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Le débat idiot entre défense et retraites

Société-Le débat idiot entre défense et retraites

Au sein de certaines élites très proches du patronat mais aussi au sein des syndicats de salariés émerge le thème de l’opposition entre les questions de défense et la réforme des retraites. Un débat totalement idiot pourquoi pas aussi opposer la santé à l’éducation ou la sécurité à la recherche etc. Tout cela n’a aucun sens sinon qu’à instrumentaliser la problématique de défense au service d’intérêts corporatistes étroits.

Certes on ne peut nier les questions de financement et les déséquilibres financiers de l’État qui se caractérisent par un très fort endettement proche de 113 % du PIB et le déficit voisin de 6 %. Il y a sans doute des choix plus rigoureux à opérer chez tous les opérateurs qui interviennent dans le champ régalien. Même dans les secteurs dits sensibles des rationalisations sont possibles car il y a notamment beaucoup trop d’échelons, d’étagères de procédures inutiles qui sécrètent elles-mêmes leur propre développement en termes de masse salariale et d’investissement. Sans parler de la technocratie. La vérité c’est que l’État ne contrôle plus ce développement pas davantage d’ailleurs que les autres collectivités. Comme dans la plupart du privé, l’audit devrait être permanent ( au moins annuel) pour vérifier la bonne allocation des ressources et les résultats.

Il est ridicule de d’opposer l’indispensable renforcement de la défense à la question des retraites. Très grossièrement le budget de la défense tourne autour de 50 milliards et devrait doubler en quelques années. L’enjeu des retraites représente des sommes autrement plus importantes. Le montant consacré aux retraites tourne autour de 400 milliards… pour l’instant. Par ailleurs la réforme devrait concerner moins l’âge que le nombre d’années de versement et surtout les inégalités dûes à la pénibilité. Au lieu de cela, on s’arc-boute le plus souvent sur des tabous en fait pour refuser d’entrer dans une réelle discussion. Les organisations qui refusent le débat seront le moment venu sévèrement sanctionnées par leurs mandants et plus généralement par l’opinion publique qui ne supporte plus d’entendre le même catéchisme des années 50 rétrograde et corporatiste.

On ne peut en effet isoler le financement des retraites de la situation économique et financière globale de la France. Une situation financière hypothéquée par le manque global de travail donc de croissance et de ressources publiques. C’est l’ensemble des champs régaliens qu’il convient de prendre en compte à matière d’équilibre financier. La seule comparaison entre les retraites et la défense est évidemment réductrice et idiote.

Et de ce point de vue se saisir de la question de la défense qui met en cause à terme le progrès et le développement pour l’opposer à la problématique de la défense prouve à quel point certains leaders, certaines organisations cultivent l’ambiguïté, la démagogie et le manque de courage.

Effet Trump : un rapprochement entre l’union européenne et l’Inde

Effet Trump : un rapprochement entre l’union européenne et l’Inde

Le retour de Donald Trump incite l’Inde et l’Union européenne à se rapprocher.Malgré des positions différentes face à la Russie, Bruxelles et New Delhi ont repris leurs négociations, suspendues en 2013, en vue de parvenir à un accord commercial.

par Sophie Landrin

New Delhi, correspondante du Monde

Les cercles diplomatiques ont longtemps murmuré que l’Inde se méfiait de l’Union européenne (UE), ce grand ensemble économique et politique supranational de 27 pays. New Delhi préférait négocier en bilatéral avec Paris ou Berlin, plutôt qu’avec Bruxelles. Les temps ont-ils changé pour le géant asiatique avec son 1,4 milliard d’habitants en quête de croissance et de développement, mais aussi pour une Europe en quête de nouveaux partenariats, chamboulée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ? Les deux blocs partagent la même faiblesse, leur dépendance à la Chine.

Narendra Modi et Ursula von der Leyen ont pris date en s’engageant, le 28 février, à New Delhi, à finaliser un accord de libre-échange « mutuellement avantageux » d’ici à la fin de l’année 2025 et à diversifier la coopération en l’ouvrant sur la sécurité et la défense.

« Je veux que cette visite marque le début de cette nouvelle ère. Le premier ministre Modi et moi partageons le même point de vue. Il est temps de faire passer notre partenariat stratégique UE-Inde au niveau supérieur. Pour notre propre sécurité et notre prospérité », a assuré la présidente de la Commission européenne.

L’Europe est le premier partenaire commercial de l’Inde, devant les Etats-Unis et la Chine. Le commerce de marchandises a atteint 135 milliards de dollars (124 milliards d’euros) en 2023, celui des services 53 milliards de dollars, mais les marges de manœuvre sont grandes, car le sous-continent ne représente pour l’instant que 2,2 % du commerce de marchandises de l’UE, dont elle est le dixième partenaire. La Commission espère trouver dans le marché indien de nouveaux débouchés, notamment pour les voitures, les produits agricoles, le vin et les spiritueux.

Les diplomates avertis rappellent cependant que les discussions ont démarré en 2007, sans jamais aboutir. A cette époque, les deux partenaires s’étaient donné deux ans pour parvenir à un accord commercial. Près de vingt ans ont passé et rien ne s’est concrétisé. Les deux protagonistes ont repris, en juin 2022, les négociations.

Conflit république démocratique du Congo : rupture entre le Rwanda et la Belgique

Conflit république démocratique du Congo : rupture entre le Rwanda et la Belgique

Encore un conflit un Afrique qui risque de s’éterniser entre d’une part la république démocratique du Congo, d’autre part le Rwanda. Le Rwanda qui s’était nettement redressé après le terrible génocide et qui porte un sérieux coup à son slogan « visit Rwanda » affiché en Europe notamment dans nombre de terrains de football. Un conflit moins médiatisé que celui de l’Ukraine mais pourtant dramatique.

Le Rwanda a annoncé ce lundi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Belgique, accusant l’ex-puissance coloniale d’avoir «pris parti» pour Kinshasa «bien avant et pendant le conflit en cours en République démocratique du Congo (RDC). «Le gouvernement du Rwanda a notifié aujourd’hui le gouvernement de Belgique de sa décision de rompre les relations diplomatiques, avec effet immédiat», a déclaré le ministère des Affaires étrangères rwandais dans un communiqué.

L’UE a adopté lundi des sanctions contre des personnalités rwandaises en raison du soutien de Kigali à l’offensive du groupe rebelle M23 en République démocratique du Congo (RDC). Kigali accuse la Belgique d’avoir «pris partie» pour Kinshasa. La Belgique, ancienne puissance coloniale à la fois de la RDC (ex-Zaïre) et du Rwanda, a été l’un des pays les plus critiques de Kigali depuis que la rébellion du M23, soutenue par Kigali, a lancé en décembre une offensive dans l’est de la RDC, qui l’a vu notamment s’emparer de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et de Bukavu, capitale du Sud-Kivu.

Le débat idiot entre défense et retraites

Politique-Le débat idiot entre défense et retraites

Au sein de certaines élites très proches du patronat mais aussi au sein des syndicats de salariés émerge le thème de l’opposition entre les questions de défense et la réforme des retraites. Un débat totalement idiot pourquoi pas aussi opposer la santé à l’éducation ou la sécurité à la recherche. Tout cela n’a aucun sens sinon qu’à instrumentaliser la problématique de défense au service d’intérêts corporatistes étroits.

Certes on ne peut nier les questions de financement et les déséquilibres financiers de l’État qui se caractérisent par un très fort endettement proche de 113 % du PIB et le déficit voisin de 6 %. Il y a sans doute des choix plus rigoureux à opérer chez tous les opérateurs qui interviennent dans le champ régalien. Même dans les secteurs dits sensibles des rationalisations sont possibles car il y a notamment beaucoup trop d’échelons, d’étagères de procédures inutiles qui sécrètent elles-mêmes leur propre développement en termes de masse salariale et d’investissement. Sans parler de la technocratie. La vérité c’est que l’État ne contrôle plus ce développement pas davantage d’ailleurs que les autres collectivités. Comme dans la plupart du privé, l’audit devrait être permanent ( au moins annuel) pour vérifier la bonne allocation des ressources et les résultats.

Il est ridicule de dopposer l’indispensable renforcement de la défense à la question des retraites. Très grossièrement le budget de la défense tourne autour de 50 milliards et devrait doubler en quelques années. L’enjeu des retraites représente des sommes autrement plus importantes. Le montant consacré aux retraites tourne autour de 400 milliards… pour l’instant. Par ailleurs la réforme devrait concerner moins l’âge que le nombre d’années de versement et surtout les inégalités dûs à la pénibilité. Au lieu de cela, on s’arc-boute le plus souvent sur des tabous en fait pour refuser d’entrer dans une réelle discussion. Les organisations qui refusent le débat seront le moment venu sévèrement sanctionnées par leurs mandants et plus généralement par l’opinion publique qui ne supporte plus d’entendre le même catéchisme rétrograde et corporatiste.

Et de ce point de vue se saisir de la question de la défense qui met en cause à terme le progrès et le développement pour l’opposer à la problématique de la défense prouve à quel point certains leaders, certaines organisations cultivent l’ambiguïté, la démagogie et le manque de courage.

Le débat idiot entre défense et retraite

Le débat idiot entre défense et retraites

Au sein de certaines élites très proches du patronat mais aussi au sein des syndicats de salariés émerge le thème de l’opposition entre les questions de défense et la réforme des retraites. Un débat totalement idiot pourquoi pas aussi opposer la santé à l’éducation ou la sécurité à la recherche. Tout cela n’a aucun sens sinon qu’à instrumentaliser la problématique de défense au service d’intérêts corporatistes étroits.

Certes on ne peut nier les questions de financement et les déséquilibres financiers de l’État qui se caractérisent par un très fort endettement proche de 113 % du PIB et le déficit voisin de 6 %. Il y a sans doute des choix plus rigoureux à opérer chez tous les opérateurs qui interviennent dans le champ régalien. Même dans les secteurs dits sensibles des rationalisations sont possibles car il y a notamment beaucoup trop d’échelons, d’étagères de procédures inutiles qui sécrètent elles-mêmes leur propre développement en termes de masse salariale et d’investissement. Sans parler de la technocratie. La vérité c’est que l’État ne contrôle plus ce développement pas davantage d’ailleurs que les autres collectivités. Comme dans la plupart du privé, l’audit devrait être permanent ( au moins annuel) pour vérifier la bonne allocation des ressources et les résultats.

