Archive pour le Tag 'hausse'

Prêts aux ménages: En hausse pour boucler les fins de mois

Prêts aux ménages: En hausse pour boucler les fins de mois

Le nombre de ménages décidant de contracter des crédits à la consommation renouvelables a bondi de 9,4% sur un an en mars. En cause évidemment l’inflation qui a fait perdre au salaire 5 % de pouvoir d’achat sur deux ans avec en particulier une augmentation des produits alimentaires de près de 20 %. deux ans l’inflation aura dépassé plus de 12 % que les salaires ont à peine augmentée de 8 %

Pour combler les fins de mois difficiles, certains particuliers recourent à des crédits renouvelables. Ces derniers « ont pour objet de répondre aux besoins de trésorerie et sont essentiellement d’un montant inférieur à 3.000 euros », définit la déléguée générale de l’Association française des sociétés financières (ASF), Françoise Palle Guillabert.

« Nous avons vu des personnes qui ont eu recours à cette solution pour payer leurs factures de chauffage cet hiver », illustre la membre de l’Adeic. Et l’augmentation du recours à ces crédits de « trésorerie » se voit déjà dans les chiffres. D’après le bilan mensuel de l’ASF, le nombre de crédits renouvelables a augmenté de 9,4% sur un an en mars et de 11,1% sur les trois premiers mois de 2023, par rapport aux trois premiers mois de 2022.

Retards de paiement : en hausse

Retards de paiement : en hausse

Signe que l’inflation provoque notamment des difficultés de trésorerie supplémentaires, les retards de paiement aux entreprises ont tendance à augmenter.

Selon une étude d’Intrum, 83% des entreprises françaises interrogées affirment s’être vues demander des délais de paiement plus longs qu’elles ne l’auraient souhaité au cours des 12 derniers mois. En outre, elles sont 60% à anticiper une hausse des retards de paiement au cours des 12 prochains mois, leurs clients ayant de plus en plus de mal à respecter leurs engagements dans le contexte économique actuel. Les entreprises s’inquiètent également de leur propre capacité à régler leurs factures dans les temps. Selon l’étude, 45% des entreprises interrogées déclarent qu’elles sont plus susceptibles de demander un allongement de leurs délais de paiement ou de risquer des retards que l’année dernière.

Le délai moyen de retard de paiement reste à un niveau plus élevé que par le passé. La loi de modernisation de l’économie (LME), qui fixe depuis 2008 les règles en la matière – 60 jours à compter de la date d’émission de la facture ou 45 jours fin de mois par dérogation – ainsi que les actions mises en place par le Médiateur des entreprises, rôle créé en 2016, ont permis de réduire considérablement le nombre de jours de retard passé à 10 jours en moyenne fin 2019.

Taux d’intérêt : encore la hausse ou la stabilisation ?

Taux d’intérêt : encore la hausse ou la stabilisation ?


La bataille fait rage entre les experts notamment de la banque fédérale américaine qui pour certains considèrent qu’il faut ralentir le rythme de hausse des taux d’intérêt et même les stabiliser pour ne pas tuer la croissance. À l’inverse, d’autres experts pensent que cette inflation est devenue désormais structurelle et qui convient au contraire de poursuivre la hausse des taux à tout prix. La même bataille sans doute dans d’autres banques centrales notamment à la banque centrale européenne. En effet pendant longtemps on a considéré que l’inflation allait diminuer au cours de l’été, puis d’ici la fin 2023. Or il n’est même pas certain que cette inflation disparaisse de façon significative en 2024 car elle est devenue maintenant structurelle en raison de la boucle coût de production, hausse des salaires et inflation.

James Bullard, le président de l’antenne de Saint-Louis de l’autorité, par exemple préconise de poursuivre la hausse des taux à tout prix, face une inflation désormais structurelle. D’autres considèrent, à l’inverse, un risque d’un resserrement trop fort qui pourrait provoquer une récession. Des craintes que ne manque pas de relayer Jerome Powell : « la politique étant devenue plus restrictive, les risques d’en faire trop par rapport à en faire trop peu sont de plus en plus équilibrés », a-t-il estimé.

Après la hausse des taux de 25 points de base, décidée au début du mois, la banque centrale américaine avait même laissé entrevoir une pause dans la remontée du coût du crédit.

S’exprimant sur CNBC, Neel Kashkari, le président de la Fed de Minneapolis, a dit pour sa part lundi qu’il hésiterait entre un relèvement des taux et une pause le mois prochain. Il a ajouté que l’inflation dans les services restait persistante et qu’il faudrait peut-être remonter les taux des fonds fédéraux au-delà de 6% pour ramener l’inflation vers l’objectif de 2% de la Fed.

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Travail : absentéisme en hausse

Travail : absentéisme en hausse

Témoin notamment du changement du rapport au travail, l’absentéisme a atteint des records en 2022 . 44% des salariés se sont absentés au moins un jour, contre 30% en 2019, selon un baromètre d’Axa. La hausse est en tout cas générale quel que soit l’âge, le domaine d’activité et la taille des entreprises et ne devrait pas retrouver ses niveaux d’avant-crise en 2023.

En France, près d’un salarié sur 2 (44%) s’est mis au moins une fois en arrêt de travail en 2022, contre un peu moins d’un salarié sur 3 (30%) en 2019. C’est ce qu’il ressort de la quatrième édition de « l’observatoire de l’absentéisme » réalisé par Axa et publié ce lundi 22 mai. Un record, précise l’assureur.

Ce baromètre se fonde sur le traitement anonymisé des Déclarations sociales nominatives (DSN) du portefeuille Axa en 2022 pour plus de 3 millions de salariés. À noter que l’assureur signale une sur-représentation des cadres (27% contre 19% pour la population totale des salariés en France) avec un âge moyen de 40,4 ans et 84% de salariés en CDI.

Cette étude montre que la hausse de l’absentéisme peut s’expliquer par une forte augmentation des arrêts de courte durée qui « peut potentiellement être liée » aux vagues épidémiques dues notamment au variant Omicron en début d’année.

L’assureur note aussi « une tendance haussière » de l’absentéisme en raison notamment de troubles latents, tels que les troubles psychologiques ou les troubles musculo-squelettiques (TMS). Les troubles psy s’installent ainsi pour la deuxième année de suite comme la première cause d’arrêt de travail de longue durée (22,2%, +4 points par rapport à 2019), devant les TMS (21,2%, +0,2% comparé à 2019 également).

limat France : se préparer à une hausse de 4°

Climat France : se préparer à une hausse de 4°

Selon les scénarios, il faut se préparer à une hausse pouvant aller jusqu’à 4° d’ici 2100 d’après le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Bref le pays s’oriente doucement vers un climat à tendance tropicale.

Interview dans le JDD :

Le document d’adaptation que vous allez révéler mardi évoque deux scénarios : un réchauffement à +2 degrés en 2100, un autre à +4 degrés. Qu’est-ce que ça signifie concrètement ?
À +2 degrés, le risque de sécheresse est multiplié par deux par rapport à 1990 ; à +4 degrés, le risque est multiplié par cinq. Aujourd’hui, on constate 9 % de perte d’enneigement ; à +4 degrés, c’est 25 % de perte d’enneigement et la disparition des glaciers français. C’est aussi jusqu’à deux mois de canicule, et 40 à 50 nuits tropicales par an, 90 nuits dans les zones les plus exposées. Il y a aussi des conséquences en matière de fréquence des cyclones, de montée des eaux, d’érosion du trait de côte, etc.


Vous semblez privilégier le scénario d’un réchauffement à +4 degrés, pourquoi ?

Si on se prépare à une France à +4 degrés et qu’à la fin on a un réchauffement climatique qui n’est que de +2 degrés, c’est moins grave que si on se prépare à une France à +2 degrés et qu’on finit à une France à +4 degrés. On a qualifié le premier scénario d’optimiste et le second de pessimiste, mais en réalité c’est plutôt de scénario réaliste qu’il faut parler. C’est ce que confirment les derniers travaux des experts du Giec : si tous les États du monde n’accentuent pas leurs efforts pour diminuer encore leurs émissions, on se dirige vers un réchauffement de +2,8 et +3,2 degrés en 2100 en moyenne au niveau mondial, ce qui correspond à+4 degrés pour la France car l’Europe se réchauffe plus vite.

Sondage qualité services publics : près de 60 % des Français mécontents de la qualité

Sondage qualité services publics : près de 60 % des Français mécontents de la qualité

Les Français sont mécontents des services publics. Pour eux, les priorités sont les suivantes: La santé pour54 %.
Suivent l’Éducation (46 %), la sécurité et la Défense (30 %), les retraites (28 %), l’environnement (23 %), la justice à égalité avec l’énergie (15 %), le remboursement de la dette publique (14 %), la famille (13 %), le soutien à l’économie (12 %), et, sous la barre des 10 %, les solidarités, la lutte contre le chômage, les transport, les services généraux ou encore la culture et le sport.

Selon une étude Ifop réalisée pour Contribuables associés et dévoilée par le JDD, une majorité des Français estiment que le montant des impôts et taxes est trop important. Eu égard de ce qu’ils paient, ils sont aussi majoritaires à être mécontents de la qualité des services publics. En particulier dans le secteur de la santé.

66 % des Français estiment que le montant des impôts et des taxes est trop important. À l’inverse, 34 % des personnes interrogées considèrent le niveau d’imposition comme acceptable.

59 % des Français sont mécontents de la qualité des services publics, quand 30 % sont, au contraire, satisfaits.

Hôpital public: Pour 81 % des personnes interrogées, la qualité et l’efficacité des services s’y sont dégradées.

Suivent l’Éducation (74 % des Français constatent une dégradation des services), la sécurité (68 %), la justice (67 %) et enfin les transports (57 %).

Enfin, le sondage de l’Ifop interroge les Français sur les secteurs prioritaires que devraient financer leurs impôts. De loin, c’est celui de la santé et de l’Assurance maladie qui apparaît en tête du classement avec 54 %. Pour 24 % des personnes interrogées, ce secteur devrait même être « la première priorité ».

Suivent l’Éducation (46 %), la sécurité et la Défense (30 %), les retraites (28 %), l’environnement (23 %), la justice à égalité avec l’énergie (15 %), le remboursement de la dette publique (14 %), la famille (13 %), le soutien à l’économie (12 %), et, sous la barre des 10 %, les solidarités, la lutte contre le chômage, les transport, les services généraux ou encore la culture et le sport.

* Méthodologie
Enquête réalisée selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La marge d’erreur se situe entre 1,4 et 3,1 points. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 21 au 24 avril 2023.

Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed

Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed


La Banque centrale américaine (Fed) a relevé mercredi 3 mai son principal taux directeur pour la dixième fois d’affilée depuis mars 2022, d’un quart de point de pourcentage. La Fed s’est également décidée à juguler l’inflation malgré des signes d’essoufflement de l’économie et en dépit de la récente crise bancaire. Le principal taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 5,00 à 5,25%, au plus haut depuis 2006, une décision prise à l’unanimité, a annoncé l’institution dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC).

Le président de la Fed, Jerome Powell, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’«aucune décision sur une pause» dans la hausse des taux «n’a été prise aujourd’hui». Il a toutefois souligné que la Fed n’indique plus dans son communiqué qu’elle anticipe des hausses supplémentaires. «On a ôté cette partie. C’est un changement significatif», a précisé Jerome Powell. Le président de la Fed a également exclu un abaissement cette année des taux d’intérêt malgré la possibilité d’une «légère» récession car l’inflation «ne va pas baisser rapidement». De son côté la banque centrale européenne devrait bientôt suivre cette hausse de taux d’intérêt

Inflation : Toujours en hausse en zone euro

Inflation : Toujours en hausse en zone euro

Non seulement l’inflation ne se passe pas comme promis mais elle se maintient et même repart légèrement à la hausse en atteignant 7 % sur un an en avril. en zone euro est repartie à la hausse en avril.Un chiffre qui devrait inciter la banque centrale européenne a procédé un nouveau relèvement des taux d’intérêt pour refroidir encore la croissance pourtant très près de la stagnation

La principale contribution à la hausse des prix est venue de l’alimentation (y compris alcool et tabac), qui ont encore flambé de 13,6% en avril dans la zone euro, enregistrant tout de même un ralentissement par rapport à mars (15,5%). Bien qu’également en ralentissement de 0,4 point par rapport à mars, les tarifs des biens industriels sont restés en nette hausse de 6,2% en avril.

Parmi les 20 pays partageant la monnaie unique, le Luxembourg (2,7%) et la Belgique (3,3%) connaissent le taux d’inflation le plus faible. L’inflation a rebondi de 0,2 point en France, à 6,9% en avril. Elle fait mieux que l’Allemagne (7,6%) et l’Italie (8,8%), mais moins bien que l’Espagne (3,8%). Les taux les plus élevés ont encore été enregistrés dans les pays baltes : Estonie (13,2%), Lituanie (13,3%) et Lettonie (15%).

L’inflation avait atteint un record en octobre, à 10,6%, après un an et demi de hausse ininterrompue, accélérée par la guerre en Ukraine. Profitant d’un reflux des prix de l’énergie, elle avait, ensuite, reculé de novembre à mars, tout en restant nettement au-dessus de l’objectif de 2% fixé par la BCE.

La BCE a relevé ses taux de 3,50 points de pourcentage depuis juillet de l’année dernière dans le cadre d’une campagne sans précédent de resserrement monétaire visant à maîtriser la flambée des prix à la consommation.

(Avec AFP)

BCE : Une nouvelle hausse des taux ?

BCE : Une nouvelle hausse des taux ?

En dépit d’une activité économique pratiquement au ralenti en Europe, la banque centrale européenne s’apprête à procéder à une nouvelle hausse des taux d’intérêt. Pour la France c’est un peu la double punition puisqu’il faudra aussi ajouter la baisse de la note de l’agence de notation Fitch (mécaniquement Kiran chérie aussi le coût des emprunts.

Une nouvelle fois la banque centrale européenne s’apprête à relever les taux intérêt et ce malgré une quasi stagnation de la croissance dans la zone euro. De quoi refroidir encore un peu plus l’activité La BCE a relevé ses taux de 3,50 points de pourcentage depuis juillet de l’année dernière dans le cadre d’une campagne sans précédent de resserrement monétaire visant à maîtriser la flambée des prix à la consommation.

Au sein de la zone euro les prix flambent toujours et l’inflation est revenue à près de 7% en mars,très loin de l’objectif de 2% visé par la BCE.

En renchérissant le crédit, la BCE veut freiner la demande de prêts immobiliers, à la consommation ou pour les investissements des entreprises et ainsi faire ralentir la hausse des prix. Les taux d’intérêt de référence de la BCE pour les banques se situent actuellement dans une fourchette comprise entre 3% et 3,75%, au plus haut depuis octobre 2008.

La BCE en dira peut-être plus jeudi sur un autre chantier en cours, à savoir la réduction de son bilan plein de dettes acquises pendant les années de crise et d’inflation trop basse. Le stock d’obligations publiques et privées qu’elle détient se réduit de 15 milliards d’euro par mois en moyenne depuis mars et la BCE a prévu de revoir la vitesse de ce désengagement après le mois de juin.

Avec un risque à la clé : l’institution n’étant plus là pour racheter les dettes des pays membres de l’euro, les taux obligataires pourraient se tendre pour les emprunts de pays fragiles, et donc rendre plus compliquées leurs conditions de financement sur les marchés pour trouver de l’argent frais.

BCE : nouvelle hausse des taux

BCE : nouvelle hausse des taux

Les marchés financiers seront sans doute déçuw par la perspective d’augmentation nouvelle des taux d’intérêt par la banque centrale européenne. La banque centrale européenne veut en effet encore refroidir la demande en renchérissant le coût de l’argent. Mécaniquement cela va casser l’activité, les chiffres d’affaires et les profits… en principe! Ce n’est pas encore le moment d’arrêter », a indiqué Philip Lane, économiste en chef de la BCE, dans une interview au Monde publiée mardi 25 avril sur le site internet du quotidien.

L’institution a rappelé sa volonté de se rapprocher « dans un délai raisonnable » de son objectif d’inflation de 2%. « Au-delà du 4 mai, je n’ai pas de boule de cristal, nous dépendrons des données économiques », a précisé Philip Lane, en ajoutant : « Mais l’analyse suggère qu’il ne serait pas approprié de garder notre taux de dépôt au niveau actuel de 3%. »

« Pressions inflationnistes ». En écho aux propos de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, l’économiste en chef de l’institution souligne l’importance que les gouvernements européens réduisent les aides apportées aux entreprises et aux ménages face à la hausse des prix de l’énergie, disant y voir un atout supplémentaire dans la lutte contre l’inflation. « Les gouvernements ont décidé leurs programmes de subventions au moment où les prix du gaz étaient très élevés. Face à leur baisse, nous préconisons logiquement que les gouvernements réduisent les subventions », explique-t-il.

La BCE se montre d’ailleurs très franche sur la question. « Si les politiques budgétaires pratiquent moins la relance, les pressions inflationnistes seront moindres au cours des prochaines années », a indiqué Philip Lane. « Par conséquent, l’inflation reviendra à l’objectif de 2 % plus rapidement, et cela évitera que les taux d’intérêt doivent augmenter plus que nécessaire », a-t-il conclu.

Hausse alimentaire : le nouveau mensonge de Macron

Hausse alimentaire : le nouveau mensonge de Macron

La rhétorique du gouvernement, de Macron et de certains experts laisse entendre que les prix pourraient baisser après la fin de l’été. Un mensonge évidemment car la seule espérance c’est que les prix augmentent moins. Conclusion, les prix ne vont pas diminuer mais ils vont soient se maintenir soit augmenter mais plus légèrement. Macron affirme que ce sera dur jusqu’à l’été mais en vérité ce sera dur toute l’année 2023 au moins.

Alors que la hausse des prix continue avec une inflation en mars de 5,7% sur un an, le chef de l’Etat a prévenu que la situation serait difficile « jusqu’à la fin de l’été » concernant les prix des produits alimentaires, qui constituent le principal moteur actuel de l’inflation en France.

« Je vais être honnête, les prix alimentaires, ça va être dur jusqu’à la fin de l’été », a-t-il averti, alors que sur un an, les prix de l’alimentation ont continué d’accélérer, grimpant de 15,9% en mars (après 14,8% en février). Tant les produits frais, comme les fruits et légumes, que les produits non frais tels que le pain, les céréales, la viande, le fromage, le chocolat ou les boissons, sont concernés par cette tendance. Fin mars, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau avait souligné l’existence d’une « période de prix alimentaires élevés très sensible » pour les Français. Selon les projections 2023-2025 de la Banque de France, l’inflation alimentaire a pris le relais de l’inflation énergétique comme principal moteur de la hausse des prix, elle devrait atteindre son pic « vers la fin du premier semestre ».

Ensuite, les prix augmenteraient plus lentement mais « on ne prévoit pas de baisse des prix de l’alimentation à l’horizon de notre projection », c’est-à-dire 2025, avait avertit Matthieu Lemoine, un des auteurs de ces projections. « Cette hausse va durer au moins jusqu’à l’été. A la rentrée, ça devrait se calmer. Mais, ne rêvons pas, la période a changé : même si la situation s’améliore, l’inflation que nous voyons est devenue structurelle », précisait la semaine dernière à La Tribune, Dominique Schelcher, le PDG de Système U.

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Inflation alimentaire : responsables et profiteurs de la hausse des prix

Inflation alimentaire : responsables et profiteurs de la hausse des prix

Aux dires mêmes des grands distributeurs, l’ampleur des prix imposés par l’industrie agroalimentaire ne se justifie pas autant (une hausse maintenant en moyenne de l’ordre de 20%). Certes il faut prendre en compte l’augmentation de l’énergie et des matières premières mais nombre de producteurs ont bénéficié de la période pour en rajouter sur l’inflation des prix de l’alimentaire. Ainsi il se pourrait que les grandes entreprises productrices et la spéculation soient responsables de 30 à 40 % des hausses récentes. Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Hausse des salaires des fonctionnaires …….en Allemagne

Hausse des salaires des fonctionnaires …….en Allemagne

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Accord sur les salaires des fonctionnaires en Allemagne avec une hausse de salaire de 5,5%, ou au moins de 340 euros par mois, pour les 2,5 millions de travailleurs de l’Etat et des communes. Celle-ci sera mise en place à partir de mars 2024. En attendant, une compensation de l’inflation d’un montant de 3.000 euros doit être versée en plusieurs tranches. Exonérée d’impôts, cette mesure sera effective dès juin 2023.

Cela doit partiellement compenser l’inflation qui s’envole en Allemagne ces derniers mois. Comme le rapporte l’AFP, un pic de 10,4% sur un an a été atteint en octobre, tendant les négociations salariales annuelles dans les différents secteurs d’activité.

Un accord avec plusieurs semaines de négociations sans résultats et une procédure d’arbitrage. Verdi et la fédération des fonctionnaires réclamaient ainsi une hausse des salaires de 10,5 %, et au moins 500 euros par mois sur une durée de douze mois. Des montants difficilement entendables pour les communes.

La séquence a été ponctuée depuis le début de l’année par des mouvements de grèves, avec plusieurs journées de mobilisation et d’arrêts de travail dans de nombreux services fédéraux et locaux : poste, transports ou hôpitaux. Cet accord doit permettre d’éviter un durcissement du mouvement social.

Fin 2022, ce sont près de 4 millions de salariés allemands de l’industrie qui avaient décroché une hausse de salaire de 8,5 % sur deux ans.

Inflation alimentaire : les profiteurs de la hausse des prix

Inflation alimentaire : les profiteurs de la hausse des prix

Aux dires mêmes des grands distributeurs, l’ampleur des prix imposés par l’industrie agroalimentaire ne se justifie pas autant (une hausse maintenant en moyenne de l’ordre de 20%). Certes il faut prendre en compte l’augmentation de l’énergie et des matières premières mais nombre de producteurs ont bénéficié de la période pour en rajouter sur l’inflation des prix de l’alimentaire. Ainsi il se pourrait que les grandes entreprises productrices et la spéculation soient responsables de 30 à 40 % des hausses récentes. Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Inflation-Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?

Inflation-Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?

Aux dires mêmes des grands distributeurs, l’ampleur des prix imposés par l’industrie agroalimentaire ne se justifie pas autant (une hausse maintenant en moyenne de l’ordre de 20%). Certes il faut prendre en compte l’augmentation de l’énergie et des matières premières mais nombre de producteurs ont bénéficié de la période pour en rajouter sur l’inflation des prix de l’alimentaire. Ainsi il se pourrait que les grandes entreprises productrices et la spéculation soient responsables de 30 à 40 % des hausses récentes. Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

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