

Cette régression s’inscrit dans le temps. Les investissements étrangers en Europe diminuent chaque année, avec une baisse de 11 % en 2023 et de 24 % en 2022. Ce recul reflète à la fois la méfiance croissante des entreprises américaines à l’égard du « Vieux Continent » et l’attrait renforcé pour leur propre économie.

Face à l’affaiblissement de l’Europe, les États-Unis s’imposent comme les grands gagnants de l’attractivité. En 2024, les investissements étrangers y ont bondi de 20 %, signe évident d’un regain d’attractivité du pays auprès des entreprises étrangères.

Cet élan de reconquête industrielle revient surtout à Joe Biden, l’ancien président démocrate. Le grand plan de soutien industriel qu’il a instauré en 2022, l’Inflation Reduction Act, qui offre des réductions fiscales très avantageuses aux entreprises et a contribué à réduire le coût de l’énergie aux États-Unis. Ces deux atouts expliquent en grande partie le regain des investissements étrangers en faveur du pays.

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

Investissements étrangers : l’Europe recule face aux États-Unis

En Europe, le nombre d’investissements étrangers y a reculé l’an dernier de 5 %, selon le baromètre EY publié jeudi 15 mai. La chute est particulièrement marquée dans les secteurs de la chimie et de l’automobile, deux piliers historiques de l’industrie européenne.

Surtout, l’Europe ne parvient plus à séduire les investisseurs américains. En 2024, seulement 942 entreprises américaines ont choisi d’investir en Europe, soit « le niveau le plus bas observé depuis dix ans » par le cabinet EY. Ce désengagement des entreprises américaines d’Europe se traduit invariablement sur l’emploi. Alors que les entreprises américaines avaient généré 113 000 emplois en 2021 en Europe, elles en ont créé seulement 58 000 l’an dernier.

Cette régression s’inscrit dans le temps. Les investissements étrangers en Europe diminuent chaque année, avec une baisse de 11 % en 2023 et de 24 % en 2022. Ce recul reflète à la fois la méfiance croissante des entreprises américaines à l’égard du « Vieux Continent » et l’attrait renforcé pour leur propre économie.

Face à l’affaiblissement de l’Europe, les États-Unis s’imposent comme les grands gagnants de l’attractivité. En 2024, les investissements étrangers y ont bondi de 20 %, signe évident d’un regain d’attractivité du pays auprès des entreprises étrangères.

Cet élan de reconquête industrielle revient surtout à Joe Biden, l’ancien président démocrate. Le grand plan de soutien industriel qu’il a instauré en 2022, l’Inflation Reduction Act, qui offre des réductions fiscales très avantageuses aux entreprises et a contribué à réduire le coût de l’énergie aux États-Unis. Ces deux atouts expliquent en grande partie le regain des investissements étrangers en faveur du pays.

Intox Russe: Des Français aux côtés de Poutine !

Intox Russe: Des Français aux côtés de Poutine !


Comme d’habitude avec Poutine, plus c’est gros et plus ça passe. Ainsi le dictateur russe vient-il de déclarer que des troupes d’origines françaises luttent aux côtés des Russes contre l’Ukraine et de reprendre même le nom de la célèbre formation « Normandie Niemen » qui s’illustra lors de la seconde guerre mondiale.

Ce type d’information complètement tordue correspond bien à l’intoxication permanente pratiquée en Russie et qui maintient la population non seulement en sous information mais aussi dans la misère économique.

Des propos qui peuvent mordre sur une partie de la population russe privée de toute liberté d’expression sous toutes ses formes mais qui paraissent d’un ridicule grossier vis-à-vis d’une opinion aussi évoluée et informée qu’en France. Encore un effort de Poutine et il trouvera bientôt un descendant de De Gaulle parmi ses partisans !

McDo : Baisse aux États-Unis

McDo : Baisse aux États-Unis

Les ventes dans les magasins ont diminué de 3,6 % par rapport à l’année précédente, principalement en raison d’une baisse du nombre de clients, a déclaré la plus grande chaîne de hamburgers au monde lors de la publication de ses résultats jeudi.

McDonald’s a enregistré la plus grande baisse de ses ventes aux États-Unis depuis le pic de la pandémie de Covid-19, il y a cinq ans, en raison de l’incertitude créée par les tarifs de Donald Trump, qui pèsent lourdement sur le sentiment des consommateurs.

Les ventes dans les magasins ont diminué de 3,6 % par rapport à l’année précédente, principalement en raison d’une baisse du nombre de clients, a déclaré la plus grande chaîne de hamburgers au monde lors de la publication de ses résultats jeudi. De janvier à mars, le chiffre d’affaires de l’entreprise a reculé à 5,96 milliards de dollars (-1 % à données comparables). C’est inférieur au consensus des analystes de FactSet qui tablait sur 6,10 milliards de dollars.

Accord entre Washington et Kiev pour l’accès aux ressources minières ukrainiennes

Accord entre Washington et Kiev pour l’accès aux ressources minières ukrainiennes

L’accord donne aux États-Unis l’accès prioritaire aux ressources minérales ukrainiennes, et notamment aux terres rares, utilisées dans la haute technologie, et prévoit la création d’un fonds de reconstruction et d’investissement destiné à leur exploitation.

L’Ukraine obtient un partenariat économique qui intéresse directement Washington à sa sécurité. «Cet accord signale clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée dans un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère à long terme», a déclaré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent dans un communiqué. «Le président Trump a envisagé ce partenariat entre le peuple américain et le peuple ukrainien pour montrer l’engagement des deux parties en faveur d’une paix et d’une prospérité durables en Ukraine.»

C’est l’État ukrainien qui détermine ce qu’il faut extraire et où il faut le faire. Le sous-sol reste la propriété de l’Ukraine, ce qui est clairement établi dans l’accord. »

Laa ministre ukrainienne Yulia Svyrydenko a souligné que l’Ukraine conservera «l’entière propriété et le contrôle» des ressources situées sur son territoire et dans ses eaux territoriales. Les usines et les mines ukrainiennes ne changeront pas de propriétaire. «C’est l’État ukrainien qui est responsable de l’exploitation des ressources naturelles», a-t-elle posté sur X. «C’est l’État ukrainien qui détermine ce qu’il faut extraire et où il faut le faire. Le sous-sol reste la propriété de l’Ukraine, ce qui est clairement établi dans l’accord.»

Dépendance technologique aux services américains : 265 milliards d’euros

Dépendance technologique aux services américains : 265 milliards d’euros

D’après une étude inédite sur la dépendance technologique de l’Europe, commandée par le Cigref pour nourrir la réflexion de la deuxième édition des Rencontres Numérique de Strasbourg, Le coût de la dépendance numérique serait de l’art de 265 milliards.

À l’occasion de ces rencontres, l’économiste Nicolas Bouzou, directeur du cabinet Asterès a dévoilé et commenté les résultats de l’étude. Celle-ci propose une première estimation de l’impact économique des achats de logiciels et services cloud américains par les entreprises européennes. Cette analyse novatrice met en lumière d’une part le manque de transparence des données concernant les flux commerciaux internationaux et appelle d’autre part à une mobilisation renforcée pour réduire cette dépendance.

3 constats principaux sont à retenir de l’étude :

80% du total des dépenses liées aux logiciels et services cloud à usage professionnel en Europe est passé auprès d’entreprises américaines, ce qui représente un volume de 265 milliards d’euros.

Ces dépenses concernant exclusivement le périmètre des logiciels et services cloud à usage professionnel représentent aux USA environ 2 millions d’emplois directs, indirects et induits.

L’étude se projette également sur des scénarios d’avenir. Si, en 2035, 15% de ces dépenses étaient retenues au sein de l’économie européenne, elles entraîneraient la création d’environ 500 000 emplois directs, indirects et induits au profit de celle-ci.

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