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Électricité : une baisse des prix de 15 % ?

Électricité : une baisse des prix de 15 % ?

 

Une baisse des tarifs  de 15 % pourrait concerner concerne au total 20 millions de ménages au tarif réglementé de vente de l’électricité auxquels s’ajoutent les quatre millions de ménages dont les contrats sont indexés sur le TRV.

Pour les 10 millions de ménages ayant opté pour un autre type de contrat, notamment les offres de marché, la CRE ( Commission de régulation) rappelle qu’ils ont « généralement d’ores et déjà bénéficié de la baisse des prix de marché depuis plusieurs mois, ce qui leur permet d’avoir aujourd’hui un contrat largement en-dessous des TRVE. » La commission de régulation de l’énergie estime toutefois que les fournisseurs alternatifs seront toujours capables de formuler des offres attractives.

« La plupart d’entre eux pourraient voir leur facture augmenter avec les hausses du TURPE (tarif de réseau) et des taxes, selon leur contrat et la politique commerciale de leur fournisseur, réduisant de fait l’écart avec le TRVE. »

Interrogée sur l’évolution future du tarif réglementé de vente, la CRE indique ne pas être en capacité de savoir l’orientation des prix de l’électricité qui reste soumise à « beaucoup trop d’inconnues » et dépendra des niveaux observés en 2025.

Quelques jours avant la censure de son gouvernement début décembre, l’ancien Premier ministre Michel Barnier avait indiqué renoncer à la hausse de la taxe intérieure sur la consommation d’électricité (TICFE) au-delà de son niveau d’avant-crise. Il avait alors précisé que cette décision se traduirait par une baisse de 14% du tarif réglementé pour les particuliers au lieu de 9%. Alors que la baisse du TRV atteint finalement 15%, Emmanuelle Wargon précise que le chiffre de 14% a « toujours été provisoire »:

Pourquoi la baisse de natalité

Pourquoi la baisse de natalité

 

La baisse de la natalité est un phénomène que l’on observe partout dans le monde aujourd’hui. En Afrique subsaharienne, la baisse est plus lente, et ce continent reste l’unique région où la croissance démographique continue fortement, représentant environ 80 % de l’accroissement démographique mondial d’ici à la fin du siècle. Ailleurs, la natalité est souvent inférieure à deux enfants par femme. En Asie de l’Est, notamment en Chine, au Japon et en Corée du Sud, ainsi qu’en Europe de l’Est et du Sud, les taux de natalité sont extrêmement faibles et le déclin de la population a déjà commencé. Des pays comme la France, les pays scandinaves, ou encore les États-Unis, maintiennent des taux de natalité un peu plus élevés. Cependant, selon l’Insee, en France, à partir de 2035 environ, le nombre de décès devrait dépasser celui des naissances.

 

par 

Professeur d’Economie, ENSAE ParisTech dans The Conversation 

Que nous enseignent ces pays plus « avancés » dans leur vieillissement ?

Dans les pays d’Asie de l’Est, cela fait plusieurs décennies que le taux de fécondité est inférieur au seuil de remplacement des générations. Une fois que la natalité atteint un seuil très bas – proche d’un enfant par femme –, il semble difficile de la faire remonter. Ces pays sont pris dans un cercle vicieux : les familles ayant peu d’enfants investissent massivement dans leur éducation. La concurrence entre familles pousse à inscrire les enfants dans des activités coûteuses et élitistes, rendant l’éducation encore plus onéreuse. Par contraste, dans des pays plus égalitaires, comme les pays d’Europe du Nord, la pression sur les enfants est moins forte et ils coûtent moins cher aux parents.
Quels sont les principaux mécanismes qui provoquent la baisse de la natalité ?

Il y a deux grands types de raisons : d’une part, les contraintes et, d’autre part, les préférences individuelles et les normes sociales. Les contraintes concernent les personnes qui aimeraient avoir plus d’enfants mais qui ne le peuvent pas. Elles peuvent être financières, comme le coût du logement ou de l’éducation ; temporelles, car les rythmes de travail ne laissent pas assez de temps pour s’occuper d’un autre enfant ; ou biologiques, avec l’augmentation de l’âge au premier enfant et de l’infertilité. Ces contraintes sont des leviers sur lesquels l’État peut agir. Son rôle est d’aider les citoyens à faire les choix qui leur conviennent, en levant au maximum ces obstacles.

Dans ce cadre, l’intervention de l’État est légitime. En revanche, il y a une autre catégorie de raisons, liées aux normes sociales et aux préférences individuelles : ce que les gens souhaitent vraiment pour leur vie. Ici, je pense que l’État n’a pas à intervenir. Ce n’est pas son rôle de dire aux citoyens qu’ils devraient avoir d’autres préférences ou aspirations. Historiquement, les tentatives des États pour influer sur ces préférences ont rarement abouti. C’est pourquoi, j’organise la réflexion de cette manière : d’un côté, les contraintes, sur lesquelles l’État peut agir ; de l’autre, les préférences, qui relèvent des individus et des dynamiques sociales plus profondes.

Dans vos travaux, vous avez étudié l’impact des politiques familiales. Qu’est-ce qui détermine l’efficacité de ces politiques ? Y a-t-il des limites à celles-ci dans leur capacité à influencer les décisions familiales ?

On pense tout de suite aux incitations financières, comme les allocations familiales. Ce type de politique a été étudié dans de nombreux pays, dont la France. La conclusion générale est qu’elles ont peu d’effet sur la natalité. Même en Corée du Sud, où les allocations sont très élevées, la natalité a peu bougé. En France, une grande partie de la subvention au coût de l’enfant passe en fait par l’éducation et la santé, qui sont quasiment gratuites comparées aux pays anglo-saxons ou asiatiques. L’éducation, en particulier, représente une part énorme du coût d’un enfant. Les Français ne s’en rendent peut-être pas toujours compte, mais avoir un enfant coûte relativement peu cher aux parents en France.

Sur la contrainte de temps, il est crucial de permettre aux femmes de concilier carrière et vie familiale. Pendant longtemps, on observait une corrélation négative entre le taux d’emploi des femmes et la natalité : ou bien les femmes travaillaient, ou bien elles avaient des enfants. Mais au XXIᵉ siècle, cette corrélation s’est inversée. Aujourd’hui, dans les pays européens où les femmes travaillent le plus, comme la France, la natalité est aussi plus élevée. En revanche, dans des pays où le taux d’emploi des femmes est plus bas, comme l’Italie ou l’Allemagne, la natalité est également faible. L’explication est simple : dans les pays où les femmes doivent choisir, certaines privilégient le travail, d’autres, les enfants ; alors que dans les autres pays, elles peuvent concilier les deux. Cela passe par une prise en charge collective des enfants, avec des crèches accessibles et des écoles aux horaires adaptés, comme c’est le cas en France. Il y a aussi la question, complexe, de la répartition des tâches entre hommes et femmes. Par exemple, le congé paternité vise à encourager les hommes à s’impliquer davantage, mais une étude espagnole récente montre que les couples où les hommes prennent leur congé paternité ont moins souvent un autre enfant. Ce n’est pas encore un résultat généralisé, mais il invite à nuancer l’idée que la participation des hommes à l’éducation des jeunes enfants stimulerait automatiquement la natalité.

Enfin, il y a la contrainte biologique, notamment avec le développement de la procréation médicalement assistée (PMA) et d’autres innovations médicales. Je n’ai pas encore lu d’études quantifiant leur effet causal agrégé sur la natalité, mais c’est un sujet à explorer. Sur la contraception, les études ont montré qu’elle a permis aux femmes de repousser la première naissance, avec des effets positifs sur leurs études et leurs carrières. Cela change le timing des naissances, mais l’impact sur le nombre total d’enfants reste faible.

 

À côté de ces politiques, quel est le poids des normes sociales et des préférences individuelles dans le choix d’avoir des enfants ?

Le poids des normes sociales et des préférences individuelles est important. Elles sont façonnées par trois facteurs majeurs. Le premier, déjà mentionné, concerne le niveau de concurrence et d’inégalités entre familles. Dans des sociétés où il est crucial que les enfants soient en tête de la course, les parents investissent beaucoup de temps et de ressources, ce qui limite le nombre d’enfants. C’est particulièrement visible en Asie. Le deuxième facteur est lié à l’évolution des motivations économiques. Autrefois, les enfants jouaient un rôle essentiel, en tant que main-d’œuvre dans les fermes ou en tant que soutien des parents vieillissants.

Avec l’émergence de l’État providence, des systèmes de retraite et d’assurance maladie, cette fonction économique des enfants a disparu. L’État ayant pris en charge ces risques, le besoin d’avoir plusieurs enfants s’est considérablement réduit. Enfin, l’émancipation des femmes a eu un impact majeur. La fin du baby-boom coïncide avec une avancée significative des droits des femmes dans les démocraties occidentales : accès à l’emploi, indépendance financière. Autrefois, devenir mère était souvent la seule option de vie pour les femmes. Aujourd’hui, avec un éventail de choix beaucoup plus large, il n’est pas surprenant que certaines optent pour des parcours différents. Ces transformations sont des choix de société qui vont bien au-delà des questions de natalité.

Les enjeux sont très différents pour des pays vieillissants et pour des pays « jeunes ». Si les premiers peuvent avoir intérêt à stimuler les naissances, les seconds cherchent à les limiter. Finalement, y a-t-il une situation démographique optimale ?

Je dirais : non. Selon les contextes, les préoccupations varient. Dans les pays où la natalité est élevée, on s’inquiète de l’explosion démographique : comment loger, nourrir, éduquer et intégrer les nouvelles générations dans l’économie et la société ? À l’inverse, dans les pays où la natalité est basse, la question devient : comment financer notre système de protection sociale ? Comment continuer à innover et à produire avec une main-d’œuvre vieillissante ? Ces deux situations sont souvent perçues comme des menaces. Cependant, il est aussi possible de les voir sous un autre angle. Une population jeune peut être vue comme un atout, car elle est plus dynamique, créative et capable d’innover. Et il y a beaucoup d’actifs pour prendre en charge les inactifs. À l’inverse, une croissance démographique faible, voire négative, a aussi des avantages, en termes de stabilité politique, préservation des ressources, intégration des jeunes sur le marché de l’emploi. On se focalise souvent sur l’objectif de deux enfants par femme, car cela permet de maintenir une population stable. Mais, en réalité, un tel équilibre ne doit pas être perçu comme l’idéal, car il peut aussi signifier une stagnation. Chaque situation démographique présente des avantages et des inconvénients. L’important est d’identifier ces enjeux pour tirer parti des opportunités tout en minimisant les risques.

Épargne : baisse de la rémunération du livret A

Épargne : baisse de la rémunération du livret A

 

 
Sur proposition du gouverneur de la Banque de France, le ministère de l’Économie a décidé de baisser le taux de rémunération du Livret de 3 % à 2,4 % à partir du 1er février.

Notons que l’évolution du taux de rémunération tient compte notamment de la hausse des prix à la consommation. Cela à partir d’un indice des prix à la  consommation de l’INSEE largement obsolète du fait du changement de structure des achats des consommateurs. En gros, la principale caractéristique est l’augmentation du coût des abonnements, du logement et services.

La hausse des prix à la consommation a atteint 1,3% sur un an en décembre, un niveau identique au mois précédent.

En moyenne toutefois cette hausse aura été de près de 2 % en 2024 par rapport à 2023.

Prix alimentaires mondiaux en baisse

Prix alimentaires mondiaux en baisse 

Les prix des denrées alimentaires dans le monde ont diminué de 2,1% en 2024 par rapport à l’année précédente, essentiellement du fait de la baisse des cours mondiaux des céréales et du sucre, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’indice des prix calculé par cette agence, qui suit la variation des cours internationaux d’un panier de produits de base, a notamment reflué de 13,3% pour les céréales par rapport à 2023 et de 13,2% pour le sucre sur la même période.

Ces baisses ont été en partie compensées par la hausse des cours des huiles végétales (+9,4%), des produits laitiers (4,7%) et des viandes (2,7%). Après la flambée des prix des céréales, et notamment du blé, dans la foulée de l’invasion russe de l’Ukraine, les cours n’ont eu de cesse de baisser pour retrouver leurs prix d’avant-guerre sur les marchés internationaux.

En décembre 2024, les prix à l’exportation du blé sont demeurés globalement stables.  »La pression à la baisse exercée par la faiblesse de la demande internationale et l’augmentation des disponibilités saisonnières provenant des récoltes en Argentine et en Australie ont été contrebalancées par des pressions à la hausse exercées par les mauvaises conditions des cultures d’hiver en Russie », explique le rapport mensuel de la FAO.

Les prix mondiaux du maïs ont, eux, légèrement augmenté, « soutenus par une légère hausse des ventes à l’exportation et un resserrement de l’offre aux Etats-Unis, ainsi qu’une forte demande pour les origines ukrainiennes ». Parmi les autres céréales secondaires, les prix mondiaux de l’orge ont augmenté, tandis que ceux du sorgho ont diminué.

Finances- L’euro encore en baisse en 2025 ?

Finances- L’euro encore en baisse en 2025 ?

 

Alors que l’euro souffre sur cette année 2024, un rebond peut-il s’opérer l’an prochain? Les bureaux d’études sont partagés. Mais, dans l’ensemble, pas franchement optimistes.( un papier de BFM intéressant mais qui laisse les hypothèses ouvertes notamment concernant les évolutions du commerce international et les secousses géopolitiques)
L’euro n’a pas transformé l’essai en 2024, loin de là. En 2023, la devise de la zone euro avait enregistré une hausse face au dollar, ce pour la première fois depuis 2020.

Sauf très improbable surprise de dernière minute, la monnaie de la zone euro terminera cette fois dans le rouge, cette année. L’euro s’échange actuellement autour de 1,0418 dollar (*), ce qui traduit une baisse de 5,6% sur l’ensemble de 2024. Un recul qui reste important sur le marché des changes, où les variations sont souvent contenues (une devise « chute » face à une autre lorsqu’elle perd plus de 1% sur une journée), en raison de l’immense volume que connait ce marché, avec des échanges qui peuvent dépasser les 6.500 milliards de dollars par jour.

L’euro a été pénalisé par différents facteurs. La Banque centrale européenne (BCE) a débuté son cycle de baisses de taux directeurs en juin, soit trois mois avant la Réserve fédérale américaine (Fed). La dernière réunion de la banque centrale américaine avait d’ailleurs fait mal à l’euro, qui avait chuté de plus de 1% face au dollar dans la foulée de ses annonces. La Fed avait alors signalé qu’elle pourrait mettre la pédale douce sur les baisses de taux, l’an prochain.

Par ailleurs, la conjoncture américaine s’est une nouvelle fois mieux tenue, dans son ensemble, que celle de la zone euro qui a pâti de la faiblesse de sa plus importante économie, à savoir l’Allemagne.

 

La monnaie unique de la zone euro s’est plus particulièrement retrouvée sous pression à compter d’octobre. La devise européenne a alors décroché face au dollar, passant de 1,11 dollar environ à 1,05 dollar à la fin novembre.

Le marché avait commencé à anticiper (à raison) la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.

Pour de multiples raisons, la politique souhaitée par le président américain élu est perçue comme favorable au dollar et donc défavorable à l’euro. Tout d’abord parce que, bien qu’inflationniste, elle est censée amplifier la croissance des États-Unis, ce qui soutiendrait la devise américaine. Ensuite parce que l’alourdissement des droits de douanes voulu par le républicain, notamment vis-à-vis de la Chine, risque de mettre à mal les autres devises internationales.

Le programme de Donald Trump incorpore « une possibilité réaliste de droits de douane américains de 60% ou plus sur la Chine et de droits de douane généralisés de 10% ou plus, ce qui augmente les chances que les monnaies ex-dollar américain se déprécient par rapport au billet vert pour anticiper la perte de compétitivité sur les marchés américains qu’impliquent les droits de douane », a expliqué UBS.
Qu’attendre pour 2025? Les différents bureaux d’études ont des prévisions un peu divergentes pour l’euro face au billet vert. Mais grosso modo la devise européenne risque de se retrouver encore sous pression l’année prochaine. L’euro « est ‘pricé’ pour le pessimisme (le prix de l’euro sur le marché intègre des mauvaises nouvelles, NDLR) », souligne ainsi Goldman Sachs. La banque américaine voit d’ailleurs l’euro tomber à 1,03 dollar sur un horizon de douze mois.

« À l’horizon 2025, la force actuelle du dollar ne devrait pas s’estomper, selon nous. De toute évidence, le risque sera orienté vers une nouvelle hausse du dollar au cours du premier semestre 2025″, juge pour sa part la banque suisse Safra Sarasin.

Évidemment, beaucoup dépendra de la mise en œuvre des promesses de campagne de Donald Trump, qui a donc évoqué l’instauration de droits de douanes de 60% pour les importations provenant de la Chine, et de 10% à 20% pour les autres pays. La banque Barclays a, dans une note, estimé que – toute chose égale par ailleurs – la mise en place de tarifs douaniers de 10% sur les importations européennes ferait tomber l’euro à 1,01 dollar (à partir d’un cours de référence théorique de 1,10 dollar pour un euro).

Les stratégistes de JPMorgan AM pensent que les droits de douanes à l’encontre de la Chine seront mis en œuvre car il existe un consensus bipartisan aux États-Unis pour considérer ce pays comme « un commerçant déloyal ». Mais ils pensent que les autres pays auront des marges de négociations.

« Il n’est pas certain que le président puisse imposer un droit de douane universel par décret. Il est habilité à appliquer des droits de douane unilatéraux ciblés, mais l’application de droits de douane généralisés semble nécessiter l’intervention du Congrès, ce qui prendra du temps », expliquent-ils.

UBS ne retient la mise en place de tarifs douaniers qu’à l’encontre de la Chine. Mais même dans ce cas de figure « nous entrons dans un environnement de dollar fort », prévient la banque suisse. L’établissement helvétique voit l’eurodollar terminer à 1,04 fin décembre 2025 mais surtout à 1 dollar un an plus tard.

Deutsche Bank pour sa part, table sur un euro pour 1,03 dollar fin 2025. Mais, selon les prévisions de la banque allemande, l’euro devrait auparavant toucher la parité à la fin du deuxième trimestre 2025.

Deutsche Bank anticipe une divergence au niveau des politiques monétaires, en 2025. La Banque centrale européenne (BCE) devrait, selon ses projections, continuer à abaisser ses taux, le taux de dépôt passant de 3% actuellement à 1,5% à la fin de 2025. A contrario, la Réserve fédérale (Fed) américaine, elle, mettrait fin à son cycle de réduction. Deutsche Bank n’a ainsi retenu aucune baisse de taux additionnelle en 2025.

La banque allemande estime que l’économie américaine continuera d’afficher une croissance solide, avec une progression du produit intérieur brut proche de 2,5%, tandis que les pressions sur le marché du travail s’atténueront, avec un taux de chômage sous les 4% fin 2025. Ce qui créera des pressions inflationnistes et poussera la Fed à rester sur la touche.

Les tarifs douaniers mettraient aussi l’euro sous pression, même si Deutsche Bank a retenu des droits de douanes de 5% seulement, et qui seraient, de plus, susceptibles d’être mis en œuvre fin 2025- début 2026. La banque allemande estime, par ailleurs, que l’euro devrait rebondir sur la deuxième partie de 2025, soutenu par des mesures de relance budgétaire, notamment en Allemagne.

Bank of America, elle, à rebours de ses consoeurs, voit l’euro se reprendre face au dollar, tablant sur un euro à 1,10 dollar à fin décembre 2025.

L’établissement américain pronostique toutefois un début d’année difficiel pour la devise de la zone euro, avec un euro à 1,03 dollar fin mars avant une remontée à 1,05 dollar fin juin.

La banque américaine anticipe un premier semestre « compliqué » en raison des incertitudes sur la politique américaine et d’une politique monétaire plus accommodante de la part de la BCE que de la Fed. La situation politique délicate en France peut également « poser des risques à la baisse » sur l’euro, écrit-elle.

Bank of America table ensuite sur un « effet miroir » au second semestre, avec de moindres risques sur la politique américaine et un écart de croissance entre les États-Unis et la zone euro qui se réduirait, tandis que le marché du travail américain ralentirait. Autant d’éléments qui seraient favorables à l’euro et qui lui permettrait de remonter la pente sur la deuxième partie de 2025.

(*) Le cours a été arrêté vendredi après la clôture européenne.

Tesla : baisse des ventes

Tesla : baisse des ventes

Comme beaucoup d’autres marques, les automobiles Tesla d’Elon Musk enregistre une baisse des ventes. En cause le climat général par rapport à des véhicules électriques qui sont loin d’atteindre leur objectif de croissance. Aussi le prix un peu démentiel des Tesla et des défaillances techniques. 

 

Il faut aussi sans doute souligner le facteur le plus négatif à savoir un prix qui évolue entre 60 et 100 000 dollars. De quoi décourager les plus enthousiastes partisans de l’électrique. Les livraisons de véhicules Tesla ont fléchi (-1%) en 2024 par rapport à l’année précédente, selon des chiffres publiés jeudi par le constructeur, une première dans l’histoire du constructeur. Le groupe texan a ainsi manqué sa cible, lui qui prévoyait, en octobre, une «légère augmentation» des livraisons sur l’ensemble de l’exercice. Tesla a partiellement compensé ce repli par une accélération au quatrième trimestre, marqué par une progression de 2,3% sur un an. Les livraisons des trois derniers mois de 2024 sont néanmoins inférieures aux attentes des analystes.

Résultat, le titre de l’entreprise recule fortement en Bourse. A Wall Street, l’action Tesla chutait de 5,9% à 379,88 dollars dans les premiers échanges contre un gain de 0,49% pour le Standard & Poor’s 500.

Automobile Tesla : baisse des ventes

Automobile Tesla : baisse des ventes

Comme beaucoup d’autres marques, les automobiles Tesla d’Elon Musk enregistre une baisse des ventes. En cause le climat général par rapport à des véhicules électriques qui sont loin d’atteindre leur objectif de croissance. Aussi le prix un peu démentiel des Tesla et des défaillances techniques. 

 

Il faut aussi sans doute souligner le facteur le plus négatif à savoir un prix qui évolue entre 60 et 100 000 dollars. De quoi décourager les plus enthousiastes partisans de l’électrique. Les livraisons de véhicules Tesla ont fléchi (-1%) en 2024 par rapport à l’année précédente, selon des chiffres publiés jeudi par le constructeur, une première dans l’histoire du constructeur. Le groupe texan a ainsi manqué sa cible, lui qui prévoyait, en octobre, une «légère augmentation» des livraisons sur l’ensemble de l’exercice. Tesla a partiellement compensé ce repli par une accélération au quatrième trimestre, marqué par une progression de 2,3% sur un an. Les livraisons des trois derniers mois de 2024 sont néanmoins inférieures aux attentes des analystes.

Résultat, le titre de l’entreprise recule fortement en Bourse. A Wall Street, l’action Tesla chutait de 5,9% à 379,88 dollars dans les premiers échanges contre un gain de 0,49% pour le Standard & Poor’s 500.

Épargne : baisse de rémunération du livret A

Épargne : baisse de rémunération du livret A

En raison d’une tassement de l’inflation actuelle  et des perspectives, on  prévoit 1,5 % d’inflation 2025,  le taux du livret A devrait assez rapidement diminuer de 0,5%.Le  taux du Livret A, qui n’a pas baissé depuis 2020, devrait tomber de 3 % à 2,5 % en raison du recul de l’inflation.

 

Fixé à 3 % depuis début 2023, le taux du Livret A pourrait céder 0,5 point de pourcentage en début d’année, avait affirmé en octobre Eric Lombard, quand il était encore directeur général de la Caisse des Dépôts (CDC) avant d’être nommé ministre de l’Économie fin décembre.

La formule de calcul du taux du Livret A, également valable pour le livret de développement durable et solidaire (LDDS), est basée pour moitié sur l’évolution des prix des six derniers mois et pour une autre moitié sur un taux d’échange entre les banques.

Mi-janvier, dès que les chiffres définitifs de l’inflation pour décembre seront connus, le gouverneur de la Banque de France proposera à Bercy un nouveau taux, en se calant sur le résultat de la formule de calcul ou en y dérogeant.

En réalité le taux est surtout décidé au plan politique et la formule de révision n’est qu’un indicateur parmi d’autres.

Au troisième trimestre de 2024, le taux d’épargne a atteint 18,2 % du revenu disponible brut. Un chiffre supérieur aux 15 à 17 % connus dans les années 2000-2010Et qui traduit la prise en compte des incertitudes économiques et politiques.. Depuis trois ans, ce taux continue de grimper, atteignant des niveaux records, tandis que les économistes restent pessimistes quant à une baisse rapide. L’Insee prévoit qu’il atteindra encore 17,9 % d’ici à l’été 2025, tandis que la Banque de France table sur 17,6 % en moyenne.

 

L’euro encore en baisse en 2025 ?

L’euro encore en baisse en 2025 ?

 

Alors que l’euro souffre sur cette année 2024, un rebond peut-il s’opérer l’an prochain? Les bureaux d’études sont partagés. Mais, dans l’ensemble, pas franchement optimistes.( un papier de BFM intéressant mais qui laisse les hypothèses ouvertes notamment concernant les évolutions du commerce international et les secousses géopolitiques)

 
L’euro n’a pas transformé l’essai en 2024, loin de là. En 2023, la devise de la zone euro avait enregistré une hausse face au dollar, ce pour la première fois depuis 2020.

Sauf très improbable surprise de dernière minute, la monnaie de la zone euro terminera cette fois dans le rouge, cette année. L’euro s’échange actuellement autour de 1,0418 dollar (*), ce qui traduit une baisse de 5,6% sur l’ensemble de 2024. Un recul qui reste important sur le marché des changes, où les variations sont souvent contenues (une devise « chute » face à une autre lorsqu’elle perd plus de 1% sur une journée), en raison de l’immense volume que connait ce marché, avec des échanges qui peuvent dépasser les 6.500 milliards de dollars par jour.

L’euro a été pénalisé par différents facteurs. La Banque centrale européenne (BCE) a débuté son cycle de baisses de taux directeurs en juin, soit trois mois avant la Réserve fédérale américaine (Fed). La dernière réunion de la banque centrale américaine avait d’ailleurs fait mal à l’euro, qui avait chuté de plus de 1% face au dollar dans la foulée de ses annonces. La Fed avait alors signalé qu’elle pourrait mettre la pédale douce sur les baisses de taux, l’an prochain.

Par ailleurs, la conjoncture américaine s’est une nouvelle fois mieux tenue, dans son ensemble, que celle de la zone euro qui a pâti de la faiblesse de sa plus importante économie, à savoir l’Allemagne.

 

La monnaie unique de la zone euro s’est plus particulièrement retrouvée sous pression à compter d’octobre. La devise européenne a alors décroché face au dollar, passant de 1,11 dollar environ à 1,05 dollar à la fin novembre.

Le marché avait commencé à anticiper (à raison) la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.

Pour de multiples raisons, la politique souhaitée par le président américain élu est perçue comme favorable au dollar et donc défavorable à l’euro. Tout d’abord parce que, bien qu’inflationniste, elle est censée amplifier la croissance des États-Unis, ce qui soutiendrait la devise américaine. Ensuite parce que l’alourdissement des droits de douanes voulu par le républicain, notamment vis-à-vis de la Chine, risque de mettre à mal les autres devises internationales.

Le programme de Donald Trump incorpore « une possibilité réaliste de droits de douane américains de 60% ou plus sur la Chine et de droits de douane généralisés de 10% ou plus, ce qui augmente les chances que les monnaies ex-dollar américain se déprécient par rapport au billet vert pour anticiper la perte de compétitivité sur les marchés américains qu’impliquent les droits de douane », a expliqué UBS.
Qu’attendre pour 2025? Les différents bureaux d’études ont des prévisions un peu divergentes pour l’euro face au billet vert. Mais grosso modo la devise européenne risque de se retrouver encore sous pression l’année prochaine. L’euro « est ‘pricé’ pour le pessimisme (le prix de l’euro sur le marché intègre des mauvaises nouvelles, NDLR) », souligne ainsi Goldman Sachs. La banque américaine voit d’ailleurs l’euro tomber à 1,03 dollar sur un horizon de douze mois.

« À l’horizon 2025, la force actuelle du dollar ne devrait pas s’estomper, selon nous. De toute évidence, le risque sera orienté vers une nouvelle hausse du dollar au cours du premier semestre 2025″, juge pour sa part la banque suisse Safra Sarasin.

Évidemment, beaucoup dépendra de la mise en œuvre des promesses de campagne de Donald Trump, qui a donc évoqué l’instauration de droits de douanes de 60% pour les importations provenant de la Chine, et de 10% à 20% pour les autres pays. La banque Barclays a, dans une note, estimé que – toute chose égale par ailleurs – la mise en place de tarifs douaniers de 10% sur les importations européennes ferait tomber l’euro à 1,01 dollar (à partir d’un cours de référence théorique de 1,10 dollar pour un euro).

Les stratégistes de JPMorgan AM pensent que les droits de douanes à l’encontre de la Chine seront mis en œuvre car il existe un consensus bipartisan aux États-Unis pour considérer ce pays comme « un commerçant déloyal ». Mais ils pensent que les autres pays auront des marges de négociations.

« Il n’est pas certain que le président puisse imposer un droit de douane universel par décret. Il est habilité à appliquer des droits de douane unilatéraux ciblés, mais l’application de droits de douane généralisés semble nécessiter l’intervention du Congrès, ce qui prendra du temps », expliquent-ils.

UBS ne retient la mise en place de tarifs douaniers qu’à l’encontre de la Chine. Mais même dans ce cas de figure « nous entrons dans un environnement de dollar fort », prévient la banque suisse. L’établissement helvétique voit l’eurodollar terminer à 1,04 fin décembre 2025 mais surtout à 1 dollar un an plus tard.

Deutsche Bank pour sa part, table sur un euro pour 1,03 dollar fin 2025. Mais, selon les prévisions de la banque allemande, l’euro devrait auparavant toucher la parité à la fin du deuxième trimestre 2025.

Deutsche Bank anticipe une divergence au niveau des politiques monétaires, en 2025. La Banque centrale européenne (BCE) devrait, selon ses projections, continuer à abaisser ses taux, le taux de dépôt passant de 3% actuellement à 1,5% à la fin de 2025. A contrario, la Réserve fédérale (Fed) américaine, elle, mettrait fin à son cycle de réduction. Deutsche Bank n’a ainsi retenu aucune baisse de taux additionnelle en 2025.

La banque allemande estime que l’économie américaine continuera d’afficher une croissance solide, avec une progression du produit intérieur brut proche de 2,5%, tandis que les pressions sur le marché du travail s’atténueront, avec un taux de chômage sous les 4% fin 2025. Ce qui créera des pressions inflationnistes et poussera la Fed à rester sur la touche.

Les tarifs douaniers mettraient aussi l’euro sous pression, même si Deutsche Bank a retenu des droits de douanes de 5% seulement, et qui seraient, de plus, susceptibles d’être mis en œuvre fin 2025- début 2026. La banque allemande estime, par ailleurs, que l’euro devrait rebondir sur la deuxième partie de 2025, soutenu par des mesures de relance budgétaire, notamment en Allemagne.

Bank of America, elle, à rebours de ses consoeurs, voit l’euro se reprendre face au dollar, tablant sur un euro à 1,10 dollar à fin décembre 2025.

L’établissement américain pronostique toutefois un début d’année difficiel pour la devise de la zone euro, avec un euro à 1,03 dollar fin mars avant une remontée à 1,05 dollar fin juin.

La banque américaine anticipe un premier semestre « compliqué » en raison des incertitudes sur la politique américaine et d’une politique monétaire plus accommodante de la part de la BCE que de la Fed. La situation politique délicate en France peut également « poser des risques à la baisse » sur l’euro, écrit-elle.

Bank of America table ensuite sur un « effet miroir » au second semestre, avec de moindres risques sur la politique américaine et un écart de croissance entre les États-Unis et la zone euro qui se réduirait, tandis que le marché du travail américain ralentirait. Autant d’éléments qui seraient favorables à l’euro et qui lui permettrait de remonter la pente sur la deuxième partie de 2025.

(*) Le cours a été arrêté vendredi après la clôture européenne.

 

États-Unis : baisse du chômage

États-Unis : baisse du chômage

 

La baisse est légère mais c’est tout de même encore une bonne nouvelle pour les États-Unis concernant l’évolution du chômage. Une statistique qui vient confirmer la bonne tenue de l’activité économique qui tourne autour de 2,5 % sur un an tandis que la croissance en Europe patine en dessous de 1 %.

Les inscriptions au chômage ont légèrement diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 21 décembre, à 219.000, contre 220.000 (non révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail.

Les économistes attendaient en moyenne 224.000 inscriptions au chômage.

 

Economie- Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Economie- Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

Consommation : légère baisse

Consommation : légère baisse
En dépit du très léger repli en baisse des prix des produits de grande surface, les ventes ne cessent de stagner voir même encore de reculer. Un effet sans doute des atteintes au pouvoir d’achat grignoté par l’inflation générale et surtout des inquiétudes concernant l’avenir hypothéqué par une crise politique mais aussi économique et sociale. Pour preuve encore ceux qui peuvent économiser un peu le font encore davantage en vue de faire face à des périodes futures plus difficiles. D’une manière générale les ménages arbitrent de plus en plus concernant la nature, et la quantité de leurs achats. Une preuve avec l’envolée spectaculaire des marques distributeurs.

 

Pour le huitième mois consécutif, les prix des produits en grande surface connaissent en effet une légère déflation, enregistrant un recul mensuel de 0,6 % en décembre, selon le dernier pointage de l’institut Circana. Certes, entre décembre 2023 et décembre 2024, les prix affichent toujours une progression, mais très légère, de 0,7 %.

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

Baisse des taux d’intérêt : Nouveau pas des États-Unis

Baisse des taux d’intérêt : Nouveau  pas des États-Unis

 La Réserve fédérale américaine (Fed) a abaissé mercredi ses taux directeurs pour la troisième fois en autant de réunions mais a laissé entendre que le rythme de son assouplissement monétaire allait désormais ralentir en raison d’un taux de chômage relativement stable et d’un recul moins important de l’inflation.

« L’activité économique a continué de se développer à un rythme soutenu, avec un taux de chômage qui reste faible et une inflation qui reste élevée », a écrit le FOMC, le comité de politique monétaire de la banque centrale, dans son communiqué publié à l’issue d’une réunion de deux jours.

Les responsables de la banque centrale américaine, dans leurs nouvelles projections, ne prévoient désormais plus que deux réductions supplémentaires de taux d’un quart de point de pourcentage d’ici fin 2025.

 

 

Immobilier- logements anciens: Forte baisse des transactions

Immobilier- logements anciens: Forte baisse des transactions

 

 780.000 transactions sur un an. Soit une baisse de 17% au regard de l’année dernière. Un chiffre en deçà des attentes alors que 935.000 logements anciens avaient déjà trouvé preneur fin septembre 2023 et 1,13 million en 2022 sur la même période.

Certaines zones géographiques sont particulièrement affectées par le phénomène. C’est notamment le cas en Gironde et dans les Pyrénées-Orientales (-23%) ainsi qu’en Charente-Maritime et en Seine-Saint-Denis (-22%). A l’inverse, les ventes de logements anciens ont connu un ralentissement moindre dans certains départements tels que l’l’Yonne et l’Oise (-11%) ou l’Orne (-8%).

Cette baisse du marché immobilier, qui date de 2022, a pour principale cause la hausse des taux d’intérêt. Même l’espoir né du desserrement de la politique monétaire en juin a pu être altéré par la dissolution de l’Assemblée nationale, estime Priscille Caignault, en charge de l’immobilier au Conseil supérieur du notariat.

 

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