Archive pour le Tag 'ça'

Maîtrise inflation et humour : « ça prendra un certain temps »…. Comme le fût du canon

Maîtrise inflation et humour : « ça prendra un certain temps »…. Comme le fût du canon


Dans l’histoire de l’humoriste Fernand Raynaud à la question « combien faut-il de temps pour refroidir le fût du canon » la réponse était : « un certain temps ». C’est un peu maintenant la réponse que donne la présidente de la commission européenne quant aux perspectives d’évolution des prix dans l’union européenne. En dépit de la politique contraignante de la banque centrale européenne et des promesses de réduction de l’envolée des prix, l’objectif de 2 % promis est encore bien loin. On est actuellement plus proche de 5 %. Une inflation qui évidemment tue le pouvoir d’achat, réduit la consommation et pèse sur la croissance. Dans le même temps, les gouvernements libéraux ne veulent pas prendre des mesures de régulation pour encourager la baisse des prix et n’envisagent pas non plus -surtout pour la France – de réduction de la fiscalité.

Ce mercredi 13 septembre, la présidente de la Commission européenne a pris la parole devant les eurodéputés, Ursula von der Leyen, a indiqué que le retour à l’objectif d’une inflation à 2% dans la zone euro « prendra du temps ». En cause, « la persistance d’une inflation forte », « un grand défi économique » pour le continent, a-t-elle estimé. « Christine Lagarde [la présidente de la BCE, ndlr] et la Banque centrale européenne travaillent sans relâche pour juguler l’inflation », a-t-elle néanmoins salué.

Bref du bla-bla qui ne constitue pas vraiment une analyse sérieuse des facteurs explicatifs. Parmi cela il y a évidemment des éléments conjoncturels liés en particulier à la hausse des tous et au prix de l’énergie mais il y a aussi des mesures structurelles liées à la spéculation de grandes entreprises qui se répercutent par exemple de façon dramatique dans l’alimentaire

Concernant l’énergie, la présidente de la Commission européenne a, en outre, annoncé une série de mesures à venir en faveur de l’énergie éolienne, insistant sur la nécessité d’accélérer la délivrance des permis. Exactement la politique désastreuse de l’Allemagne qui dans la réalité se rabat sur le gaz et même le charbon

« Nous allons présenter un train de mesures européennes sur l’énergie éolienne – étroitement concertées avec l’industrie et les États membres », a-t-elle indiqué, souhaitant également « améliorer les systèmes d’enchères dans l’ensemble de l’UE ».

Inflation: ça continue avec 7% sur un an en janvier

Inflation: ça continue avec 7% sur un an

En France, nouvelle forte hausse de l’inflation sur un an. L’INSEE mesure une inflation de 6 % à fin janvier sur un an; en fait, il s’agit de 7 % d’après l’indice européen harmonisé

D’après l’Insee, la hausse des prix à la consommation en France s’est établie en janvier à 6 % sur un an, alimentée par la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation qui pénalise le pouvoir d’achat. Après avoir atteint 5,9 % en décembre, cette très légère hausse s’explique par l’augmentation des prix des produits pétroliers avec la fin de la ristourne généralisée à la pompe, ainsi que celle des prix du gaz, dans la limite d’un plafond de 15 % décidé par le gouvernement pour les tarifs réglementés, a expliqué l’Institut.

Ainsi, en janvier, les prix de l’énergie ont bondi de 16,3 %, tandis que ceux de l’alimentation se sont envolés de 13,3 %, pesant sur la consommation des ménages. Pour l’alimentation, les hausses touchent autant les fruits, poissons frais, le pain, le lait, le fromage, les œufs, la viande, le sucre ou encore les boissons. À l’inverse, la hausse des prix des produits manufacturés et des services ralentit sur un an, à respectivement 4,5 % et 2,6 %.

L’inflation sous-jacente, qui permet ainsi de dégager une tendance de fond de l’évolution des prix, s’est élevée à 5,6 % sur un an en janvier, après 5,3 % en décembre. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons à l’échelle européenne, s’est établi à 7 % sur un an en janvier.

Début février, l’Insee avait estimé que la hausse des prix à la consommation demeurerait sur « un plateau » autour de 6 % sur un an en février, avant de refluer progressivement à 5 % en juin.

Profit des grandes sociétés : ça baigne aussi pour BNP

Profit des grandes sociétés : ça baigne aussi pour BNP

 

 

On assiste actuellement à la publication des résultats concernant les deux premiers trimestres de l’année. En général pour les très grandes sociétés, le bilan financier est particulièrement juteux. Après Total, après bien d’autres c’est BNP qui annonce un résultat de plus de 3 milliards pour le seul second trimestre. À se demander si les très grandes multinationales ne profitent pas de la situation inflationniste pour se gaver aussi.

Dans le détail, ce sont les bonnes performances trimestrielles du pôle de banque de détail et services financiers spécialisés qui se distinguent, avec une progression de 11% des revenus à 7,2 milliards d’euros. A noter, notamment, la forte progression des encours de crédits (+7%) et des dépôts (+7,5%). L’activité d’Arval et le Leasing Solutions réalise un bond de 33% et son résultat avant impôts de 72% à 545 millions d’euros. Comme au premier trimestre, les activités de la BFI soutiennent globalement le groupe, avec des revenus en hausse de 10,6% à 4,1 milliards d’euros.


Dans un contexte de marché pourtant difficile, la banque s’est appuyée sur ses points forts, comme les produits de taux et de change, et les matières premières. Les dérivés actions ont également été soutenus alors que les Bourses ont connu un semestre calamiteux. Les opérations de financements aux grandes entreprises sont en revanche en baisse, ces dernières ayant levé le pied sur le refinancement, compte tenu de la montée des taux. Autre fait saillant, le coût du risque reste faible, à 33 points de base, malgré de nouvelles dotations aux provisions ex ante, c’est-à-dire, sur des risques non avérés.

 

Proche Orient: ça bouge !

Proche Orient: ça bouge !

 

Nouvelle génération de dirigeants au Qatar, à Oman et aux Emirats arabes unis, reprise de contacts entre anciens pays ennemis… Les lignes bougent à grande vitesse au Proche-Orient. Dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde », en explique les ressorts.

 

Tamim Ben Hamad Al Thani avait été le premier au Qatar, en 2013, suivi par Haitham Ben Tareq Al Saïd à Oman, en 2020, puis désormais par Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, aux Emirats arabes unis, après une régence de fait de huit ans. Lorsque le véritable homme fort de l’Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed Ben Salman Al Saoud, succédera officiellement à l’actuel souverain, dernier fils du fondateur du royaume à avoir régné, une nouvelle génération de dirigeants sera aux commandes des monarchies les plus influentes de la péninsule Arabique.

Elle est déjà aux prises avec une situation incertaine, illustrée au cours des derniers mois par des tentatives apparentes de réalignement tous azimuts après une petite guerre froide régionale qui a opposé un axe liant Abou Dhabi et Riyad, étendu au Caire, à celui composé par Ankara et Doha. Les différends étaient alimentés à la fois par la relation à l’Iran et le rapport à l’islam politique, perçus comme des menaces existentielles par le premier camp.

Surnommé « MBZ » du fait de ses initiales, le prince héritier devenu émir d’Abou Dhabi et président de la fédération de sept monarchies a été l’artisan d’une stratégie agressive. Il rompait avec la réserve traditionnellement observée précédemment par les responsables émiratis, tout en imposant chez lui une répression inédite des voix dissidentes. Il a joué alors un rôle de mentor auprès de son jeune homologue saoudien, bien moins aguerri. Les résultats contestables de son activisme l’ont cependant progressivement contraint à en rabattre.

Depuis l’aveu d’échec du blocus imposé au Qatar de juin 2017 à janvier 2021, les signes de détente se multiplient. Après des années de relations glaciales, à partir de l’assassinat et du démembrement d’un dissident saoudien, Jamal Khashoggi, en 2018, dans le consulat du royaume à Istanbul, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a effectué une visite remarquée à Djedda, le 29 avril, au cours de laquelle il a renoué avec Mohammed Ben Salman, mis en cause par le renseignement des Etats-Unis pour la mort du dissident.

Ce déplacement est intervenu deux mois après une première visite à Abou Dhabi, longtemps en froid avec Ankara en raison du soutien turc apporté aux mouvements islamistes dans la foulée des « printemps arabes » de 2011. Le prince héritier émirati s’était déjà rendu en Turquie quatre mois auparavant.

La presse officielle iranienne a également fait état, en avril, d’une reprise de contacts entre Saoudiens et Iraniens à Bagdad, facilitée par le traditionnel intermédiaire omanais. Un mois plus tôt, le président syrien, Bachar Al-Assad, avait, lui aussi, effectué le déplacement aux Emirats arabes unis, qui lui avaient offert le luxe d’un retour dans le concert des nations arabes après une décennie d’isolement liée à la répression aveugle du soulèvement de son peuple, et à son alignement total sur l’Iran.

Sondage Programme Macron: Ça ne change rien pour 66 %

Sondage Programme  Macron: Ça ne change rien pour 66 %

 

D’après un nouveau sondage Opinion 2022 réalisé par l’institut Elabe, une majorité de Français jugent négativement le programme de Macron.

 

66% des personnes interrogées jugent ainsi que le programme du président-candidat, présenté jeudi lors d’une longue conférence de presse, n’est ni novateur, ni innovant. 61% d’entre eux – dont 92% d’électeurs d’Eric Zemmour, 78% de Marine Le Pen, 76% de Jean-Luc Mélenchon et 72% de Valérie Pécresse au premier tour – considèrent par ailleurs que les propositions d’Emmanuel Macron ne correspondent pas aux attentes des Français et ne permettront pas d’améliorer leur quotidien. Du côté économique, 56% d’entre eux estiment que son programme n’améliorera pas la situation de la France, et 52% estiment qu’il ne permettra pas de renforcer le pays face à des crises mondiales majeures comme le Covid-19 ou la guerre en Ukraine. 51% des personnes interrogées pensent enfin que son programme n’est pas réaliste.

Quant à l’orientation politique de ses propositions, 50% des Français considèrent que le programme d’Emmanuel Macron n’est « ni de gauche ni de droite ». 43% estiment qu’il est « plus proche des idées de droite ». Seulement 7% des Français estiment qu’Emmanuel Macron est « plus proche des idées de gauche ».

Hausse du carburant : ça continue….Discrètement !

Hausse du carburant : ça continue….Discrètement !

Discrètement mais sûrement le prix du carburant continu d’augmenter en ce début d’année 2022. En cause surtout les directives de contrôle de production de l’OPEP ( rejointe par la Russie pour former l’OPEP plus ). Une augmentation d’autant plus discrète qu’elle profite bien sûr aux pays producteurs mais aussi aux sociétés pétrolières et au gouvernement. Le carburant atteint ainsi des niveaux exceptionnels. Des hausses de prix qui participent àla croissance de l’inflation qui aura atteint environ 3 % en 2021 alors que pour l’instant les revenus du travail et l’épargne ne doit bénéficier que d’une hausse de 1 % en 2022. Bref la manière classique d’amortir une crise financière en pompant revenus et salaires via l’inflation.

Dans le détail, le litre de gazole a atteint, sur la semaine du 7 janvier, près de 1,59 euro – 1,5883 euro, précisément -, en hausse de cinq centimes par rapport au dernier relevé, fin décembre 2021. De même, le litre de SP95 (+6 centimes), de SP98 (+5 centimes) et de Superéthanol E85 (+4 centimes) ont tous augmenté.

Ces prix n’ont jamais été aussi élevés : à titre de comparaison, le litre de gazole avait atteint 1,53 euro mi-octobre 2018, au moment du déclenchement de la crise des «gilets jaunes», celui de SP95 1,57 euro et 1,64 euro pour le litre de SP98. La hausse est considérable, même par rapport à la période pré-crise sanitaire : aux premières heures de 2020, le gazole atteignait 1,48 euro, et le SP98 1,6 euro. Depuis le début de la crise sanitaire, les prix ont fait le grand écart, s’effondrant au moment de la première vague, avant de repartir progressivement à la hausse avec la reprise.

Environnement et COP 26 : ça ne sert à rien ! (Arthus Bertrand)

Environnement et COP 26 : ça ne sert à rien ! (Arthus Bertrand)

Le réalisateur écologiste Yann Arthus-Bertrand exprime son scepticisme quant à l’efficacité des sommets. de la COP. sur France Info.

Est-ce qu’il y a des raisons d’espérer des avancées sur le climat, comme le disait Emmanuel Macron ce dimanche ?

Yann Arthus-Bertrand : Vous savez, j’ai assisté à la première COP à Rio en 1992 et chaque année on dit que ça va être la plus importante. Sincèrement, les COP ne servent à rien du tout à part médiatiser les catastrophes et ce qu’on doit faire. Les hommes politiques sont dirigés par les électeurs, tant qu’on n’aura pas nous, tous ensemble, envie de bouger, ils ne pourront pas bouger.

