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Le vote RN se banalise

Le vote RN se banalise

 

Le chercheur en science politique Florent Gougou explique, dans une tribune au « Monde », comment les progrès électoraux constants du parti de Marine Le Pen ont abouti à l’élection historique de près de 90 députés.

 

Un vote banalisé et qui se nourrit sans doute surtout de la médiocrité des autres partis. NDLR

 

Au soir du 10 avril 2022, la qualification de Marine Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle n’avait pas été une surprise : compte tenu de sa progression continue depuis sa première candidature présidentielle en 2012, la présence de la leader du Rassemblement national (RN) dans l’affiche du duel décisif pour l’Elysée apparaissait ordinaire. Au soir du 24 avril 2022, sa défaite face au président sortant, Emmanuel Macron, n’était pas non plus une surprise : en dépit d’une progression de plus de 7 points sur son score de 2017 pour atteindre 41,5 % des suffrages exprimés, Marine Le Pen demeurait un danger aux yeux de la majorité des Françaises et des Français.

Au soir du premier tour des législatives, le 12 juin 2022, la poussée du RN avait été invisibilisée dans les commentaires médiatiques par les performances de la Nupes, la coalition de gauche construite par et autour du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Pourtant, avec 18,7 % des exprimés, le RN avait atteint son plus haut niveau historique à des législatives en France, très nettement au-delà des 14,9 % obtenus en 1997. Au soir du second tour, le 19 juin, cette progression du RN en voix s’est transformée en sièges et a brutalement rappelé que les résultats du RN peuvent encore constituer un choc.

Ces résultats sont particulièrement éloquents. Avec 88 sièges gagnés, auxquels on peut ajouter 2 sièges conservés par des candidates soutenues dans l’Hérault et le Vaucluse, le RN explose tous ses records au scrutin uninominal à deux tours. Les 8 sièges obtenus en 2017, qui constituaient le précédent point haut du parti au scrutin majoritaire, paraissent anecdotiques. Son groupe parlementaire lors de la prochaine législature sera le plus important de l’histoire du parti, surpassant largement les 35 élus acquis au scrutin proportionnel en 1986. Le RN ne paraît plus être cette force impuissante à gagner des élections à deux tours en France. Les responsables du RN ont pu légitimement évoquer un « tsunami ».

Les résultats de ce second tour puisent leurs racines dans le niveau historique atteint au premier tour. Pourtant, comme lors des précédentes séquences à quatre tours que constitue l’enchaînement entre la présidentielle et les législatives, le RN a reculé, lors des premiers tours, par rapport à la présidentielle : 9,7% contre 14,4 % en 1988 ; 11,1% contre 16,9 % en 2002 ; 4,3% contre 10,4 % en 2007 ; 13,6% contre 17,9 % en 2012 ; 13,2% contre 21,3 % en 2017 ; 18,7% contre 23,1 % en 2022.

Montée du RN: Tous les autres partis responsables ?

Montée du RN: Tous les autres partis responsables ?

 

Le président de SOS Racisme pointe, dans une tribune au « Monde », la responsabilité de toutes les familles politiques, des LR à la Nupes en passant par La République en marche, dans la percée du Rassemblement national.

 

Le second tour de ces élections législatives, dimanche 19 juin 2022, confirme de la pire des façons les enseignements du premier tour du 12 juin : une abstention massive – près de 55 % des inscrits – de nature à saper la légitimité des institutions et une percée historique du Rassemblement national (RN) qui, avec 89 députés élus à l’issue d’un scrutin majoritaire, traduit sur le plan institutionnel le visage inquiétant de l’état de notre corps électoral depuis 2002.

Il est également à noter que ce score de l’extrême droite est le fruit évident de l’effondrement du front républicain qui commandait à tout parti attaché à la préservation de la démocratie d’appeler à battre le candidat d’extrême droite en votant en faveur du candidat adverse, quand bien même ce dernier aurait été un adversaire politique.

A l’occasion de ces élections législatives, ce front républicain n’a été fermement tenu par aucune des principales familles politiques de notre pays. La droite républicaine, représentée par LR et l’UDI, est la famille politique dont l’attitude de distance à l’égard du front républicain étonnera le moins, tant elle est depuis longtemps éloignée d’un clair positionnement anti-RN.

A cet égard, la stratégie naguère impulsée par Nicolas Sarkozy sous sa présidence, en rupture avec la période de clarté qu’avait installée Jacques Chirac sur le plan des alliances électorales, produit des effets puissants depuis de nombreuses années. Car cette stratégie a libéré chez une partie des leaders de cette famille politique des paroles de complaisance à l’endroit de l’extrême droite.

Il n’est qu’à penser au positionnement d’Eric Ciotti, indiquant très clairement qu’il préférerait Eric Zemmour à Emmanuel Macron si le second tour de l’élection présidentielle avait opposé ces deux candidats. En accompagnement de cette disparition progressive d’une parole gaulliste mettant à distance les héritiers politiques de Pétain, l’électorat de la droite républicaine a progressivement fait tomber ses préventions à l’endroit de l’extrême droite.

Ce mouvement a été tellement massif que même Valérie Pécresse, pour conjurer sa chute électorale lors de la dernière élection présidentielle et pour séduire son électoral qui la fuyait, a cru qu’il était pertinent de reprendre à son compte des éléments de langage de l’extrême droite en agitant le risque du « grand remplacement ».

Quant à la majorité présidentielle, elle endosse une responsabilité centrale dans le visage défiguré de l’Assemblée nationale. Et cette responsabilité vient de loin. Elle vient d’ailleurs sans doute de la nature même du « macronisme » qui ne s’est pas tant présenté comme une alliance entre la gauche et la droite – soit une configuration dont nous ne sommes pas coutumiers en France, mais qui existe chez nombre de nos voisins, régulièrement dirigés par des coalitions de partis de gauche et de partis de droite – que comme une construction politique incarnant le dépassement de la droite et de la gauche.

Montée du RN: : Centralisation et présidentialisation responsables

Montée du rassemblement national: : Centralisation et présidentialisation responsables 

Ce qui a favorisé l’ascension du RN, c’est l’absence de scrutin proportionnel, la concentration du pouvoir et l’alignement des deux calendriers électoraux, analyse le politiste Frédéric Sawicki dans « le Monde ».

 

Tribune.

 

 L’extrême droite nationaliste, eurosceptique, xénophobe et populiste a connu, sous des formes variables, une croissance continue de ses voix, à partir des années 1990, dans la plupart des pays d’Europe occidentale. Ses scores se sont fortement accrus au cours de la dernière décennie, notamment grâce à son exploitation des craintes générées par l’afflux de centaines de milliers de réfugiés extra-européens. Des pays longtemps épargnés, comme l’Allemagne ou l’Espagne, qu’on pensait immunisés du fait de leur passé fasciste, ont ainsi connu une percée spectaculaire de l’extrême droite.

 

En France, le Front national (FN), devenu Rassemblement national (RN), n’a pu accéder qu’à la tête d’une poignée de villes. Mais dans certaines démocraties parlementaires, en raison d’un mode de scrutin proportionnel, ces partis d’extrême droite ont réussi à peser sur le pouvoir exécutif, soit en soutenant un gouvernement minoritaire (au Danemark, en Norvège et aux Pays-Bas), soit en participant directement à une coalition gouvernementale (en Autriche, en Finlande, en Italie, en Norvège, aux Pays-Bas et en Suisse).

Cette expérience du pouvoir leur a été fatale en Autriche, en Norvège et aux Pays-Bas, tandis qu’elle les a plutôt renforcés en Suisse et surtout au Danemark. Dans aucun de ces pays, toutefois, un parti d’extrême droite n’a été en mesure d’accéder seul au pouvoir et d’en contrôler tous les leviers. Nulle part l’un d’entre eux n’a atteint 30 % des voix et la plupart sont restés en deçà de 20 % aux élections législatives.

Il faut se tourner vers l’est de l’Europe, en Pologne et en Hongrie notamment, pour trouver des partis nationalistes ayant fait main basse sur l’Etat. On peut cependant remarquer que ces derniers ont moins prospéré en s’appuyant sur la xénophobie qu’en soutenant des politiques sociales et économiques protectionnistes et en promouvant un fort conservatisme moral, renvoyant au poids  – démographique – du monde rural, couplé en Pologne à celui de l’Eglise catholique.


Pourquoi la France est-elle le seul pays d’Europe occidentale où une candidate d’extrême droite pourrait peut-être parvenir à conquérir le « pouvoir suprême » en atteignant ce seuil considérable de plus de 50 % des suffrages exprimés ? Si elle réussissait, Marine Le Pen ferait alors mieux que Donald Trump, non seulement parce que, à la différence de celui-ci, elle ne bénéficie pas du soutien d’un « vieux et grand parti » [le Grand Old Party, surnom du parti républicain], mais parce que ce dernier a été élu président sans être majoritaire en voix.

Mercato politique : Jérôme Rivière (RN) rejoint Éric Zemmour

Mercato politique : Jérôme Rivière (RN)  rejoint Éric Zemmour

Encore un qui a fréquenté pas mal de partis politiques à droite et à l’extrême droite et un dernier ressort le rassemblement national. Cette fois il va signer chez Éric Zemmour.

 

le parlementaire, responsable du groupe Rassemblement national au Parlement européen rejoint le mouvement d’Éric Zemmour ; il  avait déjà quitté, en 2007, l’UMP pour le MPF de Philippe de Villiers, avant de rejoindre le Front national en 2015.

 

Jérôme Rivière, le président de la délégation Rassemblement national (RN) au Parlement européen, estime que : «Marine Le Pen n’est pas en situation de gagner l’élection présidentielle. La situation de la France est trop inquiétante pour participer à une campagne présidentielle en étant résigné à un échec.

SONDAGE rassemblement national: 51% des Français pas inquiets d’une victoire RN dans une Région

SONDAGE rassemblement national: 51 % des Français pas inquiets d’une victoire RN dans une Région

D’après une enquête IFOP pour le JDD, 49% des personnes interrogées par l’Ifop pour le JDD considèrent que la victoire d’une liste RN dans telle ou telle Région constituerait un danger pour la démocratie (26% pour la réponse « oui, tout à fait ») tandis que 51% expriment l’opinion inverse.

Derrière cet équilibre des réponses se font jour de profonds clivages. Ainsi, la perception d’un danger pour la démocratie est la plus élevée aux deux extrêmes du spectre générationnel (18-24 ans et 65 ans et plus), parmi les cadres (68% vs 38% chez les ouvriers) et les diplômés du supérieur (69%).

La question  posée : « Le Rassemblement National est en mesure de remporter une ou plusieurs régions à l’issue des élections régionales des 20 et 27 juin. Considéreriez-vous cela comme un danger pour la démocratie? » Enquête réalisée par l’Ifop pour le JDD les 15 et 16 juin 2021 auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas, questionnaire autoadministré en ligne. La marge d’erreur se situe entre 1,4 et 3,1 points.

 

Régionales PACA : Mariani (RN) largement en tête

Régionales PACA : Mariani (RN) largement en tête

Selon un sondage Elabe commandé par BFMTV, publié mercredi 26 mai,

est créditée de 43% des intentions de vote, et devance celle menée par le président sortant Les Républicains (33%), Renaud Muselier, qui a conclu une alliance avec la majorité présidentielle La République en marche (LREM). La liste d’union de la gauche (EELV, PS, PCF, Génération.s), menée par Jean-Laurent Felizia, arrive en troisième position (12%), devant la liste écologiste de Jean-Marc Governatori (6%).

L’issue paraît plus indécise au second tour (27 juin). « En cas de triangulaire, Thierry Mariani est crédité de 45% des voix et devancerait Renaud Muselier (37%). La liste de gauche menée par Jean-Laurent Félizia serait largement distancée (18%) », écrit Elabe dans son étude, qui explique que Mariani et Muselier obtiendraient des « scores très proches » en cas de retrait de la liste menée par Félizia. Dans cette hypothèse, les deux candidats seraient au coude-à-coude, avec 50% des intentions de vote.

Sondage Régionales Paca : Mariani (RN) gagnant

Sondage Régionales Paca : Mariani (RN) gagnant

 

Résultat du méli-mélo politicien entre la république en marche et les républicains en Paca, Thierry Mariani du rassemblement national profite de l’ambiguïté créée et sort gagnant dans un sondage. Dans les deux hypothèses testées par Ifop-Fiducial pour Le Figaro et LCI, il arrive en tête dès le premier tour avant de transformer l’essai au second.

Si le LR sortant Renaud Muselier et la majorité présidentielle parvenaient à trouver un accord avant le premier tour, l’alliance n’obtiendrait que 34% des suffrages (stable par rapport à la dernière enquête des 6 et 9 avril) contre 38% (+6) pour Thierry Mariani. La secrétaire d’État Sophie Cluzel, si elle décidait de déposer sa liste au premier tour, est créditée de 11% des voix (-2). Dans ce cas de figure, Renaud Muselier est sondé à 27% (=) mais Thierry Mariani là encore est en forte progression (36% ; + 5). «Il y a une remobilisation d’abstentionnistes en faveur du candidat RN», observe Frédéric Dabi, le directeur général de l’Ifop, qui évoque plus largement «une progression nationale du RN».

DUPOND-MORETTI veut « VIRER LE RN »

DUPOND-MORETTI veut « VIRER LE RN »

 

Éric Dupond-Moretti, candidat dans les hauts  de France n’a pas fait dans la dentelle lors de son premier déplacement dans le Nord.

« J’aimerais virer le RN de ces terres car le RN est contraire à la démocratie », a affirmé le ministre de la Justice, en visite sur un marché à Loos-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais. « Je ne veux pas chasser sur les terres du Front National (ancien nom du RN, NDLR). Je veux chasser le Front national de ces terres », a-t-il encore insisté.

Éric Dupond-Moretti est aussi revenu sur la candidature de Xavier Bertrand dans la région. « Xavier Bertrand est un adversaire, il n’est pas un ennemi », a-t-il expliqué. « Je le tiens pour un démocrate républicain. » « En revanche, tout ce que porte Marine Le Pen, je l’exècre. »

Marine Le Pen, 10 ans à la tête d’un RN et pour encore longtemps !

Marine Le Pen, 10 ans à la tête d’un RN et pour encore longtemps!

 

 

Déjà 10 ans que Marine Le Pen préside le rassemblement national. Presque tranquillement même depuis que le rassemblement s’est banalisé en ressemblant de plus en plus aux autres partis ( doctrine, programme, fonctionnement ) du moins officiellement. À ce rythme de sénateur, Marine Lepen ,  comme son père ,  pourra encore pendant très longtemps assumée la direction d’un parti qui finalement fait assez peu parler de lui.

 

D’ailleurs c’est sans doute la stratégie de communication de Marine Lepen .  Moins elle parle et plus  engrange des soutiens, en tout cas les maintient à un haut niveau. Inversement chaque fois qu’elle s’exprime ou presque, sa méconnaissance des dossiers sans doute autant que sa paresse font plonger sa popularité.  La popularité du Front National et de Marine Le Pen est aussi largement alimentée par l’incompétence des autres adversaires et leurs contradictions. On notera l’extrême économie de parole de Marine Lepen qui accumule le fruit des contradictions de ses concurrents sans trop se fatiguer.

 

L’inverse finalement de Macron  qui ne cesse de bavarder, sur tout et de manière souvent maladroite.  Il est difficile de faire des pronostics pour les prochaines élections présidentielles car des éléments aussi imprévus par exemple que le coronavirus peuvent intervenir pas seulement dans le champ sanitaire mais aussi dans l’espace économique, social ou sociétal.

 

Une nouvelle fois Marine Lepen  risque d’être qualifiée pour le second tour des élections présidentielles de 2022. Une nouvelle fois, elle risque aussi d’être battue. À cet égard,  on peut peut-être émettre l’hypothèse qu’elle ne souhaite pas tant que cela devenir présidente de la république. Un peu comme son père qui ne souhaitait pas réellement non plus occuper les fonctions de la plus haute magistrature et qui se satisfaisait d’être le premier opposant. En tout cas l’investissement personnel de Marine Lepen n’est pas à la hauteur d’une ambition qui viserait à être réellement présidente de la république.

Sondage parti d’opposition: 41% aucun, 25% RN et LFI 13%.

Sondage parti d’opposition: 41% aucun, 25% RN et LFI 13%.  

D’après un sondage Elabe pour BFM, 4 Français interrogés sur 10 (41%) déclarent qu’aucun mouvement politique ne parvient à incarner l’opposition à l’exécutif à leurs yeux. Un chiffre similaire à celui enregistré en septembre 2019 par Elabe, à la même question.

Le premier parti cité à cette question est le Rassemblement National (RN). Il est pour 25% des Français interrogés (+1% par rapport au même sondage en septembre 2019), le principal groupe politique d’opposition. Le parti d’extrême droite est nettement devant La France Insoumise (LFI) à 13% (-1%). Le parti Les Républicains (LR) est lui cité par 7% (-1%) des personnes interrogées, alors qu’Europe Ecologie / Les Verts (EELV) l’est par 5% (=).

À noter que le RN de Marine Le Pen est le premier groupe politique cité comme principale force d’opposition quelle que soit la catégorie professionnelle des Français interrogés.

Il ressort que des catégories de la population sont particulièrement représentées chez certains partis. Ainsi, les personnes se sentant proches du RN sont plus nombreuses au sein des ouvriers (23%), les personnes âgées de plus de 65 ans se sentent plus proches de LaREM ou de LR (16% et 18%). LFI fédère avant tout les moins de 25 ans, et enfin les professions intermédiaires expriment une plus forte proximité avec EELV que la moyenne (14%).

Etude ELABE réalisée pour BFMTV sur un échantillon 1002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 4 et 5 février 2020.

Modem, RN et Insoumis : des procès qui tombent à pic pour Macron !

Modem, RN et Insoumis : des procès qui tombent à pic pour Macron  !

 

 

Curieusement, trois affaires juridico-politiques remontent à la surface à proximité des élections municipales. On accuse le Modem, le rassemblement national et Ies Insoumis d’avoir utilisé pour le fonctionnement du parti des permanents qui auraient dû se consacrer aux tâches parlementaires puisque leur financement dépend de la puissance publique. Une sorte de procès en sorcellerie en quelque sorte ou plus exactement une sollicitude suspecte de la justice pour discréditer des partis. Il est clair qu’aujourd’hui encore plus qu’hier, il est bien difficile de distinguer les tâches concernant le champ national, le champ européen et le fonctionnement du parti. D’une certaine façon, Macron tient en laisse le Modem qui ne montre pas assez de bonne volonté pour  les élections municipales. Cette affaire vise aussi à discréditer les insoumis et le rassemblement national. Ces trois organisations politiques n’ont pas grand-chose en commun, de toute évidence, elles ne se sont pas concertées;  le fait de  viser des permanents financés par des fonds publics  ne constitue pas un crime et même un délit. Dans les organisations syndicales, des centaines de permanents sont utilisées à des tâches autres que celles initialement prévues. Ainsi des permanents payés sur des entreprise ou l’Etat  permettent-t-il aux organisations confédérales de fonctionner surtout dans une période de relative désaffection syndicale. Le parti socialiste a longtemps fonctionné avec l’aide partielle ou  totale de permanents syndicaux ou de permanents simplement dégagés par l’administration. L’action juridique en cours est à la fois idiote et injuste. On peut s’étonner que la justice ne manifeste pas davantage de dynamisme pour enquêter sur certaines affaires politico-judiciaires de la république en marche. Par exemple sur l’affaire Ferrand actuellement président de l’Assemblée nationale et qui a permis à sa compagne d’encaisser un petit boni de l’ordre de 800 000 € quand il était directeur des mutuelles de Bretagne ou encore le financement de la campagne de Macron.  Dans ce cas précis de Ferrand, le délit est autrement plus important car il s’agit d’un enrichissement personnel. Cette histoire d’utilisation frauduleuse de permanents n’a aucun sens.  En effet, s’occuper du fonctionnement d’un parti, c’est évidemment aussi s’occuper directement ou indirectement des sujets nationaux et européens. On pourrait tout aussi bien intenter les mêmes procès à la plupart des parlementaires et à leur secrétariat qui passent davantage de temps dans leur circonscription que pour l’étude  des questions de l’assemblée du Sénat, Pour autant il y a interaction entre actions locales, action nationale et européenne. Si l’on voulait faire le même procès aux députés, on se rendrait compte que sur 577 élus à peine 50 animent réellement les travaux et que les autres font de la figuration. Ce procès de nature politique est détestable même s’il concerne des organisations dont on peut contester les orientations.

LREM: faute d’implantation LREM pourrait laisser 100 à 150 villes au RN

LREM: faute d’implantation LREM pourrait laisser 100 à 150 villes au RN

C’est sans doute aux municipales que la faiblesse majeure de la république en marche risque  d’apparaître le plus. En effet, la république en marche n’a jamais voulu se transformer en véritable parti disposant d’implantation et de de structure  locale. La république en marche est demeurée  une sorte de club de fans de macro complètement dirigé du haut par une poignée de fans de Macron . La république en marche n’a pas d’existence réelle au plan Les correspondants et autres référents désignés de Paris sont là uniquement pour véhiculer  la pensée du président de la république et les mesures du gouvernement. Pour preuve de cette grande faiblesse, LREM a été contraint de passer de nombreuses alliances.

L’autre facteur explicatif qui permet de prendre les craintes de la république en marche, c’est précisément la perte d’audience de  Macron  lui-même très de l’opinion publique. Globalement,  la politique économique de macros est jugée  négativement dans les sondages par environ 70 % des Français, et constitue un handicap. Macro lui-même ne bénéficie que de soutien de 22%. L’hyper centralisation de la république en marche constituait un atout quand Macron tirait la majorité.  Selon un responsable du parti, confirmant des informations du journal Le Monde, le camp de Marine Le Pen peut espérer ravir des communes dans des départements comme l’Hérault, le Nord et la Moselle, et LaRem fera des choix en conséquence. D’après les proches de macro :

“Il y a un grand risque dans les régions Nord, Est, Provence-Alpes-Côte d’Azur, ça va être dur donc il faut que le parti ait une logique de responsabilité : désistons-nous si dès le premier tour il y a un risque Front national”, a-t-il dit vendredi à Reuters, sous couvert d’anonymat.“Et puis au deuxième tour il faudra être très clairs, on va y travailler dès janvier : dans les 150 villes où il y a un vrai risque, il ne faut plus tergiverser”.

Interrogé par Reuters, le parti dirigé par Stanislas Guerini n’a pas fait de commentaire officiel à ce sujet.

Après les élections municipales de 2014, le Front national, devenu Rassemblement national (RN), avait pris la tête de 11 mairies, principalement dans le sud de la France. Emmanuel Macron a clairement désigné le RN, qui avait accédé avec lui au second tour de l’élection présidentielle en 2017, comme son adversaire en vue des prochaines échéances. Un duel qui inquiète les partis traditionnels comme le Parti socialiste et Les Républicains, et des personnalités comme le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand, potentiel candidat à la course à l’Elysée de 2022, tout comme la présidente du RN, Marine Le Pen.

Forte de 300 députés et d’environ 2.000 élus locaux, LaRem compte sur les élections municipales pour renforcer son maillage territorial, en attendant les scrutins départemental et régional de 2021.

“On ne réussira les scrutins intermédiaires que si on a une carte politique lisible pour les Français”, note le responsable de LaRem. “La question qui se posera au lendemain des municipales sera de savoir si Emmanuel Macron est affaibli, pas seulement celle d’une victoire ou non de LaRem.” L’enjeu, c’est bien la crédibilité de Macron et son potentiel électoral en vue en particulier des élections de 2022.

Marine Le Pen favorite au RN pour 2022

Marine Le Pen favorite au RN  pour 2022

 

C’est une bonne et une mauvaise nouvelle pour Marine Le Pen qui dans un sondage auprès des sympathisants du rassemblement national devance sa nièce Marion Maréchal pourtant jugée plus sympathique. La bonne nouvelle c’est que Marine Le Pen est confortée dans ses intentions de représenter le rassemblement national en 2022. La mauvaise nouvelle c’est que sauf événement imprévu tous les sondages démontrent qu’elle serait battue par Macron. La candidature de Marine Payne constituant même une assurance tous risques pour Macron. 33% des 1002 Français interrogés se disent prêts à voter pour le Rassemblement national à la prochaine présidentielle, selon le dernier sondage de l’institut Elabe pour BFMTV. Dans cette hypothèse, Marine Le Pen est plébiscitée par 25% des Français interrogés et par 69% des sympathisants du Rassemblement national.

Auprès de ses électeurs, la présidente du Rassemblement national bénéficie d’une meilleure popularité que sa nièce, Marion Maréchal, qui lui reconnaissent une meilleure proximité avec ses électeurs (96% contre 77%) et de meilleures idées pour la France (97% contre 81%).

Elabe pour BFMTV – Auprès des sympathisants du RN, Marine Le Pen devance Marion Maréchal pour la prochaine présidentielle.

D’une manière générale, les Français voient Marine Le Pen comme une femme dynamique (62%), courageuse (58%) et ayant la volonté de vraiment changer les choses (53%). Elle leur paraît toutefois autoritaire (78%), arrogante (65%) et inquiète 59% des Français. Marion Maréchal apparaît moins clivante, notamment sur ses traits de personnalité.

Elle est jugée moins autoritaire (55%, -23 points par rapport à Marine Le Pen), moins arrogante (53%, -12), elle inquiète moins (50%, -9) et est perçue plus sympathique (46%, +14) et plus sincère (42%, +6).

 

 

Sondage mené sur un échantillon de 1002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 10 et 11 septembre 2019.

Sondage européennes, le RN et LaREM au coude-à-coude ou cul à cul !

Sondage européennes, le RN et LaREM au coude-à-coude ou cul à cul !

 

 Les sondages sont maintenant quotidiens, on voit mal pourquoi ils bougeraient de manière significative à un jour d’écart. Pourtant,  certains instituts mettent soudain la république en marche avec des scores de 24 % suivis du rassemblement national avec autour de 21 %, d’autres, plus rares, indiquent l’inverse. La vérité sans doute c’est que ces deux partis sont au coude à coude, plus exactement au cul à cul,  car il ne regarde pas tout à fait dans la même direction. ! Le plus souvent quand même les instituts se plaisent à mettre la république en marche en tête même si l’écart est seulement de 05 %. Ce qui n’a aucune signification statistique de la marge d’erreur se situe entre 1et 3 %. Le sondage L’Opinion en direct, réalisé par l’institut Elabe et publié ce mardi, révèle que la liste LaREM-MoDem et RN obtiendraient 22.5% et 21.5% des intentions de vote (21% dans l’hypothèse d’une liste gilets jaune). En troisième position, la liste Les Républicains, en forte hausse, est créditée de 15,5%. Cette dernière progresse de 1.5 points par rapport à l’enquête Elabe du 27 mars dernier, voire de 2 dans l’hypothèse d’une liste gilets jaunes. La liste EELV, elle, est créditée de 9% d’intentions de vote et se maintient, légèrement devant la liste de la France insoumise, à 8% (+ 0,5). Celle de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, obtient 4% et la liste UDI des centristes récolterait 3.5% d’intentions de vote. Enfin, dans l’hypothèse d’une liste gilets jaunes, celle-ci n’obtiendrait pas plus de 2% d’intentions de vote (-0.5) et n’impacterait que peu le score des listes concurrentes. C’est la liste LR qui enregistre la plus grosse croissance à 15.5% d’intentions de vote, avec 1.5 point sans la liste gilets jaunes, ou 2 points dans le cas où une liste gilets jaunes serait présentée.

Le sondage révèle également que de manière générale, 39% des Français inscrits interrogés se disent « tout-à-fait certains d’aller voter » aux européennes du 26 mai prochain. Le pourcentage très important d’abstentionnistes potentiels peut permettre d’entretenir le doute sur les résultats des différents sondages

Sondage Elabe pour BFMTV réalisé par Internet les 28 et 29 avril 2019 sur un échantillon de 1200 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Européennes: 24% d’intentions de vote pour LREM, 21% le RN

Européennes: 24% d’intentions de vote pour LREM, 21% le RN

D’après le sondage quotidien réalisé par l’institut Harris Interactive et l’agence Epoka, en partenariat avec TF1-LCI la liste de la république en marche serait en tête avec 24 4 % suivie par le rassemblement national avec 21 %. En fait, les deux formations sont au coude à coude depuis un moment. Les seules évolutions significatives à constater sont la remontée des républicains proches de 15 %. Derrière les insoumis sont autour de 10 % comme les écologistes. Derrière, le score des autres formations est assez marginal, même le parti socialiste a de la peine à dépasser 5%.

Méthodologie

Enquête réalisée en ligne les 26 et 27avril 2019. Échantillon de 1059 personnes inscrites sur les listes électorales, issu d’un échantillon de 1197 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes: sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région de l’interviewé(e) et vote aux élections antérieures.

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