Archive pour le Tag 'molle'

Composition du gouvernement : François Bayrou entre en résistance… molle

Composition du gouvernement : François Bayrou entre en résistance… molle

Du côté des centristes, c’est le mécontentement qui s’exprime à propos de la composition du nouveau gouvernement avec la présence de huit ministres de droite sur 14 et seulement un centriste. Du coup, François Bayrou va jusqu’à menacer d’une liste autonome aux élections européennes.

Il est vrai que le breuvage est difficile à avaler pour Bayrou; lui dont le soutien à Macron a sans doute été le plus décisif pour permettre l’élection de ce président. Un président qui désormais non seulement abandonne la gauche mais aussi et surtout le centre. Mais de ce point de vue, Macon naguère la reconnaissance du ventre et rejoint sans doute l’opinion de François Mitterrand à propos du centre qui disait « : où se situe le centre ? Réponse: au fond du couloir à droite ! »

Le centre a toujours été considéré comme une force d’appoint par Macron donc seulement utile au moment des élections. Pour preuve Bayrou n’a jamais pu accéder à une fonction stratégique dans les gouvernements de Macon qu’il a pourtant favorisé. Pas étonnant pour ce président Jupitérien qui ne veut surtout pas de concurrence. Même Édouard Philippe qui n’est pas particulièrement rebelle en a fait les frais.

Il est peu vraisemblable que les centristes iront jusqu’à déposer une liste autonome aux européennes car même sur ce terrain qui leur est cher ils ont fait preuve d’une grande timidité et d’une grande prudence. Même au « Plan » dont Bayrou est supposé être responsable on a laissé l’institution figé dans l’immobilisme. Pendant que des institutions bidon de Macon étaient supposées remplacer !

L’alliance au pouvoir n’obtiendra sans doute même pas 18 % en cas de liste unique aux européennes et les centristes seuls ne dépasseraient peut-être pas 5 %. Bref, la confirmation de leur utilité électorale mais de leur marginalité politique après les échéances.

Réponse molle du Hezbollah face à Israël

Réponse molle du Hezbollah face à Israël

Certains experts s’attendaient à une réponse forte du Hezbollah après que le numéro 2 du Hamas ait été tué Israël sur son territoire. D’une certaine façon, le chef du Hezbollah a fait le minimum diplomatique juste protester contre l’acte en assurant qu’éventuellement son organisation pourrait riposter.

La vérité sans doute c’est que le Hezbollah n’a pas l’intention pour l’instant de s’engager pleinement et officiellement dans le conflit entre le Hamas et Israël. En cause sans doute le fait que les forces sont déséquilibrées. Certes le Hezbollah dispose d’une armée conséquente et bien équipée mais qui serait vite balayée par la puissance israélienne. Le Hezbollah pourrait aussi attendre son heure grâce aux déstabilisations en cours au Moyen-Orient. C’est aussi la stratégie de l’Iran qui préfère instrumentaliser-le Hamas ou encore les Houtils ou la rue arabe.

La puissante milice chiite ne semble pas prête à une escalade militaire face à Tsahal, même si Nasrallah a clairement mis en garde l’État hébreu. «Jusqu’à maintenant, notre posture a été calculée. Cependant, si l’ennemi décide de lancer une guerre contre nous, nos hommes, nos missiles sont prêts. Il n’y aura plus de règles, plus de limites», A affirmé le chef du Hezbollah

Il a ajouté que le «crime» contre Saleh al-Arouri ne resterait pas impuni, sans donner plus de détails. Dans le passé, déjà, des assassinats ciblés de certains hauts leaders du Hezbollah attribués à Israël n’ont finalement pas été suivis de représailles visibles, le Parti de Dieu et son parrain iranien préférant opter pour des attaques contre des intérêts israéliens, en Europe ou en Asie.

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

Politique: Macron candidat , la continuité molle

Macron candidat : la continuité molle

 

Dans un papier de l‘Opinion , on observe que Macron a largement abandonné ses habits de transformateur pour proposer à la place une sorte de continuité molle qui évacue les préoccupations et les enjeux .

 

Un quinquennat de crises et une guerre en Ukraine sont passés par là. Emmanuel Macron candidat à sa réélection est l’inverse, même s’il s’en défend, de celui qui déboulait dans le jeu politique de 2016. Rassurant, « protecteur », « lucide », quand le premier était « disruptif », « transformateur » et accumulait les hyperboles pour donner corps à la « Révolution » promise dans son livre de campagne. La révolution, sociale, sanitaire, et maintenant guerrière, les Français ne l’ont que trop connue pour l’attendre du champ politique, anticipe-t-il désormais. Ils veulent de la stabilité. Il propose d’en être le garant.

On retrouve bien ses fondamentaux dans la « lettre aux Français » qu’il publie ce jeudi soir . L’Europe, la valorisation du travail, l’émancipation par l’école, la confiance en l’avenir. A l’épreuve du pouvoir, d’autres ambitions se sont ajoutées : la souveraineté, le grand âge et la santé, les investissements d’avenir, dans la recherche en particulier. Leur addition doit constituer une « réponse singulière » face aux « dérèglements du monde ».

A ce stade pas de mesures précises pour nourrir sa promesse, mais on sent bien que là ne sera pas l’enjeu. Travailler plus longtemps, la réforme des retraites se lit entre les lignes. Baisser les impôts de production aussi. Sur le reste, l’éducation et la santé notamment, l’approche semble être davantage celle du réparateur que du modernisateur. Aux mots -absents – d’économies, de dette, de compétitivité, il préfère ceux de « valeurs », « culture », « méritocratie républicaine ». Le quoiqu’il en coûte lui aussi est passé par là.

En entrant tard en campagne, Emmanuel Macron a pu s’ajuster à l’offre. Sur le terrain de la réforme, Valérie Pécresse est trop faible pour qu’il soit contesté, calcule-t-il. Il semble faire le pari qu’il affrontera plutôt Marine Le Pen ou Eric Zemmour au second tour de la présidentielle : autres troubles à venir, anticipe-t-il, qui justifient qu’il mette l’accent sur la loi, l’« humain » et la défense du modèle social.

Dans le climat anxiogène du moment, le président sortant joue sur le réflexe légitimiste des électeurs. Il protège plus qu’il ne prend des risques parce que politiquement il n’en a pas besoin. Sa nature, en revanche, risque, elle, d’être bousculée. Ses proches ont suffisamment vanté son « ADN audacieux » pour qu’on ait longtemps cru qu’il voudrait laisser dans l’histoire la trace de la réforme profonde, un peu comme Gerhard Schröder en Allemagne. Les circonstances ont transformé sa conception du président. Réconcilier, unir, conforter face aux crises, c’est celle qu’il propose.

Macron candidat : la continuité molle

Macron candidat : la continuité molle

 

Dans un papier de l‘Opinion , on observe que Macron a largement abandonné ses habits de transformateur pour proposer à la place une sorte de continuité molle qui évacue les préoccupations et les enjeux .

 

Un quinquennat de crises et une guerre en Ukraine sont passés par là. Emmanuel Macron candidat à sa réélection est l’inverse, même s’il s’en défend, de celui qui déboulait dans le jeu politique de 2016. Rassurant, « protecteur », « lucide », quand le premier était « disruptif », « transformateur » et accumulait les hyperboles pour donner corps à la « Révolution » promise dans son livre de campagne. La révolution, sociale, sanitaire, et maintenant guerrière, les Français ne l’ont que trop connue pour l’attendre du champ politique, anticipe-t-il désormais. Ils veulent de la stabilité. Il propose d’en être le garant.

On retrouve bien ses fondamentaux dans la « lettre aux Français » qu’il publie ce jeudi soir . L’Europe, la valorisation du travail, l’émancipation par l’école, la confiance en l’avenir. A l’épreuve du pouvoir, d’autres ambitions se sont ajoutées : la souveraineté, le grand âge et la santé, les investissements d’avenir, dans la recherche en particulier. Leur addition doit constituer une « réponse singulière » face aux « dérèglements du monde ».

A ce stade pas de mesures précises pour nourrir sa promesse, mais on sent bien que là ne sera pas l’enjeu. Travailler plus longtemps, la réforme des retraites se lit entre les lignes. Baisser les impôts de production aussi. Sur le reste, l’éducation et la santé notamment, l’approche semble être davantage celle du réparateur que du modernisateur. Aux mots -absents – d’économies, de dette, de compétitivité, il préfère ceux de « valeurs », « culture », « méritocratie républicaine ». Le quoiqu’il en coûte lui aussi est passé par là.

En entrant tard en campagne, Emmanuel Macron a pu s’ajuster à l’offre. Sur le terrain de la réforme, Valérie Pécresse est trop faible pour qu’il soit contesté, calcule-t-il. Il semble faire le pari qu’il affrontera plutôt Marine Le Pen ou Eric Zemmour au second tour de la présidentielle : autres troubles à venir, anticipe-t-il, qui justifient qu’il mette l’accent sur la loi, l’« humain » et la défense du modèle social.

Dans le climat anxiogène du moment, le président sortant joue sur le réflexe légitimiste des électeurs. Il protège plus qu’il ne prend des risques parce que politiquement il n’en a pas besoin. Sa nature, en revanche, risque, elle, d’être bousculée. Ses proches ont suffisamment vanté son « ADN audacieux » pour qu’on ait longtemps cru qu’il voudrait laisser dans l’histoire la trace de la réforme profonde, un peu comme Gerhard Schröder en Allemagne. Les circonstances ont transformé sa conception du président. Réconcilier, unir, conforter face aux crises, c’est celle qu’il propose.

Économie PIB : retour à la croissance molle en 2022

Économie PIB  : retour à la croissance molle en 2022

 

L’INSEE s’enthousiasme taux exceptionnel de croissance de 2021 à 6,7 % selon les prévisions. En réalité il ne s’agit que d’un phénomène de rattrapage e n raison du recul de 8 % en 2020.Pour  2022 on annonce aussi des chiffres très optimistes, en réalité on sera autour de 4 % de l’année 2022; le niveau du PIB sera tout juste supérieur de 1,5 % par rapport à fin 2019. Autrement dit, la France reprend son rythme de croissance molle . 

Alors qu’un flot d’incertitudes semble menacer l’économie hexagonale, la note de conjoncture publiée ce mardi par l’Insee vient apporter un peu de sérénité au débat. Selon l’institut, la croissance du produit intérieur brut (PIB) français poursuivrait son rebond au premier semestre 2022. Malgré le retour de la pandémie, l’activité progresserait d’abord de 0,5 % pendant les trois derniers mois de cette année, portant ainsi la croissance de 2021 à 6,7 %, soit l’un des millésimes les plus dynamiques de l’après-guerre.

L‘Insee table en effet sur une croissance de 0,4 % au premier trimestre 2022, puis de 0,5 % entre avril et juin. Au printemps 2022, les cicatrices de la crise sanitaire sur l’économie seraient alors bien effacées. Le PIB français se situerait même 1,4 % au-dessus de son niveau de fin 2019. « L’acquis de croissance à mi-année (c’est-à-dire le taux de croissance annuel que l’on obtiendrait pour 2022 si l’activité économique restait figée aux troisième et quatrième trimestres à son niveau prévu pour le deuxième) s’élèverait à 3 % », prévient l’Insee.

Aider les pays pauvres pour sortir de la croissance molle

Aider les pays pauvres pour sortir de la croissance molle

L’économiste Gilles Dufrénot explique, dans une tribune au « Monde », que les créanciers privés doivent aider les pays pauvres pour permettre aux pays riches de sortir de l’actuelle stagnation économique.

 

Tribune.

 

Cela fait quasiment trois décennies que les économies industrialisées peinent à sortir d’une situation de « stagnation prolongée ». Les signaux en sont les suivants : les taux de croissance potentiels sont bas, les taux d’inflation également, la croissance des salaires a été faible et reste en deçà de celle de la productivité du travail.

Par ailleurs, l’investissement productif a plongé et reste bas, les marchés financiers sont gorgés de liquidités insuffisamment dirigés vers l’économie productive. Enfin, les gains de productivité décroissent, y compris aux Etats-Unis, pays qui reste le plus avancé sur le plan technologique.

Ce phénomène a longtemps été masqué par deux facteurs.

Le premier a été la croissance phénoménale de la Chine au cours des vingt-cinq dernières années, qui a soutenu la demande mondiale.

Le second a été le surendettement du secteur privé qui a artificiellement dopé la consommation.

Les économies des pays industrialisés se retrouvent d’autant plus piégées dans des équilibres de sous-emploi durables que les crises à répétition (crise financière de 2008, crise des dettes publiques européennes, crises sanitaires) ont deux effets nocifs : elles prolongent les durées des récessions, et surtout, font s’affaisser les trajectoires de croissance potentielle que les gains de productivité et les innovations maintiennent à peine.

 

Penser que l’on pourra sortir de ces situations par des endettements publics massifs, en inondant les marchés financiers de liquidités, ou en contraignant des pays pauvres à commercer grâce à des accords régionaux est un leurre.

Une solution plus soutenable est de provoquer un choc de demande mondiale de grande ampleur. Ce choc ne peut venir que des pays en développement. Les regards se tournent vers l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie du Sud-Est où les besoins de développement nécessitent la construction massive d’infrastructures dans tous les secteurs d’activité (la santé, les transports, l’énergie, le numérique). L’essentiel du financement de ces infrastructures sera fourni par des capitaux privés.

L’abondante liquidité disponible sur les marchés financiers internationaux des pays riches pourrait servir à cela. Mais à une condition qui est loin d’être remplie : investir dans les infrastructures de ces pays devrait être perçu comme des investissements sûrs (au même titre, par exemple, que les obligations souveraines des pays industrialisés ou que les titres émis par des start-up dans des secteurs en pointe comme le numérique ou les biotechnologies).

Économie : retour à la croissance molle en 2022

Économie : retour à la croissance molle en 2022

 

L’INSEE s’enthousiasme taux exceptionnel de croissance de 2021 à 6,7 % selon les prévisions. En réalité il ne s’agit que d’un phénomène de rattrapage e n raison du recul de 8 % en 2020.Pour  2022 on annonce aussi des chiffres très optimistes, en réalité on sera autour de 4 % de l’année 2022; le niveau du PIB sera tout juste supérieur de 1,5 % par rapport à fin 2019. Autrement dit, la France reprend son rythme de croissance molle . 

Alors qu’un flot d’incertitudes semble menacer l’économie hexagonale, la note de conjoncture publiée ce mardi par l’Insee vient apporter un peu de sérénité au débat. Selon l’institut, la croissance du produit intérieur brut (PIB) français poursuivrait son rebond au premier semestre 2022. Malgré le retour de la pandémie, l’activité progresserait d’abord de 0,5 % pendant les trois derniers mois de cette année, portant ainsi la croissance de 2021 à 6,7 %, soit l’un des millésimes les plus dynamiques de l’après-guerre.

L‘Insee table en effet sur une croissance de 0,4 % au premier trimestre 2022, puis de 0,5 % entre avril et juin. Au printemps 2022, les cicatrices de la crise sanitaire sur l’économie seraient alors bien effacées. Le PIB français se situerait même 1,4 % au-dessus de son niveau de fin 2019. « L’acquis de croissance à mi-année (c’est-à-dire le taux de croissance annuel que l’on obtiendrait pour 2022 si l’activité économique restait figée aux troisième et quatrième trimestres à son niveau prévu pour le deuxième) s’élèverait à 3 % », prévient l’Insee.

Projet de loi antiterroriste: encore une loi molle

Projet de loi antiterroriste: encore une loi molle

 

Les lois qui sortent du Parlement ont à peu près les mêmes caractéristiques que les montres de Dali : elles sont molles. En fait, il ne s’agit pas vraiment d’un nouveau projet de loi mais de la reprise d’anciennes dispositions remises au goût du jour après l’attentat contre un policier à Rambouillet

En réalité les orientations reprennent surtout les mesures de l’état d’urgence après les attentats de novembre 2015. Parmi ces mesures. Quatre mesures emblématiques mais expérimentales de la loi sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme (Silt) de 2017. Périmètres de sécurité, fermeture de lieux de culte, mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas) et visites domiciliaires: ces quatre dispositions de police administrative avaient pris la suite de mesures de l’état d’urgence mise en œuvre pendant deux années après les sanglants attentats de Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015.

.Le projet prévoit ainsi l’interdiction, pour une personne sous surveillance et assignée dans un périmètre de résidence, d’être présente lors d’un évènement exposé à un risque terroriste particulier et la possibilité d’allonger jusqu’à deux ans cumulés les Micas, une disposition pour laquelle le Conseil d’Etat consulté en amont, a émis de sérieuses réserves!

Éric Ciotti a fustigé «la faiblesse de nos outils par rapport à la gravité des menaces» et a appelé à changer de «cadre»«

Après Covid : une société plus molle qu’avant

Après Covid  : une société plus molle qu’avant

Jean-Claude Kaufmann, sociologue, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la vie quotidienne et des identités, publie C’est fatigant la liberté. « C’est magnifique la liberté, surtout quand on en est un petit peu privé. On la réclame », démarre le sociologue au micro de RTL.

« On est deux personnes en une de plus en plus. On est la personne qui correspond un peu à la théorie de notre époque, des individus maîtres de leur destin, libres de choisir leur moral, leur destin, leur vérité dans tous les domaines où l’on se pose des questions », poursuit le sociologue. « Mais, plus l’on s’en pose, plus ça devient fatiguant, ça nous charge la tête et on a juste envie de se poser un petit moment pour reprendre le souffle; Et ce bouton pause on a tendance à appuyer dessus un petit peu plus, car c’est fatigant cette liberté. On ne veut pas y renoncer, mais l’exercer en plein ce n’est pas aussi simple que cela », décrit-il encore.

Dans son livre, Jean-Claude Kaufmann explique que « nous sommes dans une société molle » et parle d’un laisser-aller « généralisé ». « Tout a chuté. Mais c’est ça surtout le premier confinement (…) plus ça dure, plus on voudrait retrouver la vie d’avant, la vie normale. Mais au moment du premier confinement, il s’est passé quelque chose qui a révélé l’évolution de notre société parce que cette tendance au mou, elle avait déjà commencé avant », argumente le sociologue. 

Les changements des confinements

Les nombreux confinements ont ainsi créé des moments de plongée. « Certains se sont laissé plonger de manière très passive, très négative et cela se développe aujourd’hui. Il y a une cassure intérieure. Mais d’autres se sont dit : ‘Ce n’est pas si mal que ça. À quoi ça sert de courir sans cesse dans le stress ?’ ». Cette évolution reste « positive » selon le sociologue, mais « c’est en train de nous indiquer la société de demain. Cette société un peu plus molle, peut-être un peu plus docile. On a envie d’être un peu guidé, pas par n’importe qui, par quelqu’un de bien, de clairvoyant et qui nous facilite la vie d’une certaine manière ».

Coronavirus : une sémantique de guerre mais une politique de défense molle

Coronavirus : une sémantique de guerre mais une politique de défense molle

Mardi une nouvelle fois s’est réuni ce qu’on appelle le conseil de défense sanitaire. Pourquoi un tel terme quand il s’agit de combattre une maladie. Sans doute pour faire croire en la force de l’État et en sa détermination. Le problème c’est que la stratégie sanitaire du gouvernement est loin de s’inscrire dans une problématique d’affrontement cohérente de la pandémie. On pourrait d’ailleurs même dire que l’État fait contraire de ce qui est cohérent en multipliant les injonctions et les mesures contradictoires.

Ainsi va-t-il sans doute annoncer des couvre-feux, autre mot de sémantique guerrière alors que dans le même temps le Premier ministre a poussé   les Français à réserver leurs moyens de transport pour les vacances de la Toussaint. Exactement la même contradiction que lors  des élections municipales quand le gouvernement le même jour incitait  à la fois aux déplacements pour venir voter et à rester confiné pour éviter les contaminations du Coronavirus.

Quand l’action est molle, on cache souvent sa faiblesse par un discours musclé. Ce que va faire encore le président de la république en annonçant des couvre- feux. Le seul problème c’est qu’on risque d’être incapable d’en faire respecter les principes faute justement des forces de défense présentent sur le terrain. Des forces déjà complètement fatiguées après les différents mouvements sociaux, maintenant par des différentes attaques des trafiquants de drogue et des islamistes.

En mal de mesures d’affichage, le gouvernement retient une des propositions du conseil scientifique. “A ce stade de l’épidémie, le Conseil scientifique n’envisage pas de proposer l’option (d’un couvre-feu) au plan national, mais ne peut en exclure son utilisation dans certaines métropoles et bien sûr en cas de dégradation ultérieure”, peut-on lire dans cette note, qui évoque des couvre-feux d’une durée de quinze jours.

Cette mesure de couvre-feu ne sera pas forcément très bien acceptée et aura des conséquences économiques supplémentaires pour certains secteurs. Pour la restauration ce pourrait être par exemple le dernier coup avant la mort d’un grand nombre d’entreprises.

Le Conseil scientifique reconnaît que l’adhésion de la population à une telle mesure serait “probablement faible, avec des effets préjudiciables en termes de cohésion sociale et de confiance” et indique que son coût économique serait “d’autant plus grand qu’il intervient après une première période de confinement et qu’il alimente des anticipations économiques négatives aux effets potentiellement désastreux”.

Coronavirus : Macron pour une mobilisation molle

Coronavirus : Macron pour une mobilisation molle

 

Comme d’habitude, Emmanuel Macron a compensé la mollesse de ses orientations par l’enflure du discours. Une rhétorique bien connue pour masquer les hésitations et les contradictions. La seule mesure précise consiste à fermer les établissements scolaires. Pour le reste,  c’est le grand flou. Y compris pour la protection des plus vulnérables qu’il évoque sans en préciser le contenu sauf à leur recommander de rester chez eux. Une exception toutefois et une contradiction de plus, Macron  les invite à se rendre dans les bureaux de vote. Comme si l’enjeu du calendrier des municipales prévalait sur d’autres enjeux autrement plus importants concernant la situation sanitaire mais aussi économique et financière

Face à la “plus grave crise sanitaire qu’ait connue la France depuis un siècle”, l’urgence est de protéger nos compatriotes les plus vulnérables, a souligné le chef de l’Etat français dans une allocution télévisée solennelle d’une vingtaine de minutes à l’Elysée.

Toutes les personnes âgées de plus de 70 ans, ainsi que celles qui souffrent de maladies chroniques ou de handicap, vont donc être invitées à rester chez elles et à limiter au maximum leurs déplacements, a-t-il annoncé. Pour autant, “rien ne s’oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes dimanche” pour le premier tour des municipales.

“Mais il conviendra de veiller au respect strict des gestes barrières contre le virus et des recommandations sanitaires”, a insisté Emmanuel Macron, au lendemain de la publication d’une circulaire comprenant une série de mesures drastiques destinées à rassurer les électeurs. Les entreprises sont quant à elles appelées à permettre au maximum à leurs employés de travailler à distance. Concernant le chômage partiel, l’Etat prendra en charge les salariés contraints de rester chez eux et toutes les entreprises pourront reporter sans justification le paiement des impôts et cotisations dus en mars.

“Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et pour protéger nos entreprises, quoi qu’il en coûte”, a assuré Emmanuel Macron. Une formule très vague qui veut tout dire et rien en même temps quand on ne connaît pas grand-chose du « tout « qui se résume à un décalage de cotisation encore imprécis et à une prise en charge du chômage partiel.

Les transports publics seront quant à eux maintenus – “car les arrêter ce serait tout bloquer y compris la possibilité de soigner” – mais les Français sont invités à “limiter leurs déplacements au strict nécessaire”.

”. Et pour ajouter encore à la confusion cette petite allusion à la remise en cause du marché et de la mondialisation.

“Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché”, a-t-il estimé. “Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie, au fond à d’autres, est une folie.” Des mots très forts mais des mesures complètement anecdotiques

à propos de la mobilité, une mollesse coupable “Nous aurons sans doute des mesures de contrôle, des fermetures de frontières à prendre mais il faudra les prendre quand elles seront pertinentes et à l’échelle européenne”, a-t-il insisté.

Le chef de l’Etat n’est toutefois pas allé jusqu’à annoncer officiellement le passage au stade 3 de l’épidémie, passage pourtant jugé “inexorable” par le Premier ministre Edouard Philippe début mars, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon évoquant lui un passage “dans les prochains jours”.

L’Allemagne s’enfonce dans la croissance molle

L’Allemagne s’enfonce dans la croissance molle

 

Même si des perspectives sont légèrement revues à la hausse en Allemagne, la croissance est caractérisée par une grande faiblesse. Une croissance qui a atteint autour de 0,6 % en 2019. Le spectre de la récession s’éloigne en Allemagne mais la croissance est toujours tirée vers le bas par  les difficultés de l’industrie automobile . Le produit intérieur brut n’a progressé que de 0,6 % en 2019, contre 1,5 en 2018 et 2,5 % en 2017. Après dix ans de croissance quasi continue, « l’économie allemande a perdu son élan », a résumé, mercredi, l’institut allemand de statistiques Destatis.

 

Le gouvernement allemand table sur une croissance de 1.1% en 2020 , de  1,3% de son produit intérieur brut en 2021, a-t-on appris mardi de sources proches de la coalition au pouvoir à Berlin. Cette nouvelle estimation n’a pas encore été officialisée et doit auparavant être approuvée par les membres du gouvernement chargés de la préparation du conseil des ministres prévu mercredi, précisait-on lundi.

 

La première puissance économique d’Europe a évité de justesse la récession l’an passé, et l’enquête mensuelle de l’institut Ifo publiée lundi a montré une dégradation du climat des affaires en janvier, augurant d’un démarrage prudent de l’économie allemande cette année.

Les marchés attendaient l’indice en légère hausse ce matin par rapport à la précédente publication avec un résultat attendu de 97 contre 96.3 précédemment. Une estimation supérieure aux chiffres publiés ce matin avec un indice en baisse à 95.9.

Reprise économique mondiale: toujours molle en 2020 ( FMI)

 

Une fois de plus, le FMI a revu légèrement à la baisse (-0,1 pour 2020 et -0,2 pour 2021) ses prévisions par rapport à octobre. La faute en incombe en particulier à certains grands émergents «qui affichent des résultats insuffisants et se trouvent en difficulté». C’est le cas du Brésil, du Mexique, de la Russie, de l’Inde  et de la Turquie. L’évolution tendancielle de la croissance en zone euro s’inscrit dangereusement à la baisse. Ainsi au  dernier trimestre 2019, le PIB  devrait enregistrer une augmentation de seulement 0,1 %. ( 0.2% pour la France).  De quoi remettre en cause les modestes prévisions de 1,2 % qui étaient prévus pour l’année 2020. Notons d’ailleurs que les prévisions de 2019, avec une augmentation du PIB de 1,6 %, ont été contredites pour aboutir autour de 1,1 % sur l’ensemble de l’année. Les prévisions de croissance pour 2020 affichent 1.2% en zone euro comme pour la France. Le gouvernement français attend une croissance du PIB de 1,3% cette année et l’an prochain. De son côté, le FMI  prévoit désormais une hausse de 1,2% seulement du produit intérieur brut (PIB) des 19 pays de la région cette année, contre 1,3% prévu en avril, après 1,9% en 2018. Le PIB de la zone euro devrait croître de 1,4% en 2020 et en 2021, précise un FMI un peu optimiste, qui attendait auparavant 1,5% de croissance pour chacune des deux prochaines années. Mais pour le FMI, le PIB français devrait quant à lui progresser de 1,2% en 2019, une prévision réduite de 0,1 point de pourcentage par rapport à celle d’avril. Et le FMI n’attend qu’une légère accélération à 1,3% pour 2020 comme pour 2021.

Ce ralentissement est principalement dû à une croissance anémique en Allemagne, première économie de la région, et à la stagnation de l’Italie, explique-t-il. Il table désormais sur une croissance de 0,5% seulement en Allemagne cette année, contre 0,8% prévu en avril, après 1,5% l’an dernier, avant un rebond à 1,2% en 2020 et 1,4% en 2021. Pour contrer ce ralentissement, le Fonds réaffirme son appel en faveur d’une «réponse budgétaire synchronisée» des gouvernements de la zone euro. Comme il ne faut pas désespérer les acteurs économiques, c’est prévisions paresse un peu optimiste si l’on tient compte notamment d’une part de la baisse tendancielle de l’activité enregistrée en fin d’année, par ailleurs de la baisse du moral des patrons.

Au plan international c’est surtout la Chine qui accuse un sérieux coup de en matière de croissance. La croissance du PIB dans la puissance asiatique devrait passer de 6,2% en 2019 à 5,7% en 2020 et 5,5% en 2020. « De nombreux facteurs conjoncturels viennent aggraver des facteurs structurels » .

Parmi les émergents, la situation devrait être encore plus critique en Argentine, avec une récession de 3% de son PIB  cette année (-0,3 point par rapport aux dernières prévisions), avant de s’améliorer quelque peu en 2020, avec un recul de 1,7% (+0,1 point), avant un retour à la croissance en 2021, à +0,7%.

D’une manière générale,, l’OCDE s’inquiète des tergiversations des gouvernements face à la réponse à apporter aux défis actuels, du changement climatique à la numérisation de leurs économies en passant par le nouvel ordre mondial qui a émergé après la chute du communisme dont notamment le président américain a détricoté la régulation..

« Ce serait une erreur politique de considérer ces changements comme des facteurs temporaires qui peuvent être résolus avec une politique monétaire ou fiscale », écrit Laurence Boone, chef économiste de l’OCDE dans le rapport. « En l’absence d’orientations politiques claires » sur ces défis, « l’incertitude persistera » et les perspectives de croissance en seront affectées. Or  de ce point de vue aucune politique claire et significative  n’apparaît en matière de croissance verte (au concept très minimal même pour l’OCDE), rien d’important n’est engagé pour concurrencer  la Chine sur le plan des nouvelles technologies et l’ancienne régulation des échanges part en morceaux avec le développement d’accords particuliers et du protectionnisme.

 

 

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