Archive pour le Tag 'hausse'

Pétrole : Légère hausse

Pétrole : Légère hausse

Une légère hausse en raison des incertitudes géo politiques et de son influence sur la demande. Les cours du pétrole se sont cabrés mardi après que plusieurs médias ont fait état d’un possible nouveau report de l’augmentation de production de l’alliance Opep+ pour tenir compte d’un risque de déséquilibre du marché en 2025. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 2,52%, pour clôturer à 73,62 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en janvier a pris 2,70%, à 69,94 dollars.

Selon l’agence Bloomberg, les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l’accord Opep+ s’orientent vers un nouveau décalage du calendrier d’accélération de leur production. Après avoir déjà reporté le début de la hausse d’octobre à décembre, puis à janvier, le cartel s’apprêterait à le repousser à début avril. «Il semble qu’on va avoir un accord qui va nous emmener jusqu’à la fin du trimestre», le premier de 2025, a commenté Phil Flynn, de Price Futures Group, «et cela a clairement soutenu le marché.»

 

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), «même si les coupes de production de l’Opep+ étaient maintenues, l’offre mondiale dépasserait la demande de plus d’un million de barils par jour l’an prochain», a indiqué l’organisation dans son dernier rapport mensuel. Pour Phil Flynn, les prix de l’or noir ont aussi été stimulés par ce qui apparaît comme des entorses au cessez-le-feu au Liban, à savoir des frappes aériennes israéliennes et des tirs de mortier du mouvement pro-iranien Hezbollah. Après être passé au-dessus du seuil symbolique de 70 dollars le baril, le WTI s’est néanmoins replié légèrement en-dessous avant la clôture. «Il y a eu un petit peu de scepticisme et quelques prises de bénéfices», selon Phil Flynn. Les opérateurs «veulent voir les chiffres de stocks américains» de pétrole, dont l’état sera publié mercredi, «avant de se lancer à l’achat. Mais si on parvient à clôturer au-delà de 70 dollars, on va pouvoir commencer à remonter.»

Motion de censure : dette française en hausse

Motion de censure :  dette française en hausse

L’écart (  «spread») entre les taux français et allemands s’agrandit et constitue est un signal d’alerte. Il reflète la confiance, ou plutôt la défiance, que les grands créanciers internationaux, notamment chinois ou américains, éprouvent envers notre économie. La France emprunte désormais plus cher que l’Espagne ou le Portugal, deux pays qui faisaient figure de maillon faible de l’Europe. Le coût d’emprunt de la France est désormais proche de celui de la Grèce, pays en quasi-faillite il y a une quinzaine d’années. Le «spread» entre les taux français et allemand est désormais proche de son niveau de 2012, lorsque la zone euro était menacée d’éclatement avec la quasi-faillite de la Grèce. 

La  dette «atteint désormais 3228 milliards d’euros» a rappelé le Premier ministre ces derniers jours. La hausse des taux va en effet finir par se répercuter sur la charge annuelle de la dette publique. On « va arriver à 60 milliards d’euros par an » rien que pour payer les intérêts de la dette, a ainsi averti le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, mercredi dernier. La situation de la France pèse même sur l’euro qui s’enfonçait ce lundi. Vers 17 heures, la monnaie européenne tombait de 1,00% face au billet vert, à 1,0470 dollar, et perdait 0,16% par rapport à la devise britannique, à 82,91 pence pour un euro.

 

SNCF: Hausse des salaires de 2%

SNCF: Hausse des salaires de 2%

 

Pour tenter d’éviter les grèves, la direction de la SNCF propose une hausse générale des salaires de 2 % soit 0,5 % au-dessus d’une inflation qui devrait atteindre 1,5 %. Une proposition qui pourrait par ailleurs inspirer l’ensemble du secteur public et nationalisé. Notons que l’estimation de l’inflation est toutefois relativement théorique dans la mesure où l’INSEE ne tient pas suffisamment compte de l’évolution structurelle des prix de la consommation des ménages en particulier des fortes hausses des services notamment via les abonnements

Reste que cette proposition risque d’être insuffisante pour empêcher des grèves autour de Noël car les motifs de mécontentement des cheminots concernent des mesures de libéralisation et notamment la suppression de SNCF Fret. «C’est la quatrième année consécutive que nous améliorons le pouvoir d’achat des cheminots, estime Philippe Bru, DRH du groupe ferroviaire. Entre 2022 et 2024, les rémunérations avaient progressé de 17% quand l’inflation atteignait 13%.» 

 

Avec ce dispositif, le plus petit salaire restera supérieur au Smic de 10%, soit 1 580 euros net en janvier.

 

Dollars en hausse, Euro en baisse

Dollars en hausse, Euro en baisse

 

Conséquence directe de l’élection de Trump aux États-Unis, l’euro enregistre une baisse par rapport au dollar. Par ailleurs la Bourse de Paris a chuté de 2,69% à la clôture, Francfort de 2,13%, Milan de 2,15% et Londres a abandonné 1,22%.

Ces évolutions découlent de la politique fiscale annoncée par le nouveau président des États-Unis et qui se traduira notamment par une surtaxe allant de 10 à 20% sur l’ensemble des produits étrangers entrant aux Etats-Unis et  jusque 60% pour ceux provenant de Chine.

À Wall Street, les indices font une pause après avoir cumulé les records ces derniers jours. Vers 16H55 GMT, le Dow Jones lâchait 0,49%, le S&P 500 0,25% et le Nasdaq 0,10%.

Pour l’avenir des inquiétudes demeurent. En effet la multiplication des politiques protectionnistes va se traduire par une réduction des échanges et de l’activité mondiale. Quant aux politiques fiscales, elles vont créer un choc  d’inflation

Le  dollar continue de gagner du terrain, bénéficiant des attentes d’une politique monétaire plus restrictive de la part de la banque centrale américaine (Fed), en raison des risques inflationnistes du programme du futur président américain. Vers 14H50 GMT, le billet vert gagnait 0,53% à 1,0599 dollar pour un euro, qui était au plus bas depuis un an face à la devise américaine. Le taux d’intérêt de l’emprunt américain de référence sur dix ans bondissait à 4,41%, contre 4,30% à la dernière clôture vendredi. La veille, le marché obligataire américain était fermé en raison d’un jour férié.

 

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Trafic de drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

Trafic de drogue : déjà en hausse de 57 % en 2023

 

Si l’on s’en tient au nombre d’interpellations pour trafic et usage de drogue , l’augmentation serait inférieure à 1 % d’après le ministère de l’intérieur. Par contre d’après les saisies le trafic aurait plutôt doublé avec en plus une augmentation importante des drogues de synthèse. Les faits d’homicide auraient augmenté de 57% en 2023. Une nouvelle hausse sera enregistrée en 2024.

Le ministère de l’Intérieur commente auprès du JDD : « La trajectoire 2024 est plus favorable que 2023, année historique, mais si l’on compare avec le 1er semestre de l’année 2022 ou 2021, on note une croissance du nombre de faits. »

Dénommés « narchomicides », les meurtres liés au trafic de stupéfiants ont atteint des sommets en 2023. Selon nos informations, les autorités ont répertorié 418 cas d’assassinats et de tentatives d’assassinat entre malfaiteurs, marquant une hausse de 38 % par rapport à 2022. Ces affrontements violents ont causé la mort de 139 personnes.

En réalité le nombre d’interpellations ou les saisies ne rendent pas compte de l’évolution du trafic qui ne cesse de se développer.

« La menace a atteint un niveau historiquement élevé », décrit sans fard la patronne de l’Office antistupéfiants (Ofast), Stéphanie Cherbonnier. « Aucun territoire n’est épargné. » Nourri par une forte demande – 5 millions de consommateurs réguliers de cannabis, 600.000 de cocaïne, selon l’Office français des drogues et toxicomanies (OFDT) -, le marché national des stupéfiants produit un chiffre d’affaires annuel estimé à 3 milliards d’euros.

De début janvier à mi-novembre, la police a recensé 315 faits d’homicides ou tentatives entre malfaiteurs liés aux narcotrafics, en hausse de 57 % par rapport à la même période de 2022. Rien qu’à Marseille, la guerre à laquelle se livrent deux organisations criminelles concurrentes pour le contrôle du juteux marché de la drogue a fait 47 morts, pour l’essentiel des « petites mains du trafic ». D’autres villes sont gangrenées par cette violence : Nantes, Besançon, Toulouse, Avignon ou Nîmes ont connu cette année leur lot de règlements de comptes.En réalité toutes les villes mêmes les plus petites sont aujourd’hui contaminées par le trafic de drogue.

Selon les données de l’Ofast, 240.000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants en France, dont 21.000 à temps

D’après les chiffres communiqués par le ministère, les saisies en 2023 en France ont été de 4,15 millions de comprimés d’ecstasy et MDMA (contre 1,4 million en 2022) et 418 kg d’amphétamines et méthamphétamines (198 kg en 2022).

Chômage : Légère hausse au troisième trimestre 2024

Chômage : Légère hausse  au troisième trimestre 2024

 

Quasi stabilisation du chômage au troisième trimestre mais perspective plus sombre pour le quatrième.

 

Le nombre de chômeurs inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) est resté quasi stable (+0,2%) au troisième trimestre en France (hors Mayotte), soit 5200 inscrits en plus, à 3,021 millions, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emplois s’établit à 5,4 millions. Il augmente de 0,2% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 0,8% sur un an, selon la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

La fin de l’année et surtout de l’année 2025 devrait être nettement moins favorable pour le chômage en tenant compte de l’affaiblissement de la croissance.

 

Taxe foncière : une hausse de près de 35% en 10 ans

Taxe foncière : une hausse de près de 35% en 10 ans 
 

Les montants de taxes foncières payées par les propriétaires ont bondi de 20% en moyenne en France entre 2018 et 2023, et de 32,9% depuis 2013, principalement à cause de l’inflation des valeurs locatives selon un rapport publié ce mardi.

 

Si cette envolée est liée à « la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales », qui a poussé beaucoup de communes à augmenter les prélèvements de taxes foncières, et à « la multiplication des taxes additionnelles », elle est surtout due à la hausse des valeurs locatives, qui sert de base au calcul de la taxe foncière.

 

Pour l’UNPI, la progression de près de 33% de la taxe foncière en dix ans, comparée à une inflation de 19% et à une hausse de 7,7% de l’indice des loyers d’habitation de l’Insee, constitue « un traitement fiscal injuste ». En réponse, l’organisation émet cinq revendications visant à partager le coût de ces impôts locaux, à limiter leur hausse et à inciter les travaux de rénovation énergétique.

Retraite complémentaire : hausse de 1,7 % en novembre

Retraite complémentaire : hausse de 1,7 % en novembre
Le 4 novembre prochain, les 14 millions de pensionnés affiliés au régime de retraite Agirc-Arrco verront leurs pensions seront e revalorisées, probablement entre 1,5 et 1,7%, soit légèrement moins que l’inflation. Le niveau précis de cette augmentation sera décidé mardi 15 octobre, lors d’un conseil d’administration.

L’augmentation des retraites dépendant du régime général dépendra-elle des débats de l’assemblée nationale avec un possible report au second semestre 2025

 

Nombre de médecins : une hausse de 0,8 %

Nombre de médecins : une hausse de 0,8 %

 

 

Il y a eu 1.672 médecins en plus en 2024,  soit une hausse de 0,8%, alors que l’effectif baissait depuis 2010.

 

Selon les chiffres de l’édition 2024 de l’Atlas de la démographie médicale publié mercredi 2 octobre par l’Ordre des médecins, le nombre de médecins en activité régulière (hors remplaçants et retraités actifs) en France a augmenté de 0,8% à 199.089 praticiens au 1er janvier 2024.

Cet effectif baissait depuis 2010, à l’exception de timides rebonds en 2018 et 2020, et revient aujourd’hui à un niveau comparable à celui observé en 2014. «Il y a un frémissement de la démographie médicale», a commenté le docteur Jean-Marcel Mourgues, vice-président du conseil national de l’Ordre des médecins. «Les médecins en activité régulière augmentent enfin. Pas beaucoup, mais ils augmentent», a-t-il ajouté. Pour lui, leur effectif est désormais «sur un plateau en légère ascension». «Cette tendance devrait se poursuivre et même s’amplifier dans les années à venir», a-t-il indiqué.

. Le nombre d’étudiants formés atteint aujourd’hui 11.000 (nombre d’étudiants en deuxième année de médecine), et doit atteindre 12.000 en 2025.
Par contre «Les inégalités territoriales se creusent toujours davantage», relève le docteur Mourgues. «Les départements qui ont des hôpitaux universitaires, à de rares exceptions près, ont tendance à augmenter et rajeunir leur population médicale», précise-t-il. En revanche, «il y a des départements plutôt en périphérie de région, avec souvent un profil rural et une population âgée – un facteur aggravant pour l’offre de soins – qui a une population médicale qui continue à vieillir et qui ne se rajeunit pas assez», ajoute-t-il.

 

 

Traiter les dépenses avant la hausse de fiscalité

Traiter les  dépenses avant la hausse de fiscalité

 

 
Les perspectives de rééquilibrage du budget doivent passer en priorité par un examen rigoureux des dépenses avant d’augmenter les impôts estiment nombre d’experts et le patronat notamment le président de la CPME, François Ancelin. C’est aussi le souhait du Medef. Théoriquement et sur le long terme la réduction des dépenses constitue un moyen significatif de diminuer le déficit budgétaire qui dépasse aujourd’hui les 6 %, soit le double de ce qui est autorisé par l’Europe à savoir 3 % par rapport au PIB. La plupart du temps il s’agit de réductions de dépenses de nature structurelle, c’est-à-dire qu’il faudra du temps et des réformes pour réduire le train de vie de l’État. À l’inverse, l’augmentation de la fiscalité permet–au moins théoriquement–d’afficher des recettes supplémentaires beaucoup plus immédiates. Un raisonnement toutefois à relativiser car l’augmentation des  impôts pourrait être de nature à porter atteinte à la compétitivité des entreprises et au pouvoir d’achat des ménages donc à la croissance et au volume de recettes fiscales. Tout est question de dosage d’adaptation à l’environnement, d’efficacité et de cohérence dans la durée.
Le président de la CPME, François Asselin, a appelé le Premier ministre à déterminer les mesures de diminution de dépenses avant de « commencer à parler de fiscalité ». Michel Barnier a reçu l’ensemble des partenaires sociaux depuis mardi.

Première à être reçue mardi par Michel Barnier, la numéro un de la CFDT Marylise Léon a fait état à sa sortie de Matignon d’une « rencontre constructive ». « On a eu un Premier ministre et une ministre du Travail très attentifs », a-t-elle souligné, assurant que Michel Barnier a « expliqué qu’il y aurait une proposition de méthode et un certain nombre de réponses dans son discours de politique générale » mardi prochain. Reçu à sa suite, le patron du Medef Patrick Martin a aussi fait état de « beaucoup d’écoute », saluant « l’esprit respectueux de la réunion ».

Dès sa prise de fonctions début septembre, Michel Barnier avait promis « des ruptures » et affirmé qu’il fallait « respecter et prendre en compte les partenaires sociaux », une manière de s’appuyer aussi sur la société civile alors que sa fragile coalition est menacée de censure par la gauche et l’extrême droite. Sa nouvelle ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet est allée encore plus loin lundi sur ce changement de méthode en indiquant qu’elle comptait s’employer à « restaurer » des liens qui « se sont parfois distendus ces dernières années ».

Pour être plus direct pourrait même considérer que Macon a tout fait pour s’affranchir de manière délibérée de la concertation avec les organisations représentatives à leur substituant parfois des institutions plus ou moins fantômes.

Et en plus un taux d’appauvrissement en hausse !

Et en plus un taux d’appauvrissement en hausse !

Non seulement la France enregistre les tristes records de dette, de déficit budgétaire mais aussi voit son taux de pauvreté fortement augmenter.
Pierre-André Buigues

Professeur émérite d’économie, université de Toulouse

Le pouvoir d’achat des Français a suivi celui des Allemands, mais la partie de la population la plus fragile a fortement cru, ce qui justifie une politique d’augmentation du pouvoir d’achat en faveur de cette catégorie, explique l’économiste Pierre-André Buigues, dans une tribune au « Monde ».

Comment expliquer ce débat politique passionné autour du pouvoir d’achat en France ? La France, par rapport aux autres pays de l’Union européenne et en particulier à l’Allemagne, connaît-elle vraiment une crise du pouvoir d’achat ? Quelle a été l’évolution du pouvoir d’achat des Français par rapport aux Allemands ? Peut-on expliquer cette colère autour du pouvoir d’achat en s’intéressant aux populations les plus vulnérables ?

Selon la définition de l’Insee, « le pouvoir d’achat correspond au volume de biens et services qu’un revenu permet d’acheter ». La question, si on fait des comparaisons internationales, est de savoir si les Français peuvent acheter la même quantité de biens et de services que les Allemands avec le même revenu. Les offices statistiques Eurostat ou l’Insee utilisent une unité monétaire artificielle, le standard de pouvoir d’achat (SPA), qui gomme les différences de prix entre pays. Un SPA permet de se procurer la même quantité de biens et de services dans tous les pays.

Le pouvoir d’achat des Français est moins élevé que celui des Allemands, mais supérieur à celui des Espagnols ou des Italiens. En 2022, le pouvoir d’achat moyen d’un Français était de 24 900 SPA, soit 24,5 % plus que les Espagnols et 7,8 % de plus que les Italiens, mais moins que les Allemands. Celui des Allemands se situait 10 % au-dessus des Français.

Taux de pauvreté
Mais qu’en est-il de l’évolution du pouvoir d’achat des Français par rapport aux Allemands ? Est-ce que nous avons perdu en pouvoir d’achat par rapport à nos voisins d’outre-Rhin, ce qui expliquerait la montée des colères en France ?

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La pauvreté et les inégalités se stabilisent, à leur plus haut niveau des dix dernières années

Entre 2015 et 2022, l’évolution du pouvoir d’achat dans l’Hexagone est comparable à celle des Allemands sur cette période qui couvre la crise du Covid et le premier quinquennat de Macron. L’augmentation du pouvoir d’achat est de 20 % dans les deux pays. En ce qui concerne 2023 et les années suivantes, la Banque de France précise que « le pouvoir d’achat par habitant progresserait en moyenne de 0,6 % en 2023, de 0,7 % en 2024 et de 0,5 % en 2025, grâce au rétablissement des salaires réels ».

Mutuelle : une hausse de plus de 8 % !

Mutuelle : une hausse de plus de 8 % !

 

La hausse des cotisations de mutuelle santé illustre l’insidieuse inflation des dépenses contraintes qui affectent le pouvoir d’achat. Des hausses dont certaines sont nécessaires pour couvrir des risques mais pas au niveau appliqué en 2024 et qui vont continuer en 2025.

Les trois familles de complémentaires santé (mutuelles, institutions de prévoyance et assureurs), qui remboursent les frais de santé au-delà de la part Sécu, se retrouvent une nouvelle fois sous le feu des critiques. Un rapport sénatorial, publié jeudi, leur reproche d’avoir pratiqué des hausses de tarifs particulièrement fortes (+ 8,1 %) en 2024. Ce choc de prix pèse particulièrement sur le pouvoir d’achat des retraités qui ne bénéficient pas, contrairement aux salariés, de contrats collectifs payés pour moitié par leur entreprise. Et la hausse des cotisations devrait se poursuivre, aux alentours de 6,2 % en 2025, selon le cabinet spécialisé Addactis. Or les sénateurs estiment que cette flambée des prix n’est pas justifiée.

L

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