Archive pour le Tag 'Chine'

Conflit Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Conflit Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général, on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine. Du coup, la France est discréditée d’abord auprès de certains pays d’Europe ensuite auprès de la Russie

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin. Mais globalement pour l’instant les occidentaux font la fine bouche sur ce plan. Cependant la plupart des responsables internationaux y compris ukrainiens vont se rendre les uns après les autres en Chine pour échanger sur ce sujet. Le plan en 12 points chinois manque évidemment de précisions mais ils marquent quand même la volonté de Pékin de tracer des lignes rouges à Poutine notamment concernant la non-application du nucléaire civil ou militaire et la cessation des hostilités. Avec le temps, ce plan chinois pourrait servir de base à la gestion du conflit.

Géostratégie- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Géostratégie- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine. Du coup, la France est discréditée d’abord auprès de certains pays d’Europe ensuite auprès de la Russie

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin.

Politique- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

Politique- Guerre Ukraine: La Chine véritable arbitre ?

En général on considère chez les experts que seuls la Russie et les États-Unis peuvent mettre fin à la guerre en Ukraine. D’où le ballet diplomatique parfois contradictoire. Certains souhaitent une défaite totale de la Russie tandis que d’autres comme Macron souhaite épargner la susceptibilité de la Russie et même des garanties pour Poutine.

Il se pourrait bien que la plupart se trompent car même Poutine n’est peut-être plus en capacité de maîtriser sa folie. Il est en effet ligoté désormais par son discours délirant à propos de la démocratie et de l’illusoire retour d’un grand empire russe.

La Chine pourrait être le véritable arbitre et même au-delà car elle détient les clés de l’avenir de la Russie. Une Russie désormais condamnée à vendre à bas prix ses principales richesses à Pékin et également dépendante du discret soutien militaire de la Chine.

Une Chine qui n’a pas besoin des États-Unis pour négocier et qui peut seule imposer une paix plus ou moins honorable à Poutine. En échange du maintien de Poutine, la Russie devra accepter sa vassalisation vis-à-vis de la Chine.

Dans son plan de paix , la Chine propose un cessez-le-feu et le retour à des négociations. Cela avec un certain nombre de lignes rouges concernant les sanctions, le respect des frontières et des règles internationales relatives au droit humanitaire, la non-implication du nucléaire civil ou militaire.

La « souveraineté de tous les pays » doit aussi être respectée, assure Pékin.

La Chine veut « résoudre la crise humanitaire » en Ukraine et « toutes les mesures en ce sens doivent être encouragées et soutenues », plaide Pékin. Ces « opérations humanitaires » doivent être réalisées dans un cadre « neutre » et « ne doivent pas être politisées. »

Jeudi, plusieurs heures avant la publication de ce document, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vouloir discuter avec Pékin du plan de paix chinois pour l’Ukraine, jugeant « positive » l’implication de ce proche partenaire de Moscou.

Des vélos européens pour contrer la Chine

Des vélos européens pour contrer la Chine !

Pour contrer les machines hégémoniques dans de nombreux secteurs économiques du fait notamment des délocalisations volontaires de l’Europe, le parlement européen envisage de créer une filière européenne du vélo. Une initiative sans doute intéressante mais qui en même temps montre le caractère désuet de la république européenne face à l’usine du monde que représente la Chine. Aussi la vision très urbaine de certains parlementaires. L’Europe envisage donc à la fois de doubler l’usage du vélo en Europe d’ici 2030, mais aussi de développer fortement la production de vélos au sein de l’Union alors que les importations venues principalement d’Asie occupent une large place du marché.

L’initiative du Parlement européenne est intéressante évidemment mais elle dénote en même temps la vision très urbaine des parlementaires ; on voit mal en effet les vélos, même électriques, remplaçer en interurbain et en zone peu dense les autres modes de transport.

Selon Karima Delli, présidente de la commission Transports et tourisme du Parlement européen (écolo, membre d’EELV), il s’agirait d’une « révolution » et d’un « tour de force car tous les partis politiques sont d’accord », avec pour la première fois la reconnaissance du vélo comme « un mode de transport à part entière » et « surtout la volonté de refaire des vélos Made in Europe ».

Si la Commission se reconnaît dans les bases posées par le Parlement, le processus législatif pourrait aller vite, son objectif étant de boucler les sujets en cours avant les prochaines élections européennes de 2024. D’autant qu’un processus de « trilogue » (négociations entre la Commission, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement) sera nécessaire pour valider les modalités de cette stratégie et de son application, notamment le volet financier qui n’a pas encore été défini.

