Archive pour le Tag 'gauche'

Sondage Élections Européennes: gauche et macronistes à la dérive

Sondage Élections Européennes: gauche et macronistes à la dérive

Nouvel éclatement à gauche avec cette fois une liste du parti radical de gauche ne comprenant pas les socialistes dissidents de Bernard Cazeneuve et bien sûr les « insoumis » de Mélenchon.

Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG) devrait annoncer une liste pour un « large rassemblement de la gauche laïque, républicaine et pro-européenne » aux européennes de 2024. Rien de nouveau, minimise ce ténor du PS au Sénat : « Guillaume Lacroix déteste les socialistes et personne n’aurait voulu de lui dans une liste rose. » Cette nouvelle candidature pourrait néanmoins avoir pour effet de grignoter 3 % des voix à gauche, selon un sondage OpinionWay. Au détriment de Raphaël Glucksmann, la probable tête de liste du PS.

Dans un dernier sondage pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal, avec 7 ù des intentions de vote. En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019. A gauche, où toutes les composantes de la très mal en point Nupes partent séparément en campagne, aucune liste n’émerge véritablement. Le PS fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Les Ecologistes (8 %), LFI (7 %) et le PCF (3 %). La liste du PRG est également créditée de 3 % des voix.

Politique–Élections Européennes: gauche et macronistes à la dérive

Politique–Élections Européennes: gauche et macronistes à la dérive

Nouvel éclatement à gauche avec cette fois une liste du parti radical de gauche ne comprenant pas les socialistes dissidents de Bernard Cazeneuve et bien sûr les « insoumi »s de Mélenchon.

Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG) devrait annoncer une liste pour un « large rassemblement de la gauche laïque, républicaine et pro-européenne » aux européennes de 2024. Rien de nouveau, minimise ce ténor du PS au Sénat : « Guillaume Lacroix déteste les socialistes et personne n’aurait voulu de lui dans une liste rose. » Cette nouvelle candidature pourrait néanmoins avoir pour effet de grignoter 3 % des voix à gauche, selon un sondage OpinionWay. Au détriment de Raphaël Glucksmann, la probable tête de liste du PS.

Dans un dernier sondage pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal, avec 7 ù des intentions de vote. En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019. A gauche, où toutes les composantes de la très mal en point Nupes partent séparément en campagne, aucune liste n’émerge véritablement. Le PS fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Les Ecologistes (8 %), LFI (7 %) et le PCF (3 %). La liste du PRG est également créditée de 3 % des voix.

Politique–Européennes: Une liste à gauche sans Mélenchon et sans Bernard Cazeneuve

Politique–Européennes: Une liste à gauche sans Mélenchon et sans Bernard Cazeneuve

Nouvelle division à gauche avec cette fois une liste du parti radical de gauche ne comprenant pas les socialistes dissidents de Bernard Cazeneuve et bien sûr les insoumis de Mélenchon.

Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG) devrait annoncer une liste pour un « large rassemblement de la gauche laïque, républicaine et pro-européenne » aux européennes de 2024. Rien de nouveau, minimise ce ténor du PS au Sénat : « Guillaume Lacroix déteste les socialistes et personne n’aurait voulu de lui dans une liste rose. » Cette nouvelle candidature pourrait néanmoins avoir pour effet de grignoter 3 % des voix à gauche, selon un sondage OpinionWay. Au détriment de Raphaël Glucksmann, la probable tête de liste du PS.

Dans un dernier sondage pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal qui, avec 7 % des intentions de vote, reproduit le même score que celui d’Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2022.

En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019 (8,5 %).

A gauche, le Parti socialiste (PS) fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Europe Ecologie-Les Verts (8 %), La France insoumise (7 %) et les communistes (3 %). La liste du Parti radical de gauche est également créditée de 3 % des voix.

Antisémitisme et guerre : Manif de la gauche républicaine samedi

Antisémitisme et guerre : Manif de la gauche républicaine samedi

Cette fois le divorce semble bien consommé entre le parti de Mélenchon et les autres forces de la gauche. On se souvient que la semaine dernière le parti des « insoumis » avait appelé à une manifestation en soutien des palestiniens. Une manifestation finalement assez peu suivie surtout par rapport à l’énorme manifestation du lendemain contre l’antisémitisme. Cette fois c’est le PS, le parti communiste français et les écolos d’Europe écologie les Verts qui appellent à manifester pour un cessez-le-feu et la libération des otages

Dans un communiqué commun, les partis appellent à « l’unité de la Nation » et soulignent que « l’antisémitisme et le racisme sont des crimes contre la République toute entière ».

Le Parti socialiste, le Parti communiste français et Europe Ecologie Les Verts ont appelé, jeudi 16 novembre, dans un communiqué commun, à manifester samedi pour un « cessez-le-feu immédiat à Gaza » et « la libération de tous les otages ».

La France insoumise, qui n’en est pas signataire, a de son côté appelé sur X à cette manifestation organisée à l’appel de plusieurs syndicats (CGT, FSU, Solidaires). « J’apprécie que tout le monde se rallie à ces manifestations dans lesquelles La France insoumise est investie depuis le début », a réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard, tout en précisant que les signataires de l’appel ne leur avaient « pas proposé » d’y participer.

Dans ce communiqué, également signé par Place Publique et plusieurs petits partis de gauche, PS, PCF et EELV appellent à « l’unité de la Nation », et soulignent que « l’antisémitisme et le racisme sont des crimes contre la République toute entière ».

Ils ajoutent que « le Hamas n’est en rien un mouvement de libération mais une organisation terroriste », et que « la riposte décidée par le gouvernement d’extrême droite de Nethanyahu, qui frappe indistinctement la population civile à Gaza, est devenue une punition collective ». Les signataires réclament également « la levée du blocus de Gaza », « la fin des violations des droits humains et de la colonisation en Cisjordanie », et « la relance du processus de paix pour la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël ».

Ce communiqué commun, auquel n’est pas associée LFI, souligne une fois de plus les dissensions entre le parti de Jean-Luc Mélenchon, et ses partenaires de la Nupes, en état de mort clinique depuis plusieurs semaines.

Pour un « antiwokisme de gauche »

Pour un « antiwokisme de gauche »

Alors que les débats sur le wokisme agitent régulièrement les milieux intellectuels et médiatiques, la sociologue Nathalie Heinich a été invitée, le 31 mai, à présenter son ouvrage « Le wokisme serait-il un totalitarisme ? » à l’Ecole normale supérieure.(Le Monde)

Faire entendre un « antiwokisme de gauche », telle était l’intention de la sociologue Nathalie Heinich lors de la dernière séance du séminaire « Violence et dogme » du politologue Gilles Kepel à l’Ecole normale supérieure. Selon elle, il y a urgence à « récupérer le combat antiwoke, pour le moment accaparé par la droite et l’extrême droite ».

L’événement s’est tenu le 31 mai dans une atmosphère de fin des classes, rencontrant néanmoins un certain succès. Une centaine de personnes étaient réunies dans une salle bondée, avec un public rassemblant plutôt des têtes grisonnantes, ainsi que quelques étudiants.

Le titulaire de la chaire Moyen-Orient – Méditerranée délaissait pour l’occasion les sociétés musulmanes et avait convié Nathalie Heinich à venir présenter son nouvel essai, Le wokisme serait-il un totalitarisme ? (Albin Michel, 198 pages, 16,90 euros), Cette séance représentait, comme Gilles Kepel l’a expliqué dans ses quelques phrases d’introduction, une manière de « mélanger l’idée et l’action ».

« Totalitarisme d’atmosphère »

Cette intention se reflétait dans le choix des invités, le principal discutant étant Laurent Joffrin, ancien directeur de Libération et du Nouvel Observateur, désormais directeur du quotidien en ligne Le Journal, un site qui entend « redonner une boussole à la gauche ». Bernard Rougier, professeur à l’université Sorbonne-Nouvelle, auteur de Les Territoires conquis de l’islamisme (PUF, 2021) avait également été convié à participer aux échanges.

Nathalie Heinich a commencé son intervention en affirmant sa volonté de « défendre des valeurs de la gauche républicaine, universaliste, laïque, rationaliste ». Ce socle serait aujourd’hui fragilisé par les attaques d’un camp wokiste, très présent à l’université, notamment dans les études de genre et postcoloniales, mais également au sein de la société – le mouvement #metoo en serait une incarnation. Cette gauche, portant des combats légitimes, chercherait néanmoins à faire taire l’adversaire par des manœuvres d’intimidation, ce qu’on a appelé la « cancel culture ».

«Cette gauche en état de mort cérébrale qui réinstalle la haine des Juifs»

«Cette gauche en état de mort cérébrale qui réinstalle la haine des Juifs»

Pour le philosophe, directeur de l’Institut européen Emmanuel Levinas, en proclamant la négation de la légalité internationale de l’existence d’Israël, la gauche «radicale, tapageuse et infantile» adopte le mantra islamique du Hamas.(dans le Figaro.)

Gérard Rabinovitch est philosophe, directeur de l’Institut européen Emmanuel Levinas. Il est l’auteur, entre autres, de Terrorisme/résistance, d’une confusion lexicale à l’époque des sociétés de masse (éd. Le Bord de l’eau), de Somnambules et Terminators, sur une crise civilisationnelle contemporaine (éd. Le Bord de l’eau), Leçons de la Shoah (éd. Canopé), et Crise de l’autorité et de la vérité, désagrégation du politique (éd. Hermann).

LE FIGARO. – La bataille sémantique qui a divisé la Nupes après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël a-t-elle révélé que «l’islamogauchisme» n’est pas qu’une notion brandie par la droite nationaliste ?

Gérard RABINOVITCH. – Du syntagme «islamogauchisme», nous aurions pu dire qu’il s’agit du «mariage de la carpe et du lapin», mais stricto sensu ce qu’il figure serait plus justement à rapporter à la Chimère. Pas une «chimère» au sens courant d’une idée sans rapport avec la réalité, qui aurait été inventée en matériel polémique par une droite nationaliste, qui y trouverait son compte rhétorique en battage d’estrade. Mais selon la figuration que lui donnait la mythologie grecque et telle qu’elle apparaît dans l’Illiade : tête de fauve, corps de chèvre, queue de serpent, qui crache le feu et dévore les humains.

Politique et Hamas: deux postures de gauche en France

Politique et Hamas: deux postures de gauche en France

« Les polémiques sur les massacres du Hamas révèlent les contradictions historiques entre des cultures de gauche irréconciliables »

TRIBUNE
Jean Garrigues

Historien

La gauche est à reconstruire, estime le spécialiste d’histoire politique, dans une tribune au « Monde ». Or l’exemple de « la force tranquille » de François Mitterrand montre que la voie historique pour conquérir le pouvoir ne passe pas par le bruit et la fureur.

Les récentes polémiques autour des massacres perpétrés en Israël par le Hamas semblent avoir donné le coup de grâce à la coalition de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Elles expliquent les récentes prises de position du Parti communiste, qui a appelé, le 15 octobre, à un « nouveau type d’union », ainsi que le « moratoire » du Parti socialiste (PS), réclamant une « clarification des valeurs et de la méthode de la coalition ».

Jean-Luc Mélenchon [leader de La France insoumise, LFI] lui-même estime dans un blog récent que « le point de non-retour est franchi ». Il est peut-être trop tôt pour le dire, car plusieurs considérations électorales pourraient conduire les partenaires de la coalition à la maintenir jusqu’aux élections européennes en juin 2024, ou bien à la réinitialiser sur des bases nouvelles, comme le réclament certaines figures de LFI, tel François Ruffin.

Mais ce qui est certain, c’est qu’en l’état cette coalition, conçue dans le contexte spécifique des élections législatives de 2022, n’apparaît plus en mesure de conduire la gauche au pouvoir. Il convient donc de s’interroger sur les causes de cette incapacité et sur les pistes de renouveau qui pourraient s’offrir à la gauche dans la perspective des élections futures, et notamment de la présidentielle de 2027.

Rappelons d’abord que dès la publication du programme de gouvernement de la Nupes, le 19 mai 2022, les quatre formations signataires ont admis diverger sur 33 des 650 propositions énoncées. Par ailleurs, les partenaires de LFI ont refusé de constituer un seul groupe parlementaire, contrairement aux souhaits de Jean-Luc Mélenchon, qui entendait imposer son autorité aux 151 députés de la Nupes.

Par la suite, la stratégie de conflictualité et d’obstruction systématique déployée par LFI à l’Assemblée nationale est devenue insupportable pour ses partenaires, qui ont fini par ne plus voter leurs motions de censure. Et, plus fondamentalement encore, les débats politiques majeurs ont révélé le caractère artificiel d’une coalition réunissant des partis opposés sur des questions essentielles, telles que la laïcité, la transition énergétique ou la défense des démocraties.

C’est ainsi qu’en décembre 2022 LFI se distingua de ses partenaires en refusant de voter la résolution soutenant l’Ukraine .

Hamas: deux postures de gauche

Hamas: deux postures de gauche

« Les polémiques sur les massacres du Hamas révèlent les contradictions historiques entre des cultures de gauche irréconciliables »

TRIBUNE
Jean Garrigues

Historien

La gauche est à reconstruire, estime le spécialiste d’histoire politique, dans une tribune au « Monde ». Or l’exemple de « la force tranquille » de François Mitterrand montre que la voie historique pour conquérir le pouvoir ne passe pas par le bruit et la fureur.

Les récentes polémiques autour des massacres perpétrés en Israël par le Hamas semblent avoir donné le coup de grâce à la coalition de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Elles expliquent les récentes prises de position du Parti communiste, qui a appelé, le 15 octobre, à un « nouveau type d’union », ainsi que le « moratoire » du Parti socialiste (PS), réclamant une « clarification des valeurs et de la méthode de la coalition ».

Jean-Luc Mélenchon [leader de La France insoumise, LFI] lui-même estime dans un blog récent que « le point de non-retour est franchi ». Il est peut-être trop tôt pour le dire, car plusieurs considérations électorales pourraient conduire les partenaires de la coalition à la maintenir jusqu’aux élections européennes en juin 2024, ou bien à la réinitialiser sur des bases nouvelles, comme le réclament certaines figures de LFI, tel François Ruffin.

Mais ce qui est certain, c’est qu’en l’état cette coalition, conçue dans le contexte spécifique des élections législatives de 2022, n’apparaît plus en mesure de conduire la gauche au pouvoir. Il convient donc de s’interroger sur les causes de cette incapacité et sur les pistes de renouveau qui pourraient s’offrir à la gauche dans la perspective des élections futures, et notamment de la présidentielle de 2027.

Rappelons d’abord que dès la publication du programme de gouvernement de la Nupes, le 19 mai 2022, les quatre formations signataires ont admis diverger sur 33 des 650 propositions énoncées. Par ailleurs, les partenaires de LFI ont refusé de constituer un seul groupe parlementaire, contrairement aux souhaits de Jean-Luc Mélenchon, qui entendait imposer son autorité aux 151 députés de la Nupes.

Par la suite, la stratégie de conflictualité et d’obstruction systématique déployée par LFI à l’Assemblée nationale est devenue insupportable pour ses partenaires, qui ont fini par ne plus voter leurs motions de censure. Et, plus fondamentalement encore, les débats politiques majeurs ont révélé le caractère artificiel d’une coalition réunissant des partis opposés sur des questions essentielles, telles que la laïcité, la transition énergétique ou la défense des démocraties.

C’est ainsi qu’en décembre 2022 LFI se distingua de ses partenaires en refusant de voter la résolution soutenant l’Ukraine .

Elections Européennes: le RN devant, la gauche s’enfonce

Elections Européennes: le RN devant, la gauche s’enfonce

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio la liste RN Obtiendrez 28 % des intentions de vote, distançant de 8 points son adversaire macroniste. Marine Le Pen déjà en tête du dernier scrutin européen avait obtenu 23,4 % des voix.

Le parti présidentiel, lui, plafonnerait à 20 %. Chez Les Républicains, le parti – se maintiendrait, autour de 8 %. La candidature de la nièce de Marine Le Pen recueillerait 6 % des intentions de vote.

À gauche, aucune ne franchit le seuil des 10 %. Le PS, les écolos et les LFI abstiendraient chacun seulement 9 %.

Derrière le parti communiste remonte à un peu plus de 5 %.

Nupes : le PCF pour «une nouvelle» alliance à gauche

Nupes : le PCF pour «une nouvelle» alliance à gauche

La rupture du parti communiste français avec la Nupes est maintenant officielle depuis que près les communistes ont voté ce dimanche une résolution appelant à repenser le «rassemblement de la gauche et des écologistes». Il est vrai que le torchon brûlait déjà depuis des mois entre Mélenchon pratiquant la fuite en avant gauchiste et Fabien Roussel au contraire se recentrant comme pour se tenir prêt à assurer ses responsabilités dans une alliance de gouvernement.

Les menaces étaient jusque-là restées verbales. Mais voilà que Fabien Roussel et les siens ont joint la parole aux actes, en faisant ce week-end un premier pas en dehors de l’alliance. «La Nupes telle, qu’elle a été constituée pour les élections législatives, sous la volonté hégémonie de LFI, est devenue une impasse», peut-on lire dans un texte adopté à près de 93% par le Conseil national du parti ce dimanche.

En refusant de qualifier de «terroriste» le Hamas, les Insoumis ont sans doute précipité la fin du chapitre. C’est en tout cas ce que laissent entendre les communistes, qui ne retiennent plus leurs coups contre les troupes de Jean-Luc Mélenchon. «Le refus récent de qualifier d’actes terroristes les atrocités commises par le Hamas, délibérément à l’encontre de civils, affaiblit les rassemblements nécessaires pour la paix au Proche-Orient et la lutte contre les crimes de guerre de l’armée israélienne», écrivent-ils.

D’autant que les militants de Fabien Roussel gardent la dent dure contre leurs partenaires Insoumis, dont les «insultes de dirigeants, comparant la direction du PCF à des collaborationnistes nazis (…) ont indigné largement».

À lire aussiIsraël-Hamas : les Français condamnent largement la position de LFI et invitent les autres partis de gauche à quitter la Nupes

Face à ces désaccords qui enlisent l’alliance, la direction du parti appelle donc à bâtir un nouveau «front populaire (…) qui soit utile, respectueux de nos différences et de toutes les forces vives de notre société». Avant de lancer un appel à «toutes les forces disponibles, aux citoyens, aux associatifs, aux syndicalistes, aux socialistes, écologistes et insoumis, aux radicaux et aux républicains de gauche qui partagent cette ambition pour le progrès social, pour la justice et pour la paix.»

Politique- Pourquoi l’extrême gauche est devenue pro-islamiste

Politique- Pourquoi l’extrême gauche est devenue pro-islamiste

« Le NPA et LFI sont aux côtés du Hezbollah et du Hamas en vertu du principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis », estime Marc Lazar, professeur émérite d’histoire et de sociologie politique à Sciences-Po. Dans la Tribune.

La polémique qui a éclaté au sein de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) à propos de l’attaque du Hamas en Israël met au jour les divergences profondes entre La France insoumise, le Parti communiste français, le Parti socialiste et les Verts à propos de l’État hébreu et des Palestiniens. D’un côté, ces discordes s’inscrivent dans la continuité historique de l’adhésion de la gauche à la cause palestinienne. De l’autre, elles se révèlent inédites car l’islamisme radical du Hamas fracasse l’unité de la gauche.

Revenons en 1948. Les socialistes de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) et le Parti communiste, principaux partis de gauche, soutiennent la création d’Israël. Les premiers sont divisés sur la position à adopter à l’égard du sionisme. Ils considèrent néanmoins légitime que les Juifs rescapés de la Shoah rejoignent les installations juives établies en Palestine. Surtout, ils se sentent très proches d’Israël, gouverné par le Parti travailliste jusqu’en 1977 : les kibboutz sont considérés comme une forme d’expérimentation socialiste.

Pour les communistes comme pour l’URSS, la naissance d’Israël représente le moyen d’affaiblir la puissance britannique. Or, rapidement, Moscou se range du côté des pays arabes et critique Israël : le PCF lui emboîte alors le pas. L’opinion française, elle, est aux côtés du nouvel État jusqu’à la guerre des Six-Jours en 1967. La mainmise d’Israël sur de nouveaux territoires et Jérusalem-Est modifie la donne. La gauche désavoue cette politique.

Dans les années 1970, la cause palestinienne émerge en France. D’abord à l’initiative de chrétiens de gauche, souvent anciens résistants qui, au nom de l’anticolonialisme, poursuivent le combat engagé pendant la guerre d’Algérie. Selon eux, les Palestiniens réfugiés dans les camps sont des Christ souffrant. Ensuite, l’extrême gauche, surtout maoïste, s’engage aux côtés des Palestiniens, célébrés en tant que fedayin équipés de kalachnikovs. La lutte armée et le terrorisme des organisations palestiniennes provoquent néanmoins des controverses dans cette mouvance, en particulier lors de l’attentat contre les athlètes israéliens à Munich en 1972.

Nouveauté importante, les maos s’emparent de la cause palestinienne pour s’adresser aux ouvriers immigrés arabes, moyen pour eux de pénétrer dans un monde ouvrier verrouillé par le PCF et la CGT. Ils enregistrent des succès partiels mais sans grands lendemains. Quant au PCF, il fait de la Palestine son grand combat après la fin de la guerre du Vietnam en 1975. La cause palestinienne connaît ainsi un vrai engouement à gauche : Yasser Arafat devient une idole aussi iconique que Che Guevara tandis que la jeunesse arbore le keffieh comme signe de reconnaissance.

Pour leur part, les socialistes avec François Mitterrand défendent fermement le droit d’Israël d’exister et encouragent Yasser Arafat à déclarer caduque la charte de l’OLP et à reconnaître Israël, ce qui permettrait à terme la coexistence de deux États. Les Verts et le PCF partagent ces vues mais, dans l’ensemble, se montrent plus proches des Palestiniens que d’Israël. D’autant que ce pays depuis 1977 est largement dominé par une droite de plus en plus radicale. La première Intifada qui commence en 1987 pousse la gauche propalestinienne à dénoncer Israël comme un État colonisateur, impérialiste, oppresseur, ayant instauré l’apartheid, se livrant à des massacres, voire à une « extermination ». L’antisionisme bascule parfois dans l’antisémitisme.

Une nouvelle phase s’amorce dans les années 1980. Auparavant, la gauche propalestinienne considérait l’OLP comme une organisation nationaliste et progressiste. Désormais, les organisations palestiniennes les plus actives dans le combat contre Israël sont islamistes : le Hezbollah et le Hamas. Le NPA et La France insoumise sont à leurs côtés en vertu du principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis, et parce que ces groupes exprimeraient la juste colère des opprimés. Également parce que cela permet de s’adresser aux Français d’origine arabe et de confession musulmane. La cause palestinienne n’est pas une simple lutte anticolonialiste : elle devient plus que jamais un argument politique français.

Mais ces jours-ci la violence inouïe de l’attaque du Hamas fait vraiment éclater au grand jour les désaccords à gauche. Le PS, la majeure partie des Verts, la direction du PCF condamnent clairement les tueries du Hamas et désignent cette organisation comme terroriste, tandis que le NPA et, hormis quelques voix discordantes, La France insoumise mettent sur un pied d’égalité Israël et le Hamas et refusent de parler de terrorisme.

À cette occasion, la gauche se déchire de nouveau sur la laïcité. Ceux qui pensent qu’elle constitue un élément fondamental de son identité rejettent ces organisations islamistes ; ceux qui considèrent que la laïcité doit s’effacer pour faire place aux différences, notamment à l’islam, en arrivent pour certains à estimer compréhensible, voire fondé, l’islamisme politique. Ces sujets de fond provoquent un redoutable tangage de la Nupes qui n’est pas près de se terminer.

Marc Lazar

L’antisémitisme : la névrose de l’ultra gauche

L’antisémitisme : la névrose de l’ultra gauche

La barbarie de l’attaque menée en Israël par le Hamas le 7 octobre 2023 a suscité des commentaires qui réactivent un débat déjà ancien au vu des propos tenus par certains membres de la classe politique et des indignations qu’ils ont suscités. Les positions récentes sur le Hamas ou les prises de paroles clivées sur le conflit israélo-palestinien soulignent-elles un antisémitisme latent à gauche, et plus précisément à gauche de la gauche ?

Michel Wieviorka
Sociologue, membre Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS, EHSS-CNRS), Adans The Conversation France

La question est rémanente, même si dans l’histoire, la haine des Juifs se situe plus à droite et à l’extrême droite, d’abord du côté du christianisme, puis de courants proprement racistes, avec le sommet qu’a constitué le nazisme.

À peine forgé en Allemagne par Wilhelm Marr en 1879, le terme « antisémitisme » a connu un succès mondial, dans un contexte qui précédait de peu l’affaire Dreyfus (1894) et relevait déjà de la « guerre des deux France », opposant une droite antisémite, nationaliste, antirépublicaine et catholique, à une gauche républicaine, souvent laïcarde.

L’antijudaïsme, puis l’antisémitisme avaient cependant déjà trouvé de longue date un espace à gauche.

Voltaire, Marx, Proudhon aussi, portés par de profonds sentiments anti-religieux, et sans que l’on puisse alors parler d’antisémitisme ce qui serait anachronique, ont eu des mots lourds de préjugés haineux vis-à-vis des juifs et du judaïsme .

Karl Marx, 1875, né dans une famille juive, a eu des mots très durs vis-à-vis du judaïsme.
À la toute fin du XIXe, Jean Jaurès, avant de se rallier à Zola et aux dreyfusards, a pris à partie la « race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain » (1898, discours au Tivoli. Une histoire notamment bien documentée par Léon Poliakov dans son Histoire de l’antisémitisme.

Après la destruction des juifs d’Europe par les nazis, la haine des juifs, jusque-là de l’ordre de l’opinion, relevait désormais du crime, et on aurait pu s’attendre à ce qu’elle décline, en général, et plus particulièrement à gauche. Ç’aurait été une erreur.

C’est d’abord que certains communistes français de la moitié du XXe siècle y étaient perméables, ne serait-ce que pour combattre Léon Blum ou Pierre Mendès-France ou en conformité plus ou moins aveugle au « Parti » lui-même à la botte de Moscou.

L’homme politique de gauche Pierre Mendès France faisait l’objet de campagnes antisémites de la part de ses adversaires politiques, y compris à gauche. Picryl
Staline vouait ainsi aux juifs une haine ancienne. Le dictateur avait d’ailleurs a terminé sa vie en délirant, accusant ses médecins juifs de comploter contre lui – les « blouses blanches » n’ont dû leur survie qu’à sa mort en mars 1953.

Et en 1968, le dirigeant polonais Władysław Gomulka avait obligé la plupart des derniers juifs de Pologne à partir au fil d’une campagne antisémite.

À des expressions spectaculaires s’est ajoutée, plus subtile, la minimisation de la spécificité juive du camp d’Auschwitz, patente sur place dans plusieurs pavillons de pays de l’empire soviétique lorsqu’on le visitait, jusque dans les années 80, comme si la destruction des personnes ne les avait pas visées comme juives.

Comme le rappelle Valérie Igounet, le négationnisme n’a pas été le monopole de l’extrême droite.

L’antisémitisme de la gauche de la gauche en France, lourd de préjugés associant les Juifs à l’argent et au capital, ainsi qu’au pouvoir médiatique, n’a revêtu après-guerre une réelle importance qu’à partir de la fin des années 60.

Le phénomène est d’autant plus marqué avec la question israélo-palestinienne qui prend alors un essor particulier.

C’est d’abord à l’extrême-gauche que la tentation antisémite a cheminé, par identification au mouvement palestinien.

Mais l’attentat terroriste de Münich, en 1972, au cours duquel le commando « Septembre noir » a tué plusieurs athlètes israéliens participant aux Jeux Olympiques a douché les ardeurs gauchistes les plus haineuses.

Les JO de Munich 1972 sont les premiers organisés en Allemagne depuis la seconde guerre mondiale. La RFA veut effacer le souvenir des JO de Berlin de 1936. Mais les 5 et 6 septembre huit terroristes du groupe armé pro-palestinien « Septembre noir » prennent en otage neuf athlètes de la délégation israélienne, deux autres sont tués en tentant d’empêcher l’assaut.
L’événement a notamment généré au sein de la gauche prolétarienne une prise de conscience ayant certainement contribué au rejet du terrorisme par ce mouvement, puis à son auto-dissolution, même si Sartre avait déclaré un mois après l’attentat, dans J’accuse. La Cause du Peuple, (15 octobre 1972) :

« Dans cette guerre, la seule arme dont disposent les Palestiniens est le terrorisme, c’est une arme terrible mais les opprimés pauvres n’en ont pas d’autres. »

Sartre, comme certains militants à l’époque, reviendra ensuite sur ce positionnement.

Puis plusieurs évolutions ont déplacé la donne. L’immigration de travail récente, en provenance d’Afrique du Nord, avait muté pour devenir « immigration de peuplement », fortement impactée par le chômage et la précarité.

Cette dernière est en butte avec un racisme lui-même en cours de transformation, différencialiste, lui déniant toute capacité d’intégration. En même temps, au sein des populations qui en étaient issues, une double identification s’est ébauchée : nationale, avec la cause palestinienne, et religieuse, avec l’islam.

À gauche, l’antiracisme n’en est alors pas moins pleinement compatible avec la lutte contre l’antisémitisme, ce qu’incarne le Président François Mitterrand ; aussi bien la Marche de 1983 contre le racisme que la naissance de SOS-Racisme l’installent du côté de valeurs universelles qui ne laissent aucune place à la haine des juifs.

1985, la naissance de SOS Racisme (INA).
Le traumatisme de Sabra et Chatila
L’image d’Israël va se dégrader aux yeux de l’opinion française en général à partir de 1982 et plus précisément de l’invasion du Liban et du siège de Beyrouth par l’armée israélienne. Les massacres commis par les milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila ont révulsé le monde entier.

L’opinion, y compris au sein de la gauche en Israël, y voit en effet, non sans raison, la main israélienne, une passivité délibérée, une autorisation d’agir qui a rendu possibles ces crimes. Le discrédit vis-à-vis de l’État hébreu fait son chemin à gauche, et pas seulement dans la gauche de la gauche.

Cependant, la sensibilité favorable aux Palestiniens n’a pas encore pris de forte coloration antisémite. L’attentat du 3 octobre 1980 visant la synagogue de la rue Copernic n’est d’ailleurs pas associé à la cause palestinienne. La gauche dans son ensemble participe alors d’une opinion presque unanime pour y voir une action d’extrême droite – il faudra du temps avant que l’hypothèse d’un groupe terroriste venu du Proche-Orient puisse s’imposer. Plus tard, François Mitterrand, alors candidat à l’élection présidentielle, fera partie des manifestants en 1990 venus signifier leur refus de l’antisémitisme après la profanation d’un cimetière juif.

Le début des années 2000, le 11 septembre 2001 en particulier, marquent un tournant droitier lourd d’une forte hostilité à l’islam dans de nombreuses démocraties occidentales : gouvernement Bush, montée de l’extrême droite en Europe.

Dans la France de la cohabitation, celle de Chirac et Jospin, les socialistes sont plus lents que la droite à percevoir la montée d’un antisémitisme actif et virulent, souvent le fait de personnes issues de l’immigration récente, projection en hexagone des tensions proche-orientales. Aux marges de la gauche française et de ses partis, lors de manifestations pro-palestiniennes notamment en 2014, des voix se font entendre non seulement visant Israël pour sa politique, mais s’en prenant jusqu’à son existence même. Les Juifs n’auraient pas droit à cet État, pourtant entériné à la naissance par la communauté internationale, y compris par l’Union soviétique.

Une équation élémentaire se confirme alors, héritière du soviétisme : sionisme = Juifs, et symétriquement, antisionisme =antisémitisme, oublieuse qu’il est possible d’être critique voire hostile à Israël sans être antisémite, et qu’il existe des antisémites favorables à son existence.

L’association de l’antisionisme et de l’antisémitisme fonctionne y compris à l’échelle internationale, comme lors de la conférence mondiale de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, en 2001. Israël, pourtant seule démocratie au Proche-Orient, serait raciste, pratiquerait l’apartheid, ce qui justifierait un boycott.

La montée de l’islamisme a remis la haine des Juifs au cœur du débat. Le chercheur Marc Sageman en rend compte, en montrant qu’il constitue un ressort puissant pour les auteurs d’attentats djihadistes au début des années 2000. Elle n’a guère de relais politique dans l’opinion et à gauche notamment, mais cela n’empêche pas une critique droitière de se développer, accusant la gauche d’aveuglement, de naïveté ou de complaisance.

Pour rendre compte d’orientations qui conjugueraient soutien à l’islamisme radical et appartenance à la gauche, certains ont trouvé utile de parler d’islamo-gauchisme, une expression en fait doublement malheureuse. Elle confond en effet islam et islamisme (islamo n’est pas islamismo), et gauche et gauchisme, alors que ceux qui y recourent sont eux-mêmes vite dans la dénonciation de toute la gauche, et dans la hantise de l’islam en général.

La gauche de la gauche française, et l’écologie politique n’en sont pas moins parfois pénétrées par un antisémitisme qui ne distingue ni l’existence de l’État d’Israël d’avec la politique de son gouvernement, ni cet État d’avec les juifs de la diaspora.

La guerre en Irak, le conflit au Proche-Orient, ont suscité à plusieurs reprises, outre des attaques et menaces sur des membres de la communauté juive en France, des « dérapages » parmi certaines formations politiques. C’était le cas notamment en 2003 lorsqu’Aurélie Filippetti, alors porte-parole des Verts, décide de prendre ses distances avec son parti à la suite de propos antisémites lors de manifestations.

De là à leur imputer un antisémitisme flagrant et partagé par tous les sympathisants de ces formations, à l’instar aujourd’hui de La France insoumise (LFI), il y a un pas qu’il ne faut pas franchir. Cela ne vaut en effet que dans des cas limités, et en tous cas rarement explicites.

Le phénomène existe, pointe extrême de logiques qui, sans témoigner nécessairement d’une haine proprement antisémite, mais n’en étant pas toujours très éloignées, mettent aujourd’hui sur une même balance la barbarie et les crimes de guerre du Hamas, et la politique du gouvernement israélien, que d’ailleurs critique en Israël même une opposition démocratique.

Il ne doit pas faire oublier l’antisémitisme d’extrême droite, malgré les efforts de dirigeants du Rassemblement national pour s’en démarquer, ni celui qui pénètre certains musulmans avec éventuellement des soutiens idéologiques confusionnistes, d’extrême-gauche comme d’extrême-droite.

Ce « nouvel antisémitisme », dont la dénomination appartient d’ailleurs plutôt au vocabulaire de la droite, est aussi diffus, poreux, flou, et, ainsi que le reflétait une enquête récente parmi les étudiants, il taraude toute la société.

Israël : Mélenchon se marginalise encore à gauche

Israël : Mélenchon se marginalise encore à gauche

Une nouvelle fois Mélenchon et les insoumis choisissent de se marginaliser dans leur positionnement par rapport au conflit israélien. Ils sont à peu près les seuls à mettre dans le même panier la responsabilité d’Israël et des palestiniens. En clair, ils ne condamnent pas l’attaque palestinienne qui sans doute fera plusieurs milliers de morts israéliens mais aussi palestiniens dans les populations civiles.

Des socialistes, alliés de LFI au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), ont vivement condamné les propos des Insoumis. « Les juifs sont toujours responsables de ce qui leur arrive. C’est une constante du discours antisémite », a répondu la sénatrice PS Laurence Rossignol à Louis Boyard. « Aux idiots utiles des terroristes du Hamas qui les exonèrent en relativisant au nom de l’impasse politique du conflit israélo-palestinien, de la poursuite de la colonisation, de Netanyahu… vous me dégoûtez. Qu’on en trouve à gauche est insupportable », s’est emporté le député socialiste Jérôme Guedj également dans un message sur X. Au micro de la radio RCJ, il s’est m^me interrogé sur le fait de rester au sein de la Nupes.

Le président de la Cour des comptes et ex-ministre socialiste Pierre Moscovici est sorti de sa réserve pour juger « aussi choquant que désespérant » le positionnement de LFI.

Politique,-Européennes ,: Éclatement ,officiel, de ,la, gauche, provisoire, ou, définitif ?

Politique-Européennes : Éclatement officiel de la gauche, provisoire ou définitif ?

C’est maintenant officiel le parti socialiste présentera aussi sa propre liste aux européennes de même que le PCF et les écolos. Et LFI se retrouve donc isolée. Il s’agit d’un éclatement de la Nupes. Ce qui est en jeu c’est le leadership de la gauche. Il se pourrait bien que la dérive gauchiste de LFI coûte très cher électoralement, en plus des méthodes staliniennes internes récemment découvertes finalement consubstantielles à l’idéologie de ce parti.

LFI à l’issue des européennes pourrait se retrouver très minoritaire par rapport aux autres partis de gauche et à l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui se trouver alors en tutelle de ses partenaires.

Pas sûr que Mélenchon accepte cette inversion du rapport de force car lui compte bien encore représenter l’unité de la gauche aux prochaines présidentielles. Ce qui se joue aux européennes constitue donc une sorte d’indicateur des évolutions de la gauche pour 2027.

Ils imitent leurs alliés du PCF et d’EELV, au grand dam de LFI qui souhaite une union de la gauche.

Les militants socialistes ont validé, jeudi 5 octobre dans la soirée, la liste autonome de leur parti aux prochaines élections européennes. L’issue du scrutin, organisé de 17 heures à 22 heures dans les sections du parti, ne faisait aucun doute : le texte d’orientation stratégique sur lequel les militants votaient a été adopté à l’unanimité le mois dernier par les cadres du Parti socialiste, réunis en bureau national. « Le jeudi 5 octobre, à 23h30, sur plus de 60% des bulletins dépouillés, les deux textes sont adoptés à plus de 90% des voix », a rapporté le PS dans un communiqué transmis à l’AFP.

Européennes : Éclatement officiel de la gauche, provisoire ou définitif ?

Européennes : Éclatement officiel de la gauche, provisoire ou définitif ?

C’est maintenant officiel le parti socialiste présentera aussi sa propre liste aux européennes de même que le PCF et les écolos. Et LFI se retrouve donc isolée. Il s’agit d’un éclatement de la Nupes. Ce qui est en jeu c’est le leadership de la gauche. Il se pourrait bien que la dérive gauchiste de LFI coûte très cher électoralement, en plus des méthodes staliniennes internes récemment découvertes finalement consubstantielles à l’idéologie de ce parti.

LFI à l’issue des européennes pourrait se retrouver très minoritaire par rapport aux autres partis de gauche et à l’inverse de ce qui se passe aujourd’hui se trouver alors en tutelle de ses partenaires.

Pas sûr que Mélenchon accepte cette inversion du rapport de force car lui compte bien encore représenter l’unité de la gauche aux prochaines présidentielles. Ce qui se joue aux européennes constitue donc une sorte d’indicateur des évolutions de la gauche pour 2027.

Ils imitent leurs alliés du PCF et d’EELV, au grand dam de LFI qui souhaite une union de la gauche.

Les militants socialistes ont validé, jeudi 5 octobre dans la soirée, la liste autonome de leur parti aux prochaines élections européennes. L’issue du scrutin, organisé de 17 heures à 22 heures dans les sections du parti, ne faisait aucun doute : le texte d’orientation stratégique sur lequel les militants votaient a été adopté à l’unanimité le mois dernier par les cadres du Parti socialiste, réunis en bureau national. « Le jeudi 5 octobre, à 23h30, sur plus de 60% des bulletins dépouillés, les deux textes sont adoptés à plus de 90% des voix », a rapporté le PS dans un communiqué transmis à l’AFP.

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