Archive pour le Tag 'Allemagne'

Crise automobile–Porsche compte supprimer 1900 postes en Allemagne

Crise automobile–Porsche compte supprimer 1900 postes en Allemagne

Face à ces difficultés, Porsche a révisé cet été ses prévisions pour l’année 2024 et réduit son objectif de marge à une fourchette comprise entre 14% et 15% (contre 15% à 17% précédemment). Pour 2025, cet objectif de marge est encore raccourci, entre 10 et 12%, selon un communiqué publié la semaine dernière.

La marque de luxe y annonçait également un revirement stratégique, s’appuyant à nouveau sur le lancement de nouveaux véhicules à moteur thermique, alors que la demande pour les véhicules électriques ralentit. Un changement de cap alors que son PDG, Oliver Blume, visait jusqu’ici 80% de ventes électriques d’ici 2030.

Automobiles Allemagne : recul de 27 % des voitures électriques

Automobiles Allemagne : recul de 27 % des voitures électriques
Un fiasco total des orientations de la commission européenne en matière de transition écologique concernant les automobiles. Du coup, les objectifs et les normes devant être rapidement revus tellement les résultats sont éloignés des prévisions. En Allemagne en particulier la vente des voitures électriques s’écroule.
En Allemagne, les immatriculations ont baissé de 1% dans le pays l’an dernier, à 2,8 millions d’unités. Cette chute est largement due à la dégringolade des ventes de voitures électriques. Sur ce front, les immatriculations se sont effondrées de 27,4%, à 381.000 unités. Une véritable gifle, alors que les ventes de voitures électriques avaient bien progressé, sans interruption, les cinq exercices précédents.
Cela n’a rien d’une surprise. Les ventes de voitures électriques n’ont cessé de plonger, mois après mois, depuis que le gouvernement a entièrement balayé les aides à l’achat des véhicules propres il y a un an.

La part de marché de l’électrique, qui titillait les 19% il y a un an, n’est plus désormais que de 13,5%. Or cette année, la réglementation européenne sur les émissions de CO2 se durcit. Les constructeurs risquent de fortes amendes si la

Allemagne : recul de 27 % des voitures électriques

Allemagne : recul de 27 % des voitures électriques

Un fiasco total des orientations de la commission européenne en matière de  transition écologique concernant les automobiles. Du coup, les objectifs et les normes devant être rapidement revus tellement les résultats sont éloignés des prévisions. En Allemagne en particulier la vente des voitures électriques s’écroule.

En Allemagne, les immatriculations ont baissé de 1% dans le pays l’an dernier, à 2,8 millions d’unités. Cette chute est largement due à la dégringolade des ventes de voitures électriques. Sur ce front, les immatriculations se sont effondrées de 27,4%, à 381.000 unités. Une véritable gifle, alors que les ventes de voitures électriques avaient bien progressé, sans interruption, les cinq exercices précédents.

Cela n’a rien d’une surprise. Les ventes de voitures électriques n’ont cessé de plonger, mois après mois, depuis que le gouvernement a entièrement balayé les aides à l’achat des véhicules propres il y a un an.

La  part de marché de l’électrique, qui titillait les 19% il y a un an, n’est plus désormais que de 13,5%. Or cette année, la réglementation européenne sur les émissions de CO2 se durcit. Les constructeurs risquent de fortes amendes si la part de l’électrique dans leurs ventes n’atteint pas les 21% à 23%. Autrement dit, il manque aujourd’hui environ 10 points aux Volkswagen, Mercedes ou BMW pour atteindre ce seuil. Ce qui paraît difficilement rattrapable.

Aujourd’hui, une large frange de la classe politique allemande appelle à un report de ces amendes européennes.

Allemagne : Des feux d’artifice font cinq morts

Allemagne : Des feux d’artifice font cinq morts

 

Cinq personnes sont décédées accidentellement lors de la nuit du Nouvel An dans plusieurs régions d’Allemagne en allumant des feux d’artifice puissants, et un policier a été grièvement blessé en étant visé par un de ces engins à Berlin, ont indiqué ce mercredi 1er janvier les autorités. 

Dans la capitale allemande, où les forces de l’ordre avaient mobilisé un important dispositif dans la crainte de débordements, quelque 330 personnes ont été interpellées, a précisé la police. Au total, 13 agents des forces de l’ordre ont été blessés, dont un grièvement, qui a dû être opéré.

Les Allemands célèbrent traditionnellement le Nouvel An par un recours particulièrement intense aux feux d’artifice, qui nourrit régulièrement un débat sur l’interdiction des engins pyrotechniques les plus puissants, en raison chaque année d’un nombre élevé de décès et blessures, mais aussi de la pollution et des nuisances sonores qu’ils provoquent.

Allemagne : Elon Musk soutient encore l’extrême droite

Allemagne : Elon Musk soutient encore l’extrême droite

Le milliardaire fou Américain- souvent sous cocaïne–n’en finit pas d’intervenir dans les affaires intérieures des pays étrangers pour soutenir les courants d’extrême droite. Ainsi en Allemagne où il réitère ses propos droitiers y compris racistes. il que «l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) est la dernière lueur d’espoir pour ce pays», qui se trouve selon lui «au bord de l’effondrement économique et culturel». Ce proche du président élu Donald Trump loue la «politique d’immigration contrôlée» du parti, ses objectifs économiques de «réduire les impôts» ou encore de «déréglementer le marché». La classification de l’AfD à l’extrême droite «est clairement fausse», affirme encore Elon Musk, s’appuyant sur le fait que sa cheffe de file Alice Weidel «a une partenaire de même sexe originaire du Sri Lanka» !

 

Volkswagen : 35.000 emplois menacés en Allemagne

Volkswagen : 35.000 emplois menacés en Allemagne

Plus de 35.000 emplois devraient être supprimés d’ici 2030, au fil des départs en pré-retraite. Après 5 jours de tractations-marathon, parfois prolongées jusqu’au petit matin, les deux parties sont tombées d’accord sur le volume de production. 734.000 véhicules seront désormais produits sur le sol allemand.

 

La garantie de l’emploi pour les salariés, totem de l’entreprise sur la sellette lors de ces négociations, a été prolongée jusqu’en 2030. En contrepartie, les salariés doivent renoncer à des augmentations de salaire directes.

IG Metall avait brandi la menace, en cas de non-accord, d’une grève générale dès la rentrée de janvier au coût quotidien de 100 millions d’euros par jour, selon les estimations de l’analyste UBS Patrick Hummel. Après deux grèves d’avertissement ces dernières semaines, la base avait mis la pression sur les négociateurs en se disant «streikbereit», paré pour la grève.

Allemagne : encore un attentat terroriste sur le marché

Allemagne : encore un attentat terroriste sur le marché

 Au moins 2 morts et  60 personnes blessées dans un attentat terroriste sur un marché en Allemagne. Un véhicule a foncé ce vendredi 20 décembre sur un marché de Noël dans la ville de Magdebourg, au nord de l’Allemagne.

L’attaque survient huit ans après un acte similaire commis sur un marché de Noël de Berlin, alors que l’Allemagne, en pleine campagne électorale, est en état d’alerte contre le risque d’attentats.

Les marchés de Noël sont une « cible idéologiquement appropriée pour les personnes motivées par l’islamisme », avaient mis en garde les services de renseignement allemands avant la période des fêtes.
Le chauffeur de la voiture qui a foncé sur la foule de ce marché de Noël a été interpellé, selon la police. Le suspect arrêté est âgé de 50 ans et d’origine saoudienne. « Nous avons arrêté l’auteur » de l’attentat et « il s’agit d’un homme originaire d’Arabie Saoudite qui exerce comme médecin ici » dans la région de Saxe-Anhalt, a indiqué le chef du gouvernement régional, Reiner Haseloff, précisant qu’il avait « agi seul ».

« Il s’agit d’un événement terrible, dans les jours précédant Noël », a-t-il encore déclaré à la chaîne de télévision publique MDR.
• Le chancelier allemand Olaf Scholz redoute « le pire »

Politique- « Pitoyable Allemagne ! » (Michel Santi)

Politique- « Pitoyable Allemagne ! » (Michel Santi)

L’Allemagne entre dans une période d’incertitude avec l’annonce d’élections anticipées, conséquence de la perte de confiance parlementaire d’Olaf Scholz. Par Michel Santi, économiste (*).

L’Allemagne se dirige donc vers des élections anticipées. Scholz a perdu le vote de confiance des députés. Clap de fin pour la coalition qui avait déjà implosé le 6 novembre dernier.

En cause ? Pour faire court, le budget, et surtout le fameux frein à l’endettement public inscrit, sous Merkel, dans le marbre de la Constitution allemande. Le budget de l’État fédéral ne peut, légalement, dépasser 0,35% du PIB du pays, et les 16 Länder, de leur côté, n’ont plus le droit de contracter quelque nouvelle dette que ce soit.

L’Allemagne se retrouve donc dans une situation aberrante où elle n’a jamais profité des taux négatifs – qui ont pourtant duré plusieurs années – pour investir. Son frein à l’endettement lui a systématiquement fait sous-investir dans ses infrastructures, sous prétexte de protéger ses jeunes générations qui, aujourd’hui, disposent d’une des plus mauvaises connexions internet en Europe.

Pendant de nombreuses années, ce pays a déployé d’intenses pressions et efforts destinés à ce que tous les autres pays de l’Union adoptent son modèle, et lui ressemble.

Au final, ce pays semble s’acheminer vers une situation critique, car des décennies d’austérité le laissent désormais avec une économie qui s’est contractée de 5% par rapport à sa tendance pré-pandémique. Après avoir misé tout sur le diesel et sur ses industries certes de prestige, mais à présent poussiéreuses et d’un autre âge, le déclin de sa compétitivité coûtera à chaque famille 2’500 euros par an (selon Bloomberg). Madame Merkel peut bien se réveiller opportunément et proposer dans sa toute récente autobiographie intitulée « Liberté » de repenser ce frein à l’endettement.

L’Allemagne est tout de même condamnée à stagner, voire à régresser, car des décennies de négligences, d’avarice, de maltraitance de ses salariés avec les mini jobs, de choix stratégiques systématiquement biaisés par son appât du gain et par son fétichisme budgétaire seront très difficiles à surmonter.

Deutsche Bahn et son réseau ferré sont le symbole par excellence de l’enfer que sont devenus aujourd’hui les trajets en train dans ce pays. Les fans et les supporters de l’EURO 2024 ont découvert avec effarement que des retards de 30 à 45 minutes étaient systématiques. Un ami allemand me disait il y a peu que le « chaos du rail allemand est une honte nationale, car tout y est à moderniser, à changer, à jeter ». L’Allemagne y a investi ces 20 dernières années moins que n’importe quelle autre nation européenne, par tête d’habitant. Pire même, puisqu’elle a réduit son réseau de 40.000 à 34.000 km lorsqu’elle avait pour projet de privatiser Deutsche Bahn… pour séduire de potentiels investisseurs.

Les économistes allemands à l’impeccable orthodoxie, comme ses politiques à l’hiératique ordolibéralisme, peuvent être fiers de leurs excédents et de leur rigueur. Il est toutefois nettement plus facile d’afficher des comptes équilibrés pour prétendument protéger les générations futures, que de calculer les ravages qu’exercent factuellement leur entêtement sur ces mêmes jeunes générations.

Qu’à cela ne tienne : l’allemand a sa temporalité, ses blocages et son inertie qui lui sont propres. La moitié des Allemands reste aujourd’hui persuadée que la pauvreté et que le chômage de masse subis au début des années 1930 étaient la résultante de l’hyperinflation ayant sévi 10 ans auparavant. Moins d’un allemand sur 25 est informé de la réalité, à savoir que c’est la déflation qui fut responsable de leurs déboires.


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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire çaSon fil Twitter.

Allemagne: crise politique aussi

Allemagne: crise politique  aussi 

 Olaf Scholz a sans doute pris risquait énorme de dissoudre son gouvernement. Du coup il faudra attendre de nouvelles élections générales qui en attendant vont encore augmenter le climat d’incertitude politique mais aussi économique. Compte tenu des sondages d’une part et du peu de popularité de la la défaite devrait être cuisante. La CD ou et les courants de droite devraient quitter de l’affaiblissement des sociaux-démocrates. D’une certaine manière actuellement c’est l’Europe qui se trouve déstabilisée avec les crises politiques de ses deux principaux leaders.

 

Sa coalition gouvernementale hétéroclite avec les Verts et les libéraux du FDP, au pouvoir depuis la fin 2021, avait volé en éclat le 6 novembre, après le limogeage du ministre des Finances libéral en raison de différends devenus insurmontables sur la politique économique et budgétaire. Sans l’appui de ses anciens alliés libéraux, et des Verts qui n’excluent pas, eux, de s’abstenir, le chancelier de 66 ans devrait de façon quasi-certaine perdre la confiance des députés du Bundestag.

Chancelier impopulaire. Depuis l’après-guerre, quatre chanceliers ont posé la question de confiance au Bundestag, souvent sans y être contraints, et avec des fortunes diverses. Le dernier en date, le social-démocrate Gerhard Schröder (1998-2005), avait fait ce pari risqué dans l’espoir d’avancer des élections qu’il comptait remporter. Mais il a finalement perdu face aux conservateurs d’Angela Merkel. Malgré son impopularité chronique, Olaf Scholz s’est lancé dans la campagne avec la volonté affichée de remporter le scrutin. Les sondages lui donnent à ce stade peu d’espoir d’y parvenir.

Dans l’opposition, les conservateurs de la CDU menés par Friedrich Merz, et de son allié bavarois CSU, sont donnés nettement gagnants, avec environ 32 % des intentions de vote, devant l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le parti d’extrême droite (autour de 18 %) Le SPD d’Olaf Scholz est globalement à 15 %, même si la dernière étude de l’institut Insa montre une remontée à 17 %. Dans l’état actuel des forces, un futur gouvernement mené par les conservateurs, en coalition avec le SPD comme allié, constitue le scénario le plus probable.

 

En Allemagne, la CDU veut renvoyer 1 million de réfugiés syriens

En Allemagne, la CDU veut renvoyer 1 million de réfugiés syriens

En Allemagne, la CDU  des veut renvoyer 1 million de réfugiés syriens et l’Office fédéral des migrations annonce la suspension de l’examen des demandeurs d’asile syriens. Le parti chrétien-démocrate (CDU) part favori des prochaines élections.

 

Allemagne : élections législatives anticipées

 Allemagne : élections législatives anticipées

 

De plus en plus engluée dans une coalition pleine de contradictions et ingouvernables, l’Allemagne envisage des élections législatives anticipées pour clarifier le paysage politique. Le problème est qu’il n’est pas certain qu’on parvienne à cette clarification si l’on se fie à ce qui vient de se passer en France. De fait , l’Europe se trouve affaiblie politiquement par les crises politiques françaises et allemandes précisément au moment où Trump veut remettre au pas le continent européen ( tant au plan économique qu’au plan stratégique).

Suite au congédiement du ministre des finances par le chancelier, la coalition gouvernementale dirigée par Olaf Scholz éclate et le pays va devoir organiser des élections législatives anticipées.

 Le ministre des Finances ne montre aucune volonté de mettre en œuvre notre économique pour le bien de notre pays au sein du gouvernement fédéral. Je ne veux plus imposer un tel comportement à notre pays », a déclaré Olaf Scholz, laissant volontiers transparaître de la colère et accusant son ministre « d’égoïsme ». « Il a trop souvent bloqué des lois de manière inappropriée et fait preuve de tactique partisane mesquine », a-t-il ajouté.

L’aventure de la coalition tripartite tricolore – une première dans l’histoire parlementaire du pays – a ainsi pris fin, dans l’acrimonie. «Olaf Scholz a montré qu’il n’avait pas la force de permettre à notre pays de prendre un nouveau départ », a sèchement répliqué Christian Lindner.

Après l’annonce du limogeage de Lindner, tous les ministres libéraux ont annoncé quitter le gouvernement. «Les autres ministres FDP ont expliqué qu’ils allaient présenter leurs démission au chancelier et au chef de l’État», a déclaré à la presse le président du groupe parlementaire du mouvement, Christian Dürr.

Allemagne- Brandebourg: Olaf Scholz gagne de peu de contre l’AfD

Allemagne- Brandebourg: Olaf Scholz gagne de peu  de contre  l’AfD

Selon un sondage de la chaîne ARD, le SPD a obtenu 31 % des suffrages, battant d’une courte tête l’AfD qui lui contestait son hégémonie (30 %).

Dans le Brandebourg, on  pourrait, selon les premières estimations, reconduire l’actuelle coalition qui regroupe la CDU et les Verts. Malgré leur revers électoral, les écologistes conservent leur chance de rester aux affaires. Ces derniers sont devenus très impopulaires dans le Brandebourg, et, durant la campagne électorale, certains de leurs candidats ont été victimes d’agressions. Avec 12 % des voix, la formation de Sahra Wagenknecht (BSW) obtient la troisième place du scrutin et confirme son ancrage dans l’est du pays.

Allemagne : pourquoi la gauche anti-immigration change la donne – l’analyse de Patrick Moreau
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Politique : les Français pour un gouvernement pluriel

Politique : les Français pour un gouvernement pluriel

 
Selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche, les Français reprennent à leur compte la promesse de « gouvernement pluriel » formulée par le nouveau Premier ministre jeudi dernier lors de son déplacement en Savoie. Ils veulent « et en même temps » des ministres socialistes (56%), LR (54%) et issus du bloc central (50%).
« Chaque famille politique veut qu’il y ait au sein de ce gouvernement une représentation de sa sensibilité », observe Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

 

L’étude recèle cependant un paradoxe. 64% des Français pensent qu’en choisissant de nommer Michel Barnier comme Premier ministre, Emmanuel Macron « n’a pas tenu compte du résultat des élections législatives », ils sont même 38% à penser qu’il n’en a « pas du tout » tenu compte.

Allemagne: l’extrême droite en tête dans une région

Allemagne: l’extrême droite en tête dans une région 

L‘AfD, parti d’extrême droite  a recueilli près de 30 % des suffrages, arrivant pour la première fois en tête en Thuringe et  la deuxième place en Saxe derrière la CDU (32 %).

À eux trois, les partis formant la coalition au niveau fédéral, dont la politique fait l’objet d’un fort rejet en Saxe et en Thuringe, dépassent à peine les 13 %. Le SPD d’Olaf Scholz parvient tout juste à surnager (entre 7 % et 8 %) tandis que les Verts pourraient perdre leur représentation au Parlement régional de Thuringe. Pour sa part, le FDP du ministre des Finances, Christian Lindner, va carrément disparaître des deux Hémicycles. La tourmente a rapidement gagné les états-majors de la coalition. Le secrétaire général du SPD, Kevin Kühnert, a exigé d’Olaf Scholz une meilleure communication. « Nous devons faire beaucoup plus de publicité pour notre approche politique, écouter ceux qui ne suivent pas et tirer certaines leçons. Le chancelier en fait partie », a averti le numéro un parti social-démocrate.

Le nouveau pari, l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW), du nom de l’ancienne présidente du groupe Die Linke au Bundestag, qui a claqué la porte du parti de gauche en début d’année a obtenu en Thuringe et en Saxe respectivement 16 % et 12 % des voix, s’imposant comme une force politique incontournable pour construire des coalitions. En vertu de la règle du cordon sanitaire, les partis traditionnels allemands ont tous exclu de s’allier à l’AfD.

 

Croissance Allemagne : dans le rouge au deuxième trimestre

Croissance Allemagne : dans le rouge au deuxième trimestre

 

Mauvais signe pour l’économie européenne et en particulier l’économie française (l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la France). En effet l’Allemagne a connu un recul de 0,1 % de sa croissance au deuxième trimestre. En cause notamment le ralentissement économique mondial notamment de la Chine et les conséquences de la guerre en Ukraine.

 

 

Alors que le pays a vu son PIB progresser de 0,2%, après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, « l’économie allemande a de nouveau ralenti au printemps », a commenté Ruth Brand, présidente de l’institut, dans un communiqué.

L’économie allemande a bel et bien calé au deuxième trimestre. Son produit intérieur brut (PIB) s’est contracté de 0,1% au deuxième trimestre, selon l’estimation définitive publiée ce mardi par Destatis. Ces chiffres confirment une première estimation publiée fin juillet qui avait surpris négativement les prévisionnistes, y compris la Banque fédérale d’Allemagne, qui anticipaient une légère croissance entre avril et juin.

« Le modèle allemand subit les conséquences de la guerre en Ukraine et de l’augmentation des prix de l’énergie », expliquait à La Tribune Christopher Dembik, économiste chez Pictet AM, fin juillet. « Le ralentissement en Chine est aussi un gros bémol pour l’économie allemande », complète-t-il.

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