Le Parlement européen demande « d’élaborer une stratégie européenne dédiée au vélo dans le but de doubler le nombre de kilomètres parcourus à vélo en Europe d’ici 2030 », en l’intégrant par exemple dans le réseau transeuropéen de transport (RTE-T, programme de développement chargé d’interconnecter les grands axes européens) au même titre que les autres modes de déplacements. On imagine évidemment que la parlementaire se déplacera désormais en vélo de Paris à Strasbourg !

Sur le volet production, la commission des transports du Parlement appelle à intégrer pleinement le vélo, « y compris la fabrication de batteries pour les vélos électriques et l’économie circulaire », dans la stratégie industrielle de l’Union pour les mobilités.

Crise et prix alimentaires: la Chine également responsable

Crise et prix alimentaires: la Chine également responsable

Parmi les facteurs explicatifs qui risquent de favoriser l’envol des prix et même la crise alimentaire mondiale, il faut citer le rôle de la Chine

par Antoine Bouët
Directeur, CEPII

Christophe Gouel
Conseiller scientifique au CEPII, directeur de recherche, Inrae

François Chimits
Économiste, programme scientifique « politiques commerciales », CEPII

En ce début 2023, la flambée des prix agricoles, qui a marqué l’année qui vient de s’écouler, semble derrière nous. Les prix des produits les plus affectés, comme les céréales et les oléagineux, ont en effet retrouvé leur niveau de fin 2021. Les prix de l’énergie et des fertilisants sont eux redescendus de leur pic de 2022 sans toutefois revenir à leur niveau de 2021.

Ce retour des prix à des niveaux plus bas ne doit cependant pas faire oublier que les prix étaient déjà très élevés en 2021, ce qui montre bien que l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’était pas la cause première de cette crise, mais un facteur aggravant d’une situation tendue qui lui préexistait.

Le prix des céréales était, en effet, 44 % plus haut en décembre 2021 qu’un an plus tôt ; l’augmentation était encore plus spectaculaire pour le blé, dont le prix avait augmenté de près de 80 % entre ces deux dates. Or en 2021, ces niveaux inquiétaient déjà les organisations internationales travaillant sur la sécurité alimentaire, car ils mettaient en péril les approvisionnements en nourriture dans de nombreux pays pauvres dont les finances sortaient très affaiblies de la crise sanitaire.

Le maintien de prix à des niveaux aussi élevés pendant maintenant plus de deux ans menace fortement les progrès réalisés en matière de sécurité alimentaire depuis deux décennies.

Bien entendu, les causes de ces évolutions sont multiples, mais l’une d’entre elles, pourtant majeure, est rarement évoquée : la politique menée en Chine pour assurer sa sécurité alimentaire. Celle-ci s’est matérialisée par la constitution de stocks de céréales et par la mise en place de restrictions aux exportations de fertilisants, mesures qui ont contribué à la hausse des prix mondiaux et aux difficultés pour sortir de cette crise.

Avec 18 % de la population mondiale pour seulement 8,6 % des terres arables en 2020, la Chine fait face à un défi quasi structurel de sécurité alimentaire. D’autant que ses terres arables ont diminué de 6 % de 2009 à 2019 (ministère des Ressources naturelles) sous la pression de l’urbanisation et offrent une productivité moyenne relativement modeste.

Cette situation délicate est aggravée par la pollution des eaux et des sols, particulièrement saillante par le passé du fait d’une administration peu regardante. Jusqu’au début des années 2000, la consommation alimentaire chinoise était assurée principalement par des approvisionnements locaux, le commerce avec le reste du monde étant extrêmement limité.

L’enrichissement de la Chine s’est traduit par une transformation de son régime alimentaire : plus de calories et de protéines consommées et plus de produits d’origine animale ; d’après FAOSTAT, en Chine, la part des protéines d’origine animale dans le total des protéines consommées est passée de 32 % en 2001 à 39 % en 2018.

Ce supplément de demande n’ayant pas pu être satisfait par la production intérieure, les importations de produits alimentaires chinois ont commencé à augmenter en 2002, le déséquilibre entre consommation et production s’accélérant même depuis 2013 jusqu’à conduire la Chine à devenir le premier importateur mondial de produits agricoles et alimentaires en 2012.

À ces transformations structurelles s’est ajouté l’épisode d’épizootie de peste porcine africaine qui a détruit la moitié du cheptel porcin chinois en 2018. La reconstitution de ce cheptel à partir de 2020-2021 a conduit la Chine à importer beaucoup plus de maïs : plus de 29 millions de tonnes, contre jamais plus de 8 millions par an auparavant. Un tel accroissement de demande, qui correspondait à 2,5 % de la production mondiale, a significativement contribué à l’augmentation des prix mondiaux en 2021.

