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Manifs samedi des Insoumis pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

Manifs samedi des Insoumis pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

A
à l’initiative des Insoumis et de Mélenchon, une manifestation à Paris a réuni seulement quelques milliers de manifestants contre la guerre entre Israël et le Hamas. Une initiative des Insoumis appuyer par d’autres organisations gauchistes.

Une initiative qui évidemment peut se comprendre si elle ne met pas tout dans le même sac et reconnaît la responsabilité première du Hamas vis-à-vis des massacres commis en Israël. Des violences qui pour autant ne justifient pas d’autres violences contre des civils palestiniens.

Reste qu’une manifestation réduite à l’appel des Insoumis et de quelques gauchistes ne suffit pas à créer le soutien à la hauteur de l’enjeu. D’une certaine manière, l’isolement des Insoumis mêmes appuyé par quelques organisations gauchistes dessert la cause en montrant le faible soutien de la France.

Une manifestation bien sûr avec un objectif politique à savoir se distinguer de la grande marche contre l’antisémitisme de dimanche. Objectif encore raté et qui va contribuer au processus de suicide de Mélenchon.

A Paris, plusieurs milliers de manifestants « contre la guerre » entre Israël et le Hamas, à la veille de la grande marche contre l’antisémitisme.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 11 novembre à Paris, pour demander un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de plusieurs mouvements de gauche et de La France insoumise.

Des cortèges ont défilé à Rennes, à Nice et à Paris où une « marche contre la guerre » était organisée à l’appel d’un collectif d’ONG, de mouvements de gauche et de La France insoumise entre la place de la République et la place de la Nation.

Manifs pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

Manifs pour un cessez-le-feu à Gaza : quelques milliers de manifestants seulement

A
à l’initiative des Insoumis et de Mélenchon, une manifestation à Paris a réuni seulement quelques milliers de manifestants contre la guerre entre Israël et le Hamas. Une initiative des Insoumis appuyer par d’autres organisations gauchistes.

Une initiative qui évidemment peut se comprendre si elle ne met pas tout dans le même sac et reconnaît la responsabilité première du Hamas vis-à-vis des massacres commis en Israël. Des violences qui pour autant ne justifient pas d’autres violences contre des civils palestiniens.

Reste qu’une manifestation réduite à l’appel des Insoumis et de quelques gauchistes ne suffit pas à créer le soutien à la hauteur de l’enjeu. D’une certaine manière, l’isolement des Insoumis mêmes appuyé par quelques organisations gauchistes dessert la cause en montrant le faible soutien de la France.

Une manifestation bien sûr avec un objectif politique à savoir se distinguer de la grande marche contre l’antisémitisme de dimanche. Objectif encore raté et qui va contribuer au processus de suicide de Mélenchon.

A Paris, plusieurs milliers de manifestants « contre la guerre » entre Israël et le Hamas, à la veille de la grande marche contre l’antisémitisme.

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 11 novembre à Paris, pour demander un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de plusieurs mouvements de gauche et de La France insoumise.

Des cortèges ont défilé à Rennes, à Nice et à Paris où une « marche contre la guerre » était organisée à l’appel d’un collectif d’ONG, de mouvements de gauche et de La France insoumise entre la place de la République et la place de la Nation.

Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Poème: « Quelques pierres, quelques noms »

Au cœur de nos villages, une croix, quelques noms
Modestes anonymes que l’histoire n’oublie pas
Quelques pierres dressées refusant l’abandon
De ceux qui se souviennent de la gloire d’un trépas

Car ces hommes étaient jeunes, car ces hommes étaient beaux
En partant, ils riaient comme on part en moisson
Mais dans les champs rougis par le sang des agneaux
Le fer faucha leur vie bien avant la saison

Ils riaient, ils chantaient leur jeunesse insolente
Ils lisaient dans leurs pères, leurs rides de demain
ils avaient des amis, ils avaient des amantes
Mais déjà la faucheuse décomptait leurs matins

Dans les terres lointaines, leurs rires se sont éteints
Dressés face à l’horreur, à l’ignoble oppression
ils préférèrent mourir, assumant leur destin
Plutôt que de trahir l’honneur de la nation

Des noms qu’on reconnaît, des familles connues
D’autres noms inconnus qui se sont sacrifiés
Des fils de la patrie qui auront tout perdu
Pour que poussent longtemps des fleurs de liberté

Oh vous jeunes héros et vous pères perdus
Nous entendons vos voix résonner dans nos cœurs
Que jamais nul n’oublie que vous avez vaincu
En offrant votre sang pour vos frères et vos sœurs

gaston rené Bessay

La « macronie » : Quelques grandes gueules, des technos et….. des minets

La « macronie » : Quelques grandes gueules, des technos et….. des minets

Ce qui caractérise sans doute le plus les responsables de la majorité, ; c’est à la fois l’incompétence technique ,le manque de courage et inexpérience politique. C’est ainsi qu’on voit défiler dans les médias de jeunes députés ou ministres sortis de nulle part qui débitent des discours complètement ésotériques pour soutenir le gouvernement. Rien d’étonnant à cela, beaucoup ont été choisis sur Internet et-ou à la sortie des instituts d’études politiques, ils répètent laborieusement ce qu’ils ont appris mais ne parviennent pas à mordre sur l’opinion publique. On peut prévoir au moins 80 % d’entre eux seront balayés lors d’une prochaine élection législative pour leur indigence chronique. On compte aussi quelques grandes gueules inefficaces et quelques techno hors-sol.

Le gouvernement compte quelques grandes gueules à commencer par Macron qui se saoule de son propre bavardage en parlant de tout et de rien, surtout de rien et en additionnant les contradictions ( exemple quand en 2017 il affirme qu’il ne touchera jamais alors à l’ âge la retraite ). Parmi ces grandes gueules, il faut aussi compter Véran qui a tout dit et le contraire quand il était ministre de la santé et qui continue comme porte-parole du gouvernement( « je ne sens pas la mobilisation » a-t-il déclaré avant la mobilisation du 31 janvier !). À la justice, on compte aussi Dupont Moretti qui continue d’opter pour une posture privilégiant le verbe sur l’action . Le pompon revient sans doute à Darmanin, copie de Sarkozy, qui menace d’exterminer la délinquance mais plus intéressé par son devenir politique que par des résultats catastrophiques en matière de violence.

On dénombre quelque technos parmi lesquels le ministre de l’économie qui promet sans cesse de réduire les déficits En vain, car Macron ordonne le contraire. Il y a aussi la pathétique Première ministre dont le costume est bien trop grand pour elle. Une première ministre inodore et sans aucun charisme qui va sans doute plonger avec la réforme des retraites.

Le gouvernement comprend environ 42 ministres dans les trois quarts sont à peu près inconnus et ne servent aussi à rien. Justement ce qu’apprécie aussi Macron qui peut ainsi renforcer son pouvoir monarchique en donnant son avis sur tout (exemple la fourniture de préservatifs gratuits pour les jeunes!).

Dans la macronie au gouvernement et ailleurs, il y a surtout une armée de minets complètement inféodés à Macron car ils lui doivent tout. La plupart n’ont aucune légitimité sociale ou politique. Une chèvre aurait pu être élue à leur place en 2017 comme en 2022. 80 % au moins seront balayés lors des prochaines élections législatives.

Bref, une sorte de d’assemblage anachronique qui démontre chaque jour son inexpérience et sa méconnaissance totale des réalités socio économiques. Une majorité complètement hors-sol qui laissera un triste souvenir dans l’histoire politique du pays.

La grande confusion de la macronie, c’est de se croire légitime alors qu’elle n’a été élue que pour empêcher les autres et notamment le Front National de parvenir au pouvoir.

En outre, ce gouvernement multiplie les affaires politico- financières; heureusement pour lui, avec la bienveillance de la justice qui enterre les dossiers ( exemples: les 400 millions indûs de l’affaire Tapie, l’affaire Ferrand ,l’affaires Alstom, ou encore l’affaire Covid ), plus personne n’est responsable. Comme dans l’affaire Dussopt ?

