Archive pour le Tag 'chers'

Électricité : des prix moins chers en Espagne et au Portugal !

Électricité : des prix moins chers en Espagne et au Portugal !

 

 

Contrairement à la France, les pays de la péninsule ibérique maitrisent les prix de l’électricité sur leurs marchés de gros. Une différence qui s’explique par un mécanisme de subvention différent, lié à la source d’énergie utilisée par la centrale qui fournit la production marginale. Par Charles Cuvelliez, Patrick Claessens, Pierre Henneaux, Ecole Polytechnique de Bruxelles, Université de Bruxelles. ( la Tribune)

 

Tribune

Pendant que les prix du MWh explosent sur les marchés de gros dans nos pays, l’Espagne et le Portugal arrivent à maintenir les leurs sous contrôle, avec un ordre de grandeur 3 x inférieur. Comment y sont-ils arrivés ?  Ils ont plaidé pour découpler leur marché de gros du reste de l’Europe auprès de la Commission européenne et l’ont justifié par la faible interconnexion entre la péninsule ibérique et la France. C’est à contre-courant du marché unique et de ses promesses et cela marche. Faut-il donc revenir à des marchés nationaux au plus grand bénéfice de ceux qui ont la chance de ne pas dépendre du gaz (la France) pour leur électricité ?

 

Les prix de gros sont en effet fixés par la centrale marginale, c’est-à-dire la dernière centrale qu’on doit mettre en route pour équilibrer offre et demande d’électricité. C’est la plus chère à faire tourner, celle au gaz, souvent, sauf en France où (si le parc nucléaire n’était pas déficient) elle serait (le plus souvent) nucléaire ou hydroélectrique, à faible coût. C’est à se demander pourquoi ce mécanisme, qui semble être antinomique aux intérêts français, a été mis en place. Ce mécanisme a des vertus :  avec la centrale marginale qui dicte un prix élevé au marché, la production d’électricité à partir de renouvelable, à coût marginal quasi-nul, bénéfice de marges intéressantes. C’est un incitant à investir encore plus dans le renouvelable, de ne plus devoir le subventionner et, avec le temps, d’avoir la centrale marginale de moins en moins souvent sollicitée. Une baisse des prix généralisée s’enclenche. Le mécanisme de la centrale marginale incite aussi à allouer efficacement les ressources : les producteurs ont intérêt à faire tourner les centrales les moins couteuses d’abord pour dégager une marge maximum.

Ce plan était raisonnable avec des prix de gros stables aux environs de quelques dizaines d’euros par MWh observés pendant la dernière décennie. Ce n’est plus vraiment le cas : le modèle entraine désormais une spirale haussière dont les gouvernements espagnols et portugais semblent se sortir. Ils dépendent pourtant du gaz.

Les gouvernements de ces deux pays ont décidé de subventionner le gaz quand il est utilisé pour produire de l’électricité. Ce plan prévoir que les producteurs d’électricité achètent leur gaz à 40 euros le MWh puis, depuis juillet, graduellement plus cher (+5 euros le MWh par mois) pour atteindre 70 euros le MWh fin 2022.

C’est la faible interconnexion entre les réseaux électriques espagnol et français qui permet que ce subside ne profite pas à toute l’Europe puisqu’il fera baisser le prix du gaz et donc le prix de l’électricité produite à partir de ce dernier. Les gouvernements espagnols et portugais ne comptent pas non plus se laisser étrangler par leurs subsides :  les acheteurs sur les marchés de gros doivent restituer une partie de leurs gains et le surplus d’électricité qui ira de l’Espagne à la France, du fait des prix plus intéressants outre-Pyrénées, crée un revenu de congestion que le gestionnaire de réseau devra aussi restituer aux autorités. Ce mécanisme donne l’impression de reprendre dans une poche ce qui a été donné dans l’autre poche. Il permet surtout de limiter le montant de l’aide d’Etat tout en s’efforçant de demeurer efficace. S’il fonctionne, c’est parce que le subside réduit le coût de fonctionnement de la centrale marginale et donc le prix de gros de l’ensemble de la production électrique ibérique.

Ce mécanisme peut-il s’appliquer en France où il ne faudrait même pas appliquer des subsides puisque l’électricité n’y est pas produite avec du gaz. Mais la France n’est pas isolée du reste de l’Europe. Tout mécanisme qui réduirait en France les prix de gros attirerait mécaniquement les pays voisins et au-delà.

Il faudrait tout simplement subventionner – au niveau de l’Europe continentale – le gaz utilisé pour faire tourner la dernière centrale qu’on met en route quelque part pour équilibrer l’offre et la demande.

En subventionnant un peu de gaz, on entraine vers le bas les prix de gros alignés sur la centrale la plus chère qui tourne (au gaz) à un moment donné et qui devient ainsi moins chère. Il ne faut même pas stopper les interconnexions entre la France et le reste de l’Europe pour ce faire : c’est tant mieux car la France ne pourrait sinon plus exporter son électricité (comme elle le fait souvent) ou en importer (comme aujourd’hui) pour pallier les arrêts de ses unités.

Bien sûr, pour que ce mécanisme fonctionne, il faut qu’il y ait bien plus de production à bas coût (renouvelable, nucléaire) que de production basée sur les énergies fossiles pour que le niveau de subside reste faible.

Mais qui dit subside, dit aide d’Etat. La Commission européenne l’a accepté car les prix du gaz impactent fortement les prix de l’électricité qui frappent fortement les économies locales. La mesure est aussi limitée dans le temps. Cette mesure était d’ailleurs prévue dans les lignes directrices de la Commission pour permettre aux Etats d’intervenir sur les marchés de l’énergie. Serait-elle notre issue de secours ?

______

(1) Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions — Interventions sur le marché de l’énergie à court terme et améliorations à long terme de l’organisation du marché de l’électricité, 18 mai 2022, COM (2022) 236 final

« Les loyers sont trop chers, même pour les HLM » (Louis Gallois)

« Les loyers sont trop chers, même pour les HLM » (Louis Gallois)

Europe 1 rend compte d’uen interview de Louis Gallois, le président de la Fédération des Acteurs de la Solidarité qui dénonce des loyers toujours trop chers, même dans le secteur du logement social. Et qui met le doigt sans doute sur la bulle financière et sociale qui risque d’éclater.

« Pourquoi y a-t-il autant d’expulsions ? Parce que les loyers sont trop chers et que les habitants ne peuvent plus les payer, même pour les HLM », explique l’ancien PDG de la SNCF et d’Airbus. En 2017, 126.000 décisions d’expulsion ont été prononcées, dont plus de 120.000 pour impayés locatifs (+49% depuis 2001), selon le dernier bilan annuel de la Fondation Abbé Pierre (FAP). La même année, 15.547 ménages ont été expulsés avec le concours de la force publique, dernière étape si aucune solution n’est trouvée. 

Pour le président de la FAS, le problème vient avant tout du parc locatif de logements sociaux. « Le gouvernement s’était engagé à construire 40.000 logements très sociaux en 2018. Or on est à 32.000. Et nous sommes inquiets parce que les lancements de programmes [de construction] ne sont pas très bons. Nous pensons donc que cette cible de 40.000 logements est difficile à atteindre et pourtant, c’est un minimum. Nous en demandons 60.000 pour faire face à cette crise d’hébergement. »

Cette crise du logement concerne en outre toute la France bien qu’elle soit encore plus marquée dans les « zones tendues comme Paris, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Nantes… ». 

Louis Gallois dénonce également un certain désengagement de l’État dans le secteur des logements sociaux. Et cela s’illustre en particulier dans la décision de 2017 de baisser le montant de l’Aide personnalisée au Logement (APL) de 5 euros.  »Nous sommes opposés à cette baisse qui s’est traduite par une baisse des loyers des HLM. Cela les a privé de 800 millions d’euros en 2018 et 900 millions en 2019. C’est autant d’argent en moins pour la rénovation des HLM et la construction de logements très sociaux. » S’agit-il d’un désintérêt de l’État pour la question du logement ?  »Le logement très social n’est peut-être pas au niveau de priorité où il devrait être », répond Louis Gallois.

Autre revendication de la FAS : une meilleure dotation du fonds d’indemnisation des bailleurs, qui a diminué de près de deux tiers depuis 2005, passant de 78 millions à 24 millions en 2018. Ces sommes servent à indemniser les bailleurs lorsque les locataires ne peuvent plus payer leur loyer. « L’une des solutions pour lutter contre les expulsions locatives, c’est que pendant que les personnes recherchent un logement moins coûteux, ils puissent rester dans leur logement actuel. L’idéal étant qu’il n’y ait pas d’expulsion sans relogement. »

Produits alimentaires plus chers : pour les agriculteurs ?

Produits alimentaires plus chers : pour les agriculteurs ?

La nouvelle loi alimentation applicable à partir du 1er février contraint les distributeurs à vendre plus chers. Certains  produits alimentaires  avec une marge minimale de 10 % minimum. Sur l’ensemble des produits la hausse pourrait être de 6 %. La logique de la loi est la suivante : en contraignant à vendre plus chers certains produits, les distributeurs auront les moyens de mieux rémunérer les agriculteurs. Première observation on se demande quel est le lien entre les agriculteurs français  et des produits comme le Ricard ou les aliments à base de chocolat ! En outre les augmentations vont peser sur des produits de base. Bref une loi assez confuse sur la question de savoir si distributeurs vont redistribuer la totalité de la nouvelle marge aux producteurs agricoles. Il aurait dans  doute plus efficace de réguler directement les prix de vente des agriculteurs par exemple par le biais de contrats types et de tarifs de référence. Dans la loi alimentation on demande aux distributeurs de faire de la régulation économique, ce qui n’est pas leur  rôle. Une loi qui demeure très théorique sur la formation des prix où les agriculteurs seront seulement encouragés à pratiquer la réalité des couts. Le texte permet notamment d’inverser la construction du prix des produits pour permettre une meilleure rémunération des agriculteurs. Il rend ainsi aux exploitants la possibilité de proposer leurs tarifs aux acheteurs et de ne plus se laisser imposer des prix trop bas par rapport aux coûts de production. Mais il s’agit d’une incitation sans contrainte. Enfin on peut se demander s’il est bien opportun de procéder à de fortes augmentations sur les produits alimentaires dans les conditions économiques et sociales actuelles.

Des légumes et des fruits trop chers

Des légumes et des fruits trop chers

La météo n’a pas été favorable à certaines productions de fruits et de légumes (trop d’humidité, trop de fraicheur puis trop de chaleur). Un prétexte pour faire vaser les étiquettes. Ce que dénonce Jacques Rouchaussé, président de la fédération Légumes de France sur France Info.

On parle aujourd’hui de melons à 5,50 euros et de 8 euros le kilo de tomates, que se passe-t-il ?
Jacques Rouchaussé : Quand j’entends ces prix je fais un bond sur ma chaise, parce qu’aujourd’hui quand on voit le prix qui est payé au niveau des producteurs on se pose quand même de réelles questions. Pour le melon aujourd’hui, ça oscille entre 40 et 60 centimes au niveau du producteur, alors quand on en voit 5,50 euros pour moi c’est inadmissible. Et puis, la tomate en ce moment, comme on est sorti de crise, elle est payée à peu près 80 centimes le kilo au niveau du producteur. Donc on voit qu’il y a quand même une déconnexion par rapport au prix réel que devrait payer le consommateur.
Comment les prix sont-ils fixés ?
On met toujours le prix sur le dos du temps, il est vrai qu’on a des produits qui sont météo-sensibles. Mais c’est surtout régi par l’offre et la demande, et dans ce domaine-là, on a des experts aujourd’hui dans la distribution qui font en sorte que la balance entre l’offre et la demande soit déséquilibrée. On a lancé un appel dernièrement en Île-de-France pour dire que ça suffit. Si le prix, au niveau du producteur, est très bas il faut également qu’il soit bas au niveau du consommateur. Parce que sinon ça ne favorise pas la consommation.
On savait que ces derniers temps, par rapport au climat, on devait avoir normalement une consommation plus importante de fruits et légumes, et quand on voit qu’on est déconnecté de la réalité, c’est ça qui nous met hors de nous. On a aussi fait des relevés de prix, et on a épinglé quelques enseignes de la grande distribution comme Auchan et Intermarché qui, parce qu’il faisait chaud et que la demande était forte, avaient gonflé leurs prix.
Pourquoi est-ce qu’on trouve aussi des fruits qui viennent d’Espagne ou de Grèce alors qu’il y a souvent des producteurs à quelques kilomètres de la ville où on fait son marché ?
Ça nous a interloqués aussi. Dans la région de Nîmes, où il y a une production de melon importante, il y a du melon marocain et espagnol. C’est totalement inadmissible. Parce que dans ces pays-là, le produit est moins cher et quand vous le retrouvez sur le marché avec ces prix défiant toute concurrence, effectivement l’intermédiaire s’en met pas mal dans les poches. Il faut rééquilibrer cela. On a aussi fait le constat qu’aujourd’hui, alors qu’on est en pleine période de production de tomates, vous trouvez des têtes de gondole dans la distribution avec des tomates polonaises. On marche sur la tête ! À un moment donné, quand le consommateur demande de l’origine France, moi j’aimerais bien que, lorsqu’il voit ces produits d’origine étrangère, il ne les achète pas.

Contrôles techniques autos plus complexes et plus chers en mai 2018

Contrôles techniques autos  plus complexes et plus chers en  mai 2018

 

Dès le moi de mai, un contrôle technique nouveau qui va porter sur plus de 600 points  et va permettre de rejeter à peu près 50 % des véhicules ! Autre nouveauté : 127 défaillances critiques font leur apparition. Elles impliqueront l’immobilisation du véhicule sous 24 heures. Avec en plus une augmentation sensible de la facture qui pourrait au moins doubler pour l’automobiliste lors du contrôle. En effet,  le nombre défaillances  va passer de 196 actuellement à 467. On peut évidemment se réjouir que les contrôles prennent en compte à la fois la sécurité et l’environnement mais dans le cas d’espèce,  il s’agit surtout d’encourager à l’achat de véhicules neufs pour soutenir une industrie automobile aux perspectives incertaines compte tenu d’une part de l’augmentation de la fiscalité sur le diesel et surtout d’autre part des perspectives de développement de la voiture électrique. Le véhicule contrôlé qui écope d’une ou plusieurs défaillances qualifiées de critiques se verra apposé sur le pare-brise une vignette signifiant l’obligation de contre-visite et n’aura que 24 heures pour effectuer la réparation! Dans la majorité des cas, trouver dans un délai aussi court un professionnel capable d’effectuer la réparation est une illusion. En cas de circulation, le contrevenant s’expose à une amende de 135 euros (minorée à 90 euros si paiement immédiat). De quoi déclencher le courroux des automobilistes. Avec la nouvelle réglementation, la catégorie des défaillances passe de 2 à 3. Le contrôle va porter sur 606 points: 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. Ce qui change profondément la donne, c’est l’explosion du nombre de défaillances (ne les appelez plus défauts) entraînant une contre-visite. On passe ainsi de 196 défaillances dans le système actuel à 467 avec la réglementation en vigueur le 20 mai prochain. Pour les défaillances majeures, les automobilistes concernés bénéficieront d’un délai de deux mois pour effectuer les réparations et faire valider la correction de la défaillance auprès du centre de contrôle. L’affaire se corse pour les 127 défaillances critiques.  Le réseau SGS France a déjà identifié un besoin de 200 contrôleurs supplémentaires. Des contrôleurs dont le niveau de formation va passer d’un CAP à un Bac Pro ! Des détenteurs de Bac  souvent en pratique  nettement plus incompétents que les détenteurs de CAP. . «Nous estimons que nos besoins pourraient être portés à 500 contrôleurs à partir de mai 2018 avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.»

 

Fruits et légumes : chers et immangeables

Fruits et légumes : chers et immangeables

Des fruits et légumes sans gout, et en augmentation de 10 à 20% ; En cause le climat et la tendance généralisée dans les grandes surface à commercialiser des produits qui ne sont pas à maturité.  Les prix des fruits et légumes ont en effet cet été battu des records, augmentant respectivement de 18 et de 10 % par rapport à 2015, notamment en raison de conditions météorologiques peu clémentes, indique le baromètre annuel de Familles Rurales publié dans le quotidien La Croix à paraître mardi. « Après deux années de relative stabilité, 2016 marque une rupture. Depuis la création de l’observatoire, il y a 9 neuf ans, les prix n’ont jamais été aussi élevés », souligne l’association de consommateurs.  Par rapport à l’an dernier, le prix moyen d’un kilo de fruits a augmenté de 0,53 euro, atteignant 4,10 euros. Pour les légumes, la hausse est de 20 centimes, à 2,30 euros. Les précédents records avaient été atteints en 2013, avec des étiquettes moyennes des fruits à 3,78 euros le kilo, et celle des légumes à 2,21 euros. Cette année, « les mauvaises conditions météorologiques expliquent en partie ces prix records », indique Familles Rurales. Parmi les plus fortes hausses : la pomme de terre (+36,9 %, à 1,78 euro/kg), la fraise (+36,6 %, à 7,72 euros/kg) et les melons (+17,7 %, à 2,46 euros/kg). « Tout augmente à l’exception des tomates et des carottes », en baisse respectivement de 4,9 % et 4,4 %. Pour les produits bio, les tarifs ont également flambé, progressant de 21 % pour les fruits (6,95 euros/kg), et de 4,1 % pour les légumes (4,1 euros/kg). Les écarts avec les fruits et légumes « conventionnels » se sont ainsi à nouveau creusés, atteignant leur niveau le plus important depuis 2007. Ils vont du tiers à plus du double, notamment pour les tomates, les haricots verts, pêches et nectarines, courgettes et pommes. Les fruits et légumes français restent compétitifs Les étiquettes ont augmenté dans l’ensemble des circuits de distribution, les tarifs des 8 fruits et 8 légumes du panel de Familles de France progressant de 14,21 % dans le hard-discount, de 14 % dans les hypers et supermarchés et de 19 % sur les marchés. Malgré des hausses de tarifs de 34 % depuis 2012, le circuit hard-discount reste néanmoins le plus avantageux en termes de prix pour les consommateurs, devant les grandes surfaces et les marchés.

(AFP)

Electricité: l’UFC va proposer des prix jusqu’à 15% moins chers

Electricité: l’UFC va proposer des prix jusqu’à 15% moins chers

Peut-être une réaction aux augmentations rétroactives d’EDF validé par ailleurs par le Conseil d’État, en tout cas l’organisation de consommateurs va organiser une action groupée auprès des fournisseurs d’électricité pour obtenir auprès des producteurs des prix notoirement plus attractifs.  Paradoxe apparent ce sont les producteurs privés concurrents de DF qui ont introduit une action auprès du conseil d’État pour faire augmenter les tarifs d’EDF ! L’UFC-Que Choisir a dit, mardi 21 juin, espérer pouvoir proposer aux consommateurs une offre d’électricité jusqu’à 15% moins chère que les tarifs réglementés pratiqués par EDF, dans le cadre d’une opération d’abonnement groupé à laquelle les groupes Engie et Lampiris comptent participer. L’association de consommateurs, qui avait déjà mené deux campagnes d’achat groupé pour le gaz naturel uniquement, a donné mardi le coup d’envoi d’une nouvelle opération pour stimuler la concurrence dans le secteur de l’énergie et proposer aux particuliers des offres plus avantageuses que celles actuellement disponibles sur le marché, en gaz mais aussi en électricité. « Les prix vont baisser en proportion du nombre de consommateurs qui auront manifesté leur intérêt », a expliqué le président de l’UFC-Que Choisir, Alain Bazot, lors d’une conférence téléphonique. « Si on atteignait 300.000 (participants), qui serait vraiment un très beau score (…), on pourrait espérer des offres à -14%, peut-être -15% par rapport aux tarifs réglementés » de l’électricité appliqués par EDF à 88% des ménages français. « L’enjeu pour nous, c’est que les consommateurs comprennent que ce n’est pas une fatalité d’être aux tarifs réglementés d’EDF, qu’on peut changer à tout moment, que c’est facile, que c’est gratuit », a souligné M. Bazot. Dans le gaz, où l’ouverture à la concurrence est un peu plus poussée, l’UFC-Que Choisir espère un gain d’environ 10% par rapport aux tarifs réglementés appliqués cette fois par Engie (ex-GDF Suez) à 57% des 10,6 millions d’abonnés au gaz. Les fournisseurs ont jusqu’à fin juin pour dire s’ils participent à cette campagne, qui fonctionne selon le principe d’une enchère inversée – l’offre la moins chère l’emportera. Les offres lauréates seront dévoilées le 22 septembre. »On se prépare à répondre pour l’électricité », a indiqué une porte-parole d’Engie à l’AFP. Le belge Lampiris, en cours de rachat par Total et lauréat des précédentes opérations de l’UFC-Que Choisir dans le gaz, a aussi dit envisager de se porter candidat, dans le gaz et l’électricité.EDF a lui indiqué qu’il ne participerait pas car l’électricien « souhaite garder le contact direct avec ses clients ». Les consommateurs peuvent eux s’inscrire gratuitement du 21 juin au 21 septembre, notamment sur internet (www.choisirensemble.fr) ou par téléphone. Chacun d’entre eux recevra ensuite, à partir du 10 octobre, une offre personnalisée à laquelle il sera libre de souscrire ou pas jusqu’au 30 novembre.

(Avec AFP)

Immobilier : « des coûts de construction trop chers » (Alain Dinin)

Immobilier : « des coûts de construction trop chers » (Alain Dinin)

Alain Dinin est l’un des grands spécialistes français du secteur immobilier. (Interview le Figaro)

Pour quelles raisons les prix des logements ne baissent-ils pas?

Alain Dinin - Les prix de construction sont très élevés. Cela est dû à la fois aux taxes, à un excès de normes et au coût du terrain. Prenons l’exemple d’un bien coûtant 120.000 euros. La TVA représente 20 % du prix contre 0 % en Allemagne et 4 % en Italie. Il faut ensuite ajouter 7 % de taxes locales, qui permettront de construire les infrastructures et les écoles ou la crèche obligatoires dans les villes où l’on fabrique des logements supplémentaires.

Par ailleurs, le terrain pèse dans les zones urbaines entre 30 % et 35 % du coût du logement et la marge du promoteur est d’environ 10 %. Pour compléter, bien sûr, restent les coûts de construction et les normes. Au cours des dix dernières années, on a fabriqué 5000 nouvelles normes qui ont un impact considérable sur le prix. Mais c’est aussi le changement permanent des lois qui freine le processus de construction. L’offre est donc faible et les prix ne peuvent pas baisser. Ceux-ci ne sont pas compatibles avec le revenu de nombreux ménages.

Que faudrait-il faire pour rendre la pierre plus abordable?

Alain Dinin - Faire baisser le coût du logement est la question-clé aujourd’hui. La demande est forte car nous avons une croissance démographique continue. Mais depuis trente ans, les mesures mises en place par les différents gouvernements soutiennent essentiellement la demande. On aide les particuliers à devenir propriétaires. Ce qui coûte cher au budget de l’État. Il faudrait donc soutenir l’offre en supprimant ou en réduisant, par exemple, le taux de TVA. Il pourrait passer à 5,5 % ou 10 %, pour les logements neufs destinés aux primo-accédants.

Areva : les réacteurs repris par EDF.. et payés chers par le contribuable

Areva : les réacteurs repris par EDF.. et payés chers par le contribuable

 

 

Une opération qui va couter encore cher au contribuable car il va falloir recapitaliser Areva ; finalement payer les erreurs de gestion de l’ancienne patronne parvenue à la tête d’Areva grâce à son  passage dans les cabinets ministériels et surtout son rôle de sherpa auprès de Mitterrand. Contrairement à Kerviel , elle , elle ne sera pas inquiétée ( elle a même touché uen indemnité de 1.5 millions pour sa gestion désastreuse !) et on la voit encore pérorer sur la politique énergétique !  L’Etat français a validé mercredi le projet de reprise par EDF de l’activité réacteurs nucléaires d’Areva, confirmant le scénario d’une refonte radicale de la filière qui circulait depuis plusieurs mois. Il a également annoncé son intention de recapitaliser Areva « en investisseur avisé, à la hauteur nécessaire ». Le groupe nucléaire public, qui a accusé une perte de 4,8 milliards d’euros en 2014, a lancé un plan de sauvetage incluant un milliard d’euros d’économies sur trois ans et jusqu’à 6.000 suppressions de postes.  Selon des estimations d’analystes et des sources au fait du dossier, les besoins d’Areva s’élèvent à un niveau compris entre 5 et 7 milliards d’euros d’ici à fin 2017. « Sous réserve de la conclusion d’un accord de partenariat stratégique global avec Areva, EDF a vocation à devenir actionnaire majoritaire de la filiale commune Areva NP, qui rassemble les activités industrielles de construction de réacteurs, d’assemblage de combustible et de services à la base installée », a annoncé l’Elysée dans un communiqué. La présidence de la République, après une réunion interministérielle sur le sujet qui s’est tenue mercredi matin autour de François Hollande, a précisé qu’Areva conserverait dans sa filiale NP « une participation stratégique avec un pacte d’actionnaires ». Toujours selon l’Elysée, Areva et EDF prévoient de finaliser les principes de ce projet « dans un délai d’un mois ». L’Etat français détient environ 87% du capital d’Areva et 84,5% de celui d’EDF.

 

 

Immobilier : des logements plus grands mais plus chers !

Immobilier : des logements plus grands mais plus chers !

En 10 ans, le parc de logements n’a augmenté que de trois millions de logements. Soit environ 300.000 logements par an. Et depuis 2004, l’obsession de tous les gouvernements qui se sont succédé, leur leitmotiv, ça a été de viser et de promettre la construction de 500.000 logements par an. On n’y arrive pas, et en 10 ans, on a aggravé le retard, malgré un sursaut en 2007 et 2008.  L’INSEE relève que les maisons s’agrandissent, contrairement aux appartements dont la surface reste stable. Mais, une maison achevée après 2002, offre un surplus de surface de 10 m², par rapport à une maison achevée avant 1975. Et comme la taille des ménages a diminué, nous ne sommes plus que 2,3 personnes par logement, et bien chacun dispose de davantage de surface, 11 m² en maison et 6 m² en appartement. Mais cette moyenne ne doit pas masquer que le taux de surpeuplement augmente, c’est-à-dire qu’il y a de plus en plus de ménages qui vivent dans un logement trop petit pour leur besoin.   Donc les logements se sont considérablement améliorés en confort, d’un côté, mais la contrepartie, c’est qu’ils coûtent relativement plus cher. On est passé de 17% du revenu disponible en 1984, à plus de 23% en 2006.Or ce revenu disponible a augmenté. Mais en uen vingtaine années les prix des logements ont doublé. Du coup nombre de primo accédants se trouvent exclus du marché . Il faut rappeler que le prix moyen un logement est de l’ordre de 220 000 euros. Le taux d’effort des accédants à la propriété a augmenté pour compenser l’augmentation du prix du logement. Mais l’allongement de la durée des prêts et l’augmentation du taux d’effort ne suffisent plus, et au résultat, toute une frange de ceux que l’on appelle les primo-accédants sont désormais exclus du marché de l’accession à la propriété.  Les emprunteurs disposent aujourd’hui en moyenne par foyer d’un revenu de 4.500 euros nets par mois. Soit 2.250 euros par personne pour un couple. Leur apport personnel est de l’ordre de 50 000 euros pour uen emprunt de 170 000 euros. Seuls environ 20% de la population disposent  du revenu nécessaire.  Or, dans toutes les régions, il faut gagner plus de 4.000 euros nets en moyenne pour acheter un bien immobilier. A Paris, il faut même disposer de deux fois plus de ressources que la moyenne des Français. Avec 220 000 euros on peut  de s’offrir un bel appartement de 94 m2 à Rennes ou Strasbourg, un pavillon de 110 m2 ne proche banlieue  à  Nantes mais seulement un studio de 26 m2 dans la capitale.

Hôpitaux publics : plus chers que les cliniques

Hôpitaux publics : plus chers que les cliniques

Selon une enquête publiée ce 16 janvier par 60 millions de consommateurs, les médecins libéraux (en secteur 2) qui opèrent en hôpital public (2000 médecins) peuvent facturer une intervention jusqu’à 4 fois plus cher que leurs confrères en clinique.  C’est notamment le cas pour l’ablation de la prostate. Alors que le tarif de base de la sécu est de 777,20 euros, les chirurgiens des hôpitaux publics facturent en moyenne 1.028 euros de plus lorsqu’ils opèrent des patients dans le cadre de leur activité libérale. Or dans une clinique, le dépassement moyen s’élève à 252 euros.  Même pour un acte aussi fréquent que l’opération de la cataracte, la moyenne atteint 561,70 euros pour les hôpitaux publics, soit 290 euros de plus que le tarif de base servant au calcul du remboursement de la sécurité sociale. Or dans le privé, le dépassement moyen se limite à 212 euros.   »Ces chiffres ne constituent que des moyennes. Les montants facturés aux patients peuvent atteindre des sommes bien plus élevées » prévient 66millions d’impatients. Dans certains cas, le dépassement d’honoraire peut atteindre 10 fois le plafond fixé par la sécurité sociale. Au total, les praticiens hospitaliers ont facturé 68,7 millions d’euros de dépassements d’honoraires dans le cadre de leur activité libérale en 2013, en légèrement augmentation par rapport à l’année passée. En moyenne, un praticien hospitalier en secteur 2, s’offre ainsi un complément de revenus de 33.000 euros par an. Mais l’on note de grandes disparités en fonction des disciplines. Les ophtalmologues sont les champions, puisque leur activité libérale leur a permis d’augmenter leurs revenus de 54.872 euros. Au bout du classement viennent les gastro-entérologues, avec seulement 15.217 euros perçus en dépassements d’honoraires.  Des chiffres qui montrent que les tentatives de régulations pour lutter contre les abus, menées par la Caisse d’assurance maladie et les commissions d’activité libérale installées aux seins des hôpitaux, n’ont pas pleinement réussi leur mission. « Aucune réponse n’a été apportée par les pouvoirs publics à ces pratiques » a réagit Christian Saout, secrétaire général du collectif représentant les associations de patines (CISS), dans le Parisien. Et de regretter que la solution la plus simple pour mettre fin à cette surenchère des tarifs, qui consiste à faire payer les patients à la caisse de l’hôpital, ne soit toujours pas appliquée.

(1) L’étude prend en compte les chiffres obtenus auprès de la Caisse nationale d’Assurance maladie, couplées à celles disponibles sur le site de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH)

Mali, Centrafrique, Irak : des conflits qui coûtent chers à la France

Mali, Centrafrique, Irak : des conflits qui coûtent chers à la France

 

Fautes de réussite sur le plan intérieur, Hollande a pratiqué la fuite en avant sur les terrains extérieurs. La France s’est ainsi engagée précipitamment au Mali, en Centrafrique et en Irak avant même que les européens se soient prononcés ; Du coup la France se retrouve à peu seule à supporter coûts et conséquences de ces guerres. Il fallait sans doute intervenir mais Hollande a voulu se mettre en avant, du coup nous en payons la facture. 450 millions prévus pour les opérations et une facture de 1.1 milliard. Il faut dire que l’Europe se désintéresse de ces conflits et dans sa majorité préfère se consacrer au business plutôt qu’ à la solidarité et à la défense des droits collectifs et individuels. Bref c’est l’Europe des marchands. Un raison supplémentaire pour que Hollande ne saute pas comme un cabri sur le moindre conflit pour faire oublier les désastres économiques intérieurs. .Qu’il prenne donc le temps d’impliquer sse partenaires européens.   Le dérapage budgétaire de la France est en effet  essentiellement dû aux interventions militaires, révèlent Les Echos ce mardi 11 novembre. Selon le quotidien économique, le projet de budget, présenté mercredi 12 novembre par Bercy, « prévoirait de l’ordre de 2,2 milliards d’euros d’annulations de crédits cette année pour contenir l’évolution de la dépense de l’Etat ». L’opération vise « à compenser le dérapage de certains budgets sous-dotés ».  Parmi eux, selon Les Echos, « figure en tête le budget des opérations extérieures de la Défense. Du Mali à l’Irak en passant par la Centrafrique, les interventions de l’armée française ont compliqué un peu plus l’équation budgétaire d’une mission traditionnellement sous-dotée ». Alors que « 450 millions étaient programmés dans la loi de finances initiale, les opex devraient ressortir à au moins 1,1 milliard d’euros« , affirme le quotidien. Cherchant à désamorcer les critiques de la Commission européenne, le ministre des Finances Michel Sapin avait évoqué le 27 octobre des « mesures nouvelles » de réduction du déficit, d’un montant de 3,6 milliards d’euros, dont une partie sera présentée dès mercredi, et une autre concrétisée dans le budget 2015, au cours de son examen au Parlement. 

Fruits et légumes : moins chers…et moins bons

Fruits et légumes : moins chers…et moins bons  

 

Comme pour l’ensemble des produits de consommation, la tendance est  la déflation.  Le prix des légumes baisse mais la qualité aussi. Un de facteurs explicatifs de cette baisse, c’est une moindre demande liée en particulier à la perte totale de goût de ce fruit et légumes (sans parler des engrais et pesticides dont ils sont gonflés). Une étude de Familles Rurales parue dans La Croix ce jeudi annonce que depuis cet été, le prix moyen des fruits a baissé de 12% par rapport à 2013, là où celui des légumes a reculé de 3%, notamment grâce au beau temps pendant la période clé de production. Le prix moyen des fruits a reculé cet été de 12% et celui des légumes de 3% par rapport à 2013, grâce à une météo favorable au moment du pic de production, selon une étude de Familles Rurales parue ce jeudi 21 août 2014.  Depuis cet été, les Français payent leur kilo de fruits 3,34 euros en moyenne, contre 3,78 euros en 2013. Mais cette baisse intervient après deux années de hausse, et surtout, une année 2013 à des prix record, en raison du printemps exécrable. Le prix des fruits est donc revenu à son niveau de 2012, selon les deux relevés effectués par l’association de consommateurs pendant l’été, sur un panel de huit fruits et de huit légumes. Du côté des légumes, la baisse est toutefois « limitée » et les prix restent proches des maximums enregistrés, avec un prix moyen du kilo à 2,15 euros, contre 2,21 euros en 2013. A noter que le poivron, lui, a augmenté de 3%. Familles Rurales constate par ailleurs « une plus grande offre des fruits et légumes d’origine France », notamment dans la grande distribution. Ainsi en juillet, plus des trois quarts des prix relevés dans les super et hypermarchés provenaient de fruits et légumes français. Sur les marchés, c’est le cas pour 8 produits sur 10. Mais sur les 16 produits de l’échantillon, 9 sont moins chers lorsqu’ils viennent de l’étranger, même si la différence reste minime : elle est inférieure ou égale à 7 centimes dans la majorité des cas. Les magasins hard-discount restent les endroits les moins chers pour acheter fruits et légumes, même si les prix y ont augmenté par rapport à 2013, au contraire des hyper/supermarchés et des marchés.  En bio, les prix baissent également : de 14% en moyenne pour les fruits et 11% pour les légumes. Ils restent néanmoins beaucoup plus élevés en qu’en conventionnel, avec +66% pour les fruits, et +58% pour les légumes, mais l’écart se resserre par rapport à 2013.

 

Automobiles : les français préfèrent les modèles pas chers

Automobiles : les français préfèrent les modèles pas chers

 

Effet de la crise sans doute mais auusi nouveau rapport culturel à la voiture qui redevient un simple outil de déplacement. Du coup les français choisissent surtout des modèles low-cost dépourvu d’équipements sophistiqués  (souvent inutiles) qui augmentent le prix de 5000 à 100 00 euros pour les petites voitures.  Sur les six premiers mois de l’année 2010, à peine plus de 3000 Dacia avaient été immatriculées en France. Au premier semestre 2014, elles étaient plus de 60.000. Cette performance illustre l’appétit des Français pour cette marque low-cost, filiale de Renault. En France, les immatriculations de voitures neuves, publiées le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), ne correspondent pas seulement aux voitures achetées par les particuliers, mais également par les entreprises, les administrations ou les loueurs. Les Français qui achètent des voitures neuves ne représentent même qu’une part relativement faible du total. Entre janvier et mai, 52 % des voitures immatriculées l’ont été par des particuliers. Sur ce marché, l’irruption de la marque Dacia a été irrésistible. Pour preuve, sur les cinq premiers mois de l’année, la Sandero occupe le deuxième rang, alors qu’elle se situe au 9e rang sur le marché global. Le SUV Duster est pour sa part 5e chez les particuliers, contre le 10e rang toute ventes confondues. Depuis le lancement de la marque en France, en 2004, la stratégie de Renault pour Dacia n’a pas varié: peu de dépenses marketing, des options simplifiées et une absence de remise. Il n’y a donc pas de ventes aux loueurs, qui demandent d’importances remises, ou aux entreprises, car le principe du low-cost passe mal. Conséquence: «Dacia s’adresse quasi exclusivement aux particuliers, avec 85 % de ses ventes», détaille Benard Cambier, directeur commercial France de Renault. Dans un climat économique dégradé, cette recette a fonctionné au-delà des attentes de ses concepteurs. Chez les particuliers, Dacia affiche une part de marché de 10,2 %, contre 6,2 % au niveau global. Désormais, «Dacia est la quatrième marque auprès des particuliers, devant Volkswagen», se félicite encore Bernard Cambier. La marque allemande est pourtant appréciée par les Français, puisqu’elle place deux voitures dans le top 10 des particuliers, la Polo au 8e rang et la Golf au 10e, alors qu’elle n’en compte aucune dans le Top 10 global. Pas de quoi résister au rouleau compresseur Dacia. Aucun constructeur n’est allé concurrencer la marque low-cost sur son terrain. Pourtant, certains ont également fait des particuliers leur cible privilégiée. C’est le cas de Peugeot comme Citroën, contraintes par les soucis financiers de leur maison-mère PSA. Car ce canal de distribution est financièrement intéressant. Philippe Narbeburu, directeur commercial France de Citroën, explique ainsi avoir «privilégié les particuliers depuis le début de l’année, car il s’agit du canal le plus rentable». En juin, le recul des immatriculations de la marque aux chevrons de 6,6 % s’explique exclusivement par la baisse des ventes aux loueurs. De même, la Peugeot 208 est la numéro un chez les particuliers, quand elle reste devancée par la Renault Clio sur le marché global. Les deux marques ne peuvent cependant pas adopter une démarche aussi radicale que Dacia, car elles n’ont pas le même outil de production et que les volumes écoulés via les autres canaux de distribution sont nécessaires pour remplir leurs usines. Dacia est partie d’une feuille blanche et c’était un réel atout.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol