Archive pour le Tag 'entre'

Droits de douane américain l’Europe : entre 10 et 20 % ?

Droits de douane américain l’Europe : entre 10 et 20 % ?

Trump a déclaré jeudi qu’il envisageait d’imposer à partir du 1er août une surtaxe plancher de 15 à 20% sur les produits des pays qui n’ont pas été notifiés de droits de douane spécifiques.

Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier de Washington annonçant les droits de douane de 20 à 50% qui leur seront appliqués au 1er août. Dans ses lettres, Donald Trump assure aussi que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle. L’union européenne sera bientôt concernée et s’attend a une surtaxe entre 10 et 20 %; des chiffres qui pourraient évoluer en fonction des réactions des pays exportateurs sur les importations américaines.

Choisir entre déficit et modèle social ?

Choisir entre déficit et modèle social ?

Entre protection sociale coûteuse et pression sur les recettes, l’État est confronté à un dilemme : préserver la solidarité ou relancer la compétitivité ? Trois pistes s’affrontent : désocialisation, TVA sociale, ou élargissement de l’assiette contributive. Faut-il changer de cap ou adapter notre financement sans renier nos valeurs ? Par Gérard Fonouni-Farde, professeur agrégé émérite d’économie (*). dans La Tribune.

Le déficit budgétaire de la France pourrait atteindre les 5,8 % du PIB en 2025. Le dérapage des finances publiques s’explique pour beaucoup par la baisse des impôts et des cotisations patronales justifiées par la politique économique de l’offre. Cependant, ce dérapage est également lié à la hausse des dépenses sociales et plus particulièrement à celles de la santé et des retraites représentant à elles seules près de 60 % des dépenses publiques. Selon une certaine doctrine économique, notre protection sociale serait ainsi la principale cause de cette hausse aggravant le déficit public.

La France, depuis 1945, a fait le choix d’une protection sociale forte grâce à la mise en place d’un système de répartition par opposition à un système de capitalisation. Un modèle social qui repose sur la solidarité et sur la séparation du risque social et de la cotisation de l’assuré. Un système financé essentiellement par les cotisations sociales salariales et patronales assises uniquement sur les revenus du travail. Depuis quelques années, cette progression des dépenses sociales creuse le déficit de la Sécurité sociale. Celui-ci est passé 10,8 en 2023 à 22,1 milliards d’euros en 2025.

Face à des dépenses sociales qui augmentent, et devant un déficit public qui s’aggrave, faut-il réduire les dépenses sociales au risque d’affaiblir la finalité de notre modèle social, ou faut-il accroître les cotisations sociales au risque d’amoindrir la compétitivité et le pouvoir d’achat des ménages ?

Face à ce dilemme économique et social, les Pouvoirs publics disposent de plusieurs actions économiques.

Baisser les dépenses sociales pour réduire le déficit, menace notre modèle social…
La première est celle de la désocialisation de certaines dépenses de santé. Pour certains économistes, en transférant une partie de celles-ci au secteur privé, c’est-à-dire faisant supporter le coût de leur prise en charge collective par l’assurance privée permettait de réduire fortement le déficit public.

Or, cette mesure ne résoudrait pas le problème. Elle ne ferait qu’aggraver les inégalités et appauvrir certains ménages puisqu’une partie des soins reposerait sur les règles de l’assurance privée et non plus sur celles de la solidarité. Le coût de la prise en charge individuelle serait ainsi proportionnel à la gravité de la maladie. Cette proportionnalité remettrait en cause le caractère universel et égalitaire du droit à la santé pour tous, créant ainsi une santé à deux vitesses, celle des riches et celle des pauvres.

Quant à la seconde mesure, elle consiste à agir sur les recettes en réintroduisant l’idée d’une TVA sociale se substituant aux cotisations sociales afin de financer ces dépenses par la consommation.

Ce basculement des cotisations vers la TVA ne ferait gagner du pouvoir d’achat aux ménages et de la compétitivité aux entreprises, qu’à la condition que celles-ci baissent leurs prix hors taxes.

Or, beaucoup d’entre elles préfèreront augmenter leurs marges plutôt que de baisser leurs prix. Dans ce cas, la TVA sociale se traduirait par de l’inflation et donc par une diminution du pouvoir d’achat des ménages modestes, rendant ainsi cet impôt sur la consommation encore plus injuste qu’il ne l’était auparavant. Dès lors, il devient difficile de justifier une telle mesure.

C’est pourquoi il semblerait plus efficace et plus juste d’élargir l’assiette du financement de ces dépenses sociales aux revenus du capital financier plutôt que sur la consommation.

Mettre à contribution les revenus du capital par la mise en place d’une cotisation sociale spécifique sur le capital financier permettrait de ne plus faire supporter l’effort social de la Nation que sur les revenus du travail. Ce qui donnerait lieu à davantage de recettes sociales nécessaires au financement de ces dépenses sans amoindrir la compétitivité des entreprises et sans pénaliser l’emploi.

L’effort social serait alors moins lourd à supporter puisqu’il serait mieux réparti sur l’ensemble des revenus. Cela serait ainsi bénéfique à l’ensemble de notre économie, évitant ainsi les risques d’une austérité. Cette troisième mesure serait l’occasion de réduire progressivement les déficits publics sans mettre à mal notre modèle social !

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(*) Gérard Fonouni-Farde est professeur agrégé émérite d’économie. Il est notamment l’auteur de L’économie en quatre leçons, paru chez L’Harmattan en 2022.

Le pape prêt à accueillir des entretiens entre Russie et Ukraine

Le pape prêt à accueillir des entretiens entre Russie et Ukraine


Le pape a fait une offre pour accueillir des entretiens de paix entre la Russie et l’Ukraine. Sans doute pour contrebalancer les pseudos discussions de paix engagées- avec de seconds couteaux à Istanbul- qui risquent de durer des mois et des années comme le souhaite Poutine.

Trump, Zelensky et ses alliés européens ont salué l’offre du pape d’accueillir au Vatican des pourparlers avec Moscou

Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des alliés européens de Kiev, dont Paris et Berlin, ont jugé «positivement» lundi l’offre du pape Léon XIV d’accueillir au Vatican des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie, selon la cheffe du gouvernement italien.

Les présidents américain et ukrainien, le Français Emmanuel Macron, l’Allemand Friedrich Merz, le Finlandais Alexander Stubb, l’Italienne Giorgia Meloni ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont entretenus au téléphone lundi après un appel entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.

À cette occasion, «la disponibilité du Saint-Père pour accueillir des pourparlers au Vatican a été jugée positivement», a indiqué Giorgia Meloni dans un communiqué. L’entretien téléphonique de ces dirigeants était destiné à «œuvrer à l’ouverture immédiate de négociations entre les parties, qui puissent conduire dès que possible à un cessez-le-feu et à établir les conditions d’une paix juste et durable en Ukraine», a-t-elle ajouté.

Un accord minimal entre les États-Unis et le Royaume-Uni

Un accord minimal entre les États-Unis et le Royaume-Uni

Un accord dit « historique » par Trump mais qui en réalité situe surtout un document d’intention très vague et dont les détails restent à préciser sauf peut-être concernant l’acier l’aluminium.

Donald Trump a fièrement annoncé jeudi un premier « accord plein et entier » conclu avec le Royaume-Uni. Le président américain y voit un premier succès qui sera « suivi de nombreux autres accords en négociation » mais dont les détails sont limités. On suppose que les États-Unis élimineront les surtaxes frappant l’acier et l’aluminium. Sauf pour les automobiles aussi la taxation de 10 % par les Américains va demeurer. Pas vraiment une victoire pour le Royaume-Uni.

Foot Ligue Europa : finale anglaise entre Manchester United et Tottenham

Foot Ligue Europa : finale anglaise entre Manchester United et Tottenham

Les Red Devils et les Spurs, larges vainqueurs à l’aller de l’Athletic Bilbao et de Bodo/Glimt, ont validé leur billet pour la finale de la C3 qui aura lieu le 21 mai.

Manchester United et Tottenham se sont logiquement qualifiés ce jeudi pour la finale de la Ligue Europa. Vainqueurs la semaine passée à San Mames (3-0), les Red Devils ont composté leur billet après leur victoire 4-1 à Old Trafford lors de la demi-finale retour.

De leur côté, les Spurs s’étaient imposés 3-1 à l’aller à Londres face aux Norvégiens de Bodo/Glimt et ils ont également remporté le match retour (0-2).

Cessez-le-feu conclu entre les rebelles houthistes et les États-Unis

Cessez-le-feu conclu entre les rebelles houthistes et les États-Unis

Les rebelles houthis du Yémen et les Etats-Unis sont convenus d’un cessez-le-feu, a déclaré le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, peu après que Donald Trump a annoncé la fin des frappes américaines contre ces insurgés soutenus par l’Iran.

Donald Trump a déclaré que les houthistes avaient «capitulé» et promis que les bombardements américains au Yémen allaient cesser avec «effet immédiat», le jour même où Israël a frappé des infrastructures et détruit l’aéroport international de la capitale yéménite Sanaa.

Les houthistes, soutenus par l’Iran, ont multiplié les attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël en mer Rouge, dans une voie maritime essentielle pour le commerce mondial. Principal soutien d’Israël, les États-Unis ont intensifié leurs attaques contre les houthistes depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison-Blanche. Le Pentagone a annoncé fin avril avoir frappé un millier de cibles liées aux Houthis au Yémen depuis le 15 mars et tué de nombreux combattants et dirigeants rebelles.

Mais les rebelles ont promis une riposte «foudroyante» à Israël, par la voix de son chef politique des rebelles, Mahdi al-Mashat, qui a prophétisé une réponse «douloureuse et au-delà de ce que l’ennemi israélien peut supporter», dans un communiqué indiquant que les frappes «continueraient».

Sondage Présidentielle 2027 : Résultat étroit entre le rassemblement national et Édouard Philippe

Sondage Présidentielle 2027 : Résultat étroit entre le rassemblement national et Édouard Philippe

Au second tour, un sondage émet l’hypothèse d’un équilibre presque parfait (50/50) en cas de face à face entre le maire du Havre et Jordan Bardella, et 52% contre 48% en faveur de Philippe opposé à Marine Le Pen.

Dans un sondage Ifop réalisé en avril pour l’observatoire de statistiques Hexagone, le candidat RN arrive largement en tête au 1er tour, avec de 32 à 35% d’intentions de vote, quelle que soit la configuration testée et sans différence notable entre Marine Le Pen et Jordan Bardella. Loin derrière, Édouard Philippe arrive nettement en deuxième position en tant que candidat unique du bloc central, et fait mieux que Gabriel Attal dans cette hypothèse (22% contre 14%).

À droite, Bruno Retailleau ferait mieux que Laurent Wauquiez mais sans dépasser toutefois les 10% en cas de présence d’Édouard Philippe.

Le sondage teste en outre plusieurs hypothèses, moins probables à ce stade, de second tour pour Jordan Bardella qui gagnerait face à Gabriel Attal (52/48), Bruno Retailleau (53/47) et Jean-Luc Mélenchon (67/33). Là aussi, beaucoup d’électeurs refusent d’envisager de tels scénarios, jusqu’à 41% pour un duel Mélenchon/Bardella.

L’enquête, qui ne constitue pas une prévision mais donne une indication des rapports de force et des dynamiques à l’instant T, a été menée du 11 au 30 avril auprès d’un échantillon de 9128 personnes inscrites sur les listes électorales, extraites d’un échantillon de 10.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Hexagone est un observatoire assez récent qui veut décrire «la France en chiffres».