Politique-macronie : Quelques grandes gueules, des technos et….. des minets

Politique-macronie : Quelques grandes gueules, des technos et….. des minets

Ce qui caractérise sans doute le plus les responsables de la majorité, ; c’est à la fois l’incompétence technique ,le manque de courage et inexpérience politique. C’est ainsi qu’on voit défiler dans les médias de jeunes députés ou ministres sortis de nulle part qui débitent des discours complètement ésotériques pour soutenir le gouvernement. Rien d’étonnant à cela, beaucoup ont été choisis sur Internet et-ou à la sortie des instituts d’études politiques, ils répètent laborieusement ce qu’ils ont appris mais ne parviennent pas à mordre sur l’opinion publique. On peut prévoir au moins 80 % d’entre eux seront balayés lors d’une prochaine élection législative pour leur indigence chronique. On compte aussi quelques grandes gueules inefficaces et quelques techno hors-sol.

Le gouvernement compte quelques grandes gueules à commencer par Macron qui se saoule de son propre bavardage en parlant de tout et de rien, surtout de rien et en additionnant les contradictions ( exemple quand en 2017 il affirme qu’il ne touchera jamais alors à l’ âge la retraite ). Parmi ces grandes gueules, il faut aussi compter Véran qui a tout dit et le contraire quand il était ministre de la santé et qui continue comme porte-parole du gouvernement( « je ne sens pas la mobilisation » a-t-il déclaré avant la mobilisation du 31 janvier !). À la justice, on compte aussi Dupont Moretti qui continue d’opter pour une posture privilégiant le verbe sur l’action . Le pompon revient sans doute à Darmanin, copie de Sarkozy, qui menace d’exterminer la délinquance mais plus intéressé par son devenir politique que par des résultats catastrophiques en matière de violence.

On dénombre quelque technos parmi lesquels le ministre de l’économie qui promet sans cesse de réduire les déficits En vain, car Macron ordonne le contraire. Il y a aussi la pathétique Première ministre dont le costume est bien trop grand pour elle. Une première ministre inodore et sans aucun charisme qui va sans doute plonger avec la réforme des retraites.

Le gouvernement comprend environ 42 ministres dans les trois quarts sont à peu près inconnus et ne servent aussi à rien. Justement ce qu’apprécie aussi Macron qui peut ainsi renforcer son pouvoir monarchique en donnant son avis sur tout (exemple la fourniture de préservatifs gratuits pour les jeunes!).

Dans la macronie au gouvernement et ailleurs, il y a surtout une armée de minets complètement inféodés à Macron car ils lui doivent tout. La plupart n’ont aucune légitimité sociale ou politique. Une chèvre aurait pu être élue à leur place en 2017 comme en 2022. 80 % au moins seront balayés lors des prochaines élections législatives.

Bref, une sorte de d’assemblage anachronique qui démontre chaque jour son inexpérience et sa méconnaissance totale des réalités socio économiques. Une majorité complètement hors-sol qui laissera un triste souvenir dans l’histoire politique du pays.

La grande confusion de la macronie, c’est de se croire légitime alors qu’elle n’a été élue que pour empêcher les autres et notamment le Front National de parvenir au pouvoir.

En outre, ce gouvernement multiplie les affaires politico- financières; heureusement pour lui, avec la bienveillance de la justice qui enterre les dossiers ( exemples: les 400 millions indûs de l’affaire Tapie, l’affaire Ferrand ,l’affaires Alstom, ou encore l’affaire Covid ), plus personne n’est responsable. Comme dans l’affaire Dussopt ?

PS et écologistes trahissent leurs convictions européennes pour quelques places de députés

PS et écologistes trahissent leurs convictions européennes pour quelques places de députés

Pour le politiste Olivier Costa, le ralliement des deux grandes forces de gauche proeuropéennes à La France insoumise revient à pousser l’électorat progressiste favorable à l’Europe dans les bras de la majorité présidentielle.(« Le Monde »)

 

Tribune.

 

Au moment de la Primaire populaire, en janvier, on remarquait que la plate-forme de dix points à laquelle le futur candidat à la présidentielle devait se rallier n’évoquait pas les questions européennes et internationales. C’était paradoxal, s’agissant de l’élection du principal responsable de la politique étrangère de la France.

Ce silence était le reflet des profondes divisions qui traversent depuis toujours la gauche française sur le sujet, entre une branche antieuropéenne, rétive au capitalisme et non alignée, et une branche proeuropéenne, favorable à l’économie de marché et convaincue de l’utilité de l’OTAN.

