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Finances publiques : un budget bidon mais moins coûteux qu’une censure

Finances publiques  : un budget bidon mais moins coûteux qu’une censure

Il se pourrait bien que le budget prévu par le gouvernement ne tienne pas ses promesses surtout en matière de déficit, de rentrées fiscales et de croissance. Ce pourrait être donc un budget bidon avec un déficit beaucoup plus important que prévu et à l’inverse  avec une croissance proche de la stagnation. Mieux vaut sans doute ce budget bidon que pas de budget du tout car la situation actuelle paralyse totalement l’activité de l’État et d’une partie de l’économie. C’est sans doute ce qu’a retenu aussi l’union européenne qui s’est montrée une fois encore bienveillante vis-à-vis de la France en tenant compte des risques économiques pour la France mais aussi pour l’Europe.

. La nouvelle trajectoire pluriannuelle des finances publiques de la France a donc été validée par la Commission et les ministres européens. Malgré une prévision de déficit en 2025 désormais à 5,4 % du PIB, contre 5 % auparavant, et une croissance plus faible, les partenaires européens ont maintenu leur confiance dans la capacité de la France à redresser progressivement la barre.

Comme dans les précédentes trajectoires émises par le gouvernement, l’objectif est d’atteindre 3 %, voire 2,9 %, de déficit en 2029. « L’effort est exigeant mais nécessaire », affirme Éric Lombard, permettant d’espérer une sortie prochaine de la procédure de déficit excessif. Conformément à ce qu’avait annoncé François Bayrou, la prévision de croissance pour 2025 est maintenue à 0,9 %, un niveau assez irréaliste d’après nombre d’experts. De la même manière la dérive du budget pourrait encore atteindre de l’ordre de 6 % en 2025.

À la décharge du gouvernement, il est impossible d’engager des mesures structurelles permettant réellement d’assainir les finances faute de majorité suffisante. L’absence de budget que provoquerait  une motion de censure serait encore pire car elle pourrait générer alors une crise économique et financière beaucoup plus coûteuse notamment en termes de taux d’intérêt mais aussi de croissance d’emploi et de déficit.

Australie : interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans

Australie : interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans

 Le mois dernier, le gouvernement du travailliste Anthony Albanese est devenu le premier au monde à faire voter une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans.

« Les réseaux sociaux ont des effets dévastateurs sur la santé mentale de trop nombreux jeunes Australiens (…) Ce que nous souhaitons, c’est qu’ils passent plus de temps dehors, qu’ils fassent du sport, qu’ils interagissent entre eux normalement et qu’ils passent moins de temps en ligne », déclarait ainsi le premier ministre en mai dernier, à l’annonce de son texte. La loi donne un an à Snapchat, TikTok, Facebook, Instagram et X pour s’assurer que les adolescents de moins de 16 ans n’aient pas accès à leurs services. Faute de quoi, ils risquent une amende pouvant aller jusqu’à 49,5 millions de dollars australiens (30 millions d’euros).

 

Société-Immigrés : au moins sept ans pour être régularisés

Société-Immigrés : au moins sept ans pour être régularisés

 Une circulaire envoyée aux préfets pour matérialiser le tour de vis du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en matière de régularisation des sans-papiers en France. Ce document de 3 pages abroge purement et simplement le texte de 12 pages signé par l’ancien ministre socialiste Manuel Valls.

 

Retailleau veut « Régulariser au compte-gouttes ». Parallèlement, le texte préconise le « renforcement de l’intégration des étrangers en France ». Cette nouvelle circulaire a pour conséquence d’abroger la circulaire Valls du 28 novembre 2012, qui visait, déjà, à « assurer la promotion d’une politique d’immigration lucide et équilibrée ».

L’actuel locataire de la place Beauvau demande avant tout aux préfets de recentrer les régularisations qu’ils accordent sur les travailleurs dans les métiers en tension, par opposition à la régulation des personnes au titre de leur vie personnelle et familiale. La régularisation des salariés des métiers en tension, introduite par la loi immigration de janvier 2024, exige notamment trois ans de présence en France et 12 mois d’ancienneté dans l’emploi en question.

Il porte communément de cinq ans à « au moins sept ans » la durée de présence requise sur le territoire national pour un étranger qui demande des papiers au titre de l’admission exceptionnelle au séjour. Ce serait, aux yeux du nouvel hôte de Beauvau, l’un des « indices d’intégration pertinents ».

Taux Crédit immobilier : moins de 3,4%

Taux Crédit immobilier : moins de 3,4%

 

 

 Le gouverneur de la Banque de France a déclaré que le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers s’est établi « en dessous de 3,4 % en novembre, contre 4 % en janvier » 2024. Cette « baisse forte » découle de la diminution de l’inflation. « L’inflation, qui était la maladie aiguë de l’économie française, est en voie de guérison », a-t-il estimé, prévoyant qu’elle s’établira « autour de 1,5 % » en 2025. Le taux du crédit immobilier restera donc sans doute encore près du double de celui de l’inflation en 2025.

« Cela entraîne deux conséquences positives, la première, c’est du pouvoir d’achat et la seconde, c’est la baisse des taux d’intérêts », a poursuivi François Villeroy de Galhau. « D’ailleurs les Français recommencent à emprunter. C’est une bonne nouvelle pour un redémarrage progressif de l’immobilier », a ajouté le gouverneur.

En présentant ses voeux mercredi, le gouverneur de la Banque de France a aussi pronostiqué que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait abaisser ses taux jusqu’à un niveau proche de 2% « d’ici l’été prochain » grâce au recul de l’inflation. Un élément clé pour que les banques françaises réduisent encore davantage leurs taux.

Interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans en Australie

Interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans en Australie

Adopté ce jeudi, ce projet de loi inédit interdit aux plus jeunes australiens l’accès des plateformes telles que X, TikTok, Instagram ou encore Facebook. 

Les entreprises de la tech bénéficieraient d’un délai d’un an pour appliquer la nouvelle législation. En cas de non-respect de cette obligation, des amendes pouvant aller jusqu’à 31 millions d’euros seraient imposées. Plusieurs plateformes ont déjà dénoncé une décision « précipitée », exprimant de « sérieuses inquiétudes » sur de potentielles « conséquences imprévues ».

L’Australie fait partie des pays à la pointe de la régulation des réseaux sociaux pour protéger les enfants. La limite d’âge proposée serait l’une des mesures les plus strictes au monde, mais son mode d’application reste encore flou. Car le texte amendé par les députés interdit désormais aux géants technologiques d’exiger des nouveaux utilisateurs qu’ils présentent une pièce d’identité pour prouver leur âge.

Des analystes ont d’ailleurs exprimé des doutes quant à la faisabilité technique d’une interdiction stricte selon l’âge. Ce projet de loi pourrait finalement accoucher d’une « politique symbolique », estime le professeur en communication digitale à l’université de Sydney, Terry Flew.

Outre l’Australie, plusieurs pays et territoires ont déjà décidé d’imposer un âge minimum pour accéder aux plateformes.

En France, une loi votée en juin 2023 a instauré une « majorité numérique » à 15 ans. Le texte n’interdit pas l’accès des plus jeunes aux réseaux sociaux, mais impose l’obligation pour les plateformes de vérifier l’âge de leurs utilisateurs, et le consentement des parents pour les mineurs de moins de 15 ans.

En théorie, les réseaux sociaux ne sont pas ouverts aux moins de 13 ans. Mais la première inscription y interviendrait en moyenne vers 8 ans et demi, et plus de la moitié des 10-14 ans y sont présents, d’après la Commission nationale française de l’informatique et des libertés (CNIL).

 

100 000 à 150 000 emplois au moins menacés

100 000 à 150 000 emplois au moins menacés

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, demande dans une interview à « La tribune » un moratoire sur les licenciements pour « préserver l’outil industriel ».

Plusieurs grandes entreprises, comme Auchan, Michelin, annoncent des plans de licenciement, des fermetures de sites. Vous êtes inquiète  ?

SOPHIE BINET - La CGT alerte depuis des mois. Quand j’ai rencontré Michel Barnier, qui arrivait à Matignon, je lui ai présenté une liste de plus de 180 plans sociaux, que nous avons recensés. Aujourd’hui, cette liste frôle les 200. Et il y en aura d’autres. Dans l’automobile, chez les constructeurs, les équipementiers, mais aussi dans la chimie, etc.  : tous les secteurs sont impactés. Tous les jours, il y a de nouvelles annonces. Dans le secteur bancaire, le CCF vient, par exemple, d’annoncer près de 1 000 suppressions de postes. Ces dernières semaines, la catastrophe sociale s’accélère…

Le chômage va remonter  ?

C’est inévitable. On estime que plus de 150  000 emplois vont disparaître, probablement plus. Car il y a un effet domino sur toute la chaîne de sous-traitance. Les plans de licenciement des grands donneurs d’ordres entraînent toujours des suppressions de postes dans les petites entreprises. Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle… Une saignée due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises.

C’est‑à-dire  ?

La stratégie consistant à toujours augmenter les marges. Et donc les prix. Dans l’automobile, les constructeurs font le choix de sortir des véhicules électriques chers, à 40  000, 50  000, 60  000, 70  000 euros, alors qu’ils pourraient en faire de beaucoup moins chers, produits en France, plus petits, d’une autre génération, qui se vendraient mieux. Ce sont les mêmes qui refusent d’augmenter les salaires. Cela produit donc une chute de la demande. Le problème, c’est la boucle prix/profits  !

En parallèle, les entreprises affrontent une concurrence chinoise féroce, un contexte international difficile…

Certes, mais toutes font aussi le choix de distribuer toujours plus de profits aux actionnaires. On atteint des records de versement de dividendes. Chez Michelin, par exemple, le groupe fait entre 2 et 3 milliards d’euros de bénéfices chaque année et distribue 1 milliard en dividendes. Mais il ferme les sites pour financer le coût du capital. C’est inacceptable. Cette catastrophe sociale confirme le naufrage de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Elle laisse les multinationales et les fonds d’investissement faire la pluie et le beau temps et coûte « un pognon de dingue », avec près de 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans conditions, sans contreparties.

Michel Barnier dit qu’il va demander des comptes aux entreprises qui ont touché de l’argent public.

C’est avant le versement des aides qu’il faut en demander  ! En instaurant un avis conforme, pour qu’une entreprise ne puisse pas toucher d’aides si l’avis des représentants du personnel est défavorable. C’est de la prévention, qui permettrait de déclencher des signaux d’alarme. Chez Sanofi, par exemple, nous aurions pu dire  : «  Non, Sanofi n’a pas le crédit impôt recherche parce qu’il licencie des chercheurs depuis des années. » Il faut aussi que ces aides s’accompagnent d’une véritable transparence que les représentants du personnel n’ont pas aujourd’hui. À la CGT, nous demandons que ces aides soient conditionnées au maintien de l’emploi. Si une entreprise licencie, elle les rembourse. Ces aides aux entreprises, aujourd’hui, ce sont des chèques en blanc.

Visiblement, Marc Ferracci n’a pas compris son rôle : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’Industrie !

 

Pour vous, il est urgent de revoir le système.

Oui, parce que c’est un levier puissant d’intervention de l’État sur l’économie. S’il réoriente les aides publiques, les conditionne à certains critères, les centre sur les entreprises qui en ont vraiment besoin, il peut agir sur l’économie. Mais, aujourd’hui, il y en a tellement que le gouvernement n’est même plus capable de les évaluer, alors qu’elles représentent un tiers du budget de l’État. La solution pour soutenir notre industrie, ce ne sont pas des aides aux entreprises, captées par les plus grandes, c’est une vraie politique industrielle.

Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, promet de veiller au meilleur accompagnement social des salariés licenciés.

Le ministre installe l’idée qu’il n’y a plus lieu de se battre : « prenez le chèque et taisez-vous ». Visiblement, il n’a pas compris son rôle  : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’industrie  ! Les travailleurs ne se battent pas pour avoir des indemnités et partir, ils se battent pour défendre leur emploi. Ils sont tellement en colère  ! Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage. Imaginez quand vous travaillez dans une usine depuis vingt, trente, quarante ans et qu’en dix minutes, comme à Michelin, vous apprenez sa fermeture  ! C’est pourquoi, à la CGT, nous demandons un moratoire sur les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications. L’Allemagne l’a fait pendant la crise de 2008-2009, nous l’avons fait pendant le Covid… Il faut geler ces licenciements, exiger une pause et permettre aux salariés, aux pouvoirs publics, aux collectivités locales, aux directions de trouver des alternatives, des repreneurs, de reconvertir les activités, etc. D’ailleurs, dans de nombreux cas, la CGT a des projets de reconversion des sites, comme à Chapelle Darblay et Gardanne, par exemple, mais nous ne sommes pas entendus.

 

En ce moment, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, vous négociez avec le patronat et les autres syndicats sur l’emploi des seniors. Ils seront les premiers impactés par ces licenciements  ?

C’est évident, ce sont toujours les premiers dans les plans de suppression d’emplois. Je crains des mesures de régression pour ces salariés seniors. La CGT se bat pour qu’il n’y ait pas de recul de droits des privés d’emploi au moment où les licenciements se multiplient. Le problème, c’est que le gouvernement, dans cette négociation, veut encore nous imposer des économies. Alors qu’au vu de la situation il faudrait au contraire renforcer les protections, mettre en place une sécurité sociale professionnelle environnementale, des dispositifs mutualisés au niveau des branches pour les transitions collectives, etc.

En même temps, on le voit à l’occasion de la discussion budgétaire, l’État n’a pas d’argent.

La dette a été créée par cette politique de l’offre au service des plus riches et des plus grandes entreprises, pas question que l’on demande encore au monde du travail de payer la facture  ! Le budget d’austérité proposé par le gouvernement va d’ailleurs avoir un effet récessif violent et aggraver la casse sociale. Quand il impose 5 milliards d’économies aux collectivités territoriales, ce sont des investissements en moins, par exemple pour rénover des collèges ou des lycées… Ce sont des coupes dans les dépenses sociales. On voit déjà, faute d’argent, des licenciements dans des structures d’action sociale, des associations. C’est lunaire.

Social-Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Social-Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, demande dans une interview à « La tribune » un moratoire sur les licenciements pour « préserver l’outil industriel ».

Plusieurs grandes entreprises, comme Auchan, Michelin, annoncent des plans de licenciement, des fermetures de sites. Vous êtes inquiète  ?

SOPHIE BINET - La CGT alerte depuis des mois. Quand j’ai rencontré Michel Barnier, qui arrivait à Matignon, je lui ai présenté une liste de plus de 180 plans sociaux, que nous avons recensés. Aujourd’hui, cette liste frôle les 200. Et il y en aura d’autres. Dans l’automobile, chez les constructeurs, les équipementiers, mais aussi dans la chimie, etc.  : tous les secteurs sont impactés. Tous les jours, il y a de nouvelles annonces. Dans le secteur bancaire, le CCF vient, par exemple, d’annoncer près de 1 000 suppressions de postes. Ces dernières semaines, la catastrophe sociale s’accélère…

Le chômage va remonter  ?

C’est inévitable. On estime que plus de 150  000 emplois vont disparaître, probablement plus. Car il y a un effet domino sur toute la chaîne de sous-traitance. Les plans de licenciement des grands donneurs d’ordres entraînent toujours des suppressions de postes dans les petites entreprises. Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle… Une saignée due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises.

C’est‑à-dire  ?

La stratégie consistant à toujours augmenter les marges. Et donc les prix. Dans l’automobile, les constructeurs font le choix de sortir des véhicules électriques chers, à 40  000, 50  000, 60  000, 70  000 euros, alors qu’ils pourraient en faire de beaucoup moins chers, produits en France, plus petits, d’une autre génération, qui se vendraient mieux. Ce sont les mêmes qui refusent d’augmenter les salaires. Cela produit donc une chute de la demande. Le problème, c’est la boucle prix/profits  !

En parallèle, les entreprises affrontent une concurrence chinoise féroce, un contexte international difficile…

Certes, mais toutes font aussi le choix de distribuer toujours plus de profits aux actionnaires. On atteint des records de versement de dividendes. Chez Michelin, par exemple, le groupe fait entre 2 et 3 milliards d’euros de bénéfices chaque année et distribue 1 milliard en dividendes. Mais il ferme les sites pour financer le coût du capital. C’est inacceptable. Cette catastrophe sociale confirme le naufrage de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Elle laisse les multinationales et les fonds d’investissement faire la pluie et le beau temps et coûte « un pognon de dingue », avec près de 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans conditions, sans contreparties.

Michel Barnier dit qu’il va demander des comptes aux entreprises qui ont touché de l’argent public.

C’est avant le versement des aides qu’il faut en demander  ! En instaurant un avis conforme, pour qu’une entreprise ne puisse pas toucher d’aides si l’avis des représentants du personnel est défavorable. C’est de la prévention, qui permettrait de déclencher des signaux d’alarme. Chez Sanofi, par exemple, nous aurions pu dire  : «  Non, Sanofi n’a pas le crédit impôt recherche parce qu’il licencie des chercheurs depuis des années. » Il faut aussi que ces aides s’accompagnent d’une véritable transparence que les représentants du personnel n’ont pas aujourd’hui. À la CGT, nous demandons que ces aides soient conditionnées au maintien de l’emploi. Si une entreprise licencie, elle les rembourse. Ces aides aux entreprises, aujourd’hui, ce sont des chèques en blanc.

Visiblement, Marc Ferracci n’a pas compris son rôle : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’Industrie !

 

Pour vous, il est urgent de revoir le système.

Oui, parce que c’est un levier puissant d’intervention de l’État sur l’économie. S’il réoriente les aides publiques, les conditionne à certains critères, les centre sur les entreprises qui en ont vraiment besoin, il peut agir sur l’économie. Mais, aujourd’hui, il y en a tellement que le gouvernement n’est même plus capable de les évaluer, alors qu’elles représentent un tiers du budget de l’État. La solution pour soutenir notre industrie, ce ne sont pas des aides aux entreprises, captées par les plus grandes, c’est une vraie politique industrielle.

Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, promet de veiller au meilleur accompagnement social des salariés licenciés.

Le ministre installe l’idée qu’il n’y a plus lieu de se battre : « prenez le chèque et taisez-vous ». Visiblement, il n’a pas compris son rôle  : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’industrie  ! Les travailleurs ne se battent pas pour avoir des indemnités et partir, ils se battent pour défendre leur emploi. Ils sont tellement en colère  ! Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage. Imaginez quand vous travaillez dans une usine depuis vingt, trente, quarante ans et qu’en dix minutes, comme à Michelin, vous apprenez sa fermeture  ! C’est pourquoi, à la CGT, nous demandons un moratoire sur les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications. L’Allemagne l’a fait pendant la crise de 2008-2009, nous l’avons fait pendant le Covid… Il faut geler ces licenciements, exiger une pause et permettre aux salariés, aux pouvoirs publics, aux collectivités locales, aux directions de trouver des alternatives, des repreneurs, de reconvertir les activités, etc. D’ailleurs, dans de nombreux cas, la CGT a des projets de reconversion des sites, comme à Chapelle Darblay et Gardanne, par exemple, mais nous ne sommes pas entendus.

 

En ce moment, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, vous négociez avec le patronat et les autres syndicats sur l’emploi des seniors. Ils seront les premiers impactés par ces licenciements  ?

C’est évident, ce sont toujours les premiers dans les plans de suppression d’emplois. Je crains des mesures de régression pour ces salariés seniors. La CGT se bat pour qu’il n’y ait pas de recul de droits des privés d’emploi au moment où les licenciements se multiplient. Le problème, c’est que le gouvernement, dans cette négociation, veut encore nous imposer des économies. Alors qu’au vu de la situation il faudrait au contraire renforcer les protections, mettre en place une sécurité sociale professionnelle environnementale, des dispositifs mutualisés au niveau des branches pour les transitions collectives, etc.

En même temps, on le voit à l’occasion de la discussion budgétaire, l’État n’a pas d’argent.

La dette a été créée par cette politique de l’offre au service des plus riches et des plus grandes entreprises, pas question que l’on demande encore au monde du travail de payer la facture  ! Le budget d’austérité proposé par le gouvernement va d’ailleurs avoir un effet récessif violent et aggraver la casse sociale. Quand il impose 5 milliards d’économies aux collectivités territoriales, ce sont des investissements en moins, par exemple pour rénover des collèges ou des lycées… Ce sont des coupes dans les dépenses sociales. On voit déjà, faute d’argent, des licenciements dans des structures d’action sociale, des associations. C’est lunaire.

Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, demande dans une intreview à « La tribune » un moratoire sur les licenciements pour « préserver l’outil industriel ».

Plusieurs grandes entreprises, comme Auchan, Michelin, annoncent des plans de licenciement, des fermetures de sites. Vous êtes inquiète  ?

SOPHIE BINET - La CGT alerte depuis des mois. Quand j’ai rencontré Michel Barnier, qui arrivait à Matignon, je lui ai présenté une liste de plus de 180 plans sociaux, que nous avons recensés. Aujourd’hui, cette liste frôle les 200. Et il y en aura d’autres. Dans l’automobile, chez les constructeurs, les équipementiers, mais aussi dans la chimie, etc.  : tous les secteurs sont impactés. Tous les jours, il y a de nouvelles annonces. Dans le secteur bancaire, le CCF vient, par exemple, d’annoncer près de 1 000 suppressions de postes. Ces dernières semaines, la catastrophe sociale s’accélère…

Le chômage va remonter  ?

C’est inévitable. On estime que plus de 150  000 emplois vont disparaître, probablement plus. Car il y a un effet domino sur toute la chaîne de sous-traitance. Les plans de licenciement des grands donneurs d’ordres entraînent toujours des suppressions de postes dans les petites entreprises. Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle… Une saignée due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises.

C’est‑à-dire  ?

La stratégie consistant à toujours augmenter les marges. Et donc les prix. Dans l’automobile, les constructeurs font le choix de sortir des véhicules électriques chers, à 40  000, 50  000, 60  000, 70  000 euros, alors qu’ils pourraient en faire de beaucoup moins chers, produits en France, plus petits, d’une autre génération, qui se vendraient mieux. Ce sont les mêmes qui refusent d’augmenter les salaires. Cela produit donc une chute de la demande. Le problème, c’est la boucle prix/profits  !

En parallèle, les entreprises affrontent une concurrence chinoise féroce, un contexte international difficile…

Certes, mais toutes font aussi le choix de distribuer toujours plus de profits aux actionnaires. On atteint des records de versement de dividendes. Chez Michelin, par exemple, le groupe fait entre 2 et 3 milliards d’euros de bénéfices chaque année et distribue 1 milliard en dividendes. Mais il ferme les sites pour financer le coût du capital. C’est inacceptable. Cette catastrophe sociale confirme le naufrage de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Elle laisse les multinationales et les fonds d’investissement faire la pluie et le beau temps et coûte « un pognon de dingue », avec près de 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans conditions, sans contreparties.

Michel Barnier dit qu’il va demander des comptes aux entreprises qui ont touché de l’argent public.

C’est avant le versement des aides qu’il faut en demander  ! En instaurant un avis conforme, pour qu’une entreprise ne puisse pas toucher d’aides si l’avis des représentants du personnel est défavorable. C’est de la prévention, qui permettrait de déclencher des signaux d’alarme. Chez Sanofi, par exemple, nous aurions pu dire  : «  Non, Sanofi n’a pas le crédit impôt recherche parce qu’il licencie des chercheurs depuis des années. » Il faut aussi que ces aides s’accompagnent d’une véritable transparence que les représentants du personnel n’ont pas aujourd’hui. À la CGT, nous demandons que ces aides soient conditionnées au maintien de l’emploi. Si une entreprise licencie, elle les rembourse. Ces aides aux entreprises, aujourd’hui, ce sont des chèques en blanc.

Visiblement, Marc Ferracci n’a pas compris son rôle : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’Industrie !

 

Pour vous, il est urgent de revoir le système.

Oui, parce que c’est un levier puissant d’intervention de l’État sur l’économie. S’il réoriente les aides publiques, les conditionne à certains critères, les centre sur les entreprises qui en ont vraiment besoin, il peut agir sur l’économie. Mais, aujourd’hui, il y en a tellement que le gouvernement n’est même plus capable de les évaluer, alors qu’elles représentent un tiers du budget de l’État. La solution pour soutenir notre industrie, ce ne sont pas des aides aux entreprises, captées par les plus grandes, c’est une vraie politique industrielle.

Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, promet de veiller au meilleur accompagnement social des salariés licenciés.

Le ministre installe l’idée qu’il n’y a plus lieu de se battre : « prenez le chèque et taisez-vous ». Visiblement, il n’a pas compris son rôle  : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’industrie  ! Les travailleurs ne se battent pas pour avoir des indemnités et partir, ils se battent pour défendre leur emploi. Ils sont tellement en colère  ! Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage. Imaginez quand vous travaillez dans une usine depuis vingt, trente, quarante ans et qu’en dix minutes, comme à Michelin, vous apprenez sa fermeture  ! C’est pourquoi, à la CGT, nous demandons un moratoire sur les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications. L’Allemagne l’a fait pendant la crise de 2008-2009, nous l’avons fait pendant le Covid… Il faut geler ces licenciements, exiger une pause et permettre aux salariés, aux pouvoirs publics, aux collectivités locales, aux directions de trouver des alternatives, des repreneurs, de reconvertir les activités, etc. D’ailleurs, dans de nombreux cas, la CGT a des projets de reconversion des sites, comme à Chapelle Darblay et Gardanne, par exemple, mais nous ne sommes pas entendus.

 

En ce moment, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, vous négociez avec le patronat et les autres syndicats sur l’emploi des seniors. Ils seront les premiers impactés par ces licenciements  ?

C’est évident, ce sont toujours les premiers dans les plans de suppression d’emplois. Je crains des mesures de régression pour ces salariés seniors. La CGT se bat pour qu’il n’y ait pas de recul de droits des privés d’emploi au moment où les licenciements se multiplient. Le problème, c’est que le gouvernement, dans cette négociation, veut encore nous imposer des économies. Alors qu’au vu de la situation il faudrait au contraire renforcer les protections, mettre en place une sécurité sociale professionnelle environnementale, des dispositifs mutualisés au niveau des branches pour les transitions collectives, etc.

En même temps, on le voit à l’occasion de la discussion budgétaire, l’État n’a pas d’argent.

La dette a été créée par cette politique de l’offre au service des plus riches et des plus grandes entreprises, pas question que l’on demande encore au monde du travail de payer la facture  ! Le budget d’austérité proposé par le gouvernement va d’ailleurs avoir un effet récessif violent et aggraver la casse sociale. Quand il impose 5 milliards d’économies aux collectivités territoriales, ce sont des investissements en moins, par exemple pour rénover des collèges ou des lycées… Ce sont des coupes dans les dépenses sociales. On voit déjà, faute d’argent, des licenciements dans des structures d’action sociale, des associations. C’est lunaire.

Réseaux sociaux : interdiction aux moins de 16 ans… en Australie

Réseaux sociaux : interdiction aux moins de 16 ans… en Australie

 

Pour lutter notamment contre la violence contre toutes ses formes, l’Australie va fixer à 16 ans l’âge à partir duquel les mineurs pourront accéder aux réseaux sociaux, a déclaré jeudi 7 novembre le premier ministre Anthony Albanese, qui s’est engagé à sévir contre les entreprises technologiques qui ne protègent pas les jeunes utilisateurs.

«C’est (une mesure) pour les mamans et les papas. Les réseaux sociaux font beaucoup de mal aux enfants et j’ai décidé d’y mettre un terme», a-t-il déclaré aux journalistes. Albanese avait annoncé en septembre une future législation en ce sens, mais il n’avait pas été tranché à l’époque si elle s’appliquerait à partir de 14 ou de 16 ans.

Inondations Espagne: au moins 200 victimes

Inondations Espagne:  au moins 200 victimes

 

 

Conséquence notamment du réchauffement climatique,  plus de 200 personnes sont mortes dans les inondations survenues mardi 29 octobre en Espagne. Dans la région de Valence, première touchée, les secours sont à pied d’oeuvre.


Entre recherche des disparus et grand nettoyage, secours et habitants restent fortement mobilisés, quatre jours après les inondations soudaines qui ont fait plus de 200 morts en Espagne.

 

Si les inondations sont finies, les dégâts sont de fait immenses, après la crue du ravin de Poio qui a surpris les habitants de la commune mardi dernier. La vase s’est infiltrée partout et le travail de déblayage est désormais immense.

Le Premier ministre Pedro Sanchez a fait état d’un nouveau bilan de 213 morts ce matin, annonçant l’envoi de 10.000 soldats et policiers supplémentaires.

 

 

Sondage: Immigration, sécurité… 75 % au moins pour les mesures Retailleau

Sondage: Immigration, sécurité… 75 % au moins pour les mesures Retailleau

D’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro publié ce jeudi, une large majorité de Français est favorable au rétablissement du délit de séjour irrégulier (79 %), au durcissement des conditions d’octroi des titres de séjour pour les sans-papiers (78 %), puis au remplacement (69 %) de l’aide médicale d’État (AME) par une aide médicale d’urgence (AMU).

Ce plébiscite se retrouve également sur les enjeux sécuritaires. Huit personnes interrogées sur dix sont ainsi favorables au retour des «peines planchers » – dispositif installé en 2007 par Nicolas Sarkozy avant d’être supprimé par son successeur socialiste.

Budget : davantage d’impôts mais surtout moins de dépenses

Budget : davantage d’impôts mais surtout moins de dépenses

 Comme la France détient déjà le record des prélèvements obligatoires parmi les pays développés il apparaît que l’équilibre du budget visera davantage la réduction des dépenses que l’augmentation des ressources fiscales même si les deux mesures peuvent s’articuler. Et de toute manière la perspective d’un retour à 3 % le budget devra être reportée dans le temps vers 2030 au lieu de 2027. L’objectif étantde ne pas tuer complètement la croissance ( et donc aussi les recettes fiscales). «  Nous allons faire des propositions fortes pour redresser les finances du pays », a annoncé le ministre des Comptes publics dans un discours À l’Assemblée nationale. Le premier levier sera avant tout « la réduction de la dépense publique », a insisté Laurent Saint Martin. « Nous allons vous proposer un budget de vérité et d’effort », a ajouté Antoine Armand.

 Laurent Saint Martin a déclaré que « le risque de dépassement de 6% de déficit est avéré »; En cause, « de moindres recettes fiscales et un écart de 16 milliards d’euros sur les dépenses publiques locales ».

La croissance, surtout portée par le commerce extérieur et moins par la consommation domestique a également engendré « un écart de TVA » par rapport à ce qui était espéré, a expliqué l’ancien patron de Business France.  « Il ne faut pas s’interdire de réfléchir sur des mesures ciblées sur les entreprises et les ménages qui ont des capacités contributives », a ajouté Antoine Armand. En clair Il faudra envisager d’augmenter la fiscalité .

 

L’incendie de l’église de Saint-Omer: Pas moins de 26 condamnation de l’auteur

L’incendie de l’église de Saint-Omer: Pas moins de 26 condamnation de l’auteur

L’auteur du terrible incendie de l’église de Saint-Omer ne compte pas moins de 26 condamnations de toutes natures. L’individu sans emploi vit dans un foyer et semble visiblement affecté par des dysfonctionnements cognitifs graves.  

Les condamnations précédentes ont quant à elles été prononcées pour des vols aggravés (vol par effraction, vol par ruse, vol avec dégradation), précise le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras.

L’homme était sorti de prison depuis le 27 août, date à laquelle il avait exécuté sa dernière condamnation de 3 ans et 6 mois d’emprisonnement prononcé le 31 janvier 2022, toujours par le tribunal de Boulogne-sur-Mer.

Âgé de 39 ans et de nationalité française, l’intéressé a été interpellé lundi peu avant 19 heures. Sans profession et sans domicile, il résidait alors en foyer. À l’issue de sa garde à vue, il a été mis en examen et incarcéré mercredi. Il a avoué être entré par effraction vers minuit au sein de l’édifice religieux, selon lui dans le but de voler l’argent des troncs, puis d’avoir décidé de mettre le feu.

L’homme évolue dans le désœuvrement depuis de longues années. Son casier judiciaire comporte pas moins de 26 condamnations, dont au moins cinq pour des dégradations et/ou des incendies d’églises dans la région, indique une source judiciaire au Figaro. Dans le détail, deux de ses condamnations sont pour «destruction de bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes» et une pour «dégradation ou détérioration d’un édifice affecté au culte», les autres condamnations ont quant à elles été prononcées pour des vols aggravés (vol par effraction, vol par ruse, vol avec dégradation), précise le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras.

L’homme était sorti de prison depuis le 27 août, date à laquelle il avait exécuté sa dernière condamnation de 3 ans et 6 mois d’emprisonnement prononcé le 31 janvier 2022, toujours par le tribunal de Boulogne-sur-Mer. Au cours de l’un de ses procès en 2019 auquel nos confrères de La Voix du Nord ont assisté, Joël V. avait déclaré: «Des fois, je fais des trucs, je ne sais pas trop pourquoi (…) Mais je n’ai pas de problème avec les églises.» Le président du tribunal avait qualifié l’intéressé «d’écorché vif». Abandonné par sa mère peu de temps après la naissance, il a passé toute son enfance en famille d’accueil avant d’être pris en charge au sein d’un foyer, puis de passer son premier séjour en prison à l’âge de 18 ans.

 

Barbarie djihadiste au Burkina Faso: Au moins 200 morts

Barbarie djihadiste au Burkina Faso: Au moins 200 morts

 Une milice islamiste affiliée à al-Qaida a assassiné au moins 200 habitants d’un bourg le 24 août, la pire tuerie de l’histoire du pays. Le lendemain, 26 fidèles étaient tués dans une église.

 

Ce massacre, le plus important jamais subi par le pays, remonte au 24 août. À Barsalogho, dans le centre-nord du Burkina, des hommes s’affairent depuis la veille à creuser des tranchées à quelque 3 kilomètres du centre, la limite « sûre » de ce gros bourg depuis des mois sous blocus du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.

Ce massacre confirme la faiblesse de la dictature et de ses alliés russes pour lutter en dehors de quelques grandes villes contre les terroristes.

Télévision–le foot français de la ligue 1 trois fois moins cher en Angleterre

Télévision–le foot français de la ligue 1 trois fois moins cher en Angleterre

Les  fans de la Ligue 1 s’insurgent contre le lancement au Royaume-Uni et en Irlande d’un abonnement, le Ligue 1 Pass, pour accéder à l’intégralité du championnat français sur PC et mobile pour  12 euros par mois.   En France, les fans  doivent débourser a minima 30 euros par mois pour visionner les mêmes matchs sur DAZN.

L’offre britannique est inaccessible depuis la France. Mais sur les réseaux sociaux, plusieurs supporters affirment qu’ils utiliseront une solution technique pour contourner ce problème : un VPN. Légal, cet outil permet de changer de localisation et de prétendre se connecter depuis un autre pays que la France… comme le Royaume-Uni. En moyenne, le coût d’un VPN varie entre 3 et 12 € par mois.

L’ouverture de la saison 2024-2025 de la Ligue 1 a rimé avec hausse du piratage. Vendredi 16 août, au moins 200.000 personnes se sont tournées vers des boucles de la messagerie Telegram pour regarder gratuitement et en toute illégalité le match Le Havre – Paris-Saint-Germain, selon les estimations du Parisien . 

Cette affaire de transmissions télévisées et de recettes revenant au football français risque de mal se terminer. Au départ la ligue de football professionnel attendait une recette d’un milliard, réduit ensuite à 500 millions et qui pourrait être encore inférieur mettant à leur en difficultés financières au moins un tiers des clubs professionnels de ligue 1 ( nota: les recettes télévisées et les transferts des joueurs représentent environ 75 % du budget des clubs).

 

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