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Transactions financières : une taxe à 400 milliards d’euros par an

Transactions financières : une taxe à 400 milliards d’euros par an

par
Gunther Capelle-Blancard
Professeur d’économie (Centre d’Economie de la Sorbonne et Paris School of Business), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans The conversation

La taxe sur les transactions financières (TTF) présente les atouts qui font un bon impôt : la TTF a peu d’impact sur la croissance (peu distorsive), les recettes fiscales sont potentiellement élevées et les frais de recouvrement minimes ; elle a en outre un effet redistributif. La généralisation des taxes française ou britannique existantes aurait ainsi des effets limités sur la finance mondiale. Intégrer dans l’assiette le trading haute fréquence (qui consiste à passer une multitude d’ordres en un temps record à partir d’algorithmes et d’ordinateurs surpuissants), aujourd’hui exclu, pourrait également considérablement augmenter les recettes, tout en améliorant la transparence des marchés.

« Taxe Tobin », « Taxe Robin des bois » ou « TTF », quel que soit le nom qu’on lui donne, l’idée de taxer les transactions financières est très populaire, et son principe est simple : étant donné l’ampleur considérable des transactions réalisées sur les marchés financiers, il suffirait d’appliquer une microtaxe, à taux extrêmement faible, pour lever des recettes fiscales importantes, sans qu’il n’y ait d’incidences fâcheuses sur le fonctionnement des marchés ni sur l’économie. Une assiette large et un taux faible, deux ingrédients généralement attrayants. En outre, les partisans de la TTF y voient un moyen de freiner la spéculation à court terme.

Au Royaume-Uni, les transactions boursières sont taxées depuis le XVIIe siècle. Plus de trois siècles après sa création, le stamp duty (droit de timbre) fait figure de modèle. En pratique, le Trésor britannique prélève une taxe de 0,5 % sur les achats d’actions émises par les sociétés britanniques, ce qui rapporte environ 4 milliards d’euros chaque année – sans que le développement de La City n’ait été entravé. Pratiquement tous les pays développés y ont eu recours, et encore aujourd’hui plus d’une trentaine de pays dans le monde taxent les transactions financières, parmi lesquels la Suisse, Hongkong ou Taïwan, ainsi que la France.

En France, la TTF a été (ré)introduite en août 2012. Cette taxe vise principalement les échanges d’actions, ou assimilés, des entreprises dont le siège social est situé en France et dont la capitalisation boursière dépasse 1 milliard d’euros. Son taux est de 0,3 % ; le taux était initialement de 0,1 %, mais a été doublé avant sa mise en application en 2012, avant d’être augmenté de nouveau en 2017. Une centaine de sociétés sont assujetties.

Combien pourrait rapporter une TTF au niveau de la zone euro, de l’Europe, voire du monde ? Dans une récente note, nous examinons deux scénarios, selon que la TTF ne porte que sur les transferts de propriété (comme le stamp duty britannique ou la TTF française) ou inclut toutes les transactions (dont le trading haute fréquence), et pour chacun de ces scénarios, nous examinons deux taux : 0,3 % (comme en France) et 0,5 % (comme au Royaume-Uni). On fait par ailleurs l’hypothèse que les deux tiers des transactions sont intrajournalières, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. On suppose également que si la TTF est étendue à ces transactions intrajournalières, alors le volume de transactions sera réduit de moitié. Nous limitons également au cas des actions (les obligations, les dérivés, les changes sont donc exclus).

Scénario 1. Si la TTF française était généralisée (avec un taux de 0,3 %), les recettes fiscales annuelles seraient de 17 milliards d’euros pour l’UE27, 26 milliards pour l’Europe, 86 milliards pour l’Amérique du Nord, 48 milliards pour l’Asie-Pacifique. Au niveau mondial, les recettes totales pourraient s’élever à 162 milliards d’euros par an, dont 65 % pour le G7, 22 % pour les BRICS et 96 % pour le G20. Si le stamp duty britannique était généralisé (avec un taux de 0,5 %), les recettes fiscales annuelles seraient de 29 milliards d’euros pour l’UE-27, 44 milliards pour l’Europe, 143 milliards pour l’Amérique du Nord, 80 milliards pour l’Asie-Pacifique, pour un total au niveau mondial de 270 milliards d’euros. Les estimations sont ici très prudentes et ne posent guère de problème, puisqu’il s’agit juste de connaître le montant des transactions, les autres paramètres étant bien connus.

Scénario 2. Si on étendait la TTF aux transactions intrajournalières, en supposant une baisse des volumes de 50 %, les recettes fiscales pourraient s’élever entre 243 et 405 milliards d’euros par an (pour un taux de 0,3 % et de 0,5 %, respectivement). L’estimation est ici beaucoup plus délicate puisqu’on ignore quel serait l’effet d’une taxe sur le volume du trading haute-fréquence.

Depuis 2012, chaque année ou presque, l’élargissement de la TTF fait l’objet de débats au parlement. Pour rappel, elle ne s’applique qu’au transfert de propriété et les opérations intrajournalières, qui recouvrent notamment les activités de trading haute fréquence, sont exclues de l’assiette. L’entrée en vigueur de cette extension aux transactions intrajournalières avait été adoptée puis reportée, du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2018. Entre-temps, le gouvernement issu des élections présidentielles de 2017 a préféré revenir sur cet élargissement autant, semble-t-il, pour favoriser la compétitivité de la place financière de Paris post-Brexit, que pour éviter tout risque juridique.

La TTF a également du mal à s’imposer dans d’autres pays. La Commission européenne avait présenté un ambitieux projet en 2011. Celui-ci avait suscité pas mal d’enthousiasme, mais, après des années d’âpres débats il n’a toujours pas abouti. Ce projet a été conçu pour s’adapter efficacement à la mondialisation financière et limiter les délocalisations, mais il se heurte au manque de coopération des États en matière fiscale.

Dans leur ensemble, les économistes se sont plutôt réticents à l’idée d’imposer une taxe sur les transactions, que ce soit sur les changes ou les actions, la jugeant bien souvent contre-productive. L’argument le plus souvent avancé est qu’en augmentant les coûts de transaction, la TTF pourrait nuire à la liquidité des marchés, et ainsi provoquer une augmentation de la volatilité. Or, les études d’impact menées dans les pays où une TTF existe (ou a existé) révèlent que la taxe est sans conséquence sur la liquidité des actions ou la volatilité ; au mieux, les effets ne sont pas robustes. En France, l’augmentation du taux d’imposition en 2017 (de 0,2 % à 0,3 %) n’a pas eu, non plus, d’impact significatif.

Surtout, la taxe doit être mise en perspective avec l’essor considérable des transactions que l’on observe avec la libéralisation financière depuis la fin des années 1970. Au niveau mondial, tandis que le PIB a été multiplié par 15 et la capitalisation boursière par 50, le montant des transactions boursières a été multiplié par plus de 500 ! En cinquante ans, le rapport du montant total des transactions boursières sur le PIB est passé de 5 % à 200 %. Ces ratios sont des ordres de grandeur car il est devenu très difficile aujourd’hui, avec le développement des multiples plates-formes de trading de mesurer le montant total des transactions.

À l’heure où les gouvernements cherchent à financer la lutte contre le changement climatique ou à l’aide au développement, la TTF apparaît donc comme un levier fiscal de choix. La TTF est aujourd’hui une source de revenus non négligeable pour de nombreux pays : 1,5 milliard d’euros en Suisse, près de 5 milliards d’euros au Royaume-Uni, et plus de 7 milliards d’euros en Corée du Sud, à Hongkong, ou à Taïwan ! En France, les recettes fiscales sont de près de 2 milliards d’euros.

En Europe, les débats sur le projet de TTF portent justement aujourd’hui sur la prise en compte des transactions intrajournalières, qui représentent la très grande majorité des volumes aujourd’hui, mais qui sont exemptées par les taxes en vigueur. Et non sans raison, quand on considère la manne fiscale qu’elles représentent. Toutefois, au-delà de la somme, il s’agit aussi, avec les avancées de la TTF, de réaffirmer la volonté de réformer le système financier, d’abandonner le dogme de l’efficience des marchés, et de donner un nouveau souffle à la fiscalité dans un monde globalisé.

Soutien au rail :100 milliards pour le rail , avec quel argent ?

Soutien au rail :100 milliards pour le rail , avec quel argent ?

C’est la question que pose un papier de l’Opinion. En effet si la réanimation du ferroviaire exige 100 milliards d’euros c’est autant qu’il serait nécessaire de faire pour la révolution écologique, pour la construction des centrales nucléaires, pour la réindustrialisation, pour la défense et d’une façon générale pour la modernisation des services publics. Contradiction supplémentaire, c’est au moment où la première ministre annonce un plan de soutien de 100 milliards pour le ferroviaire que le ministre des transports, lui, est contraint d’envisager la fin du transport de fret à la SNCF !

Les faits – La Première ministre, Élisabeth Borne, a tracé le 24 février les grandes lignes du plan d’avenir pour les transports, tenant compte des recommandations du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) pour réussir la transition écologique du rail. Elle a aussi pris en compte les besoins listés par le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou. Dans son « scénario de transition écologique du rail », 100 milliards d’euros doivent être investis dans le développement du train d’ici à 2040. Une promesse vertueuse, mais qui n’est pas encore concrètement incarnée… Et pas encore financée.

Un chiffre choc : 100 milliards d’euros d’investissement dans le ferroviaire, à l’horizon 2040. C’est ce qu’avait mis sur la table Elisabeth Borne en février dernier pour faire du rail la « colonne vertébrale des mobilités ». « Un investissement historique », s’était réjoui le ministre des Transports Clément Beaune. « C’est ce qu’il faut pour accélérer les reports modaux des voyageurs et surtout du fret, afin de rattraper le retard de la décarbonation du transport de marchandises », détaille aujourd’hui son cabinet. De fait, le transport de marchandises est encore routier à plus de 85%. Pour en finir avec les camions, il faut régénérer en urgence un réseau qui, avec 30 ans d’âge moyen et des points de saturation, est à bout de souffle. A la SNCF, on s’estime écouté avec la perspective de 1,5 milliard d’euros d’investissements supplémentaires par an à l’horizon 2027.

Ferroviaire :100 milliards pour le rail , avec quel argent ?

Ferroviaire :100 milliards pour le rail , avec quel argent ?

C’est laq question que pose un papier de l’Opinion. En effet si la réanimation du ferroviaire exige 100 milliards d’euros c’est autant qu’il serait nécessaire de faire pour la révolution écologique, pour la construction des centrales nucléaires, pour la réindustrialisation, pour la défense et d’une façon générale pour la modernisation des services publics.

Les faits – La Première ministre, Élisabeth Borne, a tracé le 24 février les grandes lignes du plan d’avenir pour les transports, tenant compte des recommandations du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) pour réussir la transition écologique du rail. Elle a aussi pris en compte les besoins listés par le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou. Dans son « scénario de transition écologique du rail », 100 milliards d’euros doivent être investis dans le développement du train d’ici à 2040. Une promesse vertueuse, mais qui n’est pas encore concrètement incarnée… Et pas encore financée.

Un chiffre choc : 100 milliards d’euros d’investissement dans le ferroviaire, à l’horizon 2040. C’est ce qu’avait mis sur la table Elisabeth Borne en février dernier pour faire du rail la « colonne vertébrale des mobilités ». « Un investissement historique », s’était réjoui le ministre des Transports Clément Beaune. « C’est ce qu’il faut pour accélérer les reports modaux des voyageurs et surtout du fret, afin de rattraper le retard de la décarbonation du transport de marchandises », détaille aujourd’hui son cabinet. De fait, le transport de marchandises est encore routier à plus de 85%. Pour en finir avec les camions, il faut régénérer en urgence un réseau qui, avec 30 ans d’âge moyen et des points de saturation, est à bout de souffle. A la SNCF, on s’estime écouté avec la perspective de 1,5 milliard d’euros d’investissements supplémentaires par an à l’horizon 2027.

Choose France et investissement : Macon va encore annoncer une pluie de milliards

Choose France et investissement : Macon va encore annoncer une pluie de milliards

Alors que la compétitivité de la France ne cesse de s’affaiblir en raison notamment de l’écroulement de l’industrie nationale Macon va annoncer une trentaine de projets pour une quinzaine de milliards d’investissements qui devraient créer 8000 emplois. De quoi faire oublier que la France accuse régulièrement un déficit de la balance commerciale de 10 milliards en moyenne par an ( avec un record de 160 milliards en 2022) alors que l’Allemagne, elle, affiche un gain annuel de l’ordre de 200 milliards. Conclusion la politique industrielle est en pleine déconfiture.

Sur tous les projets Choose France, nous ne précisons pas l’ampleur des soutiens publics [...] Les montants varient en fonction de la taille du projet et de la nature des entreprises », explique-t-on. Par ailleurs on indique pas d’où provient l’argent alors que le budget accuse déjà un déficit de 6 % du PIB et que la dette flambe. Il s’agit surtout d’une opération de communication.

Pourtant, le commissaire au Plan François Bayrou, présent lors de la réception organisée à l’Elysée, a commenté une note particulièrement alarmante sur l’état de la balance commerciale française, la veille lors d’un point presse. « La situation du commerce extérieur français, à la fois symptôme et moteur de la désindustrialisation, continue de se dégrader », ont expliqué les auteurs de la note.

En outre, les chiffres de la statistique publique décrivent une réalité moins favorable. La part de l’industrie dans le produit intérieur brut tricolore n’a cessé de dégringoler passant de 27,7% en 1949 à 13,1% à la fin de l’année 2021, selon l’Insee. Et sous le premier quinquennat Macron, l’industrie a encore perdu du terrain dans le total de la richesse produite par l’économie tricolore (-1 point de PIB entre fin 2016 et fin 2021).

Sur le front de l’emploi, le solde entre les destructions et les créations de postes est largement positif en 2021 à 37.000 mais il est encore loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise sanitaire. En 2020, plus de 50.000 postes ont été détruits lors du pic de la pandémie. Autrement dit, l’économie française crée d’abord de l’emploi dans les services. Surtout, les récentes créations sont très loin de compenser les 2 millions de postes industriels disparus depuis 40 ans en France.

Fraude fiscale : « environ » 50 milliards par an ?

Fraude fiscale : « environ » 50 milliards par an ?

Environ 50 milliards par an, c’était l’évaluation très approximative du Sénat sur l’évasion fiscale. De quoi remettre dans les clous les équilibres budgétaires et relancer la croissance sans tuer la compétitivité. Mission pourtant impossible car la politique de la zone euro repose précisément sur le principe de la concurrence fiscale.

Comment faire avec la financiarisation internationale de l’économie ? Il y a environ 30 000 filiales françaises à l’étranger ; des filiales dont l’objet pour beaucoup est de faciliter l’externalisation des bénéfices et l’internalisation des pertes. Exemple, Total qui n’a pas payé de bénéfices en France pendant des années. Le mécanisme est simple pour les grands groupes (pas les PME) : surfacture des pseudos prestations de l’étranger et à l’inverse sur minimiser les coûts de celles destinées à l’export. Ensuite pour laver encore plus blanc, on délocalise ces profits dans des paradis fiscaux. La lutte fiscale suppose donc de mettre en cause ce principe de financiarisation excessive de l’économie, d’harmoniser aussi les conditions de concurrence (fiscale, sociale, environnementale etc.).Très récemment, l’OCDE a lancé un cri d’alerte sur le développement de » l’optimisation fiscale »(euphémisme pour parler d’évasion).

Qui peut s’attaquer à ce système, le FMI, les banques centrales ? L’OMC ? Surement pas car leur philosophie repose sur la libre circulation des biens et des capitaux. Dès lors que les mesures préconisées par le sénat paraissent bien dérisoires. Pour lutter contre l’ Qui peut s’attaquer à ce système, le FMI, les banques centrales ? L’OMC ? Surement pas car leur philosophie repose sur la libre circulation des biens et des capitaux. Dès lors que les mesures préconisées par le sénat paraissent bien dérisoires. Pour lutter contre l’ Qui peut s’attaquer à ce système, le FMI, les banques centrales ? L’OMC ? Surement pas car leur philosophie repose sur la libre circulation des biens et des capitaux. Dès lors que les mesures préconisées par le sénat paraissent bien dérisoires. Pour lutter contre l’évasion fiscale, annuellement en France à plus de 50 milliards d’euros.

L’évasion fiscale, entre 50 et 60 milliards d’euros chaque année en France, « représente, au moins, le montant du remboursement des intérêts de la dette française chaque année ».

Evasion fiscale : une fraude d’« environ » 50 milliards par an ?

Evasion fiscale : une fraude d’« environ » 50 milliards par an ?

Environ 50 milliards par an, c’était l’évaluation très approximative du Sénat sur l’évasion fiscale. De quoi remettre dans les clous les équilibres budgétaires et relancer la croissance sans tuer la compétitivité. Mission pourtant impossible car la politique de la zone euro repose précisément sur le principe de la concurrence fiscale.

Comment faire avec la financiarisation internationale de l’économie ? Il y a environ 30 000 filiales françaises à l’étranger ; des filiales dont l’objet pour beaucoup est de faciliter l’externalisation des bénéfices et l’internalisation des pertes. Exemple, Total qui n’a pas payé de bénéfices en France pendant des années. Le mécanisme est simple pour les grands groupes (pas les PME) : surfacture des pseudos prestations de l’étranger et à l’inverse sur minimiser les coûts de celles destinées à l’export. Ensuite pour laver encore plus blanc, on délocalise ces profits dans des paradis fiscaux. La lutte fiscale suppose donc de mettre en cause ce principe de financiarisation excessive de l’économie, d’harmoniser aussi les conditions de concurrence (fiscale, sociale, environnementale etc.).Très récemment, l’OCDE a lancé un cri d’alerte sur le développement de » l’optimisation fiscale »(euphémisme pour parler d’évasion).

Qui peut s’attaquer à ce système, le FMI, les banques centrales ? L’OMC ? Surement pas car leur philosophie repose sur la libre circulation des biens et des capitaux. Dès lors que les mesures préconisées par le sénat paraissent bien dérisoires. Pour lutter contre l’ Qui peut s’attaquer à ce système, le FMI, les banques centrales ? L’OMC ? Surement pas car leur philosophie repose sur la libre circulation des biens et des capitaux. Dès lors que les mesures préconisées par le sénat paraissent bien dérisoires. Pour lutter contre l’ Qui peut s’attaquer à ce système, le FMI, les banques centrales ? L’OMC ? Surement pas car leur philosophie repose sur la libre circulation des biens et des capitaux. Dès lors que les mesures préconisées par le sénat paraissent bien dérisoires. Pour lutter contre l’évasion fiscale, annuellement en France à plus de 50 milliards d’euros.

L’évasion fiscale, entre 50 et 60 milliards d’euros chaque année en France, « représente, au moins, le montant du remboursement des intérêts de la dette française chaque année ».

Budget : Augmentation de 30 milliards du coût de la dette

Budget :Augmentation de 30 milliards du coût de la dette

Selon les « Echos », à l’horizon 2027, la charge de la dette ( autour de 3000 milliards !) pourrait coûter 10 milliards d’euros supplémentaires. Une augmentation mécanique puisque la France augmentée empruntait à 0 % en 2021 et en 2023 autour de 3%. Conséquence l’endettement coûtera 30 milliards de plus

Bercy estimait à 20 milliards d’euros la hausse de la charge d’endettement entre 2022 et 2027 mais selon les dernières prévisions, le montant pourrait être de 30 milliards d’euros, soit 10 milliards d’euros de plus que prévu, d’après des informations ressortant du programme de stabilité, citées par Les Echos.

Le document devrait être révélé d’ici quelques jours, puis envoyé à la fin du mois d’avril à la Commission européenne.
Jeudi 13 avril, la Cour des comptes alertait déjà sur la situation dans son rapport sur « la gestion du budget de l’Etat en 2022 ». Les Sages de la rue Cambon évoquaient « le retournement marqué de la charge de la dette », en forte hausse « après une décennie de quasi-stabilité ou de légère baisse ». De fait, l’inflation joue, une partie des obligations françaises étant indexées sur l’évolution des prix.

Plombée par son endettement public à 111,6 % du PIB, la France reste fortement exposée à une remontée des taux. Début 2021, Paris se finançait à un taux proche de 0 % pour ses emprunts à 10 ans. Las, il tourne autour de 2,8 % actuellement (avec un pic à plus de 3 % en janvier et en mars). La charge de la dette publique française risque de peser lourd dans les années qui viennent. D’où, aussi, la nécessité de trouver des pistes de réduction de la dépense publique. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, notamment, planche sur la question.

Mots clés: EMPRUNTS

Société-CAC 40: 142 milliards d’euros de bénéfices en 2022 !

Société-CAC 40: 142 milliards d’euros de bénéfices en 2022 !

On peut légitimement s’interroger sur les facteurs explicatifs des exceptionnels profits du CAC 40. En fait il y a bien deux facteurs explicatifs majeurs, d’une part la reprise économique mais aussi l’envolée de l’inflation. Une envolée de l’inflation qui a permis aux grandes entreprises d’augmenter en toute discrétion prix et profits. Remarquons que parallèlement les consommateurs ont dû régler une facture d’inflation presque équivalente aux profits du CAC. Pour partie en tout cas un mécanisme de transfert et de vase communiquant ! L’exemple plus significatif étend celui de Total. Sur le plan monétaire les banques centrales ont inondé le marché de liquidités gratuites qui ont soutenu la demande et nourrit l’inflation productrice de profits pour les grandes entreprises mais maintenant de perte de pouvoir d’achat pour les consommateurs.

Grâce à une année exceptionnelle dans les secteurs du luxe et de l’énergie, les 40 plus importantes entreprises françaises cotées à la bourse de Paris ont dégagé 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés en 2022, une baisse de 9% par rapport à l’année précédente
Le quartier d’affaires de La Défense

Les entreprises françaises du CAC 40 affichent une santé de fer. En 2022, elles ont dégagé 142 milliards d’euros de bénéfices cumulés, notamment en raison de résultats exceptionnels dans les secteurs du luxe et de l’énergie, selon un calcul réalisé par l’AFP et relayé par La Voix du Nord ce jeudi 9 mars. Des résultats qui sont néanmoins en baisse de 9 % par rapport à l’année 2021, lors de laquelle ces entreprises avaient dégagé près de 156 milliards d’euros de bénéfices.

Au total, le chiffre d’affaires de ces entreprises atteint 1 729 milliards d’euros pour l’année 2022, rapporte le quotidien de presse régionale. Un chiffre d’affaires en hausse de 19 % sur un an, notamment porté par la hausse des prix pour de nombreuses entreprises. Il est cependant important de noter que le calcul réalisé par l’AFP n’inclut pas les résultats de Pernod-Ricard et Alstom, car ces deux entreprises ont des exercices comptables décalés.

CGM: Un petit profit à plus de 23 milliards d’euros

CGM: Un petit profit à plus de 23 milliards d’euros

C’est la crise pour de plus en plus de défavorisés mais pas pour tout le monde. Ainsi la CGM alignent comme d’autres grandes entreprises des profits records ( et les Français payent l’addition à travers l’inflation).

Des profits records dans l’histoire des entreprises françaises. L’armateur CMA-CGM a enregistré en 2022 un bénéfice net record de plus de 23 milliards d’euros, signant le plus haut bénéfice publié par une société tricolore l’an dernier, devant ceux de TotalEnergies, Stellantis et LVMH.

Le troisième armateur mondial a été porté par les prix historiquement hauts du fret maritime depuis le début de la pandémie. En 2022, le chiffre d’affaires de CMA-CGM, non côté en bourse, a augmenté de 33,1% sur un an, à 74,5 milliards de dollars (environ 70,1 milliards d’euros).

Super-profits: 1600 milliards distribués aux actionnaires

Super-profits: 1600 milliards distribués aux actionnaires

Grâce à la reprise économique mais surtout à une immense spéculation générale dans le monde soutenu par les politiques accommodantes des banques centrales, les profits boursiers ont pu augmenter de 1600 milliards $ en 2022.

Les profits ont surtout été réalisés dans le secteur de l’énergie dont les bénéfices ont d’autant plus augmenté que les cours s’envolaient alors qu’évidemment cela aurait dû être l’inverse. Ainsi les pétroliers et autres fournisseurs et distributeurs d’énergie ont ajouté de l’inflation à l’inflation pour spéculer. Résultat: cette hausse des prix dans le secteur de l’énergie a contaminé l’ensemble de l’économie et c’est le client qui paye la facture via l’inflation. En France, pays qui a le plus contribué à la croissance des dividendes en Europe avec 59,8 milliards d’euros (+4,6%), TotalEnergies et LVMH ont été les plus gros payeurs de dividendes.

Le montant total des dividendes reversés est en hausse de 8,4% par rapport à 2021, année du précédent record grâce au rebond de l’activité économique mondiale après la crise sanitaire, selon un rapport du gestionnaire d’actifs Janus Henderson.

Les producteurs de pétrole et de gaz ainsi que les sociétés financières ont représenté la moitié de cette croissance, selon l’indice Global Dividend qui recense les 1.200 plus grosses capitalisations boursières. En raison de la flambée des prix de l’énergie qui a gonflé leurs bénéfices, ils ont «augmenté leurs distributions de plus de 66%, sous forme de dividendes ordinaires ou extraordinaires», précise le gestionnaire d’actifs.

Douze pays ont enregistré des records de dividendes libellés en dollars, les États-Unis, le Canada, le Brésil, la Chine, l’Inde ainsi que Taïwan, et plusieurs autres dans leur monnaie, la France, l’Allemagne, le Japon et l’Australie. Si les marchés émergents ont enregistré une progression «d’environ un cinquième», les marchés plus traditionnels comme les États-Unis ont observé une croissance relativement «inférieure au reste du monde». Les dividendes avaient bien résisté durant la pandémie dans le pays, qui est aussi moins exposé aux secteurs ayant explosé cette année. Sept des entreprises du top 10 de Janus Henderson restent américaines.

Deux secteurs ont fortement contribué à la croissance des dividendes américains: l’énergie (avec un versement exceptionnel important pour Pioneer Natural Resources et d’importants dividendes pour Chevron et Exxon) et les sociétés financières (avec Wells Fargo, Morgan Stanley et Blackstone notamment). Chevron et Exxon ont par ailleurs assorti leurs dividendes d’énormes rachats d’actions, qui ont eux aussi atteint des records en 2022.

Profits boursiers : 1600 milliards distribués aux actionnaires

Profits boursiers : 1600 milliards distribués aux actionnaires

Grâce à la reprise économique mais surtout à une immense spéculation générale dans le monde soutenu par les politiques accommodantes des banques centrales, les profits boursiers ont pu augmenter de 1600 milliards $ en 2022.

Les profits ont surtout été réalisés dans le secteur de l’énergie dont les bénéfices ont d’autant plus augmenté que les cours s’envolaient alors qu’évidemment cela aurait dû être l’inverse. Ainsi les pétroliers et autres fournisseurs et distributeurs d’énergie ont ajouté de l’inflation à l’inflation pour spéculer. Résultat: cette hausse des prix dans le secteur de l’énergie a contaminé l’ensemble de l’économie et c’est le client qui paye la facture via l’inflation. En France, pays qui a le plus contribué à la croissance des dividendes en Europe avec 59,8 milliards d’euros (+4,6%), TotalEnergies et LVMH ont été les plus gros payeurs de dividendes

Le montant total des dividendes reversés est en hausse de 8,4% par rapport à 2021, année du précédent record grâce au rebond de l’activité économique mondiale après la crise sanitaire, selon un rapport du gestionnaire d’actifs Janus Henderson.

Les producteurs de pétrole et de gaz ainsi que les sociétés financières ont représenté la moitié de cette croissance, selon l’indice Global Dividend qui recense les 1.200 plus grosses capitalisations boursières. En raison de la flambée des prix de l’énergie qui a gonflé leurs bénéfices, ils ont «augmenté leurs distributions de plus de 66%, sous forme de dividendes ordinaires ou extraordinaires», précise le gestionnaire d’actifs.

Douze pays ont enregistré des records de dividendes libellés en dollars, les États-Unis, le Canada, le Brésil, la Chine, l’Inde ainsi que Taïwan, et plusieurs autres dans leur monnaie, la France, l’Allemagne, le Japon et l’Australie. Si les marchés émergents ont enregistré une progression «d’environ un cinquième», les marchés plus traditionnels comme les États-Unis ont observé une croissance relativement «inférieure au reste du monde». Les dividendes avaient bien résisté durant la pandémie dans le pays, qui est aussi moins exposé aux secteurs ayant explosé cette année. Sept des entreprises du top 10 de Janus Henderson restent américaines.

Deux secteurs ont fortement contribué à la croissance des dividendes américains: l’énergie (avec un versement exceptionnel important pour Pioneer Natural Resources et d’importants dividendes pour Chevron et Exxon) et les sociétés financières (avec Wells Fargo, Morgan Stanley et Blackstone notamment). Chevron et Exxon ont par ailleurs assorti leurs dividendes d’énormes rachats d’actions, qui ont eux aussi atteint des records en 2022.

100 milliards d’euros d’investissements dans le transport ferroviaire d’ici 2040 ?

100 milliards d’euros d’investissements dans le transport ferroviaire d’ici 2040 ?

Cela semble répond à l’estimation des besoins réalisée par la SNCF. Sauf que ce dernier donnait un horizon de 15 ans et que cette enveloppe n’est pas entièrement destinée à la SNCF.

Première observation, on ne connaît rien du contenu de cette orientation stratégique qui évidemment ne peut se résumer à la seule question des infrastructures.

Une orientation qui s’insérerait dans la « de planification écologique et dont on dit seulement qu’il serait abondé par l’État et les collectivités territoriales. Comment, pourquoi, dans quels domaines prioritaires et à partir de quelles planifications financières ?

La Première ministre annonce 100 milliards pour le transport ferroviaire mais des milliards qui seront en priorité pour le développement de métro en province.

L’objectif est de moderniser le réseau ferré ainsi que les transports du quotidien, tout en œuvrant pour le report modal et la décarbonation. Bref l’auberge Espagnole qui reprend les objectifs très flous d’une planification écologique évasive, sans stratégie précise et sans moyens.

De toute manière l’objectif est fixé à 2040, il y a longtemps que la première ministre aura disparu du paysage politique.

À noter aussi qu’on risque de dépenser des milliards pour des métros inutiles. Les besoins pourraient être nettement mieux satisfaits et moins chers avec des Trams et-ou des bus électriques en site propre et ou protégés.

Bénéfice Total: record stratosphérique et indécent de 36 milliards

Economie-Bénéfice TotalEnergies: record stratosphérique et indécent de 36 milliards .

TotalEnergies a dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 36 milliards d’euros, en hausse de 90% par rapport à 2021 et comble d’hypocrisie envisage une ristourne sur les prix prohibitifs du carburant.

Un bénéfice indécent fait sur le dos des consommateurs avec du prix du carburant prohibitif, sur le dos des pays producteurs et sur le dos de la fiscalité.

Grâce à l’optimisation fiscale et à la localisation de nombre de sociétés dans les paradis fiscaux dont les Pays-Bas, l’entreprise contourne une grande partie de la fiscalité partout dans le monde.

Depuis 1966, Total bénéficiait du régime fiscal du bénéfice mondial consolidé (BMC), abrogé par l’Assemblée nationale en 2011, qui lui permettait, selon Mediapart, d’échapper en grande partie à l’impôt sur les sociétés en France. Le bilan consolidé pour l’exercice 2010 fait apparaître une charge d’impôt de 10,228 milliards (7,751 milliards en 2009, et 14,146 milliards en 2008. Mais cet impôt est en très grande majorité payé hors de France, où Total n’effectue que le raffinage, qui est « serait » déficitaire. De ce fait, Total n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France en 2009, 2010, 2012, 2013 et 2014.

D’après les documents de référence publiés annuellement par Total, consultables sur le site internet de la société, le taux d’imposition du groupe « serait » de 34,1 % pour l’année 2019 .En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

TotalEnergies a annoncé avoir dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 38,475 milliards de dollars (36 milliards d’euros), en hausse de 90% par rapport à 2021 et un Ebitda (le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de plus de 71 578 milliards de dollars (66,5 milliards d’euros), en hausse de 69%.

Ce bénéfice constitue un véritable scandale financier qui défie toutes les logiques économiques. En effet quand les matières premières tirent vers le haut , les résultats financiers doivent en général en pâtir. C’est exactement le contraire dans le monde des hydrocarbures où au contraire le positionnement en oligopole permet de rajouter des hausses au hausses. Ces profits sont réalisés d’abord sur le dos des pays dont on exploite les ressources, ensuite sur le dos des consommateurs. Et comble l’hypocrisie Total envisage d’une ristourne au lieu d’aligner l’évolution des prix du carburant sur l’évolution des cours actuellement en baisse.

Le bénéfice net ajusté de Total double ainsi quant à lui pour dépasser 36 milliards, alors que le résultat net s’élève lui à 20,5 milliards en 2022, en hausse de 28%. Il s’agit pour le groupe pétrogazier français du plus haut bénéfice jamais réalisé et l’un des meilleurs de l’histoire du CAC40.

Comme ses concurrentes américaines et britanniques ExxonMobil, Shell ou BP, la major française a pleinement bénéficié de la hausse du prix des hydrocarbures, et notamment du gaz, à la suite de la guerre en Ukraine, qui a provoqué la fermeture des gazoducs russes et une course au gaz naturel liquéfié (GNL) pour le remplacer dans toute l’Europe.
Compte tenu de ses résultats, TotalEnergies prévoit de verser à ses actionnaires un dividende total de 3,81 euros par action au titre de l’année 2022, dont 1 euro en dividende exceptionnel, déjà versé en décembre 2022.

L’entreprise annonce également ce mercredi être « prête à envisager » de nouvelles ristournes sur le prix des carburants à la pompe, proposition accueillie « favorablement » par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

« Nous sommes prêts à intervenir, comme nous l’avons fait en 2022, si les sanctions contre la Russie poussent les prix à la pompe vers le haut » a déclaré le PDG du groupe pétrolier Patrick Pouyanné devant la presse. « Le montant » comme les « conditions » d’une ristourne sont encore à déterminer, a-t-il expliqué, admettant qu’un litre de carburant à deux euros constituait un « seuil psychologique (…) dans les têtes des Français ».

Le dirigeant anticipe notamment une potentielle hausse des prix du diesel, en raison des sanctions prises par Bruxelles à l’encontre de la Russie, qui conduisent à « acheter du diesel indien venant du brut russe». « Il faut réorganiser toutes les flottes de tankers donc cela a un coût », pointe-t-il. Or le parc automobile français, comparé à d’autres pays européens est très « diésélisé ». En France, « 70% des ventes du réseau de TotalEnergies, c’est du diesel, » a indiqué Patrick Pouyanné.

L’annonce de ces résultats risque en effet de faire une nouvelle fois de faire polémique, dans un contexte de grogne sociale liée au projet de réforme des retraites et d’inflation. Et ce, même si la major multiplie les gestes en faveur de ses clients. Après la ristourne TotalEnergies a récemment annoncé qu’il contribuera à hauteur d’un rabais de 100 euros par mégawattheure (MWh) au dispositif prévu par Bercy pour contenir la facture d’électricité des très petites entreprises (TPE).

Notons par ailleurs que Total énergie est aussi un parasite en matière d’électricité puisqu’il ne produit pas grand-chose, ne transporte rien et n’apporte aucune valeur ajoutée. Pire, il bénéficie comme les autres parasites de prix réduits de l’électricité nucléaire, un prix imposé par le gouvernement à EDF.

BNP: 10 milliards, nouveau résultat record ……mais 1000 licenciements

BNP: 10 milliards, nouveau résultat record ……mais 1000 licenciements !

Un résultat net record de 10,2 milliards d’euros pour un chiffre d’affaires de plus de 50 milliards.. Ce qui n’empêchera pas la banque de continuer sa politique de nettoyage des effectifs avec environ 1000 licenciements et la désertification dans les petites villes et autres villages.

La performance mérite d’être signalée après une année 2021 déjà record et un exercice 2022, tout ea banque BNP Paribas prévoit quand même de supprimer 921 postes en France au sein de sa filiale dédiée au crédit à la consommation, BNP Paribas Personal Finance, a-t-on appris mardi de source syndicale.
Sur ces 921 suppressions de postes, 690 au «maximum» pourront bénéficier d’un plan de départs volontaires, a-t-on précisé de même source. L’annonce de ces suppressions de postes intervient alors que la banque a annoncé quelques heures plus tôt avoir enregistré un bénéfice net record d’un peu plus de 10 milliards d’euros en 2022.

Notons aussi que Paribas continue de supprimer les succursales dans les petites villes et autres villages. Par exemple dans le Maine-et-Loire à Baugé où les clients ont été expédiés à 30 ou 40kms de là dans la la Sarthe.

Plusieurs milliards pour OpenAI, le créateur de ChatGPT

Plusieurs milliards pour OpenAI, le créateur de ChatGPT

Microsoft et l’entreprise spécialisée en intelligence artificielle OpenAI ont annoncé un accord sur plusieurs années à « plusieurs milliards de dollars » d’investissements.
Le géant de la tech garde ainsi l’exclusivité des outils d’OpenAI sur son cloud Azure. Autrement dit, il sera le seul -avec OpenAI- à commercialiser les utilisations du générateur d’image DALL-E, du générateur de texte GPT-3, ou encore du générateur de code Codex. Microsoft frappe donc un grand coup dans la course à l’intelligence artificielle et parvient même à inquiéter l’un de ses principaux concurrents, Google.

L’idylle entre OpenAI et Microsoft a commencé en 2019 avec un investissement de 1 milliard de dollars. Cette opération financière a ouvert la voie à la commercialisation des outils d’OpenAI, alors que l’entreprise créée quatre ans plus tôt ne se consacrait qu’à la recherche.
En 2021, Microsoft a remis au pot -pour un montant inconnu- et commencé l’intégration à son cloud Azure d’outils comme le puissant modèle de langage naturel GPT-3 -dont est issu ChatGPT, le chatbot surpuissant sur lequel sont braqués les projecteurs depuis novembre 2022.
Ce partenariat est essentiel aux ambitions d’OpenAI, qui doit payer des chercheurs parmi les plus grosses pointures mondiales, et faire tourner des modèles d’intelligence artificielle très gourmands en capacité de calcul. D’après Fortune, l’entreprise aurait ainsi perdu plus de 500 millions de dollars rien qu’en 2022, et pour cause : elle n’enregistrait jusqu’ici pratiquement aucun revenu. Mais l’entreprise espère désormais réaliser 200 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2023, notamment grâce à la commercialisation prochaine de ChatGPT, et à l’élargissement de son offre sur le cloud Azure.

Pour autant, l’investissement de Microsoft est aussi technologique : le géant de la tech construit des superordinateurs sur mesure pour qu’OpenAI entraîne ses intelligences artificielles de plusieurs milliards de paramètres sur des milliers de milliards de données.

Pour rappel, OpenAI reste avant tout un organisme de recherche, qui vise à terme la création d’une intelligence artificielle générale (ou AGI en anglais) capable de répliquer le fonctionnement d’un cerveau humain, voire même d’en dépasser les capacités.

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