Archive pour le Tag 'Drones'

Attaque de drones houthis contre la marine française

Attaque de drones houthis contre la marine française


Alors que l’opinion surtout mais même celle des responsables politiques se désintéressent depuis des années des années de la politique de défense, un avertissement vient d’être donné avec l’attaque de drones houthis . Et la défense aérienne française a dû répondre. La conséquence de la contagion du conflit à Gaza et la main de l’Iran derrière. Cela pose la question du dimensionnement du système de défense français trop miniaturisé. Seule une défense européenne pourrait être à la hauteur des enjeux. Mais dans un saine récent sondage paru dans le Figaro de l’ordre 30 % seulement de l’opinion soutiennent l’intérêt de cette stratégie alors que la menace russe s’approche progressivement des pays de l’union européenne.

Le problème est que cette réplique Il surdimensionné écoute particulièrement cher aux finances publiques. Ce qui pose la question de l’insuffisance des types d’armement en fonction de la menace.

Ce sont bien des missiles antiaériens « Aster 15 (qui) ont été tirés en légitime défense afin de protéger le navire et l’équipage », a annoncé lundi Sébastien Lecornu lors de l’examen des crédits de la mission Défense du projet de loi de finances pour 2024.

cela pose problème dans un contexte budgétaire qui reste encore très contraint : utiliser un missile hyper technologique au prix unitaire de 1,5 millions d’euros environ contre un drone rudimentaire, probablement un Shahed-136 de fabrication iranienne dont la valeur ne dépasse pas les 20.000 dollars. Le missile Aster 15 est en principe utilisé pour des menaces considérées dans le haut du spectre.

Les frégates de premier rang auraient certainement besoin de missiles de courte portée de plus de 6 km Mistral (environ 130.000 euros l’unité), voire de VL-Mica. Car face à une attaque saturante de drones, certaines Fremm, si elles tirent leurs 16 missiles Aster 15, devront s’en remettre à l’efficacité de la tourelle de 76 mm de Leonardo (environ 4 à 5 km de portée).

Par ailleurs, la Marine nationale, si elle ne l’a pas déjà fait encore, doit absolument étudier l’approvisionnement rapide des missiles à bord des frégates qui naviguent en eaux troubles. C’est le cas aujourd’hui en mer Rouge et dans l’océan indien au large des côtes iraniennes. Les forces armées françaises disposent de deux bases dans la région, l’une aux Émirats arabes Unis (Abu Dhabi) et l’autre à Djibouti (Héron), pour pouvoir approvisionner rapidement en lot de missiles les frégates ayant besoin de nouveaux missiles.

Les frégates Fremm ont été pensées au début des années 2000, puis lancées en 2005, dans un monde beaucoup plus pacifié qu’il ne l’est aujourd’hui. Par ailleurs, le ministère de la Défense a été à cette époque mis à la diète budgétaire. Les budgets des armées servaient très souvent de variable d’ajustement au budget de l’État. Résultat, l’armement des Fremm (contrairement aux frégates Horizon dotées de 32 Aster 30 et 16 Aster 15) a fait l’objet de sacrifices par la Marine nationale. En outre, de 17 navires initialement prévus, le programme Fremm est passé à 11 frégates sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, puis à huit sous celui de François Hollande. Sous armée et dotée d’un format d’un autre temps, la Marine nationale doit pouvoir se déployer sur tous les océans du monde en restant la plus dissuasive possible face à ses compétiteurs de plus en plus désinhibés.

Drones Ukrainien sur Moscou :Pour installer la peur en Russie

Drones Ukrainien sur Moscou: installer la peur en Russie

Vladimir Poutine a accusé l’Ukraine de chercher à « terrifier » les Russes. « Les dégâts sont très limités », rappelle Michel Goya, avec « que quelques blessés ». Mais l’intérêt de l’attaque est « tout autre ». « Il s’agit très clairement d’une attaque psychologique », assure ichel Goya, ancien colonel des troupes de Marine, historien militaire sur Franceinfo.

Quel est, selon vous l’intérêt de ce type d’attaque de la part des Ukrainiens ?

Michel Goya : Les modèles de drones qui ont été vus dans cette attaque dans le ciel de Moscou sont des drones ukrainiens qui ont un rayon d’action qui est suffisant pour partir depuis l’Ukraine. Les dégâts sont très limités. Ces drones n’ont pas la capacité de faire des dégâts énormes, surtout lorsqu’ils sont lancés à grande distance, où l’on réduit la charge explosive pour mettre plus de carburant, pour pouvoir aller plus loin. Ces attaques n’ont fait officiellement que quelques blessés. Mais leur intérêt était tout autre. Il s’agissait essentiellement de marquer les esprits. Ces attaques ont eu lieu, en particulier dans le quartier de Novo-Ogariovo. C’est le quartier résidentiel de l’élite russe. C’est là où, comme par hasard, Vladimir Poutine a eu une résidence. Et les drones qui ont été détruits étaient tout autour de cette résidence. Donc il s’agit très clairement d’une attaque psychologique (pour dire) « nous aussi Ukrainiens, nous pouvons frapper les villes comme vous le faites, vous en Russie. Et regardez votre défense n’est pas capable d’empêcher ça. Vos leaders, votre armée n’est pas capable d’empêcher ça ».

Pourquoi les Ukrainiens lancent-ils ces attaques alors que les États-Unis ne les soutiennent pas ?

C’est vrai, ils ne soutiennent pas, mais ils n’ont pas condamné non plus. On notera qu’ils sont également sensibles au fait que les Ukrainiens n’utilisent pas de matériel spécifique fourni par les pays occidentaux. Là, c’est du matériel ukrainien qui est systématiquement utilisé pour effectuer ces attaques. Les Américains sont très réticents à ce genre de chose parce qu’ils ont peur d’une escalade, peur de fournir un prétexte à la Russie pour aller plus loin, pour mobiliser la nation.

Guerre en Ukraine : comment l’armée russe a développé de gigantesques lignes de défense avant une hypothétique contre-offensive

D’un point de vue ukrainien, il y a un petit aspect opérationnel. C’est-à-dire qu’en attaquant l’intérieur du territoire par des drones ou par des raids terrestres, on peut attirer les défenses russes à l’intérieur plutôt qu’elles soient sur la ligne de front, de manière à affaiblir cette ligne de front. Mais surtout, lorsque vous êtes attaqué vous-même sur votre territoire depuis des mois, la tentation est extrêmement forte, si vous en avez la possibilité, d’exercer des représailles, de rendre la monnaie, de faire goûter aux Russes la vodka qu’ils servent aux Ukrainiens. C’est humain. Le risque étant de basculer dans une spirale d’escalade. Et si on en a les moyens, si on commence à avoir des missiles plus puissants, de frapper non plus des objectifs militaires mais également des objectifs civils. Et ça, ça soulage les Ukrainiens. Mais c’est aussi dangereux parce que ça nourrit le discours russe d’agression. Et ça peut avoir l’effet inverse de provoquer une mobilisation ou un resserrement russe derrière Vladimir Poutine.


Est-ce-que toutes ces attaques, d’un côté ou de l’autre, sont les prémices de l’offensive ukrainienne annoncée ?

Ces attaques de part et d’autre pourraient se suffire en soi. Mais très clairement, elles entrent aussi dans le cadre de cette préparation à des choses plus importantes. Et évidemment, c’est cette offensive ukrainienne. Du côté russe, on a multiplié ce mois-ci les attaques par missiles. Mais des attaques par missiles, il y en a de moins en moins, parce que les Russes ont épuisé leurs stocks. Et là, ils frappent en fonction de ce qu’ils produisent. C’est assez réduit. Ils attaquent surtout avec des drones iraniens. Mais avec des drones, en réalité on ne fait pas énormément de dégâts. Ce n’est pas ça qui peut avoir un impact décisif. Mais ça maintient la pression. Ça oblige aussi les Ukrainiens à retirer une partie de leurs forces de leur système de défense aérien pour essayer de les contrer, pour défendre les villes. C’est autant de moins qui est sur le front. Et puis d’une manière générale, cela peut perturber les préparatifs de cette offensive. On est clairement dans la phase de préparation avant le jour J.

Social-1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?

Social-1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?


Les préfets font actuellement une sorte de concours de la plus grande soumission au pouvoir. Ici ou là ,ils interdisent les manifestations en se fondant sur les lois antiterroristes. D’autres interdisent les porte-voix et même les casseroles. Au stade de France, le pouvoir a interdit sifflets et carton rouges. On envisage maintenant d’utiliser des drones pour surveiller les manifestants. À quand le recours à des rafales et à des satellites.

« Compte-tenu des dégradations, des heurts avec les forces de sécurité intérieure et des sabotages des caméras de vidéoprotection constatés lors de certaines récentes journées nationales d’actions intersyndicales, le préfet de la Gironde a décidé de renforcer la sécurisation du parcours pour garantir le meilleur déroulement possible de cette importante manifestation », justifie la préfecture de Gironde dans un communiqué. « La captation d’images est strictement encadrée et sécurisée et ne peut pas, par exemple, viser l’intérieur des domiciles », précise-t-elle.

Les policiers et les gendarmes sont autorisés, par la loi du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, à utiliser des drones avec caméras embarquées, notamment pour la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens et pour la sécurité des manifestations.

1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?

1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?


Les préfets font actuellement une sorte de concours de la plus grande soumission au pouvoir. Ici ou là ,ils interdisent les manifestations en se fondant sur les lois antiterroristes. D’autres interdisent les porte-voix et même les casseroles. Au stade de France, le pouvoir a interdit sifflet et carton rouge. On envisage maintenant d’utiliser des drones pour surveiller les manifestants. À quand le recours à des rafales et à des satellites.

« Compte-tenu des dégradations, des heurts avec les forces de sécurité intérieure et des sabotages des caméras de vidéoprotection constatés lors de certaines récentes journées nationales d’actions intersyndicales, le préfet de la Gironde a décidé de renforcer la sécurisation du parcours pour garantir le meilleur déroulement possible de cette importante manifestation », justifie la préfecture de Gironde dans un communiqué. « La captation d’images est strictement encadrée et sécurisée et ne peut pas, par exemple, viser l’intérieur des domiciles », précise-t-elle.

Les policiers et les gendarmes sont autorisés, par la loi du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, à utiliser des drones avec caméras embarquées, notamment pour la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens et pour la sécurité des manifestations.

Technologie – : La révolution économique par les drones ?

Technologie – : La révolution économique par les drones ?

 

 Parmi toutes les technologies qui ont émergé ces dernières décennies, celle du drone va avoir le plus important impact. Bien qu’encore à leurs balbutiements par rapport à d’autres technologies émergentes, les véhicules aériens sans pilote (UAV) vont trouver rapidement une utilisation dans la construction, la photographie, l’agriculture, la défense et de nombreuses autres industries. Par Xavier Dalloz, consultant spécialisé dans les nouvelles technologies.(dans la Tribune).

Un article intéressant à lire mais sans doute un peu optimiste et très excessif quant à la révolution économique produite par les drones. D’autres technologies comme l’intelligence artificielle en particulier sont autrement structurantes. Se pose aussi pour le transport par drones la question très complexe de la gestion de l’espace. C’est d’ailleurs la même problématique pour une éventuelle explosion du transport de personnes par le mode aérien individuel ou collectif. NDLR

La distribution de médicaments par drone aidera le NHS Scotland à fournir une meilleure assistance aux résidents ruraux. L’objectif est de transporter des échantillons de laboratoire, de produits sanguins, de chimiothérapie et d’accélérer le diagnostic et le traitement des problèmes médicaux. (Crédits : Reuters)

La France doit jouer le rôle de leader du marché des drones qui devrait atteindre 100 milliards de dollars avant 10 ans.

Par exemple :

  • Agriculture : les drones augmentent le rendement des cultures en fournissant une surveillance et une lutte antiparasitaire ciblées avec précision
  • Exploitation minière : intégrée à toutes les facettes des opérations, de la cartographie aux inspections de l’équipement et des routes, en passant par l’analyse des explosions et les évaluations des stocks
  • Infrastructure critique : fournissant une surveillance périmétrique et des inspections des installations en temps réel, ainsi qu’une détection précoce des dangers tels que les fuites de gaz.
  • Le fait de pouvoir voir une maison à une hauteur de 100 mètres donne aux acheteurs une perspective supplémentaire et, dans de nombreux cas, cette valeur ajoutée amène davantage d’acheteurs potentiels à visiter la maison. Il existe de nombreux autres exemples de marchés émergents comme celui-ci, notamment la livraison de produits médicaux.
  • Des travaux dangereux, en particulier des inspections d’infrastructures, sont effectués par des drones commerciaux utilisant une imagerie haute résolution intégrant de l’intelligence artificielle permettant de détecter les problèmes de loin.
  • Les compagnies d’assurance utilisent des drones pour collecter des images et des données sur les sites de sinistres sans envoyer des experts sur les lieux.

Un bon exemple, la livraison des colis

Le meilleur exemple de l’utilisation de drones est la livraison des colis. Cette livraison par drone va réduire d’une façon significative les coûts de livraison, n’ayant pas de frais de chauffeur ou de camion, éliminant les coûts de congestion, ayant moins de livraisons manquées en raison du délai très court, environ 30 minutes entre l’expédition et la livraison de l’article. Ce marché dépassera 30 milliards d’euros d’ici 2027.

La livraison par drone va donc être au cœur de la prochaine étape de la transformation du commerce.

On peut résumer ces étapes de la façon suivante :

  • La Poste
    • La Poste a permis l’émergence des catalogues papiers dans les campagnes
  • Le chemin de fer
    • Le chemin de fer a permis l’émergence des grands magasins à proximité des gares
  • La voiture
    • La voiture et son coffre ont permis l’émergence des hypermarchés avec leurs parkings (no parking, no business)
  • L’Internet
    • Internet a permis l’émergence du commerce électronique
  • Le smartphone
    • Le smartphone a permis l’émergence du commerce ATAWAD
  • LUAV (notamment les drones).
    • L’UAV (véhicule aérien sans pilote) va donner naissance au commerce qui vient à moi là où je le souhaite. C’est un commerce qui répondra à des attentes latentes basées sur le résultat.

Voici quelques avantages concurrentiels de ce nouveau commerce :

  • Les drones aident les entreprises à se concentrer sur la personnalisation en tenant compte des exigences de chaque client et à améliorer le niveau de service client en livrant le bon produit au bon endroit au bon moment.
  • Le nombre et la taille des entrepôts sera les technologies permettant un accès plus facile aux clients et des méthodes de prévision de la demande plus efficaces..
  • L’utilisation des imprimantes 3D va augmenter, et l’accessibilité de ces systèmes sera plus facile. Chaque maison avec ces appareils sera une petite usine. Les gens peuvent produire certains des produits dont ils ont besoin chez eux en fonction de leurs besoins spécifiques.
  • Étant donné que la production devient plus facile et que le transport s’accélère, le besoin d’entrepôts sera considérablement réduit.
  • Les recherches montrent que 30 % de la consommation d’énergie d’un entrepôt consiste en l’éclairage. Les implications des technologies robotiques dans l’entreposage et la production, il y aura moins besoin pour les systèmes d’éclairage et de chauffage/refroidissement.

 

L’innovation de rupture la plus intéressante est celle des autoroutes pour drones, des taxis volants et des vertiports. Par exemple :

  • Le projet Skyway, 164 miles (265 km) d’autoroutes de drones, reliera des villes et des villages, dont Cambridge et Reading. Les lois actuelles exigent que les drones soient pilotés par un pilote humain, cependant, Skyway utilisera une nouvelle technologie pour permettre aux drones automatisés « sans pilote » de voler au-delà de la ligne de visée visuelle (BVLOS). Tout fabricant de drones pourra connecter les systèmes de guidage et de communication d’un drone à un système d’autoroute virtuelle qui gère le guidage en toute sécurité des drones vers leurs destinations via l’intégration logicielle. Skyway sera équipé de capteurs au sol et de matériel de communication qui se coordonnent avec les capteurs de drones embarqués pour transmettre les données de contrôle du trafic aérien aux aéronefs autonomes pendant leur vol.
  • La distribution de médicaments par drone aidera le NHS Scotland à fournir une meilleure assistance aux résidents ruraux. L’objectif est de transporter des échantillons de laboratoire, de produits sanguins, de chimiothérapie et d’accélérer le diagnostic et le traitement des problèmes médicaux.
  • Des services de taxi aérien qui transporteront des personnes et des marchandises. Ils auront besoin d’aires d’atterrissage aussi grandes qu’un petit aéroport. Hyundai prévoit de construire 200 aéroports urbains de ce type au cours des cinq prochaines années.
  • Une prolifération de drones de livraison va faire émerger de nouveaux centres logistiques, conçus comme des hubs en forme de ruche, comme celui proposé par Amazon.

 

L’un des problèmes les plus évidents est la confidentialité, car les drones enregistrent et capturent souvent des images. Les trajectoires de vol des drones devront donc être construites autour des hubs de transport, des corridors ferroviaires et des aéroports existants.

L’aérospatiale est une culture axée sur la sécurité, mais le transfert et l’atterrissage de la livraison de fret par drone comportent un risque beaucoup plus élevé de collision avec des objets, des bâtiments, des structures ou des personnes à basse altitude.

David Menga, dans le livre « The Internet of Augmented Me, Empowering Innovation for a new Sustainable Future », met en avant l’importance de créer des infrastructures intelligentes pour produire de la richesse après une période de crise, en suivant des patterns adaptés à l’innovation dans un monde numérique durable.

L’infrastructure intelligente est l’équivalent des autoroutes interétatiques réalisées par Eisenhower après la Deuxième guerre mondiale, en y ajoutant le GPS, l’internet et une plateforme logicielle s’appuyant sur un jumeau numérique dynamique et un OS adapté.

Dans le cas des drones, l’infrastructure d’accueil et de gestion s’appelle un aérodrone et se présente comme un aérodrome, son équivalent avions, automatisé et autonome.  Un aérodrone gère des missions pour le compte d’opérateurs logistiques, impliquant la coordination de multiples robots souvent autonomes de type terrestre, marins et drone.  Pour accomplir des missions complexes , l’OS qui gère les missions dispose d’instruments de simulation à base de jumeaux numériques de territoires et de robots.  Son rôle est d’orchestrer le travail de multiples robots autonomes et de valoriser les données fournis par les capteurs des robots contrôlés en les mettant à disposition, moyennant rétribution, à des fournisseurs d’apps robots.

Pour faire face à toute type de situation critique, l’aérodrone est autonome, produit et gère son énergie comme sa connectivité, en s’appuyant sur les technologies 5G.

La firme anglaise Unmanned Life fournit un tel OS.

Enfin, l’aérodrone gère son propre chiffre d’affaires, sous la forme d’une DAO ou organisation décentralisée. Ainsi, il sera possible à des particuliers de participer au financement des aérodrones et de profiter de la richesse produite, tout en favorisant le désenclavement des territoires.

L’aérodrone du futur,  c’est un Roissy décentralisé, autonome à l’ère du Web

Contre les Drones : une action commune avec aussi l’armée

Contre les Drones : une action commune avec aussi l’armée

Les incidents impliquant des drones se répètent de plus en plus fréquemment en particulier autour des aéroports

Le groupe de l’armée de l’Air, le Cnes et ADP a notamment développé depuis 2017 un système de détection, baptisé Hologarde, qui avait en particulier été testé cette année-là lors du salon aéronautique du Bourget.

Pour le Cnes, il s’agit de « renforcer la protection du Centre spatial guyanais » à Kourou et de s’assurer de la protection du centre spatial de Toulouse qui doit abriter d’ici 2025 le commandement militaire de l’espace.

Chargée de la protection du ciel français, l’armée de l’Air et de l’Espace est fréquemment amenée à instaurer des bulles de sécurité aérienne, comme lors du 14-Juillet, pour le sommet du G7 de Biarritz en 2019, ou bientôt pour la Coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux olympiques l’année suivante. Pour son chef d’état-major, le général Philippe Lavigne, « l’innovation, couplée à des processus d’acquisition de matériels courts et réactifs, seront demain déterminants pour relever ces défis majeurs en matière de sûreté aérienne ».

Arabie Saoudite : des drones iraniens

Arabie Saoudite : des drones iraniens

 

 

Il paraît de plus en plus évident que L’attaque terroriste ne  peut pas avoir été menée  par les seuls rebelles yéménites houthis. D’après la coalition, les drones sont de fabrication iranienne et n’ont pu être lancé sans un appui logistique des ultras de Téhéran. On sait qu’en Iran, comme aux États-Unis d’ailleurs, s’affrontent deux tendances, une tendance plutôt pacifiste qui recherche un accord pour éviter un conflit et une tendance ultra qui  souhaite contraire un affrontement y  militaire. L’initiative des Yéménites houtis  pourrait bien être inspirée par les faucons  de Téhéran. Des faucons qui provoquent ainsi les États-Unis à travers l’Arabie Saoudite et espèrent  une riposte susceptible  nourrir encore davantage le nationalisme iranien. Du côté des États-Unis, il y aura forcément une réplique, elle pourrait être d’ordre diplomatique et économique car le président américain ne semble pas disposé à investir les forces américaines dans un nouveau conflit militaire. “Les résultats préliminaires montrent que les armes sont iraniennes et nous travaillons actuellement à la détermination du lieu (…) L’attaque terroriste ne provenait pas du Yémen, comme l’a affirmé la milice houthie”, a déclaré le colonel Turki al Malki, porte-parole de la coalition, lors d’une conférence de presse à Ryad. Le lieu d’où les drones sont partis sera dévoilé lors d’un prochain point de presse, a-t-il ajouté. En visite à Ankara pour un sommet sur la Syrie, le président iranien Hassan Rohani a quant à lui estimé que “les Yéménites (avaient) exercé leur droit à la légitime défense”. “Les attaques sont une réponse à l’agression qui dure depuis des années aux Yémen”, a-t-il ajouté.

Drones : 100.000 vendus l’an passé en France, pour quoi faire ?

Drones : 100.000 vendus l’an passé en France, pour quoi faire ?

 

 

Il ya les jouets dont on peut se servir dans sa cour. Il y a aussi ceux qu’on peut utiliser pour survoler des lieux publics. Et là c’est de l’inconscience totale. Dans un environnement de  terrorisme généralisé, on sait bien qu’un tordu un jour ou l’autre va balancer un engin explosif à partir d’un drone. On interdit certes le survol de certains lieux à certaines conditions mais pour autant le phénomène drone se développe par provocation ou pure idiotie ; On attend quoi pour interdire la commercialisation des drones dangereux ? Il faut une commission enquête parlementaire, une conférence internationale, une information judicaire, une réunion extraordinaire de l’assemblée nationale ?  D’après l’institut GFK, qui tient le registre de la commercialisation de produits de consommation, 100.000 drones de loisirs ont été achetés en France, en 2014.  Les drones font désormais partie de notre quotidien. On ne parle pas uniquement des survols de lieux interdits, qui se multiplient, mais plus précisément de leurs ventes.  Selon des chiffres obtenus par l’institut GFK, qui tient le registre de la commercialisation de produits de consommation (électroniques, particulier), Noël 2014 aura été la période la plus faste pour les ventes de ces objets volants. Elle indique, en effet, que 100.000 drones de loisirs ont été achetés en France, en 2014. Ce chiffre recouvre les ventes de ces appareils facturés entre 50 et 100 euros. Par ailleurs, ceux qui ont survolé les lieux interdits pèsent près d’un kilo et coûte plutôt près de 500 euros.

 

Drones: trois journalistes d’Al-Jazeera impliqués

Drones: trois journalistes d’Al-Jazeera impliqués

La chaine  qui relate avec complaisance les actes de terrorisme   est à l’origine d’uen nouvel « exploit » avec cette arrestation de trois de ses journalistes en possession d’un drone dans le bois de Boulogne à Paris.  Trois journalistes de la chaîne de télévision Al-Jazeera ont été arrêtés et placés en garde à vue mercredi, après avoir fait voler un drone dans le bois de Boulogne à Paris. Pour l’instant, aucun rapprochement n’est fait avec le survol, les deux dernières nuits, de plusieurs lieux emblématiques de la capitale par plusieurs de ces engins volants.  Ils ont fait voler un drone, ce mercredi après-midi, dans le bois de Boulogne à Paris. Voici la raison pour laquelle trois journalistes de la chaîne de télévision Al-Jazeera ont été interpellés et placés en garde à vue. Les trois hommes sont âgés de 34, 52 et 68 ans, selon une source proche de l’enquête. Et leur initiative trouve un écho particulier, alors que la polémique ne désenfle pas après le survol, les deux nuits précédentes, de plusieurs lieux emblématiques de la capitale par des drones, sans que les pilotes ne soient arrêtés. Pour autant, aucun rapprochement n’est pour l’heure effectué par les enquêteurs entre ces trois journalistes et les vols de drones dans le viseur des autorités. Des survols qui ont fait l’objet de l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris. Sans vouloir effrayer qui que ce soit, actuellement certains drones sur le marché peuvent emporter jusqu’à 2 kg. Il faut 5 litres de Sarin pour empoisonner tout ce qui vit sur 1 hectare. 3 drones à 1,7 de sarin chacun ! je vous laisse imaginer sur Paris. et du Sarin, l’état islamique en a utiliser contre les soldats syriens , à l’époque il était plus facile et politiquement correct d’accuser seulement Assad.

Drones sur Paris :on attend quoi pour les interdire ?

Drones sur Paris :on attend quoi pour les interdire ?

 

Des drones sur Paris, sur les centrales nucléaires, demain transformées en armes dans un espace public. On se demande pourquoi attend pour en interdire complètement la commercialisation et  l’usage sauf sur les espaces strictement privés ( agricoles par exemple).  A moins d’attendre une catastrophe Au moins cinq drones ont été aperçus dans la nuit de lundi à mardi survolant différents endroits de Paris, entre minuit et 6h et leurs pilotes n’ont pu être interpellés, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. Le premier drone a été aperçu près de l’ambassade des Etats-Unis peu après minuit, « mais la Tour Eiffel, les Invalides ou encore la Concorde ont également été survolés », a précisé une de ces sources. « Il pourrait s’agir d’une action coordonnée mais nous n’en savons pas plus pour l’instant », a-t-elle expliqué. Assez rapidement, en raison du caractère sensible des lieux, les premiers services de police présents ont tenté de suivre l’appareil qui « a continué son survol vers les Invalides », a expliqué une source proche de l’enquête, avant que les policiers ne perdent sa trace. Différents services de police ont été mobilisés dans la nuit, sans succès. « Nous avons tout déployé pour tenter d’intercepter les pilotes mais ils n’ont pas été détectés », a regretté une autre source. Concernant le survol de l’ambassade des Etats-Unis, les investigations ont été confiées à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA). La police judiciaire parisienne a, elle, été chargée des autres survols. Il y a un peu plus d’un mois, le 20 janvier, l’Elysée avait été survolé par un drone, « mais jamais autant de drones n’avaient été aperçus en une nuit », a assuré la source policière. Une vingtaine de vols de drones, dont les auteurs n’ont pas été identifiés, ont également été observés ces derniers mois aux abords de sites nucléaires. Par ailleurs, les 26 et 27 janvier derniers, plusieurs drones ont été détectés à proximité du site militaire nucléaire de l’Ile Longue, dans la rade de Brest.

 




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