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Sondage Présidentielle : RN nettement en tête

Sondage Présidentielle : RN nettement en tête


Marine Le Pen ou Jordan Bardella sont largement en tête des intentions de vote pour la présidentielle de 2027, dans un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche réalisé du 2 au 4 avril, quelques jours après la condamnation en première instance de Marine Le Pen. Le sondage teste six configurations, avec des candidats différents pour le PS, LR, le bloc central.

Dans chacune des hypothèses, le «socle commun» est divisé, avec un candidat macroniste et un candidat LR, de même que la gauche, avec des candidats LFI, les Écologistes, PCF et PS. L’extrême droite est aussi représentée par Éric Zemmour dans les six scénarios, enfin l’ancien premier ministre Dominique de Villepin est présent dans deux.

Dans toutes les hypothèses, Marine Le Pen et son dauphin caracolent en tête, avec, pour elle, entre 32 et 36% des intentions de vote, et, pour lui, entre 31% et 35,5%.

Derrière eux, arrive dans toutes les configurations le candidat du camp macroniste. Celui qui s’en sort le mieux est Edouard Philippe (entre 20,5 et 24%) mais Gabriel Attal, qui n’est pas déclaré, tire son épingle du jeu (18%). À droite, Bruno Retailleau (8 à 10%) fait mieux que Laurent Wauquiez (4,5%).

Pour le PS, Raphaël Glucksmann (10,5%) laisse derrière lui François Hollande (5,5 à 6%) et Olivier Faure (4%). Jean-Luc Mélenchon est lui crédité de 9,5% à 11% des intentions de vote, devant Marine Tondelier (3,5% à 6%) et Fabien Roussel (4,5% à 6%). Éric Zemmour obtient de 3,5% à 5% et Dominique de Villepin ne voit pas sa popularité se concrétiser, avec 2,5 à 5% des intentions de vote.

Condamnation Le Pen-RN : pas un handicap pour 60 % des Français

Condamnation Le Pen-RN : pas un handicap pour 60 % des Français

D’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, six Français sur dix jugent que la condamnation de Marine Le Pen ne constitue pas un handicap pour le RN. Ce sondage chaud témoigne tout cas de la fidélité des électeurs du rassemblement national. Cela signifie surtout que la sensibilité de ses fidèles ne changent pas. Reste à savoir si au moment d’une élection du président la question ne se posera pas de la capacité de Bardella, âge, expérience, orientations stratégiques.

La question est encore prématurée mais dans la coulisse évidemment on va s’agiter aussi bien au sein du rassemblement national que chez ses concurrents notamment de droite qui peuvent peut-être espérer siphonner désormais des voix qui se portaient sur Marine Le Pen.

Cette nouvelle affaire qui oppose d’une certaine manière justice et politique risque de déclencher une crise systémique mettant en cause les conditions de la démocratie. La crise en France se caractérise en effet par des blocages et les contradictions multiples. Un président, monarque républicain des monétisés à l’intérieur. Un gouvernement qui ne tient qu’à un fil, une absence de majorité à l’Assemblée nationale, de nombreux champs régaliens en crise, une situation financière particulièrement fragile. Bref une absence d’autorité politique et morale qui impliquerait de profonds changements dans beaucoup de domaines. De ce point de vue l’opposition entre justice et politique n’est qu’un épiphénomène de cette crise.

Sondage présidentielles 2027 : le RN en tête loin devant un gros peloton de poursuivants

Sondage présidentielles  2027 : le RN en tête loin devant un gros peloton de poursuivants

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio, lla compétition est encore largement dominée par le RN ( Le Pen ou Bardella). Marine Le Pen reste perçue comme une prétendante incontournable, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud-Radio. 42 % des Français souhaitent qu’elle se présente une quatrième fois. À cela près que son dauphin désigné, Jordan Bardella, pourrait écorner son statut de candidate naturelle. Une candidature du patron du RN serait davantage souhaitée par les Français (43 %) . Un chiffre qui confirme l’assise grandissante du président du Rassemblement National dans l’opinion publique, alors que Marine Le Pen reste une figure incontournable du paysage politique français.

Derrière eux, Édouard Philippe (38%) apparaît comme le candidat favori du centre et d’une partie de la droite, tandis que Gabriel Attal (33%) et Bruno Retailleau (33%) suscitent également des attentes, notamment parmi les électeurs de la majorité présidentielle et des Républicains. Au-delà de ces personnalités, plusieurs autres noms émergent mais sans véritable dynamique nationale. François Ruffin, Fabien Roussel ou encore Laurent Wauquiez peinent à s’imposer dans les aspirations des électeurs.

 

Altercation Trump-Zelensky : pour Jean-Philippe Tanguy (RN), c’est normal !

Altercation Trump-Zelensky : pour Jean-Philippe Tanguy (RN), c’est normal ! 

Jean-Philippe Tanguy du rassemblement national n’a pas l’habitude de faire dans la dentelle quand il défend ses conceptions politiques et démocratiques. Ainsi considère-t-il comme normal finalement l’humiliation de Zelinsky par Trump.  Pire il appelle même à ses relations diplomatiques agressives ; comme si la persuasion de la force devait prendre le dessus sur la force de la raison et du compromis. Bref du Poutine classique. Il faudra sans doute que le rassemblement national harmonise et tempère  un peu sa politique de communication si ce parti veut un jour sérieusement arriver au pouvoir. Invité dimanche du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat, le député RN de la Somme a jugé que cette scène historique interpelle «la culture européenne et française pour laquelle la diplomatie ne passe pas par ce genre de pratiques».

Invité ce dimanche du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat, le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy a jugé, contrairement à la majorité de la classe politique française, que Volodymyr Zelensky «n’a pas été humilié» par son homologue américain. Certes, ce moment interpelle selon lui «la culture européenne et française pour laquelle la diplomatie ne passe pas par ce genre de pratiques.» Mais «aux États-Unis ce sont des pratiques proches de la manière de faire de l’économie, qui n’ont rien de singulier.»Il aurait pu ajouter en Russie aussi !

RN, symptôme d’une crise démocratique

 RN, symptôme d’une crise démocratique

Les enquêtes d’opinion montrent que, s’il y existe une défiance croissante à l’égard des élites politiques et partisanes en France, c’est au sein des électeurs RN qu’elle est la plus marquée. Selon le Baromètre racisme de la CNCDH de Mars 2022, 93 % des sympathisants du parti lepéniste n’ont pas confiance dans les dirigeants politiques, et parmi eux 55 % « pas du tout confiance », des niveaux records qu’on ne retrouve dans aucun autre électorat, supérieurs de respectivement 14 et 16 points à la moyenne. 

 

 

par 

Directrice de recherche au CNRS/Centre d’études européennes, Sciences Po dans The Conversation 

 

De la même manière, les proches du RN sont les plus nombreux à penser que « les hommes et les femmes politiques disent rarement la vérité », 90 % se disant d’accord, dont 59 % « tout à fait d’accord », contre 77,5 % et 39 % en moyenne sur l’ensemble des personnes interrogées . Ils sont également les plus mécontents du fonctionnement de la démocratie en France : fin novembre 2023, seulement 22,5 % des sympathisants du RN estimaient qu’elle fonctionnait bien, soit un taux inférieur de 10 points à la moyenne de l’échantillon.

Le RN prospère donc sur le rejet des élites et au-delà, sur un sentiment général d’insatisfaction.

À la veille des législatives de 2024, les intentions de vote en sa faveur atteignent 61 % chez les personnes « pas du tout » satisfaites de leur vie (61 %), 50 % chez celles qui ont le sentiment de ne pas recevoir le respect qu’elles méritent, 47 % chez celles « tout à fait d’accord » pour juger que leurs conditions de vie sont devenues moins bonnes (Enquête électorale de juin 2024.

Cette insatisfaction, le Rassemblement national contribue également à la nourrir. En effet, le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella polarise le débat sur un enjeu, l’immigration, qui reste relativement périphérique pour l’ensemble de l’électorat.

Le Baromètre de la CNCDH  explore chaque année les principales craintes pour la société française. Or, on constate que, fin 2023, le niveau de vie et les inégalités sociales arrivaient en tête, loin devant l’immigration reléguée à la 8e place, sauf chez les proches du RN où elle arrivait première.

Lors des législatives de 2024, interrogés sur « le problème dont vous tiendrez le plus compte au moment de voter », les électeurs et les électrices du Rassemblement national sont les seuls pour qui l’immigration surclasse toutes les autres préoccupations. Cette préoccupation est primordiale pour 77 % des électeurs RN contre 38 % dans l’ensemble de l’électorat et 4 % dans l’électorat du Nouveau Front populaire.

Par ailleurs, selon le Baromètre Racisme de la CNDH, loin d’augmenter, le sentiment qu’il y aurait « trop d’immigrés en France », leitmotiv du RN, a baissé de 20 points par rapport au pic du milieu des années 2012-2013 où il concernait trois sondés sur quatre . Seuls les sympathisants du RN restent arcboutés sur cette position, entre 94 et 100 % d’entre eux persistant à juger qu’il y a trop d’immigrés en France.

Il n’en demeure pas moins que les idées du RN gagnent du terrain au sein de la classe politique, aggravant le décalage entre représentants et représentés comme l’a souligné Vincent Tiberj dans son dernier livre, La droitisation française, mythe et réalités.

Ainsi, une loi pour « contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », portée par Gérald Darmanin, et votée le 26 janvier 2024, flirte avec des mesures préconisées par le RN. Une nouvelle loi plus dure est en préparation à l’initiative de son successeur à l’intérieur, Bruno Retailleau. Grâce à l’alliance électorale passée par Eric Ciotti avec le RN, 62 députés LR ont été investis aux législatives de 2024.

Au final, avec ses 126 députés – 143 avec ses alliés Ciottistes – le RN représente une force de blocage avec laquelle le gouvernement de Michel Barnier doit compter, soumis au chantage constant de Marine Le Pen le menaçant de voter une motion de censure avec la gauche si le gouvernement ne renonce pas à la hausse des taxes sur l’électricité, ne baisse pas l’Aide médicale d’État, n’introduit pas la proportionnelle pour le scrutin législatif, ou annule la désindexation partielle des retraites sur l’inflation.

Il ne faudrait pas pourtant surestimer l’audience électorale du RN. Certes, il a mobilisé plus de 9 millions d’électeurs et d’électrices au premier tour des législatives et plus de huit millions au second, soit 31 % et 29 % des suffrages exprimés. Mais un gros tiers de l’électorat n’est pas allé voter.

Rapportées au total des électeurs inscrits, les voix qui se sont portées sur le RN ne représentent, pour lors, qu’une minorité de Français. Le décalage entre citoyens et votants est encore plus marqué si on tient compte des étrangers non européens, privés de tout droit de vote, et des Français qui pourraient voter mais n’ont pas fait la démarche préalable d’inscription sur les listes électorales.

Ces inégalités d’accès devant le vote reflètent des inégalités sociales, elles touchent en priorité les catégories populaires, elles qui en majorité hier votaient pour la gauche, comme l’a magistralement démontré Camille Peugny. Combinant des données tirées des enquêtes « Participation électorale » de l’Insee et de son « Enquête Emploi », son indice d’exclusion électorale fait la somme des personnes qui n’ont pas la nationalité française, des non-inscrits sur les listes électorales et des abstentionnistes constants, par catégorie socio-professionnelle. Cet indice est de 18 % dans la population salariée dans son ensemble. Mais il passe de 10 % chez les cadres à 28 % chez les ouvriers en général, et il atteint 30 % chez les ouvriers qualifiés de type artisanal et 39,5 % chez les ouvriers non qualifiés de type artisanal.

La qualité d’une démocratie se mesure à sa capacité d’inclusion. Donner le droit de vote aux étrangers après un certain nombre d’années de résidence, faciliter l’inscription sur les listes électorales, redonner voix aux catégories socialement défavorisées serait la réponse la plus efficace pour stopper la progression du Rassemblement national.

Assistants parlementaires du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias

Assistants parlementaires du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias
Il n’est pas certain que les Français aient été un peu éclairés dans l’affaire un peu embrouillée des assistants parlementaires du rassemblement national. Le RN depuis des années est en effet poursuivi ( comme Bayrou de son côté pour le MoDem !) pour être suspecté d’avoir détourné des postes d’assistants parlementaires au profit  du parti et non au profit du Parlement européen. Ce qui permet de conclure hâtivement qu’il y a détournement de fonds publics. Et d’enchaîner  qu’ il y a donc matière à condamnation y compris à inéligibilité immédiate de Marine Le Pen  et autres accusés.

Éditorialistes, experts, juristes et autres bavards se sont succédés hier le plus souvent pour soutenir les propos des procureurs mais sans pour autant avoir étudié le dossier.

En préalable, la question qui se pose est de savoir comment fonder une opinion sur ce problème sans se débarrasser de ses a priori politiques vis-à-vis du RN.

On peut en effet en être en désaccord avec la plupart des orientations du rassemblement national sans pour autant rejoindre la meute des loups qui profitent de la circonstance pour remplacer le combat politique par la procédure juridique.

Le dossier du rassemblement national comme d’ailleurs celui du MoDem mais sur une plus courte période) se fonde sur une utilisation délictueuse du concept d’assistant parlementaire. Première objection, il n’y a pas de définition juridique pertinente du concept d’assistant parlementaires. En fonction du nombre d’élus au Parlement européen, chaque parti reçoit des fonds pour financer des assistants qui sont utilisés sur des problématiques  systèmiques complexes, nationales comme internationales et aussi comme support logistique. Il ne s’agit pas de détournement de fonds mais  de moyens légalement accordés aux partis pour jouer leur rôle démocratique au Parlement. Il n’y a donc pas juridiquement ni financièrement d’un enrichissement personnel ni vraiment de détournement de fonds.

On reproche aux assistants parlementaires d’être au service de leur parti et non du Parlement comme si on pouvait réduire le rôle de l’assemblée européenne a un n’agglomérat « neutre » de technocrates.(Comme sont déjà les 40 000 fonctionnaires au service de Bruxelles).

Évidemment la question de l’inéligibilité de Marine Le Pen  pose un problème redoutable de démocratie qui pourrait par ailleurs provoquer un tsunami politique dans un système politique français déjà largement discrédité.

On peut et on doit le plus souvent critiquer les positions extrémistes du rassemblement national, son irresponsabilité et son populisme. Cela n’autorise pas pour autant à substituer l’arme juridique à l’arme politique en privant ce parti de son leader. Dans cette affaire les procureurs ont largement dépassé le champ de leurs compétences et de leur rôle. Il faudra maintenant attendre le verdict des juges eux-mêmes pour mesurer l’impact sur le système politique.( Nota: on pourra faire le même reproche aux assistants parlementaires français qui travaillent localement et ne fréquentent que très rarement-voire jamais- l’Assemblée nationale française. Ce qui ne signifie nullement qu’ils ne travaillent pas sur les orientations politiques du pays.).

 

Affaire assistant parlementaire du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias

Affaire assistant parlementaire du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias
Il n’est pas certain que les Français aient été un peu éclairés dans l’affaire un peu embrouillée des assistants parlementaires du rassemblement national. Le RN depuis des années est en effet poursuivi ( comme Bayrou de son côté pour le MoDem !) pour être suspecté d’avoir détourné des postes d’assistants parlementaires au profit  du parti et non au profit du Parlement européen. Ce qui permet de conclure hâtivement qu’il y a détournement de fonds publics. Et d’enchaîner  qu’ il y a donc matière à condamnation y compris à inéligibilité immédiate de Marine Le Pen  et autres accusés.

Éditorialiste, expert, juriste et autres bavards se sont succédés hier le plus souvent pour soutenir les propos des procureurs mais sans pour autant avoir étudié le dossier.

En préalable, la question qui se pose est de savoir comment fonder une opinion sur ce problème sans se débarrasser de ses a priori politiques vis-à-vis du RN.

On peut en effet en être en désaccord avec la plupart des orientations du rassemblement national sans pour autant rejoindre la meute des loups qui profitent de la circonstance pour remplacer le combat politique par la procédure juridique.

Le dossier du rassemblement national comme d’ailleurs celui du MoDem mais sur une plus courte période) se fonde sur une utilisation délictueuse du concept d’assistants parlementaires. Première objection, il n’y a pas de définition juridique pertinente du concept d’assistants parlementaires. En fonction du nombre d’élus au Parlement européen, chaque parti reçoit des fonds pour financer des assistants qui sont utilisés sur des problématiques complexes nationales comme internationales et aussi comme support logistique. Il ne s’agit pas de détournement de fonds mais d de moyens légalement accordés aux partis pour jouer leur rôle démocratique au Parlement.

On reproche aux assistants parlementaires d’être au service de leur parti et non du Parlement comme si on pouvait réduire le rôle de l’assemblée européenne a un n’agglomérat « neutre » de technocrates.(Comme sont déjà les 40 000 fonctionnaires au service de Bruxelles).

Évidemment la question de l’inéligibilité de Marine Le Pen  pose un problème redoutable de démocratie qui pourrait par ailleurs provoquer un tsunami politique dans un système politique français déjà largement discrédité.

On peut et on doit le plus souvent critiquer les positions extrémistes du rassemblement national, son irresponsabilité et son populisme. Cela n’autorise pas pour autant à substituer l’arme juridique à l’arme politique en privant ce parti de son leader. Dans cette affaire les procureurs ont largement dépassé le champ de leurs compétences et de leur rôle. Il faudra maintenant attendre le verdict des juges eux-mêmes pour mesurer l’impact sur le système politique.( Nota: on pourra faire le même reproche aux assistants parlementaires français qui travaillent localement et ne fréquentent que très rarement l’Assemblée nationale française).

 

Abrogation de la réforme des retraites : Pas de vote du PS avec le RN

 

 Abrogation de la réforme des retraites : Pas de vote du PS  avec le RN

Pour les députés PS «la proposition de loi du Rassemblement national abrogeant la réforme des retraites repose sur un triple mensonge» : politique, institutionnel et social. Ils mettent en cause notamment l’absence de groupe RN au Sénat qui empêche toute entrée en vigueur du texte, ainsi que la présence dans leur rang de l’ex-LR Éric Ciotti qui propose «la retraite à 66 ans»

Les députés socialistes annoncent cependant qu’ils déposeront un amendement pour abroger la réforme des retraites d’Emmanuel Macron lors de l’examen du budget de la Sécurité sociale (PLFSS). «Le budget de la Sécurité sociale sera examiné avant la niche du RN et fera toute la navette parlementaire avant la fin de l’année, il est donc le véhicule législatif adéquat pour tenter d’abroger cette réforme». 

Réforme des retraites: Insoumis et RN pour la suppression

Réforme de retraites: Insoumis et RN pour la suppression

Une curieuse alliance en tout cas contradictoire entre les insoumis et le rassemblement national pour la suppression de la réforme des retraites. Certes une réforme technocratique imposée mais les chiffres démontrent qu’elle est déjà obsolète compte tenu de la dérive des déficits prévus. En effet faute de réformes, les déficits seront financés par l’emprunt puisque les trous de la sécu dépasseront les capacités de remboursement de la caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES). 

La présidente du groupe de la France insoumise Mathilde Panot estime en effet pouvoir trouver facilement une majorité à l’Assemblée pour revenir sur la loi adoptée par 49.3 en 2023. Le RN a annoncé être favorable à cette proposition.

 

Le Nouveau front populaire avait promis lors de la campagne des législatives de revenir sur cette réforme adoptée en 2023, qui a été «imposée de force» par 49.3 selon Mathilde Panot. LFI espère bien trouver une majorité pour faire abroger la loi, au-delà de son camp à gauche, estimant qu’«il y avait déjà une majorité dans la précédente législature pour voter contre la retraite à 64 ans» voulue par le gouvernement macroniste.

Postes à l’assemblée: le RN faiseurs de rois

Postes à l’assemblée: le RN faiseurs de rois

 

Pour l’élection des principaux responsables  aux postes de l’assemblée notamment du président chaque formation premier tour présentera son candidat. La plupart n’ont aucune chance d’être élus dès ce premier tour. Au tour suivant on commencera à voir émerger les pires contradictions qui caractérisent la crise politique

 

Pour sa part, le RN ne peut compter sur aucun autre soutien que le sien. Du coup, il pourrait bien jouer un rôle d’arbitre comme déjà précédemment soit en soutenant un candidat, soit en s’abstenant. De toute manière, il y a de quelque chose de surréaliste dans les clivages entre les partis. Ainsi par exemple beaucoup de députés républicains farouchement contre la gauche ne doivent leur élection qu’au retrait du candidat de cette gauche. Ainsi par exemple des candidats du groupe renaissance ne doivent leur élection également qu’au retrait de cette même gauche tout en refusant d’envisager une forme de collaboration. On retrouve ces contradictions au sein même de chaque camp y compris du nouveau Front populaire.

L’élection des principaux responsables de l’Assemblée nationale ne fera que confirmer les ambiguïtés et les contradictions des différents partis qui conduisent en réalité la France vers l’immobilisme d’abord , la crise ensuite

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Le groupe macroniste refuse de soutenir le RN et LFI pour des postes à l’Assemblée

Aucun soutien du groupe Renaissance aux candidats du Rassemblement national ou de La France insoumise pour les élections aux postes-clés du Palais Bourbon (présidence, vice-présidences, questure…), qui se tiendront à partir de jeudi.

Cette ligne tranche avec l’attitude adoptée en 2022, quand des membres du RN et de LFI avaient accédé à des vice-présidences de l’Assemblée avec le soutien d’une partie des députés du camp présidentiel, dans le cadre d’un accord sur la répartition des postes.

La menace du RN sur un gouvernement NFP

La menace du RN sur un gouvernement NFP

 

En déclarant que le Rassemblement national sanctionnera tout gouvernement comprenant des insoumis et des écolos, le parti de Marine Le Pen  rend impossible la formation d’un gouvernement de gauche et même d’un gouvernement de coalition autour du NFP. Autant dire que la crise politique s’approfondit de jour en jour et que l’attentisme dont croyait bénéficier Macron se traduit en pièges supplémentaires. En clair, cette assemblée est actuellement compte tenue des positions des un et des autres complètement ingérable. La France s’enfonce dans une crise politique dont vraisemblablement personne ne peut prévoir l’issue. Le président se trouve maintenant  cadenassé par les exigences contradictoires aussi bien du rassemblement national que des insoumis. À moins évidemment d’alliances aujourd’hui improbables.

Législatives: Victoire de la gauche ou défaite du RN

Législatives: Victoire de la gauche ou défaite du RN

Une nouvelle fois le résultat des législatives ( comme celle d’ailleurs des présidentielles) soulève une énorme ambiguïté. S’agit-il en effet d’une victoire–relative- de la gauche ou d’une défaite du Rassemblement national. 

Les Français depuis des décennies ont surtout pris l’habitude de voter d’abord contre des responsables plutôt que pour un candidat. En réalité, la victoire affichée de la gauche se nourrit surtout d’un rejet du rassemblement national. Pour preuve,  les énormes divergences idéologiques et politiques de ceux  qui ont surtout voulu manifester leur opposition à la perspective d’une arrivée au pouvoir du rassemblement national.

Idéologiquement les opposant au Rassemblement national vont des marxiste aux libéraux en passant par les sociaux-démocrates. Une alliance évidemment contre nature et surtout destinée à bloquer le camp d’en face. On retrouvera rapidement ces contradictions quand il faudra se situer face à la problématique de gestion et à ses contraintes.

Il y a au moins 45 ans que dure l’ambiguïté entre le vote pour et le vote contre. Ainsi par exemple Mitterrand a cru pouvoir appliquer son programme alors qu’en réalité c’est suite surtout Giscard d’Estaing qui a été victime d’un vote contre. Pour preuve à peine deux ans après Mitterrand a opéré un virage à 180°. Même chose souvent pour les présidents qui lui ont succédé. Macron en fait a été élu surtout grâce aux voix de gauche et s’est cru mandaté pour appliquer une politique de droite en plus très confuse et contradictoire.

Aucune conclusion n’a été intégrée par les partis politiques à propos de cette ambiguïté permanente. Pour preuve les cris de victoire chez les gagnants qui correspond surtout à la volonté de défaire le camp d’en face et non une adhésion à un projet par ailleurs souvent illusoire et démagogique.

Victoire de la gauche ou défaite du RN

 

Une nouvelle fois le résultat des législatives ( comme celle d’ailleurs des présidentielles) soulève une énorme ambiguïté. S’agit-il en effet d’une victoire–relative- de la gauche ou d’une défaite du Rassemblement national. 

Les Français depuis des décennies ont surtout pris l’habitude de voter d’abord contre des responsables plutôt que pour . En réalité, la victoire affichée de la gauche se nourrit surtout d’un rejet du rassemblement national. Pour preuve,  les énormes divergences idéologiques et politiques de ceux  qui ont surtout voulu manifester leur opposition à la perspective d’une arrivée au pouvoir du rassemblement national.

Idéologiquement les opposant au Rassemblement national vont des marxiste aux libéraux en passant par les sociaux-démocrates. Une alliance évidemment contre nature et surtout destinée à bloquer le camp d’en face. On retrouvera rapidement ces contradictions quand il faudra se situer face à la problématique de gestion et à ses contraintes.

 

Législatives: l’énorme déception du RN

Législatives: l’énorme déception  du RN

 

Les résultats des législatives constituent une énorme déception pour le rassemblement national. Rappelons qu’il y a encore quelques jours certains instituts de sondage prévoyaient une vague d’extrême droite de l’ordre de presque 300 députés. Résultat final, 143 exactement.

Pire,  le rassemblement national qui envisageait un positionnement hégémonique avec une majorité absolue se retrouve en fait en troisième position derrière le camp de la majorité (158 élus) et loin derrière la gauche qui devient le premier parti avec une majorité relative de 180 députés.

Ceci étant  aucun de ces trois camps n’ obtenant de majorité absolue, l’instabilité politique s’installe dans le pays. Le futur gouvernement n’aura pas la tâche facile et sera sous la menace de motions de censure qui vont se multiplier.

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