Accord entre Washington et Kiev pour l’accès aux ressources minières ukrainiennes

Accord entre Washington et Kiev pour l’accès aux ressources minières ukrainiennes

L’accord donne aux États-Unis l’accès prioritaire aux ressources minérales ukrainiennes, et notamment aux terres rares, utilisées dans la haute technologie, et prévoit la création d’un fonds de reconstruction et d’investissement destiné à leur exploitation.

L’Ukraine obtient un partenariat économique qui intéresse directement Washington à sa sécurité. «Cet accord signale clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée dans un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère à long terme», a déclaré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent dans un communiqué. «Le président Trump a envisagé ce partenariat entre le peuple américain et le peuple ukrainien pour montrer l’engagement des deux parties en faveur d’une paix et d’une prospérité durables en Ukraine.»

C’est l’État ukrainien qui détermine ce qu’il faut extraire et où il faut le faire. Le sous-sol reste la propriété de l’Ukraine, ce qui est clairement établi dans l’accord. »

Laa ministre ukrainienne Yulia Svyrydenko a souligné que l’Ukraine conservera «l’entière propriété et le contrôle» des ressources situées sur son territoire et dans ses eaux territoriales. Les usines et les mines ukrainiennes ne changeront pas de propriétaire. «C’est l’État ukrainien qui est responsable de l’exploitation des ressources naturelles», a-t-elle posté sur X. «C’est l’État ukrainien qui détermine ce qu’il faut extraire et où il faut le faire. Le sous-sol reste la propriété de l’Ukraine, ce qui est clairement établi dans l’accord.»

Ligue des champions–foot :3-3 entre Barcelone et l’Inter

Ligue des champions–foot :3-3 entre Barcelone et l’Inter

Le Barça a dominé surtout grâce à Lamine Yamal (17 ans!) mais a dû se contenter du match nul

En dépit de sa domination, le Barça n’a jamais été aux commandes de cette rencontre, toujours à devoir courir après le score. Dominateur sur le terrain mais malmené au tableau d’affichage. Malgré une belle prestation sur le plan offensif, les hommes d’Hansi Flick se sont montrés fébriles défensivement et ont, encore une fois, encaissé trop de buts. Les Catalans ne sont pas en ballottage favorable avant le manche retour mardi prochain et devront obligatoirement s’imposer à San Siro pour rallier la finale.

La guerre entre Trump et le président de la Fed

La guerre entre Trump et le président de la Fed

Dans son langage assez primaire et très imagé drame attaque à nouveau le président de la Fed. Le président conteste en effet la politique monétaire qui conduit en particulier concernant la hauteur des taux d’intérêt. Cette diatribe ajoute encore de l’incertitude à une conjoncture déjà nourrie de pessimisme et l’attentisme.

«Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l’économie à moins que “Monsieur le retardataire”, cet immense loser, ne baisse les taux d’intérêt, MAINTENANT», a ainsi écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, faisant référence au chef de la Fed.

Le président américain a par ailleurs menacé ce week-end de se débarrasser de Jerome Powell, un mouvement qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution. Donald Trump reproche au banquier central de ne pas avoir abaissé les taux d’intérêt pour soutenir la croissance. «Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi», assurait jeudi dernier le président américain dans le Bureau ovale. Une déclaration doublée d’un message clair sur son réseau Truth Social : «Il est plus que temps que le mandat de Powell se termine», alors que le second mandat de ce dernier doit s’achever en mai 2026.

Jerome Powell a par ailleurs récemment décrit l’assombrissement de la conjoncture en raison de la guerre commerciale de Donald Trump. Il reste cependant déterminé à choisir son propre rythme de baisses de taux de son institution, alors que la Maison-Blanche les réclame au plus vite.

Nucléaire : Des discussions bidons entre l’Iran et les États-Unis

Nucléaire : Des discussions bidons entre l’Iran et les États-Unis

Il existe de nombreux contentieux entre l’Iran et les États-Unis pour autant les pourparlers actuels concernent surtout le nucléaire iranien dont l’évolution peut tendre vers une utilisation militaire. Dans chaque camp on affirme constater des progrès dans les discussions. La vérité c’ est qu’on pourrait aboutir à un accord bidon qui pourrait satisfaire les deux camps en recherche de succès diplomatiques.

L’Iran n’a certainement pas le désir d’arrêter sa recherche sur le l’uranium enrichi et la possibilité de l’utiliser à des fins de guerre à la fois pour s’affirmer au plan international et pour solidifier un régime très fragilisé. Par ailleurs la situation économique iranienne est très catastrophique. L’Iran aurait besoin d’une pause pour se refaire une santé quitte à faire semblant d’adhérer à un accord de non-prolifération de l’arme nucléaire.

D’une certaine manière ce sont aussi les mêmes motifs amènent le président américain a précipité un accord qu’il pourra brandir pour montrer enfin un succès au plan diplomatique. Comme souvent pour le président américain le virtuel façon télé réalité à autant d’importance que la réalité elle-même puisqu’il s’agit surtout de s’adresser à ses propres partisans. Un accord pourrait donc être signé à usage interne réciproque.

Un haut responsable américain évoque «beaucoup de progrès» dans les discussions avec l’Iran
Les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis ont beaucoup progressé, a affirmé samedi un haut responsable américain, après une seconde série de pourparlers sous médiation omanaise à Rome.

«Nous avons réalisé beaucoup de progrès dans nos discussions directes et indirectes», a affirmé ce responsable, confirmant que les délégations américaines et iraniennes avaient convenu de «se revoir la semaine prochaine».

Les négociations sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis «avancent», a affirmé samedi le chef de la diplomatie iranienne, après une seconde série de pourparlers sous médiation omanaise à Rome. «C’était une bonne réunion et je peux dire que les négociations avancent», a indiqué Abbas Araghchi à la télévision d’État iranienne. L’Iran et les États-Unis poursuivront les discussions le 26 avril à Oman.

Iran et États-Unis, qui ont tenu samedi à Rome des pourparlers sur le nucléaire, poursuivront les discussions le 26 avril à Oman, selon le chef de la diplomatie iranienne. «Nous nous retrouverons samedi prochain à Oman», a déclaré à la télévision d’État Abbas Araghchi, précisant que «des discussions techniques au niveau des experts débuteront mercredi». Le sultanat d’Oman est médiateur de ces pourparlers.

Le débat idiot entre défense et retraites

Le débat idiot entre défense et retraites

Au sein de certaines élites très proches du patronat mais aussi au sein des syndicats de salariés émerge le thème de l’opposition entre les questions de défense et la réforme des retraites. Un débat totalement idiot pourquoi pas aussi opposer la santé à l’éducation ou la sécurité à la recherche etc. Tout cela n’a aucun sens sinon qu’à instrumentaliser la problématique de défense au service d’intérêts corporatistes étroits.

Certes on ne peut nier les questions de financement et les déséquilibres financiers de l’État qui se caractérisent par un très fort endettement proche de 113 % du PIB et le déficit voisin de 6 %. Il y a sans doute des choix plus rigoureux à opérer chez tous les opérateurs qui interviennent dans le champ régalien. Même dans les secteurs dits sensibles des rationalisations sont possibles car il y a notamment beaucoup trop d’échelons, d’étagères de procédures inutiles qui sécrètent elles-mêmes leur propre développement en termes de masse salariale et d’investissement. Sans parler de la technocratie. La vérité c’est que l’État ne contrôle plus ce développement pas davantage d’ailleurs que les autres collectivités. Comme dans la plupart du privé, l’audit devrait être permanent ( au moins annuel) pour vérifier la bonne allocation des ressources et les résultats.

Il est ridicule de d’opposer l’indispensable renforcement de la défense à la question des retraites. Très grossièrement le budget de la défense tourne autour de 50 milliards et devrait doubler en quelques années. L’enjeu des retraites représente des sommes autrement plus importantes. Le montant consacré aux retraites tourne autour de 400 milliards… pour l’instant. Par ailleurs la réforme devrait concerner moins l’âge que le nombre d’années de versement et surtout les inégalités dûes à la pénibilité. Au lieu de cela, on s’arc-boute le plus souvent sur des tabous en fait pour refuser d’entrer dans une réelle discussion. Les organisations qui refusent le débat seront le moment venu sévèrement sanctionnées par leurs mandants et plus généralement par l’opinion publique qui ne supporte plus d’entendre le même catéchisme des années 50 rétrograde et corporatiste.

On ne peut en effet isoler le financement des retraites de la situation économique et financière globale de la France. Une situation financière hypothéquée par le manque global de travail donc de croissance et de ressources publiques. C’est l’ensemble des champs régaliens qu’il convient de prendre en compte à matière d’équilibre financier. La seule comparaison entre les retraites et la défense est évidemment réductrice et idiote.

Et de ce point de vue se saisir de la question de la défense qui met en cause à terme le progrès et le développement pour l’opposer à la problématique de la défense prouve à quel point certains leaders, certaines organisations cultivent l’ambiguïté, la démagogie et le manque de courage.

Le débat idiot entre défense et retraites

Société-Le débat idiot entre défense et retraites

Au sein de certaines élites très proches du patronat mais aussi au sein des syndicats de salariés émerge le thème de l’opposition entre les questions de défense et la réforme des retraites. Un débat totalement idiot pourquoi pas aussi opposer la santé à l’éducation ou la sécurité à la recherche etc. Tout cela n’a aucun sens sinon qu’à instrumentaliser la problématique de défense au service d’intérêts corporatistes étroits.

Certes on ne peut nier les questions de financement et les déséquilibres financiers de l’État qui se caractérisent par un très fort endettement proche de 113 % du PIB et le déficit voisin de 6 %. Il y a sans doute des choix plus rigoureux à opérer chez tous les opérateurs qui interviennent dans le champ régalien. Même dans les secteurs dits sensibles des rationalisations sont possibles car il y a notamment beaucoup trop d’échelons, d’étagères de procédures inutiles qui sécrètent elles-mêmes leur propre développement en termes de masse salariale et d’investissement. Sans parler de la technocratie. La vérité c’est que l’État ne contrôle plus ce développement pas davantage d’ailleurs que les autres collectivités. Comme dans la plupart du privé, l’audit devrait être permanent ( au moins annuel) pour vérifier la bonne allocation des ressources et les résultats.

Il est ridicule de d’opposer l’indispensable renforcement de la défense à la question des retraites. Très grossièrement le budget de la défense tourne autour de 50 milliards et devrait doubler en quelques années. L’enjeu des retraites représente des sommes autrement plus importantes. Le montant consacré aux retraites tourne autour de 400 milliards… pour l’instant. Par ailleurs la réforme devrait concerner moins l’âge que le nombre d’années de versement et surtout les inégalités dûes à la pénibilité. Au lieu de cela, on s’arc-boute le plus souvent sur des tabous en fait pour refuser d’entrer dans une réelle discussion. Les organisations qui refusent le débat seront le moment venu sévèrement sanctionnées par leurs mandants et plus généralement par l’opinion publique qui ne supporte plus d’entendre le même catéchisme des années 50 rétrograde et corporatiste.

On ne peut en effet isoler le financement des retraites de la situation économique et financière globale de la France. Une situation financière hypothéquée par le manque global de travail donc de croissance et de ressources publiques. C’est l’ensemble des champs régaliens qu’il convient de prendre en compte à matière d’équilibre financier. La seule comparaison entre les retraites et la défense est évidemment réductrice et idiote.

Et de ce point de vue se saisir de la question de la défense qui met en cause à terme le progrès et le développement pour l’opposer à la problématique de la défense prouve à quel point certains leaders, certaines organisations cultivent l’ambiguïté, la démagogie et le manque de courage.

Effet Trump : un rapprochement entre l’union européenne et l’Inde

Effet Trump : un rapprochement entre l’union européenne et l’Inde

Le retour de Donald Trump incite l’Inde et l’Union européenne à se rapprocher.Malgré des positions différentes face à la Russie, Bruxelles et New Delhi ont repris leurs négociations, suspendues en 2013, en vue de parvenir à un accord commercial.

par Sophie Landrin

New Delhi, correspondante du Monde

Les cercles diplomatiques ont longtemps murmuré que l’Inde se méfiait de l’Union européenne (UE), ce grand ensemble économique et politique supranational de 27 pays. New Delhi préférait négocier en bilatéral avec Paris ou Berlin, plutôt qu’avec Bruxelles. Les temps ont-ils changé pour le géant asiatique avec son 1,4 milliard d’habitants en quête de croissance et de développement, mais aussi pour une Europe en quête de nouveaux partenariats, chamboulée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ? Les deux blocs partagent la même faiblesse, leur dépendance à la Chine.

Narendra Modi et Ursula von der Leyen ont pris date en s’engageant, le 28 février, à New Delhi, à finaliser un accord de libre-échange « mutuellement avantageux » d’ici à la fin de l’année 2025 et à diversifier la coopération en l’ouvrant sur la sécurité et la défense.

« Je veux que cette visite marque le début de cette nouvelle ère. Le premier ministre Modi et moi partageons le même point de vue. Il est temps de faire passer notre partenariat stratégique UE-Inde au niveau supérieur. Pour notre propre sécurité et notre prospérité », a assuré la présidente de la Commission européenne.

L’Europe est le premier partenaire commercial de l’Inde, devant les Etats-Unis et la Chine. Le commerce de marchandises a atteint 135 milliards de dollars (124 milliards d’euros) en 2023, celui des services 53 milliards de dollars, mais les marges de manœuvre sont grandes, car le sous-continent ne représente pour l’instant que 2,2 % du commerce de marchandises de l’UE, dont elle est le dixième partenaire. La Commission espère trouver dans le marché indien de nouveaux débouchés, notamment pour les voitures, les produits agricoles, le vin et les spiritueux.

Les diplomates avertis rappellent cependant que les discussions ont démarré en 2007, sans jamais aboutir. A cette époque, les deux partenaires s’étaient donné deux ans pour parvenir à un accord commercial. Près de vingt ans ont passé et rien ne s’est concrétisé. Les deux protagonistes ont repris, en juin 2022, les négociations.

Conflit république démocratique du Congo : rupture entre le Rwanda et la Belgique

Conflit république démocratique du Congo : rupture entre le Rwanda et la Belgique

Encore un conflit un Afrique qui risque de s’éterniser entre d’une part la république démocratique du Congo, d’autre part le Rwanda. Le Rwanda qui s’était nettement redressé après le terrible génocide et qui porte un sérieux coup à son slogan « visit Rwanda » affiché en Europe notamment dans nombre de terrains de football. Un conflit moins médiatisé que celui de l’Ukraine mais pourtant dramatique.

Le Rwanda a annoncé ce lundi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Belgique, accusant l’ex-puissance coloniale d’avoir «pris parti» pour Kinshasa «bien avant et pendant le conflit en cours en République démocratique du Congo (RDC). «Le gouvernement du Rwanda a notifié aujourd’hui le gouvernement de Belgique de sa décision de rompre les relations diplomatiques, avec effet immédiat», a déclaré le ministère des Affaires étrangères rwandais dans un communiqué.

L’UE a adopté lundi des sanctions contre des personnalités rwandaises en raison du soutien de Kigali à l’offensive du groupe rebelle M23 en République démocratique du Congo (RDC). Kigali accuse la Belgique d’avoir «pris partie» pour Kinshasa. La Belgique, ancienne puissance coloniale à la fois de la RDC (ex-Zaïre) et du Rwanda, a été l’un des pays les plus critiques de Kigali depuis que la rébellion du M23, soutenue par Kigali, a lancé en décembre une offensive dans l’est de la RDC, qui l’a vu notamment s’emparer de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et de Bukavu, capitale du Sud-Kivu.

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