Archive pour le Tag 'européennes'

Guerre Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation

Guerre Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation


Près de deux mois après le lancement officiel par Donald Trump des négociations de paix entre Russes et Américains autour du sort de l’Ukraine, l’enchaînement de sommets et réunions à tous les niveaux entre les alliés occidentaux de Kiev ressemble de plus en plus à un long couloir sans fin. La cause majeure de cette paralysie est connue : l’absence totale de visibilité sur les discussions entre Moscou et Washington dont ils demeurent exclus.

Par Elise Vincent dans le Monde

Des discussions elles-mêmes plus vastes qu’il n’y paraît, puisque, pour la Russie, il s’agit de revoir l’ensemble de l’architecture de sécurité du continent européen. De nombreux autres facteurs de blocage, du côté des alliés, existent cependant, au risque de placer l’ensemble des soutiens de Kiev dans un périlleux exercice de « diplomatie-fiction », comme s’en désole en coulisse un nombre croissant de sources militaires et diplomatiques.

Les divergences sur le dossier de l’envoi de troupes en Ukraine après un cessez-le-feu en sont l’une des illustrations. Malgré le souci de Paris et de Londres d’unir leurs forces pour être en mesure d’y parvenir, leurs états-majors ne sont pas totalement alignés sur les moyens nécessaires. Les Français sont plus favorables à une option terrestre. La présence de troupes en Roumanie depuis 2022 (autour de 1 000 soldats) et la structuration, depuis, de tout un circuit de soutien logistique depuis l’Hexagone rendraient cette option plus facile.

Les Britanniques, de leur côté, préféreraient un scénario moins frontal, mêlant moyens aériens et navals, alors que leur armée de terre dispose d’effectifs très limités. A Londres comme dans d’autres capitales, un envoi de troupes conventionnelles au sol – hors forces spéciales – est aussi jugé périlleux politiquement.

Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation

Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation


Près de deux mois après le lancement officiel par Donald Trump des négociations de paix entre Russes et Américains autour du sort de l’Ukraine, l’enchaînement de sommets et réunions à tous les niveaux entre les alliés occidentaux de Kiev ressemble de plus en plus à un long couloir sans fin. La cause majeure de cette paralysie est connue : l’absence totale de visibilité sur les discussions entre Moscou et Washington dont ils demeurent exclus.

Par Elise Vincent dans le Monde

Des discussions elles-mêmes plus vastes qu’il n’y paraît, puisque, pour la Russie, il s’agit de revoir l’ensemble de l’architecture de sécurité du continent européen. De nombreux autres facteurs de blocage, du côté des alliés, existent cependant, au risque de placer l’ensemble des soutiens de Kiev dans un périlleux exercice de « diplomatie-fiction », comme s’en désole en coulisse un nombre croissant de sources militaires et diplomatiques.

Les divergences sur le dossier de l’envoi de troupes en Ukraine après un cessez-le-feu en sont l’une des illustrations. Malgré le souci de Paris et de Londres d’unir leurs forces pour être en mesure d’y parvenir, leurs états-majors ne sont pas totalement alignés sur les moyens nécessaires. Les Français sont plus favorables à une option terrestre. La présence de troupes en Roumanie depuis 2022 (autour de 1 000 soldats) et la structuration, depuis, de tout un circuit de soutien logistique depuis l’Hexagone rendraient cette option plus facile.

Les Britanniques, de leur côté, préféreraient un scénario moins frontal, mêlant moyens aériens et navals, alors que leur armée de terre dispose d’effectifs très limités. A Londres comme dans d’autres capitales, un envoi de troupes conventionnelles au sol – hors forces spéciales – est aussi jugé périlleux politiquement.

Trump taxe de 20% sur les importations européennes

Trump taxe de 20% sur les importations européennes


Finalement Trump Va frapper les importations américaines de taxes variant de 10 à près de 50 %. Un véritable séisme qui risque de faire plonger la croissance mondiale et sans doute d’abord celle des États-Unis. La conséquence immédiate sera le plongeon des bourses mondiales mais surtout la montée en flèche d’une inflation aux États-Unis qui va plomber le pouvoir d’achat et l’activité. Pour l’union européenne le taux retenu pour l’instant est de 20 %.

Le pire c’est que Trump aux connaissances économiques assez approximatives reconnaît que la faiblesse de la balance commerciale américaine n’est pas dûe aux droits de douane mais à la délocalisation effectuée par les États-Unis eux-mêmes. Une délocalisation sans doute freinée par les droits de douane mais qui va continuer car le phénomène est structurel. Il faudra des années voir des dizaines d’années pour redresser la barre de l’industrie américaine.

L’union européenne sera durement touchée avec des taxes autour de 20%. Et Trump de critiquer tous les pays avec lequel les États-Unis commercent «On importe aujourd’hui tous nos ordinateurs, nos téléphones, nos puces. La Chine produit toujours plus de puces. Alors que c’était un secteur que l’on dominait complètement auparavant!»

«Nous avons perdu 90.000 usines durant le mandat», assure Donald Trump qui veut œuvrer pour le pouvoir d’achat du peuple américain. Mais qui va pourtant plomber ce pouvoir d’achat avec l’inflation.

Intelligence artificielle : pour des synergies européennes à la hauteur de l’enjeu

Intelligence artificielle : pour des synergies européennes à la hauteur de l’enjeu


L’Europe, malgré son excellence scientifique dans le domaine de l’intelligence artificielle, peine à transformer ses avancées en un impact mondial. Bien que ses centres de recherche soient parmi les meilleurs au monde, les géants de l’IA se forment souvent en dehors du continent. Un tournant stratégique est crucial pour que l’IA européenne atteigne son plein potentiel industriel et sociétal. Par Amir Banifatemi, Directeur exécutif chargé de l’IA responsable chez Cognizant (*) dans La Tribune

L’Europe regorge de talents en intelligence artificielle. Ses centres de recherche produisent certaines des avancées les plus pointues dans le domaine et la France en particulier peut se targuer d’un vivier exceptionnel de chercheurs et d’ingénieurs spécialisés. Son réseau d’écoles d’ingénieurs et de laboratoires, comme l’INRIA ou le CNRS, fait partie des meilleurs au monde. Pourtant, malgré cette excellence scientifique, les géants de l’IA ne naissent souvent ni Paris ni à Berlin, mais à San Francisco ou à Pékin.

Ce paradoxe évoque le syndrome du Concorde : une prouesse technologique européenne avant-gardiste qui, malgré son excellence, n’a pas réussi à s’imposer durablement à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, l’Europe produit d’excellents modèles d’IA, souvent rachetés ou exploités par des entreprises américaines ou chinoises. Sans un sursaut stratégique, l’IA européenne risque de ne pas atteindre son plein potentiel industriel et sociétal ni d’imposer ses valeurs dans le monde numérique de demain.

Si les États-Unis et la Chine dominent le marché de l’IA, c’est parce qu’ils ont su développer un écosystème où laboratoires de recherche, startups et investisseurs collaborent étroitement. Des initiatives comme le programme américain SBIR et l’accès à un capital-risque abondant financent massivement les startups deeptech dès leurs balbutiements. En Chine, l’État injecte des milliards dans des pôles technologiques comme Zhongguancun à Pékin, où chercheurs et entrepreneurs cohabitent pour accélérer le passage de la recherche à l’industrie.

En Europe, la dynamique est plus contrastée. Faute d’incitations, certains chercheurs restent cloisonnés dans le monde académique, mais des initiatives comme EDIH ou l’IPCEI en IA tentent de renforcer les liens entre recherche et industrie. Toutefois, ces programmes, encore sous-financés et fragmentés, peinent à créer un écosystème aussi dynamique que ceux de la Silicon Valley ou de Shenzhen.
Une régulation agile et une stratégie industrielle forte

L’IA est bien plus qu’un sujet technologique : c’est une bataille économique, stratégique et sociétale.

L’Europe a choisi de jouer un rôle de pionnier dans la régulation de l’IA avec l’AI Act. Mais pour éviter que la régulation ne devienne un frein à la compétitivité, il faut parallèlement investir massivement dans des dispositifs de soutien à l’innovation, comme le font les États-Unis et la Chine.

Plutôt qu’une contrainte, l’AI Act peut faire de l’Europe un pionnier d’une IA fiable et de qualité. En fixant des standards élevés en éthique et sécurité, un label IA européen pourrait devenir un gage d’excellence à l’international. Cette alliance entre innovation et éthique ouvrirait aussi de nouveaux marchés, notamment en santé, éducation et environnement, où la confiance est essentielle à l’adoption des technologies.

Construire sur les forces européennes

L’Europe dispose d’atouts uniques pour bâtir sa stratégie en IA. Son excellence scientifique est reconnue à l’international, avec une production significative de publications en IA. Son expertise dans l’industrie 4.0, la santé et les transports constitue un levier majeur. Elle peut aussi se démarquer par une IA frugale et durable, optimisant les ressources et limitant l’impact environnemental. Sa diversité linguistique et culturelle favorise des applications adaptées à divers contextes, tandis que son engagement en innovation sociale permettrait d’orienter l’IA vers les grands défis contemporains.

Multiplier les partenariats entre universités et entreprises et les soutenir financièrement est un levier clé pour dynamiser le passage de la recherche à l’industrie. Les collaborations existent, mais restent limitées face aux besoins existants. Il faut aller plus loin en intégrant dès la phase de recherche des objectifs de valorisation industrielle et d’utilité collective.

L’Europe n’a pas le luxe du temps. Si elle n’agit pas maintenant, elle continuera à voir ses talents et ses innovations captés par les géants américains et chinois. Il ne s’agit pas seulement d’un choix technologique ou économique, mais aussi d’un choix de société. En perdant sa souveraineté dans le domaine de l’IA, l’Europe risque de voir des technologies façonnées selon des valeurs et des priorités qui ne sont pas les siennes s’imposer dans tous les aspects de la vie quotidienne de ses citoyens.

L’enjeu est de transformer les découvertes scientifiques en véritables innovations industrielles et d’adopter une approche coordonnée à l’échelle du continent. Il est temps d’intensifier les mécanismes de financement, de favoriser des alliances stratégiques entre startups et grands groupes, et de faire de la régulation un levier de compétitivité plutôt qu’un frein. L’Europe a tous les atouts pour jouer un rôle majeur dans l’IA mondiale, à condition de se donner les moyens de ses ambitions.

_____

(*) Amir Banifatemi est Directeur exécutif chargé de l’IA responsable chez Cognizant et défenseur de longue date de l’IA responsable. Fort d’une carrière internationale et d’un rôle clé chez Cognizant, il est reconnu pour sa vision unique de l’IA comme levier de transformation durable pour les entreprises. Il est également actif sur la scène mondiale, comme en témoigne sa récente intervention à Davos, où il a partagé sa conviction que les pratiques d’IA responsable ne sont pas des contraintes, mais des catalyseurs de valeur pour les entreprises.

Amir Banifatemi

Trump: Annonce de droits de douane de 25 % sur les importations européennes.

Annonces de droits de douane de 25 % sur les importations européennes.

Preuve sans doute que Macron n’a pas obtenu grand-chose de la part de Trump: le président américain a annoncé mercredi, à l’occasion de la première réunion de son cabinet à la Maison-Blanche, que les produits européens feront l’objet «prochainement» de 25% de droits de douane. 

 

«Nous avons pris la décision, et nous l’annoncerons prochainement, ce sera 25%», a assuré le chef de l’État, soit le niveau auquel les produits canadiens et mexicains devraient également être taxés à partir de début avril. L’UE, par la voix de la Commission européenne, assure qu’elle réagira «fermement et immédiatement»«L’UE protégera toujours les entreprises, les travailleurs et les consommateurs européens contre les droits de douane injustifiés», a-t-elle affirmé dans un long communiqué.

Les entreprises technologiques européennes écrasées

Les entreprises technologiques européennes écrasées

 

La puissance démesurée des géants technologiques freine le développement de modèles d’IA de moindre envergure, souligne la chercheuse Cori Crider dans une tribune au « Monde ».

 

Teresa Ribera est confrontée à un défi de taille. La vice-présidente socialiste du gouvernement espagnol a été nommée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au poste de vice-présidente exécutive pour une transition propre, juste et compétitive, chargée de deux domaines politiques majeurs : la concurrence et l’action climatique. Il s’agit d’une vaste responsabilité, vouée à susciter de vives oppositions. Sur le front de la concurrence, Mme Ribera héritera de plusieurs dossiers importants, notamment du travail de l’Union européenne (UE) visant à démanteler le monopole de Google sur la publicité en ligne, un effort dont l’issue pourrait redéfinir l’économie numérique.

Non seulement les géants technologiques épuisent les ressources de l’Europe et mettent à rude épreuve les réseaux électriques du continent, mais ils constituent également une menace directe pour son économie. L’essor des centres de données s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à monopoliser l’infrastructure numérique. Plusieurs géants tels qu’Alphabet (Google) et Meta (Facebook) ont conscience que leurs modèles économiques actuels, qui dépendent de l’addiction des enfants, de la division des sociétés, ainsi que d’une utilisation abusive des données personnelles, sont de plus en plus impopulaires. C’est la raison pour laquelle ils renforcent leur emprise sur une partie de l’économie moins visible, mais pour autant essentielle : l’infrastructure. Google, Microsoft et Amazon contrôlent d’ores et déjà deux tiers de l’infrastructure mondiale du cloud, et cette proportion continue de croître rapidement.

Plus que n’importe quelle loi européenne, la puissance monopolistique des géants de la tech entrave la capacité des entreprises technologiques européennes à rivaliser au niveau mondial. Comme s’en inquiète Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, dans son rapport sur la compétitivité de l’UE, le bloc risque de manquer la révolution de l’intelligence artificielle (IA) s’il n’aide pas les entreprises locales à prospérer et à exister face à la concurrence. Une politique industrielle est essentielle pour appuyer cet effort, ce qui ne suffira néanmoins pas au secteur technologique européen pour espérer rivaliser avec des sociétés dominantes telles que Google ou Amazon sous leur forme actuelle. Ces géants contrôlant en effet une grande partie de la puissance informatique mondiale, et ayant amassé d’immenses quantités de données, ils attirent inexorablement dans leur orbite les entreprises européennes d’IA. A titre d’exemple, hier considéré comme le champion national français de l’IA, Mistral AI s’est désormais associé avec Microsoft.

Politique de Défense: Des capacités européennes très insuffisantes

Politique de Défense:  Des capacités européennes très insuffisantes

Les menaces militaire désormais très claires de Poutine vis-à-vis de l’Europe reposent évidemment la question de la stratégie de défense commune. Quantitativement et qualitativement, les capacités de défense de l’Europe face notamment à la Russie paraissent notoirement insuffisantes.
Un rapport de l’Institut international pour les études stratégiques est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump.

L’Europe manque de forces armées et ses capacités de défense demeurent insuffisantes, selon l’étude d’un groupe de réflexion britannique parue vendredi 8 novembre. Et ce même si ses dépenses ont augmenté depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Ce rapport de l’Institut international pour les études stratégiques(Nouvelle fenêtre) (IISS) est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump et les appels à renforcer la défense du continent se multiplient.

Les principales forces armées européennes « restent en sous-effectif, trop d’entre elles continuant de perdre des troupes sans inciter suffisamment la jeune génération à s’engager », écrit l’IISS.  »Elles continuent de s’appuyer sur les Etats-Unis à divers degrés dans tous les domaines militaires », déplore ce groupe d’experts.

Certes  »les membres européens de l’Otan ont accru leurs dépenses de 50% » depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, mais l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a mis à nu de nombreuses faiblesses dans la capacité de l’Europe à assurer sa propre sûreté. L’arsenal a été  »sévèrement réduit après la fin de la guerre froide » et  »l’industrie de la défense en Europe s’est également contractée », selon l’étude.

La production dans certains secteurs, notamment la défense aérienne et l’artillerie, a toutefois considérablement augmenté depuis 2022, les fabricants d’armes répondant aux besoins de l’Ukraine. Par exemple, la fabrication annuelle de munitions 155 mm de Rheinmetall a été multipliée par dix pour atteindre 700 000 unités. Enfin, la moitié des commandes des pays européens de l’Otan vont actuellement à des entreprises européennes, contre 34% pour des systèmes américains.

Défense: Des capacités européennes très insuffisantes

Défense:  Des capacités européennes très insuffisantes

Les menaces militaire désormais très claires de Poutine vis-à-vis de l’Europe reposent évidemment la question de la stratégie de défense commune. Quantitativement et qualitativement, les capacités de défense de l’Europe face notamment à la Russie paraissent notoirement insuffisantes.
Un rapport de l’Institut international pour les études stratégiques est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump.

L’Europe manque de forces armées et ses capacités de défense demeurent insuffisantes, selon l’étude d’un groupe de réflexion britannique parue vendredi 8 novembre. Et ce même si ses dépenses ont augmenté depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Ce rapport de l’Institut international pour les études stratégiques(Nouvelle fenêtre) (IISS) est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump et les appels à renforcer la défense du continent se multiplient.

Les principales forces armées européennes « restent en sous-effectif, trop d’entre elles continuant de perdre des troupes sans inciter suffisamment la jeune génération à s’engager », écrit l’IISS.  »Elles continuent de s’appuyer sur les Etats-Unis à divers degrés dans tous les domaines militaires », déplore ce groupe d’experts.

Certes  »les membres européens de l’Otan ont accru leurs dépenses de 50% » depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, mais l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a mis à nu de nombreuses faiblesses dans la capacité de l’Europe à assurer sa propre sûreté. L’arsenal a été  »sévèrement réduit après la fin de la guerre froide » et  »l’industrie de la défense en Europe s’est également contractée », selon l’étude.

La production dans certains secteurs, notamment la défense aérienne et l’artillerie, a toutefois considérablement augmenté depuis 2022, les fabricants d’armes répondant aux besoins de l’Ukraine. Par exemple, la fabrication annuelle de munitions 155 mm de Rheinmetall a été multipliée par dix pour atteindre 700 000 unités. Enfin, la moitié des commandes des pays européens de l’Otan vont actuellement à des entreprises européennes, contre 34% pour des systèmes américains.

Défense: Des capacités européennes très insuffisantes

Défense:  Des capacités européennes très insuffisantes

Les menaces militaire désormais très claires de Poutine vis-à-vis de l’Europe reposent évidemment la question de la stratégie de défense commune. Quantitativement et qualitativement, les capacités de défense de l’Europe face notamment à la Russie paraissent notoirement insuffisantes.
Un rapport de l’Institut international pour les études stratégiques est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump.

L’Europe manque de forces armées et ses capacités de défense demeurent insuffisantes, selon l’étude d’un groupe de réflexion britannique parue vendredi 8 novembre. Et ce même si ses dépenses ont augmenté depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Ce rapport de l’Institut international pour les études stratégiques(Nouvelle fenêtre) (IISS) est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump et les appels à renforcer la défense du continent se multiplient.

Les principales forces armées européennes « restent en sous-effectif, trop d’entre elles continuant de perdre des troupes sans inciter suffisamment la jeune génération à s’engager », écrit l’IISS.  »Elles continuent de s’appuyer sur les Etats-Unis à divers degrés dans tous les domaines militaires », déplore ce groupe d’experts.

Certes  »les membres européens de l’Otan ont accru leurs dépenses de 50% » depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, mais l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a mis à nu de nombreuses faiblesses dans la capacité de l’Europe à assurer sa propre sûreté. L’arsenal a été  »sévèrement réduit après la fin de la guerre froide » et  »l’industrie de la défense en Europe s’est également contractée », selon l’étude.

La production dans certains secteurs, notamment la défense aérienne et l’artillerie, a toutefois considérablement augmenté depuis 2022, les fabricants d’armes répondant aux besoins de l’Ukraine. Par exemple, la fabrication annuelle de munitions 155 mm de Rheinmetall a été multipliée par dix pour atteindre 700 000 unités. Enfin, la moitié des commandes des pays européens de l’Otan vont actuellement à des entreprises européennes, contre 34% pour des systèmes américains.

Européennes Allemagne : Scholz battu

Européennes Allemagne :  Scholz battu

 

Comme  en France grave revers pour le parti au pouvoir. Selon les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF, le SPD d’Olaf Scholz a obtenu 14% des suffrages, tandis que les conservateurs (CDU et CSU) sont arrivés premiers avec 29,5-30% et le parti nationaliste AfD, en seconde place, avec 16,5-16%.

Élections européennes : montée des partis nationalistes

Élections européennes : montée des partis nationalistes

Recul des partis traditionnels , monté des nationalistes et relative défaite des écolos marquent le résultat de l’élection européenne.

À droite, le groupe du Parti populaire européen, auquel appartient les Républicains français, devrait rester le plus important, avec 189 élus selon les projections du Parlement européen, en légère hausse par rapport à la mandature précédente.
La droite nationaliste et l’extrême droite sont divisées entre les groupes des Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Identité et démocratie, qui obtiennent respectivement 72 et 58 sièges, contre 68 et 59 jusqu’ici.

La gauche, à l’inverse, décroche, même si les sociaux-démocrates devraient rester la deuxième force du Parlement de Strasbourg, avec 135 élus. De son côté, le groupe écologiste chute, passant de 72 eurodéputés lors de la mandature sortante à 53 tandis que le groupe de la gauche, où siège la France insoumise, en obtient 35.

 

Jusqu’alors, aucun parti politique ne détenait la majorité absolue au sein du Parlement européen, qui comptait jusqu’ici 705 eurodéputés.

Conclusion, le jeu des alliances sera un peu plus complexe que précédemment avec sans doute notamment des unions de circonstances.

Européennes en Italie : le parti nationaliste de Giorgia Meloni en tête

Européennes en Italie : le parti nationaliste de Giorgia Meloni en tête

Le parti nationaliste de Giorgia Meloni est arrivé en tête des européennes avec de 25 à 31% des suffrages, selon différents sondages réalisés à la sortie des urnes présentant une large marge d’erreur. L’une des différences avec la France c’est que la première ministre n’a pas hésité apprendre elle-même la tête de liste des élections européennes. En France la plupart des partis ont surtout choisi des seconds couteaux

Le Parti démocrate (PD, centre-gauche), principal parti d’opposition, arrive en deuxième position, suivi du Mouvement 5 Etoiles (populiste), selon ces sondages.

Européennes :la fin des écolos ?

Européennes :la fin des écolos ?

 

Europe écologie les Verts pourraient bien disparaître du paysage politique européen. En effet ils ne cessent de dégringoler dans les sondages et ils pourraient bien même ne pas atteindre le seuil de 5 % nécessaires pour obtenir des députés européens. En cause la posture de bobos gauchistes type Sandrine Rousseau qui sans doute fait perdre un nombre de voix considérables à chacune de ses nombreuses et invraisemblables prises de position. Le problème est qu’elle n’est pas la seule à être anachronique chez EELV.

La dernière livraison du «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publiée ce mercredi, confirme l’effritement des intentions de vote pour la juriste internationale. Après avoir atteint un pic de 6,5% entre mercredi 29 et vendredi 31 mai, la candidate rechute au seuil fatidique des 5% (-0,5). Signe encore plus inquiétant dans la dernière ligne droite : la baisse continue de ses suffrages (-1,5 point depuis vendredi).

Politique- Dernier sondage européennes : la chute de la majorité

Politique- Dernier sondage européennes : la chute de la majorité

 

D’après un sondage IFOP pour LCI, Jordan Bardella (Rassemblement national) arrive toujours en tête des intentions de vote, avec 33% des suffrages (=), suivi de Valérie Hayer (Renaissance), créditée de 14,5% (-0,5). Toujours derrière, Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) n’aura pas réussi à rattraper la tête de liste de la majorité. Il pointe à 13% d’intentions de vote. Manon Aubry (La France insoumise) gagne 0,5 point et atteint les 9%, terminant la campagne en réalisant son plus haut score depuis le début de ces sondages quotidiens. François-Xavier Bellamy (Les Républicains) est toujours à 7% (=), Marion Maréchal (Reconquête), à 6% (=) et Marie Tousssaint (Écologistes), à 5,5% (+0,5).

Élections Européennes: Caricature de démocratie ?

 
Un haut fonctionnaire tenu à l’obligation de réserve Il y a déjà 35 ans faisait de graves réserves quant au caractère démocratique des élections européennes dans le Monde

N’en déplaise à ceux qui s’inquiètent du taux d’abstention, et dût-on me traiter de mauvais citoyen, je ne voterai pas aux élections européennes. Je refuse de participer au mode de scrutin choisi (il y a dix ans) pour la désignation des parlementaires français, car c’est une caricature de démocratie. La présentation de listes (bloquées) au niveau national n’offre à l’électeur qu’un rôle marginal dans le choix de ses représentants et, ensuite, le prive de la possibilité de sanctionner le travail de l’élu si celui-ci se porte de nouveau candidat (ou plutôt si sa formation politique en décide ainsi) au terme de son mandat.

 
En réalité, le système adopté, que les appareils des partis avaient déjà essayé d’imposer pour les élections législatives nationales au lendemain de la guerre, représente pour eux l’idéal, puisqu’il leur permet pratiquement d’assurer l’élection des candidats placés en  » position éligible « , l’incertitude ne jouant que sur une  » zone grise  » dans chaque liste. De son côté, le citoyen se trouve confronté à une panoplie de listes qui reflètent, non pas différentes options de politique européenne, mais essentiellement des considérations de politique intérieure évoquées dans des cénacles fermés et sur lesquelles il n’a pas eu son mot à dire.

 
Ayant fait son  » choix  » d’une de ces listes, il est invité à entériner un cocktail qui peut inclure des personnes de valeur, mais comprend aussi généralement des vedettes dont certaines n’ont aucunement l’intention de siéger régulièrement à Strasbourg et des apparatchiks qui n’ont jamais réussi à se faire élire ou osé se présenter dans une circonscription législative.Or, on ne peut pas s’empêcher de rapprocher ce mode de scrutin _ qui revient à une quasi-désignation des futurs parlementaires par les états-majors politiques _ des avantages matériels dont nos  » élus  » bénéficieront et qui sont excessifs au regard de la sinécure que constitue le mandat européen pour un trop grand nombre d’entre eux. Ainsi le Parlement européen offre une belle réserve de prébendes aux appareils politiques. C’est là un sujet tabou que ceux-ci se sont bien gardés d’aborder.

12345...19



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol