Archive pour le Tag 'l’Etat'

Budget de l’Etat : 100 milliards à trouver !

Budget de l’Etat : 100 milliards à trouver !

 

Pour être dans les clous avec un déficit limité à 3 % du PIB en 2027, le budget devra trouver l’équivalent de 100 milliards sur quatre ans. Notons que le programme NFP prévoit lui au contraire au moins 100 milliards de dépenses supplémentaires. Aucun parti politique lors des récentes élections n’a d’ailleurs précisé clairement la nature des économies à réaliser;  Un rééquilibrage indispensable pour éviter une hausse des taux d’intérêt appliqués à la France qui se traduisent par une ardoise de plus de 50 milliards de charges financières en 2024 ( et près de 70 milliards soient le premier budget en 2027). La plupart des solutions avancées par les partis politiques consistent surtout à augmenter les impôts alors que la France détient déjà le record mondial de prélèvements obligatoires.

Une note confidentielle de l’administration du Trésor, envoyée aux ministres cet été, évalue à plus de 100 milliards d’euros l’effort qui doit être fait sur nos finances publiques d’ici 2028. Et ainsi, respecter les règles européennes et espérer faire passer le déficit public en dessous des 3%.

Le dérapage des dépenses est si important, et la trajectoire de déficit si dégradée qu’il faudrait faire pour 2025, plus de 30 milliards d’euros d’économies, pour espérer tenir les engagements budgétaires de la France. D’ici quatre ans, cela porte l’effort à plus de 100 milliards d’euros au moins. « A minima », souligne bien le document.  Des prévisions budgétaires assombries Telles sont les préconisations des experts de Bercy, établies avec des prévisions de croissance autour de 1% cette année, et révisées un peu à la baisse l’an prochain (1% contre 1,4 % prévu au départ, comme cela était noté dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles au printemps).  « La détérioration de l’environnement macro économique-croissance identique mais moins riche en recettes fiscales cette année, et croissance plus faible en 2025, conduit également à réviser les recettes prévues de prélèvements obligatoires de -2,6 Milliards d’euros en 2024 et de – 9,2 Milliards en 2025 », précise encore la note.  Et d’ajouter, « cette révision est notamment portée par la baisse attendue d’impôt sur les sociétés ». La charge de la dette de l’Etat, elle, est en forte hausse, tout comme les dépenses des collectivités qui, selon Bercy, seront beaucoup plus élevées qu’anticipées dans les années à venir.

Aussi, si rien n’est fait, le déficit continuera donc à se creuser fortement : 5,6% du PIB à la fin de cette année, puis 6,2% en 2025 pour se stabiliser en 2027, à 6,5%… Soit loin des 3% attendus par la Commission européenne, et précédemment annoncés par la France.

Gel des dépenses du budget de l’État : un scandale pour les « Insoumis »

Gel des dépenses du budget de l’État : un scandale pour les « Insoumis »

 

Le gouvernement démissionnaire qui gère des affaires courantes a repris les propositions de l’administration des finances en proposant le gel des dépenses du budget de l’État en 2025. Il s’agit de reproduire pour l’année prochaine les mêmes dépenses qu’en 2024 avec une perspective de déficit autour de 4 % du PIB.

Notons d’abord que la proposition concerne essentiellement les dépenses et qu’on parle peu des recettes voire pas du tout. Une particularité qui caractérise les analyses financières de la gauche en général et des « Insoumis » en particulier.

De toute manière politiquement et financièrement,  le budget pour 2025 est loin d’être bouclé. On repart forcément de l’année précédant et on procède à  des ajustements aussi bien des rentrées fiscales que des dépenses. Ce sera encore le cas car le budget devra bien entendu être discuté et adopté par l’Assemblée nationale.

On objectera sans doute que comte tenu des contradictions énormes entre les différents courants de pensée présents au Parlement qu’il sera difficile de trouver des compromis. Du coup une nouvelle fois le budget risque d’être adopté sans vote avec le 49–3. Ce qui pourrait éventuellement entraîner une motion de censure et un approfondissement de la crise politique mais aussi économique

Face à la proposition de gel des dépenses, les réactions de la gauche sont classiques .

« Un pur scandale », a lâché Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, sur le réseau social X (ex-Twitter). Mathilde Panot, cheffe des députés LFI à l’Assemblée nationale, a également fait part de son indignation, affirmant que cette décision est « complètement en dehors de la gestion des affaires courantes » et que « ce n’est pas son rôle de faire cela ».

« La préparation d’un budget est l’acte le plus politique qui soit », assène Sandrine Rousseau, députée écologiste.

L’ancien insoumis Alexis Corbière a, lui aussi, fustigé cette initiative, estimant qu’elle est « très révélatrice du caractère anti-démocratique » de l’exécutif.

Bref le couplet habituel de l’extrême gauche face aux problématiques financières !

Un budget de l’Etat 2025 copie de 2024

Un budget 2025 copie de 2024

 

Compte tenu des délais et et du retard pris pour la nomination d’un nouveau gouvernement, Attal, qui gère les affaires courantes,  propose simplement de reconduire les mêmes crédits de dépenses en 2025 que ceux  de l’année en cours pour le budget de l’État à savoir 492 milliards d’euros.

Gabriel Attal ne peut évidemment en décider car c’est le nouveau premier ministre et son ministre des finances qui proposeront le projet de budget au Parlement.

Les économies supplémentaires envisagées par Bruno Le Maire ne sont pas retenues et le déficit théorique total du budget 2025 serait de l’ordre de 4 % comme en 2024.

Le gouvernement démissionnaire a donc reconduit à l’identique pour 2025 le montant des crédits de l’État, à 492 milliards d’euros, a indiqué Matignon mardi à la presse, alors que l’équipe suivante, qui n’a pas encore été nommée par Emmanuel Macron, n’aura que quelques semaines pour préparer le budget 2025.

La France, cible comme six autres pays d’une procédure de l’Union européenne pour déficit excessif, doit par ailleurs présenter d’ici le 20 septembre son plan à moyen terme de retour à 3% de déficit. .

 

Energies renouvelables : Dérapages financiers incontrôlés pour le budget de l’État

Energies renouvelables : Dérapages financiers incontrôlés pour le budget de l’État

La baisse des prix de marché oblige l’État à soutenir encore davantage les producteurs d’énergie renouvelable notamment pour le solaire photovoltaïque, l’injection de biogaz et l’éolien en mer . Soit un dérapage de 3,5 milliards de plus que des prévisions de 647 millions pour l’année 2024.

 

En cause les mécanismes d’aide aux renouvelables et la baisse des prix de marché prix de marché escomptés  autour de 174 euros/MWhet tombés à  63 euros/MWh dans la mise à jour de mardi !

A noter aussi que « Les premiers contrats signés au début des années 2010 avec l’Etat ont été décrochés autour de 600 euros par MWh », explique  La Tribune . Soit un niveau bien éloigné des coûts de production actuels. Résultat : sur les 2,9 milliards de soutien prévus pour le secteur en 2025, 67% de ce montant correspond à des charges engendrées par ces deals d’un autre temps, qui n’ont pas été renégociés depuis.

 

 

 

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Sénat: l’Etat dans capital de TotalEnergies ?

Sénat:   l’Etat dans capital de TotalEnergies ?

La commission d’enquête du Sénat souhaite l’entrée de l’Etat au capital de TotalEnergies. L’objectif : « permettre à l’Etat de s’opposer si quelqu’un voulait transférer la cotation principale à New York ou transformer le groupe en société américaine », a souligné mercredi son président, le sénateur LR Roger Karoutchi. Celui-ci n’a d’ailleurs pas manqué d’ajouter que « TotalEnergies est un fleuron qui doit le rester et qui doit participer à la souveraineté de la France ». Et pour cause : l’hypothèse de le voir délocaliser sa cotation principale « a fait réagir le Sénat », a confirmé l’écologiste Yannick Jadot, rapporteur du texte, lors d’une conférence de presse ce mercredi.

 

L’entrée de l’Etat au capital pourrait aussi permettre d’« accompagner la major dans ses efforts de transition énergétique », peut-on lire dans le rapport, adopté à l’unanimité.

Qualifiée d’emblée d’ « entreprise à nouveau stratégique pour garantir notre souveraineté énergétique durable », TotalEnergies y est en effet saluée pour ses « efforts réalisés en direction de la transition énergétique », qui « sont supérieurs à ceux effectués par les autres majors des hydrocarbures notamment anglo-saxonnes ». « Il y a un décalage entre les propos tenus en publics et le fond du rapport », estime une source  proche du dossier.

 

Reconnaissance de l’État de Palestine : Des critiques justifiées

Reconnaissance de l’État de Palestine : Des critiques justifiées

Plusieurs pays avaient déjà reconnu l’Etat. D’autres viennent de s’y ajouter mais toujours avec la même ambiguïté. Pour certains, il s’agit en réalité de viser des objectifs internes notamment de paix intérieure. Mais ce qui est en cause aussi c’est que ce soutien à un Etat de la Palestine est prématuré tant que précisément les contours de cet état, sa gouvernance et ses principes demeurent particulièrement flous. De quel état s’agit-il ? Avec ou sans Israël ? À côté d’Israël ?Avec deux pays palestiniens  séparés géographiquement ingouvernables ? Avec à la tête-le Hamas ? Avec une dictature religieuse ou pas ?

En fait, les palestiniens sont victimes eux-mêmes du flou qui caractérise le soutien aussi bien des pays arabes que des autres pays. Un soutien surtout tactique mais qui ne fait pas avancer l’hypothèse d’un État palestinien viable, durable et démocratique.

Réforme de l’État : changer de méthode

Réforme de l’État : changer de méthode

 

Philippe Robert-Tanguy, sociologue des organisations, regrette, dans une tribune au « Monde », que le président et le gouvernement abordent trop souvent la réforme de l’administration en haussant le ton, en se désintéressant de la mise en œuvre opérationnelle et de la conduite du changement.

 

Le ministre de la transformation et de la fonction publiques, Stanislas Guerini, a réaffirmé sa volonté de modifier les statuts et de « casser » les catégories A, B et C de la fonction publique. Certes, ces « catégories enferment souvent les agents publics » et il est nécessaire de transformer ce système. Il reste à savoir si le discours électoraliste sur les licenciements dans la fonction publique (déjà possibles, même si très peu utilisés) est le meilleur moyen d’entrer en négociation avec les syndicats !

En matière de transformation, cela reste encore cependant trop ancré dans une approche incantatoire et normative, dans le prolongement des discours récents du président de la République, Emmanuel Macron, qui a eu l’occasion de pointer les services de l’Etat qui se transforment trop lentement. Ce fut le cas, le 12 mars dernier, lors des Rencontres des cadres dirigeants de l’Etat.

Devant 700 hauts fonctionnaires, le président leur a reproché de ne pas mettre suffisamment en œuvre ses réformes. Depuis presque sept ans, il prend des engagements forts devant les Français, mais il se heurte à l’inertie de l’administration. In fine, les reproches lui sont adressés : « c’est bibi qui paie », a-t-il déploré. Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron fait la cruelle expérience de la difficulté à transformer l’administration.

Il y a quarante-cinq ans, le sociologue Michel Crozier (1922-2013) publiait son ouvrage On ne change pas la société par décret (Grasset, 1979). Le « décret » est cependant toujours la méthode de changement la plus en vogue dans l’administration. La culture administrative reste aujourd’hui très technocratique. Cette culture très centralisée et descendante conçoit le changement essentiellement comme une injonction et une formalisation des attendus à travers des normes et des règles.

Aujourd’hui, face aux résultats limités dans les changements impulsés, le président hausse le ton et cherche à (ré)impulser le changement par l’incantation, voire la leçon de morale. A travers ce discours médiatisé adressé aux dirigeants de l’administration, le président vise surtout son électorat. Si rien ne change, il ne faudra pas blâmer le président, mais les fonctionnaires qui ne veulent pas changer. On ne transforme malheureusement pas une organisation, a fortiori des administrations, ni par des directives ou notes de service, ni par un discours incantatoire.

Autorité: l’État doit reprendre le contrôle

Autorité: l’État doit reprendre le contrôle

par Vincent Trémolet de Villers. Le Figaro

À Nouméa comme à Marseille, à Mayotte comme à Incarville, l’opinion a l’impression que le pouvoir a perdu la main, que des pans entiers de notre territoire sont au bord du gouffre.

Morts en France sous les balles. Deux agents de la pénitentiaire mardi dans l’Eure ; un gendarme mercredi à 16.000 kilomètres de Paris. On nous dira que les deux situations n’ont rien à voir, que l’évasion meurtrière d’un trafiquant sur l’autoroute et l’insurrection sanglante d’indépendantistes au cœur de l’océan Pacifique sont incomparables. C’est indiscutable si l’on s’en tient aux situations, ça l’est moins si l’on explore les perceptions. Ici et là-bas, la violence des images, le bruit des armes nourrissent l’impression d’un chaos qui peut surgir dans la vie courante comme au bout du monde.

Ces deux journées tragiques, en effet, ne sont pas venues perturber les jours paisibles d’un pays tranquille. Elles s’ajoutent plutôt à une litanie de commissariats attaqués, de pompiers caillassés, d’expédition à la kalachnikov, de crimes gratuits, d’agressions sauvages.

 

 

 

Menaces de mort d’un proviseur du lycée : La faillite l’État !

Menaces de mort d’un proviseur du  lycée : La faillite  l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

Démission d’un proviseur du lycée Ravel de Paris : La faillite l’État !

Démission d’un proviseur du  lycée Ravel de Paris : La faillite  l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

Affaire du proviseur du lycée Ravel de Paris : La démission de l’État !

Affaire du proviseur du  lycée Ravel de Paris : La démission de l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

Ecole-Proviseur du lycée Ravel de Paris : La démission de l’État !

Ecole-Proviseur du  lycée Ravel de Paris : La démission de l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

La Russie cible de l’État islamique: pourquoi ?

 La Russie cible de l’État islamique: pourquoi ?

 

Nombre de pays occidentaux et du Sud même arabes sont les cibles de l’État islamique. La Russie est également concernée à plusieurs titres d’abord parce qu’elle comprend en son sein des régions à dominante musulmane et qui contestent le pouvoir central russe. Des séparatistes se sont ralliés à l’État islamique. Par Ailleurs, l’État islamique veut se venger des interventions russes en Afghanistan, en Tchétchénie et en Syrie; Mais aussi en Afrique.

Moscou est  confronté au terrorisme islamiste sur son propre  territoire, plus particulièrement dans le Caucase russe, où les séparatistes se sont pour certains ralliés à l’EI. Près de 4 500 Russes, notamment originaires de cette région, ont combattu aux côtés de l’EI, selon les autorités. L’organisation n’aurait donc pas eu de peine à recruter pour mener une attaque sur le sol russe.

Peut-être que plus fondamentalement il y a la lutte idéologique que se livrent les extrémistes sunnites et les extrémistes Chiites.

En effet en s’alliant délibérément avec l’Iran sur nombre de questions internationales, la Russie de fait a pris parti dans la querelle religieuse mortelle entre les extrémistes des deux camps.

