Archive pour le Tag 'Social'

Social-Allocations familiales dès le premier enfant ?

Social-Allocations familiales dès le premier enfant ?

L’Assemblée nationale a adopté jeudi en première lecture une proposition de loi communiste pour verser les allocations familiales dès le premier enfant à charge, contre l’avis du gouvernement et d’une partie du bloc central, qui ont notamment invoqué le coût de la mesure. Adopté par 103 voix contre 17, avec des voix allant de la gauche au RN, en passant par quatre députés LR, le texte était défendu dans le cadre d’une journée réservée aux initiatives du groupe communiste («niche parlementaire»). Il devra désormais aller au Sénat.

«La trajectoire financière de notre modèle de sécurité sociale ne nous permet pas de mettre en place une telle mesure sans réformes majeures impliquant des économies», a jugé Charlotte Parmentier-Lecocq (Horizons), ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap. Elle a assuré que la mesure n’aurait par ailleurs «aucun effet redistributif pour les familles les plus modestes», car «mécaniquement le versement d’allocations familiales serait absorbé par une réduction du RSA ou de la prime d’activité». La mesure donnerait «un excédent de pouvoir d’achat aux classes les plus favorisées», a abondé Pierre Cazeneuve (Renaissance).

Choisir entre déficit et modèle social ?

Choisir entre déficit et modèle social ?

Entre protection sociale coûteuse et pression sur les recettes, l’État est confronté à un dilemme : préserver la solidarité ou relancer la compétitivité ? Trois pistes s’affrontent : désocialisation, TVA sociale, ou élargissement de l’assiette contributive. Faut-il changer de cap ou adapter notre financement sans renier nos valeurs ? Par Gérard Fonouni-Farde, professeur agrégé émérite d’économie (*). dans La Tribune.

Le déficit budgétaire de la France pourrait atteindre les 5,8 % du PIB en 2025. Le dérapage des finances publiques s’explique pour beaucoup par la baisse des impôts et des cotisations patronales justifiées par la politique économique de l’offre. Cependant, ce dérapage est également lié à la hausse des dépenses sociales et plus particulièrement à celles de la santé et des retraites représentant à elles seules près de 60 % des dépenses publiques. Selon une certaine doctrine économique, notre protection sociale serait ainsi la principale cause de cette hausse aggravant le déficit public.

La France, depuis 1945, a fait le choix d’une protection sociale forte grâce à la mise en place d’un système de répartition par opposition à un système de capitalisation. Un modèle social qui repose sur la solidarité et sur la séparation du risque social et de la cotisation de l’assuré. Un système financé essentiellement par les cotisations sociales salariales et patronales assises uniquement sur les revenus du travail. Depuis quelques années, cette progression des dépenses sociales creuse le déficit de la Sécurité sociale. Celui-ci est passé 10,8 en 2023 à 22,1 milliards d’euros en 2025.

Face à des dépenses sociales qui augmentent, et devant un déficit public qui s’aggrave, faut-il réduire les dépenses sociales au risque d’affaiblir la finalité de notre modèle social, ou faut-il accroître les cotisations sociales au risque d’amoindrir la compétitivité et le pouvoir d’achat des ménages ?

Face à ce dilemme économique et social, les Pouvoirs publics disposent de plusieurs actions économiques.

Baisser les dépenses sociales pour réduire le déficit, menace notre modèle social…
La première est celle de la désocialisation de certaines dépenses de santé. Pour certains économistes, en transférant une partie de celles-ci au secteur privé, c’est-à-dire faisant supporter le coût de leur prise en charge collective par l’assurance privée permettait de réduire fortement le déficit public.

Or, cette mesure ne résoudrait pas le problème. Elle ne ferait qu’aggraver les inégalités et appauvrir certains ménages puisqu’une partie des soins reposerait sur les règles de l’assurance privée et non plus sur celles de la solidarité. Le coût de la prise en charge individuelle serait ainsi proportionnel à la gravité de la maladie. Cette proportionnalité remettrait en cause le caractère universel et égalitaire du droit à la santé pour tous, créant ainsi une santé à deux vitesses, celle des riches et celle des pauvres.

Quant à la seconde mesure, elle consiste à agir sur les recettes en réintroduisant l’idée d’une TVA sociale se substituant aux cotisations sociales afin de financer ces dépenses par la consommation.

Ce basculement des cotisations vers la TVA ne ferait gagner du pouvoir d’achat aux ménages et de la compétitivité aux entreprises, qu’à la condition que celles-ci baissent leurs prix hors taxes.

Or, beaucoup d’entre elles préfèreront augmenter leurs marges plutôt que de baisser leurs prix. Dans ce cas, la TVA sociale se traduirait par de l’inflation et donc par une diminution du pouvoir d’achat des ménages modestes, rendant ainsi cet impôt sur la consommation encore plus injuste qu’il ne l’était auparavant. Dès lors, il devient difficile de justifier une telle mesure.

C’est pourquoi il semblerait plus efficace et plus juste d’élargir l’assiette du financement de ces dépenses sociales aux revenus du capital financier plutôt que sur la consommation.

Mettre à contribution les revenus du capital par la mise en place d’une cotisation sociale spécifique sur le capital financier permettrait de ne plus faire supporter l’effort social de la Nation que sur les revenus du travail. Ce qui donnerait lieu à davantage de recettes sociales nécessaires au financement de ces dépenses sans amoindrir la compétitivité des entreprises et sans pénaliser l’emploi.

L’effort social serait alors moins lourd à supporter puisqu’il serait mieux réparti sur l’ensemble des revenus. Cela serait ainsi bénéfique à l’ensemble de notre économie, évitant ainsi les risques d’une austérité. Cette troisième mesure serait l’occasion de réduire progressivement les déficits publics sans mettre à mal notre modèle social !

_______

(*) Gérard Fonouni-Farde est professeur agrégé émérite d’économie. Il est notamment l’auteur de L’économie en quatre leçons, paru chez L’Harmattan en 2022.

Crise de financement du modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Crise de financement du modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Finances et Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Finances et Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Finances et Modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Social-Grèves SNCF : nouvel appel de la CGT en juin

Social-Grèves SNCF : nouvel appel de la CGT en juin

Devant le relatif échec de la dernière grève des syndicats gauchistes CGT et Sud rail, la CGT pratique la fuite en avant en proposant de nouveaux arrêts de travail pour début juin. Une manière de faire semblant de reprendre l’initiative de la lutte face à Sud rail. Mais aussi l’aveu que la mobilisation n’a pas atteint loin s’en faut les objectifs souhaités. Et cette fois l’appel concerne l’ensemble des cheminots pour le jeudi 5 juin.

La fédération syndicale appelle «l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges à agir par la grève» le jeudi 5 juin «pour imposer à la direction un contenu de négociation qui réponde à nos exigences», qu’il s’agisse d’augmentations de salaires, d’un accord sur la formation professionnelle, d’emplois supplémentaires ou de l’amélioration des conditions de travail.

Un mouvement est également annoncé la veille, le mercredi 4 juin, du côté des cheminots de la traction (conducteurs), en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont bénéficie cette catégorie. Idem pour les contrôleurs le mercredi 11 juin, indique la CGT. «Nos mobilisations permettent de desserrer l’étau dans lequel voulait nous fixer la direction», affirme le syndicat.

Social-Grève SNCF : le ras-le-bol

Social-Grève SNCF : le ras-le-bol

À juste titre le ministre des transports se fait l’écho du le ras-le-bol qu’éprouvent les usagers vis-à-vis des grèves à répétition de la SNCF. Des grèves encore organisées par les syndicats gauchistes et en plus à des dates différentes de sorte que le réseau risque d’être perturbé pendant une huitaine de jours.

Des grèves décidées pendant les périodes de fêtes à dessein pour créer le maximum de nuisances aux clients du rail. Des grèves par ailleurs en partie illégales du fait qu’elles sont également impulsées par une association de contrôleurs qui n’a nulle responsabilité et obligation syndicale. Bref du pur populisme pour tuer un peu plus une entreprise dont les parts de marché global ne cesse de se rétrécir. L’argument massue des syndicats gauchistes et surtout de Sud rail c’est que la SNCF ferait des bénéfices « incroyables ». C’est juste oublier que sur une quarantaine de milliards annuels environ en moyenne de chiffre d’affaires , une vingtaine sont apportées par les autorités publiques ( centrales, régionales et locales).

Le radicalisme compulsif de Sud rail et de la CGT qui suit conduit progressivement l’entreprise à ce ratatiner compte tenu en particulier de la dégradation du service. Ainsi l’entreprise a-t-elle été déjà contrainte d’abandonner le trafic express, puis le trafic de messagerie, maintenant le trafic par train complet sans parler évidemment de toutes les lignes voyageurs dites secondaires qui ont dû être fermées. Des syndicats gauchistes qui n’ont même pas été capables de défendre avec efficacité leurs statuts et dont les actions irresponsables ont conduit à un éclatement des couvertures sociales internes.

De toute manière, des syndicats qui ne sont pas tellement intéressés par la satisfaction des revendications mais davantage intéressés à fabriquer des mécontents supposés être demain des « révolutionnaires » supplémentaires au service de la gauche politique radicale. Bref quand l’incompétence syndicale est en fait au service de l’illusion, de l’irresponsabilité et finalement aussi de la destruction de l’entreprise.

«Les Français commencent à en avoir ras-le-bol de ce qu’il se passe à la SNCF.» A quelques jours de la mobilisation annoncée à la compagnie ferroviaire autour du week-end prolongé du 8 mai, le ministre des Transports Philippe Tabarot a tapé du poing sur la table ce vendredi matin, estimant néanmoins que la grève était «toujours évitable». «Il y a un moment de rétractation par rapport aux préavis qui ont été déposés, qui sont bien souvent des préavis dormants qui existent depuis des mois et sont déclenchés du jour au lendemain», a-t-il souligné sur BFMTV/RMC.

Le premier syndicat de la SNCF, la CGT-Cheminots, a appelé les agents se mobiliser dès le 5 mai, tandis que SUD-Rail a appelé les conducteurs à la grève le 7 mai, veille de jour férié. Les contrôleurs sont également appelés à se mobiliser les 9, 10 et 11 mai par SUD-Rail, troisième syndicat à la SNCF mais deuxième chez les contrôleurs, ainsi que par un influent collectif de contrôleurs baptisé CNA (collectif national ASCT). «On n’a pas forcément envie d’aller à la grève. Par contre, on a des revendications légitimes sur la table», a estimé Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de SUD-Rail.

Le pire c’est que cette grève sera sans doute encore un échec et que la participation sera faible; de quoi démobiliser encore un peu plus pour fabriquer de futurs « révolutionnaires » !

Social- Manifestations 1er mai. Participation toujours faible et trop politique

Social- Manifestations 1er mai. Participation toujours faible et trop politique

Il ne faut sans doute pas s’étonner si le total des participants aux manifestations n’a guère dépassé 200 000 en France, Ce qui est particulièrement insignifiant en terme de mobilisation. Sur longue période le déclin est irréversible. En cause sans doute l’évolution de la société mais aussi le caractère souvent beaucoup trop politique des défilés. En gros les slogans gauchistes dominent les préoccupations purement syndicales. D’ une certaine manière il y a un détournement de l’objet du 1er mai qui doit se centrer essentiellement sur la problématique du travail.

La gauche voudrait afficher ses faiblesses qu’elle ne s’y prendrait pas autrement d’abord avec une mobilisation finalement très marginale et en se permettant le luxe de la division voire de l’affrontement. Les Français ont une image assez négative des syndicats dont beaucoup sont encore beaucoup trop politisés et contestataires par principe quand ce n’est pas « révolutionnaires ».

La faible participation témoigne de la distance prise par l’opinion en général et les salariés en particulier vis-à-vis de syndicats de moins en moins représentatifs, de moins en moins efficaces et de moins en moins compétents. 200 000 participants aux manifestations du 1er mai 20250c’est évidemment un échec quand on considère qu’il faut environ 1 million de personnes dans la rue pour une mobilisation significative et représentative.

