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Automobile Tesla : baisse des ventes

Automobile Tesla : baisse des ventes

Comme beaucoup d’autres marques, les automobiles Tesla d’Elon Musk enregistre une baisse des ventes. En cause le climat général par rapport à des véhicules électriques qui sont loin d’atteindre leur objectif de croissance. Aussi le prix un peu démentiel des Tesla et des défaillances techniques. 

 

Il faut aussi sans doute souligner le facteur le plus négatif à savoir un prix qui évolue entre 60 et 100 000 dollars. De quoi décourager les plus enthousiastes partisans de l’électrique. Les livraisons de véhicules Tesla ont fléchi (-1%) en 2024 par rapport à l’année précédente, selon des chiffres publiés jeudi par le constructeur, une première dans l’histoire du constructeur. Le groupe texan a ainsi manqué sa cible, lui qui prévoyait, en octobre, une «légère augmentation» des livraisons sur l’ensemble de l’exercice. Tesla a partiellement compensé ce repli par une accélération au quatrième trimestre, marqué par une progression de 2,3% sur un an. Les livraisons des trois derniers mois de 2024 sont néanmoins inférieures aux attentes des analystes.

Résultat, le titre de l’entreprise recule fortement en Bourse. A Wall Street, l’action Tesla chutait de 5,9% à 379,88 dollars dans les premiers échanges contre un gain de 0,49% pour le Standard & Poor’s 500.

Afghanistan : interdiction des femmes dans les O.N.G. !

Afghanistan : interdiction des femmes dans les O.N.G. !

 

De plus en plus tordus et sectaires les talibans ont décidé d’interdire aux femmes afghanes de travailler pour des O.N.G.. «Je suis profondément alarmé par l’annonce récente faite par les autorités de facto en Afghanistan selon laquelle les licences des ONG seront révoquées si elles continuent à employer des femmes afghanes.

C’est absolument la mauvaise direction qui est prise», a déclaré Volker Turk de l’ONU dans un communiqué. «Aucun pays ne peut progresser – politiquement, économiquement ou socialement – en excluant la moitié de sa population de la vie publique», a-t-il dit. «Pour l’avenir de l’Afghanistan, les autorités de facto doivent changer de cap.»

Actuellement, les Afghanes ne peuvent plus étudier au-delà du primaire, aller dans les parcs, les salles de sports, les salons de beauté, ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.

Mayotte : des promesses toujours non tenues

Mayotte : des promesses toujours non tenues

 

 

Mayotte, petite île de l’océan Indien, symbolise à elle seule la collision brutale entre histoire coloniale, fractures sociales et désastres environnementaux. Département français depuis 2011, elle est un territoire en crise, où la misère humaine et les catastrophes naturelles s’entrelacent dans une spirale infernale. Les événements récents – séismes, tornades, montée des eaux – ne sont que la face visible d’un effondrement plus global. Ils révèlent une vulnérabilité accumulée sur des décennies, amplifiée par des promesses non tenues, des inégalités criantes et une gestion déconnectée des réalités locales.

 

par Bernard Kalaora
Professeur honoraire, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)  dans The Conversation 

En 1974, Mayotte se sépare des Comores à l’issue d’un référendum où les Mahorais choisissent de rester français. Ce choix, né du désir d’échapper à l’instabilité politique des Comores indépendantes, place l’île dans une situation paradoxale : elle devient un territoire français entouré de voisins économiquement fragiles. Cette appartenance à la République française, vue comme une chance à l’époque, isole Mayotte de son propre environnement géographique et culturel. Rapidement, cette singularité engendre des tensions avec les autres îles de l’archipel, notamment l’île comorienne d’Anjouan, d’où proviennent chaque année des milliers de migrants.

L’intégration comme département, survenue en 2011, devait marquer une nouvelle ère pour Mayotte. Les Mahorais espéraient voir leur île se développer et accéder à des droits égaux à ceux des métropolitains c’est-à-dire que s’y applique pleinement les lois françaises et européennes, à la différence d’une collectivité territoriale. Mais cette départementalisation s’est révélée un leurre. La croissance fulgurante de la population, (76 000 habitants en 1991, 300 000 habitants en 2023), dépasse largement la capacité des infrastructures et des services publics à répondre aux exigences, tout en exacerbant l’obsolescence des équipements, faute d’entretien.
L’éducation, en particulier, est le symbole de cet échec. Avec des classes surchargées, des enseignants en sous-effectifs et des écoles délabrées, le système scolaire est incapable de répondre aux besoins d’une jeunesse nombreuse et en quête d’avenir. Cet effondrement du système éducatif alimente un sentiment d’abandon et de mépris parmi les Mahorais. Ils constatent chaque jour que la promesse d’égalité républicaine reste une illusion.
Les infrastructures sanitaires et sociales sont tout aussi défaillantes. Les femmes comoriennes qui bravent les flots pour accoucher à Mayotte afin que leurs enfants acquièrent la nationalité française, contribuent à une pression démographique croissante. Mais ces enfants, bien que nés sur le sol français, grandissent souvent dans des conditions indignes. Ils alimentent les bidonvilles, des espaces d’exclusion où se forment des bandes de jeunes livrés à eux-mêmes, vecteurs de violences et d’émeutes récurrentes. À leur majorité, en vertu du droit du sol, ces enfants peuvent acquérir la nationalité française.

La colère gronde dans une population qui se sent méprisée, prise en étau entre un État central distant et des besoins locaux criants. Mais ce mépris ne se limite pas aux politiques sociales : il se manifeste aussi dans la gestion de l’environnement. Mayotte est une île en pleine dégradation écologique, où les bidonvilles, sans réseaux d’assainissement, rejettent leurs déchets dans une mer polluée, comme j’ai pu l’étudier dans le cadre d’une mission pour l’association Littocean. La destruction des mangroves (due à un développement urbain incontrôlé et au changement climatique) et en conséquence des récifs coralliens, essentiels pour limiter l’érosion et les submersions marines, témoigne de l’incapacité à relier environnement et développement.

À cela s’ajoute un paradoxe criant : tandis que les populations locales luttent pour survivre, des moyens considérables sont mobilisés pour protéger l’écosystème marin par le biais du parc naturel de Mayotte. Ce parc, destiné à préserver la biodiversité exceptionnelle des récifs coralliens, devient un symbole d’une gestion technocratique déconnectée des réalités humaines. Les Mahorais, exclus de ce projet, perçoivent cette conservation comme une nouvelle forme de colonialisme : une « colonisation bleue » où la priorité est donnée à la nature, administrée par l’État français, au détriment des habitants. Ce fossé entre la préservation de l’environnement et les besoins des communautés accentue le sentiment d’abandon et l’idée que Mayotte n’est qu’un territoire périphérique, instrumentalisé pour des objectifs extérieurs et géopolitiques, traité comme une colonie et non comme un territoire français à part entière.

Dans ce contexte, le changement climatique agit comme un catalyseur. Il intensifie les phénomènes naturels extrêmes, tels que les cyclones ou les sécheresses, et exacerbe les inégalités. L’élévation du niveau de la mer menace directement les habitations précaires situées sur les littoraux, tandis que les ressources en eau, déjà insuffisantes, s’amenuisent. Les catastrophes naturelles se multiplient, mais elles ne sont pas de simples fatalités : elles frappent un territoire déjà fragilisé, où chaque événement climatique devient un désastre humain par manque de préparation.

Face à cette accumulation de crises, c’est le rapport au temps qui interroge. À Mayotte, l’idée même d’un avenir semble inatteignable. Les Mahorais vivent dans un présent sans repères, où les mêmes drames – émeutes, violences, destructions – se répètent sans fin. François Hartog, dans sa réflexion sur le présentisme, décrit cet état où le passé perd sa valeur, où le futur est inconcevable, et où seul le présent s’impose, figé dans l’urgence et l’incapacité d’anticiper.

Mayotte incarne cette temporalité brisée. L’île n’a pas de nostalgie d’un âge d’or, car son histoire est marquée par des fractures successives : colonisation, séparation des Comores, départementalisation ratée. Elle n’a pas non plus de projet d’avenir, car les conditions de vie, les inégalités et les crises structurelles la maintiennent dans un état d’urgence permanent. Ce présentisme exacerbé renforce le sentiment d’impuissance, rendant impossible toute perspective de reconstruction ou de progrès.

La situation actuelle de Mayotte peut être qualifiée d’hypercriticité : un état où les tensions sociales, politiques et environnementales atteignent un point de rupture, où chaque élément, même mineur, peut précipiter un effondrement global.

Ce terme désigne non seulement l’accumulation des vulnérabilités, mais aussi l’incapacité à s’en extraire. L’hypercriticité, c’est l’impossibilité de penser au-delà de l’urgence, l’incapacité de construire des ponts entre les crises pour trouver des solutions globales. À Mayotte, cet état est visible dans chaque aspect de la vie : dans l’école qui échoue à offrir un avenir, dans les bidonvilles qui s’étendent, dans la mer qui rejette les déchets de l’île et engloutit peu à peu ses côtes, dans l’accès à l’eau et à un environnement sain, dans la pression démographique et ses conséquences écologiques.

Cette crise révèle une conjonction inédite entre deux histoires : celle, humaine, de la globalisation, avec ses migrations, ses inégalités et ses fractures coloniales ; et celle, planétaire, d’une Terre abîmée par la dégradation accélérée des écosystèmes. Comme l’explique Dipesh Chakrabarty dans _Une planète, plusieurs mondes_, ce croisement marque une rupture : à Mayotte, cette rencontre s’incarne dans une « planète des pauvres », où les damnés de la Terre subissent de plein fouet l’amplification de ces dynamiques destructrices. Ici, les vulnérabilités humaines et écologiques se confondent dans un cycle sans précédent, soulignant la nouveauté tragique de cette crise.

Toutefois, l’hypercriticité peut aussi être un point de départ. Elle force à regarder en face l’ampleur des problèmes et à repenser radicalement les relations entre les hommes, leur territoire et leur futur. Si Mayotte continue sur cette voie, elle risque de devenir un archétype de l’effondrement insulaire, un avertissement pour d’autres territoires. Mais si elle parvient à dépasser ce présentisme, à prendre en compte l’histoire passée, à s’attaquer aux urgences présentes tout en imaginant un avenir collectif mettant en avant la double identité mahoraise française et comorienne pour en faire un exemple d’hybridité culturelle réussie, elle pourrait, paradoxalement, transformer sa fragilité en force, en inventant un modèle résilient face aux défis du XXIe siècle. Le temps, à Mayotte, n’a pas encore retrouvé son cours, mais il n’est pas trop tard pour le remettre en mouvement.

Interdiction des bidonvilles à Mayotte !!

Interdiction des bidonvilles à Mayotte !!

 

On reproche à juste titre aux élus nationaux de la métropole d’être en décalage avec les réalités. Surtout quand il s’agit de territoires d’outre-mer et en particulier de Mayotte, département le plus pauvre du pays où environ 30 à 50 % de la population vit dans des conditions de pauvreté lamentable incluant des logements précaires ( en clair souvent des baraques en tôle).

Comme en métropole, le maire de la ville lance des idées complètement surréalistes comme celle consistant à interdire les bidonvilles à Mayotte. Autant dire à expulser au moins 30 % de la population pour les forcer à s’installer ailleurs. Notons que la plupart de cette population pauvre ne votent pas. Ceci expliquant cela.

L’élu à la tête de la plus grande ville de Mayotte (92.000 habitants), membre des Républicains, Ambdilwahedou Soumaila, exige dans un entretien au Figaro que l’interdiction des bidonvilles soit inscrite en tête de la loi d’urgence, avant d’aborder la question de la reconstruction. Comme si on pouvait dans une loi interdire la pauvreté alors que la question est structurelle, complexe et probablement durable.

Syrie : des élections peut-être dans quatre ans

Syrie : des élections peut-être dans quatre ans

 

Après la chute du régime de Bachar al-Assad le 8 décembre, le nouveau dirigeant de la Syrie Ahmad al-Chareh estime désormais que l’organisation de nouvelles élections dans le pays pourrait prendre quatre ans. Il a ajouté qu’il serait nécessaire de « réécrire la Constitution », une tâche qui pourrait prendre « deux ou trois ans », dans cet entretien avec une chaîne saoudienne.
« Les sanctions ont été imposées à la Syrie en raison des crimes commis par le régime » de Bachar al-Assad, a-t-il indiqué, ajoutant que vu que les auteurs des exactions ne sont plus au pouvoir, « les sanctions doivent donc être levées automatiquement ».

Le conflit a été marqué par l’implication de plusieurs puissances internationales occidentales comme les Etats-Unis ou la France, mais aussi la Russie et l’Iran ou encore de groupes armés comme le Hezbollah libanais.

Dans son interview, Ahmad al-Chareh s’est notamment adressé aux deux alliés de Bachar al-Assad, l’Iran voisin et la Russie.De son coté,Assaad Hassan al-Chibani, Chef de la diplomatie, a affirmé sur X que les autorités soutenaient « pleinement » les droits des femmes. « Nous croyons au rôle actif de la femme au sein de la société, et nous avons confiance en ses capacités et ses compétences », a-t-il précisé.

Politique: La haine devient insupportable chez des élus

Politique: La haine  devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’adonnent au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu dans une démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement; par contre, utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

Marseille : ils tirent sur des policiers

Marseille : ils tirent sur des policiers

Non contents d’avoir refusé d’obtempérer, des voyous ont continué leur chemin en tirant sur une patrouille de policiers à bord d’une voiture volée.

 

Des  policiers ont décidé de prendre le véhicule en chasse, dans la nuit de samedi à dimanche, a appris Le Figaro de sources policières, confirmant une information de La Provence.   Plusieurs détonations ont été entendues par les policiers, contraints de s’écarter. Aucun policier n’a été blessé.

Les bandits terminent finalement leur course dans une impasse ; deux d’entre eux sont interpellés par des agents de la Brigade anticriminalité (BAC), venus en renfort.

Le ministre de l’économie : » pour des augmentations d’impôts limitées »

Le ministre de l’économie : » pour des augmentations d’impôts limitées »
Le ministre de l’Economie Eric Lombard estime qu’il « peut y avoir des discussions sur des hausses d’impôts, qui devront être très limitées », dans une interview à la Tribune Dimanche, tandis qu’il faudra « des économies supplémentaires » et que le déficit sera prévu « un peu au-dessus de 5% » du PIB pour « protéger la croissance ».

 

 

Dans cette interview, le ministre a fait savoir qu’il souhaitait inviter tous les partis politiques représentés au Parlement à venir dialoguer à Bercy dans les prochains jours, pour favoriser l’adoption d’un budget, a-t-il annoncé samedi.

« À la demande du Premier ministre, je vais appeler les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat, ainsi que les groupes parlementaires, à venir dialoguer au ministère avec Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, et moi-même », assure le ministre dans une interview à la Tribune Dimanche.

« Je les contacterai (…) à partir de demain matin. En partageant les informations sur la réalité de la situation, je ferai tout mon possible pour qu’un budget soit adopté », assure-t-il.

Le souhait de se concerter avec les partis politiques est louable. Reste que les extrêmes et même le parti socialiste pourraient bien être tentés de préférer le chaos plutôt que de rétablir une certaine « stabilité » financière. Et de toute manière, les marges de manœuvre sont particulièrement étroites pour le nouveau ministre de l’économie. Sans doute encore plus étroites que celle de Barnier. Il y a d’abord  la croissance qui sera encore davantage en retrait donc les recettes fiscales aussi ( à taux de prélèvements obligatoires égal). Concernant les impôts, le nouveau ministre de l’économie ne pourra pas plomber davantage les entreprises et la consommation. Les entreprises devraient au contraire être relativement épargnées  pour ne pas affecter davantage la compétitivité et l’emploi . Et de la même manière la consommation déjà très morose et qui soutient la croissance ne peut pas non plus être plombée par de nouveaux prélèvements. Reste alors le déficit dont on va annoncer qu’il ne dépassera pas 5 % mais qui attendra sans doute les 6 %, comme en 2024. Et on fera des promesses d’économie sur le train de vie de l’État et des collectivités locales qui ne seront pas toutes tenues loin s’en faut !

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Politique: La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’donne au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu à démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement par contre utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

Interdiction des bidonvilles à Mayotte !!

Interdiction des bidonvilles à Mayotte !!

 

On reproche à juste titre aux élus nationaux de la métropole d’être en décalage avec les réalités. Surtout quand il s’agit de territoires d’outre-mer et en particulier de Mayotte, département le plus pauvre du pays où environ 30 à 50 % de la population vit dans des conditions de pauvreté lamentable incluant des logements précaires ( en clair souvent des baraques en tôle).

Comment métropole le maire de la ville lance des idées complètement surréalistes comme celle consistant à interdire les bidonvilles à Mayotte. Autant dire à expulser au moins 30 % de la population pour les forcer à s’installer ailleurs. Notons que la plupart de cette population pauvre ne votent pas. Ceci expliquant cela.

L’élu à la tête de la plus grande ville de Mayotte (92.000 habitants), l’élu membre des Républicains, Ambdilwahedou Soumaila, exige dans un entretien au Figaro que l’interdiction des bidonvilles soit inscrite en tête de la loi d’urgence, avant d’aborder la question de la reconstruction. Comme si on pouvait dans une loi interdire la pauvreté alors que la question est structurelle, complexe et probablement ingérable pour des questions géopolitiques.( Notamment proximité de pays encore beaucoup plus pauvres).

 

 

La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

La haine en ligne des élus devient insupportable chez des élus

Nombre d’élus qui visiblement ont du mal à incarner l’intérêt général s’donne au sport favori qui consiste à faire exploser leur haine de leur adversaire sur les réseaux sociaux. Bien entendu à démocratie on peut comprendre que les avis divergent et parfois s’opposent  assez fortement par contre utiliser l’invective et l’injure constitue un acte de faiblesse démocratique et même psychologique. Ce qui peut parfois comprendre–sinon s’admettre– chez le citoyen ordinaire devient intolérable chez  des élus de la nation

Les maîtres en la matière chez les « insoumis » mais aussi chez les écolos et maintenant dans beaucoup de familles politiques y compris au parti socialiste qui pourtant n’a pas besoin d’exposer au grand jour des contradictions idéologiques historiques.

En réalité, faute d’analyses pertinentes et de vision claire, certains élus nationaux s’attaquent aux personnes elles-mêmes. Bref dans une crise politique déjà grave, on atteint les bas-fonds qui révèlent la la bassesse et le manque d’envergure de nombre d’élus notamment parlementaire. De ce point de vue la crise politique finira le moment venu par une crise de régime mais pourrait prendre encore davantage un aspect de crise sociétale avec des élus devenus fous, inconsistants et haineux.

 

Des bénéfices de l’Union européenne sous-estimés

Des bénéfices de l’Union européenne sous-estimés

L’Union européenne produit des biens collectifs, elle apporte plus de stabilité et de sécurité que ses Etats membres pris individuellement, affirment les économistes Jérôme Creel et Thierry Madiès dans une tribune au « Monde ». 

Le 1er janvier 2025, l’euro aura 25 ans. Ce devrait être l’occasion d’une fête tant cet euro a pu être décrié, avant d’être adopté par les citoyens européens. Mais entre l’élection de Donald Trump [le 5 novembre] et les atermoiements de la politique française, l’installation de la nouvelle Commission européenne, le 1er décembre, est passée bien inaperçue et les motifs de réjouissance paraissent sans doute superflus. Est-ce parce que cette commission, comme celles qui l’ont précédée, manque cruellement d’incarnation politique et d’un projet fédérateur et crédible ?On entend ici ou là que l’Union européenne (UE) doit profiter des bouleversements actuels et de l’arrivée prochaine de Donald Trump au pouvoir pour affirmer son autonomie stratégique vis-à-vis des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie.

Pour mieux fédérer, l’UE ne peut pas faire l’économie de s’adresser concrètement à tous les citoyens, et notamment aux plus réticents d’entre eux qui voient dans l’Europe ses seuls défauts : une concurrence accrue qui fait perdre des emplois, donc des revenus que les éventuelles baisses de prix consenties sur tel ou tel produit de la vie quotidienne sont loin de compenser. Les politiques européennes de cohésion ont beau exister depuis des décennies, les fonds alloués à réparer ce que la mondialisation a brisé n’ont pas augmenté.

C’est une erreur manifeste : la politique de cohésion contribue effectivement à améliorer la convergence régionale, mais insuffisamment parce qu’elle est sous-dotée. Le processus de convergence est pourtant loin d’être achevé et il marque le pas depuis les récentes crises, économique, sanitaire et énergétique.

Pollution des sols: la présence des microplastiques

 

Pollution des sols:  la présence des  microplastiques

D’après ne étude inédite publiée jeudi 26 décembre par l’Agence de la transition écologique (Ademe)  ,  les trois quarts des sols français sont contaminés par des microplastiques, c’est-à-dire des fragments de plastique inférieurs à 5 millimètres (mm) de diamètre.

Pour établir ce qui constitue les « premières références nationales » sur les contaminations des sols français par les microplastiques, l’Ademe a mobilisé le réseau de mesure de qualité des sols de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Au total, 33 échantillons de sol répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain et représentant une variété d’usages ont été analysés par l’Institut de recherche Dupuy de Lôme, à Lorient (Morbihan). Des microplastiques ont été retrouvés dans 25 échantillons, soit 76 % du total.

 

Syrie: Manifestation des Alaouites

Syrie: Manifestation des Alaouites

 

 

Il est clair que le le retour à la sérénité en Syrie sera difficile compte tenu de la diversité des tendances ethniques et religieuses. Ainsi un incident  grave s’est produit sans doute à l’initiative des Alouites, anciens soutiens  d’Assad.

«Un manifestant a été tué et cinq autres blessés après que les forces de sécurité à Homs ont ouvert le feu pour disperser les manifestants» descendus dans la rue après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant «une attaque de combattants» contre un sanctuaire alaouite à Alep (nord), a indiqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahmane.

 

À Damas, le ministère de l’Intérieur a assuré que la vidéo était «ancienne» et datait de la prise d’Alep par les rebelles le 1er décembre. «Le but de faire circuler à nouveau de telles images est de semer la discorde parmi le peuple syrien (…)», a-t-il ajouté en accusant des «groupes inconnus» de l’attaque.

Les nouvelles autorités ont multiplié les gestes d’assurance envers toutes les minorités d’un pays traumatisé par la guerre.

À Jableh, les manifestants ont scandé «Alaouites, Sunnites, nous voulons la paix», a indiqué un manifestant, Ali Daoud, à l’AFP, appelant à «punir les assaillants».

Des images ont montré une foule défilant dans la rue, brandissant le drapeau des rebelles datant de l’ère de l’indépendance.
«Non à l’incendie des lieux saints et à la discrimination religieuse, non au sectarisme, oui à une Syrie libre», pouvait-on lire sur une pancarte.

À Lattaquié, les manifestants ont dénoncé «les violations contre la communauté alaouite», selon Ghidak Mayya, un manifestant de 30 ans. «Pour le moment nous écoutons les appels au calme (…) Mais la situation peut exploser.»

Après la fuite à Moscou de Bachar al-Assad dans le sillage de l’offensive rebelle, des membres de la minorité alaouite se sont réjouis de sa chute mais ont dit craindre la marginalisation, ou pire, des représailles.

Selon le politologue Fabrice Balanche, «les alaouites étaient très proches du régime de Bachar», dont ils constituaient la «garde prétorienne». Il estime à 1,7 million leur nombre aujourd’hui, soit environ 9% de la population.

Syrie: Dissolution des groupes armés ?

Syrie:  Dissolution des groupes armés ?

 

 

Les nouvelles autorités syriennes, menées par Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ont annoncé mardi un accord avec «tous les groupes armés» pour leur dissolution, précisant qu’ils allaient être intégrés au ministère de la Défense.
«Une réunion des chefs des groupes» armés avec le nouveau dirigeant de la Syrie Ahmad al-Chareh «a abouti à un accord sur la dissolution de tous les groupes et leur intégration sous la tutelle du ministère de la Défense», ont indiqué l’agence officielle Sana et les nouvelles autorités sur leur compte Telegram.

 

Ahmad al-Chareh a affirmé dimanche qu’il ne «permettrait absolument pas que des armes échappent au contrôle de l’État». Il avait ajouté lors d’une conférence de presse que cette décision s’appliquerait également aux «factions présentes dans la zone des Forces démocratiques syriennes» (FDS, dominées par les Kurdes, NDLR).La question est de savoir si les Kurdes en prise aussi  avec le pouvoir turc accepteront d’être facilement désarmés;  Sans parler des autres groupes islamistes très radicaux.

Au Moyen-Orient mais aussi un Occident souhaite désormais que soit  étudiée la levée des sanctions qui frappaient l’ancien régime.

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