Certes l’Occident demeure l’une des cibles de l’État islamique mais l’Iran est considéré également comme l’ennemi irréductible justement parce que concurrent dans l’islam radical.

 

Proviseur du du lycée Ravel de Paris : La démission de l’État !

Proviseur du du lycée Ravel de Paris : La démission de l’État !

Après les menaces de mort dont a été l’objet le proviseur du lycée Ravel à Paris, c’est  à une double démission à laquelle on assiste. La plus grave est d’abord celle de l’État incapable de faire prévaloir les valeurs de la république et la discipline dans les établissements dont il a la responsabilité. Le proviseur du lycée a décidé lui aussi de démissionner invoquant à juste titre des raisons de sécurité mais  considérées honteusement par le rectorat comme des « convenances personnelles ».

Le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris a quitté ses fonctions, a appris franceinfo mardi 26 mars. Depuis fin février, il était menacé de mort sur les réseaux sociaux, à la suite d’une altercation avec une élève pour lui avoir demandé d’enlever son voile. Dans un message transmis mardi aux parents d’élèves et aux personnels, son successeur évoque des « raisons de sécurité » pour justifier ce départ. Le rectorat de Paris parle quant à lui de « convenances personnelles ». Au lycée, la communauté éducative est sous le choc.

Selon une  enseignante, ce n’est pas le remplacement du proviseur qui apaisera ce climat délétère entre certains élèves et leurs professeurs :  »Qu’il faille, pour demander qu’une règle soit appliquée, rentrer dans un conflit qui ne devrait pas l’être… On se demande si on peut faire respecter la loi dans l’établissement ou si ça ne va se retourner contre nous avec des propos complètement inventés et complètement dingues. » Une référence à l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020 : une collégienne de 13 ans avait alors accusé le professeur d’avoir fait sortir les musulmans du cours pour projeter les caricatures de Charlie Hebdo. Or, celle-ci n’était pas présente, ce jour-là, à l’établissement.

Et comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles tensions sont apparues ces derniers jours après que plusieurs fausses alertes à la bombe ont visé le lycée Ravel.

 

Attentat Russie : Poutine reconnaît enfin la responsabilité de l’État islamique

Attentat Russie : Poutine reconnaît enfin la responsabilité de l’État islamique

Il aura fallu trois jours pour que Poutine reconnaisse enfin la responsabilité de l’État islamique même s’il maintient de vagues liens de  avec l’Ukraine. Pourtant la plupart des pays avaient dénoncé par avance toute instrumentalisation de cette affaire et toute relation avec l’Ukraine. Cela d’autant plus que la Russie avait été prévenue par les renseignements américains. Malheureusement toujours isolé dans sa tour d’ivoire, Poutine avait méprisé cette information.

C’est un coup dur pour les services de renseignements de Poutine préoccupés surtout de corruption, de répression en interne et de règlement de comptes en Ukraine. C’est aussi un coup dur pour Poutine qui démontre ainsi sa fragilité au sein même de ce « sud global  » très ambigu caractérisé par les régimes politiques essentiellement autoritaires.

«Nous savons que (ce) crime a été commis par des islamistes radicaux ayant une idéologie contre laquelle le monde islamique se bat lui-même depuis des siècles», a-t-il déclaré lors d’une réunion gouvernementale. «Ce qui nous intéresse, c’est le commanditaire» a déclaré Poutine n’écartant pas les liens avec l’Ukraine. Pourtant la plupart des pays dans le monde admettent la responsabilité de l’État islamique qui a d’ailleurs revendiqué l’attentat.

La lutte contre le terrorisme «nécessite une coopération internationale totale», a estimé lundi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, mais celle-ci «n’existe pas du tout». Le président français Emmanuel Macron a quant à lui assuré avoir proposé à Moscou «une coopération accrue» sur le sujet, précisant que la branche de l’EI «impliquée» dans l’attaque de vendredi avait mené ces derniers mois «plusieurs tentatives» sur le sol français.

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