Il est ridicule de dopposer l’indispensable renforcement de la défense à la question des retraites. Très grossièrement le budget de la défense tourne autour de 50 milliards et devrait doubler en quelques années. L’enjeu des retraites représente des sommes autrement plus importantes. Le montant consacré aux retraites tourne autour de 400 milliards… pour l’instant. Par ailleurs la réforme devrait concerner moins l’âge que le nombre d’années de versement et surtout les inégalités dûs à la pénibilité. Au lieu de cela, on s’arc-boute le plus souvent sur des tabous en fait pour refuser d’entrer dans une réelle discussion. Les organisations qui refusent le débat seront le moment venu sévèrement sanctionnées par leurs mandants et plus généralement par l’opinion publique qui ne supporte plus d’entendre le même catéchisme rétrograde et corporatiste.

Et de ce point de vue se saisir de la question de la défense qui met en cause à terme le progrès et le développement pour l’opposer à la problématique de la défense prouve à quel point certains leaders, certaines organisations cultivent l’ambiguïté, la démagogie et le manque de courage.

Renforcement des liens économiques entre le Canada et le Groenland

Renforcement des liens économiques entre le Canada et le Groenland

DÉCRYPTAGE – Ottawa et Nuuk, visés par les menaces d’annexion du président américain, ont signé un accord pour renforcer leurs liens économiques dans l’Arctique.

Conséquence directe des menaces de colonisation du Canada et du Groenland par les États-Unis, les deux zones visées par l’impérialisme de trame ont décidé de renforcer leurs liens économiques.

Mardi 4 mars, le président américain a encore répété que les États-Unis achèteraient l’île arctique « d’une manière ou d’une autre ». Ses menaces à l’encontre du Canada, qu’il entend annexer, sont récurrentes. Le président américain les a encore brandies ce mardi, expliquant en guise de bienvenue au nouveau premier ministre canadien, Mark Carney, que la « seule chose sensée à faire » pour le Canada est de rejoindre les États-Unis.

L’accord entre le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut d’une part, et le Groenland de l’autre, prend un sens éminemment politique. Multiplier les échanges commerciaux internationaux dans l’Arctique pourrait…

L’échange public surréaliste entre Trump, Vance et les Zelinsky

L’échange public  surréaliste entre Trump, Vance et les Zelinsky

 

Le JDD dévoile certains des échanges houleux entre Donald Trump, son vice-président JD Vance et Volodymyr Zelensky, ce vendredi 28 février, au cœur du Bureau ovale. Une passe d’armes qui symbolise le virage abrupt des relations entre Washington et Kiev.

 

 
Zelensky : « De quelle diplomatie parlez-vous, JD (Vance) ? Que voulez-vous dire ? »

 

Vance : « Je parle du type de diplomatie qui va mettre fin à la destruction de votre pays. M. le président, si je peux me permettre, je trouve qu’il est irrespectueux de votre part de venir dans le Bureau ovale et d’essayer de débattre de ça devant les médias américains. En ce moment même, vous forcez des conscrits à rejoindre la ligne de front parce que vous avez des problèmes d’effectifs. Vous devriez remercier le président (Trump). »

Zelensky : « Avez-vous déjà été en Ukraine pour voir nos problèmes ? Venez une fois. »

Vance : « J’ai vu et lu des choses et je sais ce qui se passe : vous y emmenez les gens pour une visite de propagande, monsieur le président. Est-ce que vous niez avoir des problèmes pour mobiliser dans votre armée ? Et pensez-vous que c’est irrespectueux de venir dans le Bureau ovale des États-Unis d’Amérique et d’attaquer le gouvernement qui tente d’empêcher la destruction de votre pays ? »

 

Zelensky : « Ça fait beaucoup de questions. Commençons par le commencement. D’abord, pendant une guerre, tout le monde a des problèmes, même vous. Vous avez un bel océan (qui vous sépare de l’Europe) et vous ne le sentez pas maintenant, mais vous allez le ressentir à l’avenir. (…) »

Trump : « Vous ne le savez pas. Ne nous dites pas ce que nous allons ressentir. On essaie de résoudre un problème. Ne nous dites pas ce que nous allons ressentir. »

Zelensky : « Je ne vous dis pas… Je réponds… »

Vance : « C’est précisément ce que vous faites. »

Trump : « Vous n’êtes pas en position de nous dicter ce que nous allons ressentir. Nous allons nous sentir très bien et très forts. »

(Zelensky tente de l’interrompre.)

Trump : « Vous vous êtes mis dans une très mauvaise position. Vous n’avez pas les cartes en main, là. Avec nous, vous commencez à les avoir. »

Zelensky : « Je ne joue pas aux cartes. Je suis très sérieux, M. le président. Je suis le président d’un pays en guerre. »

Trump : « (…) Vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la troisième guerre mondiale. Vous jouez avec la troisième guerre mondiale. Et ce que vous faites est très irrespectueux envers ce pays qui vous a soutenu bien plus que ce que beaucoup disent qu’il aurait dû. »

Zelensky : « Je suis très respectueux. »

Vance : « Avez-vous seulement dit merci ? »

Zelensky : « De nombreuses fois. »

Vance : « Non, depuis le début de cette rencontre ? (…) Dites quelques mots de remerciement aux États-Unis d’Amérique et au président qui essaie de sauver votre pays. »

Zelensky : « Vous pensez que si vous parlez très fort… »

Trump : « Il ne parle pas fort. Votre pays est en grande difficulté. Non, non, vous avez beaucoup parlé. Votre pays est en grande difficulté. Vous ne gagnez pas. Vous avez une sacrée bonne chance de pouvoir vous en sortir, grâce à nous. »

Zelensky : « M. le président, nous restons forts. Depuis le tout début de la guerre, nous sommes seuls, et nous disons, j’ai dit, merci. »

Trump (en colère) : « Vous n’avez pas été seuls. Vous n’avez pas été seuls. On vous a déjà donné, par ce stupide président (Joe Biden), 350 milliards (de dollars) d’équipement militaire. Et vos hommes sont courageux mais ils ont eu notre équipement. Si vous ne l’aviez pas, cette guerre aurait été terminée en deux semaines. »

Zelensky : « En trois jours. C’est ce que j’ai entendu de Poutine. »

Trump : « Ça va être très dur de négocier comme ça. »

Vance : « Dites juste merci. »

Zelensky : « Je l’ai dit de nombreuses fois. »

Trump : « Je pense que c’est bien que les Américains voient ce qu’il se passe. Je pense que c’est très important. C’est pour ça que je laisse ça se dérouler aussi longtemps. Vous devez être reconnaissant. Vous n’avez pas les cartes en main. Vous êtes enlisés. Vos citoyens meurent. Écoutez, vous êtes à court de soldats. Et après vous nous dites “Je ne veux pas de cessez-le-feu, je ne veux pas de cessez-le-feu, je veux ci et ça”. Écoutez, si vous pouvez obtenir un cessez-le-feu maintenant, je vous le dis, vous le prenez pour arrêter les balles et le massacre de vos troupes. »

Zelensky : « Bien sûr que nous voulons arrêter la guerre. Avec des garanties. »

Trump : « Vous dites que vous ne voulez pas de cessez-le-feu ? Moi, j’en veux un. Parce qu’on obtient un cessez-le-feu plus vite qu’un accord. »

Trump : « Il (Poutine) veut un accord. Je ne sais pas si vous voulez un accord. Je vous ai donné le pouvoir d’être un homme fort, et je ne pense pas que vous seriez un homme fort sans les États-Unis. Votre peuple est très courageux. Mais soit vous concluez un accord, soit nous vous laissons tomber. (…) Vous ne vous montrez pas du tout reconnaissant. Et ce n’est pas une bonne chose. Bon, je pense que nous en avons vu assez. Ça va faire un grand moment de télévision. »

Cette passe d’armes inédite, retransmise intégralement, laisse entrevoir un changement radical dans la position américaine. Donald Trump, en maître du jeu, n’a cessé de rappeler le poids de l’aide américaine, tout en mettant ouvertement la pression sur Volodymyr Zelensky pour qu’il accepte un compromis avec Vladimir Poutine. JD Vance, lui, n’a pas hésité à jouer un rôle de procureur, exigeant des remerciements explicites de la part du président ukrainien.

Cette séquence, à la fois brutale et spectaculaire, marque un tournant diplomatique. Loin des relations chaleureuses entretenues par Washington et Kiev sous Joe Biden, l’ère Trump-Vance semble imposer une realpolitik froide et calculatrice. Pour Volodymyr Zelensky, c’est un signal clair : l’appui américain n’est plus inconditionnel

Clash médiatique et politique invraisemblable entre Trump et Zelinsky

Clash médiatique et politique invraisemblable entre Trump et Zelinsky

Un spectacle d’abord invraisemblable en direct à la télé avec le président ukrainien en position d’accusé permanent sous le feu des critiques conjointes de Trump et de Vance. Deux procureurs qui n’ont cessé d’accuser et d’humilier Zelinsky. Résultat un échec total est assez lamentable sur le plan diplomatique et politique. Il faut dire que Trump avait sans doute préparé le piège par avance pour mettre le président ukrainien en contradiction avec l’opinion de ses partisans américains . Ce qu’a subi le président ukrainien était tellement intolérable qu’on voyait mal comment un accord quelconque pourrait sortir de cette rencontre. Pour simplifier Trump a chaussé les bottes de Poutine . Le conflit ne pourra donc que s’aggraver sans doute au préjudice de l’Ukraine privée vraisemblablement maintenant pour une partie du soutien américain. À moins que l’Europe ne réveille politiquement ; à commencer par  le terrain diplomatique au lieu de se satisfaire avec Trump  de rencontres individualisées de chaque petit État de l’Europe

Censure : Bayrou passe entre les gouttes !

Censure : Bayrou passe entre les gouttes !

 Bayrou passe entre les gouttes pour l’instant ! Les deux motions de censure déposées par La France insoumise et soutenues par les communistes et les écologistes ont largement été rejetées à l’Assemblée nationale ce mercredi soir. De quoi donner un peu d’air à François Bayrou.

Après le vote du budget, il est vraisemblable que Bayrou devra  limiter les risques politiques en gérant les affaires courantes et en limitant au maximum les projets de loi sur lesquels il peut risquer de tomber à chaque occasion.

Bayrou bénéficie pour l’instant d’une certaine bienveillance temporaire du RN ;Le député RN Sébastien Chenu a expliqué sur notre antenne qu’il ne voit pas l’intérêt de censurer « jusqu’à ce qu’il y ait la possibilité » d’une nouvelle dissolution. Elle ne peut intervenir avant l’été. Très concrètement, les troupes de Marine Le Pen pourraient donc actionner la cartouche d’une motion de censure à la fin du mois de juin.

