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Espace : Succès pour la fusée de Jeff Bezos et échec de Musk

Espace : Succès pour la fusée de Jeff Bezos  et échec de Musk

Dans le cadre d’un essai, la fusée de Space X de Musk a perdu son deuxième étage là où  doivent se trouver les astronautes . Parallèlement par contre c’est un succès pour la fusée de Jeep Bezos.

L’entreprise SpaceX d’Elon Musk a perdu jeudi 16 janvier tout contact avec le second étage de sa mégafusée Starship lors d’un nouveau vol d’essai au cours duquel elle a toutefois réussi la complexe manœuvre de rattrapage du premier étage, une prouesse. Ce vol test devait être une démonstration de force pour SpaceX, quelques heures après le succès signé par Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon Jeff Bezos, qui a mené son premier vol en orbite.

Les raisons économiques du succès de Trump

Les raisons économiques du succès de Trump
La réélection décisive de Donald Trump – qui a remporté le collège électoral et le vote populaire tout en obtenant des résultats significatifs auprès de presque toutes les catégories démographiques – a été saluée par beaucoup comme un vote audacieux en faveur du changement et un mandat clair pour son programme. Par Tiffany Wilding, économiste chez Pimco (*) dans la Tribune.

Pourtant, comme l’indique Adam Tooze, historien à l’Université de Columbia, lors des élections à l’échelle mondiale, les partis au pouvoir ont souvent perdu, les électeurs étant en quête de changement face à la performance économique post-pandémique et aux ajustements douloureux des prix, qui ont placé de nombreuses personnes dans une situation économique plus difficile. Les données de l’OCDE montrent que, contrairement à ce qui se passe presque partout ailleurs dans le monde, le niveau de vie aux États-Unis ne s’est pas seulement amélioré au cours des cinq dernières années, il a grimpé en flèche. En d’autres termes, si l’on en juge par les performances économiques globales, les États-Unis sont sans doute le pays qui a le moins besoin de changements majeurs.

Les statistiques globales masquent cependant d’importantes différences dans les expériences individuelles en termes de niveau de richesse. La réalité est que de nombreux Américains, en particulier à faibles revenus, ne sont pas mieux lotis. Par conséquent, les électeurs américains – comme beaucoup d’autres dans le monde – ont voté pour un changement, et sur la base du premier mandat de Trump et des majorités républicaines étroites dans les deux chambres du Congrès, le nouvel élu semble prêt à tenir bon nombre de ses promesses de changement.

Étant donné que la transition économique recherchée par les citoyens est une économie caractérisée par une croissance plus équitable et une amélioration du niveau de vie réel, les politiques qui modèrent l’inflation, augmentent l’efficacité et soutiennent la productivité sont les plus susceptibles de répondre aux besoins des électeurs américains.

 

Prenons un peu de recul par rapport à l’élection et considérons l’économie. Aussi douloureuse que l’inflation ait pu être depuis la pandémie, les États-Unis s’en sont bien mieux sortis que la plupart des autres économies de marchés développés. Avant la pandémie, le niveau de vie des États-Unis – mesuré par le PIB par habitant ajusté au pouvoir d’achat – était l’un des plus élevés au monde, dépassant de 35 à 50 % celui de la zone euro, du Royaume-Uni, du Canada et du Japon. Depuis 2019, les États-Unis ont conservé leur avance.

À l’exception de quelques petits pays de la zone euro, les performances économiques des États-Unis ont dépassé celles de tous les autres pays de l’OCDE, avec un niveau de vie réel par habitant ayant grimpé de 10 %. Ces résultats contrastent avec ceux du Japon et de la zone euro, qui n’ont progressé que de 2 à 3 % sur la même période, tandis que le niveau de vie en Allemagne, au Royaume-Uni et au Canada est aujourd’hui pire qu’avant la pandémie.

Qui plus est, les États-Unis ont enregistré cette expansion malgré une inflation inférieure à la médiane des autres pays de l’OCDE. L’augmentation cumulée de 19 % de l’indice des prix à la consommation aux États-Unis depuis 2019 est en en fait inférieure à l’inflation cumulée en Allemagne, au Royaume-Uni et en Australie sur la même période.

Ces chiffres reflètent un remarquable bond de productivité aux États-Unis après la pandémie. Contrairement à tous les autres pays, les États-Unis ont dépassé leur tendance de productivité prépandémique, grâce à une forte croissance de l’investissement non résidentiel, en particulier dans les domaines de la propriété intellectuelle et de la recherche et du développement. Dans l’ensemble, ces tendances suggèrent qu’en comparaison avec la quasi-totalité des autres pays, l’économie américaine est sans doute moins en besoin de changements radicaux.
Bien que l’économie américaine ait mieux performé en moyenne par rapport à la plupart des autres régions, nombreux sont ceux qui pas profité de ces gains. Les statistiques globales cachent le fait que l’expérience des niveaux de vie varie considérablement selon les niveaux de richesse et de revenus. Selon les comptes de distribution de la Fed, les niveaux de richesse nette réelle des populations à faibles revenus sont moins bons qu’en 2019, bien que les cinq dernières années aient été une aubaine pour les individus les plus fortunés.

La victoire de Trump est susceptible de le renforcer dans sa volonté de mettre en œuvre le changement qu’il a promis. Et ces changements pourraient avoir des implications significatives pour les perspectives économiques. Une politique axée sur un commerce mondial plus équitable, des marchés plus efficaces et une trajectoire plus viable à long terme pour la dette publique américaine pourrait potentiellement maintenir le niveau de vie des Américains à la hausse.

Mettre en œuvre des réformes de l’immigration qui accroissent la main-d’œuvre productive, simplifier les régulations et les limitations de permis de projets qui ont freiné l’investissement, et ouvrir les marchés d’exportation pour les projets américains pourraient également être des gains importants pour les entreprises et les travailleurs. D’autre part, l’augmentation des droits de douane sans gains stratégiques, la mise en œuvre de réductions massives des dépenses dans les agences gouvernementales et les pressions exercées sur la Réserve fédérale pourraient perturber l’économie : en augmentant l’incertitude, en retardant l’investissement et l’embauche, et en affaiblissant les exportations américaines.

Des politiques frontalières plus strictes pourraient mettre à mal les entreprises qui dépendent des immigrés. L’augmentation des droits de douane sur les biens d’équipement pourrait rendre l’investissement aux États-Unis plus coûteux – ce qui pourrait amplifier la pression inflationniste – tout en nuisant à la compétitivité du secteur exportateur américain.

En fin de compte, l’économie américaine s’est généralement bien comportée au cours des cinq dernières années, même si tous les Américains n’ont pas profité de cette performance. Le programme de Donald Trump – axé sur la disruption et le changement – pourrait renforcer encore l’économie américaine, en maintenant les gains de productivité et de niveau de vie parmi les plus élevés au monde, et en élargissant les avantages économiques à l’ensemble de la distribution des revenus. Il sera important de garder à l’esprit que les politiques isolationnistes et populistes ont historiquement étouffé la croissance de la productivité et n’ont pas tendance à renforcer les résultats économiques des groupes qui en avaient le plus besoin.

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(*) Tiffany Wilding est Managing Director et économiste au bureau du Newport Beach. Elle dirige le Forum cyclique de Pimco, ébauche les perspectives de l’entreprise pour l’économie mondiale et évalue les principaux risques macroéconomiques pour le Comité d’investissement. Elle copréside également le Comité de portefeuille Amérique.

Succès pour le lancement d’Ariane 6

Succès pour le lancement d’Ariane 6

Lancement réussi avec Ariane 6  pour l’Agence spatiale européenne . Ariane 6 pourra aussi bien placer des satellites en orbite géostationnaire, à 36.000 kilomètres d’altitude, que mettre en orbite des constellations à quelques centaines de kilomètres de la Terre. 

Pour son premier vol, Ariane 6 a emporté 17 « passagers » à son bord : 11 microsatellites d’universités, différentes expériences ainsi que deux capsules de rentrée atmosphériques, qui doivent préparer le cargo de fret spatial, voulu par les Européens pour ravitailler les stations spatiales.

Décidée en 2014, Ariane 6 pourra aussi bien placer des satellites en orbite géostationnaire, à 36.000 kilomètres d’altitude, comme sa prédécesseure Ariane 5, que mettre en orbite des constellations à quelques centaines de kilomètres de la Terre.

Et, enjeu central : la réussite du vol inaugural marque/est censée marquer le « retour » de l’Europe sur la scène spatiale, selon le patron du transport spatial à l’ESA, Toni Tolker-Nielsen. En effet, depuis le dernier vol d’Ariane 5 il y a un an, les Européens ne peuvent plus mettre en orbite par eux-mêmes un satellite. L’invasion de l’Ukraine leur empêche désormais l’accès au lanceur moyen russe Soyouz. Et l’autre fusée européenne Vega-C est clouée au sol depuis fin 2022, après un accident.

 

Législatives: gauche réunie……par le succès RN

Législatives: gauche  réunie……par le succès RN

 

 

À gauche ce n’est pas la grande joie après les élections européennes puisqu’elle ne vient qu’en troisième position. L’avenir n’apparaît guère prometteur non plus. Et le seul moteur de la gauche sera de s’opposer au Rassemblement National puisque désormais le pouvoir de Macron est marginalisé. D’une certaine manière ,on peut considérer que le RN a favorisé l’unité de façade de la gauche.
Il s’agit en effet d’une unité de façade car en faite tout les sépare aussi bien sur l’avenir de l’Europe, que le positionnement sur les guerres d’Ukraine et de Gaza et même sur la démocratie ou l’économie.La gauche sera réduite, compte tenu notamment de cette ambiguïté, à une posture de témoignage en attendant des jours meilleurs peut-être. Mais rien ne sera possible sans qu’une clarification idéologique ne sera pas opérée. Ce qui passe notamment par la mise à l’écart de Mélenchon et des plus gauchistes.

L’union des gauches semble donc ressuscitée : le Parti socialiste, le Parti communiste français, Les Écologistes et La France insoumise ont indiqué vouloir « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour » pour les législatives anticipées, dans un communiqué également signé par Place publique et Générations, cité par l’AFP. Le problème c’est que l’addition de ces partis très disparates ne donne que 23 % des voix dans les sondages actuellement.

« Nous appelons à la constitution d’un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes » afin de « construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite », écrivent les partis signataires.
 Pour rappel, le président de la République Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale dimanche 9 juin, à l’issue des élections européennes marquées par la large victoire du Rassemblement national. Provoquant, donc, des élections législatives anticipées. Le premier tour de ces élections est prévu le 30 juin, et le second le 7 juillet.

Succès l’extrême droite aux Pays-Bas : une victoire surtout contre le laxisme

Succès l’extrême droite aux Pays-Bas : une victoire surtout contre le laxisme

Un véritable choc que cette victoire surprise de l’extrême droite aux législatives aux Pays-Bas. le populiste Geert Wilders pourrait devenir le prochain premier ministre. Cependant encore une victoire par défaut pour condamner l’immobilisme de la classe politique habituelle au pouvoir depuis si longtemps. Pour les néerlandais le thème de l’immigration a été déterminant.

La lutte contre ce qu’il nomme une «invasion islamique» de l’Occident constitue l’ADN De l’extrême droite qui a gagné les élections. En témoigne le programme du PVV : «Nous voulons moins d’islam aux Pays-Bas et nous y parviendrons grâce à moins d’immigration non occidentale et un arrêt général de l’asile». «Pas d’écoles musulmanes, de Corans et de mosquées, précise le document, qui prévoit l’interdiction de porter le foulard islamique dans les bâtiments gouvernementaux.»

Le PVV propose un «gel de l’asile» et «une politique d’immigration généralement plus restrictive», ainsi qu’une dérogation aux règles européennes en matière d’asile et de migration. Le parti souhaite rétablir les contrôles aux frontières néerlandaises, en refoulant les demandeurs d’asile qui tentent d’entrer aux Pays-Bas en provenance de «pays voisins sûrs». Les immigrants illégaux seront arrêtés et expulsés, les Syriens titulaires de permis d’asile temporaires se verront retirer leur permis car «certaines parties de la Syrie sont désormais sûres». Les réfugiés titulaires d’un permis de séjour le perdront «s’ils partent en vacances dans leur pays d’origine». Les ressortissants de l’UE auront besoin d’un permis de travail et le nombre d’étudiants étrangers sera réduit, promet le manifeste.

En matière de politique étrangère, le PVV affirme d’emblée que «notre propre pays passe avant tout». Pour le reste, le document souligne son amitié pour Israël, «la seule véritable démocratie du Moyen-Orient».

Sur les questions de climat et d’énergie, le PVV affirme qu’il ne faut pas craindre le réchauffement et bâtir un mix énergétique fondé à la fois sur les énergies fossiles et le nucléaire. «Cela fait des décennies qu’on nous fait craindre le changement climatique (…) Nous devons arrêter d’avoir peur», déclare le manifeste du parti. Le document balaie la question de la montée du niveau de la mer et appelle à davantage d’extraction de pétrole et de gaz de la mer du Nord et au maintien des centrales électriques au charbon et au gaz ouvertes. «Le PVV est également favorable à la construction rapide de nouvelles centrales nucléaires.»

Crises : l’innovation la clé du succès des entreprises

Crises : l’innovation la clé du succès des entreprises

Pour surmonter les différentes crises qui pèsent sur l’environnement économique pas de meilleur solution que d’innovation pour la réussite des entreprises par Marine Boudot, directrice des ventes France, Stripe.,( La Tribune)

inflation galopante, guerre en Ukraine, tensions avec la Chine, chaînes d’approvisionnement chahutées et récession probablement engagée : les défis économiques ne manquent pas pour les entreprises du monde entier. Confrontées à ces perturbations, elles se doivent d’être prudentes pour maximiser leur efficacité. Se concentrer uniquement sur la réduction des coûts est souvent nécessaire à court terme mais peut nuire sur le long terme, surtout si elle ralentit la capacité d’innovation.

L’examen des précédentes crises peut être instructif. Lors de l’éclatement de la bulle Internet, au début des années 2000, le Nasdaq a chuté de 78 % et de nombreuses startups ont fait faillite. Cependant, certaines des entreprises technologiques iconiques de notre époque n’ont pas seulement survécu, elles ont prospéré à l’issue de ces épreuves. Ainsi, le chiffre d’affaires d’Amazon a presque doublé entre le premier trimestre 2000 et le quatrième trimestre 2001. La récession a été un moment décisif pour l’entreprise qui a débuté dans les années 1990 en tant que libraire en ligne. À la fin de l’année 2000, six mois après le début de la crise, elle a lancé Amazon Marketplace, permettant ainsi aux vendeurs tiers d’accéder à son site web. Amazon a dû engager de lourds investissements, entraînant le doute des investisseurs et une baisse importante de son cours de bourse à court terme. Pourtant, l’entreprise a été récompensée par un succès exponentiel à la sortie de la crise.

Si l’histoire d’Amazon est impressionnante, d’autres entreprises ont préféré des actions défensives face à un environnement difficile et en ont payé le prix. Autrefois leader mondial incontesté des téléphones mobiles, Nokia a dû gérer une nouvelle menace en 2007 lorsque Apple a lancé l’iPhone à la veille de la crise financière de 2008. Au lieu d’investir dans le développement d’un nouveau système d’exploitation plus innovant, la direction de Nokia a opté pour l’option moins onéreuse : lancer de nouveaux appareils basés sur son système existant pour répondre aux demandes du marché à court terme. Une stratégie qui a contribué, entre autres, au déclin brutal de l’entreprise.

Depuis 20 ans, beaucoup de choses ont changé dans l’univers de la technologie. La prolifération des interfaces de programmation d’application (API) et des outils SaaS (Software as a Service, ou services applicatifs par abonnement) a considérablement réduit la charge opérationnelle des entreprises. Les grands projets stratégiques peuvent maintenant être conduits avec de faibles coûts fixes sur le long terme. La mise en place d’une place de marché, par exemple, ne nécessite plus des mois, voire des années, de développement de logiciels, car elle peut être réalisée directement en connectant des services via des APIs.

Pourtant, l’interaction des logiciels actuels peut devenir complexe. En période de ralentissement économique, toute entreprise devrait passer en revue son infrastructure technologique et ses fournisseurs SaaS pour identifier les domaines dans lesquels elle pourrait réduire ses coûts, tout en maintenant sa vélocité et sa capacité d’adaptation.
Le calcul du coût total de possession (TCO) peut donner une image claire des coûts réels d’un investissement et des conséquences à long terme du choix d’un fournisseur plutôt qu’un autre. Dans le domaine des paiements, les coûts immédiats de mise en œuvre et de configuration d’un logiciel ne donnent pas une vue d’ensemble complète, pas plus que les coûts des transactions en cours. Ainsi, le coût de la mobilisation des développeurs pour intégrer ou maintenir des outils non stratégiques plutôt que de conduire des projets innovants doit être pris en compte. De même, il convient d’évaluer la flexibilité d’un outil ou d’une solution si le contexte ou les priorités évoluent. Outre le calcul du coût total de possession, une analyse de l’impact économique total (TEI) peut également être utile. Elle considère les coûts comme des investissements et examine leur rendement potentiel.

Des entreprises centenaires comme le constructeur automobile Ford ou la société de transport maritime Maersk ont dû gérer de nombreuses crises économiques, y compris la Grande Dépression du siècle dernier. À maintes reprises, rester innovant fut pour elles le seul moyen de sortir d’un ralentissement du bon côté de l’histoire : Ford a inventé la chaîne de montage en 1914 et plus d’un siècle plus tard, la société compte parmi les premiers constructeurs automobiles à penser de manière holistique à l’expérience de paiement numérique de leurs clients au sein ou en dehors de l’habitacle. Maersk, qui a évolué avec le secteur du transport maritime, a traversé de multiples crises au cours du siècle dernier. Elle propose aujourd’hui une plateforme logistique entièrement numérique à ses clients. Pendant longtemps, les entreprises traditionnelles ont essayé de tirer les leçons du succès des entreprises technologiques et de les utiliser pour s’adapter elles-mêmes au monde numérique. Dans le climat économique actuel, il serait peut-être bon d’inverser ce transfert de connaissances pour une fois: les jeunes entreprises technologiques peuvent apprendre beaucoup de leurs aînés en matière d’adaptabilité, d’innovation et de résilience.

Le succès de la Chine doit beaucoup à l’OMC

Le succès de la Chine doit beaucoup à l’OMC

 

Depuis son adhésion à l’OMC en 2001, la Chine n’a cessé de monter en puissance dans le commerce mondial, et l’objectif poursuivi par Xi Jinping, le numéro un chinois, est de défendre un Etat de droit « à la carte » pour son pays, explique, dans une tribune au « Monde », Jacques Gravereau, spécialiste du commerce extérieur et de la Chine.

 

Tribune.

 

La Chine fut admise à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en décembre 2001 après quatorze ans de rudes négociations. C’était l’époque de la « mondialisation heureuse ». On pensait que l’essor du commerce serait la clé de la paix mondiale. Sans même parler de la théorie de la convergence qui expliquait que les différents systèmes politico-économiques ne pourraient que s’aligner sur les « bonnes pratiques » censément universelles.

La prospérité générale serait sans nuages, la démocratie à l’occidentale s’imposerait logiquement partout. On sait aujourd’hui que cette théorie a disparu dans les tréfonds de la pensée magique. La Chine a progressé de façon fulgurante, comme chacun le sait. Son produit intérieur brut (PIB) est passé de 1 300 milliards de dollars en 2001 à 17 900 en 2021 (15 800 milliards d’euros). Les entreprises chinoises, qui ne comptaient pas dans le concert mondial, sont désormais majeures dans tous les domaines.

Le texte de 800 pages signé par la Chine est un traité, concept juridique clair pour les Occidentaux. Mais, pour les Chinois, c’est un objet non identifié, bien loin de leurs traditions politico-culturelles. Il est pour eux impensable que la loi nationale puisse être coiffée par un texte supranational. Il va s’ensuivre une série de malentendus. L’entrée à l’OMC donne le départ d’une ample réduction des tarifs douaniers.

Comme cela fonctionne dans les deux sens, c’est aussi un accélérateur pour les entreprises étrangères, lesquelles se mettent à vendre tant et plus sur le marché chinois. Aujourd’hui, les marques occidentales font partie du paysage chinois quotidien, de Starbucks à McDonald’s, d’Audi à BMW, de Nike à Louis Vuitton ou Gucci. Le marché chinois est devenu un moteur incontournable pour les entreprises-phares européennes ou américaines, dont elles ne peuvent plus se passer.

Dans l’autre sens, « l’usine du monde » chinoise a bénéficié d’un vigoureux appel d’air. Ses exportations de produits manufacturés sont passées de 4 % des ventes mondiales en 2001 à 20 % aujourd’hui. Faut-il s’en plaindre ? Sur le plan de nos balances commerciales, sûrement. Surtout pour la France, qui ne produit pas les machines-outils du Mittelstand allemand, indispensables à la Chine.

Mais, pour les consommateurs occidentaux moyens, les bas prix des produits « made in China » ont été un coup de pouce notable à leur pouvoir d’achat. Les autres effets de l’OMC sont plus flous. La Chine aurait dû pratiquer l’ouverture aux entreprises étrangères à domicile. Dans l’électroménager, SEB a pu racheter en 2007 son homologue local Supor, non sans une longue bronca locale.

 

Succès de Merkel en Saxe-Anhalt et défaite des Verts

Succès de Merkel  en Saxe-Anhalt et défaite des Verts

De quoi doucher sérieusement les espérances des verts allemands se voyaient déjà pouvoir.  Le parti d’Angela Merkel a remporté 36,2 % des suffrages lors des élections en Saxe-Anhalt dimanche, devançant l’extrême droite de près de 14 points. Les Verts restent de leur côté loin des 10 % qu’ils visaient. Les  Verts, qui menacent la CDU au niveau fédéral, n’ont réussi à réunir que 6,2 % des suffrages.

Une déception pour les VertsCe succès devrait conforter les résultats du dernier sondage de l’institut Insa paru dimanche pour le tabloïd Bild, qui crédite la CDU de 26 % contre 21 % pour les Verts au niveau national. La candidate de ces derniers à la chancellerie, Annalena Baerbock, a reconnu sa déception, confirmant que « nous avions espéré plus » en Saxe-Anhalt. Les Verts visaient en effet les 10 %, contre 5,2 % en 2016. Leur nouveau score les place même juste en-deçà des Libéraux (FDP), qui reviennent ainsi au parlement régional après 10 ans d’absence.

Marche climat : succès mitigé

Marche  climat : succès mitigé

Un succès mitigé compte tenu de l’ampleur qui vient sans doute pour partie des contradictions des différents protestataires dont certains veulent ignorer les réalités économiques et sociales quand d’autres esiment que la stratégie doit s’inscrire dans le temps long pour faciliter les transitions.

Un total de 44 000 personnes ont manifesté sur le territoire selon le ministère de l’Intérieur, tandis que les organisateurs avancent le chiffre de 110 000 participants.

A Paris, un foule nombreuse a défilé derrière une banderole« Pour une vraie loi climat : Stop au blabla«  dans un cortège festif, animé par des musiciens. Les manifestants rivalisaient de pancartes dénonçant l’attitude du président de la République. « Macron, ta loi en carton, c’est la poubelle jaune » se taillait un franc succès, comme les variations sur  »Sans filtre, tu nous enfumes ».

 

Pour des militants écologistes, il ne reste pas grand chose des 149 propositions de la convention, une fois passées à la moulinette du gouvernement, accusé d’avoir cédé aux lobbies économiques, loin de la promesse d’Emmanuel Macron aux « citoyens » de transmettre leurs mesures « sans filtre ». Une dizaine seulement sur les 150 de la convention ont été retenues sans philtre dans la loi.

Ce lundi débute à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi « Climat et Résilience » en séance plénière. De nombreux manifestants appelaient les parlementaires à améliorer le projet de loi, sur lequel quelque 7 000 amendements ont été déposés.

Virus : grand succès des autotests en Allemagne

Virus : grand succès des autotests en Allemagne

 

Alors que la France s’apprête tout juste à commercialiser des autotests, ce mode de détection du virus connaît un énorme succès en Allemagne Pour certains Allemands, l’autotest de dépistage contre le Covid-19 est en train de devenir une routine. Il s’agit d’un prélèvement dans la narine, moins profond qu’un test classique, à mélanger pendant une minute dans un liquide. Il suffit de déposer trois gouttes sur une tablette et le résultat apparaîtra en quelques minutes. Depuis dix jours, les Allemands se ruent sur ces tests. Des files d’attentes à l’ouverture des magasins se forment car les stocks sont encore limités.

Dans les prochaines semaines, le gouvernement allemand promet un test gratuit par semaine pour tout le monde. Dans certaines écoles, ils sont déjà distribués aux enfants. Si le test est positif, selon les autorités sanitaires, il faut immédiatement réduire ses contacts et passer un test PCR classique, indispensable pour assurer la recherche des cas contacts. Même si les fabricants assurent que les tests sont fiables à plus de 95%, certains spécialistes mettent en garde sur leur efficacité.

« Les Chemins de la philosophie » succès sur France Culture (chronique du Monde)

« Les Chemins de la philosophie » succès sur France Culture (chronique du monde)

Depuis qu’Adèle Van Reeth a pris la tête des « Chemins de la philosophie », la quotidienne de France Culture cartonne : selon la dernière vague Médiamétrie (novembre-décembre 2020), l’émission a rassemblé 378 000 auditeurs en moyenne, soit 95 000 de plus sur un an. Mieux : entre septembre 2019 et juin 2020, l’émission a cumulé 3,1 millions d’écoutes à la demande par mois en moyenne, ce qui en fait le programme le plus « podcasté » de France Culture.

Tout en assumant la dimension aride de la discipline et en refusant d’en faire un pseudo-remède à nos maux d’auditeurs confinés, Adèle Van Reeth a pris le parti de mettre de la vie dans la philosophie. Et d’alterner séries consacrées à des penseurs (Bachelard, Jankélévitch, Barthes), séries thématisées ou transversales et séries construites autour de la littérature, la peinture, la musique ou encore, un de ses pêchés mignons, le cinéma. « La philo est une manière de réfléchir sur les choses, assure-t-elle. Or, un livre, comme un film ou une chanson peuvent donner à réfléchir. Cela permet de faire circuler la pensée, de la décloisonner. Je n’ai pas de conception verticale des choses. Ce n’est pas que tout se vaut, mais tout est intéressant. »

A cette approche s’ajoute le souci de rendre l’émission accessible au plus grand nombre. Pour ce faire, Adèle Van Reeth table sur un ton propre à rendre sa soif de connaissances communicative. Elle sait également dégainer au bon moment l’archive, le son, la chanson qui viendront illustrer ou approfondir le propos de son invité. Bien que très cadrée, elle tient à ce que l’émission reste vivante, « au sens organique du terme »  à même, donc, d’accueillir son lot de possibles surprises.

Série sur Claude Chabrol

C’est d’ailleurs ainsi qu’est née sa série sur Claude Chabrol, la dernière mise en ligne. « Je suis très attentive à l’humeur générale, et je trouvais que c’était bien de le faire en ce moment. Pas forcément pour le côté débonnaire de Chabrol, en ce mois de janvier déprimant, mais parce qu’il ausculte au plus près l’être humain. » Chez le cinéaste aux cinquante-sept longs-métrages, mort en 2010, celle qui semble préférer le scepticisme au dogmatisme aime la suspension du jugement. Elle y consacre le premier épisode en compagnie de la critique Hélène Frappat : « Une question traverse toute l’œuvre de Chabrol, et qui en fait pour moi le Fritz Lang français : non pas “qui a tué ?” mais “qui est celui qui a tué ?” » – la question de savoir « a-t-on vraiment tué ? » est abordée dans l’épisode 4…

Dans l’épisode 3, c’est l’« indispensable » (comme le disait Chabrol) Isabelle Huppert qui évoque leur longue collaboration – en tout, sept films, de Violette Nozière (1978) à L’Ivresse du pouvoir (2006). La comédienne évoque leur confiance l’un dans l’autre, « terreau essentiel pour que les choses les plus extraordinaires, les plus inattendues adviennent ». Elle raconte aussi le Chabrol politique et féministe, celui qui disait : « Il ne faut pas avoir peur de ces femmes assassines. Elles ne sont assassines que lorsqu’on les empêche d’être libres » (voir aussi l’épisode 2, consacré à La Cérémonie, de 1995). Le même qui, dans un article publié en octobre 1959 dans les Cahiers du cinéma, écrivait : « Il n’y a pas de grand ou de petit sujet, parce que plus le sujet est petit, plus on peut le traiter avec grandeur. »

« Les Chemins de la philosophie », présenté par Adèle Van Reeth. Du lundi au vendredi à 10 heures. Série « Claude Chabrol dissèque le réel » (4 × 60 min), à la demande sur France Culture et sur l’application Radio France.

Bitcoin : pourquoi ce succès ?

Bitcoin : pourquoi ce succès ?

 

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Christopher Dembick, chef économiste chez Saxo Bank explique sur Europe 1 les raisons du succès tout en invitant à la prudence

INTERVIEW

Le bitcoin a dépassé pour la première fois de son histoire les 20.000 dollars l’unité, triplant sa valeur sur un an. Christopher Dembick, chef économiste chez Saxo Bank, explique au micro d’Europe 1 les raisons qui peuvent expliquer le succès de cette cryptomonnaie. Car au-delà de battre des records, elle intéresse de plus en plus les investisseurs mais aussi les particuliers, et force les gouvernements à la prendre en compte. L’économiste met toutefois en garde contre les possibles « vents contraires » qui rendent ce placement risqué.

Un retour sur investissement sans équivalents

Pour Christopher Dembick, la première explication est conjoncturelle. Avec la pandémie de coronavirus, « les investisseurs ont cherché des alternatives aux investissements classiques que sont la bourse, les actions, les valeurs des entreprises », ce qui les a menés vers le bitcoin. 

Ce phénomène en a entrainé un autre : l’émergence d’investisseurs dit « additionnels ». « Les très grandes entreprises comme les fonds de pension, les sociétés financières américaines comme Blackrock, ont décidé d’investir dans les cryptomonnaies. Elles se disent que cela peut être un investissement intéressant parce qu’il y a eu une hausse phénoménale sur les derniers mois. Quelqu’un qui investissait en France sur le bitcoin en début d’année aurait eu une appréciation de plus de 160 % de son investissement », un retour sur investissement sans équivalent, explique le chef économiste de Saxo Bank. 

Paiements facilités et maitrise de l’inflation

Plus largement, le bitcoin et les cryptomonnaies ont deux intérêts. Le premier à court terme, pour tout le monde, c’est de transférer de l’argent à l’international « dans un laps de temps réduit et pour un coût beaucoup plus faible qu’en recourant à une banque », détaille Christopher Dembick. À long terme, les libertaires considèrent que les devises traditionnelles vont disparaitre et « qu’il faudra utiliser d’autres monnaies ». 

Et face à ces monnaies, le bitcoin dispose d’un autre avantage car « la masse monétaire de bitcoins est limitée. Vous ne pouvez pas avoir une émission de bitcoins à l’infini qui créerait de l’inflation qui pourrait être négative pour le pouvoir d’achat des ménages », relève l’économiste. Ainsi, certains y voient un moyen de maitriser l’inflation. 

La fiabilité du bitcoin en question

Ce qui change dans ce record, c’est qu’il témoigne d’un « phénomène de fond et non d’un épiphénomène où l’intérêt diminue quelques semaines après », considère Christopher Dembick. « De grands acteurs du numérique comme Paypal mais aussi des petites entreprises dans certaines grandes villes acceptent le bitcoin. Les banques centrales s’intéressent aussi aujourd’hui aux monnaies virtuelles. Il y a un consensus sur le fait qu’il faut accepter le bitcoin car c’est un moyen de paiement comme un autre, à l’instar du billet ou de la carte bancaire », estime-t-il.

Pour autant, la fiabilité du bitcoin demeure toujours son principal point faible. « Le problème aujourd’hui c’est que l’évolution du prix est extrêmement importante, il y a une très forte volatilité. On a connu par le passé, après une forte envolée du bitcoin, une très forte baisse. C’est pour cela qu’il faut être extrêmement prudent », met en garde l’économiste. Cette baisse pourrait notamment provenir des gouvernements qui, menacés dans leur souveraineté monétaire par les cryptomonnaies, vont vouloir une « régulation et les encadrer du jour au lendemain ».

Complotisme- Succès de « Hold-up »: le résultat d’un discrédit de la parole publique

Complotisme- Succès  de « Hold-up »: le résultat d’un discrédit de la parole publique

 

 

 

 

De tout temps on a compté des complotistes  qui soupçonnent un pouvoir obscur de manipuler tout le monde, experts et politiques compris. Mais le succès du montage audiovisuel hold-up s’explique surtout par le discrédit qui affecte la parole publique. Bref, il n’y a plus grand monde qui peut encore croire encore ces experts prétentieux qui assènent des vérités contradictoires pour satisfaire leur ego dans les médias.Alors que la science devrait continuer d’être discrète et ne pas s’afficher sur des chaînes d’info qui ressemble de plus en plus à des discussions de bistrot .

Aujourd’hui, les contradictions sont telles sur l’origine du virus, sa nature, son traitement, la perspective d’un vaccin, ses enjeux économiques et ses autres conséquences sociales, politiques ou encore culturels que beaucoup peuvent dire n’importe quoi en mêlant habilement des éléments de vérité, des approximations et des raisonnements complètement tordus.

 

Ce reportage médiatique révèle l’état assez pitoyable de notre démocratie ou des pantins juridiquement élus et dont on ne peut contester la légitimité juridique ne disposent  en fait d’aucun crédit politique. Ils ont souvent d’ailleurs été élus par défaut, par hasard autant que par démagogie.

 

C’est sur ce terreau de décomposition de la démocratie que peuvent pousser tous les complotismes  les plus farfelus. Ce n’est pas d’abord le complotisme  qui doit être condamné mais les raisons de son émergence et de son succès auprès de certains qui préfèrent évidemment les théories simplistes à la complexité des facteurs explicatifs de notre société.

Succès « Hold-up »: le résultat d’un discrédit de la parole publique

Succès « Hold-up »: le résultat d’un discrédit de la parole publique

 

 

 

 

De tout temps on a compté des complotistes  qui soupçonnent un pouvoir obscur de manipuler tout le monde experts et politiques compris. Mais le succès du montage audiovisuel hold-up s’explique surtout par le discrédit qui affecte la parole publique. Bref, il n’y a plus grand monde qui peut encore croire encore ces experts prétentieux qui assènent des vérités contradictoires pour satisfaire leur ego dans les médias. Alors que la science devrait continuer d’être discrète et ne pas s’afficher sur des chaînes d’info qui ressemble de plus en plus à des discussions de bistrot .

Aujourd’hui les contradictions sont telles sur l’origine du virus, sa nature, son traitement, la perspective d’un vaccin, ses enjeux économiques et ses autres conséquences sociales, politiques ou encore culturels que beaucoup peuvent dire n’importe quoi en mêlant habilement des éléments de vérité, des approximations et des raisonnements complètement tordus.

 

Ce reportage médiatique révèle l’état assez pitoyable de notre démocratie ou des pantins juridiquement élus et dont on ne peut contester la légitimité juridique ne disposent  en fait d’aucun crédit politique. Ils ont souvent d’ailleurs été élus par défaut, par hasard autant que par démagogie.

 

C’est sur ce terreau de décomposition de la démocratie que peuvent pousser tous les complotismes  les plus farfelus. Ce n’est pas d’abord le complotisme  qui doit être condamné mais les raisons de son émergence et de son succès auprès de certains qui préfèrent évidemment les théories simplistes à la complexité des facteurs explicatifs de notre société.

FDJ : succès spectaculaire et escroquerie exemplaire

FDJ :succès spectaculaire et escroquerie exemplaire

 

 

Un « succès spectaculaire » selon Bruno Le Maire mais sans doute en même temps une escroquerie démocratique. En effet, la FDJ n’appartient pas aux actionnaires mais aux parieurs qui versent chaque année 3.5 milliards d’impôts volontaires( souvent des catégories sociales peu favorisées).

Lemaire se félicite de la vente d’une société qui va rapporter 1.8 milliards alors qu’il est assuré d’une rentre fiscale de 3.5 milliards mais chaque année ( plus un centaine de millions de dividendes). La privatisation de la constitue à la fois scandale et une erreur de gestion grave. En doit rapporter moins de 2 milliards qui seront placés l’essentiel en obligations qui ne rapportent rien et dont les intérêts doivent financer un fonds destiné à l’innovation. Pourquoi mettre le fruit de la privatisation dans des placements qui ne rapportent rien alors que l’État est actuellement assuré d’un retour financier régulier de 100 millions par. On aurait pu tout aussi bien se servir directement de ces 100 millions pour financer l’innovation.

Seconde remarque,  l’enjeu autour de la Française des jeux n’est pas tellement la rente de 100 millions mais les impôts annuels de l’État de 3,5 milliards qui viennent boucher chez les trous budget. Or il se pourrait que dans les années à venir cette manne soit remise en cause du fait de la privatisation. En effet , la privatisation va permettre à la FDJ de se développer encore à l’international voire même de se regrouper avec d’autres sociétés dont le siège ne sera pas nécessairement en France. Par ailleurs, des sociétés internationales ne vont pas se gêner pour concurrencer davantage la  FDJ. Voir à cet égard la montée en puissance des sociétés internationales de paris sportifs. C’est privatisation a surtout un caractère symbolique pour la droite que représente Macron. Le symbole du recentrage de l’État. Mais l’État serait mieux de s’occuper de secteurs en difficulté dans lesquels il a des participations et ou qui constituent des enjeux stratégiques. Le travail ne manque pas : EDF, SNCF, secteur automobile, technologies de communication, intelligence artificielle etc. pourquoi privatiser une entreprise qui se porte particulièrement bien et qui rapporte énormément à l’Etat ? À moins qu’on se serve du produit de la nationalisation pour éviter que l’endettement de la France n’atteigne ou ne dépasse le fatidique chiffre de 100 % du PIB ! Aujourd’hui ce déficit tourne autour de 98,9 % ! En conclusion, une nationalisation idiote est un gâchis financier.

 Si elle réussit, la cotation de la FDJ pourrait également ouvrir la voie à d’autres privatisations, dont celle d’ADP(ex-Aéroports de Paris) également approuvée dans le cadre de la loi Pacte mais pour l’instant gelée dans l’attente des résultats d’un référendum d’initiative partagée. Peut-être, comme à l’aéroport  de Toulouse pour permettre aux capitaux chinois de se gaver des résultats financiers entièrement redistribués aux actionnaires.

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Face à l’afflux de la demande qui a représenté au total plus de 11 milliards d’euros, le prix d’introduction de la Bourse des actions de la FDJ a été fixé à 19,90 euros, au maximum de la fourchette envisagée. Pour les particuliers, qui bénéficient d’une décote de 2%, le prix s’établit à 19,50 euros.

« C’est le résultat de la demande spectaculaire dont cette opération a fait l’objet » a déclaré Bruno Le Maire lors d’une conférence de presse à Bercy, évoquant un « succès spectaculaire », au-delà des « espérances » du gouvernement. « Cette opération est un succès pour les Français, un succès pour les salariés de l’entreprise et un succès pour la place financière de Paris » a-t-il fait valoir.

Plus de 500.000 particuliers ont participé à la souscription, représentant une demande de 1,6 milliard d’euros, ce qui a conduit le gouvernement à augmenter à 40% la part qui leur est réservée (contre 33,33% prévus). La demande des investisseurs institutionnels a s’est élevée à plus de 10 milliards d’euros.

 

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