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L’Inde va «couper l’eau» des fleuves du Pakistan ( Modi)

L’Inde va «couper l’eau» des fleuves du Pakistan ( Modi)

Le premier ministre indien Narendra Modi a annoncé ce mardi que son pays allait «couper l’eau» des fleuves qui prennent leur source sur son territoire et irriguent en aval le Pakistan, en représailles à l’attentat meurtrier commis au Cachemire indien.

Les deux pays sont sur le pied de guerre depuis cet attentat, le plus meurtrier visant des civils commis depuis plus de vingt ans dans la partie indienne de cette région à majorité musulmane. Soldats indiens et pakistanais échangent nuitamment depuis plus d’une semaine des tirs d’armes légères le long de la frontière qui sépare leurs pays.

L’annonce indienne intervient alors que les tensions bilatérales sont au plus haut. De nombreux experts et les populations redoutent une confrontation militaire entre les deux puissances nucléaires, qui se sont déjà livrées plusieurs guerres. Depuis une dizaine de nuits, soldats indiens et pakistanais échangent des tirs d’armes légères le long de la frontière qui sépare leurs pays. Sans avoir fait de victimes pour l’instant, selon New Delhi

Musk va s’éloigner de Trump

Musk va s’éloigner de Trump

Officiellement le patron de tesla déclare s’éloigner de ses missions au gouvernement pour s’occuper davantage de son entreprise automobile actuellement en difficulté et qui a perdu 40 % de sa valeur depuis le début de l’année. Il se pourrait aussi que cette distance avec le président américain soit aussi justifiée par une opposition à des droits de douane qui péjore la production de Tesla.Musk à cet égard a fortement critiqué le conseiller économique de Trump.

Elon Musk, patron de Tesla, compte prendre ses distances avec l’administration Trump à partir du mois de mai pour se consacrer davantage au spécialiste des véhicules électriques, qui a pâti au premier trimestre de cette étroite collaboration. «Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à Doge va baisser de manière très importante», a indiqué Elon Musk lors d’une audioconférence avec des analystes, faisant référence à la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge).

Le milliardaire, propriétaire également du réseau social X et de l’entreprise spatiale SpaceX, pilote cette commission créée par le président américain pour réduire drastiquement les dépenses fédérales. Le «travail crucial» de la commission est «en grande partie accompli», a précisé Musk, évoquant les «répercussions» sur Tesla du fait de son implication.

Vandalisme, appels au boycott, manifestations, Tesla est pris à partie aux États-Unis et dans d’autres pays, en particulier en Europe. Selon le directeur financier Vaibhav Taneja, «l’impact négatif du vandalisme et de l’hostilité injustifiée envers notre marque et nos employés a eu un impact sur certains marchés». Les ventes mondiales ont chuté plus abruptement qu’anticipé au premier trimestre, avec seulement 336.681 véhicules livrés (-13% sur un an), selon des chiffres publiés début avril.

Le groupe a annoncé mardi des résultats pour le premier trimestre bien inférieurs aux attentes, affectés par cette étroite collaboration d’Elon Musk avec Donald Trump mais aussi du fait d’une gamme vieillissante et d’une concurrence accrue. Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York et l’audioconférence, l’action Tesla – traditionnellement très volatile – bondissait de près de 5%. Le chiffre d’affaires a atteint 19,33 milliards de dollars au premier trimestre (-9% sur un an) et le bénéfice net 409 millions (-71%). Le consensus des analystes de FactSet tablait respectivement sur 21,13 milliards et 1,44 milliard. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels – valeur de référence pour les marchés – le bénéfice net ressort à 27 cents. Le consensus attendait 41 cents.

Une gamme grand public non renouvelée
Garrett Nelson, analyste de CFRA Research, a souligné que le chiffre d’affaires pour le seul segment automobile avait chuté de 20% (Tesla vend également des batteries non automobiles et des panneaux solaires) dans le sillage de la baisse des ventes (-13%) cumulée à un prix moyen de vente inférieur. Le constructeur a repoussé au deuxième trimestre ses prévisions annuelles mais, «élément positif» pour Garrett Nelson, il a donné des indications sur ses futurs produits.

Car le groupe souffre aussi d’une gamme grand public non renouvelée depuis l’arrivée du Model Y en 2020. Tesla a confirmé que ses projets de nouveaux modèles, y compris le véhicule meilleur marché promis depuis 2023, restaient «sur la trajectoire d’un début de production au premier semestre 2025». La production à grande échelle du robotaxi, véhicule électrique entièrement autonome dévoilé en octobre 2024, devrait commencer, comme prévu, début 2026. De premiers exemplaires doivent circuler à Austin (Texas) dès juin. Cela devrait avoir un impact financier positif à partir du «second semestre de l’année prochaine» et ce sera ensuite «exponentiel», a anticipé Elon Musk. Et une production pilote de son robot humanoïde Optimus devrait commencer courant 2025, avec l’objectif d’en produire un million par an d’ici cinq ans. Optimus devrait travailler sur les chaînes d’assemblage de Tesla dès cet automne.

Concurrence grandissante
Mais «l’incertitude sur les marchés de l’automobile et de l’énergie continue d’augmenter tandis que l’évolution rapide de la politique commerciale affecte négativement la chaîne mondiale d’approvisionnement et la structure de coûts de Tesla et de nos pairs», a indiqué le groupe, dans un communiqué. «Cette dynamique, ainsi que le changement des sensibilités politiques, pourrait avoir un impact marqué sur la demande pour nos produits à court terme», a-t-il prévenu.

Bourses: Le yo-yo à la baisse va continuer

Le yo-yo à la baisse va continuer

La guerre des droits de douane va continuer en étant caractérisée sans doute pendant des jours et des semaines par un yo-yo à la baisse. Ainsi après le petit rebond de mardi c’est de nouveau la chute. Ansila Bourse de Tokyo rechute de plus de 3% mercredi à l’ouverture, dans le sillage des fortes baisses à Wall Street, sur des marchés paniqués par l’escalade de la guerre commerciale engagée par le président américain Donald Trump.

Vers 00h15 GMT, l’indice vedette Nikkei s’enfonce de 3,4% à 31.903,43 points, tandis que l’indice élargi Topix lâche 3,02% à 2.358 points. À la Bourse de Séoul, l’indice Kospi recule de 0,8%. La Bourse de Sydney baisse de 1,91%.

Musk va quitter ses fonctions au gouvernement US

Musk va quitter ses fonctions au gouvernement

Deux raisons pour le départ probable de Musk du gouvernement. D’abord des oppositions avec le président notamment sur la question des taxes douanières. Ensuite les oppositions de plus en plus vives de l’administration elle-même. Enfin la dégringolade des résultats de l’empire de Musk notamment concernant les automobiles Tesla.

Donald Trump a déclaré à son proche entourage qu’Elon Musk quitterait dans les prochaines semaines ses fonctions au sein de son administration, rapporte mercredi le site d’informations Politico, citant trois sources proches du président américain.

Le milliardaire, nommé à la tête d’un département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), a été chargé par Donald Trump de couper drastiquement dans les dépenses publiques et de démanteler un certain nombre d’agences fédérales.

Selon les sources de Politico, les deux hommes ont décidé ces derniers jours qu’il serait bientôt temps pour Elon Musk, patron de Tesla et SpaceX, de se consacrer à ses propres activités et de se mettre en retrait.

Turquie : l’arrestation du principal opposant va coûter cher à Erdogan

Turquie : l’arrestation du principal opposant va coûter cher à Erdogan

« Ce sont les élections mêmes qui sont directement menacées » en Turquie, estime lundi 24 mars sur franceinfo Bayram Balci, chercheur au centre de recherches internationales de Sciences Po et ancien directeur de l’Institut français d’Études Anatoliennes à Istanbul.

Pourquoi l’arrestation du maire d’Istanbul provoque-t-elle des manifestations monstres en Turquie ?
« Ce que ça nous dit, c’est que cette fois-ci, la population en Turquie ne veut pas se laisser faire. Jusque-là, toutes les mesures prises par Erdogan pouvaient passer, car il y avait un contexte sécuritaire très grave en Turquie, dans la région. Or ce n’est plus le cas, et j’ai le sentiment qu’Erdogan a pris une mesure [l'arrestation du maire d'Istanbul] qu’il va probablement regretter, parce qu’elle va se retourner contre lui. » Il prédit au président turc « des moments assez difficiles » dans les semaines à venir.

Il souligne « une contestation dans tout le pays » due au fait que ce n’est pas un problème propre à Istanbul. « La population turque considère que cette décision est grave pour l’ensemble du pays », et il parle d’une « dérive autoritaire qui devient beaucoup plus grave ». « Même s’il y a une dérive autoritaire depuis plusieurs années, il y avait quand même un certain respect des institutions, des élections, une certaine compétition. Or là, tel que c’est parti, la population en Turquie craint qu’il n’y ait plus d’élections. De ce fait, il y aura probablement une mobilisation dans l’ensemble des provinces, je pense que ça va se développer », avance-t-il.

Selon lui, l’arrestation du maire d’Istanbul a fédéré plusieurs oppositions à Erdogan : il évoque notamment les quinze millions d’électeurs turcs qui ont participé dimanche à la primaire symbolique organisée par le parti CHP d’Ekrem Imamoglu. « Il y a même des gens pas du tout de ce parti qui se sont déplacées pour apporter leur soutien ». Il ajoute qu’ »au sein de l’AKP, cette mesure passe très mal. Ce qui est rassurant, c’est qu’il n’y a pas de contre-manifestations : les pro-AKP, les pro-Erdogan ne sont pas dans les rues, ce qui prouve que quelque part, ils sont embarrassés par rapport à la décision prise par Erdogan. »

Pour lui, « cette mesure est tellement impopulaire que ça donne toute sa chance à l’opposition, que ce soit avec Imamoglu ou quelqu’un d’autre. » « S’il recule, il se discrédite. S’il va encore plus loin dans la répression, il se discrédite. Quoi qu’il fasse, il est en difficulté », analyse Bayram Balci.

Enfin, le chercheur juge que le président turc « a été un peu inconscient » au vu de la nouvelle donne géopolitique mondiale. « Avec une telle dérive autoritaire, il perd toute crédibilité aux yeux des Européens. Ils vont désormais se demander comment bâtir une grande union entre l’Union européenne et la Turquie contre la Russie, ce ne sera pas crédible. Il va regretter sa décision », estime-t-il. Pour lui, le président turc « sera obligé de changer sa politique. »

Foot-Europa- l’Olympique Lyonnais va retrouver Manchester U

Foot-Europa- l’Olympique Lyonnais va retrouver Manchester U

Ligue Europa : l’OL se qualifie pour les quarts de finale

L’OL a gagné facz au FCSB (4-0), club de Bucarest, pour le match retour des huitièmes de finale de la Ligue Europa. Ils avaient déjà fait une grosse partie du travail en remportant le match aller en Roumanie (1-3).

Les Gones ont désormais rendez-vous avec Manchester United, tombeur de la Real Sociedad dans le même temps (4-1, 5-2 score cumulé). Un choc qui sent bon la Ligue des champions des années 2000 et qui promet des étincelles.

Le sabotage de l’OTAN par Trump va créer les conditions d’une troisième guerre mondiale

C’est en plein vol que l’OTAN a été sabotée en public par un Trump condamnant et ridiculisant totalement l’Ukraine et son président. Du coup évidemment Poutine et ses affidés sont aux anges. Après une pause sans doute pour  reconstituer les forces intérieures affaiblies par le conflit, Poutine  va reprendre sa stratégie de reconquête de ce qu’il considère comme l’empire russe.

 

Accord ou pas Poutine n’a jamais respecté sa parole et il n’y a que la puissance affichée qui permettra de s’opposer aux  nouvelles conquêtes guerrières de Poutine et l’extension du conflit à l’échelle mondiale. Aujourd’hui l’Europe en particulier n’est pas armée pour lutter contre l’armada russe même provisoirement affaiblie. En moyenne les Etats  européens consacrent autour de 2 % de leur PIB aux dépenses militaires alors que la Russie consacre actuellement 30 %. Il faut au plus tôt et dès maintenant une concertation militaire permanente des nations européennes décidées à lutter contre l’impérialisme de Poutine. Dans le même temps lancer une véritable économie de guerre pour disposer du matériel nécessaire alors qu’aujourd’hui par exemple en France l’armée es t seulement une sorte d’échantillon(  exemple 200 chars) seulement.

Il faudra aussi le plus tôt possible envisager le retour du service militaire obligatoire abandonné par lâcheté pour plaire aux électeurs. Sur une classe d’âge d’environ 800 000 jeunes 400 000 sont mobilisables et pourraient-elles être formés sur une période de six mois en utilisant surtout les infrastructures sportives existantes et autres lieux dont disposent les pouvoirs publics. Nul besoin de faire retourner les jeunes dans des casernes coûteuses. D’ailleurs depuis longtemps avant la suppression de militaire les soldats rentraient chaque jour à leur domicile (des modalités pourraient être trouvées pour le peu de jeunes qui ne pourraient pas revenir au domicile chaque soir).

La mesure n’est pas aussi coûteuse qu’indiqué. L’institut IFRAP chiffrer le coût de ce service militaire six mois pour environ 400 000 personnes à hauteur d’environ 5 milliards. De toute façon il faudra globalement augmenter de façon significative les budgets européens consacrés à la défense. Pour l’ensemble des pays d’Europe la moyenne des dépenses militaires tourne autour de 2 % du PIB; il faudra monter le niveau autour de 5 % pendant plusieurs années: Le prix de la liberté, de la paix  tout autant que le prix du développement et du progrès économique .

Avec les droits de douane en hausse Trump va plomber l’économie américaine

Avec les droits de douane en hausse Trump va plomber l’économie américaine

 
Florence Pisani, cheffe économiste du gestionnaire d’actifs Candriam, analyse pour La Tribune comment les promesses de Donald Trump pourraient être rattrapées par la réalité économique aux États-Unis.

 

 

LA TRIBUNE – Fitch s’attend à voir la croissance américaine ralentir à cause de la politique de Trump en matière de droits de douane. Quelles conséquences cette dernière pourrait-elle avoir sur l’économie américaine selon vous ?

FLORENCE PISANI – Pour l’instant, Donald Trump a décidé une hausse des droits de douane de 10 % sur la Chine et de 25 % sur l’acier et l’aluminium. Cela reste relativement modeste. Les droits moyens étaient de l’ordre de 3 % et vont approcher 4,5 %. La vraie question, c’est : jusqu’où va-t-il aller ? Pour le Mexique et le Canada, qui sont des partenaires historiques, il a menacé de mettre en place 25 % de droits de douane, mais il les a suspendus pendant un mois.

S’il appliquait ces droits de douane sur ces deux pays, le choc serait important. S’il fait ce qu’il a promis durant la campagne (60 % sur la Chine et 10 à 20 % sur le reste du monde), le choc sera plus violent encore : l’inflation montera de deux points et pèsera fortement sur le pouvoir d’achat des ménages américains.

Economie–Bercy va tuer l’industrie automobile française

Economie-–Bercy va tuer l’industrie automobile française

Le malus automobile en très forte augmentation avec la surtaxe prévue par Bercy. En fait il s’agit d’un changement de mode de régulation. Les incitations à l’achat d’un véhicule électrique vont disparaître et on va taxer lourdement l’achat d’un véhicule thermique à partir de 2025;  une surtaxation qui veut varier selon la puissance des moteurs et pour les véhicules bas de gamme pourra évoluer entre 500 et 2 1000 €. De quoi tuer l’industrie automobile déjà lourdement handicapée par le manque de productivité et de compétitivité des véhicules construits et assemblés en France. On objectera que cette taxe pourrait concerner les véhicules étrangers mais ces derniers bénéficient déjà d’un net avantage de compétitivité.

Concrètement, bon nombre de véhicules grand public seront impactés par ces mesures.

Pour l’achat d’un Renault Captur il faudra ajouter en moyenne 695€ à sa facture dès le 1er mars d’après les calculs de Mobilians, l’organisation qui rassemble les chefs d’entreprise du secteur de la mobilité. Des montants qui évolueront fortement d’ici 2027. À cette date, l’achat d’un Renault Captur équipé de la motorisation TCe 90 (133 g/km pour la finition Evolution) impliquera un malus de 1 901 euros. Si la surtaxe exacte dépend évidemment de la motorisation plus que du modèle, l’organisation patronale cite également le cas du modèle Peugeot 2008, pour lequel «le montant moyen du malus passerait à 653€ en 2025 (+72% par rapport à 2024)».

 

Industrie–Bercy va tuer l’industrie automobile française

Industrie–Bercy va tuer l’industrie automobile française

Le malus automobile en très forte augmentation avec la surtaxe prévue par Bercy. En fait il s’agit d’un changement de mode de régulation. Les incitations à l’achat d’un véhicule électrique vont disparaître et on va taxer lourdement l’achat d’un véhicule thermique à partir de 2025;  une surtaxation qui veut varier selon la puissance des moteurs et pour les véhicules bas de gamme pourra évoluer entre 500 et 2 1000 €. De quoi tuer l’industrie automobile déjà lourdement handicapée par le manque de productivité et de compétitivité des véhicules construits et assemblés en France. On objectera que cette taxe pourrait concerner les véhicules étrangers mais ces derniers bénéficient déjà d’un net avantage de compétitivité.

Concrètement, bon nombre de véhicules grand public seront impactés par ces mesures.

Pour l’achat d’un Renault Captur il faudra ajouter en moyenne 695€ à sa facture dès le 1er mars d’après les calculs de Mobilians, l’organisation qui rassemble les chefs d’entreprise du secteur de la mobilité. Des montants qui évolueront fortement d’ici 2027. À cette date, l’achat d’un Renault Captur équipé de la motorisation TCe 90 (133 g/km pour la finition Evolution) impliquera un malus de 1 901 euros. Si la surtaxe exacte dépend évidemment de la motorisation plus que du modèle, l’organisation patronale cite également le cas du modèle Peugeot 2008, pour lequel «le montant moyen du malus passerait à 653€ en 2025 (+72% par rapport à 2024)».

 

Bercy va tuer l’industrie automobile française

Bercy va tuer l’industrie automobile française

Le malus automobile en très forte augmentation avec la surtaxe prévue par Bercy. En fait il s’agit d’un changement de mode de régulation. Les incitations à l’achat d’un véhicule électrique vont disparaître et on va taxer lourdement l’achat d’un véhicule thermique à partir de 2025;  une surtaxation qui veut varier selon la puissance des moteurs et pour les véhicules bas de gamme pourra évoluer entre 500 et 2 1000 €. De quoi tuer l’industrie automobile déjà lourdement handicapée par le manque de productivité et de compétitivité des véhicules construits et assemblés en France. On objectera que cette taxe pourrait concerner les véhicules étrangers mais ces derniers bénéficient déjà d’un net avantage de compétitivité.

Concrètement, bon nombre de véhicules grand public seront impactés par ces mesures.

Pour l’achat d’un Renault Captur il faudra ajouter en moyenne 695€ à sa facture dès le 1er mars d’après les calculs de Mobilians, l’organisation qui rassemble les chefs d’entreprise du secteur de la mobilité. Des montants qui évolueront fortement d’ici 2027. À cette date, l’achat d’un Renault Captur équipé de la motorisation TCe 90 (133 g/km pour la finition Evolution) impliquera un malus de 1 901 euros. Si la surtaxe exacte dépend évidemment de la motorisation plus que du modèle, l’organisation patronale cite également le cas du modèle Peugeot 2008, pour lequel «le montant moyen du malus passerait à 653€ en 2025 (+72% par rapport à 2024)».

 

Droits de douane américain : on ne va pas se laisser faire !

Droits de douane américain : on ne va pas se laisser faire !
C’est la réponse du ministre du commerce extérieur Laurent Saint-Martin face à la perspective d’une hausse significative des droits de douane qui pourrait être décidée par le président américain. Reste à savoir si l’union européenne sera également unie dans une riposte qui nécessairement devrait être à la hauteur de l’attaque américaine pour peser sur les négociations entre l’union européenne et les  États-Unis.

 

«On ne va pas se laisser faire», a lancé pour sa part le ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, interrogé dimanche sur la chaîne CNews sur les menaces commerciales du nouvel occupant de la Maison Blanche. «Si le premier visage que vous envoyez de l’Europe vis-à-vis des États-Unis, de la Chine et du monde entier, c’est “allez-y, nous ne sommes qu’un marché de consommateurs et après tout, nous ne produirons plus chez nous”, vous avez perdu la bataille», a-t-il poursuivi.

«Nous les Européens, sommes-nous capables de jouer ensemble ou jouons-nous les uns contre les autres ? Si nous jouons les uns contre les autres, nous disparaîtrons.» ajoute François Bayrou. Le chef du gouvernement est convaincu que l’Hexagone «a des atouts à faire valoir face à l’Amérique de Trump».

Dette publique : La France va emprunter un record de 300 milliards

Dette publique : La France va emprunter un record de 300 milliards

 

L’Agence France Trésor (AFT) vient d’annoncer ce jeudi qu’elle lèverait 300 milliards d’euros de dette sur les marchés financiers tout au long de l’année 2025. Du jamais vu. En 2024 elle avait levé le montant déjà inédit de 285 milliards, qui suivait le record précédent de 270 milliards en 2023.Notons que le coût des emprunts est actuellement autour de 50 milliards ( pour le seul remboursement des intérêts).

Les 300 milliards d’euros d’emprunt annoncés pour 2025 équivalent précisément au montant indiqué dans le projet de loi de finances (PLF) présenté en octobre dernier par le gouvernement Barnier, lequel a pourtant été censuré début décembre. « Dès le premier lundi de l’année 2025, nous émettrons sous les offices de la loi spéciale qui garantit la continuité financière de l’État . Cette loi nous autorise à continuer à réaliser toutes les opérations de trésorerie et de dette, et ce jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi de finances pour 2025 », détaille Antoine Deruennes, directeur général de l’AFT.

Dette: La France va emprunter un record de 300 milliards

Dette: La France va emprunter un record de 300 milliards

 

L’Agence France Trésor (AFT) vient d’annoncer ce jeudi qu’elle lèverait 300 milliards d’euros de dette sur les marchés financiers tout au long de l’année 2025. Du jamais vu. En 2024 elle avait levé le montant déjà inédit de 285 milliards, qui suivait le record précédent de 270 milliards en 2023.Notons que le coût des emprunts est actuellement autour de 50 milliards ( pour le seul remboursement des intérêts).

Les 300 milliards d’euros d’emprunt annoncés pour 2025 équivalent précisément au montant indiqué dans le projet de loi de finances (PLF) présenté en octobre dernier par le gouvernement Barnier, lequel a pourtant été censuré début décembre. « Dès le premier lundi de l’année 2025, nous émettrons sous les offices de la loi spéciale qui garantit la continuité financière de l’État . Cette loi nous autorise à continuer à réaliser toutes les opérations de trésorerie et de dette, et ce jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi de finances pour 2025 », détaille Antoine Deruennes, directeur général de l’AFT.

 

Sciences et société : « L’IA va tuer l’école ! »

Sciences: « L’IA va tuer l’école ! »

 Bientôt, je serai un jeune juriste prêt à entrer dans un monde du travail radicalement transformé. Alors que je termine mes études, une question m’obsède : que restera-t-il à faire dans un monde où l’IA surpassera bientôt les meilleurs experts ?
Par Alexandre Tsicopoulos, étudiant en droit dans La Tribune

Elon Musk lui-même a prédit qu’en 2028, l’IA dépassera l’intelligence cumulée des 8 milliards d’humains. Dario Amodei, le créateur d’Anthropic et principal concurrent d’OpenAI, résume cette révolution : « L’IA sera prochainement plus intelligente que les prix Nobel. Nous aurons une nation de génie concentrée dans un data center. »  Les modèles comme GPT-4 ou Claude 3.5 surpassent les étudiants dans la plupart des tests académiques. Avec un QI de 120, GPT-4 est déjà plus intelligent que 90 % des Français et cette IA gagne chaque mois 2 points de QI. Pourtant, l’école s’obstine à former aux métiers d’hier, rendant les connaissances obsolètes avant même la remise des diplômes. La supériorité de GPT-4 sur les médecins est troublante. Une étude de l’université de Stanford montre que l’IA obtient 90 % de bons diagnostics médicaux, tandis que les médecins plafonnent à 74 %. L’arrivée au pouvoir du couple Donald Trump-Elon Musk va encore accélérer cette cavalcade technologique.

Face à la certitude d’un dépassement imminent de l’intelligence humaine par l’IA, l’école telle que je l’ai connue doit se réinventer. Mes compétences, que je pensais uniques, peuvent désormais être automatisées. Institution ancestrale, l’école peine à réduire les inégalités intellectuelles et à adapter la nouvelle génération à un monde dominé par l’IA. En effet, elle n’a pas d’impact significatif sur les capacités intellectuelles des élèves, qui restent hélas majoritairement déterminées par des facteurs génétiques. Dans une économie de la connaissance, où l’intelligence est la clé de tous les pouvoirs, les différences cognitives expliquent l’essentiel des disparités de réussite entre les individus.

À l’heure des cerveaux en silicium, l’urgence est d’éviter la dystopie décrite par Yuval Harari : un monde scindé entre des dieux maîtrisant l’IA et des inutiles laissés pour compte. Les résultats de l’étude sur le revenu universel financée par Sam Altman, le patron d’OpenAI, renforcent cette inquiétude. Cette expérimentation menée dans l’espoir de trouver une solution face à l’automatisation de nombreux métiers a donné des résultats angoissants : le revenu universel augmente quatre choses : la consommation d’antidépresseurs, d’hypnotiques, d’anxiolytiques et d’alcool. Cet échec cinglant nous oblige à explorer de nouvelles pistes. La seule issue résidera dans l’augmentation des capacités cognitives humaines.

De Gaulle écrivait en 1934 : « Derrière chaque victoire d’Alexandre le Grand, il y a toujours Aristote », pour souligner l’influence majeure du philosophe grec sur son illustre élève. Demain, chaque élève sera accompagné par un « Aristote numérique » capable de personnaliser l’éducation selon ses aptitudes neurobiologiques. Mais cela ne suffira pas. L’école du futur devra augmenter les cerveaux biologiques grâce aux NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives).
La neuroaugmentation est désormais incontournable pour rester compétitif dans un monde ultra complexe façonné par l’IA. Aux États-Unis, la start-up Heliospect Genomics propose des tests génétiques permettant aux parents de sélectionner leurs embryons les plus susceptibles de développer un haut quotient intellectuel. Une majorité des Chinois et 38 % des Américains souhaitent augmenter le QI de leurs bébés grâce à ces technologies. Avec les implants intracérébraux Neuralink, Elon Musk explore une autre voie pour augmenter l’intelligence humaine. Après la sortie de GPT-4, il s’était lamenté : « Que restera-t-il à faire pour nous, les humains ? Nous ferions mieux de passer à autre chose avec Neuralink ! » Elon Musk affirme qu’il implantera Neuralink dans le cerveau de ses propres enfants puisque « la révolution de l’IA rend le cerveau humain obsolète. »
L’homme le plus riche du monde a promis que les implants Neuralink coûteront bientôt le prix d’une Apple Watch et seront implantés par ses robots neurochirurgiens en 10 minutes. En tant que futur professionnel, je fais partie de l’une des dernières générations de « bébés-loterie », où nos capacités intellectuelles dépendent du hasard génétique. Dans un monde où certains choisiront d’améliorer leur intelligence, vais-je pouvoir rester compétitif ? Que deviendra un juriste qui refuse ces technologies, alors que d’autres embrassent cette révolution ? Cependant, une question reste centrale : serons-nous prêts à accepter cette transformation sans sacrifier l’humanité qui définit notre essence ?

La révolution éducative ne se limitera pas à la transmission des savoirs. L’éducation deviendra une institution médico-technologique, mobilisant neurosciences et bio-ingénierie pour optimiser l’apprentissage et remodeler les capacités cognitives. L’enjeu ne sera plus seulement de rivaliser avec les machines, mais de s’unir avec elles. Dans cette symbiose Homme-IA construite par la Silicon Valley, seuls les esprits augmentés pourront véritablement prospérer et s’épanouir.

Pour moi, jeune étudiant en droit, cette transition vers un monde où la fabrication de l’intelligence sera mécanisée n’est pas seulement un défi technologique ou professionnel. C’est une remise en question existentielle. Dans un monde où l’intelligence sera produite industriellement, il faudra redéfinir ce que signifie être humain. Ce sera peut-être la principale mission de l’école du futur.

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