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Environnement–Pollution de l’air : 40.000 morts par an entre 2016 et 2019

Environnement–Pollution de l’air : 40.000 morts par an entre 2016 et 2019

 

Malgré l’amélioration de la qualité de l’air en raison des confinements liés à la crise sanitaire, 40.000 décès par an sont encore attribués à l’exposition aux particules fines. Selon Santé publique France, on ne pas se satisfaire d’un léger mieux dans le bilan des victimes de cette pollution. Sébastien Denys, un responsable de l’agence explique qu’il faut « poursuivre, voire renforcer les efforts visant à réduire ce fardeau ».

Selon les chiffres publiés mercredi 14 avril, le premier confinement du printemps 2020 a permis d’éviter plus de 2.000 décès liés à la pollution de l’air. En 2016, Santé publique France s’était basé sur la période 2007-2008 et avait estimé à 48.000 le nombre de décès prématurés par an liés aux concentrations de particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 microns). Ces matières microscopiques en suspension dans l’air pénètrent dans les ramifications des voies respiratoires et dans le sang.

« Une tendance à la baisse

Selon la nouvelle estimation de Santé publique France il y a « une tendance à la baisse » concernant les décès liés à la pollution. Près de 40.000 décès sont liés à une trop forte exposition aux particules fines entre 2016 et 2019, soit 7% de la mortalité totale sur cette période, contre 9% en 2007-2008. L’exposition à ces particules, peuvent provoquer des cancers, de l’asthme, des allergies ou des maladies cardio-vasculaires, réduisant ainsi de huit mois l’espérance de vie d’un adulte à partir de 30 ans.

Projet d’attentat 2016 : 24 ans de réclusion

Projet d’attentat 2016 : 24 ans de réclusion

24 ans de réclusion dans le procès de Réda Kriket et de ses complices présumés, jugés par la Cour d’assises

Le 24 mars 2016, deux jours après les attentats islamistes de Bruxelles, les policiers français découvraient dans un appartement loué par Kriket à Argenteuil (Val d’Oise) cinq fusils d’assaut, sept armes de poing, des munitions en quantité, 105 grammes de TATP (un explosif apprécié des terroristes comme des voyous, NDLR) 1,3 kilo d’explosif industriel et plus de 10.000 billes d’acier. Si l’enquête et le procès n’ont pas permis d’établir le ou les objectifs précis, l’accusation a affirmé que cet arsenal avait été réuni pour perpétrer un ou des attentats majeurs.

Présentés par le ministère public comme le cœur de la cellule terroriste, les trois principaux accusés, contre lesquels avait été requise la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, ont été condamnés à de lourdes peines notamment pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme. Réda Kriket, 39 ans, vétéran de droit commun radicalisé, a été condamné à 24 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté des deux tiers. Le 8 mars, au premier jour du procès, il avait affirmé ne reconnaître que la loi d’Allah. Même peine pour Anis Bahri, 37 ans, qui a reconnu son engagement djihadiste, et pour Abderrahmane Ameuroud, 43 ans, ancien d’Afghanistan, condamné par le passé en France pour terrorisme et expulsé du territoire français à l’issue de sa peine (en 2016, il vivait en Belgique).

Les quatre comparses de Kriket, Bahri et Ameuroud, accusés de leur avoir apporté un soutien logistique, connaissent quant à eux des sorts bien distincts. Miloud Feia, 45 ans, djihadiste aguerri pour l’accusation, a été condamné à 12 ans (contre 13 ans requis) assortis d’une période de sûreté des 2/3. Une peine de 8 ans de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs de droit commun a été prononcée contre Yassine Alami, 38 ans, (pour des réquisitions de 10 ans assortis de deux tiers de période de sûreté).

Fiscalité : une perte de près de 500 euros entre 2008 et 2016 (OFCE)

Fiscalité : une perte de  près de 500 euros entre 2008 et 2016 (OFCE)

 

Entre 2008 et 2016, les ménages ont perdu en moyenne près de 500 euros de revenu disponible, révèle une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), publiée dans le dernier Portrait social de la France de l’Insee mardi 20 novembre. Le revenu disponible est ce qui reste aux ménages une fois déduits les impôts et les cotisations. Cette baisse de revenus concerne une grande partie de la classe moyenne (67%) et s’explique par les réformes fiscales et sociales. Les ménages de revenu médian ont perdu précisément 470 euros et les 5% les plus modestes 160 euros. Par ailleurs, l’étude montre que les 5% les plus riches ont perdu 2 500 euros de revenu disponible en 2016 par rapport à 2008.

