Archive pour le Tag 'monde'

Politique: le temps des présidents fous dans le monde ?

Politique: le temps des présidents fous dans le monde ?


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capables de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placé et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise.

Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme. Dernier exemple en date avec le nouveau président d’Argentine, copie de Trump et qui se définit comme un à anarcho-capitaliste !

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

Argentine : encore un président fou de plus dans le monde !

Argentine : encore un président fou de plus dans le monde !

De toute évidence Trump fait des émules avec ses propos complètement provocateurs et irresponsables. Ainsi le nouveau président d’Argentine se présente lui aussi comme un responsable anti système. Avec des propositions ultralibérales mais provocatrices voire complètement dingues. Par exemple quand il attaque la valeur de la monnaie argentine qui du coup s’est écroulée un peu plus sur les marchés.

Dans un style particulièrement provocateur, le nouveau président a attaqué les grandes institutions de l’État, les «gauchistes» ou encore «l’idiot qui se trouve à Rome» en faisant référence au pape.

L’ultralibéral chef d’État s’est défini en ces termes pour «anarcho capitaliste». «Je suis le général AnCap [anarcho capitaliste]. Je viens de Liberland, une terre créée sur le principe de l’appropriation originelle de l’homme (…) Ma mission est de botter les fesses des keynésiens et des collectivistes de merde.» Le président élu explique en ces termes son programme libéral dans lequel il prévoit de couper «à la tronçonneuse» les budgets de l’État.

Le nouveau président argentin a notamment déclaré lors d’une interview réalisée au Chili, qu’il préférait la mafia à l’État, rapporte la revue Le Grand Continent . «Entre la mafia et l’État, je préfère la mafia. La mafia a des codes, elle tient ses engagements, elle ne ment pas, elle est compétitive.»

La vérité c’est que l’intéressé a moins été élu par adhésion à ses orientations d’anarchistes capitalistes que par rejet d’une classe politique qui a largement échoué et plongé le pays dans une crise structurelle et dangereuse.

Javier Milei a notamment promis de supprimer le ministère de la Santé, le ministère de l’Éducation, des Affaires sociales et celui du Droit des femmes. Il veut que le secteur privé prenne en charge la santé et l’éducation, et supprimer les aides sociales pour rétablir les comptes de l’État.

Politique: l’époque des présidents fous dans le monde ?

Politique: l’époque des présidents fous dans le monde ?


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capables de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placé et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise.

Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme.

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

L’époque des présidents fous dans le monde ?

L’époque des présidents fous dans le monde ?


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capables de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placé et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise.

Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme.

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

Le monde malade de sa division

Le monde malade de sa division

Autrefois envisagée comme un remède aux troubles géopolitiques, l’idée d’un monde dans lequel le pouvoir et l’influence sont répartis entre un certain nombre de puissances contribue aujourd’hui à la remise en cause du droit international, estime l’universitaire Jean-Yves Heurtebise dans une tribune au « Monde ».

On l’ignore peut-être, parce que tous n’en meurent pas encore, mais le monde est frappé d’une nouvelle maladie humorale : le trouble multipolaire. En 1980, par l’entremise de l’Association américaine de psychanalyse, le « trouble bipolaire » faisait son apparition. Caractérisé par une alternance d’épisodes maniaques et dépressifs, ce « trouble de l’humeur » était diagnostiqué au niveau individuel au moment même où, au niveau collectif, la bipolarité du monde semblait à son apogée avec l’invasion soviétique de l’Afghanistan.

Alors que « bipolaire » était signe de maladie, « multipolaire » en vint à être vu comme symbole de remède. Les organisations internationales n’ont eu de cesse, depuis plus de vingt ans, de promouvoir la « multipolarité » comme solution à tous nos troubles « hégémoniques » ou « bipolaires ». Ainsi, en septembre 2020, 111 chefs d’Etat se prononcèrent à l’ONU en faveur du multilatéralisme, reconnu comme « une nécessité pour un monde plus égalitaire, plus résilient et plus durable ».

Trois ans plus tard, le lancement du troisième forum La Ceinture et la Route pour la coopération internationale a lieu le 17 octobre à Pékin. Des portes dorées s’ouvrent et, au premier plan, s’avançant, sûr de lui, paraît un dirigeant contre lequel la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt le 17 mars pour crimes de guerre : Vladimir Poutine, aux côtés du président chinois, Xi Jinping, auquel les dirigeants de vingt-deux autres pays emboîtent le pas.

Il y avait eu un précédent : Xi Jinping avait déjà fait au criminel de guerre Bachar Al-Assad l’honneur de le recevoir pour une visite d’Etat quelques semaines auparavant, mettant ainsi fin (victoire multipolaire !) à l’isolement diplomatique de Damas – les milliers de Palestiniens tués en Syrie ne semblant pas avoir, pour Pékin, la même valeur que ceux tués à Gaza.

Mais avec la mise en avant de Vladimir Poutine, l’insulte faite à une institution symbole de l’avancée des droits humains dans la sphère géopolitique, à savoir la CPI, est cette fois-ci avalisée par les puissances présentes, faire-valoir du mépris mis en scène par la Chine à l’égard du droit international.

Politique-Le temps des présidents fous dans le monde

Politique-Le temps des présidents fous dans le monde


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capable de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placés et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise. Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme.

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

Le temps des présidents fous dans le monde

Le temps des présidents fous dans le monde


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples Notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capable de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placés et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise. Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme.

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

Fiscalité : la France toujours championne du monde

Fiscalité : la France toujours championne du monde

Les impôts en France–prélèvement obligatoire–représente à peu près la moitié du PIB ( richesse créée) soit 48 % du PIB. Mais paradoxalement alors que la fiscalité est particulièrement élevée notamment sur la production la France détient aussi presque le record de déficit budgétaire et d’endettement. Logiquement avec une bonne affectation des moyens et un tel taux de prélèvements obligatoires un tel trou dans le budget est un tel endettement ne devrait pas être permis sauf incompétence et irresponsabilité totale.

Ces trous financiers seront payés par les générations à venir et l’ardoise devient lourde. En effet avec un endettement supérieur à 3000 milliards soit 113 % du PIB, la France doit subir une charge financière annuelle de 57 milliards. Une charge qui s’alourdit avec le haut niveau des taux d’intérêt en raison des emprunts

Selon Eurostat, l’Hexagone , les prélèvements français représentent quasiment la moitié de son produit intérieur brut (PIB), 48 % exactement. La Belgique arrive en deuxième position, avec un taux de 45,6 %. L’Allemagne est à 42,1 %, tout près de la moyenne de la zone euro, située à 41,9 %.

L’Afrique encore écartée des discussions sur les grands enjeux du monde ?

L’Afrique encore écartée des discussions sur les grands enjeux du monde ?

« Les Africains craignent de n’avoir pas leur mot à dire au moment où se réécrivent les règles du jeu d’une mondialisation en crise » Écrit dans sa chronique au Monde Marie de Vergès

Alors que les perspectives économiques de l’Afrique restent médiocres, les tensions géopolitiques et commerciales sont une menace pour les pays vulnérables, constate, dans sa chronique, la journaliste au « Monde » Marie de Vergès.

C’était l’expression consacrée pour qualifier les douloureuses années 1980 et 1990 en Afrique subsaharienne : les « décennies perdues ». Façon de résumer le cortège de crises financières et sociales traversées à l’époque par des pays subissant les répercussions de la chute des prix des matières premières et de la hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis. Las, cette formule accablante est de nouveau brandie pour dépeindre les médiocres perspectives économiques au sud du Sahara.

Début octobre, dans son rapport d’automne, la Banque mondiale constatait que le produit intérieur brut par habitant avait stagné depuis 2015 dans la région : « Une décennie perdue en matière de croissance. » « L’Afrique a besoin d’une aide internationale pour éviter une décennie perdue », avertissait pour sa part dès le mois de mai, dans le Financial Times, Hanan Morsy, l’économiste en chef de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Uneca).

Après les nombreux vents contraires des dernières années (contre-choc pétrolier, pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, dérèglement climatique), le continent doit aujourd’hui composer avec des taux d’intérêt élevés (inflation oblige) et donc des emprunts plus chers à rembourser. La moitié des pays à bas revenu [classification de la Banque mondiale] est désormais au bord du défaut de paiement. S’y ajoute une coopération internationale qui s’affaiblit. Et la crainte, pour les Africains, de n’avoir pas leur mot à dire au moment où se réécrivent les règles du jeu d’une mondialisation en crise.

A Marrakech, mi-octobre, lors des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, l’Afrique a pourtant semblé plus audible que jamais. A l’occasion de ces assemblées qui se tenaient pour la première fois depuis cinquante ans sur le continent, le FMI a attribué aux pays subsahariens un nouveau siège au sein de son conseil d’administration. Mais cette avancée symbolique leur garantira-t-elle d’être mieux entendus ? Pourront-ils éviter que les pays riches (Chine comprise) se focalisent sur leurs priorités, leurs propres difficultés, leurs rivalités, à leur détriment ?

La guerre en Ukraine a déjà constitué un choc majeur. Les pays africains se désolent d’avoir eu à payer si chèrement les incidences d’un conflit lointain et se trouvent bien négligés en comparaison de l’assistance massive accordée à Kiev. Désormais, ils s’inquiètent de la compétition systémique entre Pékin et Washington. N’allez pas leur demander de se ranger dans un camp si la rupture était consommée : ils risqueraient d’y perdre sur tous les tableaux, des exportations aux flux de capitaux et aux transferts de technologie.

Climat : record de chaleur aussi en octobre dans le monde

Climat : record de chaleur aussi en octobre dans le monde

Le mois d’octobre 2023 a été le plus chaud jamais enregistré sur Terre et l’année 2023 aura également battu des records. Avec 15,3°C en moyenne, il a fait 0,85°C de plus que lors d’un mois d’octobre normal (calculé sur la moyenne des températures d’octobre de 1991 à 2020). C’est, de loin, la plus importante anomalie positive mesurée pour un mois d’octobre (un bond de +0,4°C par rapport à la détentrice du record en octobre 2019) et la deuxième anomalie la plus importante jamais mesurée tous mois confondus, après septembre 2023 (+0,9°C).

C’est surtout le cinquième mois d’affilée à battre le record de chaleur pour sa saison. Le mois de juillet 2023 avait même battu le record absolu du mois le plus chaud sur Terre. Depuis, la température moyenne sur la planète est quasiment chaque jour au-dessus du record pour la date. Octobre 2023 était même 1,7°C plus chaud qu’un mois d’octobre à l’ère préindustrielle (1850-1900), avant que les émissions de gaz à effets de serre produits par l’activité humaine et responsables du réchauffement climatique ne s’emballent.

La température moyenne de la surface de la mer n’a, elle aussi, jamais été aussi élevée qu’en ce mois d’octobre, avec 20,79°C. Quant à la banquise de l’Antarctique, elle est 11% moins étendue que la normale à cette période de l’année ; -12% pour l’Arctique.

Société-Développement des migrations climatiques partout dans le monde

Société-Développement des migrations climatiques partout dans le monde

Pour François Gemenne, membre du GIEC : « Aucune zone du monde ne sera épargnée par les migrations climatiques » . Le réchauffement de la planète provoquera immanquablement des mouvements de populations, prévient François Gemenne, spécialiste des migrations environnementales dans un entretien au « Monde ». Un phénomène qui pourrait même entraîner une reconfiguration sociale et politique des régions françaises.

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Professeur à HEC, politiste et chercheur, auteur principal du GIEC et spécialiste des questions de géopolitique de l’environnement, François Gemenne anime un séminaire sur les enjeux planétaires. Enseignant à Sciences Po Paris et directeur de l’Observatoire Hugo consacré aux questions environnementales à l’Université de Liège (Belgique), il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont L’écologie n’est pas un consensus. Dépasser l’indignation (Fayard, 2022).

Est-il possible de définir les régions du monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique ?
Il faut bien différencier la cartographie des risques et celle de la vulnérabilité. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) établit les risques liés à des phénomènes physiques, mais la vulnérabilité dépend aussi en partie des politiques. Elle est donc très variable en fonction du niveau de préparation et de la capacité d’adaptation d’un pays. Daniel, le récent « medicane » [cyclone de type méditerranéen] qui a ravagé la Libye le 12 septembre 2023, n’aurait pas provoqué tant de morts dans un Etat mieux équipé ou administré différemment. Des organismes privés font des classements, mais le GIEC ne se permet pas de jugements là-dessus. La seule chose dont on peut être sûr, c’est qu’aucune zone du monde ne sera épargnée.

Les pays en développement seront-ils plus impactés que les pays riches ?
En règle générale, les Etats les plus développés ont des bâtiments, des structures sociales et économiques plus solides. Mais il serait trop simpliste d’analyser les choses de cette façon. L’impératif est d’élargir la focale tout en se penchant plus finement sur la situation locale, le niveau de préparation, l’administration, la capacité de résilience… Un événement extrême peut traverser une zone sans encombre, alors qu’un petit événement climatique peut entraîner une cascade de conséquences en touchant des points névralgiques

Société- «Récession démocratique» dans le monde

Société- «Récession démocratique» dans le monde

Le monde connaît une récession démocratique le monde connaît une récession démocratique pour la sixième année de suite d’après un rapport de IDEA international et cela au profit des théocraties de toute nature. Dictature religieuse, dictature politique, dictature militaire.

Selon un rapport de IDEA International, c’est la sixième année de suite que davantage de démocraties sont en déclin plutôt qu’en progrès.

Des pays étudiés sont affectés par des dysfonctionnements démocratiques caractérisés en particulier par des atteintes aux libertés.

Sur 173 pays étudiés, 85 ont affiché de mauvais résultats en fonction d’au moins «un indicateur clé de performance démocratique au cours des cinq dernières années».

En ce qui concerne la représentation, le rapport pointe «un déclin notable», en particulier dans le domaine des élections et du bon fonctionnement des Parlements, mais aussi du principe d’État de droit, dont l’indépendance du système judiciaire des pays. «Nous constatons également un recul dans les démocraties historiquement performantesd’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie», souligne Michael Runey. Cette vague de déclin des systèmes démocratiques à un niveau global peut s’illustrer, entre autres, par les coups d’État sur le continent africain.

«Nous voyons des signes d’espoir dans des pays isolés dans le monde entier» comme en Europe centrale ou sur le continent africain. «Mais dans l’ensemble, le tableau reste très négatif», conclut-il.

Sport-Coupe du monde de rugby : un arbitrage trop défaillant

Sport-Coupe du monde de rugby : un arbitrage trop défaillant

La plupart des matchs entre grandes nations du rugby ont suscité de sérieuses critiques en matière d’arbitrage. En fait, les décisions de l’arbitre ont souvent été décisives pour désigner le vainqueur comte tenu des scores très étriqués.

Même lors de la finale entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande on a enregistré le même phénomène de rôle central de l’arbitre concernant le score.

La France elle-même avait été victime d’un arbitrage très discutable.

En cause, sans doute des règles du rugby devenues très complexes pour les joueurs mais aussi pour les arbitres sans parler des spectateurs. Il y aurait sans doute lieu de simplifier la doctrine arbitrale afin aussi que le jeu soit beaucoup moins haché qu’actuellement. Les règles concernant le placage et les rucks sont particulièrement difficiles à être respectées.

Le rugby a vocation à se développer au plan mondial y compris chez les femmes car il est trop circonscrit à quelques Nations majeures aujourd’hui mais cela suppose aussi des règles compréhensibles et applicables.

Il faudra encore professionnaliser bien davantage et perfectionner l’arbitrage. Les joueurs ont profondément évolué depuis 10 ou 20 ans avec des physiques hors normes et une vitesse d’exécution surprenante en dépit du poids des joueurs. Bref, les joueurs se sont considérablement transformés comme le jeu lui-même. Mais l’arbitrage tatillon et surtout approximatif n’a pas suffisamment évolué.

Crise climatique et fin du monde

Crise climatique et fin du monde

Une étude australienne évoque la fin de la civilisation en 2050 si rien n’est fait pour freiner le réchauffement de la Terre. Un calendrier sans doute un peu trop alarmiste mais qui a le mérite d’évoquer les grandes tendances qui pourraient progressivement détruire des conditions de vie d’après un papier de Franceinfo. Mais des climatologues soulignent qu’il s’agit du « scénario du pire » et qu’une autre issue reste possible. La fin du monde, d’après un rapport (lien PDF en anglais) par le think tank australien Breakthrough-National Centre for Climate Restoration pourrait intervenir vers 2050. Si rien n’est fait pour limiter le réchauffement climatique, « la planète et l’humanité auront atteint un ‘point de non-retour’ à la moitié du siècle, dans laquelle la perspective d’une Terre largement inhabitable entraînerait l’effondrement des nations et de l’ordre mondial », avancent les auteurs, David Spratt, directeur de recherche à Breakthrough, et Ian Dunlop, ancien cadre de l’industrie des énergies fossiles. Selon eux, il existe « une forte probabilité que la civilisation humaine touche à sa fin » dans trois décennies.

En dix pages, le rapport brosse un tableau apocalyptique. En 2050, la hausse de la température moyenne à la surface du globe aura atteint 3 °C. Plus de la moitié de la population mondiale sera exposée à des chaleurs létales au moins 20 jours par an. Et cette météo mortelle persistera plus de 100 jours par an en Afrique de l’Ouest, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est. Deux milliards d’habitants seront affectés par le manque d’eau.

Des écosystèmes tels que la Grande Barrière de corail ou la forêt amazonienne se seront effondrés. Et en été, l’océan Arctique sera navigable, libre de toute glace. Quant au niveau des mers, il aura augmenté de 0,5 mètre. Un demi-siècle plus tard, en 2100, la hausse sera de 2 à 3 mètres. Dans les régions tropicales, on comptera plus d’un milliard de déplacés climatiques. L’agriculture ne sera plus viable dans les régions subtropicales. Les récoltes mondiales auront diminué d’un cinquième. Et la population de la planète sera exposée à des risques de pandémies.

Le changement climatique représente maintenant une menace existentielle à court ou moyen terme pour la civilisation humaine. Dans ce « scénario extrême », « l’ampleur des destructions dépasse notre capacité de modélisation », préviennent les auteurs de l’étude, reprenant les mots de l’ONG suédoise Global Challenges Foundation (en anglais) en 2018.

Ce tableau extrêmement pessimiste s’explique. Les auteurs de l’étude ont choisi de retenir les conséquences les plus graves du réchauffement climatique en partant du principe qu’elles sont souvent mises de côté dans les publications plus consensuelles, à l’image du rapport collégial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). David Spratt et Ian Dunlop « ont juste poussé à l’extrême les probabilités. Ils ont pris les plus faibles avec les conséquences les plus importantes », pondère Joël Savarino, directeur de recherche au CNRS et à l’Institut des géosciences et de l’environnement de Grenoble.

Aucun des experts interrogés par franceinfo ne pointe cependant une quelconque erreur dans ce rapport. Même si ce n’est pas une étude scientifique, « plutôt une compilation de certaines références et de rapports d’ONG », précise Benjamin Sultan, directeur de recherche à l’Institut de recherches pour le développement (IRD).

C’est un article qui présente une vision cauchemardesque, le scénario du pire, mais qui ne peut pas être exclu pour autant.

Les conséquences d’un tel réchauffement climatique ne seraient donc pas irréalistes, tout au plus exagérées. Une hausse des températures de 3 °C d’ici à 2050 est ainsi une projection « assez extrême », nuance Frédéric Parrenin, directeur de recherche au CNRS. « Si on agit modérément, selon les engagements pris à Paris en 2015, une hausse de 3 degrés arriverait plutôt en 2100″, ajoute-t-il. Joël Savarino, lui, évoque cette possibilité si un mécanisme de rétro-action positive, c’est-à-dire une modification qui amplifie le changement climatique, s’installait. « Si les pergélisols, ces sols gelés en permanence en Arctique, se mettent à fondre à cause du réchauffement climatique, ils pourraient libérer de puissants gaz à effet de serre et ainsi nourrir le réchauffement. »

« La canicule de 2003, qui a fait 15 000 morts en France, pourrait devenir un été normal », prévient Henri Waisman, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales, spécialiste du climat et coauteur du rapport du Giec d’octobre 2018.

De même, l’estimation du milliard de réfugiés climatiques avancée dans l’étude australienne est à prendre « avec prudence », insiste le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, professeur à l’Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec. « A la limite, peu importe le chiffre avancé, ajoute Henri Waisman, ce qui est vrai, c’est que des centaines de millions de personnes pourraient être affectées. » Car « aucune ville, aucune infrastructure portuaire n’est capable de s’adapter à une montée des eaux d’un ou deux mètres en quelques décennies », remarque Joël Savarino.

Ses conclusions sont-elles réalistes ?

Au-delà des conséquences « naturelles », le réchauffement climatique pourrait bel et bien entraîner une multiplication des conflits, comme l’affirme l’étude. « Le risque est possible dans certaines régions, notamment au Sahel pour l’accès à l’eau, confirme la climatologue Françoise Vimeux, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement. Mais là encore, il existe beaucoup d’incertitudes. Les modèles sur les cycles de pluie, par exemple, sont incertains. »

Le déséquilibre proviendra de la nourriture. Si les pays exportateurs sont affaiblis par les aléas climatiques, on peut imaginer des gouvernements qui préservent leurs intérêts. Et si la nourriture commence à faire défaut…

Joël Savarino rappelle que la France compte à peine 3% d’agriculteurs dans sa population active. « Ça veut dire que 97% de la population est incapable de se nourrir toute seule. »

Les experts s’accordent sur un point : la fin de la « civilisation humaine » évoquée par l’étude est plus qu’hasardeuse. « La fin de la civilisation n’est pas la fin de l’humanité, tempère Jean-Pascal van Ypersele. En outre, pour parler de la fin de la civilisation, encore faut-il s’entendre sur ce qu’est la civilisation. Il n’y a pas une, mais des dizaines de civilisations avec des niveaux de résilience différents. » Le climatologue ne nie pas les dégâts qui pourraient être causés puisque « des infrastructures importantes seront détruites, des systèmes alimentaires seront mis à mal, il y aura des déplacements de population… » Mais l’humanité, elle, perdurera, même si elle devra s’adapter.

Un monde avec 3 °C supplémentaires est une menace très sérieuse. Ce n’est pas seulement l’environnement et les écosystèmes qui seraient menacés, mais également notre société telle que nous la connaissons.

Françoise Vimeux évoque elle aussi « une autre manière de vivre ». « Cela serait un changement brutal, mais ce ne serait pas la fin du monde. La vie a déjà survécu à des catastrophes, l’humanité survivra aussi. Son extinction n’est pas pour tout de suite », assure Joël Savarino.

Ce scénario catastrophe est-il inéluctable ?
Les auteurs de l’étude australienne plaident pour « une mobilisation mondiale massive » et jugent que celle-ci est « nécessaire dans la prochaine décennie ». Ils font une analogie avec le plan Marshall lancé après la Seconde Guerre mondiale. Sans pour autant s’étendre sur le contenu d’un tel plan.

Gilles Ramstein, directeur de recherche au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, déplore cette comparaison et critique l’idée sous-jacente de « mettre l’industrie au service de la lutte contre le réchauffement climatique ». Le climatologue le reconnaît cependant : « Il faut une planification à long terme à l’échelle mondiale pour réduire notre facture énergétique sur vingt ans, en particulier dans les transports et le chauffage. » Une planification qui « entre en contradiction avec la rentabilité immédiate », souligne-t-il. Or « il y a de très gros intérêts financiers en jeu qui vont intéresser de grands groupes. Et il ne faut pas donner massivement de l’argent à une industrie polluante qui va se refaire sur le dos de l’économie verte. »

Le chercheur prône une mesure iconoclaste : « Il faut faire par exemple des transferts de technologies gratuits vers l’Afrique et les pays sous-développés, pour éviter qu’ils ne passent par la phase de la combustion et des énergies fossiles comme les pays riches ou l’Inde, la Chine, les pays en développement. »

Le Giec aussi « propose des solutions concrètes, mais aussi des paris technologiques pour capter le CO2 atmosphérique, par exemple », rappelle Françoise Vimeux. Selon le Giec, il faut en priorité s’attaquer aux émissions de gaz à effet de serre, à commencer par le dioxyde de carbone (CO2). Pour que la hausse des températures ne dépasse pas 1,5 °C, il faut diminuer d’environ 45% les émissions mondiales de CO2 d’ici à 2030 par rapport à leur niveau de 2010, puis atteindre vers 2050 la neutralité carbone, c’est-à-dire le point où les émissions sont compensées par l’élimination du CO2 présent dans l’atmosphère. Il faudrait aussi que les énergies renouvelables fournissent 70 à 85% de l’électricité en 2050. Les émissions de CO2 de l’industrie, elles, devraient être inférieures d’environ 65 à 90% en 2050 par rapport à ce qu’elles étaient en 2010.

Outre la production d’énergie et l’industrie, il faudrait revoir les politiques d’aménagement du territoire, réformer les modèles agricoles, développer des moyens de transports moins polluants, construire des bâtiments moins énergivores… Il faudrait aussi préserver les écosystèmes, reboiser, restaurer les sols pour que le carbone y reste stocké, mais aussi développer des technologies de capture et de stockage du carbone dans l’air, comme le font naturellement les arbres.

La facture de tels bouleversements est vertigineuse. Le Giec évalue les investissements nécessaires dans le système énergétique à 2 400 milliards de dollars par an entre 2016 et 2035. Cela revient à consacrer environ 2,5% du PIB mondial à la lutte contre le réchauffement climatique.

« Ce n’est pas un problème insoluble, il faut une vraie solidarité, une vraie politique internationale. Il faut que l’ONU ait plus d’importance », assure Frédéric Parrenin. Pour autant, « le progrès technologique ne résoudra pas tout », prévient le climatologue. « Pour réduire les gaz à effet de serre, il ne faut pas attendre que les gouvernements agissent, ils ne peuvent pas tout faire, poursuit Henri Waisman. Les villes, les régions, le secteur privé, les citoyens, tous ont un rôle fondamental. »

Pour le climatologue Gilles Ramstein, la « posture catastrophiste » de l’étude australienne a une vertu : « Elle permet de lancer une alerte encore plus forte. » « Si on ne fait rien, les réactions vont être de plus en plus émotionnelles et les choix qui seront faits ne seront pas forcément les bons, fait valoir l’expert. Plus tôt on commencera à changer de cap, mieux ce sera. Mais malheureusement, pour l’heure, rien ne bouge. »

« La prise en compte du risque maximum, c’est une approche intéressante, juge son confrère Benjamin Sultan. Si on se montre trop conservateur ou réservé dans nos prévisions, en écartant les fourchettes les plus hautes, on risque de ne pas être préparé. »

Mais « c’est à double tranchant », avertit la climatologue Françoise Vimeux. « C’est important de transmettre nos connaissances pour sensibiliser les citoyens, éveiller les consciences, éclairer la prise de décision, mais ce n’est pas utile d’être aussi alarmiste. »

Cela peut créer un sentiment de fatalité. Cela désarme. Les gens vont se dire : « Cela ne sert à rien, c’est la fin, c’est trop tard. » Mais ce n’est pas vrai. Il n’est pas trop tard.

A l’inverse, « exposer les différents scénarios, c’est aussi donner la possibilité de débattre de ce qui est acceptable ou non socialement, argumente la chercheuse. Accepte-t-on que la Grande Barrière de corail soit détruite ? Accepte-t-on qu’il y ait des millions de déplacés ? Ce sont des questions sociétales. »

« On peut éviter ce pire scénario. Toutes les décisions qu’on va prendre ou pas dans les dix ans vont avoir des conséquences. Les dix prochaines années, c’est l’échéance si on veut empêcher un réchauffement supérieur à 1,5 ou 2 °C, note Benjamin Sultan. Il faut changer complètement, il faut des transitions radicales sur notre façon de consommer, de produire, dans tous les secteurs et partout dans le monde. »

« Si on écoute les discours alarmistes, il y a le risque de dire que c’est foutu. Ça ne l’est pas. La jeunesse défile dans le monde entier. Ces discussions, on ne les avait pas il y a cinq ou dix ans », renchérit Henri Waisman. Le coauteur du rapport du Giec l’assure : « C’est loin d’être perdu. Au-delà de la crainte de l’échec, il est possible d’y arriver, et c’est même souhaitable. »

Coupe du monde de rugby : un arbitrage trop défaillant

Coupe du monde de rugby : un arbitrage trop défaillant

La plupart des matchs entre grandes nations du rugby ont suscité de sérieuses critiques en matière d’arbitrage. En fait, les décisions de l’arbitre ont souvent été décisives pour désigner le vainqueur comte tenu des scores très étriqués.

Même lors de la finale entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande on a enregistré le même phénomène de rôle central de l’arbitre concernant le score.

La France elle-même avait été victime d’un arbitrage très discutable.

En cause, sans doute des règles du rugby devenues très complexes pour les joueurs mais aussi pour les arbitres sans parler des spectateurs. Il y aurait sans doute lieu de simplifier la doctrine arbitrale afin aussi que le jeu soit beaucoup moins haché qu’actuellement. Les règles concernant le placage et les rucks sont particulièrement difficiles à être respectées.

Le rugby a vocation à se développer au plan mondial y compris chez les femmes car il est trop circonscrit à quelques Nations majeures aujourd’hui mais cela suppose aussi des règles compréhensibles et applicables.

Il faudra encore professionnaliser bien davantage et perfectionner l’arbitrage. Les joueurs ont profondément évolué depuis 10 ou 20 ans avec des physiques hors normes et une vitesse d’exécution surprenante en dépit du poids des joueurs. Bref, les joueurs se sont considérablement transformés comme le jeu lui-même. Mais l’arbitrage tatillon et surtout approximatif n’a pas suffisamment évolué.

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