Archive pour le Tag 'bouteille'

Santé–eau en bouteille: danger

Santé–eau en bouteille: danger 

 

 

 

Le commerce de l’eau en  bouteille est évidemment un contresens écologique mais aussi économique. C’est aussi un danger sanitaire que 80 % des bouteilles contiendraient des micros plastiques. L’association Agir pour l’Environnement  vient de publier une étude intitulée «Nous buvons du plastique». Pour l’association, «le plastique génère des quantités astronomiques de microplastiques qui contaminent les écosystèmes et les corps humains. Le plastique ne se dégrade pas : il se fragmente en microdébris, en microplastiques.» Partant de ce constat, Agir pour l’Environnement a voulu vérifier si les principales eaux en bouteille vendues en France étaient impactées. Vittel, Cristalline, Evian, Volvic ou encore Perrier sont ainsi concernés. ( info du Figaro)

 

Conclusion, 78% des eaux testées contiennent des microplastiques. Pour la Vittel Kids de 33 cl, indique l’enquête, leur nombre atteint même 121 microparticules par litre. Si l’association considère que l’origine principale de ces contaminations pourrait être industrielle, «les sources de microplastiques ne sont pas encore bien élucidées». Elles proviendraient ainsi de la «dégradation de l’emballage» ou des «fragments qui se détachent du bouchon».

Ces microparticules sont aussi bien détectées dans les selles que dans le sang et peuvent aussi bien atteindre d’autres organes comme le cerveau, les poumons ou le placenta. L’association rappelle une des données essentielles du problème: «La pollution devient imperceptible, mais demeure bien réelle» et elle contamine «la biodiversité, le cycle de l’eau, les sols, la chaîne alimentaire et in fine nos organismes». Selon Agir pour l’Environnement, 8,3 milliards de tonnes de plastiques ont été produites depuis 1950. Dont la moitié ces quinze dernières années. «Nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons. Chaque semaine, nous en ingérons en moyenne 5 grammes, l’équivalent d’une carte de crédit», souligne l’étude.

«Le plastique provient de ressources fossiles, pétrole et gaz, qui subissent des transformations chimiques dangereuses pour fabriquer les polymères. (…) L’industrie du plastique contribue aussi fortement aux émissions de gaz à effet de serre (production, transport, incinération…)», poursuit Agir pour l’Environnement. L’occasion également de détailler ses propositions face à un recyclage qui est, selon l’association, trop faible. Cette dernière propose ainsi d’organiser une sortie du plastique d’ici 2030, d’interdire les plastiques à usage unique ou encore de refuser que le plastique soit en contact avec un aliment susceptible d’être chauffé.

Eaux en bouteille: Près de 80 % contiennent des microparticules de plastique

Eaux en bouteille: Près de 80 % contiennent des microparticules de plastique

 

 

Le commerce de l’eau en  bouteille est évidemment un contresens écologique mais aussi économique. C’est aussi un danger sanitaire que 80 % des bouteilles contiendraient des micros plastiques. L’association Agir pour l’Environnement  vient de publier une étude intitulée «Nous buvons du plastique». Pour l’association, «le plastique génère des quantités astronomiques de microplastiques qui contaminent les écosystèmes et les corps humains. Le plastique ne se dégrade pas : il se fragmente en microdébris, en microplastiques.» Partant de ce constat, Agir pour l’Environnement a voulu vérifier si les principales eaux en bouteille vendues en France étaient impactées. Vittel, Cristalline, Evian, Volvic ou encore Perrier sont ainsi concernés. ( info du Figaro)

Conclusion, 78% des eaux testées contiennent des microplastiques. Pour la Vittel Kids de 33 cl, indique l’enquête, leur nombre atteint même 121 microparticules par litre. Si l’association considère que l’origine principale de ces contaminations pourrait être industrielle, «les sources de microplastiques ne sont pas encore bien élucidées». Elles proviendraient ainsi de la «dégradation de l’emballage» ou des «fragments qui se détachent du bouchon».

Ces microparticules sont aussi bien détectées dans les selles que dans le sang et peuvent aussi bien atteindre d’autres organes comme le cerveau, les poumons ou le placenta. L’association rappelle une des données essentielles du problème: «La pollution devient imperceptible, mais demeure bien réelle» et elle contamine «la biodiversité, le cycle de l’eau, les sols, la chaîne alimentaire et in fine nos organismes». Selon Agir pour l’Environnement, 8,3 milliards de tonnes de plastiques ont été produites depuis 1950. Dont la moitié ces quinze dernières années. «Nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons. Chaque semaine, nous en ingérons en moyenne 5 grammes, l’équivalent d’une carte de crédit», souligne l’étude.

«Le plastique provient de ressources fossiles, pétrole et gaz, qui subissent des transformations chimiques dangereuses pour fabriquer les polymères. (…) L’industrie du plastique contribue aussi fortement aux émissions de gaz à effet de serre (production, transport, incinération…)», poursuit Agir pour l’Environnement. L’occasion également de détailler ses propositions face à un recyclage qui est, selon l’association, trop faible. Cette dernière propose ainsi d’organiser une sortie du plastique d’ici 2030, d’interdire les plastiques à usage unique ou encore de refuser que le plastique soit en contact avec un aliment susceptible d’être chauffé.

Bouteille plastique : le tabou du commerce de l’eau

Bouteille plastique : le tabou du commerce de l’eau

 

Pour contourner le tabou du fabuleux business de l’eau en bouteille plastique, gouvernement et autres lobbys ne cessent de tourner autour du pot. Pour éviter l’interdiction de ce commerce absurde,  on imagine nombre de solutions de recyclage et de consignes. Rappelons d’abord qu’il y a une cinquantaine d’années le commerce de l’eau était particulièrement marginal. Aujourd’hui on considère qu’il représente une activité d’environ 150 milliards, en croissance dans la plupart des zones mondiales. Pourtant, le plastique de ces bouteilles d’eau est l’un des principaux producteurs  de déchets et de pollution. D’abord cette eau  bouteille est 300  plus chères que celles de l’eau du robinet, moins bonne souvent aussi sur le plan de la santé. Cela lors que l’eau du  robinet obéit à des normes de qualité particulièrement drastique. Ce qui est proposé c’est le concept de consignes et de recyclage du plastique et non la suppression pure et simple du commerce de l’eau en bouteille plastique et plus généralement de l’eau tout court. On imagine évidemment les enjeux économiques concernant les producteurs, les distributeurs, les fabricants de bouteilles en PET, les recycleurs. On comprend évidemment que cette suppression du commerce de l’eau puisse être étalée sur une assez longue période pour permettre les reconversions. Pour l’instant en tout cas cette mesure n’est  nullement envisagée  et on tourne autour du pot et du commerce de l’eau.

 

Le scandale de l’eau en bouteille

Le scandale de l’eau en bouteille

 

En surfant sur la vague écolo américaine qui a condamné le rôle d Roundup, le gouvernement français se réveille pour engager la guerre aux pesticides mais aussi aux plastiques. Pas forcément supprimer le plastique mais pour faciliter son recyclage. Une manière de ne pas s’attaquer aux plastiques inutiles comme l’eau en bouteille. Un énorme business si on compare le budget moyen d’un ménage de l’ordre de 1000 € pour l’eau en bouteille par rapport à quelques euros pour l’eau du robinet. Avec en plus des dégâts considérables sur le plan écologique pour la fabrication des bouteilles en plastique et pour leur transport Une eau en bouteilles qui, en plus de son prix élevé, engendre donc un coût énergétique important. En effet, le plastique utilisé dans sa fabrication, le polyéthylène téréphtalate (PET), un dérivé du pétrole brut, nécessite plusieurs millions de litres de pétrole par an. En effet, il faut près de 2 kg de pétrole brut pour fabriquer 1kg de PET. Aux Etats-Unis, « l’énergie nécessaire à produire, transporter, réfrigérer et se débarrasser d’une bouteille en plastique revient à la remplir au quart de pétrole », selon un article du journal suisse Le Temps. L’industrie de l’eau en bouteilles génère chaque année plusieurs milliers de tonnes de déchets. Selon le Site internet Geo.fr, en 2005, on comptait 240 000 tonnes de déchets plastiques pour 6,2 milliards de litres d’eau plate en bouteille consommés. Une eau qui parcourt en moyenne 300 km, de l’embouteillage au recyclage.  Un recyclage dont les méthodes sont de plus en plus souvent pointées du doigt. En effet, dans certains pays, faute de structures adaptées ou à cause de coûts trop élevés, les bouteilles vides en plastique sont parfois exportées pour être traitées dans d’autres pays comme la Chine.   L’eau du robinet, qui ne requiert aucun emballage, donc pas de pétrole, permet d’économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne par rapport à l’eau embouteillée.  Si les eaux de source embouteillées peuvent être bues sans restriction de manière permanente -tout comme l’eau du robinet-, l’abus d’eau minérale peut être nocif.

Retour à la bouteille consignée ?

Retour à la bouteille consignée ?

 

Il y a maintenant plus de 40 ans que le principe de la bouteille consignée à disparu, ce qui entraîne d’énormes gâchis  de manière matière et augmente de façon notable le bilan énergétique et les émissions polluantes, en cause  le coût du transport des emballages vides et le règne du plastique. Disparue depuis plus de 40 ans, la consigne cependant renaît à Marseille forme modeste mais intéressante avec une appli de géolocalisation. Chaque objet déposé dans des conteneurs connectés permet de gagner des cadeaux chez les commerçants ou d’en faire don à des associations. Recycler ses déchets de verre pour gagner des points cadeaux: c’est l’idée derrière le projet Cliink, lancé dans la région marseillaise, et dont les promoteurs espèrent réinventer la « consigne moderne ». « En France, la consigne – le remboursement d’une petite somme d’argent quand le client rapporte une bouteille – a disparu depuis 1975″, explique Sébastien Delannoy, un responsable du projet. Avec Cliiink, « on réintroduit une sorte de consigne moderne », pour les bouteilles et tout autre contenant en verre, poursuit-il. Première étape, prendre une carte via internet et télécharger l’application « trouver un conteneur » sur son téléphone portable ou une carte spécifique. Deuxième étape, passer son téléphone, ou la carte, devant une borne fixée sur le conteneur. Au moment où le verre est jeté dans le conteneur, le système, doté d’un capteur, identifie le déchet et déclenche le gain de points. Comme dans les conteneurs de recyclage de plastique de Reco France, les objets de verre jetés donnent droit à des points échangeables contre des cadeaux chez des commerçants partenaires.




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