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France : baisse des gaz à effet de serre

France : baisse des gaz à effet de serre

« Tous les secteurs baissent : l’énergie grâce à l’augmentation de la production de l’hydroélectricité et grâce au nucléaire, mais également les transports qui étaient le domaine dans lequel on avait le plus de mal », s’est félicité le ministre de l’écologie.

 

Dans le détail par secteurs, c’est l’énergie qui participe le plus à la décarbonation, « avec un recul des émissions de 16,8%, soit -2 Mt CO2e, en raison de l’accélération de la production d’électricité décarbonée », selon le ministère.

Les bâtiments (-7,1%) et l’industrie (-5,6%) s’inscrivent également en recul, portés d’une part par la baisse des émissions du chauffage (-7,8%) en raison « d’un trimestre au global plus doux que l’an passé et de la poursuite des comportements de sobriété » et d’autre part par les efforts de secteurs comme l’agroalimentaire (-9,3%) ou la construction (-7,6%).

Les transports, premier secteur émetteur, restent sur une baisse moindre (-3%) mais conforme à celle déjà observée l’an dernier, « avec à la fois une diminution pour le transport routier (-3,1%) portée par la baisse observée des émissions associées aux véhicules diesel et le transport aérien français (-2,8%) ».

Emission gaz à effet de serre, chute de 5,8%

Emission  gaz à effet de serre, chute de 5,8%

Le  Premier ministre a annoncé, mercredi 22 mai, en personne, les chiffres en baisse  fournis par le Citepa, l’organisme qui établit chaque année un inventaire national des émissions de gaz à effet de serre et polluants atmosphériques. 

« Nous avons eu (…) les chiffres définitifs des émissions de CO2 en 2023. Elles ont en réalité baissé en France de 5,8% », s’est félicité le Premier ministre. Ce recul survient après un repli de 2,7% sur l’ensemble de l’année 2022. Le Citepa avait évalué en mars la baisse en 2023 à 4,8% sur la base de données préliminaires. « Nous n’avons de leçons à recevoir de personne en matière d’efficacité écologique et environnementale », a ajouté Gabriel Attal, alors que la liste de la majorité est talonnée par celle du Parti socialiste menée par Raphaël Glucksmann.

Cette baisse reste en deçà des objectifs fixés par Paris. La France ambitionne de réduire ses émissions de 50% (-55% en net) d’ici à 2030 pour se conformer aux engagements du plan climat de l’Union européenne et d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

L’IA générative : Un effet positif sur la croissance ?

L’IA générative : Un effet positif sur la croissance ?

Une annonce tout à fait hypothétique : la quantification de l’effet positif de l’intelligence artificielle sur l’économie. D’après un rapport officiel, l’intelligence artificielle pourrait générer des gains de croissance de 10 à 15 % d’ici une vingtaine d’années. Des chiffres très discutables. La première raison c’est qu’on mélange l’intelligence artificielle générative des autres formes d’intelligence artificielle qui déjà automatise les processus de production et de distribution. D’une certaine manière, l’intelligence artificielle émise à toutes les sauces sans doute par effet de mode. Ce qui est sûr, c’est que l’intelligence artificielle tout court va continuer de se développer et est déjà largement à l’œuvre.Il faudra toutefois faire le moment venu un bilan pertinent des pertes et des créations d’emplois notamment dans les services qui seront largement affectés.

Essayer de quantifier les effets de l’intelligence artificielle sur la croissance relève de la recherche dans le marc de café. On pourrait tout aussi bien annoncer que l’intelligence artificielle va détruire 100 milliards s ou au contraire augmenter de à 600 milliards le PIB.

Ce qu’on peut dire avec une certaine certitude c’est que l’intelligence artificielle va continuer de pénétrer l’économie et qu’il faut continuer de s’y préparer avec la formation et les investissements. Tout le reste relève de la spéculation

D’après l’Élysée, le rapport du comité interministériel sur l’intelligence artificielle générative prévoit un effet positif de l’IA sur l’économie française dès 2030, avec une hausse de PIB entre 250 milliards d’euros et 400 milliards. Ce texte sera rendu public demain, à la suite d’une remise officielle au président Emmanuel Macron.

Co-directeur du comité avec la chercheuse Anne Bouverot, l’économiste Philippe Aghion va présenter dans le rapport des « chiffres inédits sur le potentiel de création de valeur de l’IA », dixit l’Elysée. Le constat y serait au beau fixe : les effets positifs de l’IA générative sur l’emploi devraient largement dépasser les effets négatifs. Tout un chapitre est d’ailleurs dédié à la thématique « IA créatrice ou destructrice d’emploi ». « Le rapport évoque une hausse du PIB potentielle de 250 à 400 milliards d’euros grâce à l’IA à l’horizon 2030 », chiffre la présidence. Pour rappel, le PIB se situait à 2.640 milliards d’euros en 2022.