Politique nationale, conséquences mondiales
La sécurité alimentaire est en Chine un souci de longue date, comme en témoignent les niveaux de stocks très élevés à la fin des années 1990. Les réserves agricoles publiques sont constituées à la fois des réserves stratégiques nationales, des stocks des différents échelons administratifs (répondant pour partie à des minimas fixés par le gouvernement, dont six mois de consommation pour les provinces consommatrices nettes et trois pour les autres) et des réserves temporaires issues des programmes de soutien des prix.

Avec la montée en puissance des importations de produits alimentaires à partir de 2003, l’enjeu de sécurité alimentaire est réapparu dans les préoccupations des autorités chinoises en 2006. Au-delà d’une présence nouvelle dans les discours de politique générale, un premier Plan-Cadre spécifique a été publié en 2008, fixant un objectif d’autosuffisance sur le blé et le riz à l’horizon 2030, ainsi que la sanctuarisation d’une certaine surface de terres arables au niveau national et aux différents échelons administratifs.

En parallèle, les autorités ont progressivement déployé, à partir de 2006, un programme de soutien aux prix, particulièrement généreux pour les producteurs, au point de donner lieu à un différend porté à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et perdu par la Chine. Ce programme aurait été un élément important de la hausse des réserves chinoises temporaires jusqu’à 2010. Enfin, depuis 2014, les obligations et la responsabilité des autorités locales en matière de réserves minimales ont été renforcées pour plusieurs produits agricoles de base.

Résultat, au cours de la période 2010-2017 la Chine a procédé à une fantastique accumulation de stocks de grains, de sorte qu’aujourd’hui les stocks de l’ensemble des céréales et oléagineux sont estimés à près de 500 millions de tonnes, pour une consommation annuelle de 780 millions de tonnes. Même si ces stocks ont été pour beaucoup accumulés à partir de productions domestiques, ils ont nécessité d’augmenter les importations : les stocks actuels correspondent à près d’un tiers des importations chinoises depuis 2000.

La politique de stockage chinoise illustre bien les effets secondaires d’une politique nationale sur la sécurité alimentaire mondiale. Du fait de la taille du pays, le stockage chinois de céréales et d’huiles végétales a des répercussions significatives sur les équilibres globaux. Concernant le blé, les stocks chinois représenteraient aujourd’hui environ 20 % de la consommation mondiale (graphique 3), soit 54 % des stocks mondiaux. La situation serait encore pire pour le maïs (69 %) et le riz (64 %).

En plus de la taille de ces stocks, leur détention par la Chine représente un enjeu particulier pour la sécurité alimentaire mondiale. En effet, en règle générale, les stocks de céréales sont considérés comme cruciaux car ils permettent d’absorber les chocs temporaires d’offre et de demande : ils contribuent à stabiliser les prix, limitant aussi bien leur baisse, lorsque les récoltes sont bonnes, que leur hausse, lorsqu’elles sont mauvaises.

La théorie économique nous enseigne que les pics de prix sur les marchés agricoles devraient survenir lorsque les stocks sont au plus bas et qu’il n’y a plus que très peu de marges de manœuvre pour faire face à une mauvaise récolte. Historiquement, cela a bien été le cas : les flambées des prix des années 1970 et 2000 correspondent par exemple à des stocks mondiaux historiquement bas.

La crise actuelle est différente car elle intervient à un moment où les stocks sont historiquement hauts. Mais c’est l’importance des stocks chinois qui expliquent l’abondance mondiale car, dans les principaux pays exportateurs, ces stocks sont au plus bas après le minimum de 2007-2008, autre année de flambée des prix.

Or, les stocks chinois ne jouent pas aujourd’hui un rôle régulateur pour la sécurité alimentaire mondiale car ils ne réagissent pas aux signaux de prix et aux autres tensions sur les marchés. Les stocks ont normalement vocation à absorber les chocs temporaires ou à permettre de bénéficier des hausses de prix.

Mais dans le cas chinois, cela est différent. Lorsque la demande pour l’alimentation animale augmente en Chine à partir de 2020-2021, c’est avant tout les importations qui y répondent, pas les stocks, pourtant abondants. Lorsque les prix flambent en 2022 et que les grands pays exportateurs vident leurs stocks, les stocks chinois ne bougent pas, malgré les opportunités de profits.

Les stocks chinois réagissent donc à des objectifs de politique intérieure : assurer un volant de réserves alimentaires au seul bénéfice de la population chinoise. Le fait que la Chine ait accumulé d’importants stocks, loin de contribuer à une meilleure sécurité alimentaire pour tous, a au contraire diminué les quantités disponibles sur les marchés, les laissant beaucoup plus sensibles aux chocs.

Une production mondiale abondante aurait été en 2022 un élément-clé pour sortir de la flambée des prix agricoles. Or, sur cette dimension aussi, une politique chinoise pèse : celle qui concerne les restrictions aux exportations de fertilisants. La Chine a mis en place le 28 août 2021, donc bien avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, une interdiction, jusqu’au 31 décembre 2022, d’exporter du phosphate rock, ainsi que des licences d’exportation de fertilisants. Avant cela, la Chine réalisait 11 % des exportations mondiales d’engrais azoté (1er exportateur mondial), 1,2 % de celles de potasse et 11 % de celles de phosphate.

Les restrictions à l’exportation sont peu régulées par l’OMC, qui grosso modo a pour seule exigence de réclamer aux pays qui les mettent en place d’informer les pays qui pourraient être affectés par ces instruments commerciaux et d’appliquer ces restrictions sans discrimination à tous les membres.

Dans un contexte d’augmentation des prix de l’énergie (énergie nécessaire à la production de fertilisants azotés) et des fertilisants, la Chine a mis en place ces restrictions à l’exportation pour que sa production de fertilisants soit majoritairement vendue aux fermiers chinois. Avec ces restrictions, l’offre de fertilisants sur le marché mondial s’est effondrée et leurs prix se sont envolés en août 2021 à partir d’un niveau déjà relativement élevé, dû à la hausse des prix de l’énergie à partir du premier semestre 2021. Ces restrictions à l’exportation se sont traduites par une baisse des exportations chinoises de fertilisants de 7 millions de tonnes entre 2021 et 2022 pour l’ensemble des fertilisants, soit une réduction de 23 %.

Les pénuries mondiales de fertilisants en 2021 et 2022 ont limité la production agricole mondiale. Si les hausses des prix de l’énergie sont un des principaux facteurs de ces tensions, les restrictions aux exportations chinoises ont aussi joué un rôle non négligeable et souvent omis. Les prix mondiaux des fertilisants ont baissé significativement depuis le premier trimestre 2022, tout en restant très élevés par rapport à janvier 2020 .

Cette situation est d’autant plus inquiétante que les prix des fertilisants ont augmenté beaucoup plus que ceux des produits agricoles, ce qui devrait amener les agriculteurs à en utiliser moins et donc peser encore sur la production agricole mondiale.

Ces dernières décennies, la Chine est devenue un acteur majeur sur les marchés agricoles internationaux, comme sur de nombreux autres marchés. Avec un poids plus important dans le commerce agricole et alimentaire mondial, on aurait pu espérer une conduite de sa politique commerciale coordonnée avec celles de ses partenaires.

Au contraire, ce poids plus important s’est accompagné de politiques internes de très grande ampleur conduites sans coordination avec ses partenaires et dans une relative opacité, affectant ainsi un système alimentaire fragile. Même si la Chine n’est pas seule responsable de la crise actuelle, ses politiques y ont contribué, alors même que la vente des stocks chinois pourrait mettre fin aux tensions.

L’importance de ces réserves chinoises rend d’ailleurs d’autant plus nécessaire l’engagement multilatéral de la Chine sur les enjeux de sécurisation des approvisionnements alimentaires des pays les plus vulnérables. Or, en dépit des initiatives de la France, de l’UE et du G7 en ce sens en 2022, au plus fort des tensions sur les marchés agricoles mondiaux, Pékin n’a fait état d’aucune volonté d’aller au-delà des mécanismes multilatéraux existants.

Dans le même temps, le sujet de la sécurité alimentaire a été bien plus fréquemment traité dans les échanges bilatéraux et plurilatéraux des dirigeants de la République populaire en 2022, pouvant laisser craindre une préférence de Pékin pour une forme de « multi-bilatéralisme », plus à même de permettre une exploitation géostratégique de sa puissance de marché.

Politique: Ballon espion chinois dans le ciel américain : l’incroyable cynisme de la Chine !

Politique: Ballon espion chinois dans le ciel américain : l’incroyable cynisme de la Chine !

Il faut être d’un cynisme propre aux dictatures pour protester contre la destruction du ballon espion chinois. Ce ballon espion était évidemment destiné à observer certaines positions stratégiques militaires des États-Unis. Il a été détruit par un avion de chasse américain. Mais le pire c’est que la Chine a protesté « contre l’utilisation de la force par les États-Unis ».

C’est véritablement le retour de la dialectique mensongère des communistes chinois dont la politique de communication est essentiellement fondée sur l’intoxication la plus ridicule.

Cela démontre aussi la nature de ce régime et notamment la posture du dictateur chinois désormais élu à vie qui peut tout s’ autoriser sans rendre de compte à qui que ce soit ni aux autorités internationales et surtout pas à son peuple. Bref la mafia d’une dictature grotesque autant que criminelle, comme en Russie.

Le ministère des Affaires étrangères chinois a osé exprimer son «fort mécontentement» dimanche après que les États-Unis ont abattu le ballon chinois qui survolait leur sol depuis plusieurs jours.
Pékin a exprimé son «fort mécontentement» dimanche après que les États-Unis ont abattu le ballon chinois qui survolait leur sol depuis plusieurs jours, et a dit se «réserver le droit» de répliquer.
L’opération menée samedi par un avion de chasse F-22 a eu lieu «au-dessus de l’eau au large de la côte de Caroline du Sud, dans l’espace aérien américain», a déclaré dans un communiqué le ministre de la Défense américain, Lloyd Austin. Il a souligné qu’elle avait été menée en réponse à une «violation inacceptable» de la «souveraineté» américaine.

«La Chine exprime son fort mécontentement et proteste contre l’utilisation de la force par les États-Unis», a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Washington a «réagi de manière clairement excessive» et a «violé gravement les pratiques internationales», selon la même source.

Ballon espion chinois dans le ciel américain : l’incroyable cynisme de la Chine !

Ballon espion chinois dans le ciel américain : l’incroyable cynisme de la Chine !

Il faut être d’un cynisme propre aux dictatures pour protester contre la destruction du ballon espion chinois. Ce ballon espion était évidemment destiné à observer certaines positions stratégiques militaires des États-Unis. Il a été détruit par un avion de chasse américain. Mais le pire c’est que la Chine a protesté « contre l’utilisation de la force par les États-Unis ».

C’est véritablement le retour de la dialectique mensongère des communistes chinois dont la politique de communication est essentiellement fondée sur l’intoxication la plus ridicule.

Cela démontre aussi la nature de ce régime et notamment la posture du dictateur chinois désormais élu à vie qui peut tout s’ autoriser sans rendre de compte à qui que ce soit ni aux autorités internationales et surtout pas à son peuple. Bref la mafia d’une dictature grotesque autant que criminelle, comme en Russie.

Le ministère des Affaires étrangères chinois a osé exprimer son «fort mécontentement» dimanche après que les États-Unis ont abattu le ballon chinois qui survolait leur sol depuis plusieurs jours.
Pékin a exprimé son «fort mécontentement» dimanche après que les États-Unis ont abattu le ballon chinois qui survolait leur sol depuis plusieurs jours, et a dit se «réserver le droit» de répliquer.
L’opération menée samedi par un avion de chasse F-22 a eu lieu «au-dessus de l’eau au large de la côte de Caroline du Sud, dans l’espace aérien américain», a déclaré dans un communiqué le ministre de la Défense américain, Lloyd Austin. Il a souligné qu’elle avait été menée en réponse à une «violation inacceptable» de la «souveraineté» américaine.

«La Chine exprime son fort mécontentement et proteste contre l’utilisation de la force par les États-Unis», a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Washington a «réagi de manière clairement excessive» et a «violé gravement les pratiques internationales», selon la même source.

Risque d’une guerre avec la Chine en 2025

Risque d’une guerre avec la Chine en 2025

Le général Michael Minihan met en garde contre le risque élevé d’une guerre avec la Chine en 2025 dans une info du Figaro.

Une information intéressante de la part d’un haut responsable militaire américain. Cependant,le risque d’une guerre à dimension internationale voire mondiale paraît encore plus vraisemblable avec la Russie prête à tout sacrifier non pas pour des motifs géopolitiques mais pour sauver le régime des criminels mafieux de Poutine. NDLR

«J’espère me tromper. Mon instinct me dit que nous combattrons en 2025», écrit Michael Minihan, général de l’armée de l’air, dans une note interne, dont l’authenticité a été confirmée vendredi 27 janvier par le Pentagone à l’AFP.

Le président Xi Jinping «dispose à la fois d’une équipe, d’un motif et d’une opportunité pour 2025», estime le militaire, assurant que les élections taïwanaises de 2024 donneront au dirigeant chinois une «raison» pour agir. La course pour la Maison Blanche, prévue la même année, offrira une «Amérique distraite» à la Chine, juge-t-il encore. Cette note appelle ses troupes à s’entraîner au combat en se rendant entre autres sur des stands pour tirer sur des cibles. Le général invite à «viser les têtes».

En août, la Chine avait procédé à de très importants exercices militaires autour de Taïwan, une démonstration de force sans précédent, en représailles à une visite sur l’île Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre américaine des représentants. La Chine estime que l’île, peuplée de 24 millions d’habitants, est l’une de ses provinces qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle voit avec mécontentement le rapprochement à l’œuvre ces dernières années entre les autorités taïwanaises et les États-Unis, qui fournissent à l’île un soutien militaire face à Pékin depuis plusieurs décennies.

Chine : baisse de la population depuis 60 ans

  • Chine : baisse de la population depuis 60 ans
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La population de la Chine, pays le plus peuplé du monde, a baissé en 2022 pour la première fois depuis six décennies a indiqué mardi un organisme officiel. Au total, 9,56 millions de naissances ont été enregistrées l’an passé, et n’ont pas compensé les 10,41 millions de décès, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS) dans un rapport.

 

Les Chinois étaient autrefois connus pour leurs familles nombreuses. La population a ainsi doublé depuis les années 1960, pour dépasser 1,4 milliard aujourd’hui. Et une petite révolution s’annonce: l’Inde devrait ainsi détrôner dès cette année la Chine en tant que pays ayant le plus d’habitants, selon l’ONU.

Cette chute s’annonce durable, peut-être jusqu’à la fin du siècle, selon des démographes, ce qui affectera durement l’économie et le système de retraites. Couplée au vieillissement, la baisse de la population, notamment du nombre d’actifs, devrait avoir des répercussions profondes sur l’économie chinoise pendant plusieurs décennies.

Chine : croissance économique en nette baisse

Chine : croissance économique en nette baisse

 

La Chine a enregistré une croissance de 3% en 2022, l’une des plus faibles performances depuis quarante ans, a dévoilé Pékin, ce mardi matin. Ce chiffre est bien en dessous de l’objectif de 5,5% fixé par le régime communiste, signalant l’ampleur de l’impact des draconiennes mesures sanitaires, tout juste levées.

Il s’agit de la première fois que le géant manque son objectif officiel avec une telle ampleur. La seconde économie mondiale a connu sa plus faible croissance annuelle depuis la récession de 1976, hormis l’année 2020 marquée par le blocus de Wuhan, à l’orée de la pandémie (2,3%).

Durant les trois derniers mois de l’année, la croissance s’est établie à 2,9%, ne montrant aucune amélioration par rapport à l’exercice précédent, sous la chape du zéro Covid, dont la levée abrupte n’a été annoncée que début décembre, aux lendemains de manifestations à travers les principales métropoles du pays.

La faiblesse de la consommation demeure, et les ventes de détails ont reculé d’1,8% en décembre, pour le troisième mois consécutif. Sur l’ensemble de l’année, elles affichent une baisse de 0,2%, alors que la production industrielle s’est tassée en décembre à 1,3%, pour progresser de 3,6% sur 2022.

Covid Chine: « officiellement » au moins 60.000 morts en un mois

Covid Chine: « officiellement »  au moins 60.000 morts en un mois

 

La Chine annonce . «Un total de 59.938 morts a été recensé entre le 8 décembre 2022 et le 12 janvier 2023», a indiqué devant la presse une responsable des autorités sanitaires. En fait , le bilan pourrait être presque  10 fois plus important. Ce bilan ne tient pas compte des décès enregistrés en dehors des structures médicales qui sont complètement débordées .

Début décembre, après trois années de restrictions sanitaires parmi les plus draconiennes au monde, la Chine a brutalement levé l’essentiel de ses mesures contre le Covid, déclenchant ainsi une importante vague épidémique, mettant à mal le système de santé chinois. Pourtant, alors que les files d’attente s’allongent devant les funérariums, notamment celui de la capitale, les autorités chinoises tentent de minimiser le nombre de morts. Selon la société britannique d’analyse médicale, Airfinity, la Chine enregistrerait en réalité 20.000 décès par jour.

Il devrait atteindre 25.000 à 30 000 morts  quotidiens fin janvier, après le passage du pic épidémique, estimé le 13 janvier.

Pékin a revu en décembre sa méthodologie pour la comptabilité des morts du Covid. Seules les personnes décédées directement d’une insuffisance respiratoire liée au coronavirus sont désormais intégrées dans les statistiques. Ce changement de méthodologie controversé signifie qu’un grand nombre de décès ne sont plus répertoriés comme étant dus au Covid.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a critiqué la semaine dernière cette nouvelle définition chinoise d’un mort du Covid, la jugeant «trop étroite».

L’enjeu n’est pas seulement statistique ou médical mais politique car le président commence à être sérieusement mi en cause.

 

Croissance Chine : l’activité manufacturière plonge

Croissance Chine : l’activité manufacturière plonge

Mauvais signe pour la croissance mondiale avec le plongeon de l’activité manufacturière en Chine. La Chine qui pèse pour environ 30 % à 40% sur l’ensemble de la croissance mondiale.L’activité manufacturière en Chine s’est fortement contractée en décembre pour le troisième mois consécutif.

Malgré la fin des restrictions Sanitaires, l’activité peine désormais à redémarrer en raison d’une explosion du nombre de malades. En décembre, l’indice des directeurs d’achat (PMI), reflet de la santé du monde industriel, s’est établi à 47 points contre 48 un mois plus tôt, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS). Cette performance est en deçà des attentes d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg (47,8). Un nombre inférieur à 50 témoigne d’un repli de l’activité. L’indice n’a plus été en territoire positif depuis septembre.

«L’épidémie a eu un impact important sur la production et la demande des entreprises, la présence du personnel, la logistique ainsi que la distribution» et donc l’activité, a souligné dans un communiqué Zhao Qinghe, statisticien du BNS.

De son côté, le PMI non-manufacturier, qui englobe le secteur des services et de la construction, s’est lui aussi davantage contracté ce mois-ci, à 41,6 points, contre 46,7 en novembre. Le gouvernement a fixé cette année un objectif de croissance d’environ 5,5%, après une hausse de plus de 8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2021. Mais nombre d’économistes jugent désormais irréaliste cet objectif. La Chine dévoilera courant janvier sa performance pour l’ensemble de l’année 2022.

Pandémie Covid Chine : des millions de morts en perspective ?

Pandémie Covid Chine : des millions de morts en perspective ?


Plusieurs experts pronostiquent l’hypothèse possible de millions de morts en Chine suite au développement exponentiel du Covid.

En cause surtout le fait qu’on passe brutalement d’une politique zéro Covid immobilisant les Chinois à leur domicile ou dans des lieux spécialisés à une politique de libre circulation à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Le parti communiste chinois et le président ont jusqu’alors soutenu cette politique de zéro Covid pour se distinguer de l’Occident. Un véritable crime sanitaire qui refusait la vaccination qui provenait essentiellement de l’extérieur.

Faute de vaccination aussi d’auto immunisation, le virus trouve un terrain privilégié chez des individus dans l’organisme est dépourvu de défenses. À la différence notamment des pays développés qui ont pratiqué la vaccination de masse et l’immunisation du fait que beaucoup étaient asymptomatiques et transmettaient cependant virus et capacités de résistance.

C’est évidemment un énorme échec sanitaire mais aussi politique pour la Chine qui parallèlement est en train de tuer son économie. Hier les Chinois étaient interdits de déplacement, aujourd’hui ils deviennent brusquement libres mais beaucoup se refusent à aller travailler pour ne pas risquer la contamination. Le grand risque pour le monde entier, c’est sait que la Chine développe de nouveaux variants (le virus ne cesse en effet d’évoluer), des variants encore plus dangereux que ceux qui sont identifiés et qui pourraient contaminer une grande partie du monde.

Cette gestion calamiteuse et dramatique du virus pourrait à terme remettre en cause la dictature communiste en Chine

Le régime de Xi Jinping est un «régime finissant, comme l’était l’URSS dans les années 1980», analyse dans le Figaro la sinologue et spécialiste de la dissidence chinoise.
Xi Jinping a prétendu que la gestion du Covid par la Chine était la preuve de sa supériorité par rapport au système occidental. À quel point la situation actuelle est-elle menaçante pour lui politiquement?

• Marie HOLZMAN. – Manifestement ce n’est pas le cas. Il a fait subir aux Chinois la torture de trois ans de quasi-emprisonnement. Les conséquences du confinement ont été tragiques. Par ailleurs, il n’y a pas eu de « zéro Covid », malgré le nom trompeur de cette politique. La preuve, c’est ce que ça revenait tout le temps. Combien y a-t-il eu de morts pendant la période « zéro Covid » ? On n’en sait rien, puisque les Chinois ne communiquent pas les chiffres ou donnent des chiffres faux. Quand ils parlent de 4000 morts, c’est totalement risible. On voit bien que les crématoriums débordent, que la population panique. Xi Jinping s’est entouré d’une clique d’obligés et a écarté tous les gens compétents. Il a même fini par mettre sur la touche le premier ministre…

Covid Chine : des millions de morts en perspective ?

Covid Chine : des millions de morts en perspective ?


Sur BFM, Un expert médical pronostique l’hypothèse possible de millions de morts en Chine suite au développement exponentiel du Covid.

En cause surtout le fait qu’on passe brutalement d’une politique zéro Covid immobilisant les Chinois à leur domicile ou dans des lieux spécialisés à une politique de libre circulation à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Le parti communiste chinois et le président ont jusqu’alors soutenu cette politique de zéro Covid pour se distinguer de l’Occident. Un véritable crime sanitaire qui refusait la vaccination qui provenait essentiellement de l’extérieur.

Faute de vaccination aussi d’auto immunisation, le virus trouve un terrain privilégié chez des individus dans l’organisme est dépourvu de défenses. À la différence notamment des pays développés qui ont pratiqué la vaccination de masse et l’immunisation du fait que beaucoup étaient asymptomatiques et transmettaient cependant virus et capacités de résistance.

C’est évidemment un énorme échec sanitaire mais aussi politique pour la Chine qui parallèlement est en train de tuer son économie. Hier les Chinois étaient interdits de déplacement, aujourd’hui ils deviennent brusquement libres mais beaucoup se refusent à aller travailler pour ne pas risquer la contamination. Le grand risque pour le monde entier, c’est sait que la Chine développe de nouveaux variants (le virus ne cesse en effet d’évoluer), des variants encore plus dangereux que ceux qui sont identifiés et qui pourraient contaminer une grande partie du monde.

Cette gestion calamiteuse et dramatique du virus pourrait à terme remettre en cause la dictature communiste en Chine

Le régime de Xi Jinping est un «régime finissant, comme l’était l’URSS dans les années 1980», analyse dans le Figaro la sinologue et spécialiste de la dissidence chinoise.
Xi Jinping a prétendu que la gestion du Covid par la Chine était la preuve de sa supériorité par rapport au système occidental. À quel point la situation actuelle est-elle menaçante pour lui politiquement?

• Marie HOLZMAN. – Manifestement ce n’est pas le cas. Il a fait subir aux Chinois la torture de trois ans de quasi-emprisonnement. Les conséquences du confinement ont été tragiques. Par ailleurs, il n’y a pas eu de « zéro Covid », malgré le nom trompeur de cette politique. La preuve, c’est ce que ça revenait tout le temps. Combien y a-t-il eu de morts pendant la période « zéro Covid » ? On n’en sait rien, puisque les Chinois ne communiquent pas les chiffres ou donnent des chiffres faux. Quand ils parlent de 4000 morts, c’est totalement risible. On voit bien que les crématoriums débordent, que la population panique. Xi Jinping s’est entouré d’une clique d’obligés et a écarté tous les gens compétents. Il a même fini par mettre sur la touche le premier ministre…

Santé- Covid Chine : Des millions de cas par jour

Santé- Covid Chine : Des millions de cas par jour

La Chine a décidé de ne plus publier de statistiques ce qui résout donc le problème ! En vérité il y aurait des millions de cas par jour. Le virus en effet se propage de manière exponentielle faute de capacités de résistance de chinois une érable faute de vaccination pendant une très longue période. Un demi-million de personnes sont infectées quotidiennement par le Covid dans la seule ville chinoise de Qingdao qui compte 10 millions d’habitants, a rapporté un responsable municipal dans un article rapidement censuré, montrant que les statistiques officielles ne reflètent pas la vague de contaminations inédite qui s’abat sur le pays.

Depuis, les cas de Covid en Chine explosent et une grande partie des habitants sont livrés à eux-mêmes, au moment où les médicaments contre la fièvre et les autotests font défaut face à une demande exponentielle.

A travers tout le pays, les villes s’efforcent de faire face à la recrudescence des infections qui ont vidé les rayons des pharmacies et rempli les salles d’hôpital, tout en contribuant à un apparent engorgement des crématoriums. Mais la fin du dépistage obligatoire rend extrêmement difficile voire impossible d’estimer le nombre de cas, tandis que les autorités ont changé de méthodologie pour recenser les infections. Désormais, seules les personnes directement mortes d’une insuffisance respiratoire liée au Covid-19 sont comptabilisées. Une méthodologie qui vise, selon des experts, à réduire le nombre de morts attribuées à la pandémie.

Or dans la ville de Qingdao, dans l’est du pays, un organe de presse géré par le Parti communiste a cité vendredi le responsable municipal de la santé, selon lequel la ville portuaire enregistrait « entre 490.000 et 530.000 » nouveaux cas par jour.
Seulement 4.000 nouvelles infections par jour selon le ministère
La ville d’environ 10 millions d’habitants se trouve « dans une période de transmission rapide avant de s’approcher d’un pic », a déclaré Bo Tao, cité dans l’article, en ajoutant que le taux d’infection devrait augmenter encore de 10% au cours du week-end. L’article a été partagé par plusieurs autres organes de presse mais il avait été modifié samedi matin pour en supprimer les chiffres.
Or, le ministère chinois de la Santé a rapporté samedi 4.103 nouvelles infections dans tout le pays la veille, sans aucun nouveau décès. Dans le Shandong, la province où se trouve Qingdao, les autorités n’ont officiellement enregistré que 31 nouveaux cas.

Certains signes indiquent que les infrastructures restent sous pression en ce début de week-end, tandis que certains responsables régionaux de la santé ont prévenu que le pire était à venir. Le centre manufacturier de Dongguan, dans le sud du pays, a déclaré vendredi que la modélisation de l’épidémie indiquait jusqu’à 300.000 nouvelles infections par jour, ajoutant que le rythme s’accélérait de plus en plus.

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