La menace d’une nouvelle censure par le PS pourrait  rebondir au début de l’été en cas de désaccord entre les partenaires sociaux sur les retraites.

« À l’issue de la conférence sociale, si le Parlement n’a pas le dernier mot, qu’il y a une entourloupe, l’option d’une motion de censure sera aussi sur la table », a lancé Olivier Faure .
Si les voix du NFP se mêlent à celles du RN, François Bayrou tomberait immédiatement. C’est le cas de figure qui s’était produit pour Michel Barnier en décembre dernier.

 

Fiançailles rompues entre Nissan et Honda

Fiançailles rompues entre Nissan et Honda

Il n’y aura pas de mariage entre Nissan et Honda. Nissan a décidé d’interrompre les négociations unilatéralement, au terme d’un conseil d’administration tenu mercredi après-midi.

La presse japonaise a rapporté qu’Honda ne souhaitait plus qu’acquérir des actions Nissan pour transformer son rival de toujours en une simple filiale. L’état-major de ce dernier aurait vu rouge, soucieux de préserver son autonomie. « Les deux entreprises avaient discuté d’une structure de holding, mais n’ont pas pu se mettre d’accord sur des conditions telles que le ratio d’intégration, précise le quotidien NikkeiHonda a (ensuite) approché Nissan avec une proposition visant à en faire une filiale : Nissan a décidé de mettre fin aux négociations, en raison d’une forte opposition au sein de l’entreprise. »

Le 23 décembre, les dirigeants de Honda, Nissan et Mitsubishi Motors (partenaire mineur dans l’Alliance avec Renault) annonçaient devant la presse mondiale le début de négociations en vue de leur fusion d’ici à juin 2025. Cette alliance d’un jour avait pour objectif de permettre de rattraper le retard japonais sur l’électrique, aussi de sortir Nissan de sa crise financière dont le Renault fait aussi les frais puisqu’il détient encore 35 % du capital.

Motion de censure : procédure de divorce entre le PS et Mélenchon

Motion de censure : procédure de divorce entre le PS et Mélenchon
Cette fois la procédure de divorce est bien entamée entre les socialistes qui ont refusé de voter la motion de censure à l’Assemblée nationale et les » Insoumis » par ailleurs largement battus. La déception et la colère des « insoumis » étaient  visibles notamment dans des propos de plus en plus agressifs mettant y compris en cause la personnalité de responsables qui leur sont opposés.

Le parti socialiste capitalise ainsi sur sa volonté de participer à la construction d’une voie pour sortir le pays- en tout cas pour essayer- d’une crise politique qui se transforme progressivement en crise économique et financière.

Pendant des jours, les socialistes auront hésité. Mais au bout du bout des négociations, les députés PS ont fait le choix, en grande majorité, de ne pas censurer François Bayrou dès ce jeudi. Seuls 8 députés socialistes, sur 66, l’ont votée. Un ultime courrier du premier ministre, dans lequel il s’engage à reprendre certaines mesures défendues par les troupes d’Olivier Faure, est venu entériner leur position. Alors que le PS était divisé sur la question, le premier secrétaire a défendu devant les siens jeudi la « non-censure » en assurant que le parti de la rose apparaissait en « position de force » à l’issue des négociations.

 

Il s’agit bien sûr d’un échec patent pour Mélenchon qui avait pronostiqué chute du gouvernement à la date du 16 janvier ! Déjà les  » insoumis » menacent les socialistes de ne pas leur accorder l’investiture du NFP pour les élections. Une menace à double tranchant. Il se pourrait bien en effet que l’opinion soit désormais vraiment lassée du vacarme braillard des « insoumis »; à cet égard il faudra être attentif aux résultats des six élections partielles qui se déroulent actuellement.

Avec cette décision du parti socialiste qui demeure cependant dans l’opposition mais de manière constructive, il se pourrait que le rapport des forces change et que les « insoumis « ne soient plus en mesure de mener le jeu. Électoralement, c’est peut-être le PS qui pourrait reprendre la main pour accorder les investitures y compris aux « insoumis » et aux écologistes. Des écologistes par ailleurs eux-mêmes perdus dans leur stratégie gauchiste qui délaissent le terrain environnemental pour le radicalisme systématique, démagogique et irresponsable.

 

Avenir Syrie : délicat jeu d’équilibre entre les puissances régionales

 Syrie :  délicat  jeu d’équilibre entre les puissances régionales

La Russie occupée ailleurs, les États-Unis en retrait, l’Iran affaibli… La nouvelle Syrie doit d’abord se préoccuper de ne pas susciter l’ire des puissances arabes, très méfiantes envers toute orientation djihadiste qui remettrait en cause leurs régimes respectifs. Elle doit aussi rester dans les bonnes grâces de la Turquie d’Erdogan et faire le dos rond face aux bombardements israéliens sur les arsenaux de l’armée défaite de Bachar Al-Assad. Al-Joulani a montré ses capacités de chef de guerre ; il va maintenant devoir faire ses preuves en tant que diplomate.

 

par   Professeur agrégé de Géographie, membre du laboratoire Médiations, Sorbonne Université dans  » The Conversation » 

 

L’entretien accordé par Abou Mohammed Al-Joulani à CNN le 6 décembre dernier, alors que les combattants de son mouvement, Hayat Tahrir-al-Cham (HTC), étaient sur le point de renverser le régime de Bachar Al-Assad, témoigne de sa volonté de présenter désormais un profil plus « présentable » aux puissances occidentales, et notamment aux États-Unis, dont la capacité de projection dans la région reste importante.

La presse souligne à juste titre ce renouveau : HTC rejette la logique du djihad global, qui a abouti à l’intervention des puissances occidentales en Syrie et en Irak contre l’État islamique (EI ou Daech) et les filiales d’Al-Qaida. Joulani semble soucieux de ne franchir aucune ligne rouge et tire les enseignements de l’échec de l’EI, dont l’éphémère califat instauré en 2015 a été démantelé, avec une perte quasi totale de ses territoires, en 2019.

Cependant, si HTC respecte plusieurs lignes rouges, celles-ci sont surtout tracées par les puissances régionales comme l’Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar, l’Iran ou encore Israël. À l’inverse des puissances lointaines comme les États-Unis ou la Russie, contraintes l’une et l’autre à se désengager de la Syrie soit par isolationnisme (les États-Unis de Trump) soit par manque de moyens militaires disponibles (l’Ukraine absorbe la quasi-totalité du potentiel militaire russe), les puissances régionales sont, quant à elles, particulièrement enclines à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie, particulièrement si le nouveau gouvernement de Damas menace leurs intérêts stratégiques.

Le risque d’ingérence de la part de la Turquie, de l’Arabie saoudite ou du Qatar est d’autant plus grand que la Syrie sort de la guerre considérablement affaiblie : l’armée dirigée par les alaouites s’étant décomposée, les deux principaux groupes rebelles, le HTS et l’ANS (l’armée nationale syrienne soutenue par la Turquie), certes alliés contre Bachar Al-Assad, pourraient s’opposer maintenant que leur ennemi commun a disparu.

Pour compléter ce tableau, les frappes massives de Tsahal ont achevé de détruire les capacités opérationnelles de l’État syrien tandis que les graves tensions entre les milices kurdes qui contrôlent le nord-est du pays et l’ANS pro-turque risquent de plonger à nouveau cette partie du pays dans la guerre civile.

Dès lors, la nouvelle république islamique que souhaite probablement instaurer HTC en Syrie s’apparente à un État failli ou, du moins, à un régime trop faible pour survivre à d’éventuelles interventions de puissances voisines.

C’est pourquoi HTC n’a d’autre choix que de conduire une politique équilibriste destinée à ménager les intérêts des puissances voisines pour limiter leur ingérence et ainsi espérer construire un régime pérenne dans un pays ravagé par 13 ans de guerres civiles et soumis à l’influence grandissante de ses voisins.

Dans un contexte de révolte des masses sunnites contre le régime alaouite et de rejet de la domination iranienne dans la région, il est fondamental pour HTC de s’assurer le soutien, ou du moins, la neutralité des puissances sunnites de la Ligue arabe comme l’Égypte, la Jordanie et, surtout, l’Arabie saoudite. Cette dernière a montré, lors de la guerre civile syrienne, qu’elle était capable d’intervenir directement ou indirectement contre les forces sunnites qui remettent en question la légitimité de la monarchie des Saoud.

En 2014, la restauration du titre de calife par Abou Bakr Al-Baghadi et Daech a achevé de persuader Riyad de participer à la coalition contre l’EI, mouvement que les Saoud avaient pourtant soutenu lors de son émergence. La restauration califale constitue clairement une ligne rouge pour l’Arabie saoudite puisqu’elle rappelle l’illégitimité dynastique et historique de la monarchie saoudienne. En 1932, la proclamation de l’Arabie saoudite s’était faite au détriment du dernier calife, Hussein ben Ali al-Hashimi.

Roi du Hedjaz, chérif de la Mecque puis calife (après l’abrogation du califat ottoman) de 1924 jusqu’à 1925, le roi Hussein disposait alors d’une puissante légitimité à gouverner les lieux saints de l’islam : appartenant à la famille des Hachémites, le dernier calife était un Quraysh, la tribu du prophète Mahomet. D’autant qu’Hussein était la figure tutélaire des mouvements panarabistes alors en plein essor, ce qui lui assurait un vrai soutien populaire et l’appui de nombreux cheikhs.

La prise de La Mecque en 1925 par Ibn Séoud puis la proclamation en 1932 du royaume saoudien peuvent dès lors s’apparenter à une usurpation, ce qui prive la monarchie saoudienne d’une réelle légitimité dynastique et historique. D’où l’hostilité de Riyad aux groupes djihadistes qui aspirent à recréer un « califat » et à s’approprier un titre que la monarchie saoudienne tente de faire disparaître. On comprend dès lors pourquoi Al-Joulani ne proclamera certainement pas le retour du « califat », à l’inverse de ce qu’avait fait Al-Baghdadi en 2014 : le leader de HTC connaît parfaitement les lignes rouges de l’Arabie saoudite et ne compte pas les franchir avant d’avoir reconstruit un régime pérenne et stable à Damas.

