Archive pour le Tag 'Chine'

États-Unis : nouveaux droits de douane sur la Chine, le Mexique et le Canada dès février

États-Unis : nouveaux droits de douane sur la Chine, le Mexique et le Canada dès février 

 

Le gouvernement américain appliquera 25% de droits de douane sur le Mexique comme sur le Canada et 10% de droits de douane sur la Chine. Pékin, Ottawa et Mexico ne peuvent «rien» faire pour empêcher ces droits de douane, a assuré Donald Trump devant des journalistes dans le bureau ovale, vendredi après l’annonce.

Le président républicain, qui a fait son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier, a brandi de nombreuses fois cette menace à l’encontre des trois pays qu’il accuse de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl et empêcher l’immigration illégale vers les États-Unis. Jusqu’au dernier moment, le Canada et le Mexique, théoriquement protégés par un accord de libre-échange les liant avec les Etats-Unis, avaient espéré éviter une telle issue.

Selon Oxford Economics, l’économie américaine risque de perdre 1,2 point de pourcentage de croissance tandis que le Mexique pourrait plonger dans la récession. «Les principales exportations du Mexique sont l’alimentation, les équipements de transport et l’électronique. Ils concernent plus de 50% des exportations du pays et une part important de l’activité industrielle», a rappelé Joan Domene, analyste pour Oxford Economics, interrogé par l’AFP.

 

 

Chine-Nouveau tassement économique

Chine-Nouveau tassement économique

 
La quasi stagnation du secteur manufacturier et des services en signe témoignent à l’évidence d’une ralentissement général de l’économie chinoise mais aussi internationale. Pour l’instant seuls les États-Unis semblent afficher une croissance insolente mais sera nécessairement touchée un jour ou l’autre notamment par l’augmentation des droits de douane qui devraient faire augmenter l’inflation.

L’indice PMI manufacturier officiel est ressorti à 49,1 après 50,1 en décembre, s’établissant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Il s’agit d’une contraction inattendue, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un indice à 50,1.

S’agissant des services, l’activité a ralenti en janvier à 50,2 contre 52,2 en décembre, montrent les données officielles.

 

 

Composants électroniques : restriction aussi de la part de la Chine

Composants électroniques : restriction aussi de la part de la Chine

En réplique en quelque sorte aux restrictions américaines concernant les technologies exportées, la Chine a aussi décidé de mettre en place un encadrement quantitatif des métaux rares exportés notamment vers les États-Unis

 

La Chine représente 94% de la production mondiale de gallium, un métal stratégique utilisé dans les panneaux solaires, les radars ou encore les transistors, selon un rapport de l’Union européenne publié cette année. Elle est également la source de 83% du germanium, un métalloïde utilisé dans la fabrication de fibre optique ou de récepteurs infrarouges.

Ces matériaux jouent un rôle « critique dans l’industrie des technologies de pointe », et « beaucoup de fabricants intermédiaires avaient commencé à (les) stocker », affirme à l’AFP Brady Wang, directeur associé au cabinet de conseil Couterpoint.

La vente de produits à base de graphite « utilisés à des fins duales » vers les Etats-Unis fera l’objet de contrôles « plus stricts » concernant son utilisation finale, a ajouté mardi le ministère chinois du Commerce.

Ces nouvelles règles sont « clairement une mesure de représailles contre les Etats-Unis », a analysé Dylan Loh, professeur adjoint à l’Université de technologie de Nanyang à Singapour.

 

Économie Chine –très petite reprise dans l’activité manufacturière

Économie Chine –très petite reprise dans l’activité manufacturière

Une très petite reprise de l’activité manufacturière en Chine cependant insuffisante pour empêcher le tassement mondial général surtout compte tenu des incertitudes géopolitiques 

L’activité manufacturière en Chine a progressé en novembre pour le deuxième mois consécutif.

L’indice PMI manufacturier officiel s’est établi à 50,3 en novembre contre 50,1 le mois précédent, soit au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

L’indice est également supérieur au consensus, qui ressortait à 50,2.

S’agissant du secteur des services, l’indice PMI officiel s’est établi à 50,0 le mois dernier, contre 50,2 en octobre.

D’après les données officielles, le PMI composite est ressorti à 50,8 en novembre.

 

Voiture électrique : opposition entre la Chine et l’union européenne

Voiture électrique : opposition entre la Chine et l’union européenne

Des prix minimums pour les voitures électriques exigés par l’union européenne mais la Chine refuse.
L’Union européenne et la Chine n’ont donc pas encore trouvé d’alternatives aux droits de douane imposés sur les véhicules électriques chinois. 

Le problème c’est que la Chine est très en avance sur le plan des capacités de production et sur le plan technologique. L’union européenne risque d’être envahie par des importations d’automobiles en provenance de la Chine.

L’une des options envisagées consiste à fixer un prix minimum pour les voitures électriques importées de Chine afin d’augmenter leur prix, dont l’UE a conclu, après une longue enquête, qu’il était artificiellement bas en raison des subventions accordées par l’État chinois.

Pour répondre à ces subventions, l’Union européenne a augmenté le mois dernier les droits de douane sur les véhicules électriques construits en Chine jusqu’à 45,3% dans le cadre de sa plus importante enquête commerciale, une décision qui a divisé l’Europe et suscité des représailles de la part de Pékin. La Chambre de commerce de Chine auprès de l’UE avait exprimé sa profonde déception face à cette mesure, la qualifiant de « protectionniste » et « arbitraire ».

 

Économie Chine : nouveau ralentissement de l’inflation

Économie Chine : nouveau ralentissement de l’inflation

 

Économie Chine : nouveau ralentissement de l’inflation. Ce ralentissement de l’inflation un nouveau pourrait être une bonne nouvelle si en faite cela ne correspondait pas en même temps un net tassement de la croissance. Sur un an en octobre les prix auront progressé seulement à la consommation de 0,3 % traduisant ainsi la nette diminution de l’activité économique. Une activité économique handicapé à la fois par la faiblesse de la demande interne mais aussi le ralentissement des exportations. Le ralentissement économique de la Chine a bien entendu des conséquences négatives sur l’ensemble de l’économie mondiale notamment aux États-Unis mais aussi en Europe et en particulier en Allemagne.

D’après le Bureau national des statistiques (BNS), l’indice des prix à la consommation (CPI) a progressé le mois dernier de 0,3% sur un an, après une hausse de 0,4% en septembre. Le consensus ressortait à +0,4%.

En rythme mensuel, le CPI a reculé de 0,3% en octobre, après être resté stable le mois précédent, alors que les analystes anticipaient en moyenne une baisse de 0,1%.

Pour sa part, l’indice des prix à la production (PPI) a reculé le mois dernier de 2,9% sur un an, après une baisse de 2,8% en septembre, contre un consensus de -2,5%.

 

(Qiaoyi Li, Ellen Zhang et Ryan Woo; version française Camille Raynaud)

Économie Chine : une petite croissance en dépit d’une politique monétaire accommodante

Économie Chine : une petite croissance en dépit d’une politique monétaire accommodante
L’activité manufacturière du pays aurait  retrouvé des couleurs au mois d’octobre Une enquête du cabinet S&P Global et du média économique chinois Caixin souligne que l’activité manufacturière du pays enregistrerait une très légère hausse. Selon elle, l’indice d’activité des directeurs d’achat (PMI) s’est établi à 50,3 points le mois dernier – contre 49,3 points en septembre. Or, un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité. En deçà, il traduit une contraction.

La Chine est confrontée à des problèmes conjoncturels mais aussi structurels liés à la redistribution de la production mondiale en Asie et à la baisse de la demande intérieure. Elle doit affronter aussi une crise générale de l’endettement en particulier dans le bâtiment et dans les collectivités locales. Il y a aussi le  fait de la mainmise encore renforcée du parti communiste sur l’économie qui freine l’initiative et le développement ( Et la fuite des capitaux).

La production des usines a progressé en octobre à son rythme le plus soutenu depuis quatre mois en raison d’une augmentation des nouvelles commandes et les prix à la production ont légèrement augmenté, précisent Caixin et S&P Global.

L’indice PMI officiel pour octobre (50,1) avait ainsi fait état d’une progression de l’activité manufacturière – la première depuis avril. L’enquête Caixin-S&P Global sonde principalement des petites et moyennes entreprises, tandis que le baromètre officiel se concentre sur les grands groupes industriels étatiques.

Economie: la crise de la Chine

Economie: la crise de la Chine

OPINION. Une transformation profonde de l’économie chinoise, où le trading a supplanté les investissements à long terme, créant ainsi de nouvelles incertitudes pour les investisseurs étrangers. Par Michel Santi, économiste dans « la Tribune » (*).

Le Financial Times (FT), sous la plume d’Eleanor Olcott, sa correspondante en Chine est actuellement aux sources de nombreuses polémiques pour avoir établi un graphique indiquant que le nombre de start-ups dans ce pays avait chuté de 51.302 en 2018 à… 1.202 en 2023 !

Au-delà de la discussion enflammée des experts qui contestent les sources du FT, il devient mois après mois indiscutable que la Chine se transforme en une place où c’est le « trading » qui prédomine, au détriment de l’investissement à long terme. L’évolution de la bourse nationale en est, du reste, la meilleure preuve qui – après avoir été quasi moribonde pendant des mois – a flambé en quelques jours, jouissant de sa meilleure performance en pas moins de 16 ans.

Émission d’obligations souveraines spéciales à hauteur de 2.000 milliards de Yuans, soit 283 milliards de dollars US. Réduction drastique des taux hypothécaires, accompagnés de facilités de refinancement quasi offertes, afin de stopper l’hémorragie de son marché immobilier. Les mesures surprises de stimulus absolument massives adoptées tout récemment par les autorités chinoises ont certes créé un engouement généralisé au sein du pays. Les nationaux n’ayant pas encore de compte pour jouer en bourse se ruent pour en ouvrir un auprès de leur banque ou de leur courtier local.

Pour autant, elles n’inspirent aucunement confiance aux investisseurs non chinois déstabilisés par tant de volatilité, qui ne peuvent de surcroît pas se fier aux données économiques officielles. C’est sous ce prisme qu’il convient en effet de comprendre la contestation du chiffre ci-dessus mentionné par le FT, car les publications fournies par l’État chinois relatives à la santé économique du pays sont soit erronées, soit rendues publiques avec des mois de retard. Imagine-t-on de telles défaillances aux États-Unis ou dans l’Union européenne ? Comment une entreprise étrangère ou un capital-risqueur oseraient-il placer des deniers dans une économie dont il n’est même pas possible d’analyser la situation, faute d’éléments chiffrés et d’informations fiables ?

Cette problématique en suscite une autre, à vrai dire, nettement plus fondamentale. Ce manque de transparence est-il volontaire, dans le but de couper court à tout débat quant à l’état de santé de l’économie du pays? Le fait est que cette flambée boursière spectaculaire et que les sommes astronomiques injectées (ou à être injectées) dans l’économie n’impressionnent que les Chinois, car le reste du monde est bien conscient qu’elles sont la résultante du bon vouloir d’un seul homme.

Le parallèle avec la politique zéro-Covid est inévitable. Les décisions économico-financières prises par surprise par Pékin ces dernières semaines sont du même ressort que celle ayant consisté à lever du jour au lendemain la brutale politique sanitaire chinoise, après 22 mois de grandes souffrances imposées à la population du pays. Abruptes. Et révélatrices – pour ceux qui en doutaient encore – de l’hyper centralisation du pouvoir, de la volonté d’un seul homme d’appuyer sur le bouton de l’argent magique, ou de la libération de sa population d’un enfermement inhumain.

Pour autant, ce stimulus gigantesque de près de 300 milliards, sans compter le coût pour la Trésorerie des subsides liées à l’immobilier, s’apparentent plus à des mesures quasi désespérées ayant surtout pour objectif de sauver la face. D’une Chine qui, contrairement à ses engagements au début de la décennie précédente lors de l’arrivée au pouvoir de Xi, redevient championne de la planification économique, et de la mise en place unilatérale et sans aucune consultation préalable de règlementations à l’effet désastreux vis-à-vis des investissements et des entreprises étrangers. N’écoutant que sa volonté de superpuissance, Xi a donc définitivement abdiqué toute politique encourageant la consommation domestique, au profit d’une politique industrielle expansionniste, dans le sens où la formidable machine chinoise à produire et à fabriquer nage aujourd’hui au milieu d’une surproduction dont elle ne sait que faire. Ce qui attise, en toute logique, les tensions avec l’Ouest.

Le « rôle décisif » (expression et intention chinoises du début des années 2010) à attribuer au marché est donc bel et bien aux oubliettes. Les capitaux étrangers n’arrivent plus qu’au compte-goutte, et encore. Les autorités chinoises et leurs porte-paroles blâment les tensions géopolitiques et les barrières douanières occidentales. Les rares investisseurs étrangers encore présents en Chine profitent de toute hausse des bourses afin de liquider leurs placements. Comment faire comprendre à Xi que la croissance de son pays est condamnée à fléchir sans réformes libérales ?


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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire çaSon fil Twitter.

Chine: Des milliards déversés pour relancer l’économie

Chine: Des milliards déversés pour relancer l’économie

Pour faire face à l’enlisement économique et à l’endettement de nombre de secteurs, la banque centrale chinoise ouvre des lignes de crédit pour aider les entreprises à rétablir la situation financière et à relancer la croissance. Pas sûr cependant que cette mesure soit suffisante pour dynamiser une activité assez atone. En outre la ligne de crédit offerte par la banque centrale chinoise consiste surtout à opérer des changements d’actifs et pour un montant qui n’est pas à la hauteur des besoins du pays.

La Chine souffre d’une crise financière généralisée et d’une demande interne peu dynamique qui s’ajoute au net ralentissement des exportations. En cause dans ce domaine les mesures protectionnistes prises par certaines pays vis-à-vis de la Chine notamment concernant les automobiles

La banque centrale chinoise a annoncé jeudi 10 octobre la mise en place d’un mécanisme de «swap» qui offrira aux entreprises l’accès à 500 milliards de yuans (70,6 milliards de dollars) de liquidités. Ce programme permettra aux «entreprises qualifiées» d’échanger des obligations, des ETF (paniers d’actifs conçus pour suivre un indice boursier particulier) ou encore des actions cotées à Shanghai ou Shenzhen contre des «actifs liquides de haute qualité» tels que des bons du Trésor ou des CBB (obligations à court terme émises par la banque centrale), a indiqué la Banque populaire de Chine.

«L’ampleur de la première phase de l’opération est de 500 milliards de yuans et peut être élargie en fonction de la situation», a-t-elle ajouté, précisant que l’opération démarrait dès jeudi. Entreprises cotées et compagnies d’assurances pourront puiser dans cette enveloppe pour acheter des actions sur les marchés, avec l’objectif de renforcer les investissements et donc de revigorer l’économie.
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Croissance : mauvais signe pour l’activité mondiale avec le ralentissement industriel en Chine

Croissance : mauvais signe pour l’activité mondiale avec le ralentissement industriel en Chine

 Un très mauvais signe pour la croissance mondiale avec ce recul de l’industrie manufacturière en Chine, l’indicateur passe dans le rouge. Le signe de la faiblesse des commandes extérieures mais aussi de la consommation interne.

L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/S&P Global a reculé à 49,3 après 50,4 en août, s’établissant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité, alors que le consensus ressortait à 50,5.

Il s’agit d’un plus bas depuis juillet 2023.

 

S’agissant des services, l’activité a progressé en septembre à un rythme nettement moins rapide. L’indice PMI des services calculé par Caixin/S&P Global s’est établi à 50,3 contre 51,6 en août, soit un plus bas depuis septembre 2023.

 

 

La Chine veut punir l’agriculture européenne

La Chine veut punir l’agriculture européenne

Conséquence directe de la décision de l’Union européenne de taxer  davantage les importations de voitures électriques chinoises qui dominent le marché, Pékin lance une grande enquête pour dénoncer les avantages de l’agriculture européenne considérée comme trop subventionnée. Un comble d’une certaine manière quand on sait que la totalité des activités économiques bénéficient  de l’aide de l’État chinois lors des exportations.

 

« Le ministère du Commerce a décidé d’ouvrir une enquête antidumping sur certains produits laitiers importés depuis l’Union européenne à compter du 21 août 2024 », a ainsi indiqué le ministère chinois du Commerce, dans un communiqué.

Cette annonce intervient au lendemain de nouvelles taxes douanières annoncées mardi par l’Union européenne (UE) sur les voitures électriques provenant de Chine, y compris celles du constructeur américain Tesla qui possède une usine à Shanghai.

Bruxelles estime en effet que les prix des véhicules chinois sont artificiellement bas, du fait de subventions d’État qui faussent le marché et nuisent à la compétitivité des constructeurs européens.

Ces nouvelles surtaxes, mises en place d’ici fin octobre (sauf vote contraire des 27 États membres de l’UE), peuvent atteindre jusqu’à 36%. La majeure partie des constructeurs chinois est concernée par ces nouveaux droits de douanes européens. Bruxelles imposera ainsi des surtaxes de 17% au fabricant chinois BYD, de 19,3% à Geely, et de 36,3% à SAIC.

Dans la foulée, la Chambre de commerce chinoise dans l’UE avait fustigé le « protectionnisme » et les pratiques commerciales « injustes », induites par ces droits de douanes spécifiques.

 

Le tassement économique de la Chine pèse toute l’économie mondiale

Le tassement économique de la Chine pèse toute l’économie mondiale

 

En dépit ou peut-être à cause des mesures protectionnistes de nombreux États vis-à-vis des importations notamment chinoises mais pas seulement, la croissance mondiale se trouve affectée par le net tassement de la croissance en Chine. Même les États-Unis sont concernés et l’Europe  bien entendu notamment l’Allemagne. À cela s’ajoute évidemment les risques géopolitiques avec le conflit en Ukraine et au Proche-Orient. 

La  Chine est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l’Union européenne menacent son commerce extérieur.

La croissance du géant asiatique a été plus faible que prévu au cours du trimestre terminé en juin (+4,7% sur un an). Et les dernières données vont aussi dans le sens d’un ralentissement au troisième trimestre.

La production industrielle s’est tassée en juillet (+5,1% sur un an), selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS), soit son rythme le plus faible depuis mars. Elle avait progressé de +5,3% en juin et les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient en juillet à un ralentissement plus modéré (+5,2%).

Le taux de chômage a lui aussi augmenté (5,2%) par rapport à juin (5%). Ce chiffre dresse toutefois un tableau incomplet de la conjoncture, car il n’est calculé que pour les villes. Le taux de chômage chez les 16-24 ans était en juin de 13,2%, en se basant sur un nouveau critère qui exclut désormais les étudiants.

 

La croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6 % en 2024 avant de remonter légèrement à 2,7 % en moyenne en 2025-2026, prévoyait e rapport de la Banque mondiale. Soit un niveau bien en deçà de la moyenne de 3,1 % enregistrée au cours de la décennie précédant la pandémie de COVID-19. D’après ces prévisions, dans 60 % des économies, qui représentent ensemble plus de 80 % de la population mondiale et du PIB mondial, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’au cours de la décennie pré-COVID.

Dans l’ensemble des économies en développement, la croissance devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s’établir en moyenne à 4 % en 2024-2025. Elle devrait s’accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5 % en 2024, contre 3,8 % en 2023. Dans 75 % d’entre eux, toutefois, les perspectives de croissance pour 2024 ont été revues à la baisse par rapport aux prévisions établies en janvier. Dans les économies avancées, la croissance devrait rester stable à 1,5 % en 2024 .Ces prévisions devraient cependant être revues en baisse d’ici la fin de l’année

Chine: Preuve du ralentissement chômage des jeunes en hausse

 Chine: Preuve du ralentissement, chômage des jeunes en hausse 

Une forte hausse du chômage des jeunes d’au moins 6 % a été constatée en Chine pour atteindre un taux de 17 %. La conséquence directe d’une croissance atone et même qui se contracte. Une mauvaise nouvelle pour la Chine mais aussi pour l’ensemble de l’économie mondiale compte tenu des interactions systémiques entre les pays d’échanges.( Europe et États-Unis compris). En cause la morosité de la consommation, l’endettement généralisé et la baisse des exportations.

Le 31 juillet, le Bureau national des statistiques (NBS) a publié son indice des directeurs d’achat (PMI) pour juillet qui s’est établi à 49,4 ( Sous le niveau de 50 il y a décroissance)

Au deuxième trimestre, la croissance s’est fortement tassée sur un an (+4,7%), selon des chiffres officiels publiés mi-juillet. Ce rythme était en deçà des attentes d’analystes et de celui du premier trimestre (+5,3%). Il est aussi le plus faible depuis début 2023, quand la Chine levait ses restrictions draconiennes contre le Covid-19, qui pénalisaient l’activité. Par ailleurs, les ventes au détail n’ont progressé en juin que de 2% sur un an. L’essoufflement de cet indicateur clé traduit une consommation toujours morose.

Automobile : la Chine attaque l’union européenne pour concurrence déloyale !

Automobile : la Chine attaque l’union européenne pour concurrence déloyale !

La Chine qui attaque l’union européenne pour concurrence déloyale ! d’une certaine manière, c’est le monde à l’envers quand on sait que l’économie chinoise est totalement dans les mains de l’État et donc subventionnée. En cause,  la perspective d’augmenter les taxes de 38 % sur les importations de voitures chinoises. Une taxe qui s’ajoute aux 10 % existants. Notons qu’aux États-Unis on est passé à 100 % de taxes. L’enjeu porte évidemment maintenant essentiellement sur les voitures électriques dont les exportations chinoises sont l’ enjeu important et qui font chuter la croissance de Pékin. Cela d’autant plus que les consommateurs européens notamment ne semblent pas très enthousiastes pour acheter une voiture électrique ( les immatriculations des véhicules électriques en Allemagne s’écroulent par exemple).Pékin a annoncé ce vendredi avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC), après la décision de l’Union européenne (UE) d’imposer en juillet des surtaxes sur les importations de véhicules électriques chinois. Pour rappel, Pékin est accusé d’avoir favorisé illégalement ses constructeurs.

 

En Europe, les marques chinoises progressent vite grâce à des tarifs compétitifs, mais jugés artificiellement bas par l’UE. Elles y sont passées de moins de 2% du marché des voitures électriques fin 2021 à près de 8% fin 2023, selon le cabinet spécialisé Jato.

À ce jour, la Commission européenne dispose encore de quatre mois pour décider de surtaxes définitives, ce qui laisse ouverte une fenêtre de dialogue. Ces droits définitifs, qui devront être avalisés par les Vingt-Sept, seraient valables cinq ans. À l’issue d’une enquête antisubventions entamée en octobre, Bruxelles avait annoncé ces surtaxes le 12 juin, tout en lançant des discussions avec Pékin pour tenter de résoudre le problème et désamorcer les risques de guerre commerciale.

Des taxes dépourvues de tout « fondement factuel et légal », selon Pékin
La Chine avait annoncé dès le lendemain qu’elle « se réserv[ait] le droit » de porter plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Pékin avait assuré qu’une telle décision était dépourvue de tout « fondement factuel et légal ».

« Cette mesure nuit non seulement aux droits et intérêts légaux de l’industrie chinoise des véhicules électriques (…) mais créera aussi une distorsion des chaînes de production et d’approvisionnement à travers le monde, y compris dans l’Union européenne », avait affirmé He Yadong.

« Les actions de l’UE sont soupçonnées de violer les règles de l’OMC et constituent un comportement protectionniste pur et simple », avait-il ajouté. L’UE affirme se conformer aux règles de l’OMC avec ces taxes visant à freiner les importations de véhicules électriques chinois sans les bloquer complètement, contrairement à la politique menée par Washington. Les Etats-Unis avaient annoncé mi-mai une hausse des droits de douane sur les véhicules électriques chinois à 100%, contre 25% précédemment.

Chine : former les étudiants au mariage !

 Chine :  former les étudiants au mariage !

La situation démographique de la Chine est catastrophique, le taux de natalité par femme est en effet, 1, 15 alors qu’il doit dépasser les 2 % simplement pour remplacer la population. Les Chinois ne veulent plus d’enfants ou seulement un et en plus rechignent à se marier. D’où cette initiative curieuse de l’appareil communiste de créer une formation des étudiants à la promotion du mariage ! Or le problème n’est pas simplement social mais sociétal car les Chinois craignent surtout pour l’avenir et n’ont  pas les moyens d’assurer les dépenses d’une famille voire d’un ménage. Dès la rentrée de septembre, une licence spécialisée sera donc  lancée dans une université de Pékin, afin de « former des professionnels capables de développer les secteurs et la culture du mariage », indiquent des médias d’État. Selon le Global Times, le programme, nommé « Services et gestion des mariages », vise à « mettre en avant la culture positive du mariage et de la famille en Chine, tout en accélérant l’évolution des habitudes maritales chinoises auprès des étudiants et du public ». Les cours auxquels participera la première promotion de 70 étudiants incluront la thérapie familiale, la planification des mariages d’exception et le développement de produits destinés aux rencontres.

Derrière cette initiative, les autorités cherchent à endiguer une baisse de la natalité constante depuis sept ans, le mariage étant en Chine un passage obligé avant d’avoir des enfants. Un certificat de mariage doit ainsi être présenté pour déclarer une naissance et bénéficier des aides de l’État, tandis que les femmes seules et les couples de même sexe ne disposent pas des mêmes droits.

Ce nouveau cursus universitaire a suscité bien des réactions. Des utilisateurs du média social chinois Weibo se sont ainsi interrogés sur sa pertinence, tandis que d’autres n’ont pas manqué de le tourner en dérision. « L’état du secteur n’est pas crépusculaire, mais apocalyptique », a estimé un internaute.

 

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