Il n’y a donc rien à espérer de cette COP ?

Si. Il y a à espérer des décisions, mais toutes les décisions qu’on va prendre n’auront des effets que dans 20 ans. Le climat qu’on a eu pendant 10 000 ans, sur lequel s’est assis notre civilisation, est parti à jamais, il ne reviendra jamais, c’est ce que disent tous les scientifiques. Je trouve que les discours des hommes politiques ne sont pas à la mesure des catastrophes annoncées. Toutes ces grandes COP, c’est comme des réunions de copropriétaires où chacun tire la couverture vers soi mais en fin de compte, personne n’a envie de décroissance ou du moins de croissance sans carbone – ce qui est extrêmement compliquée. Donc tout le monde va signer des traités en revenant pour montrer à ses électeurs qu’on a fait quelque chose mais sur le fond, ça fait quand même 20 ou 30 ans qu’on ne fait rien.

Quand j’ai fait mon film Home, je croyais qu’on allait changer, il y avait Al Gore qui était arrivé et qui a eu le prix Nobel, on consommait 90  millions de barils de pétrole par jour. Aujourd’hui on en consomme 100 millions. Toutes les énergies renouvelables qu’on a mises en place se sont additionnées à cela. Ce qui veut dire qu’on est complètement incohérent. On fait exactement le contraire de ce qu’on doit faire. Quand il y a la marche pour le climat à Paris, on est 40 000, quand il y a la marche contre le pass sanitaire il y a 200 000 personnes qui vont manifester en France et quand il y a la coupe du monde on va être 2 millions dans les rues. Quand on sera 2 millions à marcher dans la rue, non pas pour le climat, mais pour notre vie, pour la vie de nos enfants, nos petits-enfants, peut-être qu’à ce moment-là le monde changera.

La solution vient des citoyens et de nos actes du quotidien ?

C’est nous qui élisons les politiques, c’est nous qui décidons, avec des décisions comme la taxe carbone dont on n’a pas voulu, tout le monde était dans la rue, on a arrêté. Il faut qu’on soit assez courageux pour accepter des décisions qui ne vont pas nous faire plaisir mais qui sont là pour sauver la planète. Le prix du carburant qui monte c’est une très bonne chose pour l’environnement malheureusement. Maintenant il y a des compensations à faire pour les gens qui n’ont pas assez les moyens. Mais il faut que le pétrole soit beaucoup plus cher parce que ce carbone est en train de nous tuer, de tuer nos vies. Les scientifiques parlent de la sixième extinction, ça veut dire la fin de la vie sur Terre. C’est dramatique et on est incapables de réagir. Bien sûr qu’il faut des COP, bien sûr qu’il faut des Greta mais malheureusement ça va être beaucoup plus compliqué qu’on ne le pense.

Est-ce que vous allez vous rendre à cette COP26 ?

Oui, j’ai la chance que Sting ait fait la voix de Legacy, le film qu’on vient de réaliser, on a une projection avec le prince Charles et sa famille et une projection pour la COP. J’en suis ravi parce que c’est un film – c’est assez courageux de le faire – où on dit que les COP ne servent à rien.

Economie-Inflation : ça monte, ça monte

Economie-Inflation : ça monte, ça monte 

 

D’après l’INSEE ,l’augmentation des prix serait limitée à 2,6% sur 1 an.  De son côté, l’indice des prix harmonisés (IPCH) - qui sert de base de comparaison au niveau européen - affiche sur la période une hausse des prix en France de 3,2%. Sur un mois, il a augmenté de 0,5%.

Les prix à la consommation ont d’après l’INSEE augmenté de 2,6% sur un an ce mois-ci, selon une estimation provisoire publiée vendredi par l’Insee. (Notons au passage que l’indice des prix de l’INSEE est complètement obsolète depuis la modification de structure de la consommation constatée depuis la crise épidémique)

En zone euro, l’accélération est encore plus marquée avec une augmentation des prix de 4,1% sur un an après +3,4% en septembre. Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis juillet 2008. Or, des économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 3,7%.

Dans l’Hexagone, la hausse est tirée principalement par l’énergie (+20,1%), l’inflation en France, comme dans le reste du monde, inquiète de plus en plus.

Jusqu’à quand l’inflation va-t-elle grimper ? Un retour à la normale n’est pas prévu avant la fin de l’année 2022, a estimé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire le 20 octobre. Au niveau mondial aussi, le FMI estime que la pression sur les prix pourrait durer jusqu’à fin 2022. L’institution a en effet revu ses prévisions mercredi, alors qu’elle prévoyait une stabilisation de l’inflation d’ici le milieu de l’année prochaine. « Nous devons être très vigilants sur l’évolution de l’inflation », a ainsi déclaré le 27 octobre Kristalina Georgieva, la directrice du FMI, sur la chaîne CNBC, mettant en exergue la hausse de la demande et les problèmes logistiques à cause notamment de la pénurie de chauffeurs de poids lourds.

COP 26 : ça ne sert à rien ! (Arthus Bertrand)

COP 26 : ça ne sert à rien ! (Arthus Bertrand)

Le réalisateur écologiste Yann Arthus-Bertrand exprime son scepticisme quant à l’efficacité des sommets. de la COP. sur France Info.

Est-ce qu’il y a des raisons d’espérer des avancées sur le climat, comme le disait Emmanuel Macron ce dimanche ?

Yann Arthus-Bertrand : Vous savez, j’ai assisté à la première COP à Rio en 1992 et chaque année on dit que ça va être la plus importante. Sincèrement, les COP ne servent à rien du tout à part médiatiser les catastrophes et ce qu’on doit faire. Les hommes politiques sont dirigés par les électeurs, tant qu’on n’aura pas nous, tous ensemble, envie de bouger, ils ne pourront pas bouger.

Il n’y a donc rien à espérer de cette COP ?

Si. Il y a à espérer des décisions, mais toutes les décisions qu’on va prendre n’auront des effets que dans 20 ans. Le climat qu’on a eu pendant 10 000 ans, sur lequel s’est assis notre civilisation, est parti à jamais, il ne reviendra jamais, c’est ce que disent tous les scientifiques. Je trouve que les discours des hommes politiques ne sont pas à la mesure des catastrophes annoncées. Toutes ces grandes COP, c’est comme des réunions de copropriétaires où chacun tire la couverture vers soi mais en fin de compte, personne n’a envie de décroissance ou du moins de croissance sans carbone – ce qui est extrêmement compliquée. Donc tout le monde va signer des traités en revenant pour montrer à ses électeurs qu’on a fait quelque chose mais sur le fond, ça fait quand même 20 ou 30 ans qu’on ne fait rien.

Quand j’ai fait mon film Home, je croyais qu’on allait changer, il y avait Al Gore qui était arrivé et qui a eu le prix Nobel, on consommait 90  millions de barils de pétrole par jour. Aujourd’hui on en consomme 100 millions. Toutes les énergies renouvelables qu’on a mises en place se sont additionnées à cela. Ce qui veut dire qu’on est complètement incohérent. On fait exactement le contraire de ce qu’on doit faire. Quand il y a la marche pour le climat à Paris, on est 40 000, quand il y a la marche contre le pass sanitaire il y a 200 000 personnes qui vont manifester en France et quand il y a la coupe du monde on va être 2 millions dans les rues. Quand on sera 2 millions à marcher dans la rue, non pas pour le climat, mais pour notre vie, pour la vie de nos enfants, nos petits-enfants, peut-être qu’à ce moment-là le monde changera.

La solution vient des citoyens et de nos actes du quotidien ?

C’est nous qui élisons les politiques, c’est nous qui décidons, avec des décisions comme la taxe carbone dont on n’a pas voulu, tout le monde était dans la rue, on a arrêté. Il faut qu’on soit assez courageux pour accepter des décisions qui ne vont pas nous faire plaisir mais qui sont là pour sauver la planète. Le prix du carburant qui monte c’est une très bonne chose pour l’environnement malheureusement. Maintenant il y a des compensations à faire pour les gens qui n’ont pas assez les moyens. Mais il faut que le pétrole soit beaucoup plus cher parce que ce carbone est en train de nous tuer, de tuer nos vies. Les scientifiques parlent de la sixième extinction, ça veut dire la fin de la vie sur Terre. C’est dramatique et on est incapables de réagir. Bien sûr qu’il faut des COP, bien sûr qu’il faut des Greta mais malheureusement ça va être beaucoup plus compliqué qu’on ne le pense.

Est-ce que vous allez vous rendre à cette COP26 ?

Oui, j’ai la chance que Sting ait fait la voix de Legacy, le film qu’on vient de réaliser, on a une projection avec le prince Charles et sa famille et une projection pour la COP. J’en suis ravi parce que c’est un film – c’est assez courageux de le faire – où on dit que les COP ne servent à rien.

Changement d’heure : ça continue

Changement d’heure : ça continue

La suppression du changement d’heure avait été promis; le problème, c’est que les pays de l’union européenne ne sont pas d’accord entre vis-à-vis de cette éventualité. Du coup pour ne pas ajouter un différend supplémentaire aux oppositions sur de nombreux autres sujets, on a décidé de mettre la question sous le tapis.

La question ne sera même pas évoquée et la conséquence c’est que sans doute le rituel idiot du changement d’heure va se poursuivre «La directive soulève de très nombreux désaccords au sein du Conseil», explique l’un des porte-paroles de la France à Bruxelles . «Vu les différends sur ce sujet, je pense que personne ne veut ouvrir à nouveau cette boîte de Pandore.» Même sans la crise du Covid-19, le changement d’heure n’aurait donc pas été pour avril 2021.

Au vu du retard pris par les institutions européennes sur les propositions à débattre suite à la crise sanitaire, on peut envisager que la question ne reviendra pas sur la table avant 2022. Encore faudra-t-il qu’à ce moment, les membres de l’UE parviennent à accorder leurs violons – et à synchroniser leurs montres.

Hausse du prix de l’énergie : ça va durer ! (Thierry Breton)

Hausse du prix de l’énergie : ça va durer ! (Thierry Breton)

 

Dimanche Olivier Dusspot, secrétaire d’État au budget,sc’est presse excusés de la hausse des prix de l’énergie en particulier de l’électricité. Il a indiqué que cette hausse probable de 10 % au premiers janvier n’était pas le fait du gouvernement actuel mais du mécanisme automatique des évolutions des prix de l’électricité. La vérité,  c’est qu’on peut toujours évidemment modifier ce mécanisme. Le problème c’est que la hausse de l’énergie en général et de l’électricité en particulier

concerne le monde entier. En cause évidemment une reprise économique assez dynamique mais aussi des phénomènes de spéculation.

 

Thierry Breton, commissaire européen contredit en quelque sorte l’inflation temporaire dans le domaine de l’énergie, concept défendu par certains économistes. Qui met en garde : «cette situation de tension peut durer tout l’hiver». En cause, a-t-il rappelé, des facteurs conjoncturels (une reprise plus vive qu’attendue), un manque de vent, et des tensions géopolitiques.

Thierry Breton a saisi l’occasion pour suggérer plusieurs faiblesses de la politique énergétique comme la dépendance, en particulier de l’Allemagne, au gaz russe. Selon lui, l’éolien ne peut être la seule réponse au défi de la décarbonation. Le nucléaire, «énergie de transition», en fait partie. Si sa part dans la production totale européenne est appelée à diminuer de 26% aujourd’hui à 16% en 2050, le volume de production d’électricité devra avoir doublé dans le même temps. Conclusion : il ne faut pas fermer les centrales nucléaires existantes tant qu’elles sont jugées sûres par les autorités.

« Ça va la claque?» : Un enfant à Macron

« Ça va la claque?» : Un enfant à Macron

«Ça va la claque que tu t’es prise ?», a demandé un enfant à Macon lors de sa visite dans une école. Une référence à la gifle reçue par le chef de l’État lors de son déplacement dans la Drôme mardi 8 juin.

Une question à laquelle le président de la République a répondu avec le sourire. «Ah ben oui, ça va, c’est pas agréable hein. Et c’est pas bien!», a-t-il répondu. Et d’ajouter : «C’est jamais bien de taper, même dans la cour. C’est pas bien, il a eu tort».

Croissance : ça va repartir !…. Un jour ! (Lagarde)

Croissance : ça va repartir !…. Un jour !  (Lagarde)

 

 

 

Comme d’habitude, Christine Lagarde remplit avec un grand sérieux ses fonctions économiques et financières en lisant scrupuleusement les notes qui lui sont préparées. Ce qu’elle faisait déjà lorsqu’elle était ministre des finances en France quand elle lisait les notes du trésor ensuite au Fonds monétaire international où elle procédait de la même manière. Maintenant à la tête de la banque centrale européenne, elle suit  à la lettre  les indications des experts qui l’entourent et la contrôlent.

Ainsi sa dernière récente mission a été d’insuffler un peu d’optimisme atteint par la résurgence de la pandémie. – Christine Lagarde reconnaît que la croissance espérée en 2021 a été affectée par la hausse souvent incontrôlée de la pandémie. Mais pour la patronne de la banque centrale européenne l’économie devrait repartir plus tard. Peut-être vers le milieu de l’année.

Elle n’en sait évidemment strictement rien , encore moins  que les experts qui l’entourent mais il faut redonner un peu de moral et de perspectives aux acteurs économiques. Christine Lagarde prend cependant même des précautions oratoires pour indiquer que la vraie reprise n’interviendra sans doute pas avant le milieu de l’année 2022. Quant au connaît le décalage entre les prévisions optimistes et les perspectives plus réalistes, on peut conclure que la reprise n’est pas prévue avant 2023.

Alors que les pays de la zone euro bloquent leurs économies pour ralentir la propagation du nouveau coronavirus, l’économie du bloc s’est contractée au dernier trimestre et une contraction au cours des trois premiers mois de 2021 est une possibilité .

«Nous nous attendons à ce que la reprise s’accélère vers le milieu de l’année, même si les incertitudes persistent», a déclaré Lagarde au Journal du Dimanche dans une interview. «Soyons clairs: nous ne verrons pas un retour aux niveaux d’activité économique pré-pandémique avant la mi-2022.»

La politique monétaire étant déjà tendue, la politique budgétaire doit prendre le relais et Lagarde a appelé les dirigeants politiques européens à enfin ratifier un fonds de relance sans précédent de 750 milliards d’euros (903 milliards de dollars).

«Le plan doit être ratifié à temps pour que la Commission européenne emprunte comme prévu en juin prochain et distribue ensuite les fonds», a-t-elle déclaré.

Lagarde n’a offert aucune nouvelle indication sur la politique monétaire et a simplement répété les indications de la BCE selon lesquelles elle pourrait encore augmenter son quota d’achat d’actifs, si nécessaire, mais pourrait également sous-acheter ce quota si les conditions de marché restent

Changement d’heure : ça va encore durer

Changement d’heure : ça va encore durer

La suppression du changement d’heure avait été promis; le problème, c’est que les pays de l’union européenne ne sont pas d’accord entre vis-à-vis de cette éventualité. Du coup pour ne pas ajouter un différend supplémentaire aux oppositions sur de nombreux autres sujets, on a décidé de mettre la question sous le tapis.

La question ne sera même pas évoquée et la conséquence c’est que sans doute le rituel idiot du changement d’heure va se poursuivre «La directive soulève de très nombreux désaccords au sein du Conseil», explique l’un des porte-paroles de la France à Bruxelles . «Vu les différends sur ce sujet, je pense que personne ne veut ouvrir à nouveau cette boîte de Pandore.» Même sans la crise du Covid-19, le changement d’heure n’aurait donc pas été pour avril 2021.

Au vu du retard pris par les institutions européennes sur les propositions à débattre suite à la crise sanitaire, on peut envisager que la question ne reviendra pas sur la table avant 2022. Encore faudra-t-il qu’à ce moment, les membres de l’UE parviennent à accorder leurs violons – et à synchroniser leurs montres.

TESTS : Olivier Véran constate que ça ne fonctionne plus mais ne propose rien

TESTS : Olivier Véran  constate que ça ne fonctionne plus mais ne propose rien

 

Il y a quelque chose de surréaliste dans les propos du ministre de la santé qui constate un dysfonctionnement total du système de test mais qui renvoie la responsabilité de l’organisation aux laboratoires. Demain ça ira mieux a-t-il déclaré. Pourtant les solutions sont possibles comme par exemple les tests groupés et le filtrage des candidats aux tests selon des critères médicaux précis.

Le problème c’est qu’on manque cruellement de machines d’analyse, de produits et même de personnel pour faire les tests. Comme pour les masques la pagaille et l’improvisation font office de politique La « priorisation » des tests de dépistage du coronavirus « ne fonctionne plus » face à l’augmentation de la « pression sanitaire », car les patients symptomatiques et les cas contacts représentent désormais à eux seuls « un nombre conséquent » de tests à réaliser, a reconnu jeudi le ministre de la Santé au Sénat.

Le ministre de la santé reconnaît les carences mais n’indique aucune stratégie. Notons que la prescription médicale obligatoire avait été supprimée mi-juillet.

12345...11



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol