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Intérim : fort tassement en 2018

Intérim : fort tassement en 2018

L’intérim confirme qu’il constitue un indicateur avancé de la conjoncture. On avait en effet noté depuis plusieurs mois que la croissance de l’intérim se tassait sérieusement. En fait il n’a progressé que de 1,8 % en 2008 contre 8,5 % en 2017. Il y a de fait  une corrélation compréhensible entre l’essoufflement de l’activité générale et l’évolution de l’intérim. En 2018, l’intérim aura créé de l’ordre de 10 000 emplois pour 50 000 emplois équivalents temps pleins l’année précédente.  Ces créations d’emplois ont connu une évolution contrastée en 2018. Si l’emploi intérimaire a été relativement dynamique pendant le premier semestre, les résultats du baromètre signalent une rupture à partir du mois de juillet. « Les tendances mensuelles, comprises entre +10,4 % en mars et -5,9 % en décembre, sont restées positives jusqu’en août 2018. Le tassement observé à partir du mois de septembre a continué tout au long du quatrième trimestre », souligne l’organisation professionnelle.

L’essoufflement de la croissance économique tricolore a eu des répercussions sensibles sur le marché du travail. Dans sa dernière note de conjoncture publiée en décembre, l’Insee notait que « l’emploi intérimaire s’est légèrement replié depuis le printemps et se retournerait sur l’ensemble de l’année 2018 (-22.000 après 123.000 en 2017). » Rien qu’en décembre, le travail temporaire a diminué de 5,9%, correspondant à la baisse mensuelle la plus prononcée de l’année.

 

Intérim : une baisse qui annonce le tassement économique

Intérim : une baisse qui annonce le tassement économique

 

 

 Depuis la rentrée, la tendance de novembre est à la baisse dans le secteur de l’intérim. Or l’intérim constitue un indicateur avancé de la conjoncture. Les chiffres du chômage témoignent d’ailleurs du peu dynamisme de l’activité et de l’emploi . Le recul de 6% dans le transport (qui ne fait que transporter l’économie caractérise l’atonie générale. Après -1,7 % en septembre, le travail temporaire diminue de -4,6 % en octobre 2018. Il reste à un niveau historiquement élevé et, depuis le début d’année, marque une progression de +3,2 %. Avec près de 47 000 CDI intérimaire signés à fin octobre, ce contrat continue de se développer et sa part sur le marché de l’intérim devient significative. Les CDII se substituent en partie, à des emplois intérimaires classiques. Depuis un an, un peu plus de 20 000 CDII supplémentaires ont été signés par les agences d’emploi. En tenant compte de ce nouveau type d’activité, la tendance se situerait plutôt aux alentours de -1,3%. Dans le détail sectoriel, la tendance demeure positive dans le BTP et dans les services avec des croissances respectives de +3,9 % et +3,5 %. Le repli dans le secteur industriel s’accentue (-9,6 % en octobre après -5,8% en septembre). Le secteur transport-logistique, après avoir enregistré une croissance à deux chiffres depuis 2016, marque un essoufflement depuis le début du deuxième semestre 2018. Avec -5,7 % en octobre, la tendance est orientée à la baisse pour le deuxième mois consécutif (après -3,1 % en septembre). Avec -0,9 % en octobre, le commerce enregistre une contraction moins marquée. Dans ce contexte, les cadres et professions intermédiaires (+0,9 %), les employés (-2,8 %) et les ouvriers qualifiés (-3,5 %) enregistrent des tendances supérieures à la moyenne, tirés à la baisse par l’évolution des ouvriers non qualifiés (-8,0 %).

   

La majorité des secteurs en recul

L’emploi intérimaire progresse dans le BTP (+3,9 %) et les services (+3,5 %). En revanche, les effectifs reculent dans le commerce (-0,9 %), les transports (-5,7 %) et l’industrie (-9,6 %).

La plupart des qualifications en baisse

L’emploi intérimaire se développe chez les cadres et professions intermédiaires (+0,9 %). Il recule chez les employés (-2,8 %), les ouvriers qualifiés (-3,5 %) et les ouvriers non qualifiés (-8,0 %).

La majorité des régions en recul

En octobre 2018, toutes les régions sont en recul, sauf Provence-Alpes-Côte d’Azur qui observe une hausse de +1,0 % par rapport à octobre 2017.

Croissance : mauvais signe avec le recul de l’intérim

Croissance : mauvais signe avec le recul de l’intérim

L’intérim constitue traditionnellement un indicateur avancé de la conjoncture or au second trimestre le travail intérimaire a reculé. D’une certaine manière, il ne serait y avoir de miracle puisque la croissance a été relativement molle aussi bien au premier trimestre qu’au second, seulement 0,2 % par rapport aux PIB  pour chaque trimestre. Par ailleurs le nombre d’emplois créés à lui aussi reculé. Une évolution qui est aussi à mettre en rapport avec le tassement de la confiance des chefs d’entreprise. Reste à savoir s’il s’agit d’une évolution conjoncturelle ou structurelle. Sur un an, la tendance a été satisfaisante mais les derniers résultats indiquent une nette inflexion qui correspond précisément à l’affaiblissement général de l’activité constatée en zone euro. D’après les derniers chiffres du ministère du Travail, le nombre d’intérimaires est passé de 813.911 à la fin du premier trimestre à 810.998 à la fin du second trimestre. Pour la première fois depuis l’été 2014, le travail intérimaire a reculé de 0,4% après une hausse de 0,3% au trimestre précédent. Sur un an, il reste en forte hausse (49.500 postes, soit +6,5%). Cette évolution, si elle est loin d’être une tendance, marque tout de même une rupture au regard des dynamiques observées lors des trimestres précédents. Dans le détail, la baisse est plus prononcée entre avril et mai passant de 818.357 à 812.434. Et selon le chiffre provisoire de juillet, les effectifs intérimaires baisseraient de 30.000. Selon le dernier baromètre Prism’emploi publié le 4 septembre dernier, si le BTP (7,2%), les services (6,7%) et les transports (1%) restent bien orientés, les secteurs de l’industrie et du commerce sont en baisse avec respectivement -2,8% et -2,9% au cours du mois de juillet. Par catégorie, l’emploi intérimaire progresse chez les cadres et les professions intermédiaires (3,3%), les employés (2,6%) et les ouvriers qualifiés (+0,3%). En revanche, les effectifs reculent chez les ouvriers non qualifiés.

Intérim : hausse

Intérim : hausse

Considéré comme un indicateur avancé de la conjoncture, l’intérim progresse nettement Selon le dernier baromètre Prism’emploi publié ce 27 mars, la progression de l’intérim reste solide en février avec une hausse de 7,3% par rapport au même mois de 2017. Cette progression marque un léger ralentissement par rapport à celle de janvier (8,4%). Sur l’année, plus de 45.000 emplois supplémentaires ont été crées dans le travail temporaire, dont 10.000 en CDI intérimaires. Dans la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée le 21 mars dernier, des chiffres relativement proches (56.000 créations pour l’année 2017 dans l’intérim)  traduisent un marché du travail plutôt dynamique. « En 2017, l’emploi intérimaire a continué de nettement progresser mais un peu moins vite qu’en 2016 (+98.000). Il a augmenté vivement (26.000) au second semestre 2017, comme au premier (30.000). Particulièrement réactif aux fluctuations de l’activité, il s’est redressé plus tôt que les autres composantes de l’emploi pour dépasser en 2017 les niveaux élevés qu’il avait atteints avant la crise économique de 2008-2009. » Au mois dernier, toutes les régions ont connu une hausse de l’emploi intérimaire. Cette tendance présente néanmoins des contrastes relativement importants. Les effectifs intérimaires ont augmenté le plus fortement en Bourgogne-Franche-Comté (+16,7%) dans les Pays de la Loire (+13,6%) et en Bretagne (+10,9%). En revanche, l’lle de France (0,3%), les Hauts de France (2,8%) et l’Occitanie sont les trois régions qui ont connu les plus faibles variations à la hausse sur l’année écoulée. Parmi les secteurs économiques, l’emploi intérimaire progresse le plus fortement dans les transports (16,5%) suivis par l’industrie (7,5%), le BTP (6,5%) et les services (4,8%). A l’inverse, les effectifs baissent dans le commerce. L’industrie reste le secteur le plus demandeur en termes d’emplois temporaires, suivie des services et des transports. Selon les chiffres du ministère du Travail, 297.000 personnes intérimaires travaillaient dans le secteur tertiaire à la fin de l’année 2017, soit 1,5% de l’ensemble des salariés du secteur. « Sur un an, le nombre d’intérimaires dans le tertiaire progresse solidement (+12,5 %, soit 32.900 intérimaires de plus qu’au 4e trimestre 2016. » La durée moyenne des missions s’élève environ à 1,9 semaine. Les durées présentent néanmoins des disparités selon les secteurs. Dans la construction, les missions durent environ 3 semaines en moyenne contre 2,3 semaines dans l’industrie et 1,4 semaine dans le tertiaire. Au regard des chiffres présentés par Prism’emploi, l’emploi intérimaire se développe surtout chez les ouvriers non qualifiés (10,3%), les ouvriers qualifiés (7,3%), les employés (+5,3%) et les cadres et professions intermédiaires. Si cette dernière catégorie semble moins dynamique que les autres, elles représentent tout de même 11,5% des effectifs intérimaires par qualification. Compte tenu des enquêtes menées par l’Insee auprès des chefs d’entreprise, l’intérim devrait encore progresser au cours du premier semestre 2018 sur un rythme similaire (+20.000) à celui de l’an dernier.

 

L’intérim : grosse progression

L’intérim : grosse progression

 

Indicateur avancé de la conjoncture, l’intérim connait uen embellie  jamais connue depuis 2000 D’après les derniers chiffres du ministère du Travail, le nombre d’intérimaires recensés au 31 décembre 2017 n’a jamais été aussi élevé depuis le début des années 2000. Après avoir connu un creux en mars 2009 dans le contexte de la crise, l’intérim s’est redressé en 2010 pour ensuite replonger pendant plusieurs trimestres, et connaître une hausse régulière depuis le dernier trimestre 2014. Les chiffres par secteur illustrent également le dynamisme de l’emploi intérimaire. Il est particulièrement visible dans le secteur tertiaire, avec une progression à la hausse très régulière depuis 2012. Ce secteur rattrape même l’industrie en termes de volume et pourrait même la dépasser dans les trimestres à venir, si les tendances se confirment. Du côté de la construction, le nombre d’emplois intérimaires a du mal à retrouver son pic de février 2008 à plus de 152.000, juste avant que le secteur ne subisse un sérieux ralentissement de son activité lié notamment à la crise et aux mesures d’austérité. Depuis 2015, le recours à l’emploi temporaire se redresse doucement après avoir traversé un creux en 2014. Au niveau géographique, toutes les régions de France métropolitaine ont connu une variation à la hausse du nombre d’intérimaires entre novembre 2016 et novembre 2017 (dernières données disponibles) avec une moyenne de 12,4%. Les Pays de la Loire se démarquent particulièrement avec une hausse de plus de 18% sur un an, suivis de la Bourgogne Franche-Comté (16,9%) et de l’Occitanie (14,8%). De son côté, la Corse (qui ne figure pas sur le graphique) a connu une forte accélération de l’emploi intérimaire sur un an (+156%). Mais le recours à cette forme de contrat est très restreint sur l’Île de Beauté (254 emplois recensés en novembre 2017). Ces derniers bons chiffres ne doivent pas non plus faire oublier que si l’intérim constitue un indicateur avancé de l’emploi (et non de l’évolution du chômage), les contrats intérimaires et de courtes durées « constituent moins que dans d’autres pays un tremplin vers l’emploi durable » comme le rappelle une récente note de l’Unedic.Une étude du parcours professionnel des intérimaires réalisée par l’observatoire de l’intérim en 2015 rappelait que, un an après leur inscription, plus des deux tiers d’entre eux (70%) sont toujours en emploi, mais 10% sont en CDI, 9% en CDD, 50% en intérim et 1% en stage.

 

Intérim : forte hausse

Intérim : forte hausse

L’intérim, considéré comme un indicateur avancé de la conjoncture, connaît une forte hausse en septembre. Ce pourrait donc être le signal, en tout cas la confirmation, d’une croissance qui redémarre. Une indication cependant à relativiser car compte tenu des les incertitudes économiques qui demeurent certains chefs d’entreprise hésitent à employer directement en CDD et a fortiori en CDI. Les créations d’emplois intérimaires ont en effet connu une forte hausse (+12% sur un an, après +8,3% en août) sur la même période, selon les données du baromètre Prism’Emploi. « Sur les neuf premiers mois de l’année 2017, le travail temporaire progresse de 8,5% et poursuit sa contribution à l’amélioration du marché de l’emploi », écrit l’organisation, spécialisée dans la promotion de l’intérim. Tous les secteurs sont ainsi concernés, en particulier les transports (+20%) et l’industrie (+12,6%). Le commerce (+11,3%), les services (+10,2%) et le BTP (+4%) affichent également des hausses significatives.

Intérim : toujours en forte hausse

Intérim : toujours en forte hausse

Si globalement la situation du chômage s’est plutôt détériorée en juillet, par contre l’intérim, lui, progresse encore. C’est une sans doute que les entreprises sont encore dans l’expectative pour embaucher directement, beaucoup attendant la confirmation de la reprise mais aussi le contenu définitif des ordonnances concernant le code du travail Le mois dernier, l’emploi intérimaire a enregistré une progression de 8,4% par rapport à juillet 2016, après 8,5% en juin. Cette croissance se manifeste dans tous les secteurs d’activité et concerne toutes les régions, souligne Prism’emploi, qui fédère plus de 600 entreprises de recrutement et d’intérim. Le mois dernier, la progression a été particulièrement marquée dans les transports, même si la croissance des effectifs intérimaires a ralenti dans ce secteur à 16,3%, après 19,6% en juin. La croissance de l’emploi intérimaire a également légèrement fléchi dans l’industrie, affichant une hausse de 8,4% en juillet après une augmentation de 9,0% en juin. La progression de l’intérim a en revanche accéléré dans le commerce (+7,3% en juillet après +5,9% en juin), dans les services (+5,6% après 4,3%) et le BTP (+5,1% après +3,3%). Au cours des sept premiers mois de l’année, le travail temporaire a progressé de 8%, “ce qui correspond à la création de 45.000 emplois en équivalent temps plein” supplémentaires par rapport à la même période en 2016, observe Prism’emploi.

Emploi : l’intérim toujours en hausse

Emploi : l’intérim toujours en hausse

 

Le rythme de croissance de l’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi, s’est stabilisé en avril, selon le barème Prism’emploi publié mardi. Le mois dernier, l’emploi intérimaire a enregistré une progression de 8,2% par rapport à avril 2015, comme le mois précédent.   »Sur les quatre premiers mois de l’année 2017, le travail temporaire progresse ainsi de 8,3% et continue de contribuer au dynamisme du marché de l’emploi », souligne Prism’emploi, qui regroupe plus de 600 entreprises de recrutement et d’intérim. Tous les grands secteurs ont contribué à alimenter la progression de l’intérim en avril.  Le mois dernier, la croissance de l’emploi intérimaire a ralenti dans le BTP (+7,6% contre +11,9% en mars) et dans les services (+6,3% après +7,7%). La progression des effectifs intérimaire s’est en revanche accentuée dans l’industrie (+7,1% après +6,7% en mars), dans le commerce (+7,3% après +5,0%) et dans les transports (+17% contre 14,7%). Avec une progression globale de 10%, « le secteur tertiaire se situe au-dessus de la tendance des autres grands secteurs », observe Prism’emploi.

Intérim: forte hausse en 2016

Intérim: forte hausse en 2016

 

Les incertitudes économqiues se traduisent en emplois plus précaires avec la montée de l’intérim et des CDD dont la durée est de plus en plus courte. Jusque là  le rythme de croissance de l’emploi intérimaire était  considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi mais il se substitue de plus en plus à des embauches en CDD et CDI et ne peut plus être révélateur de la conjoncture économique. Pour preuve, l’intérim  a progressé  6,7% en 2016 alors que la croissance est tout juste au dessus de 1%. ,. Le nombre de chômeurs, lui, a bien baissé d’environ 50 000 en un an mais les autres catégories (petits boulots) ont augmenté, sans parler des emplois soutenus et des chômeurs en formation qui ont changé de catégorie statistiques. Bref l’emploi précaire progresse notamment l’intérim.  Cette progression de l’intérim, qui fait suite à une hausse de 4,4% en 2015, correspond à la création de 36.500 emplois en équivalent temps plein sur l’ensemble de l’année et a concerné toutes les régions métropolitaines. Tous les grands secteurs ont contribué à alimenter la progression de l’intérim l’an dernier, l’emploi intérimaire dans le BTP ayant renoué avec la croissance après deux années particulièrement difficiles, souligne Prism’emploi, qui regroupe plus de 600 entreprises de recrutement et d’intérim. La croissance de l’emploi intérimaire a été particulièrement marquée en 2016 dans les transports, avec une hausse de 14,3% après celle de 7,2% relevée en 2015.La progression des effectifs intérimaires s’est également révélée dynamique l’an dernier dans le BTP (à +8,1% contre -6,4% en 2015), les services (+7,3% après +5,7%) et l’industrie (+5,4% après +5,1%). L’évolution de l’emploi intérimaire a en revanche nettement ralenti dans le commerce, avec une hausse limitée à 1,5% l’an dernier, contre une progression de 9,9% en 2015. La hausse de l’intérim accompagne la progression des CDD de plus en plus courts.  Pour les nouveaux emplois, de plus en plus de CDD, de plus en plus courts et qui débouchent de moins en moins sur des CDI. Le résultat du coût du travail aussi des incertitudes économiques.  Le nombre des embauches en CDD de moins d’un mois a progressé de 166% en quinze ans et ces contrats débouchent de moins en moins sur un CDI. C’est le constat majeur qui ressort de deux études distinctes, l’une de l’Unédic, l’autre de France Stratégie, que l’AFP a pu consulter. Selon les données collectées par l’assurance-chômage, de 2000 à 2016, les embauches en CDD d’un mois ou moins sont passées d’un peu plus de 1,5 million par trimestre à plus de 4 millions, tandis que celles de plus d’un mois n’ont pas bougé (environ 1 million). Ce document a été présenté aux partenaires sociaux mercredi 25 janvier lors d’une réunion de diagnostic du marché du travail, préalable à une éventuelle reprise des négociations sur l’assurance chômage.  Malgré cette tendance au raccourcissement des CDD, la part globale de ces contrats dans l’emploi reste stable sur cette période, à 9%, alors que les CDI représentent 76% de l’emploi total. Arts et spectacles, édition et audiovisuel, activités pour la santé, hôtellerie-restauration, immobilier et enseignement privé notamment sont les secteurs qui ont eu, en 2012, le plus recours à des contrats de moins d’un mois, voire quelques jours. L’étude de l’Unédic, qui gère l’assurance chômage, souligne aussi le « poids croissant » de la réembauche. En 2012, 84% des CDD de moins d’un mois étant des réembauches par un ancien employeur. « Dans certains secteurs, certains employeurs s’entendent implicitement avec leurs salariés sur la possibilité d’embauches successives avec parfois des engagements d’exclusivité », observe l’Unédic, sans plus de précisions.

 

L’intérim en hausse : un bon ou un mauvais signe ?

L’intérim en hausse : un bon ou un mauvais signe ?

 

D’ordinaire, on a l’habitude de considérer que l’intérim constitue un indicateur avancé de la situation de l’emploi. Or l’intérim a enregistré une hausse de près de 6 % sur les six premiers mois de l’année. Mais ce résultat est à relativiser puisque il se situe 10 % en dessous de son niveau d’avant la crise de 2008-2009. En outre et surtout compte tenu des incertitudes relatives à l’activité mondiale et aux conséquences du break site, il se pourrait que la hausse de l’intérim se substitue à la création d’emplois en CDI et en CDD. L’évolution de l’intérim n’est donc pas forcément dans la conjoncture actuelle un indicateur avancé très pertinent de la situation globale de l’emploi. À noter aussi que   l’intérim ne rime plus forcément avec métiers peu qualifiés. Depuis début 2016, les ouvriers qualifiés et les cadres et professions intermédiaires sont les deux catégories professionnelles où se développent le plus ce type de contrats, avec respectivement 9,3% et 7,2% d’augmentation. D’un point de vue géographique, toutes les régions ne sont pas à la même enseigne. Elles sont certes toutes orientées à la hausse mais quelques-unes arrivent à se démarquer. Les Pays de la Loire et l’Ile-de-France sont largement en tête, avec une augmentation de 13% de contrats intérimaires au premier semestre de 2016. Les régions du Sud-ouest et la Normandie ne dépassent pas 1,4% de progression. Globalement, l’ensemble des grands secteurs d’activité sont orientés à la hausse. Le transport connaît une augmentation de 11% et les services 7,4%, suivis de près par le BTP avec 7,1%. Les transports en particulier reflètent l’augmentation des échanges économiques, et donc l’amélioration de la conjoncture. L’industrie et le commerce sont un peu plus à la traîne, avec 4,7% d’augmentation pour le premier et seulement 1,6% pour le second. (Avec le Figaro éo)

Intérim : hausse de 9 % en avril, pourquoi ?

 Intérim : hausse de 9 % en avril, pourquoi ?

 

Cette hausse de l’emploi intérimaire témoigne de deux phénomènes : d’une part d’une certaine reprise de l’emploi général mais aussi des incertitudes de nombre de chefs d’entreprise qui préfèrent  recourir à l’emploi intérimaire plutôt que d’embaucher même en CDD puisque l’ intérim progresse aussi assez fortement dans les emplois qualifiés.  La croissance de l’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi, a franchement accéléré en avril, selon le baromètre mensuel Prism’emploi publié lundi. Le mois dernier, l’emploi intérimaire a progressé de 9,1% par rapport à avril 2015 pour atteindre son plus haut niveau depuis décembre 2015. Cette hausse fait suite à une augmentation de 5,9% en mars. L’ensemble des secteurs ont vu la progression de leurs effectifs intérimaires accélérer le mois dernier, à l’exception du commerce (+4,1% contre 6,5% en mars). Cette accélération est particulièrement notable dans les services (en hausse de 11,6% contre +5,3% en mars) et l’industrie (avec une augmentation de 8,1% après +4,3% en mars). Malgré une accélération moins marquée, la progression des effectifs intérimaires reste dynamique dans les transports (14,8%, en hausse de 2,5 points) et le BTP (+8,9%, soit une progression de 1,8 point). Prism’emploi souligne qu’après avoir été soutenue en 2015 par les qualifications de premier niveau, la croissance de l’intérim s’appuie désormais sur des métiers plus qualifiés. En avril, les deux catégories ayant connu le plus fort développement sont celles des ouvriers qualifiés (+13,2%) et les professions intermédiaires (10,7%). Selon ce baromètre, la croissance de l’intérim sur les quatre premiers mois de 2016 s’élève à 6,3%, après 4,5% en 2015, une « amélioration (qui) demeure toutefois relativement modeste au regard des précédents cycles de reprise économique. » En avril, le chômage a reculé pour le deuxième mois consécutif en France, ce qui n’était pas arrivé depuis cinq ans, et a retrouvé son niveau de l’hiver 2015, selon les chiffres publiés la semaine dernière par le ministère du Travail.

(Avec Reuters)

La croissance de l’intérim ralentit

La croissance de l’intérim ralentit

 

Jusque-là on a souvent considéré que la situation de l’intérim constituait un indicateur avancé de la conjoncture. Or ces derniers mois la progression de l’intérim n’a nullement été le présage d’une diminution du chômage. Au contraire car d’une certaine manière l’intérim a été utilisé comme variable d’ajustement à des carnets de commandes encore très hésitants. En fait les emplois intérimaires se sont substitués à des emplois en CDI et surtout en CDD. De sorte que si la tendance devait se poursuivre l’évolution de l’intérim constituerait un indicateur inversé de tendance. On se demande par ailleurs pourquoi l’emploi s’améliorerait –intérim ou pas dans la mesure où la consommation des ménages sera dans le rouge pour le quatrième trimestre. Or on sait que pour de l’ordre de 60% la croissance est tirée par cette consommation des ménages. L’emploi intérimaire, a vu sa croissance nettement ralentir en novembre, notamment dans les secteurs du tourisme et du commerce, les plus affectés par les attentats islamistes, selon le baromètre mensuel Prism’emploi publié mercredi. Il affiche une hausse de 5,0% sur le mois, contre 9,6% en octobre, et de 3,9% sur les onze premiers mois de 2015, « une hausse certes encourageante pour la création d’emplois mais qui reste modeste », souligne l’organisation professionnelle. Conséquence des attentats islamistes du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis, l’emploi intérimaire a chuté de près de 10% à dans la capitale et reculé de 0,4% en Provence-Alpes-Côte d’Azur, autre région sensible au tourisme. Mais il a quand même progressé globalement de 6,4% dans l’industrie, 6,0% dans les transports, 5,5% dans les services et 2,9% dans le commerce. Il est resté stable dans le BTP, qui avait mis fin en octobre à une baisse continue de plus de trois ans avec un rebond de 4,9%.

L’intérim encore en hausse

L’intérim encore en hausse

L’intérim progresse encore en novembre et sur les dix premiers mois de 2015, l’emploi intérimaire affiche une hausse de 3,8%. L’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi, a progressé de 9,6% le mois dernier par rapport à octobre 2014, soit son rythme le plus élevé depuis le printemps 2011, selon le baromètre mensuel Prism’emploi publié vendredi. L’organisation professionnelle souligne dans un communiqué qu’il a été bien orienté dans l’ensemble des secteurs en octobre, y compris le BTP, qui met fin à une baisse continue de plus de trois ans avec un rebond de 4,9%. Les effectifs intérimaires du BTP restent néanmoins inférieurs de 25% à leur niveau d’avant crise. Dans les autres secteurs, ils ont progressé en octobre de 12,5% dans le commerce, 11,2% dans les transports, 10,2% dans l’industrie et 9,0% dans les services.

Intérim: chute

Intérim:  chute 

L’intérim constitue une  variable d’ajustement des effectifs à la demande donc à la croissance. En cas de hausse des carnets de commandes avant d’embaucher les entreprises ont souvent recours à l’intérim. A l’inverse en cas de baisse, on se satisfait des effectifs permanents et on supprime des intérimaires. . L’emploi intérimaire qui est donc considéré comme un indicateur avancé de l’état du marché du travail, a reculé sur les trois premiers mois de l’année de 8900, à 531.000, selon les toutes dernières données publiées par le ministère du Travail. Soit un repli trimestriel de 1,6%, qui intervient après un rebond de 4,8% enregistré sur les trois derniers mois de 2014 (ou +24.800 postes). Sur un an, la hausse de l’intérim rechute, à +0,8% seulement. À la fin du 1er trimestre 2015, 239.700 intérimaires sont employés dans le secteur de l’industrie, lesquels représentent 7,1% de l’ensemble des salariés du secteur. L’emploi intérimaire dans l’industrie diminue légèrement (-700 postes et -0,3%), après une forte augmentation au 4e trimestre 2014 (+10.300 postes et + 4,5%). Sur un an, l’intérim dans l’industrie est en hausse de 3,6%, soit +8200 postes. Le nombre de contrats conclus augmente fortement (+3,2%) tandis que la durée moyenne des missions reste stable à 2,1 semaines.

Intérim :très timide reprise des embauches

Intérim :très  timide reprise des embauches

 

Janvier , février en hausse et mars en baisse, globalement un léger frémissement qui témoigne cependant du manque de confiance des entreprises et d’uen  croissance encore bien mollassonne.  Prism’Emploi, l’organisation professionnelle du recrutement et de l’intérim doit en effet annoncer ce jeudi une hausse de 1,5% des effectifs intérimaires depuis le début de l’année. Alors que le secteur a perdu plus de 70.000 emplois en équivalent temps plein en trois ans, François Roux, délégué général de Prims’Emploi, précise au Figaro que cette progression trimestrielle représente «entre 7000 et 8000 emplois crées» sur la période. Au total, l’ensemble des missions confiées à des entreprises d’intérim correspondent à un peu plus de 500.000 emplois en équivalent temps plein. La conjoncture reste toutefois extrêmement fragile pour le secteur puisque, sur le seul mois de mars, les effectifs enregistrent une baisse de 0,2%, après deux hausses en janvier et février. «L’intérim est toujours à marée basse», reconnaît-il, notamment à cause de la situation très mauvaise du BTP. Les premières tendances pour le mois d’avril font d’ailleurs apparaître une tendance à la stabilisation des effectifs dans l’ensemble des secteurs. Sur le seul mois de mars, l’emploi intérimaire progresse partout, à l’exception du BTP qui poursuit son déclin (-18,6%). Ce secteur ne représente plus que 10,9% des effectifs intérimaires, alors que l’industrie capte plus de 53% d’entre eux. Cette crise continue du BTP (les effectifs intérimaires avaient déjà baissé de 12.000 postes en 2014) explique le recul de la demande d’ouvriers qualifiés sur le mois (-5,8%, après -13,7% en février). L’activité reprend en revanche dans l’industrie (+3,1%), les services (+3%) et les transports (+1,9%). Cette relance de projets dans l’industrie explique, selon François Roux, la progression de l’intérim observée dans quatre régions au mois de mars: Lorraine (+8,9%), Haute-Normandie (+7,6%), Nord-Pas de Calais (+7,3%) et Alsace (+6,2%). Dans les autres régions en revanche, la tendance mensuelle est à la baisse, notamment en Champagne-Ardenne (-10%) et en Poitou-Charentes (-8,2%).

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