De même, le régime syrien ne revendique pas pour l’instant de liens directs avec les Frères musulmans qui soutiennent officiellement l’ANS (l’armée nationale syrienne) alliée à la Turquie et plus particulièrement le Faylaq-al-Cham (l’une des composantes de l’ANS). Le mouvement des Frères musulmans, organisé depuis le Qatar et la Turquie, est interdit dans la plupart des pays arabes de la région, surtout dans les régimes autoritaires dont l’Égypte depuis le retour de l’armée au pouvoir en 2013 ainsi que dans les monarchies comme l’Arabie saoudite ou la Jordanie.

En effet, le mouvement frériste se veut républicain et hostile aux monarchies en place auxquelles il reproche, outre leur nature autoritaire, leur convergence avec les intérêts occidentaux. Les Frères restent avant tout un mouvement postcolonial qui lutte contre les résidus d’influence occidentale dans la région et contre Israël, perçu comme « une avant-garde américaine » au Levant. Dès lors, ils fustigent la politique de rapprochement entre Israël et les monarchies arabes comme l’Arabie saoudite, la Jordanie ou le Maroc qui a abouti aux accords d’Abraham en 2020.

Dans ces conditions, on comprend mieux le refus d’Al-Joulani de tomber dans la surenchère antisioniste ou anti-occidentale. Il ne s’agit pas simplement de « faire bonne figure » auprès de l’Ouest mais aussi de rassurer les voisins arabes de la Syrie, qui voient d’un œil pour le moins inquiet l’émergence de groupes alignés sur les Frères musulmans. D’où aussi la timidité du soutien d’Al-Joulani au Hamas palestinien, véritable branche armée des Frères musulmans à Gaza, et ce malgré les bombardements massifs de Tsahal sur le sol syrien ces derniers jours. Dès lors, HTC doit rester sur une ligne de crête puisque la Turquie, alliée aux Frères musulmans, constitue le principal parrain du nouveau régime…

Le principal acteur dont Joulani doit ménager les intérêts est bien évidemment la Turquie, qui tente de placer la Syrie sous son influence. La chute d’Assad a en effet été rendue possible par la politique turque de rapprochement entre l’ANS (armée nationale syrienne), composée de supplétifs arabes de l’armée turque, et le mouvement HTC. Cette alliance provisoire contre Assad pourrait faire long feu si le nouveau gouvernement syrien s’éloignait des projets d’Ankara pour la Syrie. D’autant que l’offensive actuelle de l’ANS à Manbij contre les milices kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) montre que l’ANS obéit plus à Ankara qu’à Damas, l’offensive contre les Kurdes n’ayant pas été officiellement revendiquée par HTC.

À la lumière de ces évènements, on comprend l’accord passé entre HTC et la Turquie : accepter les offensives turques contre le FDS en échange du soutien des milices de l’ANS au pouvoir de Joulani. Ankara voit dans le Rojava kurde, au nord-est de la Syrie, une véritable menace pour son propre territoire, la Turquie considérant cette zone comme une base arrière du PKK, le parti indépendantiste kurde qui lutte contre la Turquie dans le Kurdistan turc.

Sous la pression d’Ankara, soucieux de conserver le soutien des milices proturques, Joulani devrait vraisemblablement abandonner le Rojava à la Turquie et à ses supplétifs. D’autant que le principal soutien des Kurdes, les Américains, avec le retour du très isolationniste Donald Trump à la Maison Blanche, devraient mener à son terme la politique de retrait de la Syrie. La neutralité des États-Unis en cas d’offensive massive turque sur le Kurdistan syrien ne fait presque aucun doute, comme le montrent les précédents des offensives lancées par Ankara sur la ville d’Afrine lors de l’Opération Rameau d’olivier en 2018, ou lors de l’Opération Source de Paix en 2019. Les deux fois, les États-Unis ont littéralement abandonné leur allié kurde menacé par l’armée turque et ses milices.

Par ailleurs, la Turquie pourrait constituer autour de Damas un nouvel « axe de la résistance » antisioniste et, par ce biais, reprendre un leadership dans le monde moyen-oriental laissé en jachère par l’affaiblissement de l’Iran et de ses « proxies ». L’hostilité d’Ankara et de l’AKP (le parti d’Erdogan) envers Israël croît d’année en année et s’intègre à la politique néo-ottomane de réaffirmation de la tutelle turque sur les anciennes provinces arabes de l’Empire ottoman.

Devenir le principal soutien à la lutte palestinienne permettrait à Ankara de fédérer les sociétés du Levant autour d’elle et d’accroître son soft power dans le monde arabe. Dans cette optique, la Syrie de Joulani joue un rôle clé puisqu’elle permet à la Turquie de se projeter aux frontières israéliennes, et pourrait constituer le cœur d’un « nouveau front de la résistance » anti-Israël qui, à la différence du front actuel piloté par l’Iran, serait, quant à lui, sunnite et donc plus susceptible de fédérer les masses musulmanes de la région.

Par conséquent, une orientation clairement antisioniste du régime de Joulani constitue un scénario très envisageable même si HTS ne peut à court terme, en aucun cas, défier Tsahal étant donnée le déséquilibre des forces au niveau militaire. Cette crainte a d’ailleurs certainement inspiré les bombardements massifs menés par l’État hébreu contre les dépôts d’armes de l’ancienne armée syrienne au lendemain de la chute d’Assad. Même s’il reste pour l’instant embryonnaire, le nouvel « axe de la résistance sunnite » se forme actuellement autour de la Turquie et de son vassal syrien et pourrait pousser les sunnites libanais du nord-Liban à rejoindre cette alliance en gestation.

Ainsi, dans un contexte d’affaiblissement extrême de l’État syrien, HTC ne peut survivre sans le soutien des puissances régionales et se trouve sur une ligne de crête entre deux orientations politiques possibles : HTC pourrait jouer la carte du rapprochement avec les puissances arabes sunnites (Arabie saoudite, Jordanie, Égypte), unies dans leur volonté commune d’affaiblir l’Iran et tous ses alliés dans la région ; ou bien le régime de Joulani pourrait accepter, voire revendiquer, le parrainage turc, et devenir le premier proxy « néo-ottoman » d’Ankara.

Entre ces deux orientations, HTC semble privilégier la deuxième option. Mais il continue de mener un habile jeu d’équilibriste en attendant la reconstruction de la puissance syrienne tout en acceptant l’ingérence turque. HTC ne revendique pas d’affiliation avec les partis qui combattent les régimes arabes en place comme les Frères musulmans et cherche à ne pas bousculer Riyad ou Le Caire.

On voit bien, à travers l’exemple de la Syrie, à quel point le retrait des puissances internationales comme les États-Unis ou la Russie offre de nouvelles opportunités aux impérialismes régionaux qui, à l’image de celui de la Turquie néo-ottomane, redessinent la carte du Moyen-Orient.

Transport: Transdev soldé à l’allemand Rethmann

 Transport: Transdev soldé à l’allemand Rethmann

On peut soutenir que l’un des transfert français à savoir le groupe public Transdev va être soldé à l’allemand Rettman et cela au motif que Transdev fixerait l’essentiel de son développement à l’extérieur. Justement un des rares succès de l’exportation des biens et services de la France. Notons par parenthèse que des collectivités locales françaises (qui  financent largement le transport public vont voir leur transport désormais sous la tutelle des Allemands).

Depuis longtemps déjà la caisse de dépôt joue au mécano avec les nombreuses sociétés qu’elle possède pour le compte de l’Etat mais sans forcément qu’on saisisse très bien la stratégie de soutien à l’économie ni même la cohérence interne à Transdev. Un débat sur cette question du rôle et de la place notamment de la caisse des dépôts mais mériterait pour le moins d’être engagé.

Un des fleurons français du transport public, Transdev, va être privatisé. L’opération aura été rondement menée. Début octobre, le bras armé de l’État, la Caisse des dépôts (CDC), qui possède 66 % de ce transporteur, indiquait ses intentions : regarder l’éventualité de passer en dessous des 50 % du capital de ce géant qui gère aussi bien le tramway de Melbourne, un métro à Quito que la première ligne de TER Marseille-Nice ouverte à la concurrence en France. Il y a quelques jours, le directeur général de la Caisse des dépôts, Eric Lombard, estimait que la transaction pourrait être conclue avant Noël.

Le groupe allemand Rethmann, présent au capital de Transdev à hauteur de 34 %, avait aussitôt fait savoir qu’il serait intéressé. S’il n’est pas directement actif dans le secteur des transports, c’est un poids lourd industriel, notamment actif dans la gestion des déchets (96.000 employés) et la logistique (40.000 salariés).

3-0 pour Arsenal contre Monaco : la différence entre le foot anglais et français

3-0 pour Arsenal contre Monaco : la différence entre le foot anglais et français

 

En ligue des champions il n’y a pas eu de miracle pour Monaco qui  a perdu nettement trois à zéro. Résultat logique et qui correspond à la différence entre le niveau du football français et du niveau du pôle anglais. Une différence de classe, d’engagement, de condition physique.

Mercredi soir lors de la 6e journée de Ligue des champions, l’AS Monaco s’est effondré face à Arsenal (3-0) à l’Emirates Stadium. Retrouvez les tops et flops de la rencontre.

Cela fait quatre matches consécutifs à domicile contre des équipes françaises que les Londoniens gagnent sans encaisser le moindre but. En 2019, les hommes de Mikel Arteta avaient balayé le Stade Rennais à domicile (3-0) en Ligue Europa. L’année passée, la formation anglaise avait étrillé le RC Lens en C1 (6-0) avant de prendre le meilleur sur le PSG (2-0) en octobre dernier et, donc, sur l’AS Monaco ce soir (3-0). Une malédiction.

 

Cessez-le-feu entre le Liban et Israël

Cessez-le-feu entre le Liban et Israël

 

L’accord de trêve au Liban annoncé mardi par Benyamin Netanyahou a été adopté dans la soirée par le cabinet de sécurité israélien. 

 

Cet accord consisterait en une trêve de soixante jours incluant le retrait progressif de l’armée israélienne au sud de la frontière et du Hezbollah au nord du fleuve Litani. L’armée libanaise, avec le concours de la Finul, devrait occuper le terrain. Le point le plus délicat était la volonté d’Israël de pouvoir intervenir au Liban, ce qui semble acquis. Dans un communiqué conjoint publié mardi soir, les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ont déclaré que Washington et Paris allaient veiller à ce que l’accord de cessez-le-feu au Liban soit «mis en œuvre dans son intégralité» et s’engagent à œuvrer au renforcement des «capacités» de l’armée libanaise.

 

 

 

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