 

 

 

Pollution–recul des gaz à effet de serre en France

Pollution–recul des gaz à effet de serre en France

Enfin une bonne nouvelle avec le nouveau recul des Gaz à effet de serre en France. Un recul toutefois à relativiser car il dépend d’une industrie en partie liquidée, du nucléaire et du bâtiment en pleine crise. Avec une baisse de 4,6% sur sur les neuf premiers mois de 2023, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont reculé en France grâce aux secteurs de l’industrie, de l’énergie et des bâtiments. L’Hexagone compte réduire ses émissions de 50% en 2030.

Trois secteurs participent le plus à cette baisse : l’industrie (-9,3%), la production d’énergie (-9,4%) et les bâtiments (-7,5%).

Plusieurs explications à ces résultats. Le secteur industriel est « fortement impacté par la crise énergétique en 2023 », souligne le Citepa dans un communiqué. Pour la production d’énergie, le repli des GES résulte notamment de la progression des moyens de production électrique décarbonés, notamment les centrales nucléaires (+11,4% liée à la remise en service progressive de centrales) et hydroélectriques, couplée à une baisse de la production des centrales thermiques (-23%), souligne le Citepa. Et pour les GES provenant du secteur du bâtiment, la baisse des émissions liées au chauffage, déjà observée en 2022, s’est poursuivie en 2023, malgré un hiver légèrement plus rigoureux :

Pour les transports, le rebond post-Covid du transport routier (+12% en 2021, +2% en 2022) a laissé la place à un léger recul (-2,7%) sur les neuf premiers mois de 2023, avec une baisse notable sur septembre (-10%). En revanche, le transport aérien continue de voir ses émissions augmenter : +21% pour les vols domestiques sur les neuf premiers mois, et +27% pour les vols internationaux.

La France a annoncé vouloir réduire ses émissions GES de 50% (-55% en « net », si l’on inclut les puits de carbone que sont sols et forêts même s’ils absorbent de moins en moins de Co2) en 2030 par rapport au niveau de 1990, conformément aux engagements européens, ce qui implique de doubler le rythme de baisse des émissions.

Interdiction des chaudières à gaz : un effet positif

Interdiction des chaudières à gaz : un effet positif

Ingénieur expert des énergies renouvelables, Duncan Gibb critique , dans une tribune au « Monde », les a priori défavorables au remplacement des chaudières à énergie fossile par les pompes à chaleur.

Un article qui milite pour le remplacement des chaudières à gaz par des pompes à chaleur électrique mais qui oublie simplement la question économique et sociale. Où quand la techno écologie oublie tout simplement les acteurs. Les mutations évoquées auront sans doute lieu mais certainement pas aux conditions économiques et dans les délais prévus par les technocrates.

La France doit doubler le rythme de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre pour atteindre les objectifs 2030 qu’elle s’est engagée à tenir dans le cadre du programme européen « Fit for 55 ». A cette fin, le gouvernement français a lancé une consultation publique, qui prend fin vendredi 28 juillet, sur la possibilité d’interdire l’installation de nouvelles chaudières à gaz dans des maisons individuelles – une mesure, rappelons-le, déjà mise en œuvre depuis 2022 dans toutes les nouvelles constructions.

Cette interdiction suscite des questions légitimes concernant son impact sur le marché, l’emploi, la fiabilité des alternatives, et leur accessibilité pour les ménages à faibles revenus. Nous pensons, pour notre part, que ces interdictions peuvent avoir un impact positif, à condition qu’elles soient introduites avec précaution et que les ménages les plus modestes soient accompagnés.

Plusieurs pays, régions et villes européennes ont déjà pris ce virage et annoncé des mesures d’interdiction des chaudières au gaz et au fioul, y compris en des lieux où les ventes de chaudières à gaz restent plus dynamiques que chez nous. Selon nos calculs, 6,5 chaudières à gaz ont été vendues pour mille habitants en 2022 en France, contre 8,4 en Allemagne et 25,7 aux Pays-Bas. Or, ces deux pays sont parmi ceux qui viennent d’interdire la vente de nouvelles chaudières à gaz individuelles à un horizon rapproché.

Par ailleurs, la France ne ferait ainsi qu’anticiper une évolution probablement inévitable. L’Union européenne (UE) devrait en effet interdire les ventes de chaudières à gaz individuelles par le biais de sa directive sur l’écoconception à partir de 2029.

Bien plus que les convecteurs, ce sont les pompes à chaleur électriques qui sont les solutions de chauffage les plus efficaces d’un point de vue énergétique, et les plus économiques à l’usage. Elles remplaceront les chaudières à gaz dans les maisons individuelles. Le mouvement est d’ailleurs largement amorcé. Les ventes connaissent une croissance spectaculaire, notamment celles des pompes à chaleur air-eau, qui peuvent se substituer simplement aux chaudières à gaz et se greffer sur les circuits d’eau et radiateurs préexistants.

Bassines d’eau: Un effet positif sur la nappe phréatique

Bassines d’eau: Un effet positif sur la nappe phréatique ?

Des opposants contestent le ministre de l’écologie qui considère que les bassines d’eau auront un effet positif sur la nappe phréatique. Le ministre instrumentalisant une étude du BRGM est contredit par des opposants à ces bassines. Ainsi, la députée écologiste de la Vienne Lisa Belluco lui a répondu dimanche 26 mars sur franceinfo, assurant que « le BRGM [avait] pris position publiquement en disant arrêtez de citer notre étude parce qu’il y a un certain nombre d’angles morts et notamment pas de prise en compte des évolutions climatiques ».(un papier de France-Info)

Le BRGM a bien fait un rapport technique sur les conséquences des 16 futures réserves de substitution qui doivent être creusées dans les Deux-Sèvres. Ces réserves, dites « bassines », vont prélever de l’eau dans les nappes phréatiques pendant l’hiver, la stocker et la mettre à disposition de quelques agriculteurs pour qu’ils puissent arroser leurs champs pendant l’été. Le bureau a rendu son rapport à l’été 2022 et il conclut bien, comme l’affirme le ministre, que les bassines pourraient avoir des effets globalement positifs à la fois sur les nappes phréatiques, les cours d’eau et les zones humides.

« Le scénario 2021 de mise en place de retenues de substitution proposé par la Coopérative de l’eau des Deux-Sèvres permettrait une amélioration globale du niveau des nappes », écrit le BRGM, prévoyant que « les interactions entre cours d’eau, zones humides et piézométries [autrement dit, le niveau des nappes souterraines] étant fortes dans le secteur étudié, toute amélioration piézométrique se répercutera sur les autres milieux ».

Le BRGM observe aussi « un effet positif en printemps/été » sur les cours d’eau « de l’ordre de + 6 % de gain de débit en sortie du bassin pour le mois de juillet ». Cela monterait même à + 40 % pour le cours d’eau du Mignon. D’autres cours d’eau pourraient être moins asséchés l’été. L’hiver, le prélèvement d’eau dans les nappes n’aurait qu’un impact « faible et négligeable » sur les cours d’eau, qui baisseraient d’1 % seulement.

Quant aux zones humides comme le Marais poitevin, qui dépendent beaucoup du remplissage des nappes phréatiques, ces bassines « permettraient un meilleur maintien en eau des zones humides en fond de vallées et amélioreraient les débits entrant sur le marais mouillé, soit par débordement (sources, suintement), soit via l’interconnexion nappes/canaux de bordure et par l’augmentation des débits des rivières ».

Toutes ces observations semblent donner raison au ministre de la Transition écologique, pourtant ce n’est pas tout à fait le cas, car il les utilise de façon trompeuse pour prévoir l’avenir alors que ce n’est pas ce que fait le BRGM.

Le bureau s’est fendu d’un communiqué en février 2023 pour réexpliquer son rapport et lui redonner un peu de contexte. Il ne dit pas, comme l’affirme Lisa Belluco, de ne plus l’utiliser, mais il dit en effet, expressément, que ce « n’est pas une étude approfondie, ni une étude d’impact de toutes les conséquences possibles des prélèvements d’eau envisagés. Il ne s’agit pas non plus d’un article de recherche scientifique soumis à l’évaluation de la communauté scientifique », affirme-t-il.

Son rapport « permet d’évaluer ce qui se serait passé si les réserves de substitution avaient été mises en place au cours des années 2000-2011″. C’est donc une simulation dans le passé. « En toute rigueur, cette période de référence ne permet pas de prendre en compte les conditions météorologiques récentes et encore moins futures », continue le bureau.

Le BRGM reconnaît ne pas avoir pris en compte les risques d’évaporation de l’eau depuis les réserves – ce que lui reproche les opposants aux bassines – ni les évolutions climatiques et qu’il serait « important » de le faire. Il est en train de mettre à jour ses données pour pouvoir éventuellement faire de nouvelles simulations qui pourront inclure les années 2010 à 2020 et le changement climatique.

Le bureau pointe un autre enjeu de ces bassines : elles ne pourront pas être remplies en hiver si le niveau des nappes phréatiques est trop bas, sauf que « la récurrence de périodes de sécheresse hivernales pourrait conduire, de manière répétée, à des niveaux de nappes inférieurs aux seuils réglementaires, compromettants le remplissage des réserves certaines années ».

Dans la Vienne, département d’à côté, où 30 bassines doivent aussi voir le jour, un rapport prédit que le niveau des nappes sera régulièrement trop bas et que les bassines ne pourront pas y prélever d’eau deux années sur dix. Enfin, les simulations du BRGM ne répondent pas à l’argument central des opposants aux bassines : la question de l’accaparement de l’eau par quelques agriculteurs.

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?


Le président de la République a confirmé que l’année 2023 serait bien celle de la réforme des retraites. Une réforme d’ailleurs de plus en plus allégée puisqu’elle pourrait être très étalée dans le temps et ne concerner en fait une partie des salariés. Les fonctionnaires et les régimes spéciaux pourraient être épargnés avec la fameuse clause du grand-père qui permet de n’appliquer la réforme qu’aux nouveaux entrants.

Cette année (2023) sera en effet celle d’une réforme des retraites», dont la présentation est fixée au 10 janvier prochain. «Il nous faut travailler davantage», a insisté Macron , disant vouloir «assurer l’équilibre de notre système pour les années à venir. Bref une sorte de réformes allégée,différée et sans doute injuste. Pour résumer, le privé et les nouveaux vont payer pour le public et les plus anciens.

Pour autant, la bataille est loin d’être gagnée. En effet, la réforme des retraites pourrait bien être bousculée par un autre champ de préoccupation concernant l’évolution du pouvoir d’achat. D’autres motifs d’insatisfaction vont aussi s’ajouter comme l’injuste règle de la modification de l’indemnisation du chômage qui évidemment avec son caractère technocratique ne tient pas compte des situations concrètes. S’y ajouteront les insatisfactions de nombre de catégories et pas forcément uniquement de salariés. Voir à cet égard le mouvement des médecins libéraux.

L’année 2023 pourrait bien être celle de la retraite mais peut-être celle de la retraite de Macron stoppé la dans sa velléité de transformation disruptive pour le principe afin de laisser son nom dans l’histoire.

La fin de son règne pourrait bien coïncider avec l’enterrement de la réforme de la retraite car s’il échoue comme c’est possible, on pourra alors considérer que son quinquennat est déjà terminé.

Sans trancher le débat encore en cours sur l’âge légal de départ, le président a indiqué que «l’allongement de nos carrières (…) sera progressif», et qu’il «se fera par étapes, sur près de dix ans». De même, il a aussi vanté un texte «juste», en ce qu’il permettra «d’améliorer la retraite minimale» à 1200 euros, et tiendra «compte des carrières longues, des carrières hachées, des difficultés de certains métiers».

Pour autant la bataille est loin d’être gagné.

Présidentielle 2022 : Macron à 33,5% , nouvel effet drapeau

 

Cinq jours après son annonce de candidature, Emmanuel Macron progresse de 8,5 points pour se hisser à 33,5% d’intentions de voix, selon une étude Elabe pour BFMTV et L’Express, publiée mardi 8 mars soir.Un nouvel effet drapeau d’après le directeur d’Elabe.

Une conjoncture qui pousse les Français à se rallier derrière le chef de l’État en ces temps de crises. C’est ce que le directeur général de l’Ifop Frédéric Dabi appelle l’«effet drapeau».

En deuxième position, 18,5 points plus loin, Marine Le Pen recule à 15% (-2). Si la prétendante du RN se qualifie pour le second tour face à Emmanuel Macron, elle semble pâtir du contexte ukrainien et d’une campagne où elle ne parvient pas pour l’instant à ancrer son discours dans l’opinion. Derrière la candidate nationaliste, se trouve Jean-Luc Mélenchon à 13% (+0,5), qui occuperait donc la troisième place dans cette présidentielle. L’Insoumis profite du réflexe du «vote utile» dans une gauche éparpillée et morcelée électoralement.

 

Présidentielle : effet  » primaire populaire » nul à gauche

Présidentielle : effet  » primaire populaire » nul  à gauche

 Selon un sondage Ifop-Fiducial 2022 publié quotidiennement pour nos confrères de Paris Match, LCI et Sud Radio, le chef de l’État domine le premier tour avec 24 % des intentions de vote.

À droite, Marine Le Pen ne semble pas fragilisée par les départs et les polémiques autour du Rassemblement national et se stabilise à 17,5 % des intentions de vote. Valérie Pécresse (16 %) perd 0,5 point, quand d’Éric Zemmour gagne 0,5 point (14 %). À gauche, tout le monde est stable par rapport à la vague précédente : Jean-Luc Mélenchon (9,5 %), Yannick Jadot (5 %), Christiane Taubira (4 %), Anne Hidalgo (3,5 %) et Fabien Roussel (3,5 %). Ainsi, la victoire de Christiane Taubira à la primaire populaire ne semble avoir eu aucun effet sur les intentions de vote sur les candidats du spectre de gauche.

Politique– Démocratie et populisme: ne pas confondre cause et effet

Politique– Démocratie et populisme: ne pas  confondre cause et effet 

Le recul démocratique en Europe centrale et orientale s’explique notamment par des problèmes structurels, estime le maire de Budapest,Gergely Karacsony , qui appelle, dans une tribune au « Monde », à une régulation du capitalisme en vue de « corriger les injustices sociales » qui poussent les citoyens vers les mouvements nationalistes.(extrait)

 

Ma conscience politique est née avec les changements systémiques survenus à la suite de l’effondrement du communisme en Hongrie, en 1989. Je fus à la fois fasciné et enchanté par la démocratisation rapide de mon pays.

Adolescent, je parvins à persuader ma famille de me conduire à la frontière autrichienne, pour observer l’histoire de mes propres yeux : le démantèlement du rideau de fer, évolution qui permit aux réfugiés est-allemands de gagner l’Ouest. A la lecture de nombreux journaux nouveaux, et assistant aux rassemblements de partis politiques démocratiques alors nouvellement créés, je fus à l’époque absorbé par l’atmosphère d’une espérance sans limite pour notre avenir.

Aujourd’hui, ces réactions apparaissent comme de la naïveté enfantine, ou du moins comme le produit d’un état d’esprit idyllique. Car la démocratie et l’avenir de la civilisation humaine sont actuellement en grand danger, menacés par des crises qui se chevauchent, à facettes multiples.

Trois décennies après l’effondrement du communisme, nous sommes de nouveau confrontés en Europe à des forces politiques antidémocratiques, dont les actions ressemblent souvent à celles des communistes d’hier, à cela près qu’elles font aujourd’hui campagne sur un populisme autoritaire et nationaliste.

A l’instar des communistes d’autrefois, ces mouvements s’en prennent aux « agents étrangers », aux « ennemis de l’Etat » – comprenez : quiconque s’oppose à leurs valeurs ou préférences politiques – et dénigrent encore l’Occident, en employant bien souvent les mêmes termes abusifs entendus sous l’ère communiste. Leurs pratiques politiques érodent les normes et institutions démocratiques, détruisent la sphère publique et intoxiquent mentalement les citoyens au travers de mensonges et de manipulations.

Le populisme nationaliste a tendance à s’axer sur un seul objectif : monopoliser le pouvoir étatique et tous ses actifs. Dans le cas de mon pays, le régime du premier ministre, Viktor Orban, s’est accaparé la quasi-totalité de l’Etat par une habile manipulation des institutions démocratiques, et une entreprise de corruption de l’économie. Les élections parlementaires en avril 2022 (lors desquelles j’affronterai Orban) seront décisives pour ce qui est de savoir si la captation de l’Etat en Hongrie peut encore être inversée.

 

C’est encore possible, de mon point de vue. Imputer aux populistes la responsabilité entière de l’érosion de notre démocratie reviendrait toutefois à confondre cause et effet.

Démocratie et populisme: ne pas confondre cause et effet

 Démocratie et populisme: ne pas  confondre cause et effet 

 

Le recul démocratique en Europe centrale et orientale s’explique notamment par des problèmes structurels, estime le maire de Budapest,Gergely Karacsony , qui appelle, dans une tribune au « Monde », à une régulation du capitalisme en vue de « corriger les injustices sociales » qui poussent les citoyens vers les mouvements nationalistes.(extrait)

 

Ma conscience politique est née avec les changements systémiques survenus à la suite de l’effondrement du communisme en Hongrie, en 1989. Je fus à la fois fasciné et enchanté par la démocratisation rapide de mon pays.

Adolescent, je parvins à persuader ma famille de me conduire à la frontière autrichienne, pour observer l’histoire de mes propres yeux : le démantèlement du rideau de fer, évolution qui permit aux réfugiés est-allemands de gagner l’Ouest. A la lecture de nombreux journaux nouveaux, et assistant aux rassemblements de partis politiques démocratiques alors nouvellement créés, je fus à l’époque absorbé par l’atmosphère d’une espérance sans limite pour notre avenir.

Aujourd’hui, ces réactions apparaissent comme de la naïveté enfantine, ou du moins comme le produit d’un état d’esprit idyllique. Car la démocratie et l’avenir de la civilisation humaine sont actuellement en grand danger, menacés par des crises qui se chevauchent, à facettes multiples.

Trois décennies après l’effondrement du communisme, nous sommes de nouveau confrontés en Europe à des forces politiques antidémocratiques, dont les actions ressemblent souvent à celles des communistes d’hier, à cela près qu’elles font aujourd’hui campagne sur un populisme autoritaire et nationaliste.

A l’instar des communistes d’autrefois, ces mouvements s’en prennent aux « agents étrangers », aux « ennemis de l’Etat » – comprenez : quiconque s’oppose à leurs valeurs ou préférences politiques – et dénigrent encore l’Occident, en employant bien souvent les mêmes termes abusifs entendus sous l’ère communiste. Leurs pratiques politiques érodent les normes et institutions démocratiques, détruisent la sphère publique et intoxiquent mentalement les citoyens au travers de mensonges et de manipulations.

 

Le populisme nationaliste a tendance à s’axer sur un seul objectif : monopoliser le pouvoir étatique et tous ses actifs. Dans le cas de mon pays, le régime du premier ministre, Viktor Orban, s’est accaparé la quasi-totalité de l’Etat par une habile manipulation des institutions démocratiques, et une entreprise de corruption de l’économie. Les élections parlementaires en avril 2022 (lors desquelles j’affronterai Orban) seront décisives pour ce qui est de savoir si la captation de l’Etat en Hongrie peut encore être inversée.

 

C’est encore possible, de mon point de vue. Imputer aux populistes la responsabilité entière de l’érosion de notre démocratie reviendrait toutefois à confondre cause et effet.

Croissance : s’attendre à un effet de rattrapage

Croissance : s’attendre à un effet de rattrapage

 

.Dans un entretien à La Tribune, Bertrand Thimonier, président-fondateur d’Adviso Partners, une banque d’affaires spécialisées dans les fusions et acquisitions d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire), analyse l’impact de la pandémie par régions, entreprises et secteurs, et l’évolution de leur activité dans les mois à venir.

 

Comment se porte le marché des fusions et acquisitions d’ETI depuis la crise Covid ?

BERTRAND THIMONIER - Ce marché a diminué globalement de 7% sur la période 2019-2021 alors qu’il avait progressé en taux de croissance annuel moyen de 15% sur la période 2015-2018. C’est finalement un très bon chiffre compte tenu de l’énorme coup de froid qui avait tout stoppé entre mars et juin 2020.

En fait, seules les entreprises qui opèrent sur des secteurs « Covid-résistants », comme le numérique et la santé, ont réalisé des transactions, soit environ un tiers des volumes. Aujourd’hui, ces secteurs connaissent une forte appétence de la part des acteurs du « private equity » qui disposent de montants importants à investir : cette année, 18,5 milliards d’euros ont été levés et 17,8 milliards d’euros ont été investis dans l’économie française. Nous vivons ainsi un phénomène de polarisation car la hausse du nombre d’acheteurs industriels et du « private equity » pour un même nombre de vendeurs entraîne une inflation des valorisations des PME-ETI.

Comment la crise a-t-elle affecté les régions ?

Sur les transactions allant de 20 à 150 millions d’euros, les régions Ouest et Sud-Ouest ont progressé respectivement de 15% et de 9%, portées par les services informatiques et les secteurs de la santé. Par ailleurs, les entreprises qui avaient des clients partout dans le monde ont été portées par la reprise de l’activité en Asie au moment où l’Europe était confinée. A l’inverse, les régions Île-de-France et Sud-Est, qui représentent respectivement un tiers et un sixième du marché, ont connu notamment une baisse plus forte des transactions, de -9% et -16%.

Mais dans les mois qui arrivent, ces deux pôles, ainsi que les secteurs de l’hôtellerie, du tourisme et des loisirs, vont retrouver une bonne dynamique car les candidats acquéreurs vont retrouver l’aptitude à se projeter dans des projets de croissance. De même, les secteurs traditionnels, les produits et services industriels poussés par le gouvernement, et tout ce qui attrait à la consommation domestique vont certainement connaître un redéploiement.

La crise a-t-elle redéfini le paysage économique français ?

Cette crise aura accéléré beaucoup de mutations, en particulier sur la consommation des produits de proximité. Par exemple, les grands distributeurs alimentaires cherchent à proposer toujours plus de marques régionales plus proches du consommateur, voire à les acquérir. Le Made in France aussi est reconnu dans le monde entier comme source de qualité et de sécurité. Pourtant, aujourd’hui nous nous sommes rendu compte de certains manquements sur des activités stratégiques pour le pays quand la production est sous-traitée à l’international. Pendant la crise, beaucoup de produits manufacturés n’ont pas pu l’être dans les délais à cause de dysfonctionnements de livraison. Le Fabless, modèle économique de référence autrefois, va certainement être remis en cause.