Social- Manifestations 1er mai. Participation toujours faible et trop politique

Social- Manifestations 1er mai. Participation toujours faible et trop politique

Il ne faut sans doute pas s’étonner si le total des participants aux manifestations n’a guère dépassé 200 000 en France, Ce qui est particulièrement insignifiant en terme de mobilisation. Sur longue période le déclin est irréversible. En cause sans doute l’évolution de la société mais aussi le caractère souvent beaucoup trop politique des défilés. En gros les slogans gauchistes dominent les préoccupations purement syndicales. D’ une certaine manière il y a un détournement de l’objet du 1er mai qui doit se centrer essentiellement sur la problématique du travail.

La gauche voudrait afficher ses faiblesses qu’elle ne s’y prendrait pas autrement d’abord avec une mobilisation finalement très marginale et en se permettant le luxe de la division voire de l’affrontement. Les Français ont une image assez négative des syndicats dont beaucoup sont encore beaucoup trop politisés et contestataires par principe quand ce n’est pas « révolutionnaires ».

La faible participation témoigne de la distance prise par l’opinion en général et les salariés en particulier vis-à-vis de syndicats de moins en moins représentatifs, de moins en moins efficaces et de moins en moins compétents. 200 000 participants aux manifestations du 1er mai 20250c’est évidemment un échec quand on considère qu’il faut environ 1 million de personnes dans la rue pour une mobilisation significative et représentative.

Social-SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

Social-SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

La course aux actions les plus irresponsables est engagée entre d’une part Sud rail et la CGT. Ainsi des grève ont été décidées pour le pont du 8 mai sur le thème des salaires et des conditions de travail. De quoi les considérer encore un peu plus une entreprise qui se ratatine sous les coups de boutoir des syndicats gauchistes de plus en plus irresponsables. Des actions qui finalement finiront par tuer la SNCF, sans parler de la mort du statut et de la montée de la concurrence. Curieux bilan pour des syndicats supposés défendre des intérêts des salariés et de l’entreprise publique. La CGT-Cheminots emboîte ainsi le pas à Sud-Rail, qui appelait déjà les contrôleurs à faire grève le mercredi 7 mai et les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai.

Social-SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

Social-SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

La course aux actions les plus irresponsables est engagée entre d’une part Sud rail et la CGT. Ainsi des grève ont été décidées pour le pont du 8 mai sur le thème des salaires et des conditions de travail. De quoi les considérer encore un peu plus une entreprise qui se ratatine sous les coups de boutoir des syndicats gauchistes de plus en plus irresponsables. Des actions qui finalement finiront par tuer la SNCF, sans parler de la mort du statut et de la montée de la concurrence. Curieux bilan pour des syndicats supposés défendre des intérêts des salariés et de l’entreprise publique. La CGT-Cheminots emboîte ainsi le pas à Sud-Rail, qui appelait déjà les contrôleurs à faire grève le mercredi 7 mai et les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai.

Social-Conclave retraites : les discussions continuent

Social-Conclave retraites : les discussions continuent

En dépit de la défection de plusieurs organisations syndicales et patronales, les discussions vont continuer dans le cadre du conclave retraites. Discussions qui seront peut-être plus faciles à gérer avec le départ des plus radicaux et des moins courageux. À cette fin une note d’objectif résume le cadrage des futures discussions intégrant notamment l’objectif du rétablissement de l’équilibre du système.

Dans cette «note d’objectifs», les organisations sociales restantes s’engagent à «négocier jusqu’à l’été des évolutions du système de retraite». Comme souhaité par François Bayrou dans sa lettre de cadrage, les négociateurs conviennent que le «rétablissement de l’équilibre du système est une nécessité» et s’autoriseront au passage à «réinterroger de manière plus large le financement de la protection sociale». Un deuxième volet de discussion portera sur l’élaboration d’un «mécanisme de pilotage» pour gouverner à l’avenir le système des retraites. Enfin, les partenaires sociaux annoncent s’atteler à rechercher des «voies de progrès» pour la prise en compte de l’usure professionnelle et de l’égalité hommes femmes, le tout «sans détourner [leur] l’attention de l’âge effectif de départ à la retraite qui est la principale question de notre système».

Social- Négociations sur les retraites : démocratie sociale ou mascarade politique

Social- Négociations sur les retraites : démocratie sociale ou mascarade politique ?


Les séances de négociation entre syndicats et patronat sur la réforme des retraites se poursuivent. Mais la CGT et FO n’y participent plus, tout comme l’organisation patronale des professions libérales et de l’artisanat. Après le veto de François Bayrou sur le retour aux 62 ans, la CFDT n’abandonne pas l’objectif de revenir sur les 64 ans, mais cette perspective est peu crédible. Au-delà de cette négociation, quel regard porter sur la « démocratie sociale » censée guider la réforme ?


par Dominique Andolfatto
Professeur de science politique, Université Bourgogne Europe dans The Conversation

Lors de sa déclaration de politique générale, le 14 janvier 2025, le premier ministre, François Bayrou, rouvrait le douloureux dossier de la réforme des retraites, mal refermé en 2023. Douloureux, parce que cette réforme, concerne personnellement tous les Français, qui ont érigé la retraite en seconde vie. On peut y voir la conséquence de désillusions idéologiques, du scepticisme à l’égard des promesses décalées d’un autre monde longtemps véhiculées par les partis politiques, mais aussi d’un vécu au travail ressenti comme s’étant dégradé et conséquence de souffrance. Dès lors, la retraite n’est plus un retrait de la vie sociale, voire une « mort sociale », comme autrefois, mais elle est attendue comme une nouvelle aube, la promesse d’un monde nouveau. La repousser, en reculant son âge, ne peut être qu’une atteinte à ce droit à une vie nouvelle et apparaît comme une injustice profonde.

Plusieurs enquêtes le montrent à l’occasion de la réforme de 2023. Le rejet est encore plus fort qu’en 2019, à l’occasion du projet avorté de retraite à points. Selon les enquêtes, les deux tiers des Français, voire plus, affichent leur hostilité (et même les trois quarts des actifs). Plus de 60 % estime également – sinon escompte – qu’un puissant mouvement social fera échec au recul de l’âge de la retraite.

Rejetée pour son « injustice », cette réforme l’est aussi pour son « illégitimité » parce qu’elle n’a pas été votée par le Parlement mais adoptée au moyen d’un des mécanismes du « parlementarisme rationalisé » : l’article 49, alinéa 3 de la Constitution qui permet l’adoption d’une réforme sans vote dès lors que le gouvernement échappe à une motion de censure. Selon une enquête de l’Ifop, 78 % des Français voient là un passage en force « massivement illégitime ». Le président Macron et sa première ministre Élisabeth Borne ont été en désaccord sur le mode de fabrication de cette réforme (même s’ils en partageaient les finalités), négligeant la démocratie sociale, et cela fragilise aussi la réforme.

Tant de divisions et de déchirements vont constituer une opportunité pour le nouveau premier ministre, en 2025. Près de deux ans après l’adoption et l’implémentation de la réforme des retraites, il décide spectaculairement de la remettre à l’agenda, en l’occurrence de relancer des discussions « avec les partenaires sociaux » puisque ceux-ci – il vise les syndicats – « ont affirmé qu’il existait des voies de progrès [pour] une réforme plus juste ».

Pourquoi ce revirement, même si ce n’est pas premier de la part de l’exécutif ? Au plan social, on se souvient de l’abandon du « contrat première embauche » (CPE) en 2006, pourtant adopté par le Parlement, puis remplacé rapidement par un nouveau texte, après à un important mouvement social. C’est le président de la République lui-même, alors Jacques Chirac, qui avait sonné le tocsin de cette réforme et expliqué cette substitution en lien avec un « dialogue social constructif ». Si celui-ci ne fut que théorique, le retrait de la réforme est bel et bien intervenu.

Cette fois-ci, les choses ont été différentes. Le « conclave » que l’ancien militant démocrate-chrétien François Bayrou a appelé de ses vœux est apparu surtout tactique : obtenir une abstention bienveillante d’une partie de l’opposition de gauche en rouvrant un dossier social emblématique du second quinquennat de Macron et en laissant croire qu’il pourrait trouver un règlement plus juste.

D’emblée, une des confédérations syndicales, FO, n’a pas voulu s’en laisser conter et a décidé de ne pas participer à ce qui pouvait ressembler à une négociation sociale interprofessionnelle, mais qui n’en était pas vraiment une en réalité. D’une part, symboliquement, la terminologie religieuse utilisée ne pouvait qu’interroger FO, qui a fait de son « indépendance » politique et religieuse sa raison d’être.

D’autre part, le Medef a immédiatement affiché qu’il ne souhaitait pas revenir sur les 64 ans, le nouvel âge de départ à la retraite fixé en 2023, vu par l’organisation patronale comme un « socle de rétablissement » pour le financement du système des retraites. Son président Patrick Martin, comme probablement Frédéric Souillot, secrétaire général de FO, a aussi estimé que le « conclave » ne se ferait pas à portes fermées et que le gouvernement ferait pression sur les partenaires sociaux, à la suite, d’abord, de rodomontades sur la hauteur des déficits sociaux, puis à travers une lettre de cadrage très étroite, adressée par le premier ministre aux partenaires sociaux, le 26 février 2025.

Cela ne pouvait que nourrir l’inflexibilité du premier comme le refus de jouer le jeu du second. Dès lors, le « conclave » était mort-né. Il n’avait même plus besoin du coup de grâce que lui donnerait finalement le premier ministre, deux mois après l’avoir inventé : le 16 mars, interviewé sur France Inter, François Bayrou écartait en effet la possibilité de revenir à 62 ans, voire 63 ans. La CGT quittait aussitôt le « conclave », déplorant l’abandon de l’« abrogation » de la réforme de 2023. L’organisation patronale des professions libérales et de l’artisanat (U2P) l’avait précédée de peu pour des raisons diamétralement opposées : la nécessité de « mesures drastiques… pour rétablir l’équilibre de nos régimes sociaux ».

En fait, l’un des problèmes de fond de cette réforme est celui de l’instrumentalisation, mais aussi des impasses de la démocratie sociale. Celle-ci a tour à tour été appelée à la rescousse par Élisabeth Borne, puis par François Bayrou. La première, probablement pour retarder le mouvement social qui se profilait et qui risquait de compromettre le devenir de son gouvernement, s’est opposée à la réforme à la hussarde souhaitée initialement par Emmanuel Macron. Elle a ouvert une série de concertations très cadrées avec les organisations syndicales et patronales. Ces concertations, après une réunion « multilatérale » avec toutes les organisations, se sont poursuivies en « bilatérales » avec chacune d’entre elles, au ministère du travail puis à Matignon, sans réussir à convaincre et donc à rallier les syndicats : « Il n’y avait aucun moyen de bouger la ligne de ce que voulait faire le gouvernement », indique Yvan Ricordeau, qui fut le négociateur de la CFDT. Pour les syndicats, cet échec justifia, à compter de janvier 2023, le recours à la « mobilisation » pour le retrait de la réforme.

À son tour, François Bayrou recourt à la voie de la démocratie sociale, sans doute par tactique, comme déjà évoqué, mais aussi pour alerter l’opinion sur les déséquilibres des comptes sociaux, avec le secours de la Cour de comptes mais aussi d’autres chiffrages discutés.

Reste que la démocratie sociale n’est pas vraiment codifiée. Elle n’a pas d’obligation de résultats. Les gouvernements l’instrumentalisent selon leur bon vouloir ou la conjoncture, et les partenaires sociaux eux-mêmes ne cherchent pas véritablement à la faire vivre ou alors seulement en creux. Ils vont s’entendre pour s’opposer à certaines réformes, comme en 2023 qui a vu la constitution d’un front syndical uni. Mais les syndicats, très divisés sur le fond, n’ont pas cherché à porter un projet commun. Cela ne fut pourtant pas toujours le cas. Il y a longtemps, déjà, ils ont mis sur pied le système de retraites complémentaires ou l’assurance chômage.

