Archive pour le Tag 'ans'

Sarkozy–corruption libyenne : sept ans de prison demandés

Sarkozy–corruption libyenne : sept ans de prison demandés


Le parquet national financier (PNF) réclame une peine jamais envisagée pour un ancien président de la République : 7 ans de prison ferme, 300.000 euros d’amende, 5 ans d’inéligibilité.

Le Parquet national financier a eu la main lourde pour l’ensemble des prévenus qui, pour beaucoup, encouraient 10 ans de prison : 3 ans pour l’ancien ministre Brice Hortefeux comme pour Thierry Gaubert, 5 pour l’« agent de corruption » Alexandre Djouhri, 6 pour son alter ego en fuite Ziad Takieddine, autant pour l’ancien dignitaire libyen Béchir Saleh également en cavale. Pour Éric Woerth, la sentence maximale est requise (1 an pour financement illégal de la campagne de 2007). Les peines de privation de liberté sont assorties d’amendes qui vont jusqu’à 3 millions d’euros pour M. Takieddine, 4 millions pour M. Djouhri et 6 millions pour M. Saleh.

Société-Immigrés : au moins sept ans pour être régularisés

Société-Immigrés : au moins sept ans pour être régularisés

 Une circulaire envoyée aux préfets pour matérialiser le tour de vis du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en matière de régularisation des sans-papiers en France. Ce document de 3 pages abroge purement et simplement le texte de 12 pages signé par l’ancien ministre socialiste Manuel Valls.

 

Retailleau veut « Régulariser au compte-gouttes ». Parallèlement, le texte préconise le « renforcement de l’intégration des étrangers en France ». Cette nouvelle circulaire a pour conséquence d’abroger la circulaire Valls du 28 novembre 2012, qui visait, déjà, à « assurer la promotion d’une politique d’immigration lucide et équilibrée ».

L’actuel locataire de la place Beauvau demande avant tout aux préfets de recentrer les régularisations qu’ils accordent sur les travailleurs dans les métiers en tension, par opposition à la régulation des personnes au titre de leur vie personnelle et familiale. La régularisation des salariés des métiers en tension, introduite par la loi immigration de janvier 2024, exige notamment trois ans de présence en France et 12 mois d’ancienneté dans l’emploi en question.

Il porte communément de cinq ans à « au moins sept ans » la durée de présence requise sur le territoire national pour un étranger qui demande des papiers au titre de l’admission exceptionnelle au séjour. Ce serait, aux yeux du nouvel hôte de Beauvau, l’un des « indices d’intégration pertinents ».

Immigrés : au moins sept ans pour être régularisé

Immigrés : au moins sept ans pour être régularisé

 Une circulaire envoyée aux préfets pour matérialiser le tour de vis du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en matière de régularisation des sans-papiers en France. Ce document de 3 pages abroge purement et simplement le texte de 12 pages signé par l’ancien ministre socialiste Manuel Valls.

 

Retailleau veut « Régulariser au compte-gouttes ». Parallèlement, le texte préconise le « renforcement de l’intégration des étrangers en France ». Cette nouvelle circulaire a pour conséquence d’abroger la circulaire Valls du 28 novembre 2012, qui visait, déjà, à « assurer la promotion d’une politique d’immigration lucide et équilibrée ».

L’actuel locataire de la place Beauvau demande avant tout aux préfets de recentrer les régularisations qu’ils accordent sur les travailleurs dans les métiers en tension, par opposition à la régulation des personnes au titre de leur vie personnelle et familiale. La régularisation des salariés des métiers en tension, introduite par la loi immigration de janvier 2024, exige notamment trois ans de présence en France et 12 mois d’ancienneté dans l’emploi en question.

Il porte communément de cinq ans à « au moins sept ans » la durée de présence requise sur le territoire national pour un étranger qui demande des papiers au titre de l’admission exceptionnelle au séjour. Ce serait, aux yeux du nouvel hôte de Beauvau, l’un des « indices d’intégration pertinents ».

 

Mayotte : reconstruction en deux ans, la promesse bidon !

Mayotte : reconstruction en deux ans, la promesse bidon  !

 

La promesse Bayrou de reconstruire Mayotte en deux ans est bien entendu complètement illusoire. C’est l’annonce d’un responsable politique sans doute en survie et qui trace des objectifs qu’il ne pourra lui-même mettre en œuvre. Ainsi il pourra toujours reporter la responsabilité sur ces oppositions qui sont nombreuses.

La première observation ,c’est ne pourra pas reconstruire un territoire qui ne l’a jamais été vraiment puisque que composé d’urbanisme classique mais aussi et surtout de plus d’un tiers de bidonvilles qui ne cessent de se développer.
De la même manière, envisager l’interdiction des bidonvilles relève de la démagogie. Aujourd’hui plus d’un tiers des habitants de Mayotte résident dans ces bidonvilles certes avec une majorité d’étrangers mais aussi avec des Mahorais trop pauvres pour accéder à des logements en dur.

Le problème est en effet social, sociétal et financier. 75 à 80 % de la population ( chiffre approximatif puisqu’on n’a pas les moyens de recenser de façon précise) vivent sous le seuil de pauvreté soit moins de 1100 € par mois. Mayotte est le département le plus pauvre de France mais le pouvoir d’achat est encore supérieur de sept à 10 fois celui des Comores indépendantes voisines ou encore des pays africains proches. D’où cette attirance pour le niveau de vie du département français des Comores , pour ses équipements et la couverture sociale.

L’attirance est telle que plus de la moitié de la population est étrangère et se renforce chaque jour pas seulement des immigrés des Comores indépendantes mais aussi de l’Afrique, par exemple du Congo, du Burundi, Rwanda, de différents pays des Grands Lacs.

Le bidonville est dans nombre de ces pays africains la banlieue qui cerne les grandes agglomérations. On voit mal comment on pourrait interdire l’immigration sauvage à Mayotte quand on est même pas capable de contrôler une frontière interne en Europe terrestre ou maritime où les moyens sont pourtant autrement importants.

Au mieux, le fameux plan de reconstruction de Bayrou pourrait se limiter à l’installation de 10 à 15 000 logements provisoires, ce qui sera un progrès mais pas vraiment la réponse globale nécessaire. Il faudrait aussi intégrer le développement économique autonome. C’est à peine si 30 % de la population disposent d’un emploi et l’ensemble de l’île dépend près de 80 % des finances publiques de la France.

Enfin la France ne dispose pas aujourd’hui de la solidité et de la stabilité politique nécessaire pour engager des travaux et des transformations pour laquelle d’ailleurs elle n’a pas le premier sou.

En tournant les talons face à un enseignant critique, Élisabeth Borne et les autres ministres ont bien montré leur perplexité face à un problème complexe qui les dépasse.

Mayotte : » reconstruction en deux ans », une promesse de coiffeur !

Mayotte : » reconstruction en deux ans », une promesse de coiffeur !

 

La promesse Bayrou de reconstruire Mayotte en deux ans est bien entendu complètement illusoire. C’est l’annonce d’un responsable politique sans doute en survie et qui trace des objectifs qu’il ne pourra lui-même mettre en œuvre. Ainsi il pourra toujours reporter la responsabilité sur les oppositions qui sont aussi  nombreuses que variées.

La première observation , ‘est ne pourra pas reconstruire un territoire qui ne l’a jamais été vraiment puisque que composé d’urbanisme classique mais aussi et surtout de plus d’un tiers de bidonvilles qui ne cessent de se développer.
De la même manière, envisager l’interdiction des bidonvilles relève de la démagogie. Aujourd’hui plus d’un tiers des habitants de Mayotte résident dans ces bidonvilles certes avec une majorité d’étrangers mais aussi avec des Mahorais trop pauvres pour accéder à des logements en dur.

Le problème est en effet social, sociétal et financier. 75 à 80 % de la population ( chiffre approximatif puisqu’on n’a pas les moyens de recenser de façon précise) vivent sous le seuil de pauvreté soit moins de 1100 € par mois. Mayotte est le département le plus pauvre de France mais le pouvoir d’achat est encore supérieur de sept à 10 fois celui des Comores indépendantes voisines ou encore des pays africains proches. D’où cette attirance pour le niveau de vie du département français des Comores , pour ses équipements et la couverture sociale.

L’attirance est telle que plus de la moitié de la population est étrangère et se renforce chaque jour pas seulement des immigrés des Comores indépendantes mais aussi de l’Afrique, par exemple du Congo, du Burundi, Rwanda, de différents pays des Grands Lacs.

Le bidonville est dans nombre de ces pays africains la banlieue qui cerne les grandes agglomérations. On voit mal comment on pourrait interdire l’immigration sauvage à Mayotte quand on est même pas capable de contrôler une frontière interne en Europe terrestre ou maritime où les moyens sont pourtant autrement importants.

Au mieux, le fameux plan de reconstruction de Bayrou pourrait se limiter à l’installation de 10 à 15 000 logements provisoires, ce qui sera un progrès mais pas vraiment la réponse globale nécessaire. Il faudrait aussi intégrer le développement économique autonome. C’est à peine si 30 % de la population disposent d’un emploi et l’ensemble de l’île dépend près de 80 % des finances publiques de la France.

Enfin la France ne dispose pas aujourd’hui de la solidité et de la stabilité politique nécessaire pour engager des travaux et des transformations pour laquelle d’ailleurs elle n’a pas le premier sou.

En tournant les talons face à un enseignant critique, Élisabeth Borne et les autres ministres ont bien montré leur perplexité face à un problème complexe qui les dépasse.

Mayotte : la reconstruction en deux ans, une promesse de coiffeur !

Mayotte : la reconstruction en deux ans, une promesse de coiffeur !

 

La promesse Bayrou de reconstruire Mayotte en deux ans est bien entendu complètement illusoire. C’est l’annonce d’un responsable politique sans doute en survie et qui trace des objectifs qu’il ne pourra lui-même mettre en œuvre. Ainsi il pourra toujours reporter la responsabilité sur les oppositions qui sont aussi  nombreuses que variées.

La première observation , ‘est ne pourra pas reconstruire un territoire qui ne l’a jamais été vraiment puisque que composé d’urbanisme classique mais aussi et surtout de plus d’un tiers de bidonvilles qui ne cessent de se développer.
De la même manière, envisager l’interdiction des bidonvilles relève de la démagogie. Aujourd’hui plus d’un tiers des habitants de Mayotte résident dans ces bidonvilles certes avec une majorité d’étrangers mais aussi avec des Mahorais trop pauvres pour accéder à des logements en dur.

Le problème est en effet social, sociétal et financier. 75 à 80 % de la population ( chiffre approximatif puisqu’on n’a pas les moyens de recenser de façon précise) vivent sous le seuil de pauvreté soit moins de 1100 € par mois. Mayotte est le département le plus pauvre de France mais le pouvoir d’achat est encore supérieur de sept à 10 fois celui des Comores indépendantes voisines ou encore des pays africains proches. D’où cette attirance pour le niveau de vie du département français des Comores , pour ses équipements et la couverture sociale.

L’attirance est telle que plus de la moitié de la population est étrangère et se renforce chaque jour pas seulement des immigrés des Comores indépendantes mais aussi de l’Afrique, par exemple du Congo, du Burundi, Rwanda, de différents pays des Grands Lacs.

Le bidonville est dans nombre de ces pays africains la banlieue qui cerne les grandes agglomérations. On voit mal comment on pourrait interdire l’immigration sauvage à Mayotte quand on est même pas capable de contrôler une frontière interne en Europe terrestre ou maritime où les moyens sont pourtant autrement importants.

Au mieux, le fameux plan de reconstruction de Bayrou pourrait se limiter à l’installation de 10 à 15 000 logements provisoires, ce qui sera un progrès mais pas vraiment la réponse globale nécessaire. Il faudrait aussi intégrer le développement économique autonome. C’est à peine si 30 % de la population disposent d’un emploi et l’ensemble de l’île dépend près de 80 % des finances publiques de la France.

Enfin la France ne dispose pas aujourd’hui de la solidité et de la stabilité politique nécessaire pour engager des travaux et des transformations pour laquelle d’ailleurs elle n’a pas le premier sou.

En tournant les talons face à un enseignant critique, Élisabeth Borne et les autres ministres ont bien montré leur perplexité face à un problème complexe qui les dépasse.

Bayrou à Mayotte : la reconstruction en deux ans, une promesse de coiffeur !

Bayrou à Mayotte : la reconstruction en deux ans, une promesse de coiffeur !

 

La promesse Bayrou de reconstruire Mayotte en deux ans est bien entendu complètement illusoire. C’est l’annonce d’un responsable politique sans doute en survie et qui trace des objectifs qu’il ne pourra lui-même mettre en œuvre. Ainsi il pourra toujours reporter la responsabilité sur les oppositions qui sont aussi  nombreuses que variées.

La première observation , ‘est ne pourra pas reconstruire un territoire qui ne l’a jamais été vraiment puisque que composé d’urbanisme classique mais aussi et surtout de plus d’un tiers de bidonvilles qui ne cessent de se développer.
De la même manière, envisager l’interdiction des bidonvilles relève de la démagogie. Aujourd’hui plus d’un tiers des habitants de Mayotte résident dans ces bidonvilles certes avec une majorité d’étrangers mais aussi avec des Mahorais trop pauvres pour accéder à des logements en dur.

Le problème est en effet social, sociétal et financier. 75 à 80 % de la population ( chiffre approximatif puisqu’on n’a pas les moyens de recenser de façon précise) vivent sous le seuil de pauvreté soit moins de 1100 € par mois. Mayotte est le département le plus pauvre de France mais le pouvoir d’achat est encore supérieur de sept à 10 fois celui des Comores indépendantes voisines ou encore des pays africains proches. D’où cette attirance pour le niveau de vie du département français des Comores , pour ses équipements et la couverture sociale.

L’attirance est telle que plus de la moitié de la population est étrangère et se renforce chaque jour pas seulement des immigrés des Comores indépendantes mais aussi de l’Afrique, par exemple du Congo, du Burundi, Rwanda, de différents pays des Grands Lacs.

Le bidonville est dans nombre de ces pays africains la banlieue qui cerne les grandes agglomérations. On voit mal comment on pourrait interdire l’immigration sauvage à Mayotte quand on est même pas capable de contrôler une frontière interne en Europe terrestre ou maritime où les moyens sont pourtant autrement importants.

Au mieux, le fameux plan de reconstruction de Bayrou pourrait se limiter à l’installation de 10 à 15 000 logements provisoires, ce qui sera un progrès mais pas vraiment la réponse globale nécessaire. Il faudrait aussi intégrer le développement économique autonome. C’est à peine si 30 % de la population disposent d’un emploi et l’ensemble de l’île dépend près de 80 % des finances publiques de la France.

Enfin la France ne dispose pas aujourd’hui de la solidité et de la stabilité politique nécessaire pour engager des travaux et des transformations pour laquelle d’ailleurs elle n’a pas le premier sou.

En tournant les talons face à un enseignant critique, Élisabeth Borne et les autres ministres ont bien montré leur perplexité face à un problème complexe qui les dépasse.

Bayrou à Mayotte : reconstruction en deux ans, la promesse de coiffeur !

Bayrou à Mayotte : reconstruction en deux ans, la promesse de coiffeur !

 

La promesse Bayrou de reconstruire Mayotte en deux ans est bien entendu complètement illusoire. C’est l’annonce d’un responsable politique sans doute en survie et qui trace des objectifs qu’il ne pourra lui-même mettre en œuvre. Ainsi il pourra toujours reporter la responsabilité sur ces oppositions qui sont nombreuses.

La première observation ,c’est ne pourra pas reconstruire un territoire qui ne l’a jamais été vraiment puisque que composé d’urbanisme classique mais aussi et surtout de plus d’un tiers de bidonvilles qui ne cessent de se développer.
De la même manière, envisager l’interdiction des bidonvilles relève de la démagogie. Aujourd’hui plus d’un tiers des habitants de Mayotte résident dans ces bidonvilles certes avec une majorité d’étrangers mais aussi avec des Mahorais trop pauvres pour accéder à des logements en dur.

Le problème est en effet social, sociétal et financier. 75 à 80 % de la population ( chiffre approximatif puisqu’on n’a pas les moyens de recenser de façon précise) vivent sous le seuil de pauvreté soit moins de 1100 € par mois. Mayotte est le département le plus pauvre de France mais le pouvoir d’achat est encore supérieur de sept à 10 fois celui des Comores indépendantes voisines ou encore des pays africains proches. D’où cette attirance pour le niveau de vie du département français des Comores , pour ses équipements et la couverture sociale.

L’attirance est telle que plus de la moitié de la population est étrangère et se renforce chaque jour pas seulement des immigrés des Comores indépendantes mais aussi de l’Afrique, par exemple du Congo, du Burundi, Rwanda, de différents pays des Grands Lacs.

Le bidonville est dans nombre de ces pays africains la banlieue qui cerne les grandes agglomérations. On voit mal comment on pourrait interdire l’immigration sauvage à Mayotte quand on est même pas capable de contrôler une frontière interne en Europe terrestre ou maritime où les moyens sont pourtant autrement importants.

Au mieux, le fameux plan de reconstruction de Bayrou pourrait se limiter à l’installation de 10 à 15 000 logements provisoires, ce qui sera un progrès mais pas vraiment la réponse globale nécessaire. Il faudrait aussi intégrer le développement économique autonome. C’est à peine si 30 % de la population disposent d’un emploi et l’ensemble de l’île dépend près de 80 % des finances publiques de la France.

Enfin la France ne dispose pas aujourd’hui de la solidité et de la stabilité politique nécessaire pour engager des travaux et des transformations pour laquelle d’ailleurs elle n’a pas le premier sou.

En tournant les talons face à un enseignant critique, Élisabeth Borne et les autres ministres ont bien montré leur perplexité face à un problème complexe qui les dépasse.

Mayotte : reconstruction deux ans, la promesse de coiffeur de Bayrou

Mayotte : reconstruction deux ans, la promesse de coiffeur de Bayrou

 

La promesse Bayrou de reconstruire Mayotte en deux ans est bien entendus complètement illusoires. C’est l’annonce d’un responsable politique sans doute en survie et qui tracent des objectifs qu’il ne pourra lui-même mettre en œuvre. Ainsi pourra toujours reporter la responsabilité sur ces oppositions qui sont nombreuses.

La première observation c’est ne pourra pas reconstruire un territoire qui ne l’a jamais été vraiment puisque que composé d’urbanisme classique mais aussi et surtout de plus d’un tiers de bidonvilles qui ne cessent de se développer.
De la même manière envisager l’interdiction des bidonvilles relève de la démagogie. Aujourd’hui plus d’un tiers des habitants de Mayotte résident dans ces bidonvilles certes avec une majorité d’étrangers mais aussi avec des Mahorais trop pauvres pour accéder à des logements en dur.

Le problème est en effet social, sociétal et financier. 75 à 80 % de la population ( chiffre approximatif puisqu’on n’a pas les moyens de recenser de façon précise) vivent sous le seuil de pauvreté soit moins de 1100 € par mois. Mayotte est le département le plus pauvre de France mais le pouvoir d’achat est encore supérieur de sept à 10 fois celui des Comores indépendantes voisines ou encore des pays africains proches. D’où cette attirance pour le niveau de vie du département français des Comores , pour ses équipements et la couverture sociale.

L’attirance est telle que plus de la moitié de la population est étrangère et se renforce chaque jour pas seulement des immigrés des Comores indépendantes mais aussi de l’Afrique, par exemple du Congo, du Burundi, Rwanda, de différents pays des Grands Lacs.

Le bidonville est dans nombre de ces pays africains la banlieue qui cerne les grandes agglomérations. On voit mal comment on pourrait interdire l’immigration sauvage à Mayotte quand on est même pas capable de contrôler une frontière interne en Europe terrestre ou maritime où les moyens sont pourtant autrement importants.

Au mieux, le fameux plan de reconstruction de Bayrou pourrait se limiter à l’installation de 10 à 15 000 logements provisoires, ce qui sera un progrès mais pas vraiment la réponse globale nécessaire. Il faudrait aussi intégrer le développement économique autonome. C’est à peine si 30 % de la population disposent d’un emploi et l’ensemble de l’île dépend près de 80 % des finances publiques de la France.

Enfin la France ne dispose pas aujourd’hui de la solidité et de la stabilité politique nécessaire pour engager des travaux et des transformations pour laquelle d’ailleurs elle n’a pas le premier sou.

En tournant les talons face à un enseignant critique, Élisabeth Barnes les autres ministres ont bien montré leur perplexité face à un problème complexe qui les dépasse.

 

Samuel Paty : 13 et 15 ans de prison pour haine contre le professeur décapité

 Samuel Paty : 13 et 15 ans de prison pour haine contre le professeur décapité

Les deux amis du terroriste Abdoullakh Anzorov qui, le 16 octobre 2020 a décapité Samuel Paty, ont écopé des plus lourdes peines pour complicité d’assassinat terroriste (réclusion criminelle à perpétuité encourue), alors que l’accusation avait pourtant demandé une requalification des faits en association de malfaiteurs terroriste criminelle (trente ans de réclusion criminelle encourus).

Azim Epsirkhanov, réfugié tchétchène de 23 ans, a été condamné à 16 ans de réclusion criminelle et Naïm Boudaoud, né à Evreux le 18 janvier 2002, à la même peine de 16 ans. La Cour a jugé qu’ils connaissaient la dangerosité de leur ami et qu’ils lui ont fourni une aide logistique directe. Le 16 décembre, le parquet avait requis contre Epsirkhanov et Boudaoud à respectivement 16 ans et 14 ans de réclusion criminelle.

Un Camerounais de 16 ans responsable de l’assassinat du lycée Rodin Paris

 

Selon le parquet de Paris, le suspect, Stéphane S., est né en février 2008 au Cameroun et était scolarisé au lycée Rodin. «Il avait été préalablement placé sous contrôle judiciaire le 16 octobre 2024, pour des faits de vol commis avec violence en réunion. La victime et lui, avec d’autres jeunes restant à identifier, entretenaient manifestement une relation d’animosité émaillée de recours à la violence en différents endroits de Paris», précise le ministère public.

«Ce meurtre s’inscrit dans la continuité d’un phénomène de rixes entre jeunes récurrentes dans le secteur du 13ème arrondissement, où 8 affrontements ont été constatés depuis le mois de mai 2024», indiquait alors le parquet de Paris, qui avait ouvert une enquête pour assassinat et violences aggravées.

La victime, scolarisée dans un lycée à Alfortville (Val-de-Marne), avait déjà été blessée au couteau lors d’une rixe survenue le 10 décembre 2024 à proximité du lycée René Cassin, dans le 16e arrondissement de Paris.

 

 

Ferroviaire Italie: un plan de 100 milliards d’euros en cinq ans

Ferroviaire Italie:un plan de 100 milliards d’euros en cinq ans

 Le nouveau directeur général de Ferrovie dello Stato (FS), Stefano Donnarumma, vient d’annoncer dans son plan stratégique de 2025 à 2029 une forte accélération des investissements du groupe dans les dix prochaines années. Après avoir investi 157 milliards d’euros de 1990 à 2016, soit environ 6 milliards par an en moyenne, FS était déjà passé à la vitesse supérieure grâce au plan de relance européen dont il a bénéficié à hauteur de 24,5 milliards.

Economie: 30 ans de retard pour la France

Economie:  30 ans de retard pour la France

 

Alstom, Alcatel, Arcelor, et désormais Doliprane. Ces pertes de fleurons industriels français au profit de puissances étrangères ne sont-elles pas le symptôme de notre manque de stratégie dans ce que l’on appelle l’intelligence économique ?

 

par Christophe Bisson
Professeur Associé en Intelligence Decisionnelle, SKEMA Business School dans The Conversation 

Donald Trump vient d’être élu confortablement à la Maison Blanche. Pour les Européens, cette élection soulève de nombreux problèmes, entre autres celui des droits de douane qui seront imposés par les États-Unis, d’une part à la Chine mais aussi aux pays européens. Ainsi, une diminution conséquente de l’entrée des produits chinois en Amérique va, par contre coup, les faire déferler sur l’Europe. En France notamment, la toile de fond de la désindustrialisation nous rend fortement vulnérables.

La récente affaire Doliprane a d’ailleurs ravivé les tensions sur la perte de souveraineté économique de la France, sur sa dette grandissante et sur la perte continue de notre compétitivité économique. Pourtant, dès 1994 le rapport Martre nous alertait, en défendant la mise en place d’une intelligence économique (IE), c’est-à-dire à rassembler et mobiliser des informations et des renseignements utiles aux acteurs économiques. Il devenait nécessaire de face aux mutations de notre environnement d’introduire plus de stratégie dans nos actions, d’utiliser l’information et son analyse comme une des clés permettant une meilleure décision.

L’intelligence économique a trois « piliers » : la veille stratégique (surveillance de l’environnement économique), l’influence (stratégie indirecte pour que des décisions soient prises en faveur de l’intérêt national) et la sécurité économique (comprenant des volets de sécurité physique, de propriété intellectuelle et digitale).
Qu’en est-il advenu ? En 2003, le rapport Carayon, intitulé « Intelligence économique et Cohésion sociale », reprenait les thématiques du rapport Martre pour constater que celui-ci n’avait en fait pas été suivi d’effet. À la suite du rapport Carayon, un poste de responsable chargé de l’intelligence économique au sein du Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) a été créé, occupé par Alain Juillet de 2003 à 2009. On essayait alors, dans la mesure du possible, d’introduire au sein des élites françaises chargées de la décision les concepts et outils de l’IE pour à la fois protéger notre patrimoine industriel et augmenter notre compétitivité.

Cependant, en 2023, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann présentait un rapport intitulé « Anticiper, adapter, influencer : l’intelligence économique comme outil de reconquête de notre souveraineté », dont la recommandation numéro 1 était sans équivoque : « concevoir une stratégie nationale d’intelligence économique intégrant les volets défensif et offensif… ». Ainsi, 30 ans après le rapport Martre, les principes de base devant soutenir notre compétitivité n’avaient semble-t-il toujours pas été intégrés dans les processus de décision nationaux.
Il est difficilement admissible que ce soit par un manque de culture ou par une méconnaissance des mécanismes liés à la décision stratégique qu’on en soit toujours au même point. Cela conduit à nous poser quelques questions et à mettre en évidence des faits avérés pouvant étayer une réflexion sur la perte de compétitivité de la France. Examinons une partie de ces derniers.

Bien avant l’affaire Alstom, des « fleurons » de l’industrie française sont passés sous contrôle étranger tels que Péchiney (2003), Arcelor (2006) ou Alcatel (2015). En 2015, c’est l’affaire Alstom qui marque le plus l’opinion. C’est finalement l’Américain General Electric qui rachète Alstom, avec l’aval du gouvernement français.

Ainsi, il nous semble qu’au-delà du patriotisme national, l’impact d’une politique soumise aux contraintes néolibérales est incompatible avec une politique nationale d’intelligence économique et donc de souveraineté nationale. En effet, l’IE à la française prône la protection et le confort de la souveraineté nationale sur les espaces critiques. Cela parait incompatible avec la recherche systématique du profit à court terme.
De plus, si l’IE semble se limiter aujourd’hui à la sécurité économique, avec toutefois une certaine efficacité, force est de constater que les aspects de stratégie directe ou indirecte (c’est-à-dire d’influence) et de prospective n’ont été que peu développés. Au niveau européen, la politique d’ouverture, la faible défense de nos intérêts et un manque chronique de coordination nous condamnent à un certain immobilisme et à un effacement de nos intérêts stratégiques, au profit d’une perception naïve d’un néolibéralisme « conquérant ».

Concernant l’actualité, la réaction de la population américaine qui va conduire à un développement intérieur des États-Unis, suivi d’un protectionnisme accru, remet en cause la doxa traditionnelle de nos décideurs. Cette situation risque rapidement de nous conduire à une paralysie décisionnelle en raison de la désindustrialisation, du manque de souveraineté énergétique, d’une dette croissante et surtout d’une méfiance de plus en plus marquée vis-à-vis des politiques nationales ou européennes qui semblent nous conduire vers une impasse.

Nous devons quitter la période « paisible » qui, depuis 80 ans, conduit à un effet lénifiant pour nous projeter dans un monde nouveau où la guerre des blocs, la compétition économique et les effets climatiques vont bouleverser nos référentiels et notre manière de penser et d’agir !

Cet article a été co-écrit avec Henri Dou, ancien professeur en sciences de l’information et de la communication à Aix-Marseille Université.

Un tueur à gages de 14 ans !

Un tueur à gages de 14 !

Arrestation d’un mineur de 14 ans tueur à gages recrutés exécutait un chauffeur VTC

Le mineur a été recruté sur les réseaux sociaux par un commanditaire lui promettant 50 000 euros en l’échange de l’assassinat d’un membre d’un clan adverse. L’opération s’est soldée par la mort d’un chauffeur VTC qui refusait de lui obéir.

Comme révélé dimanche matin par le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, de très jeunes recrues sont désormais enrôlées par des commanditaires sans foi ni loi pour semer la mort en guise de simple intimidation ou au nom de la « vengeance ».

 

La retraite à 70 ans pour les fonctionnaires en Italie ?

La retraite à 70 ans pour les fonctionnaires  en Italie ?

 

La mesure est envisagée par la première ministre Italienne  basée sur le volontariat, pourrait être incluse dans le plan budgétaire en cours de discussion de l’autre côté des Alpes. Mais celle-ci est fustigée par les syndicats.

Giorgia Meloni réfléchit désormais à le retarder, pour les fonctionnaires… à 70 ans.

Dans un entretien cette semaine au journal Corriere della Serra , le ministre italien de la Fonction publique, Giovanni Zangrillo, a en effet affirmé avoir discuté avec le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti de la «possibilité d’un maintien en activité jusqu’à 70 ans». «Sur la base du volontariat», a-t-il néanmoins précisé.

Pour les fonctionnaires italiens volontaires, ils passeraient ces années supplémentaires à réaliser des activités de tutorat et de coaching, ou bien à remplir des besoins qui ne pourraient pas être satisfaits autrement, selon le rapport technique du projet, qui concernerait les administrations jugeant stratégique de conserver l’expérience de certains salariés.

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