L’Union populaire entend réussir là où la Primaire populaire a échoué : présenter des candidats uniques de la gauche dans chacune des 577 circonscriptions. Les questions européennes et internationales ne sont plus évacuées, puisque le programme commun dérive de celui de Jean-Luc Mélenchon, marqué par un ton très antieuropéen, voire nationaliste sitôt qu’il s’agit d’économie ou de protection sociale.

Le leader des « insoumis » estime que beaucoup des malheurs de la France résultent des politiques et des normes européennes. Depuis cinq ans, il présente Emmanuel Macron comme étant soumis tout à la fois aux Allemands, à la Commission européenne et aux Américains. Le président français serait le jouet de l’OTAN qui provoque inutilement Vladimir Poutine.

Sur les questions spécifiquement européennes, M. Mélenchon ne formule guère de propositions : il affirme simplement son intention d’ignorer des pans entiers du droit européen, ce qui pourrait impliquer un blocage des institutions européennes, une sortie de la France de l’Union ou la désagrégation de celle-ci – si chaque Etat membre faisait de même.

L’agence Triple E, consortium de six associations actives sur les questions européennes, a organisé une évaluation du programme européen des différents candidats à la présidentielle. Elle a attribué à Jean-Luc Mélenchon la note de 6,5/20, reflet de sa défiance envers l’Union.

Anne Hidalgo et Yannick Jadot ont obtenu 12,5 et 15/20, en vertu de visions plus proeuropéennes. En 1983, sous la houlette de François Mitterrand, les socialistes avaient en effet opté pour la construction européenne et l’ouverture au monde ; à l’échelle de l’Union, ils appartiennent au Parti socialiste européen, qui milite pour un renforcement de l’Union et une évolution fédérale de ses institutions.

Quant aux écologistes, ils considèrent depuis longtemps que les grands enjeux du moment ne peuvent trouver de solution qu’à l’échelle européenne ; ils ne ménagent pas leurs critiques contre les politiques de l’Union, mais ne remettent pas en cause leur pertinence.

Armée française: quelques militaires transférés du Mali en Roumanie !

Armée française: quelques militaires transférés du Mali en Roumanie !

 

 

La Grande armée française s’apprêterait à faire mouvement du Mali vers la Roumanie. La vérité est plus cruelle, il s’agira simplement de transférer quelques centaines de soldats actuellement au Mali vers la Roumanie pour donner l’impression que la France vient encore une place importante au sein de l’OTAN. Une France qui n’a plus les moyens de ses ambitions et qui veut pourtant jouer les premiers rôles y compris en Ukraine;  le vrai débat se passe évidemment entre Poutine et Biden par-dessus la tête des Européens et de Macron en particulier actuellement en charge de la présidence européenne.

La France s’est ridiculisée déjà au Mali avec son opération Barkhane qui dans les faits  ne représente que environ 5000 soldats répartis sur un territoire 10 fois grand comme la France est gangrenée par l’islamisme, les bandes armées, les politicards locaux qui veulent leur part du gâteau et des militaires plus prompts à faire des coups d’Etat qu’à défendre leur pays.

Il faut évidemment espérer qu’on restera dans une situation de guerre froide en Europe a propos notamment de l’Ukraine car on voit mal quel pourrait être l’efficacité d’un millier d’hommes tout au plus mis à la disposition de l’OTAN par la « puissante » armée française.

Au Mali où sévit le terrorisme 5000 soldats même équipé technologiquement sont complètement incapables d’assurer leurs missions. Il en faudrait 150 000. Or depuis la suppression du service militaire obligatoire l’armée française ne dispose que de 200 000 soldats. Des soldats dont les forces sont disséminées dans des champs d’opérations extérieures, pour assurer la protection intérieure armée est aussi la sécurité. Pour assurer ces différentes mission,s il faudrait entre 1 million et 1 million et demi de soldats. Du coup, la France fait dans le symbolique, aussi dans le ridicule quand elle subit un tel affront au Sahel en particulier. En cause, la responsabilité de l’État qui par démagogie a supprimé le service militaire obligatoire. En caus,e le corporatisme de l’armée bien content de se partager entre professionnels le gâteau du budget. En cause, la mollesse des valeurs d’engagement  et de sacrifice qui malheureusement ne ne concerne pas seulement l’aspect militaire. Bref, une armée à l’image d’un pays en voie de régression dans de nombreux domaines.

La dangereuse concentration des médias dans les mains de quelques milliardaires

La dangereuse concentration des médias dans les mains de quelques milliardaires

 

Un  collectif réunissant plus de 250 professionnels de la presse, de la télévision et de la radio, dans une tribune au « Monde » dénonce la menace que représente le regroupement de nombreux médias « entre les mains de quelques milliardaires ».

 

Tribune

 Aujourd’hui, un seul et même groupe (Vivendi), piloté par un seul et même industriel (Vincent Bolloré), contrôle de nombreuses chaînes de télévision (Canal+, CNews, C8, CStar, Planète+, Télétoon+, Infosport+, etc.), une radio (Europe 1), des journaux (Le Journal du dimanche, Paris Match), un éditeur de jeux vidéo (Gameloft), une plate-forme de vidéos (Dailymotion), des salles de spectacle (CanalOlympia), des maisons d’édition (Editis et, potentiellement, Hachette) ainsi que Prisma, le premier groupe français de presse magazine (Capital, Femme actuelle, Geo, Ça m’intéresse, Télé-Loisirs, Voici, etc.).

Jamais sans doute un homme d’affaires français n’a concentré autant de médias entre ses mains. Jamais la production d’informations et la production culturelle n’ont dépendu à ce point d’une seule et même personne qui méprise l’une des valeurs fondamentales de toute démocratie : l’indépendance des journalistes.

Lorsque Vincent Bolloré s’empare d’un média, souvent, la même logique mortifère s’applique : d’abord un démantèlement de la rédaction, puis une reprise en main idéologique.

Certes, la concentration des médias n’est pas un phénomène nouveau, ni l’apanage d’un homme. Par le passé, le groupe Hersant, ancien propriétaire du Figaro, a contrôlé 40 % de la presse papier en France.

Ce qui est nouveau, c’est l’hyper-concentration des médias français entre les mains de quelques milliardaires, Vincent Bolloré, mais aussi Bernard Arnault, Patrick Drahi, Xavier Niel [actionnaire du Monde à titre individuel], Daniel Kretinsky [actionnaire indirect du Monde], et des groupes financiers comme le Crédit mutuel.

Bien sûr, les journalistes qui travaillent pour les médias détenus par ces industriels ne subissent pas directement et au quotidien la pression de leurs actionnaires. Mais la concentration a un impact majeur sur la qualité et la diversité de l’information délivrée au public. Elle réduit l’espace consacré au décryptage. Elle favorise l’opinion et fragilise la liberté de la presse ainsi que l’indépendance des journalistes.

Parce que nous considérons l’information comme un bien public, les médias ne sont pas un secteur d’activité comme un autre. Ce ne sont pas les investisseurs privés qui posent problème, mais le manque de garanties apportées aux journalistes désireux de travailler en toute indépendance, sans aucune pression.

Au moment où certains candidats à l’élection présidentielle évoquent la privatisation du service public de l’audiovisuel, une telle situation n’est plus tenable. Il est temps d’agir. Nous sommes désormais nombreux à dénoncer un fléau médiatique, social et démocratique : après le documentaire Le Système B, diffusé par Reporters sans frontières (RSF), le 14 octobre, sur les réseaux sociaux, et l’appel lancé par le Fonds pour une presse libre [visant à « développer l’écosystème de la presse indépendante »], même la ministre de la culture, Roselyne Bachelot, a reconnu, le 27 octobre, devant les sénateurs que « les textes qui assurent cette régulation sont des textes déjà anciens et qui présentent des lacunes ».

La concentration des médias dans les mains de quelques milliardaires

La concentration des médias dans les mains de quelques milliardaires

 

Un  collectif réunissant plus de 250 professionnels de la presse, de la télévision et de la radio, dans une tribune au « Monde » dénonce la menace que représente le regroupement de nombreux médias « entre les mains de quelques milliardaires ».

 

Tribune

 Aujourd’hui, un seul et même groupe (Vivendi), piloté par un seul et même industriel (Vincent Bolloré), contrôle de nombreuses chaînes de télévision (Canal+, CNews, C8, CStar, Planète+, Télétoon+, Infosport+, etc.), une radio (Europe 1), des journaux (Le Journal du dimanche, Paris Match), un éditeur de jeux vidéo (Gameloft), une plate-forme de vidéos (Dailymotion), des salles de spectacle (CanalOlympia), des maisons d’édition (Editis et, potentiellement, Hachette) ainsi que Prisma, le premier groupe français de presse magazine (Capital, Femme actuelle, Geo, Ça m’intéresse, Télé-Loisirs, Voici, etc.).

Jamais sans doute un homme d’affaires français n’a concentré autant de médias entre ses mains. Jamais la production d’informations et la production culturelle n’ont dépendu à ce point d’une seule et même personne qui méprise l’une des valeurs fondamentales de toute démocratie : l’indépendance des journalistes.

Lorsque Vincent Bolloré s’empare d’un média, souvent, la même logique mortifère s’applique : d’abord un démantèlement de la rédaction, puis une reprise en main idéologique.

Certes, la concentration des médias n’est pas un phénomène nouveau, ni l’apanage d’un homme. Par le passé, le groupe Hersant, ancien propriétaire du Figaro, a contrôlé 40 % de la presse papier en France.

Ce qui est nouveau, c’est l’hyper-concentration des médias français entre les mains de quelques milliardaires, Vincent Bolloré, mais aussi Bernard Arnault, Patrick Drahi, Xavier Niel [actionnaire du Monde à titre individuel], Daniel Kretinsky [actionnaire indirect du Monde], et des groupes financiers comme le Crédit mutuel.

Bien sûr, les journalistes qui travaillent pour les médias détenus par ces industriels ne subissent pas directement et au quotidien la pression de leurs actionnaires. Mais la concentration a un impact majeur sur la qualité et la diversité de l’information délivrée au public. Elle réduit l’espace consacré au décryptage. Elle favorise l’opinion et fragilise la liberté de la presse ainsi que l’indépendance des journalistes.

Parce que nous considérons l’information comme un bien public, les médias ne sont pas un secteur d’activité comme un autre. Ce ne sont pas les investisseurs privés qui posent problème, mais le manque de garanties apportées aux journalistes désireux de travailler en toute indépendance, sans aucune pression.

Au moment où certains candidats à l’élection présidentielle évoquent la privatisation du service public de l’audiovisuel, une telle situation n’est plus tenable. Il est temps d’agir. Nous sommes désormais nombreux à dénoncer un fléau médiatique, social et démocratique : après le documentaire Le Système B, diffusé par Reporters sans frontières (RSF), le 14 octobre, sur les réseaux sociaux, et l’appel lancé par le Fonds pour une presse libre [visant à « développer l’écosystème de la presse indépendante »], même la ministre de la culture, Roselyne Bachelot, a reconnu, le 27 octobre, devant les sénateurs que « les textes qui assurent cette régulation sont des textes déjà anciens et qui présentent des lacunes ».

Fiscalité Famille: quelques réformettes

Fiscalité Famille: quelques réformettes 

la France a une politique de natalité la plus dynamique en Europe cependant une natalité en baisse structurelle. D’où l’idée du gouvernement de dynamiser le dispositif de plus de 60 milliards qui vise environ 10 millions de familles. Une enquête conjointe de l’inspection générale des finances (IGF) et de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) publiée lundi estime que «Seule une transformation très ambitieuse du dispositif socio-fiscal actuel, composé d’un foisonnement de dispositifs, permettrait d’améliorer la cohérence d’ensemble du système. Par contre la question centrale de la prise en compte du nombre d’enfants pour le calcul de l’impôt sur le revenu n’est pas étudié car sans doute susceptible de créer des polémiques. Pas vraiment un ensemble de mesures susceptibles de créer un chaque de redressement de la natalité

Il faudra donc se contenter de propositions assez anecdotiques. Parmi les pistes envisagées, ce rapport recommande de supprimer la demi-part fiscale supplémentaire accordée aux personnes seules ayant élevé seules des enfants pendant au moins 5 ans, souvent appelée «demi-part veuve» – une demi-part que ces personnes conservent même après le départ de l’enfant du domicile. Le rapport prône aussi de supprimer la réduction d’impôt pour frais de scolarité des enfants de primaire et de secondaire. En contrepartie, les experts de l’IGF et l’IGAS veulent donc renforcer des aides sur les familles monoparentales. Mais aussi majorer l’allocation de rentrée scolaire pour les élèves en filière technologique ou professionnelle, dont les coûts sont supérieurs à ceux de l’enseignement général et de l’étendre aux enfants dès 3 ans par cohérence avec l’obligation de scolarisation à cet âge. À cela, s’ajoutent des mesures pour réduire les inégalités d’accès aux places en crèches et aux assistantes maternelles.

Impôts Famille: quelques réformettes de la fiscalité

Impôts Famille: quelques réformettes de la fiscalité

la France a une politique de natalité la plus dynamique en Europe cependant une natalité en baisse structurelle. D’où l’idée du gouvernement de dynamiser le dispositif de plus de 60 milliards qui vise environ 10 millions de familles. Une enquête conjointe de l’inspection générale des finances (IGF) et de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) publiée lundi estime que «Seule une transformation très ambitieuse du dispositif socio-fiscal actuel, composé d’un foisonnement de dispositifs, permettrait d’améliorer la cohérence d’ensemble du système. Par contre la question centrale de la prise en compte du nombre d’enfants pour le calcul de l’impôt sur le revenu n’est pas étudié car sans doute susceptible de créer des polémiques. Pas vraiment un ensemble de mesures susceptibles de créer un chaque de redressement de la natalité

Il faudra donc se contenter de propositions assez anecdotiques. Parmi les pistes envisagées, ce rapport recommande de supprimer la demi-part fiscale supplémentaire accordée aux personnes seules ayant élevé seules des enfants pendant au moins 5 ans, souvent appelée «demi-part veuve» – une demi-part que ces personnes conservent même après le départ de l’enfant du domicile. Le rapport prône aussi de supprimer la réduction d’impôt pour frais de scolarité des enfants de primaire et de secondaire. En contrepartie, les experts de l’IGF et l’IGAS veulent donc renforcer des aides sur les familles monoparentales. Mais aussi majorer l’allocation de rentrée scolaire pour les élèves en filière technologique ou professionnelle, dont les coûts sont supérieurs à ceux de l’enseignement général et de l’étendre aux enfants dès 3 ans par cohérence avec l’obligation de scolarisation à cet âge. À cela, s’ajoutent des mesures pour réduire les inégalités d’accès aux places en crèches et aux assistantes maternelles.

ENA : l’entourloupe de Macron avec l’entrée de quelques pauvres pour justifier l’institution

ENA : l’entourloupe de Macron avec l’entrée de quelques pauvres pour justifier l’institution

 

L’entourloupe de Macron et grossière mais pourtant elle passe puisque pratiquement peu de médias se scandalisent de ce changement total de position vis-à-vis de l’ENA. Le président de la république avait pourtant prit l’engagement de supprimer cette institution de technocrates qui ont envahi toutes les institutions publiques et privées et même la politique. Brusquement pour la justifier Macron sort de  son chapeau la possibilité de faire entrer quelques pauvres donnant ainsi un vernis démocratique a un outil obsolète qui pollue la vie politique, économique et administrative.  D’une certaine manière c’est une manœuvre dilatoire car la vraie question de l’ENA n’est pas celle de sa sociologie mais des liens consanguins entre les anciens élèves qui ne cessent de se renvoyer l’ascenseur pour coloniser la plus grande partie de la vie économique et politique du pays.

 

En matière de politique à peu près tous les partis de gouvernement sont sous influence de l’ENA. Dans les entreprises le recrutement d’énarques est incontournable afin qu’ils mettent à disposition de l’entreprise leur carnet d’adresses. Dans l’administration aussi évidemment l’ENA domine et s’accapare les plus hauts postes dans l’Etat. Le tout avec des allers-retours plus que discutable entre la sphère politique, économique et administrative.

La France est le seul pays développé doté d’une école de formation des hauts fonctionnaires avec entrée directe à vie dans les grands corps et les administrations centrales, comme l’ENA. A minima, une solution aurait été de supprimer le fameux classement de sortie. Le rapport Thiriet qui était censé préfigurer l’organisation de la suppression de l’ENA proposait d’ailleurs de lui préférer des entretiens d’embauche entre les jeunes diplômés et les administrations et un accès aux grands corps seulement accessible au bout de trois ans.

 

 

G7: quelques vaccins pour les pays pauvres

G7: quelques vaccins pour les pays pauvres

 

Le G7 aura l’occasion de parler de la délicate question du partage du vaccin et notamment de l’attribution aux pays pauvres. Pour résumer pour l’instant on a surtout parlé de solidarité internationale dans beaucoup de pays développés mais dans la pratique seulement quelques pour cent des vaccins devraient être attribués aux pays pauvres.

La nomination de Biden comme président des États-Unis pourraient un peu changer la donnent. Ce dernier a en effet déclaré qu’il entendait «se concentrer sur la réponse internationale à la pandémie de Covid, y compris la coordination de la production, distribution et livraisons de vaccins»,

théoriquement il existe un outil de mutualisation de la vaccination de l’ONU intitulée Covax, fondé par plusieurs organisations internationales, dont l’OMS, et que Washington a promis de rejoindre. Joe Biden promettra d’ailleurs vendredi, à l’occasion de cette réunion du G7, quatre milliards de dollars pour le dispositif Covax, a indiqué jeudi la Maison Blanche.

En France le président de la république français a fait part de sa proposition de réserver trois à 5 % des vaccins des pays riches en direction de l’Afrique. Boris Johnson,  qui lui a relativement bien réussi sa campagne de vaccination ( après son échec de la gestion sanitaire) propose aussi d’expédier dans les pays en développement les surplus de vaccins.

Le problème est que comme d’habitude le G7 constitue un outil diplomatique assez formel qui n’a pas pour objet de prendre des décisions très précises. Si le relais des intentions formulées au G7 n’est pas pris par une institution internationale forte, les déclarations ne serviront alors à rien.

Mali : la France donne quelques mois aux militaires pour rendre le pouvoir

Mali : la France donne quelques mois aux militaires pour rendre le pouvoir

Interrogée dimanche dans l’émission « Le Grand Rendez-vous » , le ministre des armées a clairement indiqué que les militaires devraient rendre le pouvoir à une autorité civile d’ici quelques mois. La communauté africaine (CDAO, elle, ) a donné un délai d’un an.Pas question pour le ministre d’attendre les trois ans évoqués par les généraux lors du coup de force.

 

 

Le plan de relance de l’UE prêt dans quelques semaines, … ou quelques mois ?

Le plan de relance de l’UE prêt dans quelques semaines, … ou quelques mois ?

Contrairement à ce qu’affirme le commissaire à l’économie, Paolo Gentiloni, il n’est pas certain qu’un plan de relance être défini au niveau de leur dans les semaines à venir. Certes des décisions partielles pourraient être prises en particulier quand aux conditions de recours aux prêts accessible dans le cadre du mécanisme européen de stabilité (MES). Mais cet enveloppe sera insuffisante d’une part et la question se pose toujours de savoir si certains emprunts vont être mutualisée (via les Eurobonds par exemple).

Aussi non seulement la question des ressources, de leur mutualisation éventuelle mais aussi de leur affectation se pose. Il ne semble pas pour l’instant que l’Europe soit en capacité de dégager des lignes stratégiques susceptibles de relancer l’économie avant 2022 voir au-delà  . La Commission européenne va mettre au point dans les prochaines semaines le plan de financement de la relance de l’économie de la région, affectée par l’épidémie de nouveau coronavirus, a pourtant déclaré mercredi le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni.

Il a aussi exprimé sa confiance dans le fait que ce plan serait approuvé en juin par les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne. Ce plan consistera en un mélange de transferts et de prêts de long terme, a précisé Paolo Gentiloni au cours d’une conférence de presse.

La Commission va aussi présenter vendredi aux ministres des Finances de la zone euro les critères d’éligibilité pour recourir à la ligne de crédit spéciale du Mécanisme européen de stabilité (MES) face à la crise provoquée par le nouveau coronavirus, a dit Paolo Gentiloni, soulignant que tous les pays de la zone euro pourraient solliciter cet argent.

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