Archive pour le Tag 'milliards'

Colis chinois : environ 5 milliards par an en Europe

Colis chinois : environ 5 milliards par an en Europe

En Europe, quelque 4,6 milliards d’envois d’une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché en 2024. Cela représente environ 12 millions de colis par jour et plus de 145 chaque seconde. « Ce chiffre a doublé par rapport à 2023 et triplé par rapport à 2022 », indique la Commission européenne sur son site. Sur ce total, 91 % provenaient de Chine.

Pour la France seule, 800 millions de colis de moins de 150 euros ont été livrés l’an dernier (sur un total de 1,5 milliard de colis). Les plateformes Temu et Shein représentent 22 % des colis gérés par La Poste, avait déclaré fin octobre dernier le PDG de la Poste, Philippe Wahl, alors qu’ils pesaient « moins de 5 % il y a cinq ans ». La direction de l’entreprise avait précisé que la part des colis gérés pour le compte des deux plateformes était beaucoup plus significative en France qu’en Europe.

Les États-Unis sont évidemment aussi de grands destinataires des colis chinois ils viennent d’ailleurs de décider de taxe forfaitaire sur chaque colis.

Dépendance technologique aux services américains : 265 milliards d’euros

Dépendance technologique aux services américains : 265 milliards d’euros

D’après une étude inédite sur la dépendance technologique de l’Europe, commandée par le Cigref pour nourrir la réflexion de la deuxième édition des Rencontres Numérique de Strasbourg, Le coût de la dépendance numérique serait de l’art de 265 milliards.

À l’occasion de ces rencontres, l’économiste Nicolas Bouzou, directeur du cabinet Asterès a dévoilé et commenté les résultats de l’étude. Celle-ci propose une première estimation de l’impact économique des achats de logiciels et services cloud américains par les entreprises européennes. Cette analyse novatrice met en lumière d’une part le manque de transparence des données concernant les flux commerciaux internationaux et appelle d’autre part à une mobilisation renforcée pour réduire cette dépendance.

3 constats principaux sont à retenir de l’étude :

80% du total des dépenses liées aux logiciels et services cloud à usage professionnel en Europe est passé auprès d’entreprises américaines, ce qui représente un volume de 265 milliards d’euros.

Ces dépenses concernant exclusivement le périmètre des logiciels et services cloud à usage professionnel représentent aux USA environ 2 millions d’emplois directs, indirects et induits.

L’étude se projette également sur des scénarios d’avenir. Si, en 2035, 15% de ces dépenses étaient retenues au sein de l’économie européenne, elles entraîneraient la création d’environ 500 000 emplois directs, indirects et induits au profit de celle-ci.

Dépenses des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Dépenses des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Alors que le gouvernement met le phare sur la nécessité de supprimer un tiers des agences pour théoriquement économiser 2à 3 milliards, la masse salariale de l’ensemble des fonctionnaires dérape de plus de 100 milliards en 2024. La preuve sans doute que les agences sont pas les seules responsables du développement exponentiel de l’hydre administratif .

Les fonctionnaires ont coûté quelque 107 milliards d’euros à l’État en 2024. Soit une masse salariale « en hausse de 6,7 % par rapport à 2023, alors que l’inflation en 2024 (2 %) a nettement reflué par rapport à 2023 », écrit Matignon, dans un courrier envoyé à tous les ministres ce jeudi 24 avril.Preuve supplémentaire que les dérapages des coûts de l’État ne sont maîtrisés par personne .

« En cohérence avec nos engagements en faveur du redressement des finances publiques, la maîtrise des dépenses de masse salariale doit donc impérativement être renforcée », avance la circulaire, qui en profite pour imposer une piqûre de rappel aux ministères quant aux « règles fondamentales qui doivent être respectées dans le cadre de l’exécution en matière d’emplois et de masse salariale ».

Dépenses des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Dépenses des fonctionnaires d’État : un dérapage de plus de 100 milliards en 2024

Alors que le gouvernement met le phare sur la nécessité de supprimer un tiers des agences pour théoriquement économiser 2à 3 milliards, la masse salariale de l’ensemble des fonctionnaires dérape de plus de 100 milliards en 2024. La preuve sans doute que les agences sont pas les seules responsables du développement exponentiel de l’hydre administratif .

Les fonctionnaires ont coûté quelque 107 milliards d’euros à l’État en 2024. Soit une masse salariale « en hausse de 6,7 % par rapport à 2023, alors que l’inflation en 2024 (2 %) a nettement reflué par rapport à 2023 », écrit Matignon, dans un courrier envoyé à tous les ministres ce jeudi 24 avril.Preuve supplémentaire que les dérapages des coûts de l’État ne sont maîtrisés par personne .

« En cohérence avec nos engagements en faveur du redressement des finances publiques, la maîtrise des dépenses de masse salariale doit donc impérativement être renforcée », avance la circulaire, qui en profite pour imposer une piqûre de rappel aux ministères quant aux « règles fondamentales qui doivent être respectées dans le cadre de l’exécution en matière d’emplois et de masse salariale ».

Narcotrafic : un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards

Narcotrafic : un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards

3 milliards minimum, c’est l’estimation du chiffre d’affaires annuel du trafic de stupéfiants en France, selon l’Insee et l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Mais la dernière Commission d’enquête du Sénat sur l’impact du narcotrafic en France estime que ce montant pourrait atteindre le double, soit 6 milliards d’euros.

Toujours selon l’Insee et l’OFDT, c’est le nombre estimé de consommateurs réguliers de cannabis dans l’Hexagone, aujourd’hui le stupéfiant le plus vendu en France. Derrière, figure la cocaïne qui capte, elle, 600 000 consommateurs. Côtés « vendeurs », l’office anti-stupéfiants (OFAST) estime, lui, que 240 000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de drogue en France. Dont 21 000 à temps plein.

Selon les douanes françaises, 53,5 tonnes de cocaïne ont été saisies en 2024, soit une augmentation de 130 %, par rapport à 2023.

Economie Allemagne : 1500 milliards pour la défense de l’industrie

Economie Allemagne : 1500 milliards pour la défense de l’industrie

Un plan massif de 1000 à 1500 milliards sur une dizaine d’annéeés sera mis en œuvre en Allemagne par le chancelier Frédérique Merce. Il s’agit d’un changement total de doctrine tente en matière budgétaire qu’économique ou militaire.

Ce paquet de plusieurs centaines de milliards d’euros affectés à la défense et l’économie. Il visera aussi à moderniser les infrastructures.

Le texte est une révolution pour l’Allemagne, championne depuis des décennies de l’orthodoxie budgétaire et qui a longtemps négligé les dépenses militaires au profit du parapluie américain qui la protégeait depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais les temps ont changé. Après le choc de l’invasion russe de l’Ukraine depuis février 2022, Berlin voit maintenant Washington se détourner de l’Europe et se rapprocher de la Russie, sous l’impulsion de Donald Trump.

Tesla: Plus de 900 milliards de dollars perdus en trois mois

Tesla: Plus de 900 milliards de dollars perdus en trois mois

Le cours du constructeur a chuté de plus de 15% à la Bourse de New York ce lundi, à 241,30 dollars. L’entreprise dirigée par Elon Musk a vu sa capitalisation boursière divisée par deux depuis la fin d’année dernière.

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La chute se poursuit pour le constructeur automobile pionnier des véhicules électriques. Le cours de l’entreprise a dégringolé de 15,43% à 241,30 dollars à la clôture de Wall Street, sa pire séance en Bourse depuis 2020, et a effacé 130 milliards de dollars de capitalisation boursière.. Sur le plus long terme, la dégringolade est vertigineuse : Tesla a vu sa capitalisation boursière être divisée par deux depuis décembre. C’est plus de 900 milliards de dollars de capitalisation boursière qui sont partis en fumée.

Le plongeon du titre s’inscrit dans une tendance plus large de baisse des cours à Wall Street, notamment des valeurs technologiques, face aux craintes sur l’état de l’économie américaine.

Europe: Les 27 pays de l’union européenne acceptent le plan de 800 milliards de réarmement

Europe: Les 27 pays de l’union européenne acceptent le plan de 800 milliards de réarmement

 

Feu vert des Européens pour le plan « réarmer l’Europe ». Une victoire pour  la future défense de l’Europe. Un succès qui revient en partie à Macron  pour  les idées qu’il prônait de longue date même si les ambiguïtés demeurent dans le détail. Macron retrouve du crédit au plan international qui pouvait lui être aussi utile  pour redorer une image très affaiblie au plan intérieur.

Ce plan vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros, dont 150 milliards sous forme de prêts, pour renforcer les capacités de défense du continent. Ces fonds doivent servir en priorité à investir dans les domaines où les besoins sont les plus urgents comme la défense anti-aérienne, les missiles, les drones et les systèmes anti-drones ou encore les systèmes d’artillerie.

La présidente de la Commission européenne a également proposé un assouplissement des règles budgétaires pour favoriser des investissements dans la défense. Et ce, sans souci du respect de la règle qui limite leur déficit public à 3 % de leur PIB.

La Commission entend aussi utiliser des fonds d’aide aux régions les plus défavorisées de l’UE, les fonds dits de cohésion, pour financer des projets de défense. Le total de ces fonds pour la période 2021-2027 est de 392 milliards d’euros, mais Ursula von der Leyen n’a pas précisé les montants qui pourraient être disponibles pour des investissements dans la défense.

 

« L’Europe fait face à un danger clair et immédiat d’une ampleur qu’aucun d’entre nous n’a connue dans sa vie d’adulte », avait écrit Ursula von der Leyen dans une lettre adressée aux dirigeants des 27, mardi. « L’avenir d’une Ukraine libre et souveraine, d’une Europe en sécurité et prospère, est en jeu », avait-elle assuré dans cette lettre, qui présente un plan en cinq volets destiné à renforcer la défense européenne.

Avec le renforcement spectaculaire de la défense européenne, Emmanuel Macron peut par ailleurs se targuer de voir validées les idées qu’il prônait de longue date, même si les résistances, liées à la méfiance suscitée par la France et son président, sont loin d’être toutes dissipées.

A Bruxelles, de nombreux diplomates européens s’accordent à dire que « Macron avait raison », pour reprendre l’expression de l’un d’eux. « L’Histoire lui donne raison sur l’autonomie stratégique », acquiesce Sébastien Maillard, de l’Institut Jacques Delors. Selon lui, le président français, marqué par la victoire en 2016 de Donald Trump et du Brexit, « a compris tout de suite qu’il devrait faire l’Europe dans un monde de brutes ».

A Paris, on observe des revirements spectaculaires, comme celui de l’Allemagne, mais aussi du Danemark, parmi les plus attachés à l’Otan et à l’alliance avec Washington jusqu’ici, et maintenant déterminé à afficher l’autonomie de l’Europe.

(Avec AFP)

Musk perd 80 milliards du fait de Trump

Musk perd 80 milliards du fait de Trump

Musk a vu sa fortune fondre de plus de 81 milliards de dollars depuis le 1er janvier. Pire, depuis le pic atteint le 17 décembre dernier, le patrimoine du patron de Tesla s’est écroulé de 135 milliards de dollars, passant de 486 milliards à 351 milliards de dollars selon le Bloomberg Billionaires Index.En cause notamment les incohérences économiques et politiques de Trump.

Musk A enregistré une baisse de sa richesse( capitalisation) de près de 80 milliards depuis l’arrivée de Trump.

Absorbé par son Département de l’efficacité gouvernementale (Doge), l’homme d’affaires semble passer plus de temps à Washington que dans ses usines.

« L’inquiétude de Wall Street est que Musk consacre autant de temps (même plus que prévu) au Doge, au détriment de Tesla, à un moment crucial pour l’entreprise », estiment les analystes de Wedbush dirigés par Daniel Ives dans une note publiée lundi 24 février.

Au-delà de la stratégie de Tesla, n’est-ce pas la politique prônée par Donald Trump qui pourrait finalement handicaper le constructeur? Retour en force du pétrole, hausse des droits des douanes, bataille commerciale avec la Chine et l’Europe… A priori rien dans les grandes orientations du locataire de la Maison Blanche n’est de nature à profiter à Tesla.

Union européenne : un plan industriel de 100 milliards

Union européenne : un plan industriel de 100 milliards

Un plan industriel de 100 milliards dans l’union européenne. Cette stratégie est une réponse à la concurrence croissante de la Chine et des Etats-Unis, et affirme que l’Europe peut s’imposer dans le domaine des technologies vertes. Bruxelles veut privilégier le « made in Europe » .

Environnement, simplification, débureaucratisation, compétitivité… L’Union européenne déploie sa stratégie pour sauver son industrie en péril, menacée par la concurrence mondiale et une productivité en berne. Quand Donald Trump signe ses décrets présidentiels à un rythme quotidien depuis son bureau sous l’œil des caméras, le paquebot de la Commission européenne tente de modifier son cap et d’accélérer la cadence. Quand Elon Musk coupe à la hache dans les services publics américains, l’Europe veut montrer qu’elle « sait se réformer, sans tronçonneuse », selon Stéphane Séjourné, vice-président exécutif de la Commission pour la prospérité et la stratégie industrielle.

Difficile de rivaliser avec le rouleau compresseur américain, malgré le sentiment d’urgence qui saisit les dirigeants du Vieux Continent. Le nouveau pacte pour une industrie propre (« Clean Industrial Deal »), présenté mercredi à Bruxelles, est une usine à gaz de 40 mesures qui seront déclinées afin de déployer les leviers d’action…

Retraite un déficit de 15 milliards d’ici 2035

Retraite un déficit de 15 milliards d’ici 2035

 Présentant son rapport sur les retraites comme «indiscutable», la Cour des comptes se garde bien de faire la moindre recommandation mais affirme que pour préserver durablement le système, Il faut une nouvelle réforme .

 

 
La Cour constate «un léger excédent» du système en 2023, de 8,5 milliards d’euros, dû en partie aux dernières réformes et à l’impact de l’inflation.

Le rapport de la Cour a d’ailleurs voulu clarifier une bonne fois pour toutes l’épineuse question d’un «déficit caché» du régime des fonctionnaires, qui a fait couler beaucoup d’encre, en insinuant qu’un employé public coûterait bien plus cher à l’État qu’un salarié du privé à son entreprise. «Il n’existe aucun déficit caché des retraites des fonctionnaires», assène Pierre Moscovici. Bien que l’État cotise à un taux bien plus élevé (126% pour les militaires et 78% pour les fonctionnaires civils), ce taux ne saurait être comparé avec celui des employeurs privés selon la Cour, notamment car l’assiette des cotisations est différente (les fonctionnaires ne cotisent pas sur leurs primes, qui sont une part substantielle de leur rémunération), que les montants versés représentent le régime de base et le régime complémentaire et que des règles spécifiques s’appliquent à certains emplois publics (comme le départ à la retraite des militaires). Alors que François Bayrou affirmait pourtant, lors de sa déclaration de politique générale, l’existence d’un déficit de 45 milliards assuré par l’État, Matignon rétropédale sur cette analyse, confirmant désormais qu’il n’y a «aucun chiffre caché», mais qu’il existe seulement «un problème de lisibilité», que ce rapport vient mettre en lumière. Un habillage qui ne convient pas totalement que finalement c’est le budget de l’État qui doit éponger tous les déficits en empruntant. En définitive, Moscovici ne fait pas disparaître le déficit des retraites des fonctionnaires, il les explique seulement.

IA: Les 109 milliards de Macron surtout étrangers

IA: Les 109 milliards de Macron  surtout étrangers

Si on peut se réjouir des perspectives de développement- cependant un peu tardif–de l’intelligence artificielle en France, il faut toutefois noter que les 109 milliards annoncés par le président de la république viendront essentiellement de l’étranger. Pour l’instant seulement quelques milliards viendront de la France. En outre cette annonce de besoins de financement restent théoriques pour une bonne partie. À mettre au crédit de la France surtout ses compétences d’ingénieurs et de techniciens, la qualité de son réseau numérique et ses capacités de production électrique.

D’après France Info,une grande partie des 109 milliards d’euros d’investissements annoncés proviennent des Emirats arabes unis. La pétromonarchie va dépenser 50 milliards d’euros pour donner naissance à un « campus » axé sur l’intelligence artificielle. Il hébergera notamment un data center géant, un centre de données d’une capacité de calcul pouvant aller jusqu’à un gigawatt.

Le fonds canadien Brookfield va investir 20 milliards d’euros en France d’ici 2030, selon l’Elysée. Les trois quarts de cette somme seront consacrés à de nouveaux centre de données, dont l’un à Cambrai (Nord), comme l’avait révélé La Tribune Dimanche(Nouvelle fenêtre). Ces data centers verront le jour par l’intermédiaire de la société Data4, dont le siège est à Paris.

Le dernier quart de l’enveloppe canadienne sera consacré à des  »infrastructures associées », comme le transfert de données, des puces et de l’énergie, un enjeu crucial pour les centres de données, particulièrement énergivores.

Le géant américain Amazon entend investir 6 milliards d’euros pour créer des centres de données et développer l’« infrastructure cloud [d'informatique à distance] en France d’ici 2031″, rapporte l’Elysée. Le fonds Apollo prévoit, lui, « une première tranche » d’investissements à hauteur de 5 milliards de dollars (4,85 milliards d’euros) consacrés à de « nouveaux programmes énergétiques ».

Autre acteur venu des Etats-Unis, Digital Realty, déjà bien implanté en France, financera « 13 nouveaux sites » de data centers « à Marseille et en région parisienne », pour un total de 5 milliards d’euros (et peut-être 1 milliard supplémentaire « pour un autre data center à Paris »). S’y ajoutent 3,5 milliards d’euros de Prologis (un fonds d’investissement spécialisé dans la gestion de bâtiments logistiques) et 630 millions d’euros de la société Equinix (spécialisée dans les centres de données).

L’entreprise Fluidstack s’est engagée sur « un premier investissement de 10 milliards d’euros » pour « déployer en France le plus grand supercalculateur au monde pour l’IA », avec une capacité attendue d’un gigawatt, selon l’Elysée. Les Suédois d’Evroc, spécialistes du cloud, vont construire une usine avec un data center à Mougins (Alpes-Maritimes), un projet qui « pourrait attirer des investissements allant jusqu’à 4 milliards d’euros à pleine capacité », avance Paris. Un investissement de 400 millions d’euros du groupe japonais Telehouse, bien que connu depuis mai, est également cité dans le calcul effectué par l’Elysée.

Sans dévoiler les montants en jeu, Emmanuel Macron a cité le nom de plusieurs entreprises françaises prêtes à investir dans l’intelligence artificielle en France, dont Iliad, Orange et Thales. La première, fondée par Xavier Niel, « porte son investissement à plus de 3 milliards d’euros » pour des data centers, mais aussi pour offrir aux abonnés Free Mobile la version pro de l’assistant Le Chat du Français Mistral AI, précise l’Elysée.

Cette dernière entreprise, en pointe dans ce secteur, va, elle, investir  »plusieurs milliards d’euros dans un [site] qui sera installé en Essonne », a promis son PDG, Arthur Mensch, dans Le Parisien(Nouvelle fenêtre). Ce projet, baptisé Eclairion, se poursuivra avec « la mise en chantier d’un second » lieu à Bessé-sur-Braye (Sarthe). Enfin, l’entreprise Sesterce va dépenser 400 millions d’euros pour un centre de données dans la Drôme.

Finances publiques : comment économiser des milliards d’euros »

En 2025 d’après le projet de lois de finance, les besoins de financement de l’État sont de 306,7 milliards d’euros. Avec des notations financières qui se dégradent, une politique monétaire qui expose la France à des taux plus élevés, ne faut-il pas repenser le paradigme de nos finances publiques ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière.( Dans La Tribune)

Depuis la promulgation par le Président G. Pompidou de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973, l’État français ne peut plus emprunter à sa propre Banque Nationale. Cette dette est passée de 15% du PIB en 1974 à 110,6% du PIB fin 2023 (3 101,2 milliards d’euros). À la fin du deuxième trimestre 2024, la dette publique s’établit à 3 228,4 milliards d’euros d’après l’INSEE, soit 112% du PIB. Le gouvernement retient 109,7% pour 2024.

La dette française est principalement financée par des obligations assimilables du trésor OAT, émises par l’État français via l’AFT l’Agence France trésor. La majorité des OAT sont émises à taux fixe et sont remboursées à maturité en numéraire, c.-à-d. elles ne sont pas convertibles ou remboursables en d’autres titres. La valeur nominale est de 1 euro, la durée est de 2 à 50 ans. Les émissions des OAT sont assurées par la Banque de France. L’AFT lance un premier emprunt qui sera le réservoir et qui définira le taux d’intérêt et les conditions de versement. Les autres émissions viendront s’ajouter sur des réservoirs existants. Aujourd’hui les OAT constituent la forme unique du financement à moyen et long terme de l’État. Il existe deux autres OAT. Les OATi et OATei dont le nominal est indexé sur l’inflation France depuis 1998 ou zone euro depuis 2001. L’indexation est pratiquée lors de chaque échéance de paiement du coupon. Pour le court terme, moins d’un an, l’État se finance par les bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté ou payable d’avance… (BTF).

Bien que ce soit principalement les sociétés de gestion, les banques et les fonds d’investissement qui vont acheter des OAT français, il est techniquement possible pour un particulier d’acheter des OAT sur le marché secondaire via un courtier. Il est inutile de préciser que la fiscalité des valeurs du trésor est un labyrinthe inaccessible aux PME ainsi qu’aux ménages français.

 « la normalisation de la politique monétaire de la Banque centrale européenne amorcée depuis 2022 expose la France à un environnement de taux d’intérêt de long terme structurellement plus élevés ».

 

En effet, le taux de rendement de l’obligation – France 10 ans est au 10 janvier 2025 à 3,41% et la prime de risque frôle les 90 points. Le taux moyen pondéré sur 2024 est de 2,91%, l’encours de la dette négociable de l’État au 30 novembre 2024 atteint 2 605,20 milliards d’euros. Le mouvement s’inscrit dans un contexte de remontée des taux. Les principales raisons pour cette envolée des taux d’intérêt : la nouvelle politique financière des États-Unis avec une prévision de forte inflation, un dollar qui décolle face à l’euro, la Banque centrale européenne BCE en retard dans la politique monétaire et son arrêt de rachat des dettes des États membres au 1er janvier 2025.

 «La charge d’intérêt pèsera bientôt plus lourd que le budget de l’Éducation nationale», a alerté le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.

D’après le projet du budget 2025, avec une dette publique avoisinant les 3 228 milliards d’euros et une charge d’intérêts prévue autour de 55 milliards, le taux moyen s’établit à environ 1,83%. Si on considère que l’inflation prévue en 2025 est estimée à 1,5%, le taux d’intérêt réel moyen corrigé de l’inflation devient 0,33%. Ce taux réel n’est plus négatif comme certaines années précédentes. En 2025, en empruntant 306,7 milliards à un taux moyen de 3,5% au lieu de 2,91%, la charge d’intérêts réelle supplémentaire sera d’environ 11 milliards d’euros. En plus avec la nouvelle pression de la BCE, la France doit trouver des investisseurs privés pour acquérir le montant record de 306,7 milliards d’euros dont plus de 58% seraient des étrangers.

Avec des taux d’intérêt qui remontent pour l’État, c’est une très mauvaise nouvelle pour la croissance. Plusieurs économistes proposent d’utiliser l’épargne des ménages pour contribuer au financement de l’investissement de l’État, des administrations publiques et des entreprises.

Les Français adorent épargner et adorent les Livrets réglementés. Le plus connu des livrets réglementés est le Livret A (anciennement Livret de Caisse d’Épargne). Il a été créé le 22 mai 1818, à la fin des guerres napoléoniennes, à l’initiative de Benjamin Delessert, industriel et banquier. Dès son origine la Caisse d’Épargne avait pour mission d’être au service des plus démunis. En 1837, les Caisses d’Épargne confient la gestion des fonds du Livret A à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Mais le Livret A n’est pas parvenu à protéger l’épargne des ménages face à l’inflation pendant 205 ans.

En 2017, le taux du Livret A est gelé à 0.75% jusqu’en janvier 2020. Une mauvaise nouvelle pour les petits épargnants, car l’inflation en 2017 a atteint 1%, en 2018 1,8% et en 2019 1,1%. Il a atteint son taux le plus bas à 0,5% en février 2020, à la veille de la crise de la Covid-19. La formule de calcul du taux a été changée le 14 juin 2018 et mise à jour par l’arrêté du 27 janvier 2021.

Début 2023, le taux du Livret A était à 2%, il sera à un taux de 3% au 1er février 2023 avec une inflation de 4,9%. Encore une très mauvaise nouvelle pour les épargnants qui seront rémunérés à un taux réel de -1,9% par rapport à l’inflation. Le taux passera à 2,4% au 15 février 2025. De nouveau c’est une mauvaise nouvelle pour les épargnants et une bonne nouvelle pour les Banques. Les banques ont prêté aux PME en 2024 à un taux supérieur à 4% (4,67% en septembre 2024).

Dans le sillage du Livret A,  on trouve le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le Livret jeune qui seront également rémunérés à 2,4% au 1er février 2025. Le Livret d’Épargne populaire (LEP) avec un nouveau taux à 3,5% est réservé aux ménages les plus modestes. Le taux du plan épargne logement tombe à 1,75%, etc.

Avant 2009, le Livret A n’était disponible que dans trois établissements bancaires. Il a servi à financer le logement social et la politique de la ville. Les montants collectés étaient centralisés à 100% à la Caisse des dépôts et des consignations (CDC). En échange, ces banques recevaient une commission qui était en 2008 de 1,12% en moyenne. La loi de Modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008 a modifié les règles régissant la collecte et la centralisation des fonds du livret A. Les fonds seront collectés par toutes les banques qui centralisent une partie dans le fonds d’épargne de la CDC, une autre partie sera utilisée pour prêter aux PME. La CDC va utiliser uniquement une partie de cette épargne pour le logement social et la politique de la ville, etc. L’autre partie sera placée en actifs financiers.

 «Les emplois du fonds d’épargne sont fixés par le ministre chargé de l’économie… La Caisse des dépôts et consignations, après accord de sa commission de surveillance et après autorisation du ministre chargé de l’économie, peut émettre des titres de créances au bénéfice du fonds. »

 Ceci peut expliquer aujourd’hui le manque de logements sociaux, etc. Pour l’ancien directeur de la CDC et actuel ministre de l’Économie et des Finances :

 « pour financer les nouvelles centrales nucléaires voulues par le gouvernement, il serait « logique » d’utiliser l’encours des Livrets A des Français ».

L’épargne privée est énorme et l’investissement est faible, ce qui implique une faiblesse chronique de la demande et un recours massif à l’emprunt d’État. Deux propositions peuvent être mises en place rapidement pour réduire l’endettement extérieur de la France.

La première, comme avant 1990, le gouvernement actuel doit permettre l’émission des bons du Trésor à court et moyen terme (1 à 5 ans) à un taux fixe et intérêts annuels avantageux, renouvelables, gérés par le Trésor public. Leurs revenus devraient être exonérés de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux et garantis par l’Europe.

La seconde, une meilleure affectation de l’épargne actuelle comme le Plan d’Épargne Logement PEL. Le PEL n’a plus de sens, il faut le remplacer. Le PEL est un produit financier proposé par des établissements bancaires ou des institutions financières sous la réglementation en vigueur en France. L’argent placé sur l’ensemble des plans d’épargne logement est donc prêté à ceux qui souhaitent bénéficier d’un prêt immobilier ou pas suivant les critères des banques émettrices des crédits. Depuis plus de 30 ans, le taux d’épargne du PEL n’a cessé de diminuer… Le taux du PEL au 1er janvier 2025 tombe à 1,75%, son montant maximal est de 61 200 euros. Depuis 2018, les intérêts perçus du PEL sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (FLAT TAX de 30%), ce qui donne un taux réel (déduction faite du taux de l’inflation) à – 0,27%. Le PEL est bloqué pendant 4 ans. Le montant du prêt ne peut dépasser 92 000 euros et le taux de prêt est fixé à 2,95%. II faut comparer ce taux au meilleur taux au 1er janvier 2025 de 3,2%, avec la BCE qui anticipe une politique moins restrictive.

L’encours du PEL au 31 décembre 2023 représente 253 milliards d’euros. Une somme très importante, les Français doivent pouvoir sortir de leur PEL sans pénalités et les transférer à de nouveaux livrets réglementés.

Dans une période de faible croissance, il est préférable pour l’État de disposer d’argent nécessaire pour investir ; sans emprunter sur le marché financier ; sans créer de la monnaie additionnelle, mais diminuer plutôt la quantité de liquidité pour lutter contre l’augmentation des prix. Avec la BCE qui ne rachète plus massivement sur les marchés la dette de la France dans le cadre de sa politique d’assouplissement quantitatif, il est préférable que la dette de la France soit détenue en majorité par les Français. Dans ce cas, la France peut faire appel au surplus des dépôts à vue des Français et à une grande partie de l’encours du PEL. La rémunération doit être très attractive (par exemple 2,91%, le taux pondéré moyen 2024 des OAT), exonérée d’impôts et des prélèvements sociaux. Ainsi les Français seront attirés à investir dans des activités fortement créatrices d’emplois, hautement productives et plus respectueuses de l’environnement. Les rémunérations des livrets seront payées par l’État avec une commission de 0,20% pour des caisses de crédit publiques.

Avec ces livrets, l’État doit mieux investir au service de la croissance et la réduction du déficit. Avec une croissance plus élevée, l’État pourra réduire sa dette et les prélèvements obligatoires et augmenter ses dépenses. Il n’y aura plus de discussion autour de la retraite et de la santé. Les Français n’auront plus le sentiment de baisse du pouvoir d’achat et l’impression de léguer à leurs enfants une charge qui pourra obérer leur niveau de vie. Les Français pourront consommer plus.

À titre d’exemple, pour un investissement de 1% du PIB soit 285 milliards d’euros (PIB 2024 estimé à 2 853 milliards d’euros) le multiplicateur budgétaire est évalué à 1% sur 1 an (OFCE). Le PIB sera dynamisé de 285 milliards d’euros. Dans une économie comme la France, caractérisée par une pression fiscale de 43,2%, la recette fiscale additionnelle serait de 123,12 milliards d’euros en 2025.

Les recettes fiscales totales en 2025 seraient de 125,82 milliards d’euros (123,12 milliards d’euros + 11 milliards d’euros – 8,30 milliards d’euros rémunération versée) à comparer au total des charges budgétaires des dettes en 2024 et 2025 de 104,8 milliards d’euros.

La censure , déjà un coût de 12 milliards d’euros ?

La censure , déjà un coût de  12 milliards d’euros ?

 

D’après le ministre de l’économie, la censure aurait déjà été environ 0,3 % à la croissance et la ministre de la santé Catherine Vautrin évalue le coût de son côté à 12 milliards. Des coûts qui découlent directement de la crise politique et de l’immobilisme qui paralyse pour une partie la dynamique économique.

Il apparaît en outre qu’une éventuelle nouvelle censure serait de nature à créer une crise économique plus grave sans parler de la crise de régime qui nt de manière systémique. La dimension la plus concrète pour l’instant se traduit par une hausse des taux d’intérêts consentis les emprunts français qui deviennent les plus importants de l’union européenne. La conséquence directe se traduira en termes d’inflation qui viendra affecter la compétitivité de l’économie, l’emploi et qui en définitive sera payée par les entreprises, les salariés et les ménages.La croissance zéro au quatrième trimestre témoigne déjà de la crise politique en cours.

Même si les projets du gouvernement sont loin d’être idéals loin s’en faut compte tenu des nombreuses contradictions, un nouveau blocage politique de ces projets constituerait une catastrophe encore plus grande pour le pays.

 

Nouvelle dette publique record à 3303 milliards d’euros

Nouvelle dette publique record à  3303 milliards d’euros

La dette publique ne cesse de battre des records pour atteindre plus de 3300 milliards milliards; un chiffre complètement abstrait pour les Français -pas très forts en mathématiques- dont la dérive se fera sentir un jour ou l’autre quand les institutions financières l’auront décidé. ( La France par exemple est obligée d’emprunter des maintenant 300 milliards pour boucler son budget, les financeurs sont majoritairement étrangers et la charge financière représente pour les seuls intérêts 50 à 60 milliards).En moins de dix ans, la dette publique a grimpé de plus de 1000 milliards d’euros. Elle atteint 113,7 % du PIB et a augmenté de plus de 71 milliards d’euros en trois mois.

Sur les trois mois qui viennent de s’écouler, la dette a augmenté de « 71,7 milliards d’euros », contre 69 milliards d’euros au second trimestre, calcule l’Insee. Une hausse principalement due à la dette de l’État, qui a bondi de près de 60 milliards d’euros, selon les statisticiens nationaux. Parallèlement, la dette des administrations de Sécurité sociale a aussi augmenté, de même que celle des administrations publiques locales, « légèrement ». Pour rappel, au premier trimestre, elle s’élevait déjà à 3 159,7 milliards, puis à 3 228,4 milliards au deuxième, soit 112 % du PIB.

La e dette publique a plus que triplé en vingt ans. Et le rythme s’accélère : en seulement sept années sous la présidence d’Emmanuel Macron, elle s’est alourdie de plus de 1 000 milliards d’euros. La crise du Covid et le « quoi qu’il en coûte » sont bien sûr passés par là, cependant la France est le seul pays d’Europe qui n’a pas réduit sa dette depuis, a rappelé en guise d’avertissement le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau dans Le Figaro . Seules la Grèce et l’Italie font pire, lorsque l’on mesure la dette rapportée au PIB, selon les données Eurostat.

 

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