Archive pour le Tag 'succès'

Crises : l’innovation la clé du succès des entreprises

Crises : l’innovation la clé du succès des entreprises

Pour surmonter les différentes crises qui pèsent sur l’environnement économique pas de meilleur solution que d’innovation pour la réussite des entreprises par Marine Boudot, directrice des ventes France, Stripe.,( La Tribune)

inflation galopante, guerre en Ukraine, tensions avec la Chine, chaînes d’approvisionnement chahutées et récession probablement engagée : les défis économiques ne manquent pas pour les entreprises du monde entier. Confrontées à ces perturbations, elles se doivent d’être prudentes pour maximiser leur efficacité. Se concentrer uniquement sur la réduction des coûts est souvent nécessaire à court terme mais peut nuire sur le long terme, surtout si elle ralentit la capacité d’innovation.

L’examen des précédentes crises peut être instructif. Lors de l’éclatement de la bulle Internet, au début des années 2000, le Nasdaq a chuté de 78 % et de nombreuses startups ont fait faillite. Cependant, certaines des entreprises technologiques iconiques de notre époque n’ont pas seulement survécu, elles ont prospéré à l’issue de ces épreuves. Ainsi, le chiffre d’affaires d’Amazon a presque doublé entre le premier trimestre 2000 et le quatrième trimestre 2001. La récession a été un moment décisif pour l’entreprise qui a débuté dans les années 1990 en tant que libraire en ligne. À la fin de l’année 2000, six mois après le début de la crise, elle a lancé Amazon Marketplace, permettant ainsi aux vendeurs tiers d’accéder à son site web. Amazon a dû engager de lourds investissements, entraînant le doute des investisseurs et une baisse importante de son cours de bourse à court terme. Pourtant, l’entreprise a été récompensée par un succès exponentiel à la sortie de la crise.

Si l’histoire d’Amazon est impressionnante, d’autres entreprises ont préféré des actions défensives face à un environnement difficile et en ont payé le prix. Autrefois leader mondial incontesté des téléphones mobiles, Nokia a dû gérer une nouvelle menace en 2007 lorsque Apple a lancé l’iPhone à la veille de la crise financière de 2008. Au lieu d’investir dans le développement d’un nouveau système d’exploitation plus innovant, la direction de Nokia a opté pour l’option moins onéreuse : lancer de nouveaux appareils basés sur son système existant pour répondre aux demandes du marché à court terme. Une stratégie qui a contribué, entre autres, au déclin brutal de l’entreprise.

Depuis 20 ans, beaucoup de choses ont changé dans l’univers de la technologie. La prolifération des interfaces de programmation d’application (API) et des outils SaaS (Software as a Service, ou services applicatifs par abonnement) a considérablement réduit la charge opérationnelle des entreprises. Les grands projets stratégiques peuvent maintenant être conduits avec de faibles coûts fixes sur le long terme. La mise en place d’une place de marché, par exemple, ne nécessite plus des mois, voire des années, de développement de logiciels, car elle peut être réalisée directement en connectant des services via des APIs.

Pourtant, l’interaction des logiciels actuels peut devenir complexe. En période de ralentissement économique, toute entreprise devrait passer en revue son infrastructure technologique et ses fournisseurs SaaS pour identifier les domaines dans lesquels elle pourrait réduire ses coûts, tout en maintenant sa vélocité et sa capacité d’adaptation.
Le calcul du coût total de possession (TCO) peut donner une image claire des coûts réels d’un investissement et des conséquences à long terme du choix d’un fournisseur plutôt qu’un autre. Dans le domaine des paiements, les coûts immédiats de mise en œuvre et de configuration d’un logiciel ne donnent pas une vue d’ensemble complète, pas plus que les coûts des transactions en cours. Ainsi, le coût de la mobilisation des développeurs pour intégrer ou maintenir des outils non stratégiques plutôt que de conduire des projets innovants doit être pris en compte. De même, il convient d’évaluer la flexibilité d’un outil ou d’une solution si le contexte ou les priorités évoluent. Outre le calcul du coût total de possession, une analyse de l’impact économique total (TEI) peut également être utile. Elle considère les coûts comme des investissements et examine leur rendement potentiel.

Des entreprises centenaires comme le constructeur automobile Ford ou la société de transport maritime Maersk ont dû gérer de nombreuses crises économiques, y compris la Grande Dépression du siècle dernier. À maintes reprises, rester innovant fut pour elles le seul moyen de sortir d’un ralentissement du bon côté de l’histoire : Ford a inventé la chaîne de montage en 1914 et plus d’un siècle plus tard, la société compte parmi les premiers constructeurs automobiles à penser de manière holistique à l’expérience de paiement numérique de leurs clients au sein ou en dehors de l’habitacle. Maersk, qui a évolué avec le secteur du transport maritime, a traversé de multiples crises au cours du siècle dernier. Elle propose aujourd’hui une plateforme logistique entièrement numérique à ses clients. Pendant longtemps, les entreprises traditionnelles ont essayé de tirer les leçons du succès des entreprises technologiques et de les utiliser pour s’adapter elles-mêmes au monde numérique. Dans le climat économique actuel, il serait peut-être bon d’inverser ce transfert de connaissances pour une fois: les jeunes entreprises technologiques peuvent apprendre beaucoup de leurs aînés en matière d’adaptabilité, d’innovation et de résilience.

Le succès de la Chine doit beaucoup à l’OMC

Le succès de la Chine doit beaucoup à l’OMC

 

Depuis son adhésion à l’OMC en 2001, la Chine n’a cessé de monter en puissance dans le commerce mondial, et l’objectif poursuivi par Xi Jinping, le numéro un chinois, est de défendre un Etat de droit « à la carte » pour son pays, explique, dans une tribune au « Monde », Jacques Gravereau, spécialiste du commerce extérieur et de la Chine.

 

Tribune.

 

La Chine fut admise à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en décembre 2001 après quatorze ans de rudes négociations. C’était l’époque de la « mondialisation heureuse ». On pensait que l’essor du commerce serait la clé de la paix mondiale. Sans même parler de la théorie de la convergence qui expliquait que les différents systèmes politico-économiques ne pourraient que s’aligner sur les « bonnes pratiques » censément universelles.

La prospérité générale serait sans nuages, la démocratie à l’occidentale s’imposerait logiquement partout. On sait aujourd’hui que cette théorie a disparu dans les tréfonds de la pensée magique. La Chine a progressé de façon fulgurante, comme chacun le sait. Son produit intérieur brut (PIB) est passé de 1 300 milliards de dollars en 2001 à 17 900 en 2021 (15 800 milliards d’euros). Les entreprises chinoises, qui ne comptaient pas dans le concert mondial, sont désormais majeures dans tous les domaines.

Le texte de 800 pages signé par la Chine est un traité, concept juridique clair pour les Occidentaux. Mais, pour les Chinois, c’est un objet non identifié, bien loin de leurs traditions politico-culturelles. Il est pour eux impensable que la loi nationale puisse être coiffée par un texte supranational. Il va s’ensuivre une série de malentendus. L’entrée à l’OMC donne le départ d’une ample réduction des tarifs douaniers.

Comme cela fonctionne dans les deux sens, c’est aussi un accélérateur pour les entreprises étrangères, lesquelles se mettent à vendre tant et plus sur le marché chinois. Aujourd’hui, les marques occidentales font partie du paysage chinois quotidien, de Starbucks à McDonald’s, d’Audi à BMW, de Nike à Louis Vuitton ou Gucci. Le marché chinois est devenu un moteur incontournable pour les entreprises-phares européennes ou américaines, dont elles ne peuvent plus se passer.

Dans l’autre sens, « l’usine du monde » chinoise a bénéficié d’un vigoureux appel d’air. Ses exportations de produits manufacturés sont passées de 4 % des ventes mondiales en 2001 à 20 % aujourd’hui. Faut-il s’en plaindre ? Sur le plan de nos balances commerciales, sûrement. Surtout pour la France, qui ne produit pas les machines-outils du Mittelstand allemand, indispensables à la Chine.

Mais, pour les consommateurs occidentaux moyens, les bas prix des produits « made in China » ont été un coup de pouce notable à leur pouvoir d’achat. Les autres effets de l’OMC sont plus flous. La Chine aurait dû pratiquer l’ouverture aux entreprises étrangères à domicile. Dans l’électroménager, SEB a pu racheter en 2007 son homologue local Supor, non sans une longue bronca locale.

 

Succès de Merkel en Saxe-Anhalt et défaite des Verts

Succès de Merkel  en Saxe-Anhalt et défaite des Verts

De quoi doucher sérieusement les espérances des verts allemands se voyaient déjà pouvoir.  Le parti d’Angela Merkel a remporté 36,2 % des suffrages lors des élections en Saxe-Anhalt dimanche, devançant l’extrême droite de près de 14 points. Les Verts restent de leur côté loin des 10 % qu’ils visaient. Les  Verts, qui menacent la CDU au niveau fédéral, n’ont réussi à réunir que 6,2 % des suffrages.

Une déception pour les VertsCe succès devrait conforter les résultats du dernier sondage de l’institut Insa paru dimanche pour le tabloïd Bild, qui crédite la CDU de 26 % contre 21 % pour les Verts au niveau national. La candidate de ces derniers à la chancellerie, Annalena Baerbock, a reconnu sa déception, confirmant que « nous avions espéré plus » en Saxe-Anhalt. Les Verts visaient en effet les 10 %, contre 5,2 % en 2016. Leur nouveau score les place même juste en-deçà des Libéraux (FDP), qui reviennent ainsi au parlement régional après 10 ans d’absence.

Marche climat : succès mitigé

Marche  climat : succès mitigé

Un succès mitigé compte tenu de l’ampleur qui vient sans doute pour partie des contradictions des différents protestataires dont certains veulent ignorer les réalités économiques et sociales quand d’autres esiment que la stratégie doit s’inscrire dans le temps long pour faciliter les transitions.

Un total de 44 000 personnes ont manifesté sur le territoire selon le ministère de l’Intérieur, tandis que les organisateurs avancent le chiffre de 110 000 participants.

A Paris, un foule nombreuse a défilé derrière une banderole« Pour une vraie loi climat : Stop au blabla«  dans un cortège festif, animé par des musiciens. Les manifestants rivalisaient de pancartes dénonçant l’attitude du président de la République. « Macron, ta loi en carton, c’est la poubelle jaune » se taillait un franc succès, comme les variations sur  »Sans filtre, tu nous enfumes ».

 

Pour des militants écologistes, il ne reste pas grand chose des 149 propositions de la convention, une fois passées à la moulinette du gouvernement, accusé d’avoir cédé aux lobbies économiques, loin de la promesse d’Emmanuel Macron aux « citoyens » de transmettre leurs mesures « sans filtre ». Une dizaine seulement sur les 150 de la convention ont été retenues sans philtre dans la loi.

Ce lundi débute à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi « Climat et Résilience » en séance plénière. De nombreux manifestants appelaient les parlementaires à améliorer le projet de loi, sur lequel quelque 7 000 amendements ont été déposés.

Virus : grand succès des autotests en Allemagne

Virus : grand succès des autotests en Allemagne

 

Alors que la France s’apprête tout juste à commercialiser des autotests, ce mode de détection du virus connaît un énorme succès en Allemagne Pour certains Allemands, l’autotest de dépistage contre le Covid-19 est en train de devenir une routine. Il s’agit d’un prélèvement dans la narine, moins profond qu’un test classique, à mélanger pendant une minute dans un liquide. Il suffit de déposer trois gouttes sur une tablette et le résultat apparaîtra en quelques minutes. Depuis dix jours, les Allemands se ruent sur ces tests. Des files d’attentes à l’ouverture des magasins se forment car les stocks sont encore limités.

Dans les prochaines semaines, le gouvernement allemand promet un test gratuit par semaine pour tout le monde. Dans certaines écoles, ils sont déjà distribués aux enfants. Si le test est positif, selon les autorités sanitaires, il faut immédiatement réduire ses contacts et passer un test PCR classique, indispensable pour assurer la recherche des cas contacts. Même si les fabricants assurent que les tests sont fiables à plus de 95%, certains spécialistes mettent en garde sur leur efficacité.

« Les Chemins de la philosophie » succès sur France Culture (chronique du Monde)

« Les Chemins de la philosophie » succès sur France Culture (chronique du monde)

Depuis qu’Adèle Van Reeth a pris la tête des « Chemins de la philosophie », la quotidienne de France Culture cartonne : selon la dernière vague Médiamétrie (novembre-décembre 2020), l’émission a rassemblé 378 000 auditeurs en moyenne, soit 95 000 de plus sur un an. Mieux : entre septembre 2019 et juin 2020, l’émission a cumulé 3,1 millions d’écoutes à la demande par mois en moyenne, ce qui en fait le programme le plus « podcasté » de France Culture.

Tout en assumant la dimension aride de la discipline et en refusant d’en faire un pseudo-remède à nos maux d’auditeurs confinés, Adèle Van Reeth a pris le parti de mettre de la vie dans la philosophie. Et d’alterner séries consacrées à des penseurs (Bachelard, Jankélévitch, Barthes), séries thématisées ou transversales et séries construites autour de la littérature, la peinture, la musique ou encore, un de ses pêchés mignons, le cinéma. « La philo est une manière de réfléchir sur les choses, assure-t-elle. Or, un livre, comme un film ou une chanson peuvent donner à réfléchir. Cela permet de faire circuler la pensée, de la décloisonner. Je n’ai pas de conception verticale des choses. Ce n’est pas que tout se vaut, mais tout est intéressant. »

A cette approche s’ajoute le souci de rendre l’émission accessible au plus grand nombre. Pour ce faire, Adèle Van Reeth table sur un ton propre à rendre sa soif de connaissances communicative. Elle sait également dégainer au bon moment l’archive, le son, la chanson qui viendront illustrer ou approfondir le propos de son invité. Bien que très cadrée, elle tient à ce que l’émission reste vivante, « au sens organique du terme »  à même, donc, d’accueillir son lot de possibles surprises.

Série sur Claude Chabrol

C’est d’ailleurs ainsi qu’est née sa série sur Claude Chabrol, la dernière mise en ligne. « Je suis très attentive à l’humeur générale, et je trouvais que c’était bien de le faire en ce moment. Pas forcément pour le côté débonnaire de Chabrol, en ce mois de janvier déprimant, mais parce qu’il ausculte au plus près l’être humain. » Chez le cinéaste aux cinquante-sept longs-métrages, mort en 2010, celle qui semble préférer le scepticisme au dogmatisme aime la suspension du jugement. Elle y consacre le premier épisode en compagnie de la critique Hélène Frappat : « Une question traverse toute l’œuvre de Chabrol, et qui en fait pour moi le Fritz Lang français : non pas “qui a tué ?” mais “qui est celui qui a tué ?” » – la question de savoir « a-t-on vraiment tué ? » est abordée dans l’épisode 4…

Dans l’épisode 3, c’est l’« indispensable » (comme le disait Chabrol) Isabelle Huppert qui évoque leur longue collaboration – en tout, sept films, de Violette Nozière (1978) à L’Ivresse du pouvoir (2006). La comédienne évoque leur confiance l’un dans l’autre, « terreau essentiel pour que les choses les plus extraordinaires, les plus inattendues adviennent ». Elle raconte aussi le Chabrol politique et féministe, celui qui disait : « Il ne faut pas avoir peur de ces femmes assassines. Elles ne sont assassines que lorsqu’on les empêche d’être libres » (voir aussi l’épisode 2, consacré à La Cérémonie, de 1995). Le même qui, dans un article publié en octobre 1959 dans les Cahiers du cinéma, écrivait : « Il n’y a pas de grand ou de petit sujet, parce que plus le sujet est petit, plus on peut le traiter avec grandeur. »

« Les Chemins de la philosophie », présenté par Adèle Van Reeth. Du lundi au vendredi à 10 heures. Série « Claude Chabrol dissèque le réel » (4 × 60 min), à la demande sur France Culture et sur l’application Radio France.

Bitcoin : pourquoi ce succès ?

Bitcoin : pourquoi ce succès ?

 

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Christopher Dembick, chef économiste chez Saxo Bank explique sur Europe 1 les raisons du succès tout en invitant à la prudence

INTERVIEW

Le bitcoin a dépassé pour la première fois de son histoire les 20.000 dollars l’unité, triplant sa valeur sur un an. Christopher Dembick, chef économiste chez Saxo Bank, explique au micro d’Europe 1 les raisons qui peuvent expliquer le succès de cette cryptomonnaie. Car au-delà de battre des records, elle intéresse de plus en plus les investisseurs mais aussi les particuliers, et force les gouvernements à la prendre en compte. L’économiste met toutefois en garde contre les possibles « vents contraires » qui rendent ce placement risqué.

Un retour sur investissement sans équivalents

Pour Christopher Dembick, la première explication est conjoncturelle. Avec la pandémie de coronavirus, « les investisseurs ont cherché des alternatives aux investissements classiques que sont la bourse, les actions, les valeurs des entreprises », ce qui les a menés vers le bitcoin. 

Ce phénomène en a entrainé un autre : l’émergence d’investisseurs dit « additionnels ». « Les très grandes entreprises comme les fonds de pension, les sociétés financières américaines comme Blackrock, ont décidé d’investir dans les cryptomonnaies. Elles se disent que cela peut être un investissement intéressant parce qu’il y a eu une hausse phénoménale sur les derniers mois. Quelqu’un qui investissait en France sur le bitcoin en début d’année aurait eu une appréciation de plus de 160 % de son investissement », un retour sur investissement sans équivalent, explique le chef économiste de Saxo Bank. 

Paiements facilités et maitrise de l’inflation

Plus largement, le bitcoin et les cryptomonnaies ont deux intérêts. Le premier à court terme, pour tout le monde, c’est de transférer de l’argent à l’international « dans un laps de temps réduit et pour un coût beaucoup plus faible qu’en recourant à une banque », détaille Christopher Dembick. À long terme, les libertaires considèrent que les devises traditionnelles vont disparaitre et « qu’il faudra utiliser d’autres monnaies ». 

Et face à ces monnaies, le bitcoin dispose d’un autre avantage car « la masse monétaire de bitcoins est limitée. Vous ne pouvez pas avoir une émission de bitcoins à l’infini qui créerait de l’inflation qui pourrait être négative pour le pouvoir d’achat des ménages », relève l’économiste. Ainsi, certains y voient un moyen de maitriser l’inflation. 

La fiabilité du bitcoin en question

Ce qui change dans ce record, c’est qu’il témoigne d’un « phénomène de fond et non d’un épiphénomène où l’intérêt diminue quelques semaines après », considère Christopher Dembick. « De grands acteurs du numérique comme Paypal mais aussi des petites entreprises dans certaines grandes villes acceptent le bitcoin. Les banques centrales s’intéressent aussi aujourd’hui aux monnaies virtuelles. Il y a un consensus sur le fait qu’il faut accepter le bitcoin car c’est un moyen de paiement comme un autre, à l’instar du billet ou de la carte bancaire », estime-t-il.

Pour autant, la fiabilité du bitcoin demeure toujours son principal point faible. « Le problème aujourd’hui c’est que l’évolution du prix est extrêmement importante, il y a une très forte volatilité. On a connu par le passé, après une forte envolée du bitcoin, une très forte baisse. C’est pour cela qu’il faut être extrêmement prudent », met en garde l’économiste. Cette baisse pourrait notamment provenir des gouvernements qui, menacés dans leur souveraineté monétaire par les cryptomonnaies, vont vouloir une « régulation et les encadrer du jour au lendemain ».

Complotisme- Succès de « Hold-up »: le résultat d’un discrédit de la parole publique

Complotisme- Succès  de « Hold-up »: le résultat d’un discrédit de la parole publique

 

 

 

 

De tout temps on a compté des complotistes  qui soupçonnent un pouvoir obscur de manipuler tout le monde, experts et politiques compris. Mais le succès du montage audiovisuel hold-up s’explique surtout par le discrédit qui affecte la parole publique. Bref, il n’y a plus grand monde qui peut encore croire encore ces experts prétentieux qui assènent des vérités contradictoires pour satisfaire leur ego dans les médias.Alors que la science devrait continuer d’être discrète et ne pas s’afficher sur des chaînes d’info qui ressemble de plus en plus à des discussions de bistrot .

Aujourd’hui, les contradictions sont telles sur l’origine du virus, sa nature, son traitement, la perspective d’un vaccin, ses enjeux économiques et ses autres conséquences sociales, politiques ou encore culturels que beaucoup peuvent dire n’importe quoi en mêlant habilement des éléments de vérité, des approximations et des raisonnements complètement tordus.

 

Ce reportage médiatique révèle l’état assez pitoyable de notre démocratie ou des pantins juridiquement élus et dont on ne peut contester la légitimité juridique ne disposent  en fait d’aucun crédit politique. Ils ont souvent d’ailleurs été élus par défaut, par hasard autant que par démagogie.

 

C’est sur ce terreau de décomposition de la démocratie que peuvent pousser tous les complotismes  les plus farfelus. Ce n’est pas d’abord le complotisme  qui doit être condamné mais les raisons de son émergence et de son succès auprès de certains qui préfèrent évidemment les théories simplistes à la complexité des facteurs explicatifs de notre société.

Succès « Hold-up »: le résultat d’un discrédit de la parole publique

Succès « Hold-up »: le résultat d’un discrédit de la parole publique

 

 

 

 

De tout temps on a compté des complotistes  qui soupçonnent un pouvoir obscur de manipuler tout le monde experts et politiques compris. Mais le succès du montage audiovisuel hold-up s’explique surtout par le discrédit qui affecte la parole publique. Bref, il n’y a plus grand monde qui peut encore croire encore ces experts prétentieux qui assènent des vérités contradictoires pour satisfaire leur ego dans les médias. Alors que la science devrait continuer d’être discrète et ne pas s’afficher sur des chaînes d’info qui ressemble de plus en plus à des discussions de bistrot .

Aujourd’hui les contradictions sont telles sur l’origine du virus, sa nature, son traitement, la perspective d’un vaccin, ses enjeux économiques et ses autres conséquences sociales, politiques ou encore culturels que beaucoup peuvent dire n’importe quoi en mêlant habilement des éléments de vérité, des approximations et des raisonnements complètement tordus.

 

Ce reportage médiatique révèle l’état assez pitoyable de notre démocratie ou des pantins juridiquement élus et dont on ne peut contester la légitimité juridique ne disposent  en fait d’aucun crédit politique. Ils ont souvent d’ailleurs été élus par défaut, par hasard autant que par démagogie.

 

C’est sur ce terreau de décomposition de la démocratie que peuvent pousser tous les complotismes  les plus farfelus. Ce n’est pas d’abord le complotisme  qui doit être condamné mais les raisons de son émergence et de son succès auprès de certains qui préfèrent évidemment les théories simplistes à la complexité des facteurs explicatifs de notre société.

FDJ : succès spectaculaire et escroquerie exemplaire

FDJ :succès spectaculaire et escroquerie exemplaire

 

 

Un « succès spectaculaire » selon Bruno Le Maire mais sans doute en même temps une escroquerie démocratique. En effet, la FDJ n’appartient pas aux actionnaires mais aux parieurs qui versent chaque année 3.5 milliards d’impôts volontaires( souvent des catégories sociales peu favorisées).

Lemaire se félicite de la vente d’une société qui va rapporter 1.8 milliards alors qu’il est assuré d’une rentre fiscale de 3.5 milliards mais chaque année ( plus un centaine de millions de dividendes). La privatisation de la constitue à la fois scandale et une erreur de gestion grave. En doit rapporter moins de 2 milliards qui seront placés l’essentiel en obligations qui ne rapportent rien et dont les intérêts doivent financer un fonds destiné à l’innovation. Pourquoi mettre le fruit de la privatisation dans des placements qui ne rapportent rien alors que l’État est actuellement assuré d’un retour financier régulier de 100 millions par. On aurait pu tout aussi bien se servir directement de ces 100 millions pour financer l’innovation.

Seconde remarque,  l’enjeu autour de la Française des jeux n’est pas tellement la rente de 100 millions mais les impôts annuels de l’État de 3,5 milliards qui viennent boucher chez les trous budget. Or il se pourrait que dans les années à venir cette manne soit remise en cause du fait de la privatisation. En effet , la privatisation va permettre à la FDJ de se développer encore à l’international voire même de se regrouper avec d’autres sociétés dont le siège ne sera pas nécessairement en France. Par ailleurs, des sociétés internationales ne vont pas se gêner pour concurrencer davantage la  FDJ. Voir à cet égard la montée en puissance des sociétés internationales de paris sportifs. C’est privatisation a surtout un caractère symbolique pour la droite que représente Macron. Le symbole du recentrage de l’État. Mais l’État serait mieux de s’occuper de secteurs en difficulté dans lesquels il a des participations et ou qui constituent des enjeux stratégiques. Le travail ne manque pas : EDF, SNCF, secteur automobile, technologies de communication, intelligence artificielle etc. pourquoi privatiser une entreprise qui se porte particulièrement bien et qui rapporte énormément à l’Etat ? À moins qu’on se serve du produit de la nationalisation pour éviter que l’endettement de la France n’atteigne ou ne dépasse le fatidique chiffre de 100 % du PIB ! Aujourd’hui ce déficit tourne autour de 98,9 % ! En conclusion, une nationalisation idiote est un gâchis financier.

 Si elle réussit, la cotation de la FDJ pourrait également ouvrir la voie à d’autres privatisations, dont celle d’ADP(ex-Aéroports de Paris) également approuvée dans le cadre de la loi Pacte mais pour l’instant gelée dans l’attente des résultats d’un référendum d’initiative partagée. Peut-être, comme à l’aéroport  de Toulouse pour permettre aux capitaux chinois de se gaver des résultats financiers entièrement redistribués aux actionnaires.

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Face à l’afflux de la demande qui a représenté au total plus de 11 milliards d’euros, le prix d’introduction de la Bourse des actions de la FDJ a été fixé à 19,90 euros, au maximum de la fourchette envisagée. Pour les particuliers, qui bénéficient d’une décote de 2%, le prix s’établit à 19,50 euros.

« C’est le résultat de la demande spectaculaire dont cette opération a fait l’objet » a déclaré Bruno Le Maire lors d’une conférence de presse à Bercy, évoquant un « succès spectaculaire », au-delà des « espérances » du gouvernement. « Cette opération est un succès pour les Français, un succès pour les salariés de l’entreprise et un succès pour la place financière de Paris » a-t-il fait valoir.

Plus de 500.000 particuliers ont participé à la souscription, représentant une demande de 1,6 milliard d’euros, ce qui a conduit le gouvernement à augmenter à 40% la part qui leur est réservée (contre 33,33% prévus). La demande des investisseurs institutionnels a s’est élevée à plus de 10 milliards d’euros.

 

Prime à la casse : victime de son succès ou mal adaptée

Prime à la casse : victime de son succès ou mal adaptée

 

 

  • La question brutale,  c’est de savoir si cette prime à la casse est destinée à soutenir le marché automobile ou à lutter contre les émissions polluantes. D’après le gouvernement,  la prime à la conversion serait victime de son succès. Mais peut-on parler vraiment de succès environnementales quant à cette prime arrose tout les candidats à l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion y compris le diesel ! La vérité c’est que cette mesure prise à la hâte est particulièrement mal ficelée notamment lorsqu’elle permet d’acheter des véhicules haut de gamme qui forcément polluent davantage que les autres ou encore des diesels relativement polluants. N’oublions pas que le marché automobile est entré dans une phase baissière inquiétante qui va sans doute durer plusieurs années d’où des mesures de soutien ambigu qui s’abrite sous le parapluie environnemental. Le dispositif a été lancé en janvier 2018 et renforcé en janvier 2019 en réponse à la crise des Gilets jaunes. Le montant de la prime dépend du véhicule acheté et de la situation fiscale du foyer. Elle est comprise entre 1.000 et 5.000 euros.  Le problème pour le gouvernement est que le nombre de primes à la conversion a explosé. Au 30 juin, plus de 220.000 demandes avaient été déposées. Pratiquement autant que sur toute l’année 2018. Il risque de manquer 300 millions d’euros à l’Etat pour honorer ses promesses. Mais si le dispositif a réellement une dimension écologique pourquoi alors limiter l’enveloppe budgétaire. Finalement cette question renvoie la contradiction entre les discours sur le climat et la politique réellement menée.

 

Référendum privatisation ADP : succès des signataires

Référendum privatisation ADP : succès des signataires

 

D’ores et déjà le nombre de signataires proches de 5 millions suffit pour déclencher le processus de référendum.  Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel précise que «97% de ces soutiens (…) ont franchi avec succès le stade des vérifications administratives». Parmi les signataires – dont la liste est consultable en ligne: le maire EELV de Grenoble Eric Piolle, le député PS des Landes Boris Vallaud ou encore le sénateur LR de la Seine-Saint-Denis et vice-président du Sénat Philippe Dallier. Mais l’initiative est surtout soutenue par les élus de gauche. Ceci étend on est encore loin d’avoir décidé du principe de cette consultation. En effet avant il y a la possibilité d’un examen dans un délai de six mois par le Parlement. Et seulement si ce n’est pas le cas alors le président de la république pourra alors convoquer un référendum. D’ici cette décision beaucoup d’eau passera sous les ponts et il est même possible que la privatisation soit décidée alors que le référendum compte tenu des procédures pourrait n’avoir lieu qu’au printemps 2020 !

Sondage prélèvement à la source : succès pour 63% des Français

Sondage  prélèvement à la source : succès pour 63% des Français

En dépit des appréhensions légitimes, le prélèvement à la source a été bien accueilli. D’après  un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et le Figaro publié jeudi plus  de six Français sur dix (63%) estiment que la réforme du prélèvement à la source de l’impôt est globalement un succès. Pour une large majorité de sondés (81%), le prélèvement de l’impôt à la source instauré au premier janvier, s’est “bien passé” dans leur foyer. Quelque 56% des personnes interrogées estiment cependant que la mesure a alourdi la charge de travail des entreprises, 50% pensent qu’elle a “remis en cause la confidentialité des données fiscales et de la vie privée de nombreux Français». La moitié des sondés disent avoir une meilleure idée de leur pouvoir d’achat réel et moins d’un tiers (30%) estiment qu’il y a eu beaucoup d’erreurs de la part des entreprises ou de l’administration fiscale. L’enquête a été réalisée en ligne les 27 et 28 mars auprès d’un échantillon représentatif de 1.003 Français.

« Psychologie de la connerie » vers un succès de librairie (Le Monde)

« Psychologie de la connerie » vers un succès de librairie (Le Monde)

Le champ de recherche est évidemment inépuisable et Le Monde fait l’éloge de ce  livre « psychologie de la connerie qui connait un certain succès. (Extraits du Monde)

 

 « Vous qui entrez ici, laissez toute espérance »… Les lecteurs de Psychologie de la connerie (Editions sciences humaines, 384 pages, 18 euros) n’ont manifestement pas été rebutés par ce « avertissement » en forme de clin d’œil à Dante : tiré initialement à 3 000 exemplaires lors de sa publication, en octobre 2018, l’ouvrage a vu ses ventes quasiment multipliées par vingt depuis. Une quinzaine de traductions sont prévues, à destination notamment des Etats-Unis, de la Russie, de la Corée du Sud, de la Suède, ainsi que de pays de langue arabe. Un second volume est prévu pour l’automne. Un projet de documentaire est en cours de finalisation.

Le directeur de cet ouvrage collectif, Jean-François Marmion, rédacteur en chef de la revue Le Cercle psy, est stupéfait par ces résultats. Le « petit succès » qu’il espérait avant l’automne est devenu, l’hiver venu, le premier best-seller des Editions sciences humaines, écrasant toutes les ventes enregistrées depuis vingt ans par cette austère et modeste maison, où une telle réussite a presque fini par inquiéter.

« Est-ce que ça mérite bien cet intérêt ? », s’est demandé Jean-François Marmion. « Le doute rend fou, la certitude rend con », écrit-il dans son livre. Parions que cet auteur passe (au moins) le plus clair de son temps dans le premier camp.

« Biais rétrospectif »

Doit-on s’aventurer a posteriori sur les raisons de ce succès ? Le risque est grand de se rendre ainsi victime du « biais rétrospectif » qui est, apprend-on, l’une des innombrables facettes du con : elle lui fait dire à la maternité « J’étais sûr que ce serait un garçon », et devant sa télé « J’étais sûr que Macron serait président ». Tant pis.

On indiquera que l’ouvrage est de belle facture et que, au-delà de son titre accrocheur, trente contributeurs prestigieux – parmi lesquels le sociologue Edgar Morin, le prix Nobel d’économie (2002) Daniel Kahneman, ou encore le neuropsychiatre Boris Cyrulnik – donnent corps à ce « livre paradoxal », selon l’expression de Jean-François Marmion : « Un ouvrage qui peut paraître gag mais qui est très sérieux. » « La théorie des connards »« la connerie en connaissance de cause »« le langage de la connerie »… Une somme de connaissances est ici réunie, sans que le livre prétende éradiquer le mal dont il rend compte. Bien au contraire. »

Manif 12 septembre : succès ou échec ?

Manif  12 septembre : succès ou échec ?

Il sera sans doute difficile de se fier aux chiffres pour évaluer le succès ou l’échec de la manifestation du 12. Compte tenu des mobilisations récentes, en particulier celles protestant contre la loi El Khomri, le succès  d’une mobilisation supposerait de rassembler au moins 200 000 personnes d’après les comptages de la police ou 500 000 personnes d’après les organisateurs. Il est probable qu’en cas de faible participation, l’écart entre les comptages de la police et ce des organisateurs soient encore plus importants. Le chiffre de 500 000 personnes (équivalent à 200 000 comptés officiellement))  correspond à la capacité de mobilisation de la CGT et autre syndicats contestataires. En dessous de ce seuil, on pourra considérer que cette manifestation n’a pas atteint son objectif. C’est probable car la réforme du code du travail concerne essentiellement le secteur privé qui sera peu présent dans les cortèges. Cette absence sera compensée par les troupes habituelles des syndicats du secteur public qui ne sont pas vraiment concernés par la réforme en question. On a élargi le cahier revendicatif à tous les motifs de mécontentement qu’on peut résumer comme la lutte contre l’austérité Bref un cahier revendicatif Fourretout qui mobilise surtout les plus militants mais pas la masse qui a un peu de mal à saisir l’objet de la protestation.  Contrairement à 2016 où la mobilisation contre la loi travail avait duré de mars à septembre, cette-fois ci les syndicats n’auront pas plusieurs mois devant eux pour tenter de faire grossir leur mobilisation. En effet, les ordonnances ont déjà été présentées publiquement. Elles doivent maintenant passer devant le Conseil des ministres le 22 septembre avant d’être ratifiées par le Parlement. Il faut toutefois noter qu’à partir du moment où les ordonnances seront prises en Conseil des ministres, elles s’appliqueront. La manifestation du 12 septembre est donc centrale. . Moins de 200.000 manifestants dans toute la France selon la police représenteraient donc un sacré camouflet pour les organisateurs. « La CGT est capable de mobiliser seule au moins 200.000 personnes. Si elle ne fait pas plus, ce sera une défaite et un élément favorable au gouvernement pour mener ses réformes », confirmait dimanche dans le JDDStéphane Sirot, spécialiste du syndicalisme à l’université de Cergy-Pontoise.

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