Archive pour le Tag '2008'

Ukraine : le même scénario prévisible que pour la Géorgie en 2008

Ukraine : le même scénario prévisible que pour la Géorgie en 2008

Mêmes méthodes, même stratégie, mêmes justifications : la Russie utilise contre l’Ukraine la même logique qu’à l’égard de la Géorgie, en tablant sur la passivité des Occidentaux estime un papier du Monde de Sylvie Kauffmann.

 

 

Chronique.

 

Au cours d’une réunion du conseil de sécurité russe consacrée au Donbass qui restera dans les annales comme un grand moment télévisé du pouvoir autocratique, l’ancien président Dmitri Medvedev a fait, lundi 21 février, au Kremlin, une comparaison dévastatrice pour les démocraties occidentales. Il s’agissait de la Géorgie, dont les troupes russes occupent 20 % du territoire depuis que Moscou a reconnu, en 2008, deux petites républiques séparatistes, à l’issue d’une guerre éclair.

« Je me souviens bien de 2008, quand on a décidé de reconnaître l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, a dit M. Medvedev sous l’œil de son successeur, Vladimir Poutine. On a sauvé des centaines de milliers de vies. Aujourd’hui, le risque est plus grand, il y a plus de monde. On sait ce qui va arriver après. On connaît les sanctions. On connaît la pression. Mais on sait aussi comment répondre. Si on sait se montrer patients, ils se lasseront et ils reviendront vers nous pour parler sécurité stratégique et stabilité. La Russie doit reconnaître l’indépendance des républiques du Donbass. L’expérience montre que la tension retombera. »

 

« Ils ». Dmitri Medvedev ne s’est même pas donné la peine de les nommer, tant le Kremlin a intégré le comportement des Européens depuis ce funeste précédent : dans son esprit, ils s’indignent, menacent, sanctionnent, puis, passent à autre chose.

Les Européens, et en particulier le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, étaient en effet à la manœuvre dans cet épisode géorgien qui, à tant d’égards, préfigurait le drame ukrainien d’aujourd’hui. Son homologue américain George W. Bush, en fin de mandat, avait délégué la gestion de la crise à l’Union européenne (UE), dont la France assurait alors la présidence tournante.

Le plus troublant cependant, lorsque l’on revisite l’affaire géorgienne, est le comportement de la Russie. Rétrospectivement, tous les éléments de la crise que vient de provoquer Vladimir Poutine sur l’Ukraine étaient déjà en place, la stratégie éprouvée, le cadre géopolitique posé. Tout était écrit. Il suffisait de vouloir lire.

Successeur de Boris Eltsine, Poutine arrive au pouvoir en 2000. Les attentats du 11 septembre 2001 lui laissent espérer une coopération avec les Etats-Unis, mais la guerre d’Irak éloigne cette perspective. En 2003 et 2004 surviennent les premières « révolutions de couleur » dans deux ex-républiques soviétiques : la « révolution des roses » en Géorgie, puis la « révolution orange » en Ukraine portent des démocrates au pouvoir. C’est un tournant pour le dirigeant russe, qui voit ces deux pays lorgner l’Ouest alors que l’OTAN et l’UE sont déjà en train d’intégrer les anciens pays satellites d’Europe centrale.

Crise économique mondiale plus grave que la crise financière de 2008 (FMI)

Crise économique mondiale plus grave que la crise financière de 2008 (FMI)

Le FMI tente de rassurer en indiquant que la reprise devrait être forte en 2021. Personne n’en sait rien évidemment car tout dépendra de la durée de la pandémie dont certains pensent qu’elle pourrait durer plusieurs mois voir même plusieurs années.

 

Ce qui est sûr, c’est que l’économie s’écroule dans des conditions beaucoup plus graves que lors de la crise financière de 2008. Ainsi l’activité économique qui avait baissé de 3 à 4 % dans les pays développés pourrait voir la richesse diminuer de 20 à 30 % si la crise se prolonge jusqu’à l’été. Déjà les indicateurs d’activité Markit montrent un véritable écroulement de l’économie en mars avec une chute de près de 50 % de l’activité. La pandémie du coronavirus a contraint de nombreux pays à prendre des mesures draconiennes — suspension de lignes aériennes, fermeture de magasins, bars et restaurants et confinement de millions de personnes, mettant un coup d’arrêt à l’activité économique du monde.

Le problème sur lequel le fonds monétaire international ne met pas l’accent et qui apparaît catastrophique c’est l’incapacité à coordonner les actions internationales tant sur le plan de la santé que dans le domaine économique et financier. Or ce serait notamment l’une des missions du fonds monétaire international que d’organiser cette cohérence et cette efficacité mondiale. Si le système financier a pu être sauvé lors de la crise de 2008, c’est essentiellement parce que la coordination des actions internationales a été mise en place.

Alors pour l’instant chaque pays, chaque zone essaye de bricoler dans son coin des recettes pour éviter le drame sanitaire mais aussi le drame économique. Le Fonds se dit « prêt à déployer toute sa capacité de financement, soit 1.000 milliards de dollars ». Mme Georgieva assure par ailleurs travailler en collaboration avec les autres institutions financières internationales « pour apporter une réponse coordonnée solide ». Mais si l’on en juge par les décisions des banques centrales ou les politiques budgétaires, la coordination paraît très relative.

Dans un communiqué séparé, la Banque mondiale a rappelé avoir approuvé un paquet d’aide immédiate de 14 milliards de dollars pour lutter contre l’impact du coronavirus. « Nous préparons également des projets dans 49 pays (…) avec des décisions attendues cette semaine sur pas moins de 16 programmes », a indiqué David Malpass, son président, cité dans le texte. La Banque mondiale est en outre « en dialogue avec la Chine parmi d’autres pays clés pour obtenir de l’aide pour la fabrication et la livraison rapides d’un grand nombre de fournitures nécessaires », a-t-il ajouté, faisant état « de réponses positives ».

David Malpass a enfin indiqué que le groupe la Banque mondiale, qui inclut la société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), était en mesure de déployer jusqu’à 150 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois. Le nouveau coronavirus a fait au moins 15.189 morts dans le monde, dont une nette majorité désormais en Europe, depuis son apparition en décembre en Chine.

Crise économique mondiale plus grave que la crise financière de 2008 (FMI)

Crise économique mondiale plus grave que la crise financière de 2008 (FMI)

Le FMI tente de rassurer en indiquant que la reprise devrait être forte en 2021. Personne n’en sait rien évidemment car tout dépendra de la durée de la pandémie dont certains pensent qu’elle pourrait durer plusieurs mois voir même plusieurs années.

 

Ce qui est sûr, c’est que l’économie s’écroule dans des conditions beaucoup plus graves que lors de la crise financière de 2008. Ainsi l’activité économique qui avait baissé de 3 à 4 % dans les pays développés pourrait voir la richesse diminuer de 20 à 30 % si la crise se prolonge jusqu’à l’été. Déjà les indicateurs d’activité Markit montrent un véritable écroulement de l’économie en mars avec une chute de près de 50 % de l’activité. La pandémie du coronavirus a contraint de nombreux pays à prendre des mesures draconiennes — suspension de lignes aériennes, fermeture de magasins, bars et restaurants et confinement de millions de personnes, mettant un coup d’arrêt à l’activité économique du monde.

Le problème sur lequel le fonds monétaire international ne met pas l’accent et qui apparaît catastrophique c’est l’incapacité à coordonner les actions internationales tant sur le plan de la santé que dans le domaine économique et financier. Or ce serait notamment l’une des missions du fonds monétaire international que d’organiser cette cohérence et cette efficacité mondiale. Si le système financier a pu être sauvé lors de la crise de 2008, c’est essentiellement parce que la coordination des actions internationales a été mise en place.

Alors pour l’instant chaque pays, chaque zone essaye de bricoler dans son coin des recettes pour éviter le drame sanitaire mais aussi le drame économique. Le Fonds se dit « prêt à déployer toute sa capacité de financement, soit 1.000 milliards de dollars ». Mme Georgieva assure par ailleurs travailler en collaboration avec les autres institutions financières internationales « pour apporter une réponse coordonnée solide ». Mais si l’on en juge par les décisions des banques centrales ou les politiques budgétaires, la coordination paraît très relative.

Dans un communiqué séparé, la Banque mondiale a rappelé avoir approuvé un paquet d’aide immédiate de 14 milliards de dollars pour lutter contre l’impact du coronavirus. « Nous préparons également des projets dans 49 pays (…) avec des décisions attendues cette semaine sur pas moins de 16 programmes », a indiqué David Malpass, son président, cité dans le texte. La Banque mondiale est en outre « en dialogue avec la Chine parmi d’autres pays clés pour obtenir de l’aide pour la fabrication et la livraison rapides d’un grand nombre de fournitures nécessaires », a-t-il ajouté, faisant état « de réponses positives ».

David Malpass a enfin indiqué que le groupe la Banque mondiale, qui inclut la société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), était en mesure de déployer jusqu’à 150 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois. Le nouveau coronavirus a fait au moins 15.189 morts dans le monde, dont une nette majorité désormais en Europe, depuis son apparition en décembre en Chine.

Fiscalité : une perte de près de 500 euros entre 2008 et 2016 (OFCE)

Fiscalité : une perte de  près de 500 euros entre 2008 et 2016 (OFCE)

 

Entre 2008 et 2016, les ménages ont perdu en moyenne près de 500 euros de revenu disponible, révèle une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), publiée dans le dernier Portrait social de la France de l’Insee mardi 20 novembre. Le revenu disponible est ce qui reste aux ménages une fois déduits les impôts et les cotisations. Cette baisse de revenus concerne une grande partie de la classe moyenne (67%) et s’explique par les réformes fiscales et sociales. Les ménages de revenu médian ont perdu précisément 470 euros et les 5% les plus modestes 160 euros. Par ailleurs, l’étude montre que les 5% les plus riches ont perdu 2 500 euros de revenu disponible en 2016 par rapport à 2008.

Chômage UE : au plus bas depuis 2008

Chômage UE : au plus bas depuis   2008 

 

En moyenne Selon les derniers chiffres de l’office de statistiques européen, le taux de chômage en zone euro s’est établi à 8,8% en octobre 2017 (autour de 9.5% pour la France et 6.6% en Allemagne). , soit  une baisse par rapport au taux de 8,9% de septembre 2017 et au taux de 9,8% d’octobre 2016. Des taux de chômage par pays qui évolue de 3 à 20%. Du côté de l’Union européenne, le taux de chômage s’est établi à 7,4% en octobre 2017, en baisse par rapport au taux de 7,5% de septembre 2017 et au taux de 8,3% d’octobre 2016. Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans l’UE28 depuis novembre 2008. Ce chiffre est légèrement meilleur que celui anticipé par les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur 8,9%, soit le même niveau qu’en septembre. Parmi les Etats membres, les taux de chômage les plus faibles en octobre 2017 ont été recensés en République tchèque (2,7%), à Malte (3,5%) ainsi qu’en Allemagne (3,6%). Les taux de chômage les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Grèce (20,6% en août 2017) et en Espagne (16,7%). En glissement annuel, le taux de chômage a baissé dans tous les Etats membres excepté en Finlande où il est resté stable. « Les baisses les plus marquées ont été observées à Chypre (de 13,1% à 10,2%) et en Grèce (de 23,4% à 20,6% entre août 2016 et août 2017) ». En France, le chômage s’est élevé à 9,4% de la population active en légère baisse par rapport à septembre (-0,1%). Malgré plusieurs signes d’embellissement, les jeunes sont toujours frappés par un chômage important. Selon les chiffres publiés ce jeudi, le taux de chômage des jeunes s’est établi à 16,5% dans l’UE28 et à 18,6% dans la zone euro, contre respectivement 18,2% et 20,3% en octobre 2016. Les taux les plus faibles en octobre 2017 ont été observés en Allemagne (6,6%) et en République tchèque (7,2%), tandis que les plus élevés ont été enregistrés en Grèce (40,2% en août 2017), en Espagne (38,2%) et en Italie (34,7%). Les jeunes des pays de l’Europe du Sud, qui ont subi la crise économique de plein fouet et des mesures d’austérité à répétition, ont ainsi été durement touchés par le

Croissance mondiale : une crise du type de celle de 2008?

Croissance mondiale : une crise du type de celle de 2008?

Il y a  déjà plusieurs mois que le FMI attire l’attention sur le danger de l’affaiblissement de l’économie mondiale mais maintenant avec en plus un risque de déraillement, en clair une nouvelle crise grave. En amont il y a dans de nombreux pays une  très net baisse de la demande liée en particulier à des politiques budgétaires et monétaires inadaptées. Une baisse générale de la demande qui a impacté l’économie chinoise dont les exportations comme les importations ne cessent de régresser depuis des mois. En même temps la demande de matières premières s’écroule aussi les prix avec créant de graves mouvements baissiers des marchés financiers et se ré percutant sur l’ensemble de l’économie. Une sorte de cercle vicieux qui préfigure au mieux un  ralentissement durable du commerce international au pire une crise du type de celle de 2008. Signe du pessimisme ambiant, le Fonds a abaissé de 0,2 point sa prévision de croissance pour 2016 (3,4%) comme pour 2017 (3,6%) en pointant la situation « périlleuse » de nombreux pays émergents, guettés par le « ralentissement généralisé ». L’enjeu n’est pas mince: les pays émergents et en voie de développement pèsent pour « plus de 70% » de la croissance planétaire, note le Fonds. Le premier d’entre eux, la Chine, a engagé une difficile transition vers une économie davantage tournée vers la consommation mais a été récemment pris de soubresauts qui ont fait dévisser l’ensemble des marchés mondiaux. Le FMI fait, pourtant, une nouvelle fois le pari de laisser inchangée sa prévision pour la Chine cette année, à 6,3%, mais met en garde contre l’impact d’un « ralentissement plus marqué que prévu » de la deuxième puissance économique mondiale. Le coup de mou de l’ogre chinois a déjà de lourdes conséquences pour les autres pays émergents qui profitaient de son appétit insatiable pour les matières premières. L’ »atonie de la demande », comme l’appelle le FMI, fait aujourd’hui chuter le cours de nombreuses matières premières, privant les pays qui les exportent de précieux relais de croissance et ressources cruciales.

Les chiffres (sans doute très provisoire !)du FMI :

 Entre parenthèses représentent les révisions exprimées en points de pourcentage par rapport aux prévisions précédentes qui dataient d’octobre.

Monde: 3,4% pour 2016 (-0,2) ; 3,6% pour 2017 (-0,2)

Etats-Unis: 2,6% (-0,2) ; 2,6% (-0,2)

Zone euro: 1,7% (+0,1) ; 1,7% (=)

Allemagne: 1,7 (+0,1) ; 1,7% (+0,2)

France: 1,3% (-0,2) ; 1,5% (-0,1)

Italie: 1,3% (=) ; 1,2% (=)

Espagne:  2,7% (+0,2) ; 2,3% (+0,1)

Japon: 1,0% (=) ; 0,3% (-0,1)

Grande-Bretagne: 2,2% (=) ; 2,2% (=)

Canada: 1,7% (=) ; 2,1% (-0,3)

Russie: -1,0% (-0,4) ; 1,0% (=)

Chine: 6,3% (=) ; 6,0% (=)

Inde: 7,5% (=) ; 7,5% (=)

Brésil: -3,5% (-2,5) ; 0% (-2,3)

Mexique: 2,6% (-0,2) ; 2,9% (-0,2)

 

Afrique du Sud: 0,7% (-0,6) ; 1,8% (-0,3)

Nigeria: 4,1% (-0,2) ; 4,2% (-0,3)

(avec AFP)

Crise économique et financière comme en 2008 ?

Crise économique et financière comme en 2008 ?

 

De toute évidence,  les experts sont dans le potage y compris à Davos où se rassemblent le Gotha économique, financier et politique. Pour les uns,  la crise actuelle ne constitue qu’un accident conjoncturel qui pourrait être surmonté dès 2017. La volatilité des marchés financiers de ce début d’année comme le tassement économique enregistré au plan mondial ne remette pas en cause la croissance à moyen long terme. Pour d’autres au contraire, c’est le signe d’une prochaine crise durable. Une crise alimentée surtout par la situation chinoise dont les exportations et les importations en baisse depuis plusieurs mois ont provoqué un écroulement des matières premières notamment du pétrole. Du coup en même temps les ressources des pays producteurs se sont asséchées. Faute de ressources, les pays producteurs à leu r tour ne passent plus commandes aux pays développés dont  les économies se tassent de manière dangereuse. Ce qui pourrait être en cause, c’est la baisse durable des échanges internationaux. Pour résumer ont pensait  être définitivement sorti de la crise de 2008 mais il faudra sans doute s’habituer pendant plusieurs années à un net affaiblissement de la croissance mondiale voir affronter un nouveau krach financier. La forte baisse de l’ensemble des marchés financiers a dominé mercredi les discussions entre dirigeants d’entreprise et responsables politiques réunis à Davos, même si la plupart excluent pour l’instant l’éventualité de la voir dégénérer en crise mondiale.   »Je ne pense qu’il s’agisse d’une répétition de 2008 (…) Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de risques importants qui pèsent sur les marchés, dont le ralentissement de la croissance chinoise n’est pas le moindre », a dit John Veihmeyer, le président du groupe d’audit KPMG, lors d’un débat organisé par Reuters. Certains participants au Forum de Davos se sont toutefois dits moins optimistes pour cette année.   »Les turbulences sur les marchés peuvent être un signe avant-coureur montrant que quelque chose ne fonctionne pas et même si elles sont irrationnelles, elles peuvent avoir des conséquences bien réelles. Ce qui se passe en ce moment montre que l’optimisme excessif qui s’était répandu était injustifié », a ainsi dit à Reuters l’économiste américain Joseph Stiglitz.  Du côté des dirigeants d’entreprises, Roger Carr, le président du groupe britannique de défense BAE Systems, a lui aussi estimé que l’horizon économique semblait sombre. « A la même date l’an dernier à Davos, le contexte était très différent, il était assez calme. Le débat portait sur les pauvres et les riches, et non sur la question de savoir si nous allons tous devenir plus pauvres », a-t-il dit à Reuters. « Le climat est très pessimiste en ce moment », a-t-il ajouté.

Immobilier- résidences « secondaires » : baisse des prix jusqu’à 50% depuis 2008

Immobilier- résidences « secondaires » : baisse des prix jusqu’à  50% depuis 2008

 

Les notaires constatent une baisse des prix jusqu’à 50% dans le secteur des résidences dites « secondaires ». Cette baisse concerne de nombreuses régions et bien au-delà de celles citées par les notaires. De plus comment faire le distinguo ente résidences secondaires et résidences principales dans les mêmes zones? Les résidences secondaires des uns sont souvent des résidences principales pour d’autres. Beaucoup de résidences dite « secondaires » sont d’anciennes résidences principales soit de retraités, soit d’actifs qui se sont rapprochés des bassins d’emplois. En clair c’est l’ ensemble du patrimoine foncier qui s’écroule en dehors des zones d’ attraction des grosses  agglomérations.  Les résidences secondaires se vendent de plus en plus mal, constatent donc les notaires, tant sur les côtes touristiques, où les prix et les volumes de ventes sont en berne, qu’à l’intérieur du pays où le  marché est véritablement sinistré. Dans leur dernière note de conjoncture publiée lundi, les notaires de France constatent ces derniers mois « une érosion des prix qui se poursuit » dans l’immobilier ancien, mais avec « de fortes disparités régionales ». de fortes baisses en 2014, quels que soient les secteurs ». Ainsi « sur les côtes touristiques, les volumes de ventes et les prix sont en berne et devraient le rester« , estiment les notaires de France.  Pire, « dans les zones intérieures, le prix des maisons de campagne s’effondre », notent-ils. Ainsi dans la Creuse, les prix ont chuté de 50% depuis 2008. Le constat est le même dans le Morvan, le Périgord, ou le Gers, constatent les notaires, au vu de leurs transactions. En Normandie et dans le Perche, les prix reculent de 20 à 25%, dans le Luberon, le repli est d’environ 10%.  « L’offre pléthorique de biens de cette catégorie démontre que ce marché est fortement touché », notent encore les notaires.  »Rappelons qu’il s’agit d’achats ‘plaisir’, que d’aucuns délaissent à défaut de confiance en l’avenir, ne sachant pas notamment si un tel investissement assurera la conservation de leur épargne« , analysent-ils. Ainsi dans le contexte économique actuel, « posséder une résidence secondaire est plus que jamais un luxe », estiment les notaires, rappelant que les propriétaires n’en profitent en moyenne que 42 nuits par an ».  De son côté le réseau immobilier Guy Hoquet (Nexity) a dressé en début d’année un « palmarès des régions de résidences secondaires où le marché baisse le plus ». La région Centre arrive en tête avec une baisse de 21,6% au dernier trimestre de l’an dernier, par rapport à un an plus tôt, à 1.231 euros le mètre carré. Suivent la Basse-Normandie (-10,1% à 2.372 euros le m2), la Bretagne (-6,5% à 2.301 euros), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (-6,5% à 4.751 euros), la région Rhône-Alpes (-4,4% à 2.458 euros) et les Pays de la Loire (-3,4% à 2.116 euros). 

 




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