Archive pour le Tag 'milliards'

Budget de l’Etat : 100 milliards à trouver !

Budget de l’Etat : 100 milliards à trouver !

 

Pour être dans les clous avec un déficit limité à 3 % du PIB en 2027, le budget devra trouver l’équivalent de 100 milliards sur quatre ans. Notons que le programme NFP prévoit lui au contraire au moins 100 milliards de dépenses supplémentaires. Aucun parti politique lors des récentes élections n’a d’ailleurs précisé clairement la nature des économies à réaliser;  Un rééquilibrage indispensable pour éviter une hausse des taux d’intérêt appliqués à la France qui se traduisent par une ardoise de plus de 50 milliards de charges financières en 2024 ( et près de 70 milliards soient le premier budget en 2027). La plupart des solutions avancées par les partis politiques consistent surtout à augmenter les impôts alors que la France détient déjà le record mondial de prélèvements obligatoires.

Une note confidentielle de l’administration du Trésor, envoyée aux ministres cet été, évalue à plus de 100 milliards d’euros l’effort qui doit être fait sur nos finances publiques d’ici 2028. Et ainsi, respecter les règles européennes et espérer faire passer le déficit public en dessous des 3%.

Le dérapage des dépenses est si important, et la trajectoire de déficit si dégradée qu’il faudrait faire pour 2025, plus de 30 milliards d’euros d’économies, pour espérer tenir les engagements budgétaires de la France. D’ici quatre ans, cela porte l’effort à plus de 100 milliards d’euros au moins. « A minima », souligne bien le document.  Des prévisions budgétaires assombries Telles sont les préconisations des experts de Bercy, établies avec des prévisions de croissance autour de 1% cette année, et révisées un peu à la baisse l’an prochain (1% contre 1,4 % prévu au départ, comme cela était noté dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles au printemps).  « La détérioration de l’environnement macro économique-croissance identique mais moins riche en recettes fiscales cette année, et croissance plus faible en 2025, conduit également à réviser les recettes prévues de prélèvements obligatoires de -2,6 Milliards d’euros en 2024 et de – 9,2 Milliards en 2025 », précise encore la note.  Et d’ajouter, « cette révision est notamment portée par la baisse attendue d’impôt sur les sociétés ». La charge de la dette de l’Etat, elle, est en forte hausse, tout comme les dépenses des collectivités qui, selon Bercy, seront beaucoup plus élevées qu’anticipées dans les années à venir.

Aussi, si rien n’est fait, le déficit continuera donc à se creuser fortement : 5,6% du PIB à la fin de cette année, puis 6,2% en 2025 pour se stabiliser en 2027, à 6,5%… Soit loin des 3% attendus par la Commission européenne, et précédemment annoncés par la France.

Budget : 100 milliards à trouver !

Budget : 100 milliards à trouver !

 

Pour être dans les clous avec un déficit limité à 3 % du PIB en 2027, le budget devra trouver l’équivalent de 100 milliards sur quatre ans. Notons que le programme NFP prévoit lui au contraire au moins 100 milliards de dépenses supplémentaires. Aucun parti politique lors des récentes élections n’a d’ailleurs précisé clairement la nature des économies à réaliser;  Un rééquilibrage indispensable pour éviter une hausse des taux d’intérêt appliqués à la France qui se traduisent par une ardoise de plus de 50 milliards de charges financières en 2024 ( et près de 70 milliards soient le premier budget en 2027). La plupart des solutions avancées par les partis politiques consistent surtout à augmenter les impôts alors que la France détient déjà le record mondial de prélèvements obligatoires.

Une note confidentielle de l’administration du Trésor, envoyée aux ministres cet été, évalue à plus de 100 milliards d’euros l’effort qui doit être fait sur nos finances publiques d’ici 2028. Et ainsi, respecter les règles européennes et espérer faire passer le déficit public en dessous des 3%.

Le dérapage des dépenses est si important, et la trajectoire de déficit si dégradée qu’il faudrait faire pour 2025, plus de 30 milliards d’euros d’économies, pour espérer tenir les engagements budgétaires de la France. D’ici quatre ans, cela porte l’effort à plus de 100 milliards d’euros au moins. « A minima », souligne bien le document.  Des prévisions budgétaires assombries Telles sont les préconisations des experts de Bercy, établies avec des prévisions de croissance autour de 1% cette année, et révisées un peu à la baisse l’an prochain (1% contre 1,4 % prévu au départ, comme cela était noté dans le programme de stabilité envoyé à Bruxelles au printemps).  « La détérioration de l’environnement macro économique-croissance identique mais moins riche en recettes fiscales cette année, et croissance plus faible en 2025, conduit également à réviser les recettes prévues de prélèvements obligatoires de -2,6 Milliards d’euros en 2024 et de – 9,2 Milliards en 2025 », précise encore la note.  Et d’ajouter, « cette révision est notamment portée par la baisse attendue d’impôt sur les sociétés ». La charge de la dette de l’Etat, elle, est en forte hausse, tout comme les dépenses des collectivités qui, selon Bercy, seront beaucoup plus élevées qu’anticipées dans les années à venir.

Aussi, si rien n’est fait, le déficit continuera donc à se creuser fortement : 5,6% du PIB à la fin de cette année, puis 6,2% en 2025 pour se stabiliser en 2027, à 6,5%… Soit loin des 3% attendus par la Commission européenne, et précédemment annoncés par la France.

Déficit Échanges extérieurs : près de 20 milliards sur un an

Déficit  Échanges extérieurs : près de 20 milliards sur un an

La Banque de France a Annoncé un déficit de 19,4 milliards d’euros sur les douze derniers mois. Ce déficit des échanges extérieurs comprend la balance des biens mais aussi des services. Des services en excédent d’environ 40 milliards mais plombés par les 60 milliards de déficits d’échange de biens.  Un indicateur essentiel de la compétitivité du pays et de la situation financière qui s’ajoute au déficit chronique du budget public et de la dette qui en découle (autour de 3100 milliards aujourd’hui soient 110 % du PIB)

Comptes publics- : Un plan de rigueur nécessaire de plus de 100 milliards d’euros

Comptes publics- : Un plan de rigueur nécessaire de plus de 100 milliards d’euros

Le Conseil d’analyse économique (CAE) estime nécessaire la mise en place d’un plan de rigueur financière de plus de 100 milliards d’économies d’euros. Exactement l’inverse de ce que propose l’éventuel gouvernement du NFP. Pour le  conseil d’analyse économique (CAE), rattaché à Matignon et présidé par Camille Landais, . « Les futurs gouvernements feront face à un double défi. D’une part, pour garantir la soutenabilité de la dette, continuer à se financer à des taux d’intérêt bas et respecter ses engagements européens, la France doit réduire son déficit public dans les années à venir. D’autre part, pour protéger la croissance et éviter une hausse du chômage, elle doit éviter une consolidation trop rapide », soulignent les économistes. Pour mémoire, la dette de la France s’établit à 110% du produit intérieur brut (3.160 milliards) et le déficit public à 5,5% du PIB (154 milliards).

.

Pour répondre à ces immenses défis, le conseil d’analyse économique préconise de faire une consolidation budgétaire « progressive ». La France devrait faire « une réduction du déficit primaire d’environ 4 points de PIB, soit 112 milliards d’euros, étalée sur 7 à 12 ans, avec un effort initial plus important ». Avec ce rythme, les économistes estiment que la consolidation budgétaire ne devrait pas peser sur la croissance.

Dans leur travail, les experts du CAE suggèrent de mettre en place des taxes temporaires et une sous indexation générale des dépenses et des tranches d’imposition. A titre d’exemple, « si l’indice du point de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) et l’ensemble des prestations sociales en espèces, ainsi que le barème de l’impôt sur le revenu étaient tous gelés en 2025, plutôt que revalorisés à la hauteur de l’inflation de 2024 (estimée à 2,5 %), cela rapporterait environ 20 milliards d’euros aux comptes publics », expliquent les économistes.

Parmi les autres leviers évoqués par le CAE, figurent les aides à l’apprentissage. Le programme économique d’Emmanuel Macron depuis 2017 a fortement mis l’accent sur l’apprentissage avec une réforme et des aides massives à l’embauche. Pour relancer les recrutements après la crise sanitaire, le gouvernement de l’ex-Premier ministre Jean Castex avait encore renforcé ces dispositifs dans le plan de relance à 100 milliards d’euros. Mais cette politique publique sans véritablement de cible a depuis montré ses limites. « Alors que les effets positifs de l’apprentissage sur l’insertion professionnelle des jeunes peu qualifiés sont démontrés, ses effets sur les catégories plus diplômées, qui n’ont pas de difficultés pour s’insérer sur le marché du travail, sont peu significatifs », indiquent les économistes. Un recentrage sur les moins qualifiés permettrait des économies de l’ordre de 4 milliards d’euros.

Le conseil d’analyse économique propose de revoir également le système des exonérations de cotisation des entreprises. Le total des allégements représenterait la somme astronomique de 80 milliards d’euros par an. L’organisme rattaché à Matignon propose par exemple de supprimer l’exonération de cotisation de la branche famille pour les salaires supérieurs à 2,5 SMIC. Ce qui permettrait de rapporter 2 milliards d’euros. Parmi les autres options sur la table figurent le crédit d’impôt recherche (2,5 milliards d’euros) ou encore la révision des droits de succession (9 milliards d’euros). Des pistes qui devraient être explorées par le prochain exécutif toujours dans l’attente.

 

Dette et déficits publics- : Un plan de rigueur nécessaire de plus de 100 milliards d’euros

Dette et déficits publics- : Un plan de rigueur nécessaire de plus de 100 milliards d’euros

Le Conseil d’analyse économique (CAE) estime nécessaire la mise en place d’un plan de rigueur financière de plus de 100 milliards d’économies d’euros. Exactement l’inverse de ce que propose l’éventuel gouvernement du NFP. Pour le  conseil d’analyse économique (CAE), rattaché à Matignon et présidé par Camille Landais, . « Les futurs gouvernements feront face à un double défi. D’une part, pour garantir la soutenabilité de la dette, continuer à se financer à des taux d’intérêt bas et respecter ses engagements européens, la France doit réduire son déficit public dans les années à venir. D’autre part, pour protéger la croissance et éviter une hausse du chômage, elle doit éviter une consolidation trop rapide », soulignent les économistes. Pour mémoire, la dette de la France s’établit à 110% du produit intérieur brut (3.160 milliards) et le déficit public à 5,5% du PIB (154 milliards).

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Pour répondre à ces immenses défis, le conseil d’analyse économique préconise de faire une consolidation budgétaire « progressive ». La France devrait faire « une réduction du déficit primaire d’environ 4 points de PIB, soit 112 milliards d’euros, étalée sur 7 à 12 ans, avec un effort initial plus important ». Avec ce rythme, les économistes estiment que la consolidation budgétaire ne devrait pas peser sur la croissance.

Dans leur travail, les experts du CAE suggèrent de mettre en place des taxes temporaires et une sous indexation générale des dépenses et des tranches d’imposition. A titre d’exemple, « si l’indice du point de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) et l’ensemble des prestations sociales en espèces, ainsi que le barème de l’impôt sur le revenu étaient tous gelés en 2025, plutôt que revalorisés à la hauteur de l’inflation de 2024 (estimée à 2,5 %), cela rapporterait environ 20 milliards d’euros aux comptes publics », expliquent les économistes.

Parmi les autres leviers évoqués par le CAE, figurent les aides à l’apprentissage. Le programme économique d’Emmanuel Macron depuis 2017 a fortement mis l’accent sur l’apprentissage avec une réforme et des aides massives à l’embauche. Pour relancer les recrutements après la crise sanitaire, le gouvernement de l’ex-Premier ministre Jean Castex avait encore renforcé ces dispositifs dans le plan de relance à 100 milliards d’euros. Mais cette politique publique sans véritablement de cible a depuis montré ses limites. « Alors que les effets positifs de l’apprentissage sur l’insertion professionnelle des jeunes peu qualifiés sont démontrés, ses effets sur les catégories plus diplômées, qui n’ont pas de difficultés pour s’insérer sur le marché du travail, sont peu significatifs », indiquent les économistes. Un recentrage sur les moins qualifiés permettrait des économies de l’ordre de 4 milliards d’euros.

Le conseil d’analyse économique propose de revoir également le système des exonérations de cotisation des entreprises. Le total des allégements représenterait la somme astronomique de 80 milliards d’euros par an. L’organisme rattaché à Matignon propose par exemple de supprimer l’exonération de cotisation de la branche famille pour les salaires supérieurs à 2,5 SMIC. Ce qui permettrait de rapporter 2 milliards d’euros. Parmi les autres options sur la table figurent le crédit d’impôt recherche (2,5 milliards d’euros) ou encore la révision des droits de succession (9 milliards d’euros). Des pistes qui devraient être explorées par le prochain exécutif toujours dans l’attente.

 

Déficit : Un plan de rigueur nécessaire de plus de 100 milliards d’euros

Déficit : Un plan de rigueur nécessaire de plus de 100 milliards d’euros

Le Conseil d’analyse économique (CAE) estime nécessaire la mise en place d’un plan de rigueur financière de plus de 100 milliards d’économies d’euros. Exactement l’inverse de ce que propose l’éventuel gouvernement du NFP. Pour le  conseil d’analyse économique (CAE), rattaché à Matignon et présidé par Camille Landais, . « Les futurs gouvernements feront face à un double défi. D’une part, pour garantir la soutenabilité de la dette, continuer à se financer à des taux d’intérêt bas et respecter ses engagements européens, la France doit réduire son déficit public dans les années à venir. D’autre part, pour protéger la croissance et éviter une hausse du chômage, elle doit éviter une consolidation trop rapide », soulignent les économistes. Pour mémoire, la dette de la France s’établit à 110% du produit intérieur brut (3.160 milliards) et le déficit public à 5,5% du PIB (154 milliards).

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Pour répondre à ces immenses défis, le conseil d’analyse économique préconise de faire une consolidation budgétaire « progressive ». La France devrait faire « une réduction du déficit primaire d’environ 4 points de PIB, soit 112 milliards d’euros, étalée sur 7 à 12 ans, avec un effort initial plus important ». Avec ce rythme, les économistes estiment que la consolidation budgétaire ne devrait pas peser sur la croissance.

Dans leur travail, les experts du CAE suggèrent de mettre en place des taxes temporaires et une sous indexation générale des dépenses et des tranches d’imposition. A titre d’exemple, « si l’indice du point de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) et l’ensemble des prestations sociales en espèces, ainsi que le barème de l’impôt sur le revenu étaient tous gelés en 2025, plutôt que revalorisés à la hauteur de l’inflation de 2024 (estimée à 2,5 %), cela rapporterait environ 20 milliards d’euros aux comptes publics », expliquent les économistes.

Parmi les autres leviers évoqués par le CAE, figurent les aides à l’apprentissage. Le programme économique d’Emmanuel Macron depuis 2017 a fortement mis l’accent sur l’apprentissage avec une réforme et des aides massives à l’embauche. Pour relancer les recrutements après la crise sanitaire, le gouvernement de l’ex-Premier ministre Jean Castex avait encore renforcé ces dispositifs dans le plan de relance à 100 milliards d’euros. Mais cette politique publique sans véritablement de cible a depuis montré ses limites. « Alors que les effets positifs de l’apprentissage sur l’insertion professionnelle des jeunes peu qualifiés sont démontrés, ses effets sur les catégories plus diplômées, qui n’ont pas de difficultés pour s’insérer sur le marché du travail, sont peu significatifs », indiquent les économistes. Un recentrage sur les moins qualifiés permettrait des économies de l’ordre de 4 milliards d’euros.

Le conseil d’analyse économique propose de revoir également le système des exonérations de cotisation des entreprises. Le total des allégements représenterait la somme astronomique de 80 milliards d’euros par an. L’organisme rattaché à Matignon propose par exemple de supprimer l’exonération de cotisation de la branche famille pour les salaires supérieurs à 2,5 SMIC. Ce qui permettrait de rapporter 2 milliards d’euros. Parmi les autres options sur la table figurent le crédit d’impôt recherche (2,5 milliards d’euros) ou encore la révision des droits de succession (9 milliards d’euros). Des pistes qui devraient être explorées par le prochain exécutif toujours dans l’attente.

 

Le « sérieux » de Lucie Castets : Près de 10 milliards de dettes à la mairie de Paris

Le « sérieux » de  Lucie Castets : Près de 10 milliards de dettes à la mairie de Paris

Le NFP Pour justifier d’avoir choisi une marionnette pour le poste de première ministre vante surtout le sérieux de l’intéressée. En réalité, celle qui a été conseillère d’Hidalgo et a surtout réussi l’exploit de faire monter le déficit de la mairie de Paris à près de 10 milliards. Une situation qui d’ailleurs pourrait conduire à la mise en tutelle.
Pourtant l’intéressé ne manque pas d’aplomb, ni visiblement d’ambition. Il s’agit en effet pour le poste de première ministre de trouver une majorité, de la diriger, de gouverner le pays et de le sortir de la crise économique et politique. Autant de critères complètement étrangers à cet inconnue marionnette choisie pour être manipulée à volonté par les courants contradictoires de la gauche.

Sécu et retraites : 17 milliards de déficits en 2027

Sécu et retraites : 17 milliards de déficits en 2027

 

 Après un déficit de 10,8 milliards d’euros en 2023, les comptes sociaux devraient continuer à s’enfoncer dans le rouge et le fameux «trou» de la Sécu culminer à 17,2 milliards d’euros en 2027. 

Les retraites sont le principal responsable de la détérioration des comptes, avec un déficit qui passerait de 1,5 milliard en 2023 à 10,8 milliards en 2027. De fait, la réforme des retraites d’Emmanuel Macron . Par ailleurs, la situation financière de la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) – couvrants hospitaliers et agents territoriaux – va devenir «de plus en plus préoccupante», avec un déficit qui ne devrait cesser de s’aggraver sur la période pour dépasser 8 milliards d’euros en 2027. Il représenterait à cette date les trois quarts du déficit de la branche vieillesse et du fonds de solidarité vieillesse (FSV).

À côté des retraites, la santé reste l’autre grande source de dépenses pour la Sécu. Dans ses prévisions, le gouvernement prévoit de ramener le déficit de la branche maladie de 11,1 milliards en 2023 à 9 milliards par an de 2025 à 2027. Ce déficit structurel tient aux revalorisations salariales des personnels hospitaliers et médico-sociaux accordés dans le cadre du «Ségur de la Santé» (10,9 milliards de 2021 à 2023) et à la forte demande de soins de la population dont l’espérance de vie augmente.

Cette situation a une conséquence majeure. Le fardeau de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), chargée d’amortir sur les marchés les déficits de la Sécu accumulés année après année, s’alourdit. En 2027, «le déficit deviendrait supérieur à la capacité d’amortissement de la Cades. La dette sociale recommencerait alors à croître sans aucune perspective tracée de retour à l’équilibre, ce qui est totalement inédit», met en garde Pierre Moscovici, Patron la Cour des Comptes. Cela risque de rendre inévitable, une nouvelle fois, un allongement de la durée de vie de la Cades alors qu’elle devait s’éteindre en 2033. Un tel prolongement constitue en réalité une hausse d’impôt cachée qui ne dit pas son nom, sans que les Français s’en rendent compte. En effet, la Cades est financée par une portion de la CSG et la CRDS, prélevées chaque mois sur leurs salaires. Autant de prélèvements qui devront dès lors être prorogés.

Le paradoxe évidemment c’est qu’une majorité de l’Assemblée nationale s’apprête à supprimer la réforme des retraites et notamment l’allongement de l’âge alors que les chiffres démontrent que pour sauver le régime il faudrait au contraire revoir à la hausse les efforts à demander aux futurs retraités.


Faut-il mettre fin à l’indemnisation des arrêts de travail inférieurs à huit jours ?
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1000 milliards de dettes publiques supplémentaires : le bilan financier de Macron

 

1000 milliards de dettes publiques supplémentaires : le bilan financier de Macron

Compte tenu du niveau de l’endettement et surtout de la dérive des déficits, la France doit faire l’objet d’une procédure de sanction budgétaire de la part de Bruxelles.

 

En effet sur la tendance, la France ne pourra pas tenir ses engagements de ramener le déficit à un maximum de 3 % du PIB. Depuis 2017, Macron aura donc créé 1000 milliards de dettes supplémentaires et le montant total atteint désormais 3157 milliards. Un chiffre astronomique que ne comprennent  pas la majorité des Français peu formés sur le plan économique et même sur le plan mathématique.

Pourtant , la France pour compenser son insuffisance de recettes va emprunter, emprunter encore davantage et la Cour des Comptes indique que la charge de la dette sera le premier budget en 2027. Le coût sera forcément répercuté sur le pouvoir d’achat et la compétitivité des entreprises. Pour les ménages cela se traduira par exemple par une augmentation du prix de la baguette ou de l’essence. Bref par une forme d’inflation sournoise qui diminue le pouvoir d’achat et la performance  des entreprises.

 

Programme Front populaire: un coût de 200 milliards d’après Mélenchon

Programme Front populaire: un coût  de 200 milliards d’après Mélenchon

 

Selon les calculs de coin de table de Mélenchon et de son parti, le programme du nouveau Front populaire provoquerait 200 milliards d’euros de dépenses sur cinq ans qui théoriquement doivent être équilibrés par 230 milliards de recettes nouvelles liées à la croissance. Des recettes évidemment très hypothétiques car si la France perd en compétitivité, il faudra s’attendre à une détérioration de l’activité générale et donc des recettes fiscales.

Notons cependant que Mélenchon n’est pas le seul à faire dans la fuite en avant des dépenses et des déficits. Pour le programme du Front National on envisage un cout des annonces surtout sociales de l’ordre 200 milliards et pour Gabriel Attal de 25 à 50. On objectera juste titre qu’il s’agit de calculs approximatifs d’autant que les promesses de campagne sont ensuite rarement suivies des effets annoncés

« Selon les calculs de notre parti, à horizon cinq ans, il y aura un total de 200 milliards d’euros de dépenses publiques et 230 milliards de recettes pour l’État. Comment? Par un coup de fouet à l’activité. La dépense sociale crée du bien-être, lequel permet la consommation, qui, elle, produit de l’emploi et des recettes fiscales », estime le fondateur de LFI.

Dépenses sociales des départements : Hausse de plus de 2 milliards

Dépenses sociales des départements : Hausse de plus de 2 milliards

Les dépenses sociales des départements français ont augmenté de 2,15 milliards d’euros (+5,2%) en 2023, alourdies en particulier par un bond de plus de 10 % des dépenses de l’Aide sociale à l’enfance(ASE), selon une enquête publiée mercredi. L’an passé, elles se sont élevées à 43,6 milliards d’euros, indique l’Observatoire national de l’action sociale (Odas) dans son enquête annuelle. Cette hausse de 5,2% est «inédite en dix ans», après une hausse de 2,7% en 2022 et 0,4% en 2021, a déclaré à la presse Didier Lesueur, délégué général de l’Odas.

La progression la plus importante concerne les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), en hausse de 6.800 (+28%), pour un nombre total de 31.100 fin 2023, selon l’Odas. La loi de février 2022 impose aux départements de continuer à accompagner ces jeunes après leur majorité, jusqu’à leurs 21 ans: 31.000 jeunes sont dans le cas, dont 17.500 étrangers.

Arrêt maladie : un coût de 100 milliards

Arrêt maladie : un coût de 100 milliards

Les arrêts de travail coûtent plus de 100 milliards d’euros à la France chaque année. Le taux d’absentéisme au sein des entreprises françaises a reculé en 2023 par rapport à 2022, mais leur durée moyenne est en augmentation de plus de deux jours, selon une étude du cabinet de conseil et de courtage d’assurance Diot-Siaci et une enquête de l’Ifo, l. Ce taux mesure le nombre de jours d’absence rapporté au nombre total de jours travaillés : il s’élevait à 5,64% en 2022 et est retombé à 5,06% l’an dernier. Cet indicateur n’a néanmoins pas retrouvé ses niveaux d’avant-Covid : à titre de comparaison, le taux d’absentéisme était ressorti à 4,94% en 2021 et à 4,78% en 2019, dernière année d’activité «normale» avant la crise du Covid.

La diminution de l’absentéisme s’explique en grande partie par la part moins importante d’arrêts de travail liés à une contamination au Covid-19 (22% en 2023, contre 43% en 2022). Les maladies ordinaires, la fatigue, et les mauvaises conditions de travail ont retrouvé leur première place au classement des causes d’absentéisme.

La  France est championne en la matière -, le nombre de jours non travaillés continue de caracoler à des niveaux jamais connus auparavant, montre aussi  le nouveau baromètre Ayming et Ag2r La Mondiale. Certes, la tendance générale peut donner l’impression d’une amélioration de la situation en 2023. Le taux d’absentéisme – à savoir le nombre de jours manqués par rapport aux jours travaillés théorique – est passé à 6,1% contre 6,7% un an plus tôt. . Mais « sur le temps long, la tendance est clairement à la hausse », tempère Anthony Van Hulle, expert psychologie du travail chez Ayming. Par rapport à l’avant-Covid, la progression atteint ainsi 10%, souligne l’étude.

 

Climat : 100 milliards atteints pour les pays pauvres ?

Climat :  100 milliards atteints  pour les pays pauvres ?

 Ce mercredi, l’OCDE a en effet confirmé que les pays riches avaient atteint en 2022 leur objectif d’aide climatique annuelle de 100 milliards de dollars pour les pays plus pauvres. L’idée de cette contribution financière avait été émise en 2009.Cette aide au regard des besoins réels de près de 2500 milliards, ce montant peut paraître très insuffisant. Par ailleurs il serait surtout intéressant d’analyser de près la nature des recettes et des dépenses précises si l’on ne veut pas qu’une partie de cette somme finisse dans les sables de la corruption. Il en va sans doute de cette aide climatique comme de beaucoup d’autres. Il est difficile d’en suivre la trace précise d’autant que certaines sommes sont repeintes avec la couleur climatique sans réellement avoir de lien avec l’environnement.
« En 2022, les pays développés ont fourni et mobilisé un total de 115,9 milliards de dollars pour le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement », selon le calcul de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), chargée de la compatibilité officielle de cette promesse. Celle-ci qui doit d’ailleurs être renégociée d’ici la COP29 en novembre à Bakou.

Dans le détail, l’aide climatique des pays riches, de 89,6 milliards de dollars en 2021, a donc augmenté de 30% en 2022, selon l’OCDE, qui salue « une augmentation très significative, la plus forte sur un an », dépassant ses projections. En novembre dernier, avant la COP28 de Dubaï, l’OCDE avait annoncé que l’objectif des 100 milliards avait « probablement été atteint » en 2022, mais sans disposer de bilan définitif.

Notons aussi« qu’ une grande partie des fonds sont des prêts (69%, selon l’OCDE, ndlr) plutôt que des subventions (28%) », critique le militant écologiste Harjeet Singh. Et d’ajouter que ces aides financières sont souvent combinées à des aides existantes, « ce qui brouille les limites de l’aide financière réelle ».

 

Climat : Objectif atteint par les pays riches avec 100 milliards pour les pays pauvres ?

Climat : Objectif atteint par les pays riches avec 100 milliards pour les pays pauvres ?

 Ce mercredi, l’OCDE a en effet confirmé que les pays riches avaient atteint en 2022 leur objectif d’aide climatique annuelle de 100 milliards de dollars pour les pays plus pauvres. L’idée de cette contribution financière avait été émise en 2009.Cette aide au regard des besoins réels de près de 2500 milliards, ce montant peut paraître très insuffisant. Par ailleurs il serait surtout intéressant d’analyser de près la nature des recettes et des dépenses précises si l’on ne veut pas qu’une partie de cette somme finisse dans les sables de la corruption. Il en va sans doute de cette aide climatique comme de beaucoup d’autres. Il est difficile d’en suivre la trace précise d’autant que certaines sommes sont repeintes avec la couleur climatique sans réellement avoir de lien avec l’environnement.
« En 2022, les pays développés ont fourni et mobilisé un total de 115,9 milliards de dollars pour le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement », selon le calcul de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), chargée de la compatibilité officielle de cette promesse. Celle-ci qui doit d’ailleurs être renégociée d’ici la COP29 en novembre à Bakou.

Dans le détail, l’aide climatique des pays riches, de 89,6 milliards de dollars en 2021, a donc augmenté de 30% en 2022, selon l’OCDE, qui salue « une augmentation très significative, la plus forte sur un an », dépassant ses projections. En novembre dernier, avant la COP28 de Dubaï, l’OCDE avait annoncé que l’objectif des 100 milliards avait « probablement été atteint » en 2022, mais sans disposer de bilan définitif.

Notons aussi« qu’ une grande partie des fonds sont des prêts (69%, selon l’OCDE, ndlr) plutôt que des subventions (28%) », critique le militant écologiste Harjeet Singh. Et d’ajouter que ces aides financières sont souvent combinées à des aides existantes, « ce qui brouille les limites de l’aide financière réelle ».

 

Plus de 500 milliards de barils de pétrole dans l’Antarctique visés par la Russie

Plus de 500 milliards de barils de pétrole dans l’Antarctique visés par la Russie

 Une véritable catastrophe potentielle pour l’environnement avec la perspective d’exploitation d’immenses réserves de pétrole dans l’Antarctique par les Russes et d’autres. D’après le Figaro, Moscou aurait ainsi découvert dans l’Antarctique de gigantesques réserves d’hydrocarbures, représentant pas moins de 511 milliards de barils de pétrole, révèle le quotidien The Telegraph . Les Britanniques s’alarment en premier de cette nouvelle car l’or noir en question se trouverait principalement dans l’Antarctique britannique, une vaste zone inhabitée d’1,7 million de km2 également revendiquée par le Chili et l’Argentine.

Les chiffres sont spectaculaires: le monde entier consomme environ 36 milliards de barils de pétrole par an, d’après l’Energy Institute Statistical Review of World Energy 2023, tandis que le Telegraph rappelle que ces 511 milliards de barils représentent «10 fois la production totale de la mer du Nord sur 50 ans».

Derrière cette découverte se joue finalement l’avenir de ce texte décisif pour le pôle Sud. S’il doit être révisé en 2048, tout État partie peut par ailleurs retirer sa signature et ne plus être soumis aux engagements du traité. «Il n’y aura jamais de moment raisonnable pour extraire des hydrocarbures de l’Antarctique. Toute tentative de [les] exploiter nous fera tous couler», met en garde le professeur Alan Hemmings, commandant de la station British Antarctic Survey pendant la guerre des Malouines entre l’Argentine et le Royaume-Uni en 1982, qui craint que les activités russes, mais aussi chinoises, finissent par rendre le traité caduc.

Les tensions que l’on observe déjà dans l’Arctique pourraient donc trouver leurs pendants de l’autre côté du globe. «Bien qu’elle n’ait aucune revendication territoriale en Antarctique, la Russie, aux côtés des États-Unis et de la Chine, a progressivement renforcé sa présence dans la région ces dernières années à travers diverses campagnes scientifiques, établissant cinq stations de recherche sur le territoire depuis 1957», rapporte ainsi le magazine Newsweek .

 

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