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ÉMEUTES: « L’ÉTAT EST BEAUCOUP TROP MOU ET FAIBLE » propos du rappeur Booba

ÉMEUTES: « L’ÉTAT EST BEAUCOUP TROP MOU ET FAIBLE » propos du rappeur Booba

Interrogé sur les émeutes survenues en France après la mort de Nahel, le rappeur Booba juge l’Etat « beaucoup trop mou et faible » et regrette que les jeunes n’aient « pas peur de la police » dans un entretien publié dimanche par les journaux du groupe Ebra.

Le chanteur de 46 ans, qualifie de « triste bavure » la mort du jeune Nahel, tué fin juin par un policier à Nanterre. « Bien sûr que c’était choquant. Le policier n’était visiblement pas en danger de mort », souligne Booba.

« Quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l’État, ne se font pas respecter », poursuit-il. « Les jeunes n’ont pas peur de la police, l’État est beaucoup trop mou et faible ».

Le natif des Hauts-de-Seine ajoute qu’à son avis « les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités ».

Le rappeur, qui vit à Miami, estime qu’aux États-Unis « c’est loin d’être parfait mais tu ne défies pas la police à la bagarre ».

« Ils se sont défoulés », dit-il à propos des émeutiers. « Ils savent très bien que ça ne résoudra rien, c’est histoire d’exister ».

Retraites-Une réforme qui va coûter beaucoup plus cher François Hommeril (CFE-CGC)

Retraites-Une réforme qui va coûter beaucoup plus cher François Hommeril (CFE-CGC)


Pour François Hommeril, (CGC) La nouvelle réforme va coûter davantage que ce qu’elle va rapporter. Interview la Tribune.

À la veille de la mobilisation du mardi 31 janvier, l’intersyndicale regroupant les huit principales organisations de salariés a exprimé sa volonté de mobiliser encore plus massivement. En face, le gouvernement continue d’avancer ses pions sur cette réforme décriée des retraites. Quelle est votre stratégie à la CFE-CGC pour faire reculer l’exécutif alors que le texte arrive au Parlement ?

FRANÇOIS HOMMERIL – Notre stratégie est de construire un argumentaire et une position syndicale, de la défendre et de la faire connaître. Sur certains sujets, nous avons contribué à faire voler en éclats la position gouvernementale. Notre stratégie est aussi de poursuivre cette intersyndicale avec les organisations.

Cette intersyndicale, qui réunit les huit principaux syndicats, est le fruit d’un travail en profondeur depuis des années. Sur le sujet des retraites, nous travaillons ensemble depuis six mois. Le gouvernement a déjà reculé. L’objectif est qu’il retire le décalage de l’âge légal à 64 ans. Pour les autres sujets, nous sommes prêts à discuter.

Selon vous, le système de retraites est-il en « danger » comme l’affirme le gouvernement ?

Après les législatives de juin 2022, le gouvernement a beaucoup insisté sur « le déficit et la faillite du système de retraite ». Dans les syndicats, nous connaissons très bien la situation financière des caisses complémentaires des retraites en tant qu’administrateur, nous participons au conseil d’orientation des retraites (COR). En ne donnant pas les indicateurs en juin dernier, le gouvernement a empêché la publication du rapport du COR au début de l’été pour le rendre public à l’automne. Nous contestons les indicateurs retenus par le gouvernement.

Le président du Conseil d’orientation des retraites (COR) Pierre Louis Bras a affirmé récemment que « le système n’était pas en danger dans sa trajectoire ». Aujourd’hui, les réserves des régimes complémentaires augmentent. Les déficits prévus de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) seraient très faibles. Sur les régimes du privé, tout est à l’équilibre. Tout le déficit vient du régime des fonctionnaires.

C’est à ce moment que le gouvernement affirme qu’il va faire une réforme des retraites « juste ». Or, on s’est aperçus que les grandes perdantes sont les femmes mères de famille. Aujourd’hui, elles peuvent faire valoir des retraites à taux plein avant 62 ans. Le décalage à 64 ans va les obliger à travailler deux ans de plus. Dans l’étude d’impact, il est écrit que les femmes seront plus affectées que les hommes. Le gouvernement est dans une attitude de dénégation.


L’exécutif assure qu’il n’y aura pas de perdants à cette réforme. Pourtant, des économistes sont montés au front pour affirmer le contraire, notamment chez les femmes qui seront davantage pénalisées. Pourquoi le gouvernement n’assume pas ces effets négatifs ?</strong

C'est une réforme injustifiée et injuste. La seule motivation du gouvernement est que pour son budget le gouvernement a besoin de récupérer de l'argent donné aux entreprises. Il va chercher de l'argent dans les poches des salariés et des agents de la fonction publique. Ce qui lui permettra de diminuer son engagement à verser des pensions aux fonctionnaires. La seule raison est de faire monter les réserves dans les régimes complémentaires.

Or, la mesure qui fait monter rapidement les réserves est le décalage de l'âge de départ à la retraite. Dans l'Agirc-Arrco, il est prévisible que les réserves vont monter en flèche. Le scénario a changé au moment des élections législatives. Le décalage de l'âge de départ à la retraite sélectionne des catégories d'individus qui vont tout payer. C'est une réforme qui ne touche pas tout le monde dans son équilibre.

Les gens qui ne sont pas touchés par la réforme correspondent aux cadres masculins, diplômés et qui entrent sur le marché du travail à 23 ans. Ce profil particulier dans la population cadre ne correspond pas à la majorité des salariés. Je représente en majorité des gens qui ont plus de 50 ans et sont entrés techniciens dans la banque à 20 ans, des techniciens dans la métallurgie qui sont entrés comme ouvriers à 18 ans.

Cette image d'Epinal du cadre en cravate qui partira en retraite à 66 ans ne représente qu'une minorité. La réforme sera plus défavorable pour les générations nées à partir des années 70. Le décalage va se faire progressivement avec la montée en charge de la réforme.

La pénibilité chez les cadres est moins évoquée dans les débats. Est-elle prise en compte par l’exécutif ?

La pénibilité du travail chez les cadres n’est absolument pas prise en compte par l’exécutif. La première ministre Elisabeth Borne m’a dit que l’on ne pouvait rien faire. Elle a une vision des années 80 sur le sujet qui consiste à dire qu’il y a des individus plus fragiles que d’autres.

Cette vision est très grave. Les entreprises ont compris aujourd’hui que si elles ne prenaient pas en compte la question des risques psychosociaux, elles allaient dans le mur. La question des risques psychosociaux est liée aux conditions de travail et à l’environnement de travail. Le gouvernement n’a pas envie de traiter cette problématique.


Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un index de l’emploi des seniors dans les entreprises. Quel regard portez-vous sur cet outil ?

Le gouvernement va probablement être obligé de sortir l’index de la loi. L’index des seniors ne doit pas être intégré à un projet de loi rectificative de financement de la sécurité sociale (PLFRSS). Le ministre du Travail, Olivier Dussopt a commencé à reculer sur ce sujet. Il a d’ailleurs annoncé un projet de loi en juin. Le gouvernement n’a pas de maîtrise du dossier sur l’emploi des seniors. Leur seul argument est de dire que si on décale l’âge de deux ans, le taux d’emploi des 60-62 ans va augmenter. La hausse prévue ne va pas permettre de combler le déficit du taux d’emploi des seniors en France par rapport à la moyenne européenne.

Ce décalage va générer une population entre 62 et 64 ans qui ne sera pas en retraite mais va se retrouver au chômage. Dès qu’une personne dépasse l’âge de 60 ans, chaque année coûte beaucoup plus à la sécurité sociale car le risque de maladie augmente beaucoup. Sur le plan économique, c’est une réforme catastrophique qui va probablement coûter beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte.


Comment analysez-vous la stratégie budgétaire et la politique économique du gouvernement ?

Dès la campagne de présidentielle de 2022, l’argument d’Emmanuel Macron était de dire que la France n’a pas de budget pour financer les grands projets. Il faut que les gens travaillent plus et il est nécessaire de décaler l’âge de départ à la retraite. Les gouvernements successifs ces dernières années ont doublé les subventions aux entreprises, en passant de 90 milliards d’euros à plus de 200 milliards d’euros en huit ans. Emmanuel Macron était déjà aux manettes de l’Économie sous François Hollande.

Nous avons dénoncé le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), les baisses consécutives de la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises), les politiques d’exonération de cotisations sociales. Ces exonérations sont nocives sur le plan économique et social. Cette gabegie d’argent publique a complètement asséché les marges de manœuvre budgétaires.

Le premier février, les nouvelles règles de l’assurance-chômage présentées à l’automne vont entrer en vigueur. Quel regard portez-vous sur ce changement de règles ?

Ce projet consiste à priver le chômeur des droits pour lesquels il a cotisé. Ces indemnités permettent de limiter la précarité quand les travailleurs se retrouvent au chômage. Ce durcissement va obliger les gens à accepter des emplois qui ne correspondent pas aux qualifications, aux souhaits des personnes, ou aux salaires attendus.

C’est une réforme populiste qui aura pour effet de faire baisser artificiellement le taux de chômage. Cette réforme va faire sortir des demandeurs d’emploi des statistiques de la catégorie A. Cette catégorie A correspond aux demandeurs d’emploi indemnisés. C’est une réforme qui risque de faire basculer de nombreux chômeurs dans la précarité.

Social-La réforme des retraites « va coûter beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte », François Hommeril (CFE-CGC)

Social-La réforme des retraites « va coûter beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte », François Hommeril (CFE-CGC)

Le patron du syndicat des cadres, François Hommeril tire à boulets rouges sur la réforme des retraites du gouvernement à la veille d’un mouvement de grève.( dans la Tribune, extraits)

Quelle est votre stratégie à la CFE-CGC pour faire reculer l’exécutif alors que le texte arrive au Parlement ?
FRANÇOIS HOMMERIL – Notre stratégie est de construire un argumentaire et une position syndicale, de la défendre et de la faire connaître. Sur certains sujets, nous avons contribué à faire voler en éclats la position gouvernementale. Notre stratégie est aussi de poursuivre cette intersyndicale avec les organisations.
Cette intersyndicale, qui réunit les huit principaux syndicats, est le fruit d’un travail en profondeur depuis des années. Sur le sujet des retraites, nous travaillons ensemble depuis six mois. Le gouvernement a déjà reculé. L’objectif est qu’il retire le décalage de l’âge légal à 64 ans. Pour les autres sujets, nous sommes prêts à discuter.


Selon vous, le système de retraites est-il en « danger » comme l’affirme le gouvernement ?

Après les législatives de juin 2022, le gouvernement a beaucoup insisté sur « le déficit et la faillite du système de retraite ». Dans les syndicats, nous connaissons très bien la situation financière des caisses complémentaires des retraites en tant qu’administrateur, nous participons au conseil d’orientation des retraites (COR). En ne donnant pas les indicateurs en juin dernier, le gouvernement a empêché la publication du rapport du COR au début de l’été pour le rendre public à l’automne. Nous contestons les indicateurs retenus par le gouvernement.
Le président du Conseil d’orientation des retraites (COR) Pierre Louis Bras a affirmé récemment que « le système n’était pas en danger dans sa trajectoire ». Aujourd’hui, les réserves des régimes complémentaires augmentent. Les déficits prévus de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) seraient très faibles. Sur les régimes du privé, tout est à l’équilibre. Tout le déficit vient du régime des fonctionnaires.

C’est à ce moment que le gouvernement affirme qu’il va faire une réforme des retraites « juste ». Or, on s’est aperçus que les grandes perdantes sont les femmes mères de famille. Aujourd’hui, elles peuvent faire valoir des retraites à taux plein avant 62 ans. Le décalage à 64 ans va les obliger à travailler deux ans de plus. Dans l’étude d’impact, il est écrit que les femmes seront plus affectées que les hommes. Le gouvernement est dans une attitude de dénégation.


Une réforme justifiée ?

Non, C’est une réforme injustifiée et injuste. La seule motivation du gouvernement est que pour son budget le gouvernement a besoin de récupérer de l’argent donné aux entreprises. Il va chercher de l’argent dans les poches des salariés et des agents de la fonction publique. Ce qui lui permettra de diminuer son engagement à verser des pensions aux fonctionnaires. La seule raison est de faire monter les réserves dans les régimes complémentaires. Or, la mesure qui fait monter rapidement les réserves est le décalage de l’âge de départ à la retraite. Dans l’Agirc-Arrco, il est prévisible que les réserves vont monter en flèche. Le scénario a changé au moment des élections législatives. Le décalage de l’âge de départ à la retraite sélectionne des catégories d’individus qui vont tout payer. C’est une réforme qui ne touche pas tout le monde dans son équilibre.

En quoi la réforme des retraites est-elle défavorable aux cadres selon vous ?
Les gens qui ne sont pas touchés par la réforme correspondent aux cadres masculins, diplômés et qui entrent sur le marché du travail à 23 ans. Ce profil particulier dans la population cadre ne correspond pas à la majorité des salariés. Je représente en majorité des gens qui ont plus de 50 ans et sont entrés techniciens dans la banque à 20 ans, des techniciens dans la métallurgie qui sont entrés comme ouvriers à 18 ans. Cette image d’Epinal du cadre en cravate qui partira en retraite à 66 ans ne représente qu’une minorité. La réforme sera plus défavorable pour les générations nées à partir des années 70. Le décalage va se faire progressivement avec la montée en charge de la réforme.

La pénibilité chez les cadres est moins évoquée dans les débats. Est-elle prise en compte par l’exécutif ?
La pénibilité du travail chez les cadres n’est absolument pas prise en compte par l’exécutif. La première ministre Elisabeth Borne m’a dit que l’on ne pouvait rien faire. Elle a une vision des années 80 sur le sujet qui consiste à dire qu’il y a des individus plus fragiles que d’autres.
Cette vision est très grave. Les entreprises ont compris aujourd’hui que si elles ne prenaient pas en compte la question des risques psychosociaux, elles allaient dans le mur. La question des risques psychosociaux est liée aux conditions de travail et à l’environnement de travail. Le gouvernement n’a pas envie de traiter cette problématique.

Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un index de l’emploi des seniors dans les entreprises
.
Le gouvernement n’a pas de maîtrise du dossier sur l’emploi des seniors. Leur seul argument est de dire que si on décale l’âge de deux ans, le taux d’emploi des 60-62 ans va augmenter.
Ce décalage va générer une population entre 62 et 64 ans qui ne sera pas en retraite mais va se retrouver au chômage. Dès qu’une personne dépasse l’âge de 60 ans, chaque année coûte beaucoup plus à la sécurité sociale car le risque de maladie augmente beaucoup. Sur le plan économique, c’est une réforme catastrophique qui va probablement coûter beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte.

Politique: Sécurité et Darmanin : beaucoup de bla-bla

Politique: Sécurité et Darmanin : beaucoup de bla-bla

À chaque événement qui met en cause la sécurité, Darmanin, Le ministre de l’intérieur, n’est pas avare de paroles pour affirmer la détermination de son ministère pour faire respecter la loi. De ce point de vue, darmanin beaucoup à Sarkozy, il parle beaucoup mais agit peu. C’est d’ailleurs d’une certaine manière l’aveu de l’ancien préfet de Paris qui vient de quitter ses fonctions qui considèrent que la France est au bord de l’explosion car plus personne ne respecte la moindre règle. En tout cas il y a assez de délinquants pour créer le désordre, la violence et l’anarchie dans le pays.

Dans beaucoup de domaines on tutoie l’anarchie et le respect des règles devient anecdotique un peu partout. Pire les forces de l’ordre, des représentants de la santé ou des pompiers sont attaqués. Sans parler des crimes quotidiens et des règlements de compte. Y compris dans la sphère de l’école.

Un sondage de l’IFOP Montrer d’ailleurs que les Français ne font pas confiance au gouvernement en matière de sécurité. 75% jugent que le bilan du locataire de la place Beauvau est négatif. Et ce n’est pas le meurtre abject de Lola qui les rassurera.

La principale suspecte, Dahbia B., était en situation irrégulière depuis trois ans et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis fin août. Invité de RTL le mardi 18 octobre, Gérald Darmanin s’est bien gardé d’évoquer les trois années d’irrégularité de la meurtrière : il avait seulement abordé l’OQTF, transmise il y a « à peine un mois ». En réalité, cette OQTF a été lancée le 21 août dernier, obligeant la personne concernée à quitter le territoire dans les trente jours. Un bémol, mais de taille : l’OQTF n’avait pas été notifiée à Dahbia B ; or l’OQTF devient effective une fois la notification reçue.

Le ministre est les membres du gouvernement justifient leur immobilisme le plus souvent en indiquant la responsabilité des pays d’origine des délinquants faisant l’objet d’OQTF. D’après eux, la France ne peut en effet contraindre au retour dans leur pays d’origine les individus quand les gouvernements étrangers concernés s’y opposent. Comme si il n’était pas possible de négocier une politique d’immigration intégrant y compris le retour des éventuels.

Du fait de cet immobilisme, les exécutions dOQTF sont complètement anecdotiques et n’atteingnent m^me pas 10 %.

Sécurité et Darmanin : beaucoup de bla-bla

Sécurité et Darmanin : beaucoup de bla-bla

À chaque événement qui met en cause la sécurité, darmanin, Le ministre de l’intérieur, n’est pas avare de paroles pour affirmer la détermination de son ministère pour faire respecter la loi. De ce point de vue, darmanin beaucoup à Sarkozy, il parle beaucoup mais agit peu. C’est d’ailleurs d’une certaine manière l’aveu de l’ancien préfet de Paris qui vient de quitter ses fonctions qui considèrent que la France est au bord de l’explosion car plus personne ne respecte la moindre règle. En tout cas il y a assez de délinquants pour créer le désordre, la violence et l’anarchie dans le pays.

Dans beaucoup de domaines on tutoie l’anarchie et le respect des règles devient anecdotique un peu partout. Pire les forces de l’ordre, des représentants de la santé ou des pompiers sont attaqués. Sans parler des crimes quotidiens et des règlements de compte. Y compris dans la sphère de l’école.

Un sondage de l’IFOP Montrer d’ailleurs que les Français ne font pas confiance au gouvernement en matière de sécurité. 75% jugent que le bilan du locataire de la place Beauvau est négatif. Et ce n’est pas le meurtre abject de Lola qui les rassurera.

La principale suspecte, Dahbia B., était en situation irrégulière depuis trois ans et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis fin août. Invité de RTL le mardi 18 octobre, Gérald Darmanin s’est bien gardé d’évoquer les trois années d’irrégularité de la meurtrière : il avait seulement abordé l’OQTF, transmise il y a « à peine un mois ». En réalité, cette OQTF a été lancée le 21 août dernier, obligeant la personne concernée à quitter le territoire dans les trente jours. Un bémol, mais de taille : l’OQTF n’avait pas été notifiée à Dahbia B ; or l’OQTF devient effective une fois la notification reçue.

Le ministre est les membres du gouvernement justifient leur immobilisme le plus souvent en indiquant la responsabilité des pays d’origine des délinquants faisant l’objet d’OQTF. D’après eux, la France ne peut en effet contraindre au retour dans leur pays d’origine les individus quand les gouvernements étrangers concernés s’y opposent. Comme si il n’était pas possible de négocier une politique d’immigration intégrant y compris le retour des éventuels.

Du fait de cet immobilisme, les exécutions dOQTF sont complètement anecdotiques et n’atteingnent m^me pas 10 %.

Le succès de la Chine doit beaucoup à l’OMC

Le succès de la Chine doit beaucoup à l’OMC

 

Depuis son adhésion à l’OMC en 2001, la Chine n’a cessé de monter en puissance dans le commerce mondial, et l’objectif poursuivi par Xi Jinping, le numéro un chinois, est de défendre un Etat de droit « à la carte » pour son pays, explique, dans une tribune au « Monde », Jacques Gravereau, spécialiste du commerce extérieur et de la Chine.

 

Tribune.

 

La Chine fut admise à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en décembre 2001 après quatorze ans de rudes négociations. C’était l’époque de la « mondialisation heureuse ». On pensait que l’essor du commerce serait la clé de la paix mondiale. Sans même parler de la théorie de la convergence qui expliquait que les différents systèmes politico-économiques ne pourraient que s’aligner sur les « bonnes pratiques » censément universelles.

La prospérité générale serait sans nuages, la démocratie à l’occidentale s’imposerait logiquement partout. On sait aujourd’hui que cette théorie a disparu dans les tréfonds de la pensée magique. La Chine a progressé de façon fulgurante, comme chacun le sait. Son produit intérieur brut (PIB) est passé de 1 300 milliards de dollars en 2001 à 17 900 en 2021 (15 800 milliards d’euros). Les entreprises chinoises, qui ne comptaient pas dans le concert mondial, sont désormais majeures dans tous les domaines.

Le texte de 800 pages signé par la Chine est un traité, concept juridique clair pour les Occidentaux. Mais, pour les Chinois, c’est un objet non identifié, bien loin de leurs traditions politico-culturelles. Il est pour eux impensable que la loi nationale puisse être coiffée par un texte supranational. Il va s’ensuivre une série de malentendus. L’entrée à l’OMC donne le départ d’une ample réduction des tarifs douaniers.

Comme cela fonctionne dans les deux sens, c’est aussi un accélérateur pour les entreprises étrangères, lesquelles se mettent à vendre tant et plus sur le marché chinois. Aujourd’hui, les marques occidentales font partie du paysage chinois quotidien, de Starbucks à McDonald’s, d’Audi à BMW, de Nike à Louis Vuitton ou Gucci. Le marché chinois est devenu un moteur incontournable pour les entreprises-phares européennes ou américaines, dont elles ne peuvent plus se passer.

Dans l’autre sens, « l’usine du monde » chinoise a bénéficié d’un vigoureux appel d’air. Ses exportations de produits manufacturés sont passées de 4 % des ventes mondiales en 2001 à 20 % aujourd’hui. Faut-il s’en plaindre ? Sur le plan de nos balances commerciales, sûrement. Surtout pour la France, qui ne produit pas les machines-outils du Mittelstand allemand, indispensables à la Chine.

Mais, pour les consommateurs occidentaux moyens, les bas prix des produits « made in China » ont été un coup de pouce notable à leur pouvoir d’achat. Les autres effets de l’OMC sont plus flous. La Chine aurait dû pratiquer l’ouverture aux entreprises étrangères à domicile. Dans l’électroménager, SEB a pu racheter en 2007 son homologue local Supor, non sans une longue bronca locale.

 

COVID- PASS VACCINAL D’ICI FIN JANVIER: beaucoup trop tard

COVID- PASS VACCINAL D’ICI FIN JANVIER: beaucoup trop tard

Une nouvelle fois le gouvernement se félicite d’une mesure qui va se révéler beaucoup trop tardive. En effet ,il est probable que les pouvoirs publics seront rapidement débordés par l’envol des statistiques du faite notamment de la prolifération du variant Omicron. Pour répondre à l’actuel crise sanitaire qui pour l’instant est surtout imputable aux variant Delta ,le gouvernement sort de sa poche un pass  vaccinal pour remplacer le pass sanitaire.

 

Tout cela pour ne pas fâcher l’opinion publique et éviter d’avoir à déclarer que la vaccination est obligatoire pour tous. Un manque de lucidité et de courage en même temps. En outre le gouvernement pense pouvoir faire adopter par le Parlement cette mesure d’ici fin janvier. Là encore, un calendrier beaucoup trop tardif. En effet en février on pourrait atteindre des chiffres de 100 000 contaminés voire davantage par jour sans parler évidemment des soins intensifs qui vont bloquer les hôpitaux.

 

Si par hypothèse le pass vaccinal était adopté fin janvier il n’entrerait en application qu’au mois de mars là où par exemple le Royaume-Uni s’attend à des poussées de contamination jusqu’à 200 000 par jour.

 

Au lieu de multiplier les interventions télévisées inutiles et les fausses mesures restrictives, le gouvernement ferait bien de prendre la dimension de l’ampleur de la catastrophe sanitaire et d’imposer enfin à tous des règles de protection impératives . Et notamment de déclarer la vaccination obligatoire.

Omicron : variant beaucoup plus contagieux mais pas forcément plus virulent

Omicron : variant beaucoup plus contagieux mais pas forcément plus virulent

De l’avis de certains experts le variant omicron pourrait avoir une vitesse de contamination nettement supérieure au dernier variant Delta. Pourtant omicron ne serait pas forcément plus dangereux que précédemment. Ce que révèle des étude menée en Afrique du Sud.

 

Actuellement le variant Delta est quasi hégémonique dans le monde. Les variants qui sont apparus ces derniers mois, comme Mu ou Lambda, n’ont pas réussi à lui ravir la première place. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a estimé jeudi qu’Omicron pourrait devenir majoritaire en Europe « dans les tout prochains mois ». Mais ces prévisions se basent sur des données très préliminaires, qui peuvent évoluer.

L’interrogation porte surtout sur la dangerosité d’Omicron, sa capacité à engendrer ou non des formes plus sévères du Covid-19. Or, Omicron a été détecté trop récemment pour donner le temps aux experts de déterminer cliniquement la gravité des cas. Les premiers cas en Afrique du Sud ont été observés dans une population jeune, donc moins susceptible de développer des formes sévères, pointe l’OMS.

L’instance onusienne ajoute que les données préliminaires suggèrent « une augmentation des taux d’hospitalisation en Afrique du Sud, mais elle pourrait être liée à une hausse du nombre global de personnes infectées, plutôt qu’à une infection spécifique par Omicron ». Pour l’heure, aucun décès lié à Omicron n’a été signalé auprès de l’OMS. « Même s’il est trop tôt pour tirer des conclusions », Anthony Fauci, conseiller américain sur la crise sanitaire, a jugé dimanche que « les signaux concernant la gravité [étaient] un peu encourageants ».

 

labels alimentaires : beaucoup de pipeaux !

labels alimentaires : beaucoup de pipeaux !

 

L’ UFC Que Choisir, WWF et Greenpeace France dénoncent  la forêt vierge des labels qui fleurissent un peu partout et le décalage entre les appellations et la réalité du produit tant sur la santé que sur l’environnement

Une première étude de UFC-Que Choisir a vérifié la conformité des démarches par rapport aux exigences définies des SIQO (Signes officiels de qualité et d’origine) – comme les labels AOC /AOP, IGP, Label Rouge et AB - et analysé les raisons de non-conformité de certains produits. La deuxième étude menée de front par WWF, Greenpeace et Basic concerne quant à elle les démarches publiques et privées pour évaluer les impacts environnementaux et socio-économiques.

Ainsi l’UFC que choisir a étudié huit AOP fromagères, et douze viandes Labels Rouges qui garantissent «un produit de qualité supérieure»Démontre que trois produits sur huit ne remplissent pas les conditions affichée. Du côté des viandes, c’est le porc Label Rouge pour lequel la différenciation avec le porc non labélisé serait trop

La deuxième étude menée de front par le Bureau d’analyse sociétale Basic, Greenpeace et WWF porte sur l’impact socio-économique et environnemental de onze grandes marques.

Dans cette étude disponible en ligne, les onze démarches sont soumises à une toute nouvelle grille d’analyse comprenant sept critères environnementaux (dérèglement climatique, pollution de l’air, dégradation des sols…) ainsi que sept critères socio-économiques rarement mis en avant pour la question de la durabilité alimentaire. Les notes ne sont pas toutes satisfaisantes. Loin s’en faut. Du côté environnement, la Haute Valeur Environnementale (HVE) révèle l’impact le plus modéré sur les critères de santé humaine, de biodiversité ou de ressources en eau avec une note de 1 sur 5. Notons que le BIOS entier pas trop mal et faut-il aussi Sonia Hayet que la moitié des les approvisionnements en fruits et légumes viennent de l’étranger qui ne sont pas toujours aussi rigoureux que la France.

Même si l’étude précise que certains labels ont révélés des signes de qualité et un impact positif, une certification reste dans le viseur de Greenpeace France, WWF France et le Basic qui souhaitent conditionner son soutien public à un cahier des charges révisé: la certification HVE.

France : seulement 8 millions de personnes vaccinées, beaucoup trop peu

France : seulement  8 millions de personnes vaccinées, beaucoup trop peu

8 millions de vaccinés pour un objectif de 12 millions selon les propres objectifs du gouvernement.  Il faudrait vacciner 400 000 personnes par jour, on en est loin du fait des retards d’AstraZeneca, des dysfonctionnements logistiques et surtout des erreurs de commandes de L’UE. Dans un communiqué, la DGS a indiqué que 7,98 millions de personnes ont reçu une première injection du vaccin, tandis que 2,72 millions de personnes ont reçu les deux doses.

La France compte 4.974 patients en réanimation à cause du COVID-19, montrent les données publiées sur le site Géodes du ministère de la Santé, soit une hausse de 102 patients sur une journée et un pic depuis le 23 avril 2020, au moment de la première vague de l’épidémie de coronavirus dans le pays.

Le pays a enregistré en 24 heures 360 décès supplémentaires imputés au COVID-19 en milieu hospitalier, selon les données officielles, qui font état d’un bilan de 94.956 morts depuis le début de la crise sanitaire.

Par ailleurs, 9.094 nouveaux cas de contamination ont été annoncés, les chiffres du lundi étant traditionnellement plus bas que le reste de la semaine en raison de la lenteur des remontées des données enregistrées le week-end.

Le nombre de personnes hospitalisées a progressé de 610 unités en 24 heures, dépassant le seuil des 600 pour la première fois depuis le 2 décembre, et le total de patients hospitalisés atteint 28.322, franchissant le cap des 28.000 pour la première fois depuis le 2 février dernier pour atteindre un pic sans précédent depuis le 27 novembre.

  

8 millions de vaccinés pour un objectif de 12 millions selon les propres objectifs du gouvernement.  Il faudrait vacciner 400 000 personnes par jour, on en est loin du fait des retards d’AstraZeneca, des dysfonctionnements logistiques et surtout des erreurs de commandes de L’UE. Dans un communiqué, la DGS a indiqué que 7,98 millions de personnes ont reçu une première injection du vaccin, tandis que 2,72 millions de personnes ont reçu les deux doses.

La France compte 4.974 patients en réanimation à cause du COVID-19, montrent les données publiées sur le site Géodes du ministère de la Santé, soit une hausse de 102 patients sur une journée et un pic depuis le 23 avril 2020, au moment de la première vague de l’épidémie de coronavirus dans le pays.

Le pays a enregistré en 24 heures 360 décès supplémentaires imputés au COVID-19 en milieu hospitalier, selon les données officielles, qui font état d’un bilan de 94.956 morts depuis le début de la crise sanitaire.

Par ailleurs, 9.094 nouveaux cas de contamination ont été annoncés, les chiffres du lundi étant traditionnellement plus bas que le reste de la semaine en raison de la lenteur des remontées des données enregistrées le week-end.

Le nombre de personnes hospitalisées a progressé de 610 unités en 24 heures, dépassant le seuil des 600 pour la première fois depuis le 2 décembre, et le total de patients hospitalisés atteint 28.322, franchissant le cap des 28.000 pour la première fois depuis le 2 février dernier pour atteindre un pic sans précédent depuis le 27 novembre.

Le foot français a moins d’intérêt et a perdu beaucoup de valeur

Le foot français a moins d’intérêt et a perdu beaucoup de valeur

 

C ‘est ce que pense Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal+. Canal+ qui s’apprête à passer un accord pour la reprise de la ligue 1 après le défaut de la société sino espagnole Médiapro. Certes il s’agit Canal+ de réduire la facture de rachat de la ligue 1 d’autant que Canal+ n’est pas dans une situation financière florissante ayant perdu beaucoup d’aura sous les coups de censure répétés  de Bolloré qui mène les médias comme il mène ses entreprises en Afrique, à la baguette (dernière affaire en cause celle du licenciement de journalistes et d’humoristes de C news,  propriété aussi de Bolloré).

 

Objectivement, le foot français a perdu beaucoup de sa valeur. Trop de matchs du championnat sont assez insipides comparés aux épreuves britanniques, allemandes ou encore espagnoles. S’il y avait un championnat européen, le foot français serait certainement en seconde division. La France possède une seule vraie équipe européenne à savoir le Paris-Saint-Germain financée par le Qatar;  en plus une équipe surtout de mercenaires mais pas vraiment avec un attachement aux valeurs et aux couleurs du club. On verra sans doute d’ailleurs à l’occasion de la baisse incontournable des salaires des joueurs que certains n’hésiteront pas aussitôt d’aller se faire rémunérer de manière plus satisfaisante à l’étranger.

 

Pour tout dire le foot français est particulièrement ennuyeux. Il manque de tout , d’engagement, de condition physique, d’enjeux. Le paradoxe est que ce football français à cependant le privilège de posséder la meilleure politique de formation. Ce qui se traduit chaque année par un exode des jeunes talents que la France elle-même n’est pas capable de valoriser. En cause, aussi des entraîneurs français, eux aussi ,de second rang et qui d’ailleurs n’entraînent  pratiquement aucune grande équipe de club international à la différence des Allemands, des Argentins, des Espagnols par exemple. Le patron de Canal+ sur cette dévalorisation dans le Figaro.

 

Après le retrait de Mediapro, LFP attend un accord avec Canal+. Où en êtes-vous ?
Maxime SAADA. - La Ligue de Football Professionnelle (LFP) vient de récupérer les lots de Mediapro depuis seulement quelques jours. Nous sommes finalement arrivés à la conclusion côté Canal+ qu’il était dans l’intérêt pour toutes les parties prenantes de passer par un appel d’offres. Nous avons donc adresse un courrier à la LFP pour lui indiquer la restitution du lot 3 que BeIN Sports nous a sous-licencié.

 

Avez-vous examiné la possibilité d’une offre de gré à gré ?
Bien sûr. Mais nous n’avons jamais fait d’offre dans ce sens à la LFP car, après réflexion, nous avons conclu qu’il était impossible de passer par cette procédure. Et ce pour trois raisons. La première est qu’il y a incontestablement une perte de confiance entre Canal+ et les responsables du football français. Nous n’avons pas été traités correctement ces dernières années.

L’avantage de l’appel d’offres aujourd’hui c’est sans doute qu’il n’y aura pas beaucoup de candidats et que le prix de la Ligue 1  risque d’être bradé au regard du prix précédent. ((NDLR))

 

Vaccination: « On a perdu beaucoup de temps » (appels de médecins)

Vaccination: « On a perdu beaucoup de temps » (appels de médecins)

Une trentaine de médecins signent une tribune dans Le Parisien mardi, afin de réclamer que la vaccination contre le Covid-19 soit décrétée grande cause nationale. Ces professionnels de santé interpellent en effet le gouvernement sur le démarrage de la campagne de vaccination jugée trop lente en France, et qui n’a selon eux aucune justification médicale, ni scientifique. 

Parmi les signataires, le docteur et chroniqueur pour Europe 1, Jimmy Mohamed. Dans cette tribune, les médecins font en effet plusieurs propositions concernant la stratégie de vaccination du pays. Car comme l’explique Jimmy Mohamed, rien ne justifie de retarder son déploiement à grande échelle.

« Se débrouiller pour avoir des vaccins quoi qu’il en coûte »

« La vaccination est une course contre la montre. On l’a débutée en vaccinant les plus fragiles, les personnes dans les Ehpad, dont on sait qu’elles représentent un tiers des décès. Mais ça veut aussi dire qu’il y a deux tiers des décès hors Ehpad. Et il faut protéger les gens en commençant par protéger les soignants et vacciner tous les volontaires, sans mettre de limite d’âge ou de comorbidité. Et ensuite, vacciner les personnes de plus de 65 ans qui sont volontaires.

On est bloqué par l’Union Européenne, mais on pourrait s’inspirer d’autres pays comme Israël par exemple, qui a fait en sorte d’en acheter suffisamment. Il faudrait activer certains réseaux et se débrouiller pour avoir des vaccins quoi qu’il en coûte, comme l’avait dit le président. Et encore une fois c’est une course contre la montre. On a perdu beaucoup de temps et le variant anglais est présent sur le territoire, Martin Hirsch le disait.

 

 

Vaccination : beaucoup trop lente en France !

Vaccination : beaucoup trop lente en France !

 

L’affaire de la vaccination pourrait bien ressembler à l’affaire des tests et des masques caractérisée par une insuffisance de matériel. Ainsi c’est de manière très anecdotique que la campagne de vaccination a commencé en France tandis que les États-Unis par exemple ont déjà vacciné 2 millions de personnes.

 En France, le rythme prévu est d’un million de personnes vaccinées en un mois ! Même un  passage à 2 millions de personnes en un mois sera insuffisant pour atteindre l’objectif des 35 000 personnes souhaitées en juillet.

On est très loin du compte et à ce rythme-là vaccination va s’étaler toute l’année 2021. Il faut évidemment changer de braquet et vacciner 5 à 6 millions de personnes chaque mois pour se diriger vers une immunité collective.

 

Economie: plan de relance à la rentrée, beaucoup trop tard !

Economie : plan de relance à la rentrée, beaucoup trop tard !

S’il faut se féliciter de l’action du gouvernement et en particulier du ministre de l’économie pour soutenir pendant le pic de l’épidémie aussi bien les entreprises que les salariés, par contre on ne peut que regretter la promesse trop lointaine d’un plan de relance pour septembre octobre. Ce plan doit en effet être décidé dès maintenant pour être appliqué au début de l’été.

On connaît en effet les dégâts du virus sur l’économie et les finances. Concernant l’activité, il faut s’attendre à une baisse du PIB  qui va tourner autour de 15 % sur l’année  soit une perte d’activité d’au moins 100 milliards alors que dans le même temps il faudra mobiliser aussi 100 milliards pour aider les entreprises et soutenir le pouvoir d’achat. Bilan , un trou de  200 milliards.

Sur le plan du chômage, on s’attend à un taux atteignant 20 % au lieu de 8 % fin 2019. Des couts économiques et sociaux supplémentaires. Par ailleurs,  la France déconfine  plus tardivement que les pays voisins et va donc perdre des parts de marché. C’est donc maintenant dans les jours ou les semaines à venir qu’un plan doit être défini non seulement pour soutenir la trésorerie des entreprises privées de tout ou partie de chiffre d’affaires mais aussi pour soutenir la demande.

Le pire danger de l’économie française c’est que s’installe encore davantage qu’ailleurs un climat d’incertitude chez les ménages qui leur fera différer les dépenses d’équipement voir supprimer certaines dépenses de services. On sait que la consommation des ménages est le moteur essentiel de la croissance française (55% du PIB) . Il ne faudrait pas qu’après une crise l’offre vienne  une crise de la demande. Le ministre de l’économie promet un plan de relance en septembre ou octobre, avec des dispositifs ciblés sur les secteurs les plus fragilisés: automobile, restauration, tourisme…

Un délai beaucoup trop tardif qui montre qu’on n’a pas pris suffisamment l’ampleur du tsunami économique et social qui se prépare et va se traduire rapidement dans les chiffres. La première traduction sera la montée de la vague de défaillance et son cortège de chômage.

Coronavirus: plan de relance à la rentrée, beaucoup trop tard !

Coronavirus: plan de relance à la rentrée, beaucoup trop tard !

S’il faut se féliciter de l’action du gouvernement et en particulier du ministre de l’économie pour soutenir pendant le pic de l’épidémie aussi bien les entreprises que les salariés, par contre on ne peut que regretter la promesse trop lointaine d’un plan de relance pour septembre octobre. Ce plan doit en effet être décidé dès maintenant pour être appliqué au début de l’été.

On connaît en effet les dégâts du virus sur l’économie et les finances. Concernant l’activité il faut s’attendre à une baisse du PIB  qui va tourner autour de 15 % sur l’année  soit une perte d’activité d’au moins 100 milliards alors que dans le même temps il faudra mobiliser aussi 100 milliards pour aider les entreprises et soutenir le pouvoir d’achat. Bilan , un trou de 200 milliards.

Sur le plan du chômage, on s’attend à un taux atteignant 20 % au lieu de 8 % fins 2019. Des couts économiques et sociaux supplémentaires. Par ailleurs,  la France déconfine  plus tardivement que les pays voisins et va donc perdre des parts de marché. C’est donc maintenant dans les jours ou les semaines à venir qu’un plan doit être défini non seulement pour soutenir la trésorerie des entreprises privées de tout ou partie de chiffre d’affaires mais aussi pour soutenir la demande

Le pire danger de l’économie française c’est que s’installe encore davantage qu’ailleurs un climat d’incertitude chez les ménages qui leur fera différer les dépenses d’équipement voire supprimer certaines dépenses de services. On sait que la consommation des ménages est le moteur essentiel de la croissance française. Il ne faudrait pas qu’après une crise l’offre vienne  une crise de la demande. Le ministre de l’économie promet un plan de relance en septembre ou octobre, avec des dispositifs ciblés sur les secteurs les plus fragilisés: automobile, restauration, tourisme… Un délai beaucoup trop tardif qui montre qu’on n’a pas pris suffisamment l’ampleur du tsunami économique et social qui se prépare et va se traduire rapidement dans les chiffres. La première traduction sera la montée de la vague de défaillance et son cortège de chômage.

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