Archive pour le Tag 'croissance'

Légère révision à la hausse de la croissance mondiale

Légère révision à la hausse de la croissance mondiale

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié vendredi ses prévisions de croissances mises à jour pour l’économie mondiale, désormais attendue à 3,3% pour 2025 (révision de +0,1 point de pourcentage), mais avec des divergences de plus en plus marquées entre les pays et régions. Des prévisions toutefois à relativiser compte tenu des mesures draconiennes que pourrait prendre Trump en matière de droits de douane et de contraintes sur le commerce international sans parler du contexte géostratégique qui pourrait affecter une croissance déjà faible.

À l’occasion de la publication de l’actualisation de son rapport sur l’économie mondiale (WEO), le Fonds a également souligné l’existence de risques persistants, de résurgence de l’inflation aux États-Unis par exemple mais aussi de déflation dans d’autres pays tels que la Chine, ainsi que les conséquences de l’instabilité politique dans plus plusieurs économies majeures.

Parmi les principales économies mondiales, les États-Unis connaissant la révision la plus marquée (+0,5 point de pourcentage), avec une croissance désormais attendue à 2,7% cette année, augmentant de fait l’écart avec les autres économies avancées, en particulier l’Union européenne.

France : croissance zéro au quatrième trimestre

France : croissance zéro au quatrième trimestre

 

 

Comme attendu, l’activité économique se tasse de plus en plus et se dirige vers la stagnation comme le démontre la croissance zéro du quatrième trimestre 2024. La Banque de France (BdF) a en effet confirmé lundi anticiper une croissance nulle du produit intérieur brut (PIB) français au quatrième trimestre 2024, par rapport au troisième, en raison du «contrecoup» post-Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

«L’économie française n’est pas actuellement en récession, même si l’activité demeure ralentie», a commenté Olivier Garnier, directeur général de la BdF, chargé des statistiques, des études économiques et des relations internationales, en présentant l’enquête mensuelle de conjoncture menée du 20 décembre au 7 janvier auprès d’environ 8.500 entreprises. Cela «nous conduit à confirmer notre estimation d’une progression du PIB de +0,2% au quatrième trimestre hors contrecoup des JO», soit «un PIB stable» en prenant en compte cet effet négatif estimé à -0,2%, a-t-il détaillé.

L’activité est restée relativement stable en décembre dans le bâtiment et l’industrie, où la vigueur de l’aéronautique et de l’agroalimentaire a contrasté avec un secteur automobile ou du textile-habillement en berne. Elle a augmenté dans les services, notamment l’hébergement-restauration qui a profité des fêtes de fin d’année et de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. En janvier, l’activité est attendue en hausse dans les trois secteurs, mais la dynamique observée fin 2024 dans les services s’essoufflerait. En outre, les carnets de commande sont toujours jugés dégarnis dans le bâtiment et l’industrie, sauf l’aéronautique, «ce qui ne laisse pas prévoir d’accélération significative (de l’activité) au cours des mois qui viennent», a souligné Olivier Garnier.

 

À cela s’ajoutent des «incertitudes» liées au contexte politique français, qui maintiennent l’indicateur d’incertitude à un niveau «élevé».  son inquiétude pour les finances publiques très dégradées de la France. «Pour l’année 2025, cette enquête reste compatible avec notre prévision de croissance à 0,9%», a souligné lundi le gouverneur. Ce qui paraît peut-être un peu optimiste.

 

Croissance : L’Allemagne espère un rebond

Croissance : L’Allemagne espère  un rebond 

Un petit rebond de la production industrielle est espéré en l’Allemagne actuellemeet en récession. Jusque-là les mauvais résultats des exportations et du secteur industriel sont  en grande partie responsable de la crise économique que traverse l’Allemagne. La première puissance économique européenne se retrouve frappée par une deuxième année de récession consécutive. Son produit intérieur brut (PIB) est en effet attendu en recul de 0,2% en 2024 (après -0,3% l’année précédente). Une première estimation dévoilée la semaine prochaine devrait confirmer, ou non, cette prévision. Quant aux perspectives pour l’avenir, si elles sont meilleures, elles ne sont pas réjouissantes. Mi-décembre, la Banque fédérale d’Allemagne a actualisé à la baisse ses prévisions de croissance pour les années 2025 et 2026. Elle prévoit une hausse de 0,2% du PIB allemand l’an prochain (contre 1,1% dans ses dernières estimations en juin) et de 0,8% pour 2026 (+1,4% précédemment).

 

Il y a cependant quelques raisons d’espérer car la production industrielle et les exportations allemandes ont retrouvé des couleurs en novembre après deux mois de baisse, d’après des données officielles publiées ce jeudi. Mais derrière ces rares éclaircies, la première économie européenne reste enlisée dans la crise. Dans le même temps, les exportations ont grimpé de ,1%, après avoir reculé de 2,9% en octobre. L’Allemagne a ainsi exporté pour 127,3 milliards d’euros de marchandises, en données corrigées des variations saisonnières (CVS). Les importations ont, elles, reculé à 107,6 milliards d’euros, confortant l’excédent commercial du pays à 19,7 milliards d’euros. « Il y a maintenant un léger espoir qu’au moins le dernier trimestre de 2024 n’ait pas été aussi mauvais qu’on le craignait », relève Jens-Oliver Niklasch, de la banque LBBW.

Mi-décembre, la Banque fédérale d’Allemagne a actualisé à la baisse ses prévisions de croissance pour les années 2025 et 2026. Elle prévoit une hausse de 0,2% du PIB allemand l’an prochain (contre 1,1% dans ses dernières estimations en juin) et de 0,8% pour 2026 (+1,4% précédemment).

 

Croissance- Industrie manufacturière encore en recul

Croissance- Industrie manufacturière encore en recul

 L’indice des acheteurs pour l’industrie manufacturière s’est établi à 41,9 en décembre, contre 43,1 en novembre, selon l’indice PMI publié ce jeudi par l’agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB). Pour rappel, un indice inférieur à 50 signale une contraction.

Un recul qui s’inscrit dans une tendance de fond puisqu’en novembre, la production manufacturière de  l’indice PMI s’était établi à 43,1, contre 44,5 en octobre, le taux de contraction le plus élevé depuis décembre 2023.

Et, à nouveau, le repli de décembre s’explique par une « nouvelle baisse marquée du volume global des commandes », notamment dans les secteurs de l’automobile et du bâtiment, détaille le communiqué. « La faiblesse de la demande s’est répercutée sur le niveau des stocks, lesquels ont reculé en décembre. »

Les entreprises manufacturières françaises « se sont dites pessimistes » quant à une hausse de leur activité dans les douze prochains mois : « La crainte d’un recul prolongé de la demande, le climat d’incertitude politique actuel et la faiblesse des dépenses d’investissements chez les clients ont, selon les répondants, pesé sur le niveau de la confiance », souligne le communiqué.

 

De manière générale, c’est l’activité de l’ensemble du secteur privé qui a reculé pour le quatrième mois consécutif en décembre, selon l’indice PMI Flash HCOB publié mi-décembre. Celui-ci s’est établi à 46,7 en décembre contre 45,9 en novembre, une légère progression, mais toujours en zone négative.

 

Economie- Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Economie- Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

Croissance : hausse aux États-Unis baisse en Europe

 

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continue de surprendre. Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

Economie -Croissance États-Unis : nouvelle hausse

Economie -Croissance États-Unis : nouvelle hausse

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voire la récession, l’activité économique aux États-Unis continus de surprendre.
Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé. Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

Croissance États-Unis : nouvelle hausse

Croissance États-Unis : nouvelle hausse

Alors que l’Europe se débat avec une croissance très molle voire craint maintenant la stagnation voir la récession, l’activité économique aux États-Unis continus de surprendre.
Alors qu’il tablait jusqu’ici sur une croissance de 2,8% au troisième trimestre, le département du Commerce américain a annoncé, ce jeudi, que le PIB a augmenté de 3,1% entre juillet et septembre, en rythme actualisé.Dans l’union européenne se contentera d’un inférieure à 1 %

A titre de comparaison, pour la zone euro, la Banque centrale européenne prévoit une croissance de 0,7 % en 2024, puis de 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

Dans le détail, le ministère justifie cette ultime révision par « une révision à la hausse des exportations et des dépenses de consommation », alors que les investissements privés sont partiellement révisés à la baisse. La progression des dépenses de consommation des ménages est en effet ressortie à 3,7%, contre +3,5% annoncé initialement.
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Cette bonne dynamique pourra-t-elle se poursuivre ? La première estimation de la croissance américaine pour le quatrième trimestre et l’ensemble de l’année 2024 sera publiée le 30 janvier. Alors qu’elle a baissé une nouvelle fois ses taux directeurs de 0,25 point de pourcentage, jeudi, la Réserve fédérale américaine en a profité pour annoncer qu’elle s’attend donc à une croissance américaine à 2,1% en 2025, soit une estimation légèrement plus élevée qu’en septembre.

 

Croissance : revue en baisse par la Banque de France

Croissance : revue en baisse par la Banque de France

Du fait  de la crise notamment politique et de son environnement, la  Banque de France a baisse de 0,3 % sa prévision de croissance du Pib  pour 2025 - La croissance française devrait atteindre 0,9% en 2025, un rythme plus faible qu’attendu précédemment, sous la pression de la consolidation budgétaire et de l’incertitude politique, annonce lundi la Banque de France (BdF) qui abaisse également ses prévisions de croissance pour 2026.

Dans ses dernières projections macroéconomiques, la banque centrale a abaissé de 0,3 point sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France l’année prochaine par rapport à ses prévisions publiées en septembre.

La prévision de croissance pour l’année 2024 est en revanche maintenue à 1,1%.

 

L’économie française devrait donc sortir de la crise inflationniste sans connaître de récession, mais la reprise n’aurait lieu qu’en 2026 et 2027, plus tardivement qu’anticipé auparavant, ajoute la BdF. Des prévisions tout à fait aléatoire qui ne tienne pas compte des tensions suite au relèvement un peu général des droits de douane notamment de la part des États-Unis.

La croissance est attendue à 1,3% en 2026, contre 1,5% attendu auparavant, et à 1,3% en 2027, une reprise soutenue par le rebond attendu de la demande chez les partenaires commerciaux européens et l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

L’inflation devrait poursuivre son repli en 2025 et s’établir à 1,6% avant de rebondir légèrement à 1,7% en 2026 puis 1,9% en 2027, un niveau proche de la cible de 2% fixé par la BCE.

La BdF prévient par ailleurs que les marchés du travail ralentiront en 2025 et en 2026, portant le taux de chômage à 8%, avant d’accélérer de nouveau grâce à la reprise de la croissance.

Des prévisions sans doute amenées à être révisées à de nombreuses reprises compte tenu des incertitudes sur le commerce international notamment avec la Chine et les États-Unis et des aléas du à l’environnement géopolitique. Sans parler de la pression des institutions financière internationale.

 

Cours Pétrole : Légère baisse en raison d’un tassement de la croissance

Cours Pétrole : Légère baisse en raison d’un tassement de la croissance

Le tassement mondial de la croissance sortirent sur la demande de pétrole. En effet, les cours du pétrole ont terminé en légère baisse jeudi. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, a abandonné 0,15% à 73,41 dollars.

Les prévisions sur le marché du pétrole ne sont pas optimistes, le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié jeudi, indique «un excédent d’offre de 950.000 barils par jour en 2025», et même de «1,4 million de barils par jour» si l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) réintroduit, comme prévu actuellement, une partie de ses barils sur le marché à partir d’avril. . L’Opep a revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025, invoquant des difficultés persistantes dont  celles découlant de la situation en Syrie.

Croissance : tassement de la consommation

Croissance : tassement de la consommation

Ces dernières semaines, la consommation qui soutient la croissance a eu tendance à se tasser. Du coup la Banque de France annonce une croissance nulle au quatrième trimestre. Dans les grandes surfaces le ralentissement se fait sentir dès la deuxième partie du mois. Les consommateurs opèrent des arbitrages de plus en plus sévères concernant la nature et évidemment le prix. Par ailleurs l’épargne a tendance à monter sous l’effet des incertitudes économiques et politiques. 
Par ailleurs les ménages  prévoient de réduire le montant de l’enveloppe consacrée aux achats de Noël. Selon une étude réalisée par CSA Research pour Cofidis en octobre dernier – soit avant la motion de censure -,  le budget moyen prévu pour les fêtes de fin d’année s’élève à moins de 500 euros : 497 euros précisément, soit 52 euros de moins qu’en 2023.

Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes qui a insisté au micro de France Inter, ce mardi 10 décembre : « Nous ne sommes pas en récession, la prévision de croissance reste autour de 1% pour 2025. Mais, attention, l’incertitude économique , financière, politique a des incidences, notamment sur la consommation. Les consommateurs au lieu de dépenser, épargnent ! ». Et l’ancien ministre socialiste de l’Economie, de s’inquiéter que le premier moteur économique de la croissance française ne se grippe dans les prochaines semaines.

France- croissance nulle au quatrième trimestre (BdF)

France- croissance nulle au quatrième trimestre (BdF)

La Banque de France anticipe une stabilité du produit intérieur brut (PIB) français au quatrième trimestre, par rapport au troisième, et souligne mardi que cette croissance nulle traduit surtout le contrecoup de l’effet positif des Jeux olympiques et paralympiques de Paris sur la croissance de l’été.

Mais dans les trois secteurs, industrie, services marchands et bâtiment, l’indicateur d’incertitude marque une nouvelle hausse, «liée au contexte économique et fiscal», selon M. Garnier, grimpant à un niveau équivalent à celui de fin 2022, pendant la crise énergétique. L’activité a été quasi stable dans l’industrie en novembre. Elle a évolué mieux que prévu dans les services marchands, et elle a de nouveau fléchi dans le bâtiment. Pour décembre, les entreprises anticipent une baisse globale dans l’industrie, une progression modérée dans les services marchands et un recul dans le bâtiment.

 

Conjoncture économique-Croissance : stagnation au quatrième trimestre pour la Banque de France

Conjoncture économique-Croissance : stagnation au quatrième trimestre pour la Banque de France

La Banque de France reconnaît mais un peu timidement qu’il y a peu de chances pour que la croissance progresse au quatrième trimestre. En clair on va vers la stagnation. En cause évidemment l’environnement mondial, les inquiétudes géo politiques et la crise économique et politique.

Pour l’ensemble de 2024, la Banque de France anticipe une croissance de 1,1%. (Crédits : Reuters)

L’activité devrait enregistrer une « progression légèrement positive » entre octobre et décembre, mais cette hausse serait contrebalancée par le « contrecoup » induit par la fin des JO. Un contrecoup « estimé à -0,2 point de PIB », a précisé l’institution dans son enquête mensuelle de conjoncture, sans chiffrer le niveau de croissance attendu au quatrième trimestre. Un niveau qui sera sans doute nul comme le prévoit d’ailleurs l’INSEE

 

Croissance : stagnation au quatrième trimestre pour la Banque de France

Croissance : stagnation au quatrième trimestre pour la Banque de France

La Banque de France reconnaît mais un peu timidement qu’il y a peu de chances pour que la croissance progresse au quatrième trimestre. En clair on va vers la stagnation. En cause évidemment l’environnement mondial, les inquiétudes géo politiques et la crise économique et politique.

Pour l’ensemble de 2024, la Banque de France anticipe une croissance de 1,1%. (Crédits : Reuters)

L’activité devrait enregistrer une « progression légèrement positive » entre octobre et décembre, mais cette hausse serait contrebalancée par le « contrecoup » induit par la fin des JO. Un contrecoup « estimé à -0,2 point de PIB », a précisé l’institution dans son enquête mensuelle de conjoncture, sans chiffrer le niveau de croissance attendu au quatrième trimestre. Un niveau qui sera sans doute nul comme le prévoit d’ailleurs l’INSEE

 

Pour l’ensemble de 2024, la Banque de France anticipe une croissance de 1,1%, comme le gouvernement et l’Institut national de la statistique (Insee). Ce dernier s’attend à une croissance nulle au cours du dernier trimestre.

Selon l’enquête de conjoncture menée auprès d’environ 8.500 entreprises interrogées entre le 29 octobre et le 6 novembre, l’activité a progressé en octobre dans l’industrie, soutenue par l’aéronautique et l’agro-alimentaire. En revanche, le secteur automobile a continué de souffrir, surtout « la production de voitures électriques, qui pâtissent de la concurrence chinoise et d’une baisse de la demande sur ces modèles », a souligné la Banque de France.

Les carnets de commandes industriels sont toujours jugés « dégarnis », sauf dans l’aéronautique.  Dans les services marchands, l’activité a tourné au ralenti tandis que dans le bâtiment, le gros œuvre a bénéficié de la reprise de chantiers qui avaient été décalés par les JO.

En novembre, la Banque de France estime que l’activité devrait « peu » évoluer dans l’industrie et les services, et qu’elle reculerait dans le bâtiment.  Elle note que l’indicateur mensuel d’incertitude, fondé sur les commentaires des entreprises, demeure « relativement élevé dans tous les secteurs ».

« Les chefs d’entreprise mentionnent l’incertitude sur la politique économique et fiscale nationale, et l’instabilité de la situation géopolitique (en particulier avant les élections américaines), qui tendent à mettre en attente les projets d’investissement », selon elle.

 

Économie Chine : une petite croissance en dépit d’une politique monétaire accommodante

Économie Chine : une petite croissance en dépit d’une politique monétaire accommodante
L’activité manufacturière du pays aurait  retrouvé des couleurs au mois d’octobre Une enquête du cabinet S&P Global et du média économique chinois Caixin souligne que l’activité manufacturière du pays enregistrerait une très légère hausse. Selon elle, l’indice d’activité des directeurs d’achat (PMI) s’est établi à 50,3 points le mois dernier – contre 49,3 points en septembre. Or, un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité. En deçà, il traduit une contraction.

La Chine est confrontée à des problèmes conjoncturels mais aussi structurels liés à la redistribution de la production mondiale en Asie et à la baisse de la demande intérieure. Elle doit affronter aussi une crise générale de l’endettement en particulier dans le bâtiment et dans les collectivités locales. Il y a aussi le  fait de la mainmise encore renforcée du parti communiste sur l’économie qui freine l’initiative et le développement ( Et la fuite des capitaux).

La production des usines a progressé en octobre à son rythme le plus soutenu depuis quatre mois en raison d’une augmentation des nouvelles commandes et les prix à la production ont légèrement augmenté, précisent Caixin et S&P Global.

L’indice PMI officiel pour octobre (50,1) avait ainsi fait état d’une progression de l’activité manufacturière – la première depuis avril. L’enquête Caixin-S&P Global sonde principalement des petites et moyennes entreprises, tandis que le baromètre officiel se concentre sur les grands groupes industriels étatiques.

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