Après la crise, un certain nombre d’activités vont donc être réindustrialisées en Europe, notamment dans la data, les médicaments et l’électronique. Des appels d’offres européens qui étaient jusque-là ouverts aux acteurs américains et asiatiques ne le seront plus demain.

Que pensez-vous des mesures prévues dans le plan de relance pour les TPE et les PME ?

Le gouvernement a pris les bonnes mesures dans un temps très court. Même si l’endettement gonfle, elles ont permis de sauver des pans entiers de notre industrie, qui est un élément déterminant pour notre économie et pour la cohésion sociale.

L’Etat a raison d’aider les TPE et les PME qui génèrent de l’emploi sur tout le territoire : c’est elles qui font le tissu économique de nos régions. En leur apportant des fonds propres, avec les banques de financement qui sont un poumon de la relance, il les aide à surmonter les crises mais aussi à se consolider en rachetant des compétiteurs. Ensuite, les fonds propres nourrissent l’investissement qui permet d’innover et ainsi d’optimiser la rentabilité. Je suis donc extrêmement positif sur la reprise : beaucoup de secteurs vont connaître un effet de rattrapage.

Comment le gouvernement a-t-il prévu la sortie progressive des aides aux entreprises ?

Le risque pour les entreprises des secteurs « Covid-touchés », c’est qu’un arrêt trop brutal des aides de l’Etat ne compromette leur rétablissement économique, et les pousse à la défaillance.

Leur activité repart d’abord par paliers à cause des contraintes sanitaires maintenues par l’Etat (50% pour les restaurateurs, 35 % pour les cinémas etc.). Par contre, elles font face de manière immédiate à l’accroissement de leur masse salariale. Pour les accompagner, le gouvernement a choisi d’appliquer une « dégressivité progressive » des aides et donc une sortie en sifflet. Par ailleurs, de nombreuses entreprises pourraient se retrouver en difficulté face à leurs premières échéances de remboursement du PGE car elles ne disposent pas encore du chiffre d’affaires suffisant pour commencer à rembourser le « mur de dettes » accumulé pendant la crise.

Réglementation européenne de l’IA : un effet boomerang ?

Réglementation européenne de l’IA : un effet  boomerang ?

Les risques de la future réglementation européenne sur lit à part Par Renaud Pacull, co-fondateur d’EasyPicky dans l‘Opinion

tribune

Depuis plusieurs années, l’intelligence artificielle (IA) est source de multiples fantasmes technologiques dans l’imaginaire collectif. Pourtant, si les cas d’usage les plus médiatisés, évoqués plus haut, sont des domaines critiques qu’il convient de réguler pour en éviter les éventuelles dérives, ils sont loin d’être représentatifs de ce qu’est l’IA aujourd’hui, notamment en Europe. Il ne serait donc pas souhaitable de définir une législation globale pour l’ensemble des domaines d’application que recouvre cette technologie.

Or, jusqu’ici, la tradition culturelle européenne a souvent été de répondre à l’émergence de technologies de rupture par la mise en place d’un cadre législatif, un cadre dans lequel ces nouvelles pratiques peuvent s’épanouir. Tout l’enjeu réside donc ici dans le fait de réellement leur permettre de s’étendre, et non de les étouffer. Car une législation sur l’IA dans son ensemble, contraignant l’innovation et la recherche sur le secteur, pourrait être extrêmement dommageable et laisser ainsi la part belle à des nations hors de la communauté européenne.

« On n’a vraiment peur que de ce qu’on ne comprend pas », disait Maupassant. Et c’est bien là le nœud du problème : comment nos représentants pourraient-ils légiférer justement sur le si récent, vaste et complexe sujet de l’IA ? La réponse la plus courante consisterait à déléguer certaines tâches de contrôle à la sphère privée, plus à même de « labelliser » les IA éthiques et de rejeter les plus dangereuses. Outre le fait que ces sociétés de certifications, pour être justes, devront se baser sur des critères différents et objectifs pour chaque domaine d’application, que devient alors la propriété industrielle ?

Nos quelques pépites européennes ayant développé des IA propriétaires, et qui se sont lancées aussi parce qu’elles avaient à leur disposition des libertés de développements immenses, seraient alors contraintes de laisser entrer un tiers au cœur de leur réacteur sur lequel repose pourtant tout leur avantage concurrentiel. De quoi ralentir le développement d’un écosystème prometteur, ou prendre le risque de le voir s’exiler dans d’autres parties du monde.

… pour une présence forte de l’Europe sur la scène technologique de demain

Alors même que « l’IA forte » n’existe pas encore et n’existera probablement pas avant de nombreuses années, il serait sûrement préférable de laisser pour le moment l’écosystème européen vivre et se développer, gagner des parts de marché et assoir un leadership en la matière, plutôt que de légiférer dès à présent par principe de précaution. Prenons un parallèle plus que jamais dans l’air du temps : la manipulation génétique. Certaines avancées possibles sur ce secteur sont des dérives graves, d’autres sont source d’innovations absolument géniales. Or dans la course aux vaccins liée à la crise sanitaire actuelle, nos laboratoires français ont en partie préféré ne pas travailler sur la technologie de l’ARN messager, se faisant ainsi devancer, sous couvert de ce même principe de précaution.

Réguler trop largement l’IA aujourd’hui, et donc réduire le système de développement scientifique en Europe, c’est laisser une fois de plus le champ libre aux autres grandes puissances que sont les États-Unis et la Chine. Pire, c’est permettre à terme l’arrivée sur notre marché d’outils fondés sur des IA qui pourront être programmées sur la base de valeurs qui ne sont pas les nôtres, ce alors même que le consensus sur les valeurs éthiques de l’IA est bien l’objectif premier de la législation actuellement discutée. Une fois ces outils étrangers adoptés massivement, aucune régulation n’y fera rien. À titre d’exemple, un autre parallèle peut être fait ici : celui du RGPD. Arme de l’Europe contre les Gafa, il n’a fait que renforcer leur pouvoir en ralentissant le développement d’une concurrence saine et locale. Une concurrence qui n’a de fait plus accès à certaines données et n’a pas les moyens de contourner – à l’instar des géants du web – la législation.

Ainsi, plutôt que de chercher à légiférer rapidement et largement, nos autorités publiques auront raison d’entrer dans l’écosystème IA par d’autres portes : financements, initiatives en faveur de la formation, soutien à la recherche… c’est désormais à leur tour d’être innovantes dans leurs approches pour permettre à l’Europe de prendre la tête sur la scène internationale.

Renaud Pacull est co-fondateur d’EasyPicky.

COVID-19: les drenières mesures sans effet

 

COVID-19: les drenières mesures sans effet

D’après les experts les dernière mesures sont à peu près sans effet sur la situation sanitaire . la troisième vague risque même d’être aussi forte que la première.  Le Pr Rémi Salomon a lui aussi fait part de sa vive « inquiétude » ce dimanche soir sur BFMTV alors que l’épidémie poursuit sa progression sur le territoire national et notamment en région francilienne.
« Le sentiment général est celui d’une très grande inquiétude, d’une très grande anxiété sur ce qui va arriver », a déclaré Rémi Salomon au sujet de la situation hospitalière en Île-de-France, « une anxiété de voir cette troisième vague plus violente que les deux premières ».

Le président de la commission médicale d’établissement a également évoqué le « sentiment de colère de se retrouver dans une situation qui va nous obliger à faire de la médecine de catastrophe » alors que 41 directeurs médicaux de crise de l’AP-HP estiment dans le Journal du Dimanche que les capacités de prise en charge pour les patients Covid seront dépassées d’ici une quinzaine de jours.

  »Nous risquons de nous retrouver dans 10 jours, 15 jours, 3 semaines dans une situation de débordement », a expliqué le pédiatre sur BFMTV.

Si tous les départements de la région Ile-de-France mais aussi d’autres ont été soumis à de nouvelles mesures de freinage, le Pr Rémi Salomon estime que celles-ci n’auront que « peu d’effets » sur la circulation du virus et donc la progression de l’épidémie. »Nous n’allons pas avoir d’autre choix que celui d’un confinement », a assuré le président de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP. Une mesure qui aura déjà des effets d’ici deux à quatre semaines « si c’est bien appliqué.

 

5G : des effets de serre ( HCC)

5G : des effets de serre  ( HCC)

Selon le Haut Conseil pour le Climat.,le déploiement de ce débit ultra-rapide risque d’augmenter la consommation en électricité et pire encore, l’empreinte carbone. Ils recommandent au gouvernement une évaluation avant d’attribuer les prochaines fréquences pour la 5G, un nouvel argument pour les élus écologistes qui réclament un moratoire.

Ce rapport a cependant peu de chances de faire plier le gouvernement. Les premières fréquences ont été attribuées et les offres sont déjà sur le marché. Emmanuel Macron a récemment répété devant la Convention citoyenne pour le climat que la 5G était « indispensable au développement économique ».

L’accent est aussi mis sur les nouveaux smartphones compatibles : leur fabrication à l’étranger est responsable des trois quarts des émissions de gaz à effet de serre dûs à cette nouvelle technologie. Les experts suggèrent que soient mis sur le marché européen des appareils plus durables et réparables.

Enfin, le grand public devrait être incité à limiter certains usages comme visionner des vidéos en très haute définition sur un écran de smartphone : cela n’a aucun intérêt en terme de qualité, mais c’est très gourmand en énergie.

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