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Politique-La « désoccidentalisation » du monde

Politique-La « désoccidentalisation » du monde


Le terme de « désoccidentalisation » émerge dans le débat mondial, marquant un tournant géopolitique et économique. Ce phénomène résulte d’une combinaison de facteurs économiques, démographiques et démocratiques qui remodèlent l’ordre mondial, rendant obsolètes les valeurs fondatrices des règles internationales. Par Jean-Christophe Fromantin, Délégué général d’Anticipations (*) ( dans la Tribune)

La « désoccidentalisation » du monde … ! Un terme qui apparait dans le débat et dont nous pouvions difficilement soupçonner qu’il exprime un jour une hypothèse dominante. Et pourtant ! Derrière ce terme lié en particulier à la détermination des acteurs du sud-global, nous devons comprendre l’accélération de trois phénomènes profondément intriqués : économique, démographique et démocratique. Ils forment un nouveau paradigme au sein duquel les acteurs ne s’embarrassent plus des valeurs qui sous-tendent les règles internationales. Or, au moment où il serait nécessaire de renforcer nos réactions, il est probable que la tension entre l’Europe et les États-Unis participe d’un appauvrissement du socle occidental et d’un renforcement du sud-global. Lors d’une des dernières séances d’Anticipations – programme d’immersion sur la prospective, à l’adresse de dirigeants et de cadres internationaux – le Général Éric Peltier et l’économiste Thierry Pouch alertaient sur un glissement d’influence dont l’Europe occidentale doit urgemment intégrer les risques et les effets.

L’approche économique se joue dorénavant sur un cycle de renégociation des droits de douane et autres barrières non-tarifaires qui marquent l’impuissance de l’Organisation mondiale du Commerce. Aujourd’hui, ce sont près des deux-tiers des échanges internationaux qui se font en dehors des règles de l’OMC. Le cycle de Doha, lancé en 2001, qui n’a toujours pas abouti, trahit de multiples blocages qui marquent la fin de la « mondialisation heureuse ». L’approche économique se joue aussi à travers les questions alimentaires. Dans un monde qui n’arrive pas à assurer la sécurité alimentaire de sa population – dont 30% est en risque -, le conflit entre deux grandes puissances agricoles exportatrices, la Russie et l’Ukraine, pose de nouvelles frontières dans l’architecture géopolitique internationale.

L’approche démographique est également emblématique de cette désoccidentalisation. L’Europe et l’Amérique du Nord ne représente plus que 14% de la population mondiale et les projections sont de l’ordre de 10% à l’horizon 2100 ; a contrario, le bloc Afrique-Asie qui représente aujourd’hui 77% de la population mondiale devrait atteindre 83% en 2100. Ces chiffres sont d’autant plus interpellant en termes d’influence internationale que beaucoup des pays dont sont issues ces populations relèvent de régimes fortement désinhibés qui tentent de s’imposer dans tous les champs du développement. Leur poids démographique participe à la fois d’une puissance économique, sociale et culturelle.

C’est au titre de cette approche politique que notre modèle démocratique est interpellé. La Chine a sorti 450 millions de personnes de la pauvreté sans élection démocratique, et pointe dans le peloton de tête des grands acteurs de l’innovation. Des performances qui convainquent beaucoup de dirigeants du Nouveau Monde de la pertinence d’un modèle de prospérité alternatif à celui que nous portons dans les sociétés occidentales.

La question se pose par conséquent d’une prise de conscience des enjeux et des grandes priorités qu’il nous faut adresser. Ils sont nombreux dans les domaines de l’environnement à l’énergie et dans bien d’autres secteurs. Ils sont d’autant plus stratégiques que le découplage entre les É.-U. et l’Europe pourrait marquer une étape-clé de la perte d’influence occidentale. Pour autant, deux composantes vitales paraissent essentielles à court et moyen termes : la défense et l’alimentation. L’une et l’autre participent d’une souveraineté-socle qui, à la différence de l’énergie dont le nucléaire offre des garanties, est directement liée au contexte international. Ces composantes posent l’enjeu d’un dilemme européen difficile à résoudre : avec d’un côté la nécessité de renforcer la politique agricole commune (PAC) pour garantir notre souveraineté alimentaire et garder notre leadership à l’exportation – l’Europe est le 1er exportateur mondial de produits agri-agro – ; de l’autre, la montée en puissance des crédits militaires (800 milliards d’EUR) pour faire face aux risques qui se profilent ; et enfin, les préconisations de Mario Draghi qui estime à 800 milliards d’EUR/ an pendant 5 ans les crédits nécessaires à la mise niveau technologique… À périmètre constant, l’équation est insoluble sauf à amputer le budget de la PAC, à renoncer à notre prospérité, ou à revoir les termes de notre pacte économique et financier.

C’est probablement par un nouveau contrat européen qui nous faudra passer d’une Europe des marchés à celle d’un pôle de souveraineté fidèle à nos valeurs.

Lors d’une des dernières séances d’Anticipations – programme d’immersion sur la prospective, à l’adresse de dirigeants et de cadres internationaux – le Général Éric Peltier et l’économiste Thierry Pouch alertaient sur un glissement d’influence dont l’Europe occidentale doit urgemment intégrer les risques et les effets.

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(*) Jean-Christophe Fromantin est Délégué général d’Anticipations et Chercheur-associé à la Chaire ETI-IAE Paris-Sorbonne. Il est par ailleurs maire de Neuilly-sur-Seine et vice-président du Département des Hauts-de-Seine

La « désoccidentalisation » du monde

La « désoccidentalisation » du monde


Le terme de « désoccidentalisation » émerge dans le débat mondial, marquant un tournant géopolitique et économique. Ce phénomène résulte d’une combinaison de facteurs économiques, démographiques et démocratiques qui remodèlent l’ordre mondial, rendant obsolètes les valeurs fondatrices des règles internationales. Par Jean-Christophe Fromantin, Délégué général d’Anticipations (*) ( dans la Tribune)

La « désoccidentalisation » du monde … ! Un terme qui apparait dans le débat et dont nous pouvions difficilement soupçonner qu’il exprime un jour une hypothèse dominante. Et pourtant ! Derrière ce terme lié en particulier à la détermination des acteurs du sud-global, nous devons comprendre l’accélération de trois phénomènes profondément intriqués : économique, démographique et démocratique. Ils forment un nouveau paradigme au sein duquel les acteurs ne s’embarrassent plus des valeurs qui sous-tendent les règles internationales. Or, au moment où il serait nécessaire de renforcer nos réactions, il est probable que la tension entre l’Europe et les États-Unis participe d’un appauvrissement du socle occidental et d’un renforcement du sud-global. Lors d’une des dernières séances d’Anticipations – programme d’immersion sur la prospective, à l’adresse de dirigeants et de cadres internationaux – le Général Éric Peltier et l’économiste Thierry Pouch alertaient sur un glissement d’influence dont l’Europe occidentale doit urgemment intégrer les risques et les effets.

L’approche économique se joue dorénavant sur un cycle de renégociation des droits de douane et autres barrières non-tarifaires qui marquent l’impuissance de l’Organisation mondiale du Commerce. Aujourd’hui, ce sont près des deux-tiers des échanges internationaux qui se font en dehors des règles de l’OMC. Le cycle de Doha, lancé en 2001, qui n’a toujours pas abouti, trahit de multiples blocages qui marquent la fin de la « mondialisation heureuse ». L’approche économique se joue aussi à travers les questions alimentaires. Dans un monde qui n’arrive pas à assurer la sécurité alimentaire de sa population – dont 30% est en risque -, le conflit entre deux grandes puissances agricoles exportatrices, la Russie et l’Ukraine, pose de nouvelles frontières dans l’architecture géopolitique internationale.

L’approche démographique est également emblématique de cette désoccidentalisation. L’Europe et l’Amérique du Nord ne représente plus que 14% de la population mondiale et les projections sont de l’ordre de 10% à l’horizon 2100 ; a contrario, le bloc Afrique-Asie qui représente aujourd’hui 77% de la population mondiale devrait atteindre 83% en 2100. Ces chiffres sont d’autant plus interpellant en termes d’influence internationale que beaucoup des pays dont sont issues ces populations relèvent de régimes fortement désinhibés qui tentent de s’imposer dans tous les champs du développement. Leur poids démographique participe à la fois d’une puissance économique, sociale et culturelle.

C’est au titre de cette approche politique que notre modèle démocratique est interpellé. La Chine a sorti 450 millions de personnes de la pauvreté sans élection démocratique, et pointe dans le peloton de tête des grands acteurs de l’innovation. Des performances qui convainquent beaucoup de dirigeants du Nouveau Monde de la pertinence d’un modèle de prospérité alternatif à celui que nous portons dans les sociétés occidentales.

La question se pose par conséquent d’une prise de conscience des enjeux et des grandes priorités qu’il nous faut adresser. Ils sont nombreux dans les domaines de l’environnement à l’énergie et dans bien d’autres secteurs. Ils sont d’autant plus stratégiques que le découplage entre les É.-U. et l’Europe pourrait marquer une étape-clé de la perte d’influence occidentale. Pour autant, deux composantes vitales paraissent essentielles à court et moyen termes : la défense et l’alimentation. L’une et l’autre participent d’une souveraineté-socle qui, à la différence de l’énergie dont le nucléaire offre des garanties, est directement liée au contexte international. Ces composantes posent l’enjeu d’un dilemme européen difficile à résoudre : avec d’un côté la nécessité de renforcer la politique agricole commune (PAC) pour garantir notre souveraineté alimentaire et garder notre leadership à l’exportation – l’Europe est le 1er exportateur mondial de produits agri-agro – ; de l’autre, la montée en puissance des crédits militaires (800 milliards d’EUR) pour faire face aux risques qui se profilent ; et enfin, les préconisations de Mario Draghi qui estime à 800 milliards d’EUR/ an pendant 5 ans les crédits nécessaires à la mise niveau technologique… À périmètre constant, l’équation est insoluble sauf à amputer le budget de la PAC, à renoncer à notre prospérité, ou à revoir les termes de notre pacte économique et financier.

C’est probablement par un nouveau contrat européen qui nous faudra passer d’une Europe des marchés à celle d’un pôle de souveraineté fidèle à nos valeurs.

Lors d’une des dernières séances d’Anticipations – programme d’immersion sur la prospective, à l’adresse de dirigeants et de cadres internationaux – le Général Éric Peltier et l’économiste Thierry Pouch alertaient sur un glissement d’influence dont l’Europe occidentale doit urgemment intégrer les risques et les effets.

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(*) Jean-Christophe Fromantin est Délégué général d’Anticipations et Chercheur-associé à la Chaire ETI-IAE Paris-Sorbonne. Il est par ailleurs maire de Neuilly-sur-Seine et vice-président du Département des Hauts-de-Seine

Le monde féodal des plates-formes numériques

Le monde féodal des plates-formes numériques

Les grandes firmes numériques restructurent l’espace politique sous une forme que l’on peut qualifier de néoféodale. Le contrat social fondé sur l’idéal républicain d’une communauté de semblables s’efface, au profit de liens personnels d’individu à individu. Pour les firmes, l’enjeu est le contrôle du cyberespace, notamment l’utilisation des données personnelles, mais aussi la prise en charge de la santé, de la sécurité ou de la mobilité des usagers, jusqu’alors assurées par les États. La nomination de l’entrepreneur Elon Musk à l’agence de l’efficacité gouvernementale (DOGE) est marquée par une rhétorique libertarienne qui appelle à privatiser la puissance publique en une entreprise dotée d’attributs de souveraineté. L’ambition politique affirmée consiste à démanteler le coûteux édifice de l’État-providence. Mais cette posture antiétatiste ne se limite pas à l’affirmation d’un nouvel ordre institutionnel au sein de la culture politique occidentale. Ce sont en réalité les fondements de cette culture définie par le droit et les règlements qui sont mis à bas.

par Virginie Tournay
Directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po, Sciences Po

Guy Saez
Directeur honoraire CNRS, Sciences Po Grenoble
dans The Conversation

Comme l’avait théorisé Thomas Hobbes dans son Léviathan, nos modèles d’organisation du pouvoir s’appuient sur une rationalisation légale des rapports entre les individus et de l’État. À l’échelle internationale, cela se traduit par le système westphalien qui institue des relations entre États souverains, réglées surtout par des traités. Sans empêcher l’expression de désaccords publics, cette rationalisation rompt avec l’arbitraire des situations de guerre et avec le despotisme. Le politique constitue un phénomène objectivable, autorisant des mobilisations partisanes et une légitimité acquise par le vote.

Avec le tournant numérique s’ouvre une brèche au profit de ce que l’on pourrait qualifier de néoféodalisme. La prudence oblige à reconnaître que des formules telles que le « nouveau Moyen Âge » ou le « retour au Moyen Âge » posent plus de problèmes qu’elles n’éclairent l’actualité. Pour autant, des marqueurs du féodalisme ont des implications politiques et anthropologiques qui justifient de mobiliser cette notion.

Au niveau interne, le néoféodalisme se traduit par la dispersion des centres de pouvoir et l’affirmation de la personnalité des liens. Le contrat social fondé sur l’idéal républicain d’une communauté de semblables s’efface au profit de liens personnels d’individu à individu.

Au plan international, cette organisation du pouvoir se traduit par un état de guerre permanent, larvé ou déclaré par des États-nations qui se considèrent comme des empires. Le président Vladimir Poutine déclarant que la Russie n’a pas de frontières ou la volonté états-unienne d’annexer le Canada et le Groenland sont emblématiques de cette posture.

Tandis que, depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la question essentielle du système politique porte sur les relations entre citoyens et pouvoirs publics, le néoféodalisme structure l’organisation du pouvoir à partir des condottières des grandes firmes, comme l’a montré Shoshana Zuboff. Derrière une concurrence économique féroce, l’enjeu est le contrôle du cyberespace, notamment l’utilisation des données personnelles au mépris des droits des citoyens.

L’association du féodalisme et du règne de la tech n’est pas nouvelle, mais elle a surtout alimenté une critique des dérives capitalistiques de l’économie numérique. Or, la montée en puissance de cette contre-culture néoféodale n’est pas l’affirmation d’un courant politique auquel on pourrait opposer une autre tendance comme un socialisme de la donnée. Les dynamiques du Web confrontent fondamentalement les sociétés à un changement drastique du paysage civique, c’est-à-dire des relations réciproques du citoyen à la puissance publique.

Des plateformes qui concurrencent les États par leur offre de services
Aux États-Unis, l’autorité fédérale et les oligarques de la tech liés par leurs allégeances, imposent en même temps qu’un système complet d’offre de services, des liens de dépendance à leur population amenant à un usage des écrans pouvant conduire à une addiction. Les plateformes proposent désormais des outils pour faciliter le quotidien des populations et leur donner, à terme, satisfaction dans tous les domaines d’activité avec une offre particulièrement efficiente.

En contrepartie, les contenus et les données de chacun sont soumis aux fameux terms of use (conditions d’utilisation) qui échappent en grande partie au contrôle démocratique des citoyens, voire aux États. Les plateformes numériques obéissent d’ailleurs à une logique propre de constitutionnalisation : elles ont leur propre ordre juridique de régulation. Libres d’adapter leurs algorithmes, les fiefs numériques sont aux antipodes du contrat social républicain fondé sur l’égalité en droits et la construction d’un horizon commun.

Instance de captation massive de l’attention des populations, les outils numériques font désormais partie du quotidien : ils modifient le rapport immédiat à la connaissance et aux institutions. L’attention des individus est concentrée en priorité sur le caractère spectaculaire des contenus en ligne qui privilégient les affects et les thèses complotistes.

Dès lors, la recherche de l’information n’est plus passible d’un discours logique comme dans des États qui légitiment des autorités institutionnelles fondées sur des compétences acquises (organismes de recherche, école, enseignement) et sur l’accumulation de connaissances (bibliothèques, musées) : la connaissance par « moteur de recherche » renvoie au contraire à tous les contenus mis en ligne indépendamment de leur solidité. Quant à la certification sociale, elle ne repose plus sur les organisations productrices de connaissances, mais sur la viralité des contenus.

Un autre effet lié à l’essor des plateformes conversationnelles est le délitement de l’espace public, consubstantiel à la démocratie. En effet, la mise en équivalence des expressions privées et publiques sur les réseaux sociaux transforme la signification de l’espace public. On passe d’une représentation abstraite de l’échange d’arguments (dans un espace public idéal), à un flux continu d’informations et de sensibilités individuelles.

Notons que, par leur capacité à connecter les réseaux amicaux et affinitaires, les médiations numériques suscitent un fort sentiment de proximité. De même, la maîtrise d’un outil interactif va de pair avec un sentiment d’intégration chez les jeunes générations, qui expriment moins d’intérêt pour les médias traditionnels.

Le régime néoféodal, marqué par l’intensification de l’usage d’Internet, ne coupe donc pas l’individu du reste de la société. En revanche, les institutions publiques ne pourraient désormais y constituer qu’une option possible parmi d’autres pour organiser la vie collective et garantir la sécurité des populations.

Pourrait-on voir dans ces évolutions un risque majeur de dévitalisation progressive de l’État ? La question mérite attention, car les institutions publiques dépendent de plus en plus de la dynamique des grandes firmes du cyberespace, qui se concentrent principalement aux États-Unis et en Chine.

Les États seront-ils, demain, en mesure d’assurer une mission régalienne de sécurité auprès des populations ? On peut craindre que ces dernières délèguent en priorité la prise en charge de leur santé, de leur sécurité et de leur alimentation aux plateformes – l’enjeu ultime étant le contrôle des imaginaires qui pourraient passer en grande partie sous le contrôle des industries culturelles. Dans ce scénario, on assisterait à une mutabilité plus prononcée de l’attachement institutionnel des citoyens en faveur des plateformes.

Les plateformes seront-elles un jour en mesure de procurer une sécurité comparable à celle que les États ont assurée ces derniers siècles ? Est-on à la veille de voir ces infrastructures évoluer vers des proto-États ?

S’il est trop tôt pour répondre à ces questions, on est en droit de penser que l’usage régulier des plateformes numériques altère certainement l’adhésion au contrat social républicain et les fondements de nos démocraties.

Sport-Saut à la perche: Marie-Julie Bonnin championne du monde

Sport-Saut à la perche: Marie-Julie Bonnin championne du monde

La perchiste bordelaise Marie-Julie Bonnin (23 ans) a été sacrée championne du monde en salle du saut à la perche ce samedi, en Chine, en effaçant une barre à 4,75m. Elle est devenue la première Française de l’histoire championne du monde de la discipline.

La Bordelaise de 23 ans, déjà médaillée de bronze aux Championnats d’Europe il y a deux semaines, décroche ainsi son premier titre international et devance la Slovène Tina Sutej (4,70 m) et la Suisse Angelica Moser (4,70 m). « Je ne peux pas y croire pour l’instant, je suis si fière, j’ai bien géré le concours, je suis si heureuse », a réagi Bonnin au speaker de la salle après sa victoire.

>Trump conduit le monde vers la catastrophe économique

Trump conduit le monde vers la catastrophe économique

De plus en plus nombreux sont les experts qui pensent que TRump conduit les États-Unis mais au-delà le monde entier vers la catastrophe économique. Avec des droits de douane augmentés dans des proportions invraisemblables qui varient de 10 % à 100 %, il est clair qu’on va d’abord tuer le commerce international. Les exportations ne pourront en effet être compétitives si on les affecte de telles taxes.

L’autre sujet d’inquiétude concerne les variations au jour le jour des propos invraisemblables de Truimp. Ainsi quand il parle d’augmenter les droits de douane canadien à 50 % avant de revenir à 25 % et sans doute au final de reculer encore. De tels propos sidèrent le monde économique et les acteurs économiques bloquent en attendant leur programme de développement et d’investissement. Les conséquences seront rapides elles se feront sentir des ce printemps sur l’activité mondiale. Déjà les bourses sont en train d’anticiper les bouleversements à venir et la bourse américaine particulier plonge dangereusement. Rien d’étonnant à cela alors que la croissance américaine était sur une très confortable tendance haussière de 3 %, elle pourrait chuter de 3 % en 2025.

Le Dow Jones qui avait perdu 2,08 % lundi, cédait encore 1,14 % mardi. L’indice S&P 500 s’est, lui, contracté de 2,70 % puis 0,76 %, lâchant plus de 7 % depuis l’investiture de Donald Trump. Le Nasdaq, fief des valeurs technologiques, a abandonné de son côté 4 % lundi, affichant sa pire performance depuis 2022, puis 0,18 % le lendemain. En quelques séances, les grands indices boursiers ont effacé leurs gains depuis l’élection de Donald Trump en novembre. Et la contagion est là : en Asie et en Europe, à de rares exceptions près, les Bourses étaient dans le rouge mardi.

Les marchés redoutent surtout l’impact économique des droits de douane conséquents dont Donald Trump menace la Terre entière et en particulier ses partenaires privilégiés. Le spectre d’une récession ressurgit même si cela ne fait pas partie des scénarios centraux. Plusieurs grandes banques américaines, dont Goldman Sachs, l’ont évoqué.

« Bilan du Monde » : 2024, un monde en déconstruction

« Bilan du Monde » : 2024, un monde en déconstruction

« Le Monde » publie l’édition 2025 de son hors-série, qui revient sur une année marquée par l’instabilité - chute du régime syrien, élections contestées en Europe, dissolution de l’Assemblée nationale… L’humanité clôt le chapitre 2024 en laissant derrière elle le flux d’une actualité souvent violente et imprévisible. Durant cette année où les guerres, les crises et les catastrophes naturelles se sont accumulées, le monde a plongé dans l’incertitude, comme s’il était en pleine déconstruction.

L’édition 2025 du Bilan du Monde décrypte cette année de bascule. Réalisée par la rédaction du Monde, la publication couvre l’actualité géopolitique, économique et écologique de l’année écoulée et fait le point sur l’état des 198 pays du globe. Outre les trois cahiers – « International », « France » et « Planète » –, l’édition comprend un portfolio, des infographies et des tribunes inédites ou publiées dans les pages Idées du journal.

En 2024, plus de 80 pays ont organisé des élections ou des référendums, ce qui est un signe de bonne santé, mais ces scrutins ont parfois accouché de configurations troublantes, comme ce fut le cas au Venezuela, en Roumanie, en Géorgie, mais aussi aux Etats-Unis, où Donald Trump a été élu pour la seconde fois président. Personne ne peut désormais l’ignorer : ce n’est pas uniquement la parenthèse marquant la fin de la guerre froide (1989-1991) qui se referme sous nos yeux, c’est le moment de 1945 qui semble s’éloigner, créant une configuration aussi fascinante qu’inquiétante.

Ce sentiment de flottement est aussi présent en France. Avec la division de l’Assemblée nationale en trois blocs de force comparable issue des élections législatives anticipées, organisées après la dissolution de juin, c’est une Ve République de plus en plus difficile à gouverner qui risque de marquer la dernière moitié du second mandat du président Emmanuel Macron.

Du côté de l’avenir de la planète, l’inquiétude grandit depuis que 2024 a été considérée comme l’année la plus chaude de l’histoire – un réchauffement climatique qui n’est pas sans effet sur les systèmes alimentaires. A cela s’ajoutent les catastrophes naturelles et le non-respect des engagements des Etats pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

« Le Bilan du Monde », édition 2025, hors-série du « Monde », 220 pages,

2024: année électorale pour presque la moitié du monde

2024: année électorale pour presque la moitié du monde

 

En 2024, des élections ont été tenues dans une soixantaine de pays : il s’agit d’un fait historique inédit. Ces scrutins présidentiels et législatifs qui se sont déroulés au sein des espaces politiques nationaux ont produit des effets sur l’espace mondial, au premier rang desquels une contestation montante de l’ordre international libéral par les urnes. 2024 a été marquée par des scrutins majeurs dans plusieurs des pays les plus peuplés de la planète : aux États-Unis bien sûr, mais aussi en Inde, en Indonésie, au Pakistan, au Bangladesh, au Mexique ou encore en Russie. Ce sont au total une soixantaine d’États, aux régimes démocratiques comme aux régimes autoritaires, qui ont tenu cette année des élections législatives, présidentielles et des référendums. Hormis les cas précédemment cités, le fait électoral s’est aussi présenté en Azerbaïdjan, en Autriche, au Portugal, au Royaume-Uni, au Sénégal, à Taïwan, au Tchad ou encore en Tunisie, liste non exhaustive.Ainsi, près de 45 % de la population mondiale a été appelée aux urnes en 2024. Jamais dans l’histoire de l’humanité autant d’élections nationales n’avaient été tenues lors de la même année. Ces élections nationales ont fait élire ou réélire des parlementaires, des chefs d’État et de gouvernement, de Keir Starmer à Donald Trump en passant par Narendra Modi. Tous ces faits politiques ne sont pas restés confinés à l’échelle nationale ; ils ont également produit des effets politiques internationaux.

par 

Maître de conférences en science politique, Sciences Po Saint-Germain-en-Laye (Cergy Paris Université), CY Cergy Paris Université dans The Conversation 

Le 6 novembre 2024, une majorité de citoyens des États-Unis a décidé de la réélection de Donald J. Trump. Par ce choix, les citoyens étatsuniens ne se sont pas seulement prononcés sur l’orientation politique à donner pour réformer leur pays lors des quatre prochaines années en matière d’éducation, de santé publique, de sécurité intérieure, ou encore de pouvoir d’achat. Ce résultat électoral va aussi avoir des répercussions politiques sur l’espace mondial.

Alors que l’administration Biden a soutenu les forces armées ukrainiennes depuis le début de la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie, Donald Trump a annoncé lors de sa campagne électorale qu’une fois élu il mettrait fin à la livraison d’armes à Kiev, préférant « négocier la paix » directement avec le président russe, Vladimir Poutine. S’il ne s’agit pas de prendre pour argent comptant des déclarations de campagne, on remarquera que Trump continue de défendre cette position depuis sa victoire.

Le résultat de l’élection américaine pourrait également avoir des effets politiques majeurs au Proche-Orient. Donald Trump n’a eu de cesse de soutenir le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, y compris dans le contexte de la guerre à Gaza. Il a d’ailleurs nommé ambassadeur des États-Unis en Israël Mike Huckabee, connu pour être favorable à la colonisation. Lors de son premier mandat, Trump avait déjà pris plusieurs décisions allant dans le sens du premier ministre israélien.

D’autres victoires électorales, ailleurs dans le monde, auront évidemment elles aussi des effets régionaux ou mondiaux notables, qu’il s’agisse de triomphes annoncés car produits dans des pays non démocratiques (la réélection de Vladimir Poutine en Russie ou celle de Nicolas Maduro au Venezuela) ou de résultats obtenus après une compétition politique à la loyale (Claudia Sheinbaum élue au Mexique ou Maia Sandu en Moldavie, entre autres exemples).

Lors de l’année 2024, ont également eu lieu les élections européennes : le 9 juin, près de 180 millions de citoyens de l’Union européenne (UE) se sont déplacés aux urnes pour élire les 720 députés appelés à siéger au Parlement européen. Le taux de participation, 51 %, a été à son plus haut niveau depuis deux décennies. La coalition sortante formée par les conservateurs (PPE, 176 sièges), les sociaux-démocrates (S&D, 139 sièges) et les libéraux (Renew, 102 sièges) s’est maintenue, ce qui a permis à Ursula von der Leyen d’obtenir un second mandat à la tête de la Commission européenne.

Ces élections qui se sont soldées par une relative stabilité du rapport de forces politiques à l’échelle de l’UE ont, pourtant, produit des effets majeurs sur la vie politique nationale de certains États membres. En France, le score historique du Rassemblement national (RN) emmené par Jordan Bardella, qui a obtenu 31,37 % des suffrages exprimés (soit 30 sièges sur les 81 attribués à la France au Parlement européen) a décidé le président Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Pourtant, celui-ci affirmait encore quelques semaines avant cette échéance électorale que les élections européennes ne représentaient pas un enjeu de politique nationale.

À la suite du second tour des élections législatives anticipées qui s’ensuivirent, l’Assemblée est apparue, le 7 juillet, sans majorité. Il aura fallu plus de deux mois – un record sous la Ve République – afin que l’exécutif constitue un gouvernement dirigé par Michel Barnier. Après seulement trois mois d’exercice, le gouvernement de Michel Barnier est tombé le 5 décembre 2024 après une motion de censure adoptée par l’Assemblée nationale, pour la première fois depuis 1962. François Bayrou, qui a été nommé premier ministre le 13 décembre, vient de former un gouvernement dont l’espérance de vie suscite déjà quelques doutes chez les observateurs.

Au-delà de ce « jeu d’échelles » aboutissant à ce que des élections nationales produisent des effets politiques sur l’espace mondial et que, concomitamment, des élections internationales façonnent la vie politique nationale, les élections qui se sont déroulées en 2024 dans les régimes démocratiques ont aussi été une ressource politique mobilisée par certains acteurs pour contester l’État de droit et l’ordre international libéral dans son ensemble.

Les élections qui se sont tenues dans des régimes autoritaires ou dans des États « faillis » – caractérisés par la faiblesse de leurs institutions – n’ont pas abouti à des alternances du fait de l’absence de compétition politique. En mars dernier, Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie avec plus de 87 % des suffrages exprimés ; en mai, Mahamat Idriss Déby a été réélu chef de l’État tchadien en obtenant 61 % des voix dès le premier tour&nbsp ; en juin, le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, a lui aussi été réélu dès le premier tour, avec 56,1 % des voix – exemples parmi d’autres, là encore.

Au contraire, un clivage politique a été observé lors des élections tenues dans des régimes démocratiques entre des candidats « libéraux », d’un côté, et « populistes », de l’autre. Les premiers se sont présentés comme les « gardiens » de l’État de droit et de l’ordre international libéral, tandis que les seconds se sont approprié des pratiques et des idées politiques « illibérales » importées, pour partie, des régimes autoritaires. Ainsi, l’année 2024 a confirmé que l’espace mondial ne se réduisait pas à une rivalité entre des États « libéraux » d’un côté, et des États « autoritaires » de l’autre. Au sein même des États « libéraux » disposant d’un régime démocratique, la compétition politique s’est renforcée entre un « camp libéral » et un « camp illibéral », comme lors des élections qui se sont déroulées en Moldavie et en Géorgie, en octobre dernier.

En Moldavie, la présidente sortante, pro-européenne et de centre-droit, Maia Sandu, a été réélue contre Alexandr Stoianoglo qui défendait une ligne populiste, eurosceptique et pro-Kremlin. Lors d’un référendum organisé en parallèle de l’élection présidentielle, les Moldaves se sont prononcés sur l’inscription dans leur Constitution de l’adhésion de leur pays à l’UE. Le « oui » l’a emporté d’une courte tête, avec 50,35 % des suffrages – tandis que des accusations d’ingérence et d’achats de vote par la Russie ont été soulignées par les autorités de Chisinau.

En Géorgie, le parti pro-russe « Rêve géorgien », dont est issu Irakli Kobakhidzé, premier ministre depuis février 2024, a été proclamé vainqueur, contre la coalition d’opposition libérale et pro-européenne soutenue par la présidente, Salomé Zourabichvili. Le Conseil de l’Europe, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ainsi que des ONG telles que Transparency International ont révélé des violations du secret du vote, des manipulations des listes électorales et des votes multiples qui auraient été organisées par les autorités russes. Depuis l’annonce des résultats fin octobre, l’opposition refuse de les reconnaître et de siéger au Parlement.

Montée de l’extrême droite, remise en question de l’État de droit, partis politiques favorables au Kremlin, ingérences avérées de la Russie dans une élection nationale : ces phénomènes politiques ont aussi été observés, au cœur de l’UE, lors de l’élection présidentielle qui s’est déroulée en Roumanie en novembre.

Rugby : Antoine Dupont , meilleur joueur du monde

Rugby  : Antoine Dupont , meilleur joueur du monde 

Antoine Dupont a été élu meilleur joueur du monde à 7, ce dimanche, lors des World Rugby Awards qui se tiennent à Monaco. Le joueur du Stade Toulousain est actuellement sur une autre planète. Déjà considéré comme l’un des meilleurs rugbymen à XV (si ce n’est le meilleur), il devient le premier joueur à recevoir cette distinction planétaire à XV (il l’avait reçue en 2021) et à 7.

Audience de la presse les cadres : Figaro, le Monde et le Parisien en tête

Audience de la presse les cadres : Figaro, le Monde et le Parisien en tête

 

D’après  la dernière étude OneNext Influence, qui décortique depuis cinq ans la consommation d’information des top cadres et des foyers français à hauts revenus (définis comme ceux gagnants plus de 65.000 euros net par an) trois titres figurent en tête du taux de lecture chez les cadres : le Figaro, le Monde et le Parisien.

Le Figaro est le plus lu avec  chaque mois 5,723 millions de lecteurs mensuels sur l’ensemble de son offre éditoriale déclinée à la fois sur le quotidien – sous sa forme papier et PDF -, sur son site d’information LeFigaro.fr et sur son application mobile et tablette. Suivent Le Monde et Le Parisien Aujourd’hui en France, qui touchent respectivement 5,2 millions et 5 millions de cette population. De leur côté, les titres de presse régionale, regroupés au sein de PQR66, fédèrent au total un peu plus de 8 millions de lecteurs chaque mois, confirmant au passage l’importance de l’information locale pour une large partie de la population française. Femme actuelle reste le premier titre de presse magazine avec 3,8 millions de lecteurs par mois.

Trump félicite les dictateurs du monde entier

Trump félicite les dictateurs du monde entier

 

 

Trump dans son entretien avec Elon Musk sur le réseau X a d’une certaine manière rendue hommage aux les dictateurs du monde entier et notamment à Poutine, au  président chinois et le dirigeant de la Corée du Nord. 

L’ancien président a par ailleurs salué le président russe Vladimir Poutine, le président chinois Xi Jinping et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un pour être « au sommet de leur forme », des commentaires faisant écho à son attrait pour les autocrates exprimé par le passé. S’il revient au pouvoir, les Etats-Unis seront plus en sécurité sur la scène mondiale, a-t-il promis. « Je pense que les gens sous-estiment le risque d’une troisième guerre mondiale », a ajouté Elon Musk. Le patron a même semblé candidater pour un poste sous une future potentielle administration Trump, en expliquant qu’il aimerait participer à une commission qui « s’assurerait que l’argent des contribuables est dépensé à bon escient ».

Une perspective séduisante pour l’ex-président, qui a félicité Elon Musk pour les vagues de licenciements qu’il a imposées chez X. « Vous êtes le meilleur réducteur de coûts », a-t-il complimenté. A moins de trois mois de l’élection présidentielle, le milliardaire a conclu en dramatisant les enjeux du scrutin. « Je pense que nous sommes à un tournant du destin de la civilisation et je pense que nous devons prendre le bon chemin », a-t-il confié à Donald. Trump. « Et je pense que vous êtes sur le bon chemin ».

 

Investissements étrangers : encore un recul dans le monde en 2023

Investissements étrangers : encore un recul dans le monde en 2023

 
Les flux d’investissements directs étrangers ont reculé en 2023, pour la deuxième année consécutive, selon l’ONU Commerce et Développement (CNUCED). Une baisse de 2% due au triple effet d’un ralentissement économique couplé à l’augmentation des tensions commerciales et géopolitiques. Mais l’agence onusienne estime néanmoins « possible » une croissance cette année.

Cette baisse est due à « l’augmentation des tensions commerciales et géopolitiques dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale », selon la CNUCED (photo d’illustration). (Crédits : JON NAZCA)
Pour la deuxième année consécutive, les investissements directs étrangers (IDE) à l’échelle de la planète ont baissé. Ils ont en effet reculé de 2% en 2023 pour s’établir à 1.300 milliards de dollars, selon le dernier rapport sur ce sujet publié ce jeudi par l’organisme des Nations Unies « ONU Commerce et Développement » (CNUCED). Une faible baisse en apparence, contre -12% en 2022, qui cache en réalité un recul plus marqué de 10% en excluant du calcul « quelques situations exceptionnelles dans des pays européens », souligne l’agence onusienne.

Les experts de la CNUCED attribuent cette baisse à « l’augmentation des tensions commerciales et géopolitiques dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale ». Pour autant, ils affichent un certain optimiste pour cette année.

Dans le détail, les flux d’IDE vers les pays en développement ont diminué de 7% pour atteindre 867 milliards de dollars l’année dernière. Ceux situés en Asie ont enregistré une baisse du même ordre (-8%) mais celle-ci masque une forte augmentation des nouveaux projets (+44% en valeur).

Elle est moindre en Afrique (-3%, à 53 milliards de dollars), le continent ayant été tiré vers le bas par l’Egypte et l’Afrique du sud. La Cnuced note toutefois que l’Afrique « a attiré une part croissante des mégaprojets mondiaux entièrement nouveaux, six d’entre eux étant évalués à plus de 5 milliards de dollars ». En tête de liste figure un projet d’hydrogène vert en Mauritanie, pays moins avancé d’Afrique du nord-ouest. « Ce projet devrait générer 34 milliards de dollars d’investissements, un montant plusieurs fois supérieur au PIB du pays », note le rapport.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, l’IDE a reculé de 1%.

Concernant les pays développés, la CNUCED note l’impact de la mise en place d’un taux d’imposition mondial sur les bénéfices des sociétés multinationales.

« Les flux vers les pays développés ont été fortement affectés par les transactions financières des entreprises multinationales, motivées en partie » par la mise en place de cette taxe. Les flux vers la plupart des régions d’Europe et d’Amérique du Nord ont diminué respectivement de 14% et de 5%.

Un autre baromètre, publié début mai par le cabinet EY, a révélé que, pour la cinquième année consécutive, la France a conservé sa couronne de pays le plus attractif pour les projets d’investissements étrangers. Ainsi, 1.194 projets d’implantation ou d’extension de sites ont été annoncés l’an dernier contre 985 pour le Royaume-Uni et 733 pour l’Allemagne.

 

Société-Des riches de plus en plus nombreux dans le monde ….grâce à la spéculation

Société-Des riches de plus en plus nombreux dans le monde ….grâce à la spéculation

 

Grâce notamment à la spéculation boursière ( permise par le déversement sans compter de liquidités des banques centrales pendant le Covid),  il n’y a jamais eu autant de riches et leur fortune n’a jamais été aussi élevée, selon une étude internationale menée par le cabinet de conseil Capgeminii. Le nombre de personnes fortunées dans le monde, définies par Capgemini par les personnes dont l’argent disponible hors résidence principale dépasse le million de dollars, a augmenté sur un an de 5,1%, à 22,8 millions de personnes en 2023, a calculé le cabinet dans son étude intitulée «World Wealth Report».

La progression de ces richesses a surtout été permise par la hausse des places boursières dans le monde : l’indice Nasdaq américain s’est envolé de 43% et le S&P 500 de 24% en 2023, pendant qu’à Paris l’indice CAC 40 a pris 16% et le DAX à Francfort 20%. «Les actions ont bondi conjointement au marché de la tech, alimentées par l’enthousiasme pour l’IA générative et son impact potentiel sur l’économie», relève le cabinet dans l’étude qui a évalué 71 pays et utilise comme méthodologie un système de recensement statistique et une représentation graphique appelée la courbe de Lorenz. En 2022, les personnes les plus riches avaient vu la valeur de leur patrimoine connaître le plus fort recul en dix ans, en raison cette fois d’un repli des cours boursiers.

 

Des riches de plus en plus nombreux dans le monde ….grâce à la spéculation

Des riches de plus en plus nombreux dans le monde ….grâce à la spéculation

Grâce notamment à la spéculation boursière ( permise par le déversement sans compter de liquidités des banques centrales pendant le Covid) il n’y a jamais eu autant de riches et leur fortune n’a jamais été aussi élevée, selon une étude internationale menée par le cabinet de conseil Capgemini publiée ce mercredi. Le nombre de personnes fortunées dans le monde, définies par Capgemini par les personnes dont l’argent disponible hors résidence principale dépasse le million de dollars, a augmenté sur un an de 5,1%, à 22,8 millions de personnes en 2023, a calculé le cabinet dans son étude intitulée «World Wealth Report».

La progression de ces richesses a surtout été permise par la hausse des places boursières dans le monde : l’indice Nasdaq américain s’est envolé de 43% et le S&P 500 de 24% en 2023, pendant qu’à Paris l’indice CAC 40 a pris 16% et le DAX à Francfort 20%. «Les actions ont bondi conjointement au marché de la tech, alimentées par l’enthousiasme pour l’IA générative et son impact potentiel sur l’économie», relève le cabinet dans l’étude qui a évalué 71 pays et utilise comme méthodologie un système de recensement statistique et une représentation graphique appelée la courbe de Lorenz. En 2022, les personnes les plus riches avaient vu la valeur de leur patrimoine connaître le plus fort recul en dix ans, en raison cette fois d’un repli des cours boursiers.

 

Economie- Salaires France: Numéro un des charges dans le monde

Salaires  France: Numéro un des charges  dans le monde

Pour résumer à outrance, un salarié moyen coûte près de 80 000 € par an mais le total des prélèvements est d’environ 40 000 €. «Les employeurs en France paient 26,6% des coûts de main-d’œuvre sous forme de CSS (cotisations de sécurité sociale, NDLR), soit le niveau le plus élevé parmi les pays de l’OCDE», note l’OSCE.  Si cette part dépasse également les 20% en Italie, en Espagne, en Suède ou encore en Belgique, la France est largement au-dessus de son voisin allemand (16,7%), et encore davantage du Royaume-Uni (10,1%) ou des États-Unis (7,5%).

Si l’on ajoute aux charges patronales les cotisations salariales, la France est également dans le peloton de tête. Leur poids «représentait au moins un tiers des coûts de main-d’œuvre en Allemagne, en Autriche, en France et en Tchéquie» en 2023, souligne l’OCDE (34,9% précisément en France).

Pour les prélèvements globaux, la France e  dans le haut du classement. Que ce soit pour un salarié célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen ; il était alors en 2023 de 46,8% en France, plaçant notre pays simplement derrière la Belgique, l’Allemagne et l’Autriche. Même constat si l’on prend un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires (40,6% en France, soit quasiment comme l’Allemagne et cinq points en dessous de la Belgique).

Un salarié percevant le salaire moyen coûte ainsi en France environ 83.000 dollars par an (à parité de pouvoir d’achat, soit près de 78.000 euros), pour un revenu net après impôts de 44.152 dollars (environ 41.000 euros). À ce jeu, la France arrive ici en neuvième place dans l’OCDE, derrière la Suisse et la Belgique, où les coûts de main-d’œuvre dépassent les 100.000 dollars par an, mais aussi l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et l’Irlande.

 

Salaires France: Numéro un des charges dans le monde

Salaires  France: Numéro un des charges  dans le monde

Pour résumer à outrance, un salarié moyen coûte près de 80 000 € par an mais le total des prélèvements est d’environ 40 000 €. «Les employeurs en France paient 26,6% des coûts de main-d’œuvre sous forme de CSS (cotisations de sécurité sociale, NDLR), soit le niveau le plus élevé parmi les pays de l’OCDE», note l’OSCE.  Si cette part dépasse également les 20% en Italie, en Espagne, en Suède ou encore en Belgique, la France est largement au-dessus de son voisin allemand (16,7%), et encore davantage du Royaume-Uni (10,1%) ou des États-Unis (7,5%).

Si l’on ajoute aux charges patronales les cotisations salariales, la France est également dans le peloton de tête. Leur poids «représentait au moins un tiers des coûts de main-d’œuvre en Allemagne, en Autriche, en France et en Tchéquie» en 2023, souligne l’OCDE (34,9% précisément en France).

Pour les prélèvements globaux, la France e  dans le haut du classement. Que ce soit pour un salarié célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen ; il était alors en 2023 de 46,8% en France, plaçant notre pays simplement derrière la Belgique, l’Allemagne et l’Autriche. Même constat si l’on prend un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires (40,6% en France, soit quasiment comme l’Allemagne et cinq points en dessous de la Belgique).

Un salarié percevant le salaire moyen coûte ainsi en France environ 83.000 dollars par an (à parité de pouvoir d’achat, soit près de 78.000 euros), pour un revenu net après impôts de 44.152 dollars (environ 41.000 euros). À ce jeu, la France arrive ici en neuvième place dans l’OCDE, derrière la Suisse et la Belgique, où les coûts de main-d’œuvre dépassent les 100.000 dollars par an, mais aussi l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et l’Irlande.

 

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