Les plus modestes favorisés en 2016 !!

 Les plus modestes favorisés en 2016 !!

C’est en tout cas ce qu’affirme une enquête un peu superficiel de BFM qui reprend les arguments de l’INSEE. L’objectif de l’INSEE et bien entendu de montrer que les inégalités sociales ne progressent pas bien au contraire. Éléments de l’argumentation de l’INSEE:

«  Contrairement à une idée reçue, ce sont les ménages les plus modestes qui ont connu en 2016 la plus forte hausse de niveau de vie. L’augmentation a en effet été de +1,4 et +1,5% pour les trois premiers déciles, soit les 30% de Français les plus modestes. Des ménages qui ont bénéficié en 2016 de la mise en place de la prime d’activité en remplacement du RSA activité et de la prime pour l’emploi. Les ménages de niveau de vie intermédiaire, soit ceux autours de 20.520 euros par an par personne, ont aussi connu une progression grâce aux baisses d’impôts liées à l’augmentation des plafonds.  Autre idée reçue: ce ne sont pas les hauts revenus qui ont le plus progressé, du moins en 2016. En moyenne, les 20% des ménages les plus aisés ont vu leur niveau de vie stagner en 2016. Ils ont payé davantage d’impôts car leurs revenus ont augmenté l’année précédente. Et ils ont en outre touché moins d’allocations familiales avec l’instauration mi-2015 de la modulation sous condition de ressources. Et les seuls perdants de l’année 2016 sont… les 5% de Français qui ont le plus haut niveau de vie. « Leur niveau de vie diminue en raison de la baisse
notable des revenus du patrimoine, en particulier ceux générés par les assurances-vie du fait de la baisse des taux obligataires », explique l’Insee dans son étude.  L’INSEE (et BFM) oublie seulement qu’on ne mesure pas l’évolution pouvoir d’achat de la même manière selon les niveaux de revenus en effet cette évolution est mesurée par un indice des prix à la fois inadaptée et obsolète qui ne tient pas compte de l’évolution de la structure de consommation des ménages. En gros les ménages les moins aisés consomment à peu près la totalité de leurs revenus chaque mois. Tandis que les ménages les plus aisés n’en consomment qu’une partie qui ne subit pas l’inflation de la même manière ou même pas du tout puisque l’épargne peut rapporter. Comme quoi avec les mêmes chiffres on peut démontrer tout le contraire. En tout cas on a un peu du mal à comprendre pourquoi les inégalités ne cessent de croître

 

 

 

Revenu disponible des ménages par habitant dans l’UE en 2014 

Revenu médian1

en euros

en SPA2

Allemagne

19 733

19 299

Autriche

23 211

21 662

Belgique

21 705

19 591

Bulgarie

3 311

6 754

Chypre

14 400

15 762

Croatie

5 225

7 740

Danemark

27 861

19 987

Espagne

13 269

14 195

Estonie

7 217

9 241

Finlande

23 702

19 250

France

21 199

19 307

Grèce

7 680

8 610

Hongrie

4 512

7 559

Irlande

19 477

15 997

Italie

15 759

15 274

Lettonie

5 203

7 320

Lituanie

4 823

7 595

Luxembourg

34 320

28 271

Malte

12 787

15 501

Pays-Bas

20 891

18 805

Pologne

5 336

9 560

Portugal

8 229

10 125

Rép. tchèque

7 622

11 091

Roumanie

2 195

4 090

Royaume-Uni

20 584

16 933

Slovaquie

6 809

9 806

Slovénie

11 909

14 328

Suède

27 120

20 614

UE

15 777

nd

  • nd : donnée non disponible.
  • 1. Revenu par unité de consommation.
  • 2. Standard de pouvoir d’achat : unité monétaire artificielle utilisée pour neutraliser les différences de niveaux de prix entre les pays.
  • Note : revenu annuel.
  • Source : Eurostat.

Création d’entreprises : forte hausse en 2016

 

 

Macron lors de son interview télévisé a justifié sa politique fiscale notamment la suppression de l’ISF par la fuite des entrepreneurs concernés. Des centaines de meilleurs selon lui. Les chiffres sont bien différents ; au cours des dix dernières années ; c’est 800 par an en moyenne qui sont partis. D’autres sont revenus, des entreprisse étrangères se sont implantées et la plupart des entreprise sont créées par des Français vivant et restant en France. Au total la France a enregistré un nouveau record de création en 2016. Selon de l’Insee, ce sont ainsi 591.000 entreprises qui ont été créées en 2017, soit 7% de plus qu’en 2016. Un pic depuis 2010. Mieux, selon ses statisticiens de l’Institut, le nombre de créations d’entreprises classiques (hors microentrepreneurs) est au plus haut niveau depuis que l’Insee mesure cette dynamique. C’est-à-dire depuis 30 ans! Et, grande nouveauté, les commerces ne tiennent plus le haut du pavé : ce sont les « activités spécialisées, scientifiques et techniques », notamment les activités de conseil, qui arrivent en tête des créations.   »Dans cette activité, constate l’Insee, une création d’entreprise individuelle sur deux est le fait d’une personne de moins de 30 ans. » Globalement d’ailleurs, l’âge moyen des créateurs d’entreprises individuelles baisse : il est désormais de 36 ans contre 38 ans en 2015. A eux seuls, les moins de 30 ans représentent 37% du total et jusqu’à la moitié pour les activités de conseil pour les affaires et autres conseils de gestion. « Tous types d’entreprises confondus, précise l’Insee, le secteur des transports et de l’entreposage reste celui où les créateurs sont les plus jeunes, avec une moyenne d’âge de 28 ans. » Cependant, dans cette branche, les créations dans le transport de voyageurs par taxi (y compris VTC) s’essoufflent : elles diminuent pour la première fois depuis 2009 après deux années de très forte hausse en 2015 et 2016. C’est la conséquence de la loi Thévenoud de 2014 et des barrières administratives érigées pour protéger les chauffeurs de taxi. De même, si le secteur immobilier est à nouveau dynamique, notamment grâce à l’ouverture d’agences, la construction est en léger recul. En particulier, les immatriculations de microentrepreneurs sont en chute libre. Enfin, il est à noter que l’Ile-de-France profite au premier chef de cet engouement pour l’entrepreneuriat. Ainsi, selon l’Insee, la région contribue pour près de la moitié à l’augmentation globale enregistrée l’an dernier, avec 16.300 créations, soit 10% de plus qu’en 2016. Et parmi les secteurs concernés, on trouve les activités de conseil, de poste et de courrier, mais aussi le transport et l’entreposage.

 

Gaz à effet de serre : hausse en 2016

Gaz à effet de serre : hausse en 2016

 

Les gaz à effet de serre ont augmenté en France. En cause, le fait surtout que les réacteurs nucléaires ont été moins disponibles.. Une réalité que devra prendre en compte Hulot qui veut pourtant supprimer 15 réacteurs d’ici 2030 ! Alors que les énergies alternatives pourront combler ces suppressions. Le pays a alors dépassé de 3,6% l‘objectif de 447 millions de tonnes en équivalent CO2, qui figure dans la stratégie nationale bas-carbone adoptée en 2015 dans le cadre de la loi de transition énergétique. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté deux années de suite, en 2015 et 2016, alors même qu‘elles sont censées décroître chaque année. Soulignant cette inversion de tendance, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a déclaré lundi qu‘il ne fallait “pas avoir un regard prétentieux”. “Nous avons nous-mêmes nos propres contradictions”, a-t-il ajouté lors de la présentation de ses vœux à la presse. L’écart entre les chiffres de la feuille de route et ceux constatés en 2016 est particulièrement marqué dans le domaine des transports – les émissions sont supérieures de 6% aux objectifs -, dans celui du bâtiment (+11%) et dans une moindre mesure celui de l‘agriculture (+3%).  La France doit se donner d‘ici à la fin 2018 une nouvelle trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Croissance : tout juste comme en 2016 ?

Croissance : tout juste comme en 2016 ?

L’INSEE brosse un tableau relativement optimiste pour la croissance en 2017 mais se limite au premier semestre (plus 0, 3%  au premier trimestre et plus 0,5 au second. L’activité devrait ainsi retrouver « un rythme comparable à celui de ses voisins, après trois années de croissance plus faible que celle de la zone euro », souligne l’Insee dans ce document trimestriel, qui ne délivre pas à ce stade de prévision de croissance annuelle. Mais avec de tels chiffres, le prochain président héritera à la mi-2017 d’un « acquis de croissance » de 1,1 %, soit autant que sur l’ensemble de 2016, souligne l’Insee. Autrement dit, même en cas de croissance nulle au deuxième semestre, l’économie française enregistrerait une hausse de cette ampleur sur l’ensemble de l’année. Ces prévisions « confirment que l’hypothèse du gouvernement d’une croissance de 1,5 % en 2017 est sérieuse », s’est félicité dans un communiqué le ministre de l’Economie et des Finances Michel Sapin. De son côté, le taux de chômage, qui s’est replié à 9,7 % fin 2016 (10 % en France entière), reculerait à 9,5 % (9,8 %) au 1er trimestre 2017, avant de se stabiliser. L’indicateur, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), retrouverait ainsi un niveau plus observé depuis le troisième trimestre 2012. Plusieurs facteurs expliquent la confiance de l’Insee dans la progression de l’activité dans l’Hexagone, qui avait connu une embellie au cours des trois derniers mois de 2016 après deux trimestres nettement plus moroses. D’une part, « le climat des affaires s’est encore amélioré depuis décembre, ce qui est propice à de nouvelles dépenses d’investissement des entreprises », a expliqué lors d’une conférence de presse Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture de l’Insee. Celles-ci devraient augmenter de 0,9 % au premier trimestre, favorisées en particulier par le dispositif de suramortissement qui prend fin en avril, puis ralentir à +0,5 % au cours des trois mois suivants. Reste cependant une interrogation celle du pouvoir d’achat qui devrait être grignoté à la fois par la remontée de l’inflation et par la hausse de la pression fiscale. Du coup, INSEE prévoit un tassement de la consommation des ménages au premier et deuxième trimestre. Tassement qui serait compensé au second semestre par un recours plus important à l’épargne. Une hypothèse qui pourrait toutefois être hypothéquée par les incertitudes concernant l’environnement politique.

 

Croissance française 2016 : encore moins qu’en 2015

Croissance française 2016 : encore moins qu’en 2015

Ce devait être l’année de la reprise et de l’inversion du chômage, ce sera encore moins bien qu’en 2015 en ce qui concerne la croissance. La croissance de l’économie française a atteint 0,4% au quatrième trimestre 2016 et s’est donc établie à 1,1% sur l’ensemble de l’année, selon une deuxième estimation publiée, ce mardi, par l’Insee. Ces chiffres sont conformes aux premières estimations de l’Insee rendues publiques le 31 janvier. Au quatrième trimestre, la croissance du produit intérieur brut (PIB) a accéléré après la légère hausse de 0,2% au cours des trois mois précédents. Mais ces chiffres, pour 2016, sont inférieurs de 0,1 point par rapport à 2015 où la croissance avait atteint 1,2%. En outre, la hausse de 2016, dernière année pleine du quinquennat de François Hollande, est inférieure de 0,3 point à la prévision du gouvernement, qui avait réajusté sa prévision de 1,5% à 1,4% à l’automne. Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont accéléré en 2016, augmentant de 1,8% après une progression de 1,5% en 2015, portées «notamment par les achats en biens d’équipement du logement au premier semestre», selon l’Insee. De même, l’investissement s’est mieux porté, en particulier celui des entreprises qui a crû de 4% l’an dernier, après une hausse de 2,7% en 2015. Il a notamment accéléré au quatrième trimestre après deux trimestres plus moroses, les chefs d’entreprise ayant anticipé la fin du dispositif de suramortissement fiscal sur les investissements productifs, prévue en avril. Mais l’investissement des administrations publiques a pour sa part continué de reculer, mais à un rythme nettement moins fort qu’en 2015 (-0,6% contre -3,9%). Les exportations ont marqué le pas, ne progressant que de 1,1% en 2016 contre une hausse de 6% un an auparavant. Les importations ont également ralenti, mais moins fort que les exportations (+3,7% après +6,4%), ce qui explique que le solde extérieur a pesé davantage sur la croissance en 2016 qu’en 2015 (-0,8 point après -0,3 point). La production a, de son côté, augmenté un peu plus qu’en 2015 (+1,4% après +1,3%), rebondissant notamment dans la construction. Mais la production agricole a fortement diminué (-5,7% après -2,2%), «en raison de conditions climatiques défavorables» selon l’Insee, ce qui a particulièrement pesé sur la croissance. Selon l’Insee, la croissance de l’économie française devrait augmenter de 0,4% aux premier et deuxième trimestre 2017.

 

Intérim: forte hausse en 2016

Intérim: forte hausse en 2016

 

Les incertitudes économqiues se traduisent en emplois plus précaires avec la montée de l’intérim et des CDD dont la durée est de plus en plus courte. Jusque là  le rythme de croissance de l’emploi intérimaire était  considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi mais il se substitue de plus en plus à des embauches en CDD et CDI et ne peut plus être révélateur de la conjoncture économique. Pour preuve, l’intérim  a progressé  6,7% en 2016 alors que la croissance est tout juste au dessus de 1%. ,. Le nombre de chômeurs, lui, a bien baissé d’environ 50 000 en un an mais les autres catégories (petits boulots) ont augmenté, sans parler des emplois soutenus et des chômeurs en formation qui ont changé de catégorie statistiques. Bref l’emploi précaire progresse notamment l’intérim.  Cette progression de l’intérim, qui fait suite à une hausse de 4,4% en 2015, correspond à la création de 36.500 emplois en équivalent temps plein sur l’ensemble de l’année et a concerné toutes les régions métropolitaines. Tous les grands secteurs ont contribué à alimenter la progression de l’intérim l’an dernier, l’emploi intérimaire dans le BTP ayant renoué avec la croissance après deux années particulièrement difficiles, souligne Prism’emploi, qui regroupe plus de 600 entreprises de recrutement et d’intérim. La croissance de l’emploi intérimaire a été particulièrement marquée en 2016 dans les transports, avec une hausse de 14,3% après celle de 7,2% relevée en 2015.La progression des effectifs intérimaires s’est également révélée dynamique l’an dernier dans le BTP (à +8,1% contre -6,4% en 2015), les services (+7,3% après +5,7%) et l’industrie (+5,4% après +5,1%). L’évolution de l’emploi intérimaire a en revanche nettement ralenti dans le commerce, avec une hausse limitée à 1,5% l’an dernier, contre une progression de 9,9% en 2015. La hausse de l’intérim accompagne la progression des CDD de plus en plus courts.  Pour les nouveaux emplois, de plus en plus de CDD, de plus en plus courts et qui débouchent de moins en moins sur des CDI. Le résultat du coût du travail aussi des incertitudes économiques.  Le nombre des embauches en CDD de moins d’un mois a progressé de 166% en quinze ans et ces contrats débouchent de moins en moins sur un CDI. C’est le constat majeur qui ressort de deux études distinctes, l’une de l’Unédic, l’autre de France Stratégie, que l’AFP a pu consulter. Selon les données collectées par l’assurance-chômage, de 2000 à 2016, les embauches en CDD d’un mois ou moins sont passées d’un peu plus de 1,5 million par trimestre à plus de 4 millions, tandis que celles de plus d’un mois n’ont pas bougé (environ 1 million). Ce document a été présenté aux partenaires sociaux mercredi 25 janvier lors d’une réunion de diagnostic du marché du travail, préalable à une éventuelle reprise des négociations sur l’assurance chômage.  Malgré cette tendance au raccourcissement des CDD, la part globale de ces contrats dans l’emploi reste stable sur cette période, à 9%, alors que les CDI représentent 76% de l’emploi total. Arts et spectacles, édition et audiovisuel, activités pour la santé, hôtellerie-restauration, immobilier et enseignement privé notamment sont les secteurs qui ont eu, en 2012, le plus recours à des contrats de moins d’un mois, voire quelques jours. L’étude de l’Unédic, qui gère l’assurance chômage, souligne aussi le « poids croissant » de la réembauche. En 2012, 84% des CDD de moins d’un mois étant des réembauches par un ancien employeur. « Dans certains secteurs, certains employeurs s’entendent implicitement avec leurs salariés sur la possibilité d’embauches successives avec parfois des engagements d’exclusivité », observe l’Unédic, sans plus de précisions.

 

2017 : croissance molle identique à 2016 en France

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Comme la plupart des intituts économques la BdF prévoit uen croissance molle en 2017  identique  à 2016 soit 1.2 ou 1.3%. En cause  les difficultés à modéliser les incertitudes qui vont surtout structurer l’évolution de l’activité notamment au plan international. Incertitudes sur la véritable politique des Etats Unis, incertitudes sur l’évolution des taux, sur le pétrole, sur les négociations du Brexit   et surtout incertitudes politiques découlant des élections en particulier en Allemagne et  en France. Sans parler des conflits militaires et du terrorisme.  LOCDE se montre assez prudente concernant la croissance mondiale. L’organisation espère des effets positifs du plan de relance budgétaire promis par Donald Trump  et le Japon mais se montre inquiète sur les conséquences d’un nouveau protectionnisme. L’OCDE a maintenu ce lundi sans changement sa prévision de croissance mondiale pour 2016 à 2,9% et relevé très légèrement celle de 2017 à 3,3% (+0,1%), en fait une croissance molle qu’elle souhaiterait dynamiser avec une relance budgétaire. Croissance molle  qu’elle appelle à combattre depuis le début de l’année en relançant la dépense budgétaire. Ce que comptent faire des États-Unis première économie mondiale qui retrouverait en 2018 un taux de croissance vigoureux de 3%, le double de cette année (1,5%) et plus encore que le 2,3% attendu pour 2017 Le Japon, qui a annoncé ce printemps un plan de relance budgétaire, connaîtra des répercussions sur sa croissance plus modestes qu’aux États-Unis, mais l’OCDE a toutefois fortement relevé ses prévisions pour cette année à 0,8% (+0,2%), avec une même tendance pour l’année prochaine à 1% (+0,3%), mais un recul à 0,8% attendu pour 2018. En Europe par contre la croissance est toujours cadenassée par les limites du pacte de stabilité auxquels il faut ajouter les incertitudes électorales notamment en Allemagne et en France. . L’Allemagne, principale économie de la zone euro, devrait stagner à 1,7% de 2016 à 2018. L’OCDE abaisse même sa prévision de croissance pour la France cette année à 1,2% (-0,1%), en-dessous du 1,4% prévu par le gouvernement. Elle s’élèverait à 1,3% en 2017. Quant aux Royaume-Uni, l’OCDE maintient son pessimisme après le référendum sur le Brexit. Si elle revoit légèrement à la hausse sa prévision pour cette année à 2% (+0,2%), elle s’attend à un coup de frein l’année prochaine avec une croissance qui devrait chuter à 1,2% et ralentir encore en 2018 à 1%. L’organisation s’attend aussi à la poursuite du ralentissement de la croissance chinoise, qui devrait atteindre 6,7% cette année, soit 0,2% de plus que prévu, mais descendre à 6,4% l’an prochain et 6,1% en 2018. Tendance inverse pour l’Inde: l’OCDE s’attend à ce que ce pays maintienne sa forte croissance, qui passerait de 7,4% en 2016, à 7,6% l’an prochain et 7,7% en 2018. Quant au Brésil, qui connaît une forte récession de 3,4% cette année, il devrait sortir la tête hors de l’eau en 2017 (0%), pour renouer avec la croissance en 2018 à 1,2%. Pour la France, la prévision de croissance à 1,5 % en 2017 paraient illusoire. La Banque de France prévoyait jusqu’à présent une croissance de 1,4% cette année, puis 1,5% en 2017 et 1,6% en 2018. La révision – à 1,3% en 2016 et 2017 puis 1,4% en 2018 – est donc, selon elle, «significative».En cause dans cette croissance molle, la faiblesse de la consommation, l’atonie des investissements, le nouveau tassement des exports 

Impôts locaux: hausse en 2016

Impôts locaux:  hausse en 2016 

Conséquence de la baisse des dotations de l’Etat., La fiscalité locale augmente en particulier l’impôt foncier et la taxe d’habitation qui en moyenne représentent  2000 € par foyer, c’est-à-dire l’impôt le plus important est de loin pour les moins favorisés. À noter qu’il existe de grands écarts autour de cette moyenne ;  écart qui peut varier de 1 à 30 en fonction d’une part de la localisation géographique, de l’endettement des collectivités et de l’évolution de leur budget. Au moment où on parle d’une réduction de la fiscalité concernant l’impôt sur le revenu (une réduction au demeurant fort modeste de l’ordre de 1 milliard)  parallèlement la fiscalité locale augmente fortement, de près de 5 % en 2015. À noter que l’augmentation est plus forte que la moyenne d’une part dans les groupements intercommunaux mais aussi dans les grandes villes. Une tendance inquiétante et qui pourrait s’accentuer avec la réforme territoriale qui prévoit d’une part la fusion de communes, d’autre part des groupements inter communaux encore plus les gros. Contrairement à l’idée générale ment répondu la concentration urbaine n’est pas un modèle économique. Bien au contraire puisqu’elle fait émerger des équipements et des superstructures très coûteux. D’une façon globale plus la numération est grande et plus la maîtrise et difficile, un peu comme pour l’État.  Les produits issus de la fiscalité locale se sont accrus de 5,9 milliards d’euros, pour s’élever à 125,1 milliards d’euros (contre 119,2 milliards d’euros en 2014), a pointé la Cour des comptes dans son rapport publié ce mardi. «Il s’agit de la plus forte progression des recettes fiscales depuis la mise en œuvre en 2011 de la réforme de la fiscalité locale», assure-t-elle. Elle se décompose de manière équilibrée entre les impôts directs et les impôts indirects, qui ont augmenté respectivement de 3,1 et 2,7 milliards d’euros, d’après le rapport. Les recettes fiscales des communes ont augmenté de 1,6 milliard d’euros en 2015, soit plus rapidement (+3,3%) que l’année précédente (+1%). Cette progression a résulté tant de la fiscalité directe (+4,3%) que de la fiscalité indirecte (+3,9%). Il a été général, mais plus marqué dans les grandes villes (+5,2%) grâce aux taxes foncières et d’habitation (+4,6%) et à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (la CVAE) (+16%). Globalement, le produit de la taxe d’habitation a progressé de 5,4% en 2015 au lieu d’une moyenne annuelle de 2,6 % entre 2011 et 2015. Les petites communes (de 3500 à 10.000 habitants), les seules à avoir connu une diminution de leurs produits de CVAE (-7,3%), ont vu leurs impôts directs augmenter moins vite que dans les autres strates (+3,9%). Par ailleurs, les impôts indirects ont été particulièrement dynamiques dans les villes de 50.000 à 100.000 habitants (+6,2%). Les recettes fiscales des groupements intercommunaux ont augmenté de 840 millions d’euros (+6,8% après +2,7% en 2014), plus rapidement que celles des communes. Cette hausse a reposé uniquement sur la fiscalité directe (+5,5%). Toutes ces collectivités ont connu une augmentation de leur fiscalité directe sauf la communauté urbaine de Dunkerque dont la fiscalité indirecte, en outre, a chuté fortement (-70%). La même tendance a été observée au sein des communautés d’agglomération avec une progression de 4,6% de la fiscalité directe et une diminution de 5,2% de la fiscalité indirecte. Les régions ont bénéficié en 2015 d’une augmentation de leurs recettes fiscales de 9,8% (après 8,5% en 2014), soit un gain de 1,34 milliard d’euros permis en partie par la fiscalité transférée par l’État (540 millions d’euros). À l’exception de la Guadeloupe (-14 %), toutes les régions ont profité en 2015 du dynamisme de leurs produits fiscaux. Globalement, celui-ci a été dû à la fiscalité indirecte (+13%) mais aussi à la fiscalité directe (+3,8%). Les régions Midi-Pyrénées et Picardie sont les seules dont les produits fiscaux ont augmenté, de 6,8% et 9,2% respectivement, malgré le recul des impôts directs de 0,4% dans la première et leur stabilité dans la seconde.

Croissance France : 1..2% en 2016 et encore moins en 2017

Croissance France : 1..2% en 2015 et encore moins en 2017

L’INSEE s’est trompé sur se prévisions de croissance .L’institut  prévoyait 1,6%  pour 2015 faudra, il  se contenter de 1.2% pour 2016 ( et 1% en 2017) .  en cause, le ralentissement du commerce international qui a pesé sur les exportations. Aussi le tourisme gravement affecté par les attentats. Il faut aussi prendre en considération les nombreuses perturbations, grèves, manifestations qui ont posé sur la croissance à l’occasion des discussions sur la loi travail. Les productions agricoles médiocres en raison du climat ont également contribué à affaiblir l’activité générale. Il faudrait ajouter le climat politique délétère notamment le manque de confiance qui a aussi amputé la croissance. Au total la France fera moins bien que la moyenne européenne (autour de 1,5 %). « Nous avons été clairement déçus par l’évolution de la croissance en 2016 puisque nous attendions bien mieux en juin. Et lorsque l’on regarde, le principal moteur qui a lâché reste les exportations, qui ont progressé de 0,6% en 2016 contre 6% en 2015″, reconnaît Dorian Roucher, chef de la division synthèse conjoncturelle à l’Insee. »Le commerce mondial est beaucoup moins favorable, il devrait augmenter de 1,2% cette année alors qu’il progressait de 6% par an dans les années 2000″, ajoute-t-il.  La France a notamment pâti d’une année très noire sur le plan touristique. Autre élément imprévu: une météo exécrable qui a entraîné de piteuses vendanges, de médiocres récoltes de céréales mais aussi de fruits. Il faut remonter à 2003 pour observer un recul de la production agricole aussi marqué que celui de cette année (-6,3%). A lui seul, il a coûté 0,2 point de croissance à la France.

Croissance plus faible en France que dans la zone euro en 2016 et 2017

Croissance plus faible en France que dans la zone euro en 2016 et 2017

 

Le gouvernement désavoué par la BCE et la banque de France concernant ses prévisions de croissance. La Banque centrale européenne est d’accord avec les prévisions de croissance de la Banque de France, qui a revu celles-ci à la baisse, pour l’économie française, a déclaré vendredi à Europe 1 Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE. « On est d’accord avec la Banque de France. La croissance sera plus faible en France que dans le reste de la zone euro, malheureusement, 1,3% en France, 1,7% dans la zone euro », a-t-il déclaré. « Donc la France est à la traîne. » La Banque de France a revu en baisse ses prévisions de croissance pour l’économie française et anticipe désormais une progression du produit intérieur brut (PIB) de près de 1,3% cette année et de 1,3% en 2017, avant des hausses de 1,4% en 2018 et 1,5% en 2019.

Obama et Macron hommes de l’année 2016 pour les cadres

Obama et Macron hommes de l’année 2016 pour les  cadres

Pour les cadres français, Emmanuel Macron, ex-ministre de l’Economie et candidat à l’élection présidentielle de 2017, et Barack Obama, président sortant des Etats-Unis, sont les hommes économiques de l’année, selon un sondage Viavoice pour HEC, l’Expansion, BFM Business et LeMonde.fr publié jeudi.  Sur les 400 cadres interrogés du 3 au 7 novembre, 62% estiment qu’Emmanuel Macron est la personnalité française qui a le plus marqué l’économie en 2016. L’ex-ministre de l’Economie, qui a quitté le gouvernement en août pour se consacrer à son mouvement « En Marche ! » et à sa campagne, est suivi par le chef de l’Etat, François Hollande (28%), le Premier ministre, Manuel Valls (21%) et le ministre des Finances, Michel Sapin (18%). Pour les personnalités étrangères, les cadres interrogés placent Barack Obama (41%) devant la chancelière allemande, Angela Merkel (28%), la directrice générale du FMI, Christine Lagarde (16%).

Banques européennes : de 88o milliards à 1200 milliards de créances douteuses de 2009 à 2016

Banques européennes : de 88o milliards  à 1200 milliards de créances douteuses de 2009 à 2016

Bien difficile de connaitre le montant des créances douteuses que détiennent les banques. En 2014, lorsque la banque centrale européenne a mené les premiers stress-tests auprès des banques européennes, le total des crédits douteux se montait à 880 milliards d’euros. En deux ans, ce montant a donc crû de 36 %. Huit ans après le début de la crise financière, les banques européennes détiendraient encore 1200 milliards d’euros de prêts non performants (lorsque 90 jours se sont écoulés sans que l’emprunteur ait versé une échéance de remboursement) dans leurs comptes, selon une étude de KMPG. L’encours des prêts douteux a explosé depuis la crise financière. Il est passé de 1,5% des crédits accordés dans l’Union européenne en 2006/2007 à plus de 5% depuis 2013. Et cela n’est pas près de s’arranger. La croissance économique anémique sur le Vieux continent complique la tâche des banques pour se défaire de ces prêts. Ce qui pèse sur leur rentabilité (en raison de non-paiement d’intérêts de prêts, de la hausse des provisions pour faire face aux dépréciations d’actifs et des pertes lors de la vente d’actifs ou de leur restructuration…), alors que dans le même temps ces établissements doivent composer avec des pressions réglementaires. En y ajoutant les taux d’intérêt historiquement bas qui fragilisent leurs marges et les risques d’amendes pour mauvaise conduite auxquelles sont confrontés un certain nombre d’établissements, comme Deutsche Bank par exemple, les banques risquent de mettre «plusieurs décennies plutôt que plusieurs années», avant de faire le grand nettoyage, estime l’étude de KPMG.

(Avec Reuters)

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