En fait, les partenaires sociaux sont en concurrence, notamment pour la représentativité et les moyens que celle-ci procure. Syndicats et organisations d’employeurs, imprégnés d’une culture jacobine, préfèrent également discuter directement avec le pouvoir plutôt que de faire vivre une démocratie plus horizontale.

Depuis les années 2000, le Code du travail, dans son article L1, impose toutefois une concertation avec les partenaires sociaux avant toute réforme des relations du travail ou de la formation professionnelle. Mais ceci ne vaut pas pour la protection sociale (et donc les retraites) et cela contribue à expliquer bien des vicissitudes qui perdurent.

Malgré tout, s’agissant des retraites, cinq partenaires sociaux (sur huit) représentatifs au plan national entendent poursuivre le dialogue, tout en se dégageant de la lettre de cadrage du gouvernement, pour consolider le système de retraite du secteur privé, par bien des aspects, fragile et inégalitaire.

Social: Le nombre d’arrêts de travail toujours en hausse

Social: Le nombre d’arrêts de travail toujours en hausse

Preuve sans doute de la crise des relations à la valeur travail ( il n’y a pas eu d’épidémie particulière l’année dernière) en 2024, «le nombre de jours d’arrêts de travail est resté supérieur à 12% au niveau tendanciel des années pré-Covid», selon France Assureurs. Notons qu’il faut aussi prendre en compte l’archaïsme des relations de travail dans certaines entreprises.

Lorsqu’un salarié est en arrêt, l’Assurance-maladie lui verse 50% de son salaire sous forme d’indemnité journalière, complétée par l’employeur pour atteindre 90% du salaire brut. Plus les arrêts de travail sont nombreux, plus les cotisations envers les institutions de prévoyance qui versent ces indemnités sont donc importantes. Selon France Assureurs, « le nombre de jours d’arrêt de travail est resté supérieur de 12% au niveau tendanciel des années pré-Covid » en 2024. Un niveau d’absentéisme élevé qui se traduit par une hausse de 10% des prestations de santé et de 24% de prévoyance.

«Contribution spécifique» pour les mutuelles
Cette augmentation des coûts « s’explique par les effets du vieillissement de la population, du 100% santé, de la fraude mais aussi de la dérive des arrêts de travail », estime France Assureurs.

Social–Chômage en hausse

Social–Chômage en hausse

Fort logiquement la croissance étant en panne, le chômage reprend au quatrième trimestre. Le problème c’est que l’année 2025 risque de s’inscrire dans cette stagnation de l’économie.

Au quatrième trimestre 2024, le taux de chômage vient de connaître sa plus forte hausse en 10 ans, si on exclut la période du Covid-19. Les chiffres publiés par le ministère du Travail élèvent à près de 4% (3,9%) le nombre de demandeurs d’emplois en catégorie A en un trimestre, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé pendant cette période. En un trimestre, cela représente 117 000 chômeurs de plus en France métropolitaine (hors Mayotte).

Bien loin d’être une hausse exceptionnelle, un cas isolé, l’augmentation du taux de chômage risque de se poursuivre en 2025.  À cela s’ajoute une vague sans précédent de défaillances d’entreprises, alors que plus de 68 000 procédures de redressements ou de liquidations judiciaires ont été enregistrées en 2024. Une série noire qui devrait donc se poursuivre en 2025, alors que les difficultés de certaines grandes entreprises, qui portent parfois tout un secteur, mettent déjà en péril tout un tissu économique local. L’effet domino sur les PME et les sous-traitants semblent, de fait, inévitable.

L’absence de budget, et l’instabilité politique inquiètent par ailleurs les chefs d’entreprise, qui embauchent de moins en moins, ou suspendent leur campagne de recrutement. De quoi faire craindre encore une fois une nouvelle remontée du taux de chômage. L’Insee table pour sa part sur un taux à 7,6% au deuxième trimestre de cette année 2025, et les économistes de l’OFCE 8% fin